Avec une population de plus de 220 millions d'habitants, le Nigeria est le pays le plus peuplé du continent africain. Il est donc crucial pour le gouvernement de mettre en place un système efficace permettant d'identifier clairement les citoyens et les résidents nigérians.

IDEMIA Smart Identity, une division de la société française spécialisée dans les technologies d'identité IDEMIA, a annoncé le mardi 9 avril, le renouvellement de son partenariat avec la Commission nationale de gestion de l'identité du Nigeria (NIMC). Cette initiative vise à mettre à niveau le système biométrique de la NIMC pour en faire le plus avancé au monde, selon IDEMIA. Le futur système de correspondance biométrique sera, entre autres, capable de traiter un million de recherches de vérification d'identité par jour.

« Franchir cette nouvelle étape dans l'amélioration de notre système avec IDEMIA Smart Identity était un choix naturel pour nous. Nous voulions nous assurer de fournir la meilleure solution possible à nos concitoyens nigérians, et la puissance pure de la correspondance biométrique que nous recevrons garantit que la solution est à l'épreuve du temps pour notre population croissante », a déclaré Abisoye Coker-Odusote, directrice générale de la NIMC.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre du projet Nigeria Digital Identification for Development (ID4D) financé par la Banque mondiale depuis 2020. Le projet vise à délivrer des identités numériques à 148 millions de citoyens d'ici le 30 juin 2024 ;  un objectif que le Nigeria semble être en bonne voie d'atteindre selon un récent rapport de la Banque mondiale.

Le renouvellement du partenariat intervient quelques jours après l'annonce du gouvernement de mettre en place de nouvelles cartes d'identité innovantes dotées d'une fonction de paiement permettant à tous les types de services sociaux et financiers d'être alimentés par AfriGO, un système national de cartes domestiques.

La mise à niveau du système devrait ainsi permettre à la NIMC de fournir à tous les Nigérians l'accès à une identité sûre et digne de confiance, leur permettant d'exercer leurs droits et leurs responsabilités en tant que citoyens. Rappelons que le système initial avait été conçu pour prendre en charge 100 millions d'entrées, il atteint désormais environ 90 millions d'enregistrements, d'où la nécessité de cette extension qui comprendra 250 millions d'entrées pour couvrir l'ensemble de la population nigériane.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 09 avril 2024 15:04 Written by

Le câble sous-marin à fibre optique 2Africa vise à interconnecter les continents européen, asiatique et africain. Ses atterrissages dans les pays africains favorisent la signature de divers partenariats pour améliorer la connectivité sur le continent.

Les autorités de l’Etat d’Akwa Ibom ont signé un partenariat avec MainOne, un des principaux fournisseurs de centres de données et de solutions de connectivité d'Afrique de l'Ouest, pour la construction d’environ 140 kilomètres d'infrastructures de fibre optique dans la région. L’annonce a été faite le vendredi 5 avril via plusieurs canaux de communication. L’objectif est de fournir une connectivité à très haut débit dans plusieurs régions du sud du Nigeria.

Cet accord intervient dans le cadre de l’atterrissage du câble 2Africa à Qua Iboe dans l’Etat d’Akwa Ibom en février dernier. C'est un câble sous-marin à fibre optique d’un consortium mené par l’entreprise américaine Meta, maison-mère des réseaux sociaux Facebook, Instagram ou encore WhatsApp. Long de 45 000 kilomètres, il reliera l'Europe, l'Asie et l'Afrique, avec une capacité nominale pouvant atteindre 180 térabits par seconde.

S’exprimant sur l’atterrissage de 2Africa dans l’Etat d’Akwa Ibom, Abayomi Adebanjo (photo, à droite), directeur régional de MainOne, explique que sa compagnie « se consacre à l'amélioration de la capacité Internet et à la stimulation de divers aspects du développement, notamment la croissance économique, la transformation numérique, les soins de santé, la sécurité, l'agriculture et l'augmentation des recettes de l'Etat dans le sud du Nigeria ».

