Visionnaire, il est à l’origine de plusieurs initiatives dans le domaine du numérique et de la technologie. Il s’impose comme une figure majeure de l’innovation digitale en Algérie.

Mechta Mourad (photo) est un entrepreneur en série algérien, titulaire d’un diplôme en radio, télévision et communication numérique obtenu en 2011 à l’université d’Alger. Il est le fondateur et le directeur général de Guiddini, une entreprise spécialisée dans la transformation numérique des petites et moyennes entreprises.

Fondée en 2009, Guiddini propose aide les entreprises dans le lancement de plateformes d’e-commerce, de systèmes de réservation en ligne, de solutions d’e-facturation et la création de sites institutionnels. Forte de plus de 300 clients et partenaires, l’entreprise joue un rôle clé dans le développement du commerce numérique en Algérie.

Depuis 2023, Guiddini organise l’Algeria Fintech & E-commerce Summit, un événement majeur rassemblant des experts nationaux et internationaux. Ce sommet favorise les échanges sur les tendances de la fintech et du commerce électronique, tout en créant des opportunités de collaboration entre institutions financières, start-up, citoyens et gouvernement pour relever les défis du secteur.

En parallèle, Mechta Mourad a fondé en 2018 Génération Digitale Algérie, une entreprise dédiée à l’organisation de caravanes d’information et d’événements sur le digital et l’économie numérique. Dès 2019, il lance également Algeria Innov, une conférence nationale qui réunit les start-up algériennes autour de l’innovation.

En 2022, il cofonde Fintech Technologie Groupe (FTG), un incubateur axé sur les projets en technologie financière. Deux ans plus tard, en 2024, il lance Efawtara, une plateforme de facturation en ligne qui aide les entreprises à gérer leur inventaire et à automatiser leurs factures, facilitant ainsi leur gestion administrative.

Melchior Koba

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Il possède une grande expérience dans le secteur de l’assurance et de la vente au détail. Désormais entrepreneur, il met la technologie au service des Egyptiens pour les aider à trouver l’offre d’assurance la mieux adaptée à leurs besoins.

Abbas Jammal (photo) est un entrepreneur égyptien. Il est le fondateur et le président-directeur général de Mal Bazaar, une start-up technologique spécialisée dans l’assurance et la finance.

Fondée en 2022, Mal Bazaar propose une plateforme en ligne qui permet aux utilisateurs de rechercher, comparer et souscrire facilement à des produits d’assurance et financiers sur le marché égyptien. La start-up collabore avec diverses institutions financières et compagnies d’assurance pour aider ses clients à prendre des décisions éclairées.

Que ce soit pour les particuliers ou les entreprises, Mal Bazaar offre des solutions adaptées : assurance médicale, automobile, vie ou encore immobilière. L’entreprise est soumise au contrôle et à la supervision de l’Autorité de régulation financière et figure au Registre des sociétés de courtage en assurance.

Avant de lancer Mal Bazaar, Abbas Jammal a fondé en 2003 l’Entrepreneurs’ Society, une organisation estudiantine de l’Université américaine du Caire (AUC), dont il a été président jusqu’en 2005. Cette initiative visait à encourager l’entrepreneuriat chez les jeunes Egyptiens.

Mal Bazaar est diplômé de l’AUC où il a obtenu en 2004 un bachelor en administration des affaires et économie. Il est aussi diplômé de la London Business School où il a obtenu en 2011 un master en administration des affaires. Il détient aussi une certification du Chartered Insurance Institute (CII).

Sa carrière professionnelle a débuté en 2004 chez Good News Group, une entreprise spécialisée dans les solutions numériques, où il a occupé le poste de responsable marketing. En 2005, il a rejoint Procter & Gamble en Egypte comme assistant-chef de marque, avant de devenir directeur adjoint de la marque pour le Proche-Orient.

Melchior Koba

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New Africa Technology (NAT), une fintech basée au Sénégal, a conclu un accord avec MasterCard pour l’émission d’une carte prépayée virtuelle et physique pour les consommateurs depuis son application « Flash ». Cette collaboration a pour objectif de transformer l’écosystème des paiements au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Bénin.

