Il est reconnu comme l'un des pionniers de la blockchain en Afrique et possède plusieurs années d'expérience dans ce domaine. Tout au long de sa carrière, il a collaboré avec de nombreuses entreprises, tant publiques que privées, et a fondé plusieurs start-up.

Lorien Gamaroff (photo) est un informaticien sud-africain de formation. Il est un cofondateur et le président-directeur général de CentBee, une entreprise spécialisée dans le domaine des paiements numériques en crypto-monnaies.

Fondée en 2017, CentBee propose une plateforme innovante qui combine un réseau social et des fonctionnalités de gestion d'argent numérique, facilitant ainsi les achats quotidiens. Basée sur la technologie blockchain, la plateforme permet aux utilisateurs de réaliser des transactions avec des marques et des magasins partout dans le monde. Elle offre également la possibilité de stocker, d’envoyer et de recevoir de l’argent numérique de manière simple et sécurisée.

« Beaucoup de gens pensent que CentBee est un portefeuille de crypto-monnaies, mais nous ne sommes pas un portefeuille de crypto-monnaies. Nous ne prenons pas en charge plusieurs cryptomonnaies, nous n'avons pas de graphiques, nous ne permettons pas aux utilisateurs de faire du commerce ou quoi que ce soit de ce genre. Il s'inscrit solidement dans la catégorie de l'argent mobile, qui est le mode de fonctionnement d'un grand nombre d'économies émergentes de nos jours », déclare Lorien Gamaroff en 2024.

En parallèle, Lorien Gamaroff est membre du conseil consultatif de l’African Utility Week Conference, une exposition commerciale et conférence de trois jours réunissant les professionnels des secteurs de l’électricité, de l’énergie et de l’eau sur le marché africain. Il est également ambassadeur de la Bitcoin Association en Afrique.

Avant de fonder CentBee, il a cofondé en 1999 LiveBet, une plateforme de paris sportifs en ligne où il a exercé en tant que directeur technique jusqu’en 2002. En 2014, il a fondé Bankymoon, une entreprise pionnière dans l’utilisation de la blockchain. L’année suivante, il a cofondé Blockchain Academy, où il a occupé le poste de directeur de la formation.

Lorien Gamaroff est titulaire d’un diplôme en informatique et musique obtenu en 1997 à Rhodes University, en Afrique du Sud, ainsi que d’un diplôme en génie logiciel obtenu en 2008 à l’Université d’Afrique du Sud. Sa carrière professionnelle a débuté en 1998 chez Grey Group, une agence de publicité, où il a travaillé comme directeur créatif.

Par la suite, il a exercé les fonctions de directeur technique dans plusieurs entreprises, notamment chez Professional Development Institute, un éditeur de logiciels, et Invirohub, une société spécialisée dans les outils de comptage, de suivi et d’évaluation intelligents destinés aux secteurs public, privé et résidentiel.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Il possède environ sept ans d’expérience dans le financement et l’évaluation des entreprises. Avec GoGetta, il aspire à offrir aux entrepreneurs africains les moyens de financer leurs projets.

Sthembiso Zwane (photo) est un expert en finance et un entrepreneur technologique originaire d’Afrique du Sud. Il est cofondateur et président-directeur général de GoGetta, une start-up spécialisée dans le capital-risque et le capital-investissement.

Fondée en 2022, GoGetta est une plateforme africaine de financement participatif qui met en relation des opportunités d’investissement en capital-risque en Afrique avec des investisseurs du monde entier. L’entreprise identifie des sociétés africaines à forte croissance, en quête de financement, et les connecte à des investisseurs potentiels.

Grâce à GoGetta, les investisseurs internationaux peuvent financer des entreprises africaines prometteuses en échange de participations au capital. Avant de proposer une entreprise sur sa plateforme, la start-up évalue rigoureusement sa santé financière, son positionnement sur le marché, ses capacités de leadership et son potentiel de croissance. L’objectif est d’obtenir les meilleurs rendements pour ses investisseurs.

Depuis 2013, Sthembiso Zwane occupe également le poste d’assistant en marketing et finance au sein de la KwaZulu-Natal Society for the Blind (KZNSB), une organisation qui défend les droits des personnes aveugles et malvoyantes dans la région du KwaZulu-Natal. Par ailleurs, il est professionnel de l’investissement chez Grovest Corporate Advisory, une société d’investissement.

