Dans une Egypte confrontée à une urbanisation rapide et à une pression croissante sur ses ressources, la solution numérique Bekia offre une approche locale, incitative et inclusive de la gestion des déchets.
Bekia est une solution numérique développée par une jeune pousse égyptienne, et qui permet aux particuliers et aux entreprises de troquer leurs déchets recyclables contre des biens ou des services. La start-up basée au Caire a été fondée en 2017 par Alaa Afifi. Elle a levé 580 000 USD en quatre opérations depuis son lancement, pour soutenir sa croissance.
« Notre plateforme cible les femmes en Égypte, car ce sont elles qui sont généralement responsables de l'élimination des déchets à la maison. En ciblant les femmes, nous voulons tirer parti de leur rôle influent dans la gestion des déchets ménagers pour contribuer à relever les défis environnementaux posés par l'absence d'une gestion appropriée des déchets » a indiqué Alaa Afifi.
À travers l’application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois selon les données de Play Store, ou via le site web, les utilisateurs peuvent demander la collecte de différents types de déchets (plastiques, papiers, métaux, huiles usées, appareils électroniques, etc.). En retour, ils reçoivent des crédits convertibles en bons d’achat, produits alimentaires, unités de recharge téléphonique ou encore en frais de scolarité. Notons que la solution géolocalise les demandes et les intègre dans une chaîne logistique optimisée, opérée par l’entreprise.
Bekia entend répondre à un double enjeu : celui de réduire les volumes de déchets mal gérés dans les zones urbaines, et celui d’inciter les citoyens à adopter des comportements éco-responsables en les récompensant de manière tangible. La start-up cible notamment les quartiers où les services publics de collecte sont défaillants, et ambitionne de structurer un réseau intégré de valorisation des déchets.
Avec plus de 75 000 utilisateurs et des centaines de tonnes de déchets déjà collectés, Bekia s’impose progressivement comme un acteur clé de la green tech égyptienne. La jeune pousse multiplie aujourd’hui les partenariats avec des écoles, des institutions publiques et des entreprises pour élargir son impact.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Dans le but de sécuriser les trajets et les paiements de transport dans les villes africaines collectif, deux tech entrepreneurs ont mis en place une plateforme mobile multifonctions dédiée aux taxis partagés, minibus et autres opérateurs de mobilité.
Loop est une solution d’e-mobilité développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux chauffeurs de taxis informels et opérateurs de transport collectif, notamment les minibus ou taxis partagés très présents en Afrique subsaharienne, de numériser leurs offres de services. La start-up basée à Cape Town, a été fondée en 2022 par Imtiyaaz Riley et Jamie Wyngaard.
« En bref, la plateforme apporte une logistique en temps réel, l'inclusion financière et l'efficacité opérationnelle aux marchés qui dépendent encore largement de l'argent liquide et de la coordination manuelle » a indiqué Imtiyaaz Riley.
Loop permet aux conducteurs d’enregistrer leurs courses, de surveiller leurs finances en temps réel et de recevoir des paiements numériques. Les passagers bénéficient eux d’un meilleur suivi et d’un système de paiement sécurisé, sans recours au cash. « Nous tirons nos revenus des tarifs des trajets et des frais de transaction. En 2024, nous avons généré plus de 1,3 million de dollars de revenus » poursuit-elle.
Au-delà du service, Loop offre aussi un outil de formalisation. En collectant des données sur les flux de transport et les habitudes de déplacement, la plateforme permet aux autorités locales et aux partenaires privés de mieux comprendre les dynamiques de mobilité urbaine et d’améliorer les offres. Egalement active à Johannesburg, l’entreprise vise une expansion à d’autres pays d’Afrique subsaharienne.
En combinant mobilité intelligente, paiement intégré et inclusion numérique, Loop propose un outil adaptable pour structurer les écosystèmes de transport qui fonctionnent souvent en marge des cadres réglementés.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Le commerce en ligne est en pleine croissance en Afrique. Les autorités mauriciennes ont ainsi décidé de mettre en place un cadre réglementaire pour protéger tous les acteurs intervenant dans le secteur.
Les vendeurs en ligne en République de Maurice devront bientôt se faire enregistrer, selon les premières orientations ressortant d’une récente réunion entre le ministre du Commerce, Michaël Sik Yuen et des associations de consommateurs. Cette mesure vise à mieux encadrer l’e-commerce et à lutter contre la multiplication des arnaques numériques, en assurant une traçabilité des vendeurs et une meilleure protection des acheteurs.
Le projet verra notamment l’établissement d’un registre officiel des vendeurs en ligne opérant à Maurice. Chaque commerçant en ligne devra obtenir une licence pour exercer légalement, et se conformer à un ensemble de normes définies. Ces obligations permettront de mieux encadrer l’activité et de distinguer les vendeurs conformes des acteurs illégaux.
