Avec la révolution technologique en cours, les pays africains ont mis en place un calendrier de numérisation de leurs secteurs d’activité. A Madagascar, la numérisation du secteur éducatif suit son cours.
Les autorités malgaches ont lancé, lors d’un atelier-formation tenu du lundi 15 au mercredi 17 juillet à Toamasina, le processus de numérisation des établissements scolaires. Le projet dotera les zones d’administration pédagogique et les établissements du pays, à partir de la région Atsinanana, d’outils et de ressources nécessaires pour tirer parti des technologies numériques.
L’objectif est de mettre en place un système qui permettra de suivre l’assiduité du personnel, de contrôler les transferts et les dépenses des caisses des écoles, d’assurer la collecte de données rapides, la formation à distance ou encore le registre des élèves.
« La mise à l’échelle des services numériques dans la région Atsinanana est une première étape importante dans le processus de transformation numérique du secteur de l’éducation à Madagascar. L’Unité de Gouvernance Digitale et le ministère de l’Éducation nationale envisagent d’étendre ce projet à d’autres régions du pays dans les années à venir », indique le ministère de l'Education nationale (MEN).
Le gouvernement malgache multiplie les partenariats pour assurer la transformation numérique de son système éducatif. Depuis 2014, le MEN s’est associé à Orange Solidarité Madagascar à travers le programme « Ecoles Numériques ». L’objectif est de faciliter l’accès à l’éducation grâce aux nouvelles technologies. En février 2024, le MEN s’est également allié au Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) pour connecter les écoles secondaires à sa bibliothèque numérique.
Adoni Conrad Quenum
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En 2019, la RDC a adopté un Plan national du numérique pour encadrer le développement de son économie numérique. Des initiatives sont en cours pour atteindre les objectifs, qui progressent considérablement.
La République démocratique du Congo (RDC) souhaite mettre en place un centre national d'informations unifiées. Le ministre des Postes, Télécommunications et Numérique (PT-N), Augustin Kibassa Maliba (photo, au centre), a reçu en audience à cet effet le président du groupe égyptien Omega Gate Tech, Ashraf Attia, accompagné par Khaled Rhaïem, représentant de la société en RDC.
Selon un communiqué du ministère, les discussions ont porté sur de nombreux sujets en phase avec la transformation numérique en cours en RDC. « Nous avons échangé sur la construction du centre national d'informations unifiées. L'approche est parfaitement en harmonie avec la vision du chef de l'Etat Félix Tshisekedi. Ce centre permettra de mettre en place toutes les bases de données de recensement ainsi que la mise en place de la technologie de 5G », a déclaré Khaled Rhaïem.
L’initiative s’inscrit dans le cadre du Plan national du numérique horizon 2025 (PNN 2025). Elle intervient dans un contexte marqué par une transformation accélérée en RDC et la mise en place d'infrastructures clés pour la modernisation du pays. Selon le premier rapport d’avancement à mi-parcours du plan dévoilé en décembre, sur les 69 projets inscrits, 33 sont amorcés, dont 15 terminés et 18 en phase d’opérationnalisation. Plus d’une vingtaine de projets sont en cours d’initialisation ou de contractualisation, affichant un taux de réalisation de 48 %.
Le Centre national d’informations unifiées que la RDC souhaite mettre en place permettra ainsi de collecter, gérer et diffuser des informations cruciales à l'échelle nationale. Il regroupera diverses sources de données provenant de multiples secteurs tels que la sécurité, la santé, l'éducation, l'économie et autres domaines d'intérêt public. Omega Gate Tech, déjà implanté en Egypte, aux Emirats arabes unis, en Libye et en Arabie saoudite, pourra ainsi accompagner la RDC dans cette transformation et ouvrir la voie à des avancées technologiques significatives et prometteuses pour l’avenir numérique du pays.
Samira Njoya
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Les autorités éthiopiennes veulent tirer profit de leur secteur agricole en le modernisant. Pour cela, elles mettent en place des projets pour numériser le secteur.
L’Institut éthiopien de la transformation agricole (ATI) a annoncé le mardi 16 juillet le lancement, en collaboration avec l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA), de deux projets relatifs à la numérisation du secteur agricole. L’objectif est d’améliorer les systèmes de commercialisation des intrants et des produits agricoles.