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Un mois après la levée de 33 millions de dollars auprès d'investisseurs, Yellow Card, la société d'infrastructure de stablecoins, a obtenu une licence de fournisseur de services d'actifs cryptographiques (CASP) en Afrique du Sud. L’obtention de ce titre d’exploitation traduit selon Chris Maurice, cofondateur et PDG de Yellow Card, « notre dévouement à fournir des solutions sécurisées, conformes et transformatrices à nos clients en Afrique du Sud et dans toute l'Afrique ». 

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Amenli, un courtier insurtech égyptien, a obtenu un financement de 2,3 millions $ lors d’un tour de table mené par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et auquel ont pris part plusieurs investisseurs tels que Y Combinator (YC). L’argent est destiné à accélérer la croissance de la start-up à travers l'évolution de ses capacités et de ses solutions technologiques, la diversification de ses canaux de distribution, entre autres.

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Experte en finance, elle milite pour l’inclusion financière en Afrique. Passionnée par la transformation digitale, elle utilise la technologie pour fournir des services de finance numérique aux Camerounais.

Grace Jerolgan Nganakala (photo) est une comptable de formation et une entrepreneure technologique camerounaise. Elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale de Futa, une start-up de technologie financière.

Fondée en 2022 par Grace Jerolgan Nganakala et Daniel Dang, Futa propose une solution innovante permettant aux Camerounais de gérer tous leurs comptes mobile money sur une plateforme unique. Cette plateforme facilite l’envoi et la réception d’argent, quels que soient les opérateurs utilisés, tout en offrant un soutien précieux aux micros, petites et moyennes entreprises. Ces dernières peuvent payer leurs fournisseurs et employés plus efficacement. Les employés bénéficient aussi d’un accès simplifié à des prêts rapides.

L’entreprise développe « un système de notation de crédit basé sur les données salariales et l’historique des paiements pour faciliter la paie aux entreprises, améliorer la productivité des employés en leur offrant un accès rapide à des micro-prêts sans casse-tête et accélérer le processus d’analyse des dossiers de crédit pour les établissements de crédit », explique sa présidente-directrice générale.

En 2021, Grace Jerolgan Nganakala a cofondé en 2021 Bayebi Consulting, un cabinet de conseil en gestion qui rassemble des experts en marketing digital et en technologies de l’information. L’objectif de Bayebi Consulting est d’accompagner les entreprises dans leur quête d’excellence opérationnelle.

Grace Jerolgan Nganakala est titulaire d’un bachelor en comptabilité obtenu en 2017 au Ghana Communication Technology University (GCTU). Elle détient aussi un master en finance obtenu en 2019 à GBSB Global Business School, en Espagne. Il est aussi diplômé de la Graduate School of Management in Barcelona où elle a obtenu en 2020 un master en finance internationale.

Son parcours professionnel a débuté en 2016 chez Nissi Pharma, une entreprise ghanéenne spécialisée dans la distribution de produits pharmaceutiques, où elle occupait le poste d’assistante comptable. En 2018, elle a travaillé comme assistante financière chez Kantox, une fintech basée à Barcelone. Par la suite, en 2020, elle a rejoint Dimbaya.com, une plateforme financière, où elle était responsable administrative et financière.

Melchior Koba

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Les transferts de fonds internationaux jouent un rôle clé dans l'économie mondiale, facilitant les échanges financiers. En Afrique, l'essor du mobile money a révolutionné ces envois, permettant d’améliorer l’inclusion financière.

Les transferts internationaux de fonds via mobile money figurent parmi les services ayant enregistré les plus fortes croissances en Afrique en 2023. Le montant total des fonds envoyés a atteint près de 29 milliards de dollars, soit une augmentation de 33 % par rapport aux 22 milliards de dollars de 2022, selon l'Association mondiale des opérateurs de téléphonie mobile (GSMA).

Une adoption renforcée par la pandémie de Covid-19

Dans son rapport intitulé « Le point sur le secteur : les services de mobile money dans le monde, Résumé 2024 », publié en avril dernier, la GSMA explique que cette croissance a été en grande partie impulsée par la pandémie de Covid-19. Durant cette période, les diasporas du monde entier ont adopté massivement les transferts via mobile money pour répondre aux besoins urgents de leurs proches en Afrique.

