La fintech nigériane Umba a annoncé le jeudi 10 avril l’obtention d’un financement par emprunt de 5 millions USD pour renforcer ses activités bancaires numériques au Kenya. Cette levée de fonds soutiendra l’accroissement de ses services, notamment les prêts personnels et professionnels, automobiles, les comptes d’épargne et les dépôts à terme. Elle consolidera également sa position au Kenya, avant d’envisager une expansion vers d’autres marchés africains.
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Au Togo, Solimi veut se positionner comme une alternative locale aux néobanques internationales, en alliant simplicité d’usage, sécurité des transactions et ancrage dans l’écosystème togolais. Dans cette optique, elle a mis en place une application mobile.
Développée par la fintech Solimi basée à Lomé au Togo, Gnim est une application mobile conçue pour une gestion numérique intégrée des dépenses personnelles et des paiements en ligne. Lancée en 2020 par Matina Gaël Egbidi, elle permet l’usage d’un compte entièrement digital, l’obtention immédiate d’une carte Visa virtuelle et un accès à des outils avancés de suivi financier.
Elle intègre aussi des fonctionnalités de catégorisation automatique des dépenses, de consultation en temps réel du solde, de génération d’historiques dynamiques, ainsi que des services de paiement sécurisés en ligne ou dans les commerces. En quelques clics, l’utilisateur peut créer son compte et gérer ses finances depuis son smartphone.
Il peut aussi régler ses achats en ligne ou en magasin, effectuer des transferts, consulter le solde en temps réel et catégoriser ses dépenses pour une meilleure visibilité budgétaire. L’application est disponible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois selon les données de Play Store.
Solimi ambitionne de renforcer l’inclusion financière tout en réduisant la dépendance des togolais aux solutions étrangères. L’application mise sur une expérience fluide, une interface intuitive et une compatibilité avec les principaux canaux de paiement pour séduire une clientèle jeune et connectée.
Toutefois, il faut souligner que la jeune pousse devra se démarquer sur un marché fintech togolais de plus en plus concurrentiel, où l’adoption à grande échelle de ses solutions dépendra de la confiance des usagers, de la qualité du service client et des partenariats locaux. Outre la super application Gozem, des marques de technologies financières telles que MiaPay ou encore eGo Transfer opèrent sur ce marché.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Au Rwanda, Samuel Njuguna a conçu une application pour transformer la culture de l’épargne. Elle intègre des solutions technologiques avancées qui facilitent et automatisent le processus.
Tunzi est une solution fintech développée par Moneto Ventures Limited. Elle permet aux utilisateurs d'épargner à l'envoi ou la réception d'argent, ainsi que lors de leurs achats quotidiens. La jeune pousse lancée en mars 2025 est dirigée par Samuel Njuguna.
« L'approche technologique de notre plateforme élimine les frictions entre la décision d'épargner et l'action elle-même. Tunzi permet aux utilisateurs d'épargner lorsqu'ils envoient ou reçoivent de l'argent ou effectuent des achats, ce qui rend le processus simple et automatisé » indique-t-il.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS, ainsi que sur Android où elle a été téléchargée plus d’une centaine de fois, selon les données de Play Store. Les utilisateurs peuvent commencer à épargner à partir de 50 francs rwandais (environ 0,035 $) sans limite maximale, ce qui rend l'application accessible à une large population, y compris les jeunes et les travailleurs indépendants.
Tunzi présente des options d'épargne automatisées basées sur les habitudes de dépenses des utilisateurs. Par exemple, l'application peut être configurée pour suggérer des économies chaque fois qu'un utilisateur effectue un achat ou reçoit des fonds, éliminant ainsi les obstacles traditionnels à l'épargne et encourageant des habitudes financières saines.
En outre elle présente diverses fonctionnalités pour encourager une épargne régulière et disciplinée. Les utilisateurs peuvent créer des objectifs d'épargne personnalisés, suivre leurs progrès en temps réel et recevoir des rappels pour effectuer des dépôts. De plus, Tunzi permet la formation de groupes d'épargne, facilitant ainsi la collaboration entre amis, famille ou collègues pour atteindre des objectifs financiers communs.
