Les autorités ghanéennes multiplient les initiatives en faveur de la coopération numérique. Le pays s’est récemment rapproché de l’Allemagne, de l’Italie et de la Turquie.

Le gouvernement ghanéen explore les opportunités de partenariat avec la société technologique américaine Meta Platforms (Meta) dans le domaine du numérique. La question était au cœur des discussions lors d’une rencontre, la semaine dernière, entre Samuel Nartey George (photo, à droite), ministre de la Communication, des Technologies numériques et de l’Innovation, et Kojo Boakye, vice-président des politiques publiques pour l'Afrique, le Moyen-Orient et la Turquie chez Meta.

Les discussions entre les deux parties ont notamment porté sur la manière dont Meta pourrait accompagner la croissance numérique du pays, notamment en matière d’inclusion numérique, d’innovation et de cybersécurité. « Fort de son expertise en intelligence artificielle (IA) et en technologies modernes, ainsi que de la popularité de ses plateformes Facebook, Instagram et WhatsApp au Ghana, Meta pourrait collaborer avec le gouvernement sur des initiatives similaires à celles menées dans d’autres pays », a déclaré le ministère de la Communication, des Technologies numériques et de l’Innovation dans un communiqué publié le vendredi 28 mars.

Cette rencontre est intervenue le même jour que celle avec Ecobank Ghana, où les échanges étaient centrés sur la promotion de l'inclusion numérique, la technologie financière et l’innovation. Cela témoigne de l’importance que le gouvernement ghanéen accorde à la coopération pour atteindre ses objectifs. Rien qu’en mars, le ministre a discuté de coopération dans le domaine du numérique avec l’Allemagne, l’Italie, la Turquie, Israël, la société de fibre CSquared, Deloitte, l’Organisation régionale africaine de communication par satellite (RASCOM), l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO)…

Rappelons qu’en 2024, le Ghana a obtenu un score de 0,6316 sur 1 à l’indice de développement de l’e-gouvernement, se classant à la 108e place mondiale sur 193 nations. Le pays dépasse les moyennes d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique, mais reste sous la moyenne mondiale. Des efforts supplémentaires sont nécessaires dans le développement du capital humain et des services en ligne, où le Ghana affiche respectivement des scores de 0,5586 et 0,6084.

Concernant la cybersécurité, le Ghana est un exemple mondial selon l’Union internationale des télécommunications (UIT) dans son « Global Cybersecurity Index 2024 ». Cependant, des progrès restent à faire, notamment sur le plan du développement des capacités. Meta peut soutenir les ambitions de transformation numérique du gouvernement ghanéen et est même ouvert à le faire. Toutefois, les discussions ne sont encore qu’au début, sans qu’aucun accord n’ait été signé ni même annoncé. De plus, à ce stade, aucun projet concret n’a encore été spécifié.

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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La transformation numérique fait partie des priorités du gouvernement congolais. Pour atteindre ses objectifs, l’exécutif doit s’assurer de la sécurité du cyberspace national.

En République du Congo, le gouvernement a alloué un budget de 800 millions FCFA (environ 1,3 million USD) aux opérations de l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'information (ANSSI). C’est ce qu’a indiqué Léon Juste Ibombo, le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, lors d’une audience la semaine dernière avec le DG de l’organisme nommé en février, Oboulhas Tsahat Conrad Onésime.

Ce budget permettra à l'ANSSI de déployer ses infrastructures, de recruter du personnel qualifié et de concevoir des stratégies de cybersécurité adaptées. L'objectif est de renforcer la protection des systèmes d'information face aux cybermenaces croissantes, garantissant ainsi la sécurité des données et la confiance dans l'écosystème numérique national.

Placée sous la tutelle de la présidence de la République et administrée par le ministère de l’Économie numérique, l’Agence est chargée de superviser et coordonner la cybersécurité nationale, de gérer les incidents et menaces numériques, de répondre aux cyberattaques et d’assurer la protection des infrastructures numériques du pays.