A noter qu'en plus du câble 2Africa, le Nigeria est relié à six autres câbles : Equiano de Google, SAT3, MainOne, Glo1, Africa Coast to Europe (ACE) et West Africa Cable System (WACS). Selon la Commission des communications du Nigeria (NCC), en février 2024, 163,3 millions de personnes, dont 93,4 millions avaient accès au haut débit, étaient connectées à Internet dans le pays.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 09 avril 2024 12:00 Written by

En 2023, les pays d’Afrique subsaharienne ont perdu près de 1,74 milliard $ à cause des coupures d’Internet et des restrictions d’accès aux réseaux sociaux. Malgré ces pertes, les gouvernements continuent d’utiliser ce levier pour diverses raisons.

Au cours du premier trimestre de l’année 2024, les gouvernements de quatre pays africains, à savoir le Soudan, le Tchad, le Sénégal et les Comores, ont perdu un montant de 39,5 millions $ à cause des coupures volontaires d’Internet. C’est ce qu’a rapporté la semaine dernière Internet Society Pulse, une plateforme qui agrège les données de mesure d'Internet provenant de tiers fiables.

Les motifs stipulés par les autorités gouvernementales pour de telles décisions varient d'un pays à l'autre. Au Sénégal, les coupures survenues du 4 au 7 février et le 13 février font suite au report des élections présidentielles. Aux Comores, la coupure d'Internet entre le 17 et le 19 janvier est une conséquence de la réélection du président Azali Assoumani. Ces interruptions ont engendré des pertes estimées respectivement à 75 523 $ et à 24 252 $ pour ces deux pays.

La situation est plus complexe au Tchad avec des événements tels que la tentative d'assassinat du président de la Cour suprême Samir Adam Annour, l'assassinat du leader de l'opposition Yaya Dillo, et les manifestations civiles qui ont suivi. Depuis le 28 février, Internet reste inaccessible dans le pays, entraînant des pertes déjà évaluées à près de 2,95 millions $.

Concernant le Soudan, les pertes sont déjà estimées à 36,5 millions $. Internet Society Pulse rapporte que « les services Internet ont de nouveau été interrompus au Soudan, dans un contexte d'intensification des combats et de la violence. Les mesures ci-dessous reflètent une baisse des connexions et du trafic dans le pays, les deux principaux fournisseurs d'accès à Internet, Sudatel et MTN, ayant complètement disparu. Ces deux réseaux détiennent respectivement 53 % et 21 % des parts du marché de l'Internet ».

Il convient également de mentionner que la région d’Amhara en Ethiopie est privée d'accès à Internet depuis le 3 août 2023, affectant plus de 40 millions d'habitants. Cette décision survient dans un contexte de conflits entre le gouvernement et les combattants de la milice nationaliste et irrédentiste amhara, créée dans les années 2010, connue sous le nom de Fano.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 08 avril 2024 16:32 Written by

Depuis son arrivée en Guinée en 2006, Huawei a contribué à la mise en œuvre de divers projets numériques. L’entreprise dont l’expertise internationale n’est plus à démontrer estime qu’elle a encore du savoir-faire à partager.

La ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Rose Pola Pricemou (photo), a rencontré le vendredi 5 avril une délégation de Huawei conduite par son directeur général en Guinée. Lors de cette visite de courtoisie, l’impact de l’entreprise technologique chinoise sur le progrès numérique du pays a été soulevé tout comme des possibilités de nouvelles collaborations dans l’optique d’accompagner la Guinée dans sa transformation numérique.

La formation des acteurs des services de modernisations des systèmes informatiques (SMSI), le renforcement du backbone de fibre optique, la mise en œuvre du programme « Guinea Safe City », l'extension de la couverture Internet dans les zones rurales les moins desservies ou encore l’accompagnement du gouvernement dans l'organisation de la Journée de la jeune fille dans les TIC le 25 avril prochain sont, entre autres, les possibles axes de collaboration abordés lors de la réunion.

Certains de ces points sont d’ailleurs des composantes essentielles de la Stratégie nationale de digitalisation dont l’objectif est la modernisation de l'administration publique et des secteurs clés du pays, le développement des compétences locales, l’inclusion numérique. Huawei qui est installée en Guinée depuis 2006 a déjà accompagné le pays dans plusieurs projets, notamment la construction de 4 000 km de fibre optique.