Le premier projet porte sur la mise en place d’une plateforme numérique qui connectera les petits exploitants agricoles aux acheteurs potentiels. « Cette initiative modernise le système des marchés agricoles en améliorant la détermination des prix, la gestion des risques et la transparence des transactions. Elle garantit un approvisionnement constant en produits de qualité, favorise la traçabilité, fait correspondre l'offre à la demande et stabilise les prix du marché », explique l’ATI.
Le second projet porte sur l’automatisation du système des bons d’intrants. L’ATI table sur des eVoucher 2.0 qui sont des bons électroniques disposant d’un code numérique qui permettent d’acheter des biens ou des services en ligne ou en magasin. L’adoption de ce système permettra d’améliorer la distribution des intrants agricoles et de lutter contre la fraude.
Le lancement de ces projets s’inscrit dans un contexte marqué par la volonté des autorités éthiopiennes de moderniser le secteur agricole. Elles ont signé divers partenariats à cette fin et elles confirment leurs intentions de tirer profit de la technologie. En juin dernier, l’ATI s’est allié avec Digital Green, une organisation américaine qui œuvre pour la numérisation de l’agriculture, pour la mise en place d’une plateforme de partage des connaissances.
Les deux projets lancés vont, entre autres, permettre de garantir un marché durable, d’assurer une meilleure fourniture des intrants aux agriculteurs, en plus de renforcer les liens entre les agriculteurs et les consommateurs de produits agricoles.
Adoni Conrad Quenum
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Les TIC offrent davantage de possibilités de créativité et d’apprentissage aux niveaux préscolaire et primaire. Cependant, l’accès à l’éducation numérique est insuffisant en Afrique en raison de l'impréparation à l'intégration des technologies numériques dans l'apprentissage précoce.
La Fondation Mastercard, en partenariat avec le gouvernement fédéral du Nigeria, a organisé sa première conférence EdTech à Abuja du lundi 8 au mercredi 10 juillet. Placée sous le thème « Technologie de l'éducation pour un apprentissage résilient et inclusif en Afrique », cette conférence avait pour objectif de discuter de l’intégration de la technologie dans les systèmes d’apprentissage en Afrique.
L'événement s'est conclu par l'adoption de 10 actions clés pour renforcer l'écosystème EdTech en Afrique. Il s’agit notamment de :
La conférence s’inscrit dans le cadre des actions de la Fondation Mastercard en faveur de la promotion de l’éducation numérique en Afrique. Elle intervient alors que l'Union africaine a déclaré l’année 2024 « Année de l'éducation », appelant tous les gouvernements à redoubler d’efforts en vue d’assurer une éducation de qualité pour tous.
La Stratégie d’éducation numérique de l’Union africaine (2023-2028) et le plan de mise en œuvre prévoient à cet effet que les pays africains développent des stratégies nationales d’éducation numérique, qu’au moins 50 % des établissements d’enseignement disposent d’une connectivité à haut débit sûre et sécurisée à un coût nettement inférieur à 25 $ par Mb/s et par mois, qu’au moins 20 % des étudiants et 50 % des enseignants du continent aient accès à des appareils numériques d’ici 2027, et qu’un tiers des étudiants et tous les enseignants y aient accès d’ici 2030.
Samira Njoya
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Depuis quelques années, le Maroc s’est engagé dans une transition numérique marquée par la modernisation de plusieurs secteurs, dont l’enseignement supérieur. Avec l’accompagnement de partenaires, les avancées deviennent de plus en plus concrètes.
Le Maroc a obtenu 120 millions d’euros de la Banque africaine de développement (BAD) pour numériser ses universités. Cet argent est le fruit d’un accord de financement signé à Rabat le mardi 16 juillet entre Achraf Hassan Tarsim, le responsable-pays de la BAD pour le Maroc, et Nizar Baraka, le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation.
Il permettra au gouvernement de concevoir et de mettre en place de nouveaux programmes de formation universitaire dans le domaine numérique, adaptés aux besoins du marché de l’emploi et aux attentes des investisseurs nationaux et étrangers. Il permettra également de doter les universités de matériel informatique et de numériser les services universitaires.