Plusieurs défis se posent à elle, notamment le besoin de former des experts en cybersécurité, de sensibiliser les institutions et le grand public aux enjeux de la sécurité informatique, et de renforcer la coordination entre les acteurs concernés. Selon l’édition 2024 du « Global Cybersecurity Index » de l’Union internationale des télécommunications, la République du Congo figure dans la catégorie Tier 4, avec un score de 27,61 sur 100, soulignant l’ampleur des efforts encore nécessaires pour améliorer sa cybersécurité.

Adoni Conrad Quenum

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Les autorités mauritaniennes intensifient leurs efforts pour accélérer la transformation numérique et dynamiser le développement socioéconomique du pays. Cette modernisation s’étend à tous les secteurs, y compris la justice.

Les citoyens mauritaniens pourront désormais demander et obtenir leur casier judiciaire en ligne. Le gouvernement a annoncé le vendredi 28 mars avoir digitalisé le processus afin de simplifier les démarches administratives, améliorer la rapidité du traitement des demandes et renforcer la transparence des procédures judiciaires.

Selon le ministère de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’administration, le processus est accessible via l’application Houwiyeti et le portail Khidmati, disponibles sur Play Store et App Store. « Le portail Khidmati permet aux citoyens d'accéder aux services publics digitalisés et d’effectuer leurs démarches en ligne, en toute sécurité, à partir de n’importe quel smartphone ou ordinateur disponible sur le marché mauritanien », a ajouté le ministère.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’ambition du gouvernement mauritanien de rapprocher l’administration des citoyens grâce à la transformation numérique. Le 27 mars, le ministère de la Transformation numérique annonçait le lancement d’une plateforme numérique pour faciliter les processus de création et de gestion des partis politiques. La veille, les autorités avaient déjà rencontré les acteurs du secteur de l’assurance pour intégrer leurs services à la plateforme nationale de services numériques en cours de développement.

Pour soutenir cette ambition, le gouvernement mauritanien a lancé en janvier dernier un projet baptisé « Digital-Y », financé à hauteur de 4 millions d’euros (environ 4,3 millions $) et réalisé en partenariat avec la coopération allemande. Ce projet a pour but d’intégrer les outils numériques dans la gestion publique afin de moderniser les services, renforcer la transparence administrative et stimuler le développement économique et social.

Il convient toutefois de rappeler que l’ambition du gouvernement mauritanien de rapprocher l’administration de la population via le numérique pourrait être freinée par des obstacles comme le manque de compétences numériques, ainsi que l’accès limité à Internet ou à des appareils compatibles. L’Union internationale des télécommunications (UIT) estime qu’environ 55,6 % des 5 millions de Mauritaniens en 2023 n’utilisaient pas Internet.

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Le pays d'Afrique du Nord mise sur la coopération internationale pour développer un secteur du numérique. Au cours des derniers mois, il s’est notamment rapproché de l’Inde, de la France et de l’Italie. 

La Tunisie veut renforcer sa coopération avec la Suède dans le domaine du numérique. La question a fait l’objet de discussions le mercredi 26 mars lors d’une rencontre entre Sofiene Hemissi (photo, au centre), ministre des Technologies de la communication, et Cécilia Wramsten Usher, ambassadrice du Royaume de Suède en Tunisie. Elle était notamment accompagnée de Nader Ben Ammar, directeur général de la société Ericsson en Tunisie. 

Les principaux axes de coopération abordés incluent le développement des infrastructures télécoms, la cybersécurité, le développement des applications de la 5G, ainsi que le soutien aux entreprises émergentes et à l'entrepreneuriat. 

Cette potentielle coopération pourrait aider le gouvernement dans son ambition de transformation numérique, dont il a fait un pilier du développement socioéconomique. En 2024, la Tunisie s’est classée à la 87e place mondiale selon l’indice de développement de l’e-gouvernement (EGDI) des Nations unies. Le pays a affiché un score de 0,6935 sur 1, surclassant les moyennes africaines et mondiale même s’il doit encore se renforcer dans le volet des services en ligne et du capital humain. 