Selon Jayen Chellum, secrétaire général de l’Association des consommateurs de l’Île Maurice (ACIM), « il suffit qu’une personne poste un produit [sur les réseaux sociaux, Ndlr], demande un paiement via un compte bancaire ou une application mobile, et le client ne reçoit jamais sa commande. Nous avons vu des cas aussi bien au niveau local qu’international ».
La première ébauche du registre sera produite dans quelques semaines, selon les propos attribués au ministre par les médias locaux. La mise en place d’un dispositif inclusif, souple et progressif facilitera la réussite du processus, et empêcher qu’une partie de l’économie numérique replonge dans l’informel.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Pour répondre aux difficultés logistiques et au manque de transparence dans l’approvisionnement en matériaux de construction, un entrepreneur ivoirien a développé une plateforme pour simplifier les achats aux professionnels du bâtiment.
Blok est une solution de commerce en ligne développée par une jeune pousse ivoirienne. Elle permet aux utilisateurs, notamment les artisans, les entreprises de BTP et les particuliers, de commander facilement des matériaux de construction depuis leur smartphone, sans avoir à se déplacer vers des points de vente. La start-up basée à Abidjan a été fondée en 2023 par Waly K. N’Diaye et Yohann Behi.
Elle s’est d’abord fait connaître pour ses services de géolocalisation et de référencement d’adresses locales. Elle a ensuite élargi son champ d’action avec une offre dans le secteur du bâtiment, l’un des plus dynamiques mais aussi les plus informels du pays.
Via son application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 500 fois, selon les données de Play Store, les utilisateurs peuvent consulter les produits disponibles, comparer les prix, sélectionner les quantités souhaitées et se faire livrer directement sur leur chantier ou dans leur boutique. Au-delà de la commande, Blok permet aussi aux petits commerçants et distributeurs de matériaux d’accroître leur visibilité et de gérer plus efficacement leurs flux.
Blok Africa intègre divers moyens de paiement sur sa plateforme. Cependant, outre les solutions de mobile money (Wave, Orange Money, MTN Money, ...), il est possible de payer en cash à la livraison. En ce qui concerne ce dernier point, la start-up affirme : « Nous vous livrons le jour même si vous commandez avant 10h ou le lendemain au plus tard le matin ou l'après-midi en fonction de vos préférences ».
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Dans le but d’optimiser les expériences touristiques en Tunisie, Khouloud Kaabi a créé une plateforme pour rendre plus intéressantes les découvertes d’endroits uniques de son pays.
Idwey est une plateforme numérique développée par une jeune pousse tunisienne. Elle propose aux voyageurs une sélection d’activités ancrées dans les territoires, allant de circuits écotouristiques à des ateliers artisanaux, en passant par des immersions culinaires locales. La start-up basée dans la capitale Tunis, a été fondée en 2019 par Khouloud Kaabi.
Elle travaille en collaboration avec des coopératives, des artisans, des guides locaux ou encore des porteurs de projets issus de régions peu représentées dans les circuits touristiques traditionnels. Cette stratégie vise à renforcer l’impact économique local tout en élargissant l’offre touristique tunisienne au-delà des zones côtières.
L’objectif affiché est de favoriser un tourisme respectueux des communautés et de l’environnement, en mettant en relation directe les voyageurs et des prestataires locaux. Que ce soit depuis la plateforme web ou l’application mobile accessible sur iOS et sur Android, l’utilisateur peut réserver en ligne des activités classées par thématiques, régions ou durées. Un accompagnement personnalisé est également proposé pour la planification de séjours, ainsi que des outils d’évaluation et de retour d’expérience.
« Idwey s’adresse aux individus, aux familles, aux couples et aux groupes qui veulent vivre une expérience touristique régionale avec une nouvelle vision. Notre rôle est de promouvoir le développement territorial en sensibilisant à pratiquer une nouvelle tendance touristique plus responsable » a indiqué.
Dans un contexte de relance post-Covid du secteur touristique, Idwey s’inscrit dans une dynamique de transformation numérique du tourisme en Tunisie, en misant sur l’authenticité, la durabilité et la décentralisation de l’offre. La solution ambitionne de contribuer à une meilleure répartition des flux touristiques tout en répondant à la demande croissante pour des expériences de voyage plus responsables.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Samsung, un des leaders mondiaux du smartphone, a déployé un nouveau service de financement au Maroc pour renforcer sa croissance sur ce marché stratégique.