Ce financement est l’un des quatre octroyés au Maroc pour un montant total de 604 millions d’euros. Les autres se déclinent comme suit : 200 millions d’euros pour le Programme d’amélioration de la compétitivité territoriale ; 200 millions d’euros pour la construction de l’autoroute Guercif - Nador (longue de 104 kilomètres) et 84 millions d’euros pour le Projet d’appui au développement intégré et durable des zones forestières.
En investissant dans la transformation de ses universités, le gouvernement du Maroc progresse dans la réalisation des objectifs de son Plan d’accélération de la transformation de l’écosystème de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation (ESRI 2030). Lancé en 2020, il vise à faire de l'enseignement supérieur marocain un système performant, attractif et en adéquation avec les besoins du pays. Il introduit l'entrepreneuriat dans les cursus, encourage l’excellence et l’innovation.
Le Maroc s’est fixé l’ambitieux objectif de former 22 500 diplômés par an d’ici 2027 et de porter à 50 000 le nombre de spécialisations ou de compétences numériques dans toutes les disciplines et à tous les niveaux d’ici 2035.
Samira Njoya
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Dans le processus de numérisation des secteurs d’activité, les autorités algériennes ont fait un progrès significatif en ce qui concerne la gestion des ressources humaines.
Le ministère algérien de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire a achevé l'opération de numérisation des documents administratifs relatifs à la gestion des ressources humaines aux niveaux central et local. L’annonce a été faite dans un communiqué publié le samedi 13 juillet.
« Cette initiative a abouti à la numérisation de 25 792 410 documents, incluant les cadres supérieurs, les employés, les agents contractuels en service et les retraités. Ces documents sont répartis dans 735 926 fichiers électroniques, chaque fichier contenant 35 documents numérisés », peut-on lire dans le communiqué.
Et d’ajouter : « dans le même contexte, un système d'aide à la décision pour la gestion des ressources humaines, appelé "system power BI", a été développé. Ce système utilise les données du Système d'information des ressources humaines (SIRH), intégré et global, pour une analyse précise et en temps réel des données, ainsi que pour fournir une vision prospective dans la prise de décisions relatives à la gestion des ressources humaines ».
L’accélération de la transformation numérique en Algérie s’inscrit dans le cadre des directives du président Abdelmadjid Tebboune. Avec en ligne de mire la numérisation du pays à l’horizon 2034, les autorités multiplient les actions dans ce sens dans divers secteurs d’activité conformément à la stratégie de transformation numérique 2024-2029.
L’initiative peut, entre autres, permettre d’améliorer l’efficacité et la productivité des services des ressources humaines dans les entités étatiques (réduction des erreurs humaines et des retards dans le traitement des documents, etc.), d’améliorer la transparence et la responsabilisation au sein des organisations et du gouvernement, de supprimer les fonctionnaires fantômes ou encore de faciliter l’accès aux services pour les citoyens tels que la demande de prestations sociales, la consultation des informations sur la paie et la soumission de demandes de congés.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le cadre de la révolution technologique en cours sur le continent, les pays africains ont multiplié les initiatives pour améliorer leur sécurité numérique. Les autorités ghanéennes ont mis en place une nouvelle initiative.
Au Ghana, l’Autorité de la cybersécurité (CSA) a accordé le mercredi 10 juillet des licences et des accréditations à 51 acteurs opérant dans la sécurité numérique. Ces différentes entités pourront légalement offrir des services de sécurité numérique dans le pays.
L’octroi de ce type de licences permettra de multiplier les solutions pour renforcer la protection de l’environnement numérique national et de développer le marché de la cybersécurité, ce qui favorisera le développement de compétences locales et la création d'emploi dans le secteur.