Sur le plan académique, Sthembiso Zwane est diplômé de l’IIE Varsity College en Afrique du Sud, où il a obtenu en 2015 un bachelor en gestion financière. Entre 2019 et 2022, il a exercé en tant que responsable de l’investissement chez Fulo Capital, un fonds d’aide au logement étudiant axé sur l’impact.

En 2023, cet entrepreneur visionnaire a été classé parmi les 200 jeunes Sud-Africains les plus influents par le magazine Mail & Guardian.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Il se consacre à la fourniture de services financiers qui transforment la vie des populations et des entreprises en Afrique. Son objectif principal est de promouvoir l’inclusion financière à travers le continent.

Ken Kakena (photo), entrepreneur technologique originaire de la République démocratique du Congo (RDC), est le cofondateur et président-directeur général de Mekka Group, une start-up de technologie financière. Fondée en 2024, cette entreprise développe une infrastructure technologique visant à transformer la manière dont les entreprises en Afrique effectuent et reçoivent des paiements.

Lancée en 2024, Mekka Group met en place une infrastructure technologique pour transformer la manière dont les entreprises paient et se font payer en Afrique. Elle propose une solution financière sur mesure aux entreprises afin de leur permettre de commander, payer leurs fournisseurs, encaisser leurs paiements, obtenir un crédit instantané et suivre leur activité financière en temps réel.

Mekka Group propose une solution financière personnalisée qui permet aux entreprises de commander, payer leurs fournisseurs, encaisser leurs paiements, obtenir un crédit instantané et suivre leurs finances en temps réel. Que ce soit pour un indépendant, un commerçant ou une grande entreprise, la start-up s’adapte aux besoins spécifiques de chaque client.

L’entreprise facilite également l’envoi de factures et de reçus électroniques. En matière de paiement, la start-up offre à ses utilisateurs la possibilité d’accepter des transactions via mobile money ou en espèces, depuis n’importe où, et de transférer des fonds vers leurs comptes bancaires.

Avant Mekka Group, Ken Kakena a cofondé en 2015 Wizall Money, une start-up spécialisée dans les solutions de mobile money destinées aux entreprises, aux organisations et aux États pour leurs opérations de décaissement et d’encaissement. Elle est présente au Sénégal, au Mali, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire.

Ken Kakena est diplômé de l’ISTEC Business School Paris, une école supérieure de commerce et de marketing, où il a obtenu en 2012 un master en marketing. Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé entre 2013 et 2016 comme consultant en services financiers mobiles chez Advise Consulting & Technology, une société spécialisée dans le conseil en organisation, en management et en formation d’entreprise.

Avec Wizall Money, Ken Kakena a été récompensé en 2019 par le prix Makatuno, distinguant les personnalités et entreprises ayant fait rayonner la RDC à l’international. En 2021, Wizall Money a également remporté le prix de la meilleure entreprise d’innovation numérique délivré à l’occasion des Calebasses de l’excellence Awards, un événement annuel.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Ingénieur pétrolier de formation, il s’engage dans l’entrepreneuriat en développant des technologies pour répondre aux défis rencontrés par les populations. Parallèlement, il soutient d’autres entrepreneurs dans le développement de leurs activités.

Francis Omorojie (photo) est un entrepreneur technologique et un investisseur nigérian. Il est le fondateur et un partenaire en capital-risque chez Ennovate Ventures, une société spécialisée dans l’accompagnement de fondateurs ambitieux utilisant l’innovation pour améliorer les conditions de vie, créer des emplois et favoriser le développement durable.

Lancée en 2018, Ennovate Ventures se consacre au soutien des entrepreneurs sous-représentés dans le domaine des technologies en Afrique. L’entreprise offre un programme de renforcement des capacités sur 12 mois, conçu pour doter les fondateurs des compétences et des connaissances essentielles à la réussite de leurs projets. Elle s’engage à aider les entreprises à accélérer la croissance de leurs modèles économiques, à perfectionner leurs technologies, à conquérir de nouveaux marchés et à développer des approches génératrices de revenus.

Parmi ses initiatives phares figure TheNextFund, un programme de capital-risque sur mesure qui investit dans les start-up les plus prometteuses des secteurs technologiques en Afrique de l’Est. Ce programme hybride combine un financement ciblé et une assistance technique personnalisée pour aider ces start-up à se structurer et à se préparer à attirer davantage d’investissements.