Avec le récent soutien financier de 60 millions de dollars de la Banque mondiale, le gouvernement guinéen a l’opportunité d’effectuer un nouveau saut qualitatif dans la transformation numérique du pays. Huawei pourrait l’aider à cet effet.

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Posted On lundi, 08 avril 2024 15:13 Written by

L'e-santé offre des services indispensables en Afrique, en particulier en étendant l’offre de soins dans des régions où les agents de santé sont rares. Cependant, des obstacles subsistent, notamment la coordination de toutes les initiatives.

Le Comité des experts internationaux en santé numérique en Afrique (CEISNA) a annoncé le samedi 6 avril la signature d’un partenariat avec l’Institut supérieur de santé publique de Bamako au Mali. L’initiative vise, entre autres, à améliorer les systèmes de santé maliens.

« Dans un pays confronté à d'importants défis sanitaires, l'implication des hauts dirigeants de l'Institut de santé publique du Mali dans cette collaboration est non seulement remarquable, mais également indispensable. Ce partenariat illustre clairement la détermination du Mali à promouvoir le bien-être de sa population grâce à l'innovation numérique en santé », indique le CEISNA dans un communiqué.

Dans le cadre de ce partenariat, les deux entités mettront en œuvre des initiatives ciblées pour renforcer les capacités locales, élargir l'accès à des soins de qualité et exploiter le plein potentiel de la technologie moderne pour mieux répondre aux besoins de la population malienne. Il est également prévu une synergie d’expertises pour stimuler le développement de solutions numériques novatrices en matière de santé, favoriser le partage de connaissances et mettre en œuvre des projets visant à révolutionner l'accès aux soins de santé au Mali.

Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de l’engagement conjoint du CEISNA et de l’Institut supérieur de santé publique de Bamako pour l'amélioration des systèmes de santé au Mali grâce au numérique. Il intervient alors que le Mali est en pleine réforme de son système de santé. En décembre dernier, le Plan stratégique national de santé numérique 2024-2028 a été validé à cet effet.

Cette nouvelle collaboration devrait contribuer à l’inauguration d’une nouvelle ère dans la lutte commune pour le développement durable et la promotion de la santé publique en Afrique. A terme, elle apportera une contribution significative au bien-être des habitants du Mali et de la région.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 08 avril 2024 10:11 Written by

Considéré comme le continent le plus jeune et le plus dynamique du monde, l’Afrique est en position de bénéficier de l’intelligence artificielle pour stimuler sa croissance économique. Cependant, le continent a besoin d'un accompagnement pour une utilisation adéquate de cette technologie.

La Chine souhaite intensifier sa collaboration avec l'Afrique dans le domaine de l'intelligence artificielle. L'Administration chinoise du cyberespace (CAC) a publié le mercredi 3 avril une déclaration dans ce sens, à la suite du Forum de développement et de coopération Internet Chine - Afrique qui s'est tenu à Xiamen, en Chine, du 2 au 3 avril.

Selon la déclaration de la CAC, les domaines de coopération incluront la recherche, le développement technologique et l'application de l'IA dans les universités et les instituts de recherche scientifique chinois et africains, ainsi que dans des secteurs clés tels que l'agriculture, les soins médicaux, l'éducation, la gestion urbaine. La collaboration inclura également le développement des infrastructures numériques, l'échange de talents, le renforcement des capacités, la cybersécurité et la protection des données.

Cette déclaration survient alors que les experts africains s'interrogent sur les énormes opportunités que cette technologie pourrait apporter au continent, à condition que les politiques et les infrastructures appropriées soient en place. Selon une analyse récente du groupe de réflexion américain Brookings Institution, seuls sept pays africains ont élaboré des stratégies nationales en matière d'IA, et aucun n'a mis en œuvre une réglementation formelle à cet égard.