Today, we have witnessed a defining moment in Ghana’s cybersecurity journey with the presentation of licenses to qualified Cybersecurity Service Providers (CSPs). pic.twitter.com/M6LyvVxVoA
— Cyber Security Authority Ghana (@CSAGhana) July 10, 2024
« La cérémonie d'aujourd'hui n'est pas seulement un point culminant, mais un catalyseur pour la poursuite de la collaboration et de l'innovation dans notre écosystème de cybersécurité. La synergie entre les fournisseurs de services de cybersécurité (CSP), les établissements de cybersécurité (CE) et les professionnels de la cybersécurité (CP) nous conduira vers une résilience adaptative et une amélioration continue », a indiqué Adelaide Benneh-Prempeh, membre du conseil d'administration de la CSA.
La délivrance de ces autorisations survient dans un contexte marqué par la multiplication des cyberattaques sur le continent. L’Afrique et le Ghana y sont de plus en plus exposés du fait de l’accélération de la transformation numérique. Le volet cybersécurité est indispensable au succès de cette transformation. Au niveau public, le Ghana s’est déjà doté d’une stratégie nationale de la cybersécurité et a mis en place une Computer Emergency Response Team (CERT-GH). La contribution du secteur privé qu'il vient d'acter va consolider ses efforts pour mieux sécuriser son espace numérique.
Accra a déjà ratifié la convention de l’Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données personnelles. Le pays a également déposé les instruments d'adhésion à la Convention de Budapest sur la cybercriminalité. En matière d’indice de cybersécurité, il occupe la 3e place sur le plan continental avec un score de 86,69 sur 100, devant le Nigeria (84,76) et derrière la Tanzanie (90,58), d’après le rapport « Global Cybersecurity Index 2020 » publié par l’Union internationale des télécommunications en 2021.
Adoni Conrad Quenum
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Le secteur numérique offre de nombreuses opportunités d'emploi pour les jeunes. En acquérant les compétences appropriées, ils peuvent les saisir et s'intégrer plus facilement sur le marché du travail.
L'entreprise technologique chinoise Huawei a annoncé, le mercredi 10 juillet, son intention de former 4 000 personnes supplémentaires en TIC à l’île Maurice d'ici 2028. Cette annonce a été faite lors de la cérémonie de lancement de DigiTalent 3.0, un programme conçu pour répondre aux besoins en talents numériques dans le pays.
« Maurice a toujours été un pionnier de l’innovation régionale. Nos investissements stratégiques dans l’infrastructure des TIC, associés à notre engagement à favoriser une économie fondée sur la connaissance, ont jeté des bases solides pour notre avenir numérique. La formation continue et le perfectionnement des compétences sont essentiels. L’écosystème de talents de Huawei est un brillant exemple de la façon dont nous pouvons travailler ensemble pour bâtir un vivier de talents TIC prospère dans notre pays », a déclaré Deepak Balgobin, le ministre mauricien des Technologies de l’information, de la Communication et de l’Innovation.
L’initiative s’inscrit dans le cadre de l’engagement stratégique de Huawei pour le développement des talents numériques dans plusieurs pays. La stratégie se concentre sur la construction d’écosystèmes pour les enseignants et les étudiants, en fournissant aux partenaires de l’industrie des formations en compétences numériques et en collaborant avec les gouvernements sur les initiatives de transformation numérique.
A l’île Maurice, la présence de Huawei a permis la formation de plus de 35 instructeurs, ainsi que des cours en IA, 5G, Datacom, Cloud Computing. Plus de 350 étudiants et professionnels ont obtenu la certification HCIA de Huawei ces dernières années. L’entreprise s’est également associée à sept universités locales.
Toutes ces actions devraient permettre au pays d’avancer vers la réalisation des objectifs de sa stratégie « Digital Mauritius 2030 ». Elle prévoit, entre autres, des investissements conséquents dans les infrastructures, la formation au numérique et la transition vers une administration numérique. L’objectif est d’accroître le secteur numérique dans le pays. Selon les chiffres officiels, ce secteur a affiché une croissance de 6,5 % en 2022, étant le seul secteur à ne pas avoir été impacté par la crise sanitaire mondiale.
Samira Njoya
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Présent dans sept pays africain depuis son lancement en 2015, Groupe Vivendi Africa continue son expansion sur le continent.