Cette habitude, née de la nécessité d'effectuer des transactions rapides, sécurisées et abordables, a perduré, notamment en raison du faible taux de bancarisation sur le continent. Le mobile money s'est ainsi imposé comme une alternative essentielle aux services bancaires traditionnels. Les transferts internationaux via mobile money ont crû de 16 milliards de dollars en 2021 pour atteindre les 29 milliards de 2023.

Une part significative dans le marché du mobile money

En 2023, les transferts internationaux par mobile money ont représenté 3,18 % des 912 milliards de dollars échangés via mobile money en Afrique subsaharienne. Bien qu'ils constituent une part modeste, ces transferts jouent un rôle clé dans le secteur. Les paiements marchands, une autre composante majeure, ont atteint 74 milliards de dollars, soit environ 8,11 % du montant total des transactions par mobile money, en hausse de 14 % par rapport à 2022. Par ailleurs, les transferts entre banques et mobile money (dans les deux sens) ont progressé de 15 % sur un an, atteignant 210 milliards de dollars en 2023 selon la GSMA.

Défis et recommandations pour le développement des transferts internationaux

Malgré cette forte croissance, le développement des transferts internationaux via mobile money en Afrique subsaharienne est freiné par des défis structurels. Parmi ceux-ci figure la faible adoption des services financiers mobiles, malgré une pénétration importante de la téléphonie mobile. En 2023, la région comptabilisait 856 millions d’abonnements à des services mobile money pour 980 millions d’abonnements téléphoniques.

Pour accélérer le développement de ce secteur, la GSMA recommande de multiplier les partenariats entre opérateurs télécoms et banques afin de favoriser l’interopérabilité et de réduire les coûts de transaction. Parallèlement, les gouvernements pourraient soutenir ces initiatives en investissant dans les infrastructures numériques dans les zones reculées et en adoptant des réglementations favorables. Ces actions rendraient les services de mobile money encore plus accessibles et renforceraient leur impact sur l’inclusion financière à l’échelle mondiale.

Samira Njoya

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Des entrepreneurs africains et moyen-orientaux, porteurs de projets novateurs, sont à l'honneur pour des solutions qui allient impact social et transformation numérique. En mettant en avant ces start-up, le Prix Orange de l'entrepreneur social célèbre l'ingéniosité au service des défis régionaux.

Les grands lauréats internationaux du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) sont connus. Il s'agit de la start-up marocaine SAVEY, de la tunisienne WeFix, et de l'ivoirienne Cocoa Shield. Elles ont été officiellement dévoilées au public, le mardi 12 novembre, lors d’une cérémonie internationale organisée à Casablanca au Maroc.

Selon le communiqué d'Orange, ces lauréats se sont distingués parmi 1600 candidats issus de 17 pays. Les projets primés dans cette 14e édition du POESAM couvrent divers domaines, notamment l'éducation, la santé, l'e-commerce, l'agriculture et l'environnement.

Pour le Grand Prix international, la première place a été attribuée à la start-up marocaine SAVEY, qui propose une solution numérique et logistique pour réduire le gaspillage alimentaire, en proposant des produits alimentaires invendus ou proches de la date limite de consommation. Elle remporte un financement de 25 000 €.

La deuxième place est obtenue par la start-up tunisienne WeFix, qui met en avant une solution numérique visant à accompagner les particuliers et entreprises dans la gestion durable de leurs appareils électroniques et électroménagers. Cette start-up reçoit un financement de 15 000 €.

A la troisième place se trouve la start-up ivoirienne Cocoa Shield, une solution combinant IA et IoT pour surveiller et suivre les cultures de cacao et lutter contre les maladies qui les affectent. La start-up remporte un prix de 10 000 €.

Le Prix féminin international, récompensant une start-up dirigée par une femme avec un fort impact, a été attribué à MyTindy (Maroc). Il s'agit d'une plateforme en ligne reliant des artisans à des clients internationaux, permettant ainsi la vente directe et autonome de leurs produits. Elle reçoit un financement de 20 000 €.

Enfin, le prix coup de cœur a été décerné à Intella, une start-up égyptienne développant une solution de réduction du fossé entre les avancées de l'intelligence artificielle et le monde arabophone, via un moteur de transcription multi-dialecte arabe de la parole au texte, parmi les plus précis au monde.