Francis Omorojie est également cofondateur de Serengeti Angels, un réseau d’investisseurs providentiels basé en Tanzanie. Par ailleurs, il occupe le poste de chef de projet en entrepreneuriat chez PlumarInc, une plateforme qui aide les start-up à recruter des talents qualifiés à l’échelle mondiale. Il est aussi directeur de la vision chez Get Haba, une fintech.

L’entrepreneur est diplômé de l’université de Port Harcourt au Nigeria où il a obtenu en 2013 un bachelor en ingénierie pétrolière. En 2016, il devient directeur régional adjoint chez DKT International, une organisation spécialisée dans la distribution de produits de contraception. Entre 2022 et 2023, il a aussi travaillé comme consultant pour l’European Business & Innovation Centre Network (EBN), un réseau européen de centres d’innovation.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Le gouvernement marocain veut accélérer l’économie numérique nationale à l’horizon 2030. Entre autres chantiers, l’exécutif s’attelle au développement de l’écosystème des startups locales.

Le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration a révélé, le dimanche 19 janvier, qu’une association dédiée au développement des fintech a été créée au Maroc. Baptisée « Morocco Fintech Center », l'association regroupe déjà une quinzaine de banques et d'institutions, et reste ouverte à l'adhésion d'autres organisations.

« Le MFC a pour objet de constituer un guichet commun pour les fintechs, de soutenir leur développement à travers des programmes d’accompagnement, d’incubation, d’accélération et de développement des compétences et de leur faciliter la compréhension de l’environnement réglementaire ainsi que l’accès au financement. Il s'engage également à promouvoir un écosystème fintech collaboratif qui favorise les partenariats et les opportunités de mise en réseau, tout en encourageant la recherche et le développement dans l'innovation financière », a déclaré Bank Al-Maghrib (BAM), la banque centrale du Maroc, dans un communiqué.

En décembre 2024, Abderrahim Bouazza, directeur général de BAM, a annoncé le lancement d'un projet de création d'un pôle fintech en janvier. Cette initiative s'inscrit pleinement dans l'ambition du Maroc de bâtir un écosystème startup local à portée internationale, en mettant en place des mesures spécifiques pour soutenir la création, la croissance et l'internationalisation des start-up numériques. Cela fait partie de l'axe 2 de la stratégie « Digital Maroc 2030 » : Dynamiser l'économie numérique.

Cette initiative pourrait contribuer à réaliser l’ambition du gouvernement marocain de soutenir la création de 1000 start-up marocaines labellisées d'ici 2026 et 3000 d'ici 2030, contre environ 380 en 2022. À l'horizon 2030, l'objectif est de lever 7 milliards de dirhams (696,6 millions $) pour les jeunes pousses locales, contre seulement 260 millions de dirhams en 2022. Enfin, l'exécutif prévoit que le Maroc compte 10 « gazelles » et une à deux licornes d'ici 2030.

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Géologue de formation, il bénéficie d’une solide expérience dans la gestion d’entreprise, l’entrepreneuriat et les technologies. En tant qu’entrepreneur, il s’est spécialisé dans le domaine de la finance et de l’industrie automobile.

Justus Obaoye (photo) est un entrepreneur nigérian spécialisé dans la technologie et la finance. Il est cofondateur et directeur général de Billboxx, une solution innovante de gestion de trésorerie destinée aux petites et moyennes entreprises (PME). La start-up facilite les paiements entrants et sortants, tout en optimisant la gestion des flux de trésorerie des entreprises.

Fondée en 2023 par Justus Obaoye et Abdulazeez Ogunjobi, Billboxx ambitionne de réduire les pertes causées par les retards de paiement, un problème courant qui perturbe les opérations des PME. La plateforme simplifie et automatise le processus de facturation et de règlement, permettant ainsi aux entreprises de se concentrer sur leurs activités principales.

« Nous avons découvert que de nombreuses entreprises sont confrontées à des inefficacités en matière de facturation et de gestion des flux de trésorerie, certaines d’entre elles s’appuyant encore sur des processus manuels ou des feuilles Excel », explique Justus Obaoye. C’est cette observation qui a motivé la création de Billboxx.

En décembre 2024, la start-up a levé 1,6 million de dollars lors d’un tour de financement composé de capitaux propres et de dettes. Ces fonds serviront à renforcer son infrastructure technologique, à élargir ses partenariats et à résoudre le problème des retards de paiement qui affectent les PME.