Le fournisseur de service Internet à haut débit par fibre optique Groupe Vivendi Africa (GVA) a officiellement lancé son réseau FTTH (fiber to the home) CanalBox en Ouganda le mercredi 10 juillet. Il s'agit du huitième marché africain de la société après le Gabon, le Congo, la Côte d'Ivoire, le Togo, le Rwanda, le Burkina Faso et la République démocratique du Congo (RDC). Kampala est la 13e ville du continent à bénéficier desdits services.
CANALBOX FIBER INTERNET OFFICIALLY LAUNCHES IN KAMPALA, UGANDA
— CanalBox Uganda (@CanalBoxUG) July 11, 2024
At the Serena Conference Centre, Group Vivendi Africa (GVA Uganda) officially launched our CanalBox fiber internet network in our 13th city, Kampala, making Uganda the 8th African country that CanalBox is operational… pic.twitter.com/02mHp1s25a
« Avec 50 milliards de shillings ougandais [13,5 millions $, Ndlr] investis jusqu'à présent, GVA a réussi à poser des câbles en fibre optique à travers Kampala, avec une infrastructure actuellement capable de connecter une zone totale couvrant 140 000 foyers à Kampala, avec l'objectif de développer notre réseau pour couvrir une zone capable de connecter jusqu'à 500 000 personnes en 4 ans », a déclaré Julius Kayoboke, directeur général de GVA Uganda.
L'avènement de CanalBox en Ouganda devrait contribuer à renforcer la concurrence sur un marché de l'Internet dominé par les opérateurs télécoms. Ce renforcement de la concurrence devrait aboutir à une amélioration de la qualité des services fournis aux consommateurs et à une réduction des coûts dans un contexte de transformation numérique accélérée marquée par une demande sans cesse croissante en connectivité à haut débit. Le pays compte 27,7 millions d'internautes pour un taux de pénétration de 61% selon les dernières données de la Commission ougandaise des communications (UCC).
« L'Internet a transformé les sociétés d'une manière sans précédent, façonnant la façon dont nous vivons, travaillons et interagissons les uns avec les autres par la communication, la diffusion de l'information, les transactions commerciales, l'éducation et l'amélioration des prestations de services », a déclaré Thomas Tayebwa, vice-président du Parlement ougandais, présent à la cérémonie de lancement.
Isaac K. Kassouwi
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Le gouvernement nigérian multiplie les initiatives pour généraliser l’accès aux services télécoms dans le pays. L’exécutif travaille avec le secteur privé et les partenaires internationaux pour déployer 95 000 km de fibre optique dans tout le pays.
La Nigerian Communications Commission (NCC) entend réduire à 20% le taux de Nigérians non connecté dans les zones rurales d’ici 2027, contre 61% actuellement. C’est ce qu’a révélé Aminu Maida (photo), vice-président exécutif du régulateur, lors de la 6e édition du Forum d'assistance à la mise en œuvre des politiques qui s’est tenu à Lagos le mercredi 10 juillet.
« Nous créerons un environnement favorable à l'innovation, assurerons des infrastructures solides, débloquerons les investissements dans les secteurs critiques et stimulerons la croissance économique », a déclaré M. Maida.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des actions engagées par le gouvernement nigérian pour généraliser l’accès des populations aux services de télécommunications. Il prévoit par exemple de déployer 95 000 km de fibre optique pour couvrir l’ensemble du territoire, en partenariat avec la Banque mondiale et l’Union européenne. L’exécutif explore également la solution satellitaire pour couvrir l’ensemble du pays, par le biais de l’opérateur national (NIGCOMSAT) ou des opérateurs privés (Starlink…).
Pour rappel, le Nigeria comptait 219,3 millions d'abonnés aux services de téléphonie mobile et 163,8 millions d’abonnés Internet au 31 mars, selon les statistiques officielles. Toutefois, les chiffres réels devraient être moins importants étant donné que certains Nigérians possèdent plusieurs cartes SIM qui sont comptées chacune comme un abonné. D’ailleurs, la Nigerian Communications Commission (NCC) avait révélé en 2022 que près de 35 millions de Nigérians n’avaient pas accès aux services télécoms.
Isaac K. Kassouwi
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Selon la Broadband Commission, l'utilisation d'Internet a augmenté pour atteindre environ 67 % de la population mondiale en 2023, contre 54 % en 2019. La connectivité universelle n’est pas encore une réalité, mais les diverses organisations mettent en place des solutions à cette fin.