La filiale marocaine de Samsung Electronics a annoncé le lancement d’une solution de crédit à la consommation pour faciliter l’accès à ses produits dans le pays, notamment les smartphones. Baptisée « Samsung Finance+ », elle a été développée en partenariat avec Sofac, une entité spécialisée.
Dans le détail, Samsung souhaite rendre ses produits plus accessibles aux consommateurs marocains en proposant des paiements échelonnés, avec des mensualités à partir de 110 dirhams (environ 12 $) et des durées de financement pouvant aller jusqu'à 36 mois. Le service est disponible directement en magasin, via une application dédiée. En moins de 30 minutes, avec l’assistance d’un conseiller, le client peut demander un financement à Sofac. Si la requête est approuvée, il peut repartir avec le smartphone Samsung de son choix.
« Nous sommes heureux de lancer Samsung Finance+ au Maroc, en partenariat avec Sofac. [...] Ce service va permettre à un plus grand nombre de consommateurs marocains d’accéder à nos produits innovants. Il s’agit d’une étape importante pour rendre la technologie Samsung plus accessible » a déclaré Hyun Joong Kim, président de Samsung Electronics Maghreb Arab (Semag).
Ce lancement s’inscrit dans le cadre d’une stratégie plus large visant à renforcer la présence de Samsung sur le marché marocain, tout en s’adaptant au pouvoir d’achat des consommateurs. Le recours à un acteur local comme Sofac permet également de s’appuyer sur une expertise nationale en matière de crédit à la consommation.
Le marché africain des smartphones montre des signes de repli. Selon le cabinet Canalys, les exportations de smartphones Samsung vers le continent ont reculé de 17% au quatrième trimestre 2024 par rapport à l’année précédente, pour s’établir à 3,5 millions d’unités. Avec ses 17% de parts de marché sur cette période, derrière les 49% de la firme chinoise Transsion, Samsung cherche à préserver sa compétitivité dans un contexte de contraction de la demande.
Cette initiative pourrait à terme, se répéter sur d’autres marchés africains où Samsung cherche à soutenir sa croissance. Le Maroc servirait alors de terrain d’expérimentation pour ce modèle de distribution, dans un contexte où le paiement comptant reste un obstacle majeur.
Toutefois, l’accès au crédit reste conditionné à l’évaluation du profil financier du client par Sofac, ce qui exclut une partie des consommateurs, notamment ceux évoluant dans l’informel ou sans historique bancaire. Un filtre qui pourrait freiner l’ambition d’inclusion portée par ce type de solution.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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En réinventant l'expérience d'achat et de vente de voitures d'occasion via des services fiables aux particuliers et aux professionnels, cette jeune pousse compte contribuer à structurer ce marché au Maroc.
Kifal Auto est une plateforme de commerce en ligne développée par une jeune pousse marocaine. Elle facilite l’achat, la vente et la location de voitures d’occasion en ligne dans plusieurs villes du pays. La start-up, basée dans la ville de Casablanca, a été fondée en 2019 par Nizar Abdallaoui Maane. En 2022, elle a été acquise par Autochek, une entreprise technologique automobile basée au Nigeria et souhaitant s’étendre en Afrique du Nord.
La solution offre un accompagnement complet aux clients comme l'expertise mécanique, la cotation du véhicule et la gestion des procédures administratives. Les véhicules sont soumis à un contrôle rigoureux de 200 points par des experts, ce qui garantit leur bon état. Que ce soit pour la vente ou l’achat, l’utilisateur aura à sa disposition toutes les données nécessaires pour conclure une bonne affaire.
Notons que la jeune pousse est présente dans de nombreuses villes marocaines que sont Casablanca, Fès, Rabat, Tanger, Agadir ou encore Marrakech. De plus, elle commercialise la plupart des marques de véhicules, allant des japonaises aux allemandes en passant par les américaines.
Cependant, la jeune pousse offre également des services de location de voiture. Il est possible de choisir une voiture neuve et de bénéficier d’un contrat flexible allant « de 12 à 60 mois avec un loyer mensuel fixe, englobant tous les services pour une conduite sans contrainte ».
Kifal propose également des solutions de financement en partenariat avec des institutions financières, permettant aux acheteurs de bénéficier de paiements mensuels abordables. L’utilisateur peut ainsi payer la voiture à crédit ou encore bénéficier d’options de financement.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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En Tanzanie, Sumet redéfinit la distribution des produits de grande consommation
En à peine 2 ans d’existence, cette start-up s’est frayé un chemin dans le Fast Moving Consumer Goods en Tanzanie. Portée par une technologie propriétaire, elle veut étendre son modèle à l’échelle régionale, soutenue par une levée de fonds de 1,5 million $ en pré-amorçage.