La collaboration avec la Chine, un pays avancé en matière d'IA, devrait permettre à l'Afrique de mettre en œuvre des politiques de soutien et des infrastructures robustes pour exploiter les opportunités illimitées de l'IA et accélérer son développement. Selon le rapport « Annual Global CEO Survey » du cabinet PwC, l'IA pourrait contribuer à l'économie mondiale à hauteur de 15 700 milliards de dollars d'ici 2030, dont 1 200 milliard de dollars pourraient être générés en Afrique, représentant ainsi une augmentation de 5,6 % du produit intérieur brut du continent d'ici 2030.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 04 avril 2024 17:23 Written by

En janvier 2023, la fintech ghanéenne Zeepay a levé 10 millions $, ce qui a porté à 24,6 millions $ le total des fonds levés depuis son lancement en 2014. Elle veut continuer son expansion sur ses marchés et à capter de nouveaux capitaux.

La fintech ghanéenne Zeepay a réussi un tour de financement d’un montant inconnu auprès de sociétés d’investissements panafricaines telles que Africa50, Oikocredit, Injaro, Verdant Capital Hybrid Fund et I&P. L’annonce a été faite via un communiqué de presse publié le jeudi 4 avril. Les fonds contribueront à renforcer les opérations de Zeepay, en l’occurrence les services d’envois de fonds transfrontaliers et de mobile money, en Afrique et aux Caraïbes.

« Cette levée de fonds nous aidera grandement à achever notre campagne d’expansion dans le reste de l’Afrique. Notre plan à court et moyen terme est d’élargir nos services d’argent mobile à un minimum de dix pays supplémentaires au cours des deux prochaines années, en tirant parti des envois de fonds en partenariat avec MoneyGram, et nous sommes ravis de voir cette vision se concrétiser », a indiqué Andrew Takyi-Appiah, fondateur de la jeune pousse.

Spécialisée dans la gestion du règlement instantané d’envois de fonds vers des portefeuilles d’argent mobile en Afrique et aux Caraïbes pour le compte des principales organisations internationales de transfert d’argent (IMTO), Zeepay a été fondée en 2014. La fintech a déjà levé plus de 24 millions $ pour accélérer sa croissance sur ses marchés, notamment en Afrique et dans les Caraïbes. Elle est présente dans une vingtaine de pays dans le monde et grâce à sa technologie et ses divers partenariats, la fintech permet d'envoyer de l'argent à l'étranger via un portefeuille mobile vers plus de 150 pays en temps réel.

Pour rappel, la technologie financière est le segment le plus attractif du secteur technologique africain pour les investisseurs. En 2023, les jeunes opérant sur ce segment ont levé 852 millions $ et 1,9 milliard $ en 2022, selon les données de Partech Africa, une société d’investissement technologique ayant ses bureaux africains à Dakar (Sénégal) et à Nairobi (Kenya).

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 04 avril 2024 14:57 Written by

Le Burkina Faso est engagé depuis quelques mois dans l'enregistrement des personnes déplacées internes. Le pays bénéficie à cet effet du soutien de partenaires internationaux tels que le Japon.

Le ministère burkinabè de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille a reçu le mardi 2 avril un don de matériel numérique du gouvernement du Japon. L’initiative vise à accompagner le gouvernement du pays dans l’enregistrement biométrique des personnes déplacées internes (PDI).

Selon un communiqué du ministère chargé de l’Action humanitaire, le don d’une valeur de 93 000 000 de francs CFA (153 000 $) est composé essentiellement de 120 capteurs d’empreintes, 120 power banks. Il s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du système d'enregistrement biométrique des PDI, un projet lancé en mai 2019 visant à faciliter l'accès aux données plus fiables et rationaliser les interventions en faveur des déplacés.

Deux applications ont été développées à cet effet par le gouvernement, avec le soutien de l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA). La première application permet l'enregistrement des personnes déplacées internes, avec la prise d'empreintes digitales. Elle permet également de détecter les doublons dans les enregistrements, de fournir des statistiques précises sur les déplacements de la population et les retours. La seconde application facilite le traitement, l'analyse et la diffusion des données d'enregistrement, contribuant ainsi à une gestion plus efficace des déplacés internes.