L’Association internationale des opérateurs de téléphonie mobile (GSMA) a annoncé le mercredi 10 juillet le lancement d’une coalition pour faciliter l’accès aux téléphones portables utilisant Internet. Baptisé GSMA Handset Affordability Coalition, son objectif est de permettre aux populations les plus pauvres du monde, environ 3 milliards de personnes, de maximiser leur potentiel dans l'économie numérique mondiale.
La nouvelle coalition est composée des principaux opérateurs mondiaux de téléphonie mobile, des fournisseurs, des acteurs de l'écosystème des téléphones portables, des organisations internationales et des institutions financières comme le groupe de la Banque mondiale ou encore l'Union internationale des télécommunications (UIT).
« Le mobile a aidé des milliards de personnes dans le monde à jouer un rôle actif dans notre monde de plus en plus numérique, mais le coût d'entrée peut encore être trop élevé pour de nombreuses personnes à faibles revenus. En élaborant des solutions créatives pour mettre l'Internet mobile à la portée de ceux qui en ont le plus besoin, nous sommes convaincus que nous pouvons faire de réels progrès pour combler le fossé de l'utilisation et aider des millions de personnes à maximiser leur potentiel en se connectant », a indiqué Mats Granryd, directeur général de la GSMA.
Selon la GSMA, environ 3 milliards de personnes, soit 38% de la population mondiale, vivent dans des zones couvertes par Internet mais ne l’utilisent pas pour diverses raisons. Le manque de compétences numériques et de contenu pertinent, les problèmes de sécurité en ligne, d'accès à Internet et d'accessibilité des téléphones mobiles utilisant Internet sont, entre autres, des raisons qui sous-tendent le déficit d’utilisation d’Internet.
Par ailleurs, il faut souligner que l'Union internationale des télécommunications justifie le retard du haut débit fixe en Afrique par la préférence des populations pour les téléphones mobiles. Elles jugent ce moyen plus flexible et moins cher. En effet, le prix de 2 gigabits sur le continent s’est établi à 4,5% du revenu national brut mensuel par habitant en 2023, loin des 14,8% du prix du haut débit fixe, selon le rapport « The State of Broadband 2024 : Leveraging AI for Universal Connectivity » publié en juin 2024 la Broadband Commission, un organisme spécial de l’UIT.
Adoni Conrad Quenum
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Le gouvernement malgache s'est fixé pour objectif de tirer parti des avantages de la révolution technologique. De nombreuses initiatives sont mises en œuvre pour obtenir des résultats significatifs dans les plus brefs délais.
Le ministre malgache du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications (MNDPT), Tahina Razafindramalo, a accueilli le mercredi 10 juillet une délégation de Onepoint et de Global Business Network International, deux entreprises françaises spécialisées dans le numérique, pour une réunion de travail.
Selon le communiqué du ministère, les discussions ont porté sur plusieurs sujets clés, notamment l'interopérabilité des systèmes d’information et des données utilisées par l’Etat, la transversalité pour la mise en place de l'e-gouvernance et les impacts de la transformation numérique pour le gouvernement et les citoyens malgaches.
La réunion s’inscrit dans la continuité des actions du gouvernement visant à renforcer le secteur numérique via des partenariats technologiques innovants. Récemment, le gouvernement a effectué une visite en Corée du Sud pour rencontrer des partenaires potentiels capables d’accompagner le pays dans la numérisation du secteur agricole, démontrant ainsi son engagement à moderniser divers secteurs grâce à la technologie.
A l’issue de cette réunion, un partenariat a été annoncé avec la société Onepoint pour organiser un événement les 11 et 12 juillet. Cet événement, intitulé « Maîtriser la data pour transformer Madagascar », réunit des représentants des secteurs public et privé pour discuter de l'importance de la gestion des données dans la transformation numérique du pays.
Global Business Network International, créée en octobre 2004, se spécialise dans la programmation informatique et l’accompagnement des entreprises dans leur transition numérique. De son côté, Onepoint se distingue par son approche unique qui associe technologie et intelligence humaine pour soutenir la transformation numérique de ses clients. Les futures collaborations promettent d'apporter des solutions innovantes et durables pour le développement numérique de Madagascar.