En partenariat avec BK Capital, un gestionnaire de fonds agréé et réglementé par la Capital Market Authority (CMA) du Rwanda, la jeune pousse garantit que les fonds sont gérés de manière sécurisée et professionnelle. L'application est également autorisée par la CMA, assurant ainsi sa conformité aux réglementations financières locales.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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L’incubateur et accélérateur de start-up Enovation Factory basé à Yaoundé au Cameroun, a récemment annoncé l’ouverture du dépôt des candidatures pour sa prochaine cohorte. Cette initiative offre aux jeunes pousses camerounaises un accompagnement personnalisé et gratuit de 6 mois.
Deux programmes sont proposés : Newbie pour les start-up en phase d’amorçage, et Cracker pour celles en pleine expansion. Les bénéficiaires auront accès à des sessions de coaching, des formations spécialisées, ainsi que des opportunités de levée de fonds et de mise en réseau.
Les candidats ont jusqu’au 15 avril pour postuler à l’adresse : https://www.enovation-factory.com/postuler
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Selon plusieurs sources concordantes, la start-up kenyane de paiement échelonné (Buy Now, Pay Later - BNPL) Lipa Later a été mise sous administration judiciaire depuis le lundi 24 mars, après avoir échoué à sécuriser le financement nécessaire pour poursuivre ses activités. Fondée en 2018, elle n'a pas pu payer ses dettes, malgré une levée de fonds de 12 millions USD en 2022. L'entreprise pourrait être liquidée si aucune solution n'est trouvée.
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L’un des principaux obstacles au développement des petites et moyennes entreprises en Afrique est le manque d’accès aux financements. Au Nigeria, une jeune pousse s’est lancée sur ce segment, en se spécialisant sur le secteur des énergies renouvelables.
PayHippo, une start-up nigériane fondée en 2019 par Chioma Ruky Okotcha, Uche Nnadi et Zach Bijesse, et opérant dans les technologies financières, a annoncé le mercredi 26 mars son rebranding en « Rivy », ainsi que la réussite d’un tour de table d’un montant de 4 millions USD.
Les fonds seront utilisés pour élargir son offre et augmenter son impact sur le marché africain. L’objectif est de permettre à un plus grand nombre d’entreprises d’accéder à des financements adaptés à leur croissance, tout en optimisant la gestion des risques grâce à la technologie.
En effet, la start-up basée à Lagos vise à faciliter l’accès au financement pour les petites et moyennes entreprises (PME) africaines, en l’occurrence celles opérant dans les énergies renouvelables.
« Les énergies renouvelables ne sont pas seulement une nécessité pour aujourd'hui, mais un investissement dans l'avenir de l'Afrique. Alors que plus de 600 millions de personnes en Afrique subsaharienne n'ont pas accès à une électricité fiable, les solutions énergétiques propres sont essentielles pour stimuler la croissance économique, améliorer les moyens de subsistance et lutter contre le changement climatique » a indiqué Dami Olawoye, le PDG de Rivy.
Rivy utilise des algorithmes d’analyse de données pour évaluer la solvabilité des entreprises. Contrairement aux banques traditionnelles, la plateforme accorde des prêts sans exiger de garanties élevées, ce qui permet aux PME d’obtenir rapidement des fonds pour développer leurs activités.
Grâce à son intégration avec diverses sources de données financières, Rivy analyse en temps réel les transactions et les flux de trésorerie des entreprises. Cette approche permet d’offrir des décisions de crédit rapides, adaptées aux besoins des entrepreneurs, avec des remboursements flexibles.
Notons que, depuis son lancement, la jeune pousse revendique plus de 5000 utilisateurs sur sa plateforme, plus de 2 millions USD déboursés pour les énergies renouvelables et plus de 36 000 opérations de prêts approuvées.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Proposant par le passé ses services financiers via le mobile, avec le concours de partenaires bancaires, Quickpay SA s’adressera directement à ses clients, tout comme ses concurrents. La fintech espère s’étendre à de nouveaux marchés au sein de l’UEMOA autres que le Sénégal.