En matière de cybersécurité, la Tunisie a également été classée dans la troisième catégorie (Tier 3) sur cinq par l’Union internationale des télécommunications (UIT). Le pays a de gros efforts à faire dans les mesures organisationnelles, le développement des capacités et la coopération. 

La Suède, de son côté, se classe à la 14e place mondiale selon l’EGDI. En matière de cybersécurité, l’UIT considère le royaume comme un modèle à suivre. Cela signifie que le pays démontre « un engagement fort […] grâce à des actions coordonnées et dirigées par le gouvernement, couvrant l'évaluation, l'établissement et la mise en œuvre de certaines mesures de cybersécurité généralement acceptées ». 

Pour le moment, les discussions entre les deux parties n’en sont qu’à leur début. Les contours exacts de la potentielle collaboration n’ont pas encore été définis, et aucun accord officiel n’a, pour l’instant, été annoncé. Il faudra donc suivre l’évolution des négociations pour en savoir davantage sur les orientations et les implications éventuelles. 

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Dans le cadre de son ambition de transformation numérique, le gouvernement mauritanien a lancé le jeudi 27 mars une plateforme dénommée « Formation et gestion des partis politiques ». Selon les autorités, il s’agit d’un outil efficace pour faciliter les processus de création et de gestion des partis politiques. Les acteurs politiques peuvent y accéder de n'importe quel endroit et à tout moment, que ce soit via des téléphones mobiles ou par l'intermédiaire des bureaux d'accueil répartis à travers le pays.

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La Guinée place la transformation numérique au cœur de son développement. Pour accélérer ce processus, le gouvernement mise sur des partenariats stratégiques avec des acteurs internationaux et des collaborations public-privé, visant à moderniser les infrastructures et à renforcer la connectivité.

La ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Rose Pola Pricemou (photo, au centre), a reçu le mercredi 26 mars une délégation de VINCI Énergies Guinée, une société spécialisée dans les infrastructures énergétiques et numériques. Cette réunion visait à explorer les opportunités de collaboration entre le ministère et l’entreprise afin d’accélérer la transformation numérique en Guinée.

Les discussions ont porté sur plusieurs projets stratégiques du ministère, notamment la création d’un Technopole, la construction de réseaux métropolitains à travers le pays, l’édification d’un second data center et l’amélioration des infrastructures télécoms. La ministre a insisté sur l’importance de la coopération avec les acteurs privés pour réaliser les ambitions numériques de la Guinée.

Depuis son implantation en Guinée en 2016, la société VINCI Énergies a joué un rôle clé dans le développement des infrastructures énergétiques, notamment en participant à la mise en place du réseau électrique dans le cadre du projet OMVG sur l’axe Mali-Labé. Dans le domaine du numérique, l'entreprise investit dans les métiers de la numérisation de l'économie.

La rencontre intervient dans un contexte où la Guinée cherche à moderniser son infrastructure numérique pour soutenir sa croissance économique. Le pays, qui a fait des avancées notables dans la connectivité grâce à des investissements soutenus, reste confronté à des défis tels que l’extension de la couverture Internet en milieu rural et la sécurisation des infrastructures numériques.

La collaboration avec VINCI Énergies pourrait ainsi accélérer le déploiement de solutions innovantes, renforcer les capacités techniques locales et améliorer l’accès aux services numériques pour les citoyens et les entreprises. Cette alliance pourrait également jouer un rôle majeur dans la mise en œuvre de la vision Simandou 2040, un projet ambitieux visant à transformer la Guinée en un hub technologique régional, avec des infrastructures numériques solides et un environnement propice à l’innovation et à la croissance économique.

Avec cette alliance en cours de formalisation, la Guinée se positionne pour franchir une nouvelle étape dans sa transformation numérique, en s’appuyant sur l’expertise d’un acteur international reconnu pour son savoir-faire en matière d’infrastructures énergétiques et numériques. Les discussions futures devraient permettre de formaliser les modalités précises de cette collaboration et d’identifier les projets pilotes qui seront mis en œuvre dans les mois à venir.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Avec sa population jeune, l'Afrique pourrait s'imposer comme un acteur majeur de la main-d'œuvre mondiale dans les 10 à 15 ans à venir. Cependant, pour concrétiser ce potentiel, des investissements massifs dans l'éducation et la formation sont indispensables pour préparer cette jeunesse aux défis de demain.