Ce matériel offert par le gouvernement japonais devrait aider le Burkina Faso dans la mise en œuvre du système d'enregistrement des PDI et à accélérer son développement en exploitant le potentiel du numérique. Selon les chiffres officiels, ledit système et son déploiement coûteront plus de deux milliards de francs CFA.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 04 avril 2024 10:36 Written by

Le gouvernement malgache poursuit sa vision de faire du pays un modèle de développement inclusif à travers le numérique. En partenariat avec des acteurs locaux et internationaux, des projets sont en cours pour concrétiser cet objectif.

Le ministre malgache du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications, Tahina Razafindramalo, a inauguré le mardi 2 avril « Antananarivo 42 », une école gratuite dédiée à la formation des jeunes dans des domaines clés du numérique et de la programmation.

Cette initiative, soutenue par le groupe Axian, répond à un besoin croissant de main-d'œuvre qualifiée à Madagascar, notamment dans les domaines du big data, de l'intelligence artificielle, du développement web, de l'administration de réseaux et de systèmes, ainsi que de la cybersécurité, comme l'a souligné l'ambassade de France à Madagascar dans un communiqué.

Durant trois ans, les 196 étudiants de cette première cohorte apprendront à coder dans différents langages de programmation et à travailler sur des projets concrets, souvent en collaboration avec des entreprises partenaires. L'objectif est de les préparer efficacement à intégrer le marché du travail dans le secteur de l'informatique.

Selon les chiffres officiels, le secteur représente plus de 30 000 emplois formels à Madagascar, avec une demande du marché de l’emploi en constante évolution. Le ministère du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications prévoit ainsi d'investir massivement dans la formation aux métiers du numérique, avec la création prochaine de l'Institut national du digital, qui pourra former plus de 3 000 personnes par an.

Avec l'inauguration d'Antananarivo 42, Madagascar devient le deuxième pays d'Afrique, après le Maroc, à rejoindre le réseau international des écoles du 42 qui compte 54 campus répartis dans 31 pays. Ces écoles, créées à l’origine par le milliardaire français Xavier Niel, offrent des formations innovantes et gratuites en programmation et en développement informatique. Ces écoles accueillent les élèves sans condition de diplôme ni limite d’âge. 

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 03 avril 2024 17:16 Written by

Après une baisse des financements en 2023 par rapport à 2022, les investissements dans les start-up africaines ne se sont pas améliorés en 2024. La tendance baissière se poursuit malgré la mise en place de plusieurs véhicules d’investissement sur le continent en début d’année.

Les levées de fonds des start-up africaines se sont établies à 466 millions $ au premier trimestre de l’année 2024, d’après des données publiées le mercredi 3 avril par Africa : The Big Deal, une base de données répertoriant les financements de plus de 100 000 $ captés par les jeunes pousses africaines. Ce montant est en baisse de 47 % en comparaison au premier trimestre de 2023.

Le secteur de la fintech a été devancé par la logistique, emmenée par le méga deal du nigérian Moove dans lequel Uber a investi 100 millions $, ce qui a porté à 151 millions $ les capitaux levés par les jeunes pousses du secteur. La fintech arrive néanmoins en deuxième position avec 105 millions $ levés. Le podium est complété par l’agrifoodtech et ses 50 millions $ captés.

Il faut néanmoins souligner que 87 % de ces financements ont été effectués par les start-up nigérianes (160 millions $), kényanes (108 millions $), sud-africaines (72 millions $) et égyptiennes 53 millions $). Ce Big Four continue de vampiriser le marché de l’investissement en Afrique, et la chute continue des financements observés depuis 2023 n’arrange pas les affaires des autres écosystèmes technologiques du continent.

D’ailleurs, hormis les start-up du Big Four, seulement quatre autres pays du continent que sont l’Ouganda (16 millions $), le Ghana (10 millions $), la Tanzanie (9 millions $) et le Maroc (7 millions $) ont pu attirer plus de 5 millions $ au premier trimestre de l’année.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 03 avril 2024 13:31 Written by
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