En plus de ces distinctions, les gagnants nationaux du POESAM 2024, présents dans les 17 marchés d’Orange Middle East and Africa, bénéficieront d'un accompagnement au sein des Orange Digital Centers, leur offrant ainsi la possibilité de développer leurs activités au-delà de leurs frontières nationales, à travers ce réseau présent en Afrique, au Moyen-Orient et en Europe.

Samira Njoya

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Chaque année, de nombreux Africains s’installent à l’étranger en quête de meilleures opportunités. Cet entrepreneur nigérian soutient les migrants comme lui, en leur permettant d’aider financièrement leurs proches restés au pays.

Emmanuel Ogbodo (photo) est un informaticien et un entrepreneur nigérian basé au Royaume-Uni. Il est le fondateur et le président-directeur général d’OhentPay, une start-up de technologie financière spécialisée dans les transferts internationaux d’argent.

Fondée en 2018, OhentPay est une plateforme de transfert de fonds basée au Royaume-Uni, qui s’adresse aux particuliers et aux entreprises. Elle permet à ses utilisateurs d’envoyer et de recevoir de l’argent de manière simple et rapide, facilitant les échanges entre amis, famille et proches partout dans le monde. La plateforme prend en charge jusqu’à 40 devises, avec des taux de change avantageux.

OhentPay cible principalement les millions de Nigérians résidant à l’étranger, simplifiant les transactions commerciales internationales grâce à des frais fixes, transparents, et sans frais cachés. Actuellement, l’entreprise est présente dans plus de 190 pays, incluant l’Australie, la Belgique, la France, les Etats-Unis, le Canada et l’Estonie.

Emmanuel Ogbodo est diplômé de l’université de Greenwich, au Royaume-Uni, où il a obtenu en 2017 un bachelor en ingénierie informatique. Sa carrière professionnelle a commencé en 2013 à l’Agence nationale de développement des technologies de l’information du Nigeria où il était le formateur en programmation.

En 2015, il a rejoint Facebook en tant qu’ingénieur logiciel, puis en 2017, il a intégré Mobile Worker Plus, une entreprise de logiciels et de technologie, en tant qu’ingénieur logiciel et consultant DevOps. En 2018, il a occupé le poste de développeur full stack chez Gigaclear, une société britannique de télécommunications.

Melchior Koba

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Il est un entrepreneur primé, fort d’une solide expérience dans le marketing et les affaires numériques. Il a fondé plus de cinq entreprises dans des secteurs variés, notamment la finance, la mobilité et la logistique.

Wilson Ganga (photo) est un entrepreneur en série et homme d’affaires angolais. Il est le fondateur et président-directeur général de Paypay Africa, une fintech créée en 2020, spécialisée dans les solutions de paiement mobile pour le commerce électronique en Afrique. Son ambition est de rendre les services financiers plus inclusifs et les paiements plus pratiques.

Paypay Africa propose une application mobile permettant d’envoyer et de recevoir de l’argent, de régler des factures d’électricité, d’eau, de télévision, de recharger des téléphones et d’effectuer des achats dans divers commerces. La start-up aide également ses utilisateurs, particuliers comme entreprises, à faire des économies en supprimant les frais de maintenance et en offrant des réductions à ses clients.

Sur le site web de l’entreprise, on peut lire que son objectif est « de permettre aux Angolais d’effectuer des virements internationaux via Paypay et de faire de l’application la meilleure application de paiement en Angola ».

En 2015, Wilson Ganga a cofondé Tranzind Delivery, une entreprise de commande en ligne et de marketing, au sein de laquelle il siège aujourd’hui au conseil consultatif. En 2016, il a également cofondé Tupuca, une start-up de livraison où il occupe un poste au conseil d’administration. L’année suivante, il a lancé G-Smart Solutions, une entreprise spécialisée dans les services numériques aux entreprises.

Wilson Ganga est aussi PDG de G-Corporate, une société d’investissement en Angola. En 2021, il a cofondé Gafran International, une société de transport et de logistique, et en 2023, il a fondé Avança Na Vida, une start-up de microcrédit. Il est aussi membre du conseil d’administration du groupe angolais Dinelia.

L’Angolais est diplômé de l’University of Saint Francis, aux Etats-Unis, où il a obtenu en 2015 un bachelor en administration des affaires, avec une spécialisation en gestion et opérations. En 2018, il a été distingué par le prix d’Entrepreneur de l’année lors des Sirius Awards de Deloitte.

Melchior Koba

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