La fintech Quickpay a annoncé, le lundi 24 mars, l’obtention d’une licence d’établissement de monnaie électronique (EME) délivrée par la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO). Filiale du groupe EDK, l'entreprise pourra désormais proposer des services financiers mobiles au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) sans avoir besoin de banques partenaires, comme cela était le cas par le passé.
« Cet agrément renforce notre position en tant qu’acteur clé de l’inclusion financière et nous permet de mieux répondre aux besoins de nos utilisateurs, en leur offrant des services financiers adaptés. Cela contribue ainsi à l’inclusion financière des populations non bancarisées, soutenant de manière significative le développement économique du continent africain, et plus particulièrement du Sénégal », indique l’entreprise dans un communiqué.
Avec cette nouvelle licence, Quickpay rejoint un cercle restreint d’acteurs capables d’émettre et de gérer de la monnaie électronique de manière autonome, aux côtés de Wave, et d’Orange Finance Mobile qui dominent le marché au Sénégal. L’entrée de Quickpay en tant qu’EME agréé dans ce marché en pleine expansion pourrait dynamiser la concurrence et encourager l’innovation. Si Wave a su s’imposer grâce à une tarification agressive et une facilité d’utilisation inédite, et Orange Money grâce à son réseau étendu, Quickpay devra se différencier en proposant des services innovants à moindre coût et adaptés aux besoins locaux.
Selon un rapport de la BCEAO, le nombre de comptes de monnaie électronique dans l’UEMOA est passé de 94 millions en 2020 à 131 millions en 2021, soit une progression fulgurante de 39%. Au cours de la même période, le Sénégal a observé une augmentation de 63% des souscriptions, confirmant ainsi la demande croissante pour des services financiers dématérialisés.
Bien que le Sénégal affiche une adoption rapide des solutions fintech, une part importante de la population reste non bancarisée, et des disparités persistent, notamment en matière de genre. Selon le rapport de la GSMA « Le point sur le secteur : Les services de Mobile Money dans le monde, 2024 », près de 30% des femmes au Sénégal n’ont pas encore de compte de mobile money, alors que l’adoption de ce service est quasi universelle chez les hommes. Cette fracture numérique constitue un défi majeur que les acteurs du secteur, dont Quickpay, devront relever afin d’assurer une inclusion financière véritablement équitable.
Samira Njoya
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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PayJustNow propose un paiement échelonné via son application mobile
Dans un monde où le pouvoir d’achat est souvent mis à rude épreuve, l’accès à des solutions de paiement flexibles devient une nécessité. PayJustNow s’impose comme une réponse innovante en Afrique du Sud, en permettant aux consommateurs d’acheter immédiatement et de payer en 3 fois sans frais.
PayJust Now est une solution fintech développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux consommateurs de répartir le coût de leurs achats en trois versements égaux, sans frais ni intérêts. Basée à Cape Town, elle a été fondée en 2019 par Craig Newborn, Greg van der Riet et Mark McChlery.
« PayJustNow est en train de passer du statut de fournisseur BNPL préféré des Sud-Africains à celui de plateforme de paiement offrant une gamme complète d'options de crédit et reliant les consommateurs et les détaillants sud-africains en leur offrant une expérience d'achat unique » a indiqué Dean Hyde, qui a pris la tête de la start-up en 2022 lors de son rachat par Weaver Fintech, marque basée en République de Maurice.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’un million de fois, selon Play Store. Pour disposer d’un compte, il faut être âgé d'au moins 18 ans, résider en Afrique du Sud, disposer d’une carte de débit ou de crédit valide, et d'une adresse électronique ainsi que d'un numéro de téléphone portable actifs. Si le compte est validé, l’utilisateur pourra effectuer ses achats.
En sélectionnant PayJustNow comme mode de paiement, ce dernier peut être réparti en trois versements égaux : le premier à l'achat, les deux autres sur les deux mois suivants. Aucun intérêt n'est appliqué, et des frais ne sont facturés qu'en cas de retard de paiement. Les commerçants bénéficient de leur côté, d'une augmentation des ventes et d'une amélioration de la fidélité des clients.