Grâce au projet « Compétences innovantes en Afrique de l'Est » (dSkills-EA), plus de 4000 jeunes ont acquis des compétences numériques dans les sept pays de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) — Burundi, République démocratique du Congo, Kenya, Rwanda, Soudan du Sud, Tanzanie et Ouganda. Porté par la coopération allemande via la GIZ et mis en œuvre par le Conseil interuniversitaire pour l'Afrique de l'Est (IUCEA), ce programme a pour objectif de renforcer l’employabilité des jeunes et de stimuler l’innovation numérique dans la région.

Lancé en 2021, dSkills-EA prendra fin le 31 mars 2025, après quatre ans de mise en œuvre. Dans un communiqué publié le mercredi 26 mars, la CAE a salué l’impact du projet et annoncé de nouvelles initiatives pour poursuivre cet élan. « DSkills-EA démontre la force de la collaboration entre les gouvernements, le monde universitaire et l'industrie. En dotant des milliers de jeunes de compétences durables, nous avons jeté les bases d'un écosystème numérique florissant en Afrique de l'Est. L’Alliance régionale de l’IA de la CAE s’appuiera sur ce succès pour développer les infrastructures d’intelligence artificielle et renforcer les capacités régionales, afin d’assurer la place de l’Afrique de l’Est dans l’avenir numérique », a souligné David Roos, directeur du projet dSkills-EA.

Une réponse au déficit de compétences numériques

L’économie de la CAE souffre d’une faible productivité et compétitivité, entraînant un taux de chômage élevé, notamment chez les jeunes. D’après la GIZ, le développement socio-économique dépend fortement de l’innovation et de l’intégration des technologies de l’information et de la communication (TIC). Pourtant, les universités peinent encore à répondre aux besoins du secteur privé et des jeunes entrepreneurs.

Pour pallier ces lacunes, dSkills-EA a introduit des formations courtes adaptées aux besoins de l’industrie, soutenu les jeunes entrepreneurs dans le développement de solutions numériques et amélioré le programme de maîtrise en systèmes embarqués et mobiles au Centre d'excellence pour les TIC en Afrique de l'Est (CENIT-EA), hébergé à la Nelson Mandela African Institution of Science and Technology (NM-AIST). L'initiative a réuni plus de 300 partenaires privés et 100 universités, établissant une base solide pour la transformation numérique en Afrique de l'Est.

Un enjeu crucial pour l’avenir de l’Afrique

Selon une étude de la Société financière internationale (SFI), 230 millions d’emplois en Afrique nécessiteront des compétences numériques d’ici 2030. Pourtant, en 2022, le continent affichait un indice de déficit de compétences numériques compris entre 1,8 et 5, bien en dessous de la moyenne mondiale de 6, d’après la Banque mondiale. L’institution précise également que 12 des 20 pays ayant les niveaux les plus faibles de compétences numériques se trouvent en Afrique, entravant l’émergence d’une économie numérique compétitive.

Des initiatives comme dSkills-EA sont essentielles pour réduire cet écart et préparer la jeunesse africaine aux métiers de demain. En offrant une formation ciblée et adaptée aux besoins du marché, dSkills-EA permet aux jeunes de s’insérer rapidement dans le monde professionnel, en leur fournissant des compétences techniques et pratiques adaptées à des secteurs en pleine expansion.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Au Burkina Faso, la Commission de l’Informatique et des Libertés (CIL) a lancé mardi la 3ᵉ Journée nationale de la protection des données à caractère personnel, axée sur les enjeux de la numérisation des services administratifs. L’événement qui se déroule jusqu’au vendredi 28 mars met l’accent sur la sécurité des données, le cadre réglementaire et la sensibilisation des acteurs du numérique.