Avant de lancer Billboxx, Justus Obaoye avait déjà une solide expérience entrepreneuriale. En 2018, il a cofondé Charistouch Technologies, une start-up spécialisée dans le développement de solutions technologiques, acquise en novembre 2019 par Cars45, une entreprise active dans l’achat, la vente et l’évaluation de véhicules d’occasion. En 2021, il a cofondé Fixit45, une société de technologie automobile, dont il a été directeur général jusqu’en 2022.

Côté académique, Justus Obaoye est diplômé de l’université d’Ilorin au Nigeria, où il a obtenu en 2008 un bachelor en géologie. Il a commencé sa carrière professionnelle la même année chez Schlumberger, une entreprise technologique, comme géoscientifique de soutien. En 2013, il est devenu gestionnaire de données chez Sahara Energy Field, une société spécialisée dans le secteur énergétique.

En parallèle, entre 2012 et 2019, il a été associé gérant chez Quantum Bridge, une entreprise de conseil en développement stratégique. En 2022, Justus Obaoye a occupé le poste de directeur national de Bolt au Nigeria, une entreprise de mobilité.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Face à l'accélération de la transformation numérique, le modèle traditionnel de la poste est devenu obsolète. Pour s'adapter à cette nouvelle réalité et rester compétitive, La Poste du Mali s’est engagée dans une stratégie de transformation et de relance.

La Poste du Mali envisage de lancer « Post Wari », une plateforme de services financiers numériques dans le cadre de la diversification de ses activités. L’initiative fait partie des projets explicités par le ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration dans le Bulletin de l’actualité gouvernementale n°249, du vendredi 10 janvier, consacré au bilan de l’exercice 2024 et aux perspectives pour 2025.

Il s’agit d’une plateforme d’émission et de gestion de monnaie électronique accessible par mobile (application et SMS) et le web (tablettes et ordinateurs). « Cette plateforme devra servir à moyen terme de guichet unique de paiement des services de l’Etat », a déclaré le ministère.

A travers cette plateforme, La Poste du Mali veut « saisir l’opportunité du numérique » dans un contexte d’adoption croissante des services d’argent mobile. Selon l’Autorité malienne de régulation des télécommunications, des TIC et des postes (AMRTP), le nombre de comptes mobile money dans le pays est passé de 6,2 millions en 2018 à 16,9 millions en 2023, en hausse de 172,6%. Le régulateur télécoms souligne que le taux d’inclusion financière est passé de 47% en 2016 à 72,3% en 2023, grâce notamment à la technologie mobile, dont la contribution s’élève à 55,9%.

Bien que le lancement de « Post Wari » ait été annoncé parmi les perspectives pour 2025, aucune information supplémentaire n’a été communiquée concernant la date de mise en service effective ou l’état d’avancement du développement de la plateforme. De plus, La Poste devra faire face à la concurrence accrue sur un segment dominé par les opérateurs télécoms comme Orange. Fin 2023, Orange Money comptait 13,1 millions d’abonnés pour une part de marché de 78%, d’après les statistiques officielles.

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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L’inclusion financière a encore des progrès à faire en Afrique. Depuis quelques années, des start-up opérant dans les technologies financières proposent des solutions plus adaptées au quotidien des populations du continent.

CLIKPAY Money est une néo-banque mise en place par une jeune pousse gabonaise et offrant aux particuliers et aux entreprises des services de paiement mobile et de transfert d’argent. La start-up basée à Libreville (Gabon) et à Dubaï (Émirats arabes unis) a été fondée en 2020 par Mark Doumba.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur crée son compte en renseignant ses informations personnelles, puis il accède aux diverses fonctionnalités de CLIKPAY.

Entre autres, il est possible en quelques clics d’envoyer et de recevoir des fonds avec des alertes en temps réel, de régler des achats en scannant des codes QR chez les commerçants, d’acheter du crédit téléphonique et des forfaits Internet de divers opérateurs télécoms, ou encore d’accéder à un réseau de points d'agents répartis dans les 9 provinces du Gabon pour effectuer des opérations de dépôt et de retrait d'argent.