La solution offre ainsi une alternative aux crédits traditionnels, rendant les produits et services plus accessibles sans alourdir la charge financière immédiate des consommateurs. La fintech a atteint 2,5 millions d’utilisateurs en mars 2025. Son service est intégré à plus de 3000 commerces, avec une présence dans 10 000 points de vente à travers le pays.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Un des principaux opérateurs de télécommunications à Madagascar, Orange multiplie les initiatives pour faciliter le quotidien à ses utilisateurs. L’opérateur français propose une nouvelle application stratégique sur le segment du mobile money.
Orange Madagascar a annoncé le mardi 18 mars le lancement d’Orange Money Pro, une application mobile destinée aux marchands et aux distributeurs. Elle vise à simplifier la gestion des transactions financières et améliorer l’expérience des professionnels utilisant le service de mobile money.
La nouvelle solution permet aux utilisateurs d’effectuer des transactions plus rapidement, et offre plusieurs fonctionnalités adaptées aux besoins des commerçants, comme le suivi en temps réel des transactions, la gestion des paiements et une meilleure visibilité sur les flux financiers.
Pour les distributeurs en particulier, Orange Money Pro facilite la gestion des points de vente, la liaison bancaire ou encore l’accès à la hotline. En ce qui concerne les marchands, elle simplifie les paiements via le code QR et permet également de générer des liens de paiement à distance. Disponible uniquement sur Android, l’appli a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, selon les statistiques de Play Store.
Avec la numérisation croissante des paiements en Afrique et l’essor du mobile money, Orange cherche à renforcer l’inclusion financière et à faciliter le quotidien des entreprises. Avec Orange Money Pro, l’opérateur français renforce sa position dans le mobile money sur le marché malgache et pourrait, à terme, proposer des services financiers plus avancés aux entreprises, comme des solutions de crédit ou de gestion comptable intégrée. L’expansion de cette offre à d’autres marchés pourrait également suivre, en fonction du succès de l’application à Madagascar.
Son adoption pourrait néanmoins être freinée par des aspects comme le taux d’accès à Internet (qui était de 32,57% en 2023 selon le régulateur), l’éducation numérique des commerçants, ou encore la compatibilité avec d’autres services financiers. Des défis que les autorités malgaches travaillent à relever.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Cette start-up compte promouvoir l'inclusion financière en Égypte en offrant des solutions de paiement accessibles et sécurisées. Avec sa solution, elle facilite les transactions des millions d'utilisateurs à travers le pays, contribuant ainsi à la transition vers une économie numérique.
Basata Pay est une solution de technologies financières développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet de connecter les prestataires de services, les commerçants et les consommateurs, offrant ainsi une expérience de paiement sécurisée. La start-up basée au Caire a été fondée en 2009 après la fusion de deux entreprises, Bee et Masary. Depuis 2022, elle a pour PDG Karim Shehata.
« Basata fournit un système de paiement financier sécurisé et convivial qui intègre des solutions fintech, reliant les fournisseurs de services, les commerçants et les consommateurs. Cette plateforme innovante dessert plus de 40 millions d'utilisateurs en Égypte, par le biais d'un réseau étendu comprenant 150 000 points de vente dans tous les gouvernorats du pays » indique la jeune pousse.
Basata Pay embarque des fonctionnalités qui permettent de payer des factures téléphoniques, renouveler l’abonnement Internet, payer divers services publics et privés tels que l'électricité, l'eau, les frais de scolarité, le transport, les jeux en ligne, etc. Le service dispose d'un vaste réseau de plus de 150 000 points de vente répartis dans les 27 gouvernorats d'Égypte, permettant aux utilisateurs de recharger leur portefeuille électronique et d'effectuer des paiements. La recharge peut se faire via Mastercard, Visa ou encore Meeza.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS, AppGallery (Huawei) et Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après Play Store. L’utilisateur a juste à créer son compte pour accéder aux divers services fournis par Basata Pay.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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