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Les autorités mauritaniennes accélèrent la transformation numérique pour soutenir le développement socioéconomique du pays. Un projet d’un montant estimé à 4,3 millions de dollars a été lancé à cet effet en janvier 2025.

Le gouvernement mauritanien prépare le lancement d’une plateforme numérique nationale. L’annonce a été faite le mercredi 26 mars lors d’une réunion consultative entre les autorités et les acteurs du secteur de l’assurance, dont les services seront intégrés à cette plateforme.

D’après le ministère de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’administration, cette initiative fait partie des efforts visant à rapprocher numériquement l’administration des citoyens.

Dans cette perspective, le gouvernement mauritanien a lancé en janvier dernier un projet baptisé « Digital-Y », financé à hauteur de 4 millions d’euros et réalisé en partenariat avec la coopération allemande. Ce projet a pour but d’intégrer les outils numériques dans la gestion publique afin de moderniser les services, renforcer la transparence administrative et stimuler le développement économique et social.

En attendant, la Mauritanie a été classée à la 165e place mondiale à l’indice de développement de l’e-gouvernement des Nations unies en 2024. Le pays a obtenu un score de 0,3491 sur 1, bien en dessous des moyennes africaine (0,4247) et mondiale (0,6382). Concernant le développement des services en ligne, la Mauritanie reste à un stade embryonnaire avec un score de 0,1688 sur 1, contre une moyenne africaine de 0,3862 et une moyenne mondiale de 0,5754.

Toutefois, l’ambition du gouvernement mauritanien de rapprocher l’administration de la population via le numérique pourrait être freinée par des obstacles comme l’accès limité à Internet. L’Union internationale des télécommunications (UIT) estime qu’environ 55,6 % des 5 millions de Mauritaniens en 2023 n’utilisaient pas Internet.

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Le Sénégal ambitionne de devenir un pôle d’excellence technologique en Afrique d’ici 2034. Pour concrétiser cette vision, le gouvernement renforce ses partenariats stratégiques avec des acteurs clés pour accélérer sa transformation numérique.

Le gouvernement sénégalais envisage une collaboration avec l’entreprise technologique chinoise Huawei pour accélérer la mise en œuvre de sa stratégie de transformation numérique et de ses projets de modernisation. Cette volonté s’est concrétisée lors d’une rencontre, le mardi 25 mars, entre Alioune Sall (photo, à gauche), ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, et Shen Li (photo, au centre), président de Huawei pour l’Afrique de l’Ouest, du Nord et du Centre.

Au cours de cette rencontre, les discussions ont porté sur plusieurs axes de la transformation numérique du Sénégal, notamment l'amélioration de la connectivité à travers les réseaux haut débit, le déploiement de la 5G, ainsi que l'implantation de plateformes numériques et de services cloud souverains. L'inclusion numérique a également été abordée, avec la proposition de rendre des smartphones accessibles dès 8000 FCFA (environ 14 dollars) pour faciliter l'accès à la connectivité pour tous les Sénégalais. Huawei a souligné son engagement pour accélérer la numérisation des services publics et moderniser les infrastructures numériques du pays, tout en collaborant avec le secteur privé local pour soutenir cette dynamique.

Cette rencontre intervient dans le cadre du New Deal Technologique, un programme stratégique qui marque la nouvelle vision numérique du Sénégal. Ce plan vise à structurer le secteur numérique et à centraliser la gouvernance des technologies pour améliorer l'efficacité des services publics et favoriser une transition numérique inclusive. Les objectifs incluent la dématérialisation de 90 % des services publics d'ici 2034, la formation de 100 000 experts du numérique, la création de pôles d’excellence technologiques, et la sécurisation des données sensibles au Sénégal.

Huawei, déjà bien implanté au Sénégal, a contribué à des projets majeurs dans les secteurs des télécommunications et de la formation des talents locaux en technologies de l’information. Cette rencontre ouvre la voie à une collaboration renforcée et à des initiatives communes pour soutenir la croissance économique du pays, notamment à travers l’implémentation réussie du New Deal Technologique.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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