Encore étudiant en génie numérique, il met ses compétences au service des secteurs de la formation et de l’emploi. Il a reçu plusieurs prix et distinctions pour sa start-up LaBoussole.

Wilfried Mbeyo’o Nna (photo) est un entrepreneur technologique camerounais, fondateur de LABOUSSOLE, une start-up spécialisée dans les technologies éducatives. LABOUSSOLE a commencé à être développée en juin 2022 et est devenue une start-up en janvier 2024. Elle propose une application web intelligente conçue pour accompagner l’orientation académique et professionnelle des apprenants.

Cette plateforme aide ses utilisateurs à réussir leur insertion socio-professionnelle en leur permettant de décrocher un emploi décent, de s’auto-employer ou de se lancer dans l’entrepreneuriat. En plus de ces services, LABOUSSOLE offre des formations en ligne axées sur les métiers du numérique.

L’objectif principal de la start-up est d’aider ses utilisateurs à trouver leur voie et à s’épanouir dans leur carrière. Sur son site, on peut lire : « Nous voulons créer un monde où l’accès à l’information et à la formation est ouvert à tous, sans distinction de genre, d’origine sociale ou de niveau de qualification, afin que tout le monde puisse trouver sa voie et s’épanouir dans sa carrière ».

Wilfried Mbeyo’o Nna est actuellement en dernière année d’études d’ingénierie en génie numérique à l’École Supérieure Internationale de Génie Numérique de l’Université Inter-État Congo-Cameroun basée à Sangmélima, au Cameroun. Parallèlement, il exerce en tant que freelance en marketing et communication digitale. Entre 2021 et 2023, il a occupé le poste de responsable marketing et communication pour la Société coopérative des jeunes agriculteurs du Dja et Lobo, au Cameroun.

En 2024, son talent entrepreneurial a été récompensé lorsque LABOUSSOLE a remporté le premier prix du concours des start-up dans la catégorie « Sciences sociales et humaines », organisé lors du GETEC (Génie et Talent de l’Étudiant Camerounais) par le ministère de l’Enseignement supérieur.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Il est un entrepreneur dans le domaine de la technologie, spécialisé dans la fourniture de solutions d’apprentissage. Il a remporté plusieurs prix et distinctions pour ses solutions innovantes.

Cecil Senna Nutakor (photo) est un entrepreneur ghanéen qui utilise la technologie pour améliorer le quotidien des populations. Il est le fondateur et directeur général d’eCampus, une start-up spécialisée dans les technologies éducatives.

Fondée en 2015, eCampus vise à rendre l’éducation accessible, flexible et abordable. Grâce à des outils technologiques, la plateforme propose des ressources d’apprentissage adaptées à tous les niveaux, de l’école primaire à l’enseignement supérieur, en passant par la formation professionnelle. Elle permet également d’évaluer, d’analyser et de prédire le niveau de préparation de ses utilisateurs pour les examens, l’emploi ou encore les processus de conformité.

Pour les étudiants, eCampus offre des fonctionnalités leur permettant de fixer des objectifs, de réaliser des tests préliminaires, de suivre leurs progrès et d’apprendre à leur propre rythme. Les enseignants, quant à eux, peuvent partager leurs connaissances, accompagner la progression des apprenants à travers le continent africain et générer un revenu supplémentaire tout en inspirant et éduquant. Les entreprises ne sont pas en reste, puisqu’eCampus leur permet d’encadrer leurs employés, suivre leurs performances et identifier leurs points forts afin de stimuler leur croissance et leur productivité.

Avant de fonder eCampus, Cecil Senna Nutakor avait créé, en 2006, Equinox Intercom Ltd, un fournisseur ghanéen de services d’application, dont il est le président-directeur général.

Cecil Senna Nutakor est titulaire d’un bachelor en informatique obtenu en 2007 à la Regent University College of Science & Technology au Ghana. En 2014, il a décroché un master en commerce international et développement durable à l’Université Catholique du Sacré-Cœur de Milan, en Italie. Il a également suivi un programme en technologies exponentielles à la Singularity University de Silicon Valley, en Californie.

Sa carrière professionnelle a débuté en 2005 à la Regent University College of Science & Technology, où il occupait le poste d’administrateur de systèmes. En 2006, il a travaillé comme consultant en informatique pour l’Autorité des ports du Ghana. En 2010, il a été chef de projet à la Ghana Commercial Bank, avant d’occuper le même rôle chez Devtraco Plus Ltd, une société immobilière de luxe, entre 2013 et 2015. En 2019, il a collaboré en tant que consultant edtech avec la Société allemande pour la coopération internationale (GIZ).

Cecil Senna Nutakor a reçu le prix de la start-up de l’année dans le domaine de l’éducation aux Ghana StartUp Awards en 2016 et 2021. Il a reçu le prix de la start-up de l’année en 2021.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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La transformation numérique offre des opportunités uniques pour réduire les inégalités et favoriser l’inclusion sociale. En Côte d’Ivoire, de nouvelles initiatives mettent en lumière le potentiel du numérique pour autonomiser les femmes.