Sumet est une solution d’e-commerce développée par la start-up tanzanienne Sumet Technologies. Avec sa plateforme business-to-business (B2B), elle propose de faciliter la distribution des produits de grande consommation dans les marchés africains. Fondée en 2022 par Hazem Afify, Abdallah Omar et Mahmoud Tawfik, la jeune pousse a récemment réussi un tour de table de 1,5 million $ pour renforcer son infrastructure logistique, optimiser son moteur de recommandation basé sur l’IA et s’implanter dans de nouveaux marchés d’Afrique de l’Est.
« Chez Sumet, nous nous attaquons à l'un des plus grands défis de l'Afrique : permettre aux nouvelles marques d'entrer sur le marché et de s'y développer. [..] Ce financement est essentiel pour renforcer notre pile technologique, combler les écarts de distribution et construire un écosystème dynamique et rentable qui permet aux marques de se développer efficacement » a indiqué Hazem Afify.
Grâce à un réseau logistique intégré et à sa plateforme web, les détaillants peuvent commander des produits de grandes marques en quelques clics, avec livraison garantie en moins de 24 heures dans certaines zones urbaines. Du côté des industriels, la solution de Sumet permet un suivi en temps réel des ventes, une meilleure planification des stocks, et une visibilité accrue sur les points de distribution finaux.
« Les modèles de distribution traditionnels ont souvent du mal à atteindre le paysage fragmenté et informel de la vente au détail. [...] Nous avons vu une opportunité de tirer parti de la technologie pour rationaliser le processus, réduire les coûts et créer de la valeur pour toutes les parties prenantes » a ajouté Hazem Afify.
Sumet revendique plus de 10 000 détaillants actifs et traite plus de 100 000 commandes par mois. Un succès qui repose sur l’investissement dans la data et l’automatisation, mais aussi sur une stratégie d’implantation locale forte, avec des équipes sur le terrain dans plusieurs régions de Tanzanie. La start-up compte s’étendre au Kenya, en Ouganda ou encore au Rwanda.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Mali : Afrisends vulgarise l’achat et la livraison à l’international
Le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) a récemment lancé un concours mondial d’innovation numérique dans le commerce. L’objectif est de développer des solutions technologiques capables de lever les obstacles commerciaux transfrontaliers qui freinent les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) sur le continent.
Ce défi s’adresse aux jeunes Africains âgés de 18 à 35 ans, porteurs de solutions en phase de prototype ou de mise à l’échelle. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 18 avril via le formulaire suivant : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScFZSJ8RurEmVAfc48l0mSHQ8txUoqDHFMHUx5SNJbmX9_3Tg/viewform.
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Pour Zeinabou Sidibé Koné, fondatrice d’Afrisends, son initiative vise à « ouvrir le monde » aux consommateurs africains, en s’attaquant aux obstacles liés au paiement en devises étrangères, aux frais de douane complexes, et à la logistique transfrontalière.
Afrisends est une solution e-logistique développée par une jeune pousse malienne. Elle ambitionne de simplifier les achats et livraisons à l’international pour les consommateurs et les e-commerçants africains, en commençant par le Mali. Fondée en 2021 par Zeinabou Sidibé Koné, cette solution répond à un défi logistique majeur : l’accès limité des pays africains aux plateformes mondiales de commerce en ligne.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. Avec sa plateforme elle met en relation des clients situés au Mali avec des « shoppers » basés à l’étranger (Europe, États-Unis ou encore Chine). Ces derniers achètent les produits souhaités sur diverses plateformes de commerce en ligne, puis les livrent via un réseau de partenaires logistiques. Afrisends s’occupe de la coordination, du suivi, et de la livraison, généralement en moins de 10 jours.
Il faut souligner que les utilisateurs ont la possibilité de passer les commandes eux-mêmes puis d’envoyer la confirmation de commande et la facture à la jeune pousse pour qu’elle s’occupe de la livraison à Bamako au Mali, à Dakar au Sénégal ou à Abidjan en Côte d’Ivoire. Afrisends propose également une assistance complète via sa plateforme. Pour passer commande, l’utilisateur doit d’abord se connecter à son espace client. Il lui suffit ensuite de cliquer sur « Ajouter » ou « Créer une commande » dans la section dédiée, puis de suivre les étapes indiquées pour enregistrer sa demande.
Le modèle repose sur une approche communautaire et une numérisation complète du processus. L’entreprise propose également des solutions B2B, notamment aux e-commerçants maliens souhaitant exporter ou s’approvisionner à l’international.
Depuis son lancement, Afrisends a attiré plus de 10 000 utilisateurs et poursuit son développement en diversifiant ses services et ses zones de couverture. À terme, la start-up entend s’étendre à d’autres pays de la sous-région et devenir un acteur clé du e-commerce transfrontalier africain.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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