Pour les entreprises, la fintech gabonaise a mis en place CLIKPAY Business. Il leur est possible de payer les salaires, régler les fournisseurs, générer des relevés de transactions, évaluer la performance, gérer les facturations et assurer la gestion comptable depuis l’application mobile ou web. Selon CLIKPAY, chaque transaction est cryptée et protégée par un code personnel (Mpin), avec des systèmes de détection de fraudes en place pour assurer la sécurité des utilisateurs.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Après ses études en économie et finance, il a accompagné des start-up dans leur processus de développement en Afrique du Sud. Devenu entrepreneur, il utilise la technologie pour aider les entreprises à mieux gérer leurs effectifs.

Niven Poleman (photo) est un expert en économie et un entrepreneur technologique originaire d’Afrique du Sud. Il est le fondateur et le président-directeur général de WorkWeek, une start-up innovante qui accompagne les entreprises dans la gestion optimisée de leurs équipes.

Fondée en 2023, WorkWeek offre une plateforme numérique dédiée aux entreprises employant des salariés. Grâce à une exploitation intelligente des données, cette solution facilite la gestion des salaires et permet de récompenser les employés les plus méritants. Elle simplifie également le suivi des heures de travail, la gestion des présences et le respect de la législation du travail, en particulier dans les secteurs à forte intensité de main-d'œuvre, comme la construction.

L’ambition de WorkWeek est de simplifier la gestion des effectifs, de responsabiliser les travailleurs et d’améliorer les relations employeurs-employés. « J'ai toujours pensé que les gens méritaient une chance équitable de s'élever au-dessus de leur condition. WorkWeek est notre façon d'aider les travailleurs salariés à construire de belles carrières et de donner aux entreprises les moyens d'investir dans leur personnel », déclare le fondateur de la start-up.

Diplômé de l’université du Cap, Niven Poleman a obtenu un bachelor en gestion et économie en 2018, puis un bachelor en analyse économique des marchés financiers en 2022.

Il commence sa carrière professionnelle en 2019 chez YogaSpirit, un studio de yoga, où il occupe les fonctions de responsable marketing digital et de gestionnaire de studio. En 2020, il rejoint WeAreMonsters Innovative Venture Development, une organisation dédiée à l’innovation en entreprise, où il est chargé de la recherche et du design UX (expérience utilisateur). Entre 2021 et 2023, il occupe le poste de venture manager chez The Delta, un écosystème d’entreprises soutenant les fondateurs ambitieux dans la création de projets novateurs.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Pour diverses raisons, les petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique n’arrivent pas à obtenir le soutien des institutions financières traditionnelles. Pour inverser la tendance, des tech-entrepreneurs marocains ont mis en place une solution.

Talaty est une start-up marocaine opérant dans les technologies financières. Fondée en 2022 par Soulaimane Lahrech, Simo Bernoussi, Ilyas Oudghiri et Zakaria E., elle utilise des technologies comme l'intelligence artificielle (IA) pour analyser les données des PME. Cela permet de déterminer si une entreprise est solvable, même si elle n'a pas beaucoup d'antécédents financiers.

En intégrant des technologies avancées d'intelligence artificielle et des analyses en finance comportementale, Talaty vise à optimiser les évaluations de crédit, réduisant ainsi les coûts opérationnels et les taux de défaut jusqu'à 90%. Son approche technologique a pour objectif d’améliorer l'accès au crédit pour les PME, tout en offrant aux institutions financières des outils efficaces pour la gestion des risques et la réduction des inefficacités opérationnelles.

En décembre 2024, Talaty a obtenu un financement d’un montant non divulgué pour renforcer sa présence au Maroc et explorer des opportunités d'expansion vers des marchés voisins. « Obtenir un financement reste un obstacle majeur pour les PME, responsable de 40% des faillites dues aux défauts de paiement. Notre plateforme alimentée par l’IA simplifie ce processus, offrant aux institutions partenaires les moyens d’un soutien financier efficace et rapide », a indiqué Soulaimane Lahrech.

Malgré leur importance cruciale dans le tissu économique, les PME africaines rencontrent de grosses difficultés à accéder au financement nécessaire à leur croissance. Selon Didier Acouetey d’AfricSearch, un cabinet sud-africain de conseil en ressources humaines, relayé par Forbes Afrique, « l’Afrique compte plus de 100 millions de PME qui ont besoin de 350 milliards USD par an pour assurer leur développement. Or, elles mobilisent à peine 20% de cette somme ».

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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