Le ministère ivoirien de la Femme, de la Famille et de l’Enfant (MFFE), ainsi que les sociétés américaines Cybastion et Cisco Tech, ont signé, le mardi 17 décembre, une convention de partenariat tripartite à Abidjan. Cette initiative ambitieuse vise à former 3000 femmes aux compétences numériques d’ici 2025 grâce à la plateforme éducative « Network Academy » (NetAcad) de Cisco.

« Donner aux femmes les moyens de maîtriser la technologie, c’est investir dans l’avenir. C’est semer les graines d’une prospérité durable qui profitera aux générations futures », a déclaré la ministre Nassénéba Touré (photo). Elle a également souligné que ce programme aura des impacts concrets et transformateurs pour les femmes ivoiriennes et pour la société dans son ensemble.

La signature de cette convention s’inscrit dans le cadre des engagements du MFFE visant à réduire le fossé numérique et à autonomiser les femmes grâce aux outils technologiques. Cette démarche intervient après le lancement du programme « DigitFemmes », en partenariat avec Cybastion, pour former 1000 femmes à travers la Côte d’Ivoire.

Depuis sa création en 1997, la plateforme NetAcad a formé plus de 24 millions de personnes dans 191 pays, prouvant son efficacité à ouvrir des perspectives professionnelles dans le numérique. La plateforme offre des formations dans des domaines clés tels que la cybersécurité et l’intelligence artificielle. Son déploiement en Côte d’Ivoire devrait permettre aux femmes ivoiriennes de développer des compétences recherchées sur le marché du travail, renforçant leur leadership et leur autonomie financière tout en stimulant leur contribution à l’économie numérique du pays.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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La société panafricaine de capital-risque Equator Africa Fund, spécialisée dans les start-up climatiques en Afrique subsaharienne, a reçu 5 millions de dollars de Proparco, la branche de financement du secteur privé de l’Agence française de développement (AFD). Ce financement vise à soutenir des entreprises innovantes dans les énergies renouvelables, l’agriculture durable et la mobilité verte.

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La transformation numérique de l’éducation s’impose comme une priorité pour répondre aux défis d’inclusion et de qualité dans l’enseignement. En Afrique, des initiatives innovantes permettent de réinventer les méthodes pédagogiques en intégrant des outils technologiques adaptés aux besoins locaux.

Le projet Imaginecole, lancé par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en réponse aux défis éducatifs posés par la pandémie de Covid-19, entre dans une nouvelle phase. Il sera désormais placé sous la responsabilité de l’État sénégalais et des acteurs locaux de l’enseignement, qui devront l’adapter aux spécificités du pays. Ce transfert, précédé d’un double atelier organisé à Dakar du lundi 9 au vendredi 13 décembre, symbolise la volonté de renforcer les capacités locales pour intégrer durablement les outils numériques dans l’enseignement.

« Nous arrivons à une étape où nous allons confier le projet au Sénégal. Nous avons développé de nombreuses formations sur le numérique, l’éducation et même l’utilisation de l’intelligence artificielle en classe. Il est temps que les autorités nationales prennent le relais pour poursuivre cette dynamique », a déclaré Idalina Ndiaye Rodriguez, coordonnatrice régionale de l’initiative Imaginecole pour l’UNESCO.

Conçue pour garantir la continuité pédagogique durant les crises, Imaginecole est une plateforme régionale accessible dans 11 pays d’Afrique francophone. Elle met à disposition des enseignants et des élèves des ressources numériques variées, allant des bandes dessinées éducatives aux outils d’intelligence artificielle. Ce projet s’inscrit dans un contexte où le Sénégal intensifie ses efforts pour bâtir une éducation inclusive et efficace. À cet égard, le pays a récemment obtenu un financement de 70 millions d’euros de la Development Bank of Southern Africa (DBSA) pour soutenir la transformation numérique de son système éducatif.

Le transfert d’Imaginecole promet de moderniser l’enseignement au Sénégal, en rendant les apprentissages plus interactifs et accessibles. Cette initiative pourrait également renforcer la motivation des élèves, réduire les inégalités éducatives et positionner le Sénégal comme un acteur clé de la transformation numérique en Afrique francophone.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Grâce à l’IA, Gabi Immelman encourage l’apprentissage autonome chez les élèves

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Elle élabore des programmes éducatifs et des projets créatifs destinés aux enfants, avec pour objectif de les encourager à apprendre de manière autonome.

Gabi Immelman (photo) est une entrepreneure, une conceptrice d’apprentissage et une enseignante sud-africaine. Elle est cofondatrice et présidente-directrice générale de Mindjoy, une start-up qui propose des services d’apprentissage destinés aux élèves.

Fondée en 2021, Mindjoy permet aux élèves de prendre en main leur propre apprentissage tout en garantissant la confidentialité de leurs données. L’entreprise utilise l’intelligence artificielle (IA) pour accompagner les élèves dans toutes les matières STEM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques), leur offrant ainsi la possibilité d’explorer et de résoudre des problèmes à leur rythme. Cette approche permet aux enseignants de se concentrer sur les domaines où leur soutien est le plus nécessaire.

Mindjoy propose aux élèves d’