Samira Njoya
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Le Kenya, à la recherche de partenaires technologiques pour l'accompagner dans sa transformation numérique, se tourne vers des collaborations internationales et des investissements stratégiques pour l’accompagner vers ses objectifs. L’Allemagne pourrait être un partenaire de choix.
La société allemande Lufthansa Industry Solutions, spécialisée dans les services de conseil en informatique et l'intégration de systèmes, a récemment annoncé son intention d’investir au Kenya. Une délégation de l’entreprise, dirigée par Jörn Messner (photo, à droite), directeur général, et Joern-Matthias Derrer, directeur commercial, a rencontré à cet effet le mardi 9 juillet John Kipchumba Tanui (photo, à gauche), secrétaire principal pour les Technologies de l'information, les Communications et l'Economie Numérique du Kenya.
Today, I met with a delegation from Lufthansa Industry Solutions,a company based in Germany,led by Jörn Messner ,MD and Joern -Matthias Derrer Business executive. They are exploring Digital investment opportunities in Kenya, seeking potential partnerships and planning to… pic.twitter.com/jCh7xGd0Qm
— Eng. John Kipchumba Tanui, MBS (@tanuijohn) July 9, 2024
« Ils explorent les possibilités d'investissement dans le numérique au Kenya, recherchent des partenariats potentiels et prévoient d'établir leur centre dans le pays, rejoignant ainsi des acteurs majeurs comme AWS et Microsoft. Le Kenya encourage activement ce type d'investissements pour stimuler la croissance économique et l'innovation », a déclaré John Kipchumba Tanui sur X.
Lufthansa Industry Solutions est une filiale de Lufthansa, la compagnie aérienne nationale allemande. Elle accompagne ses clients dans leur transformation numérique. Ses domaines d'expertise incluent la mise en place de dossiers de vol intégrés (iFF) pour les pilotes, la numérisation des processus de documentation pour les compagnies aériennes, la fourniture de réseaux 5G privés pour les entreprises, etc.
Le partenariat envisagé avec le Kenya pourrait permettre de renforcer les infrastructures technologiques locales et d'accroître les capacités numériques du pays. Ce développement s'inscrit dans une stratégie plus large visant à faire du Kenya un hub technologique régional, soutenant ainsi sa vision de devenir un centre d'innovation numérique en Afrique de l'Est.
Samira Njoya
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Le pays nourrit l’ambition d’être un hub de l’économie numérique en Afrique subsaharienne. Depuis, la transformation numérique s’est accélérée et la dématérialisation des services publics se concrétise.
Le gouvernement kényan se prépare à numériser au moins 80 % des services publics et à les rendre accessibles via la plateforme eCitizen. Mary Kerema (photo, à gauche), la secrétaire aux TIC, à l'Administration en ligne et à l'Economie numérique, l’a annoncé lors de la Conférence internationale sur la convergence des systèmes intelligents, qui s’est déroulée récemment à Nairobi.
Selon Mary Kerema, le Kenya a lancé plusieurs initiatives dans le cadre du Plan national de digitalisation (2022-2032). A ce jour, près de 17 000 services en ligne ont été numérisés, et le gouvernement met également en place des mesures pour protéger les citoyens contre les cyberattaques.
Grâce à la numérisation accélérée des services publics, les recettes mensuelles de l’Etat ont augmenté, passant d’environ 1,5 milliard de shillings (11,7 millions USD), les années précédentes, à 9 milliards de shillings, selon des déclarations du président, William Ruto, en novembre dernier. Les services disponibles incluent la délivrance de la carte d’identité nationale, la gestion des salaires pour lutter contre l’absentéisme dans la fonction publique, les certificats d’état civil, l’enregistrement des entreprises et les permis de conduire.
Avec cette numérisation, le Kenya aspire à devenir un leader de l'industrie manufacturière grâce aux TIC. D’après un rapport de l'UNESCO en collaboration avec la firme technologique chinoise Huawei, publié en 2021, l'économie numérique devrait représenter 9,24 % du PIB national d'ici 2025.
Samira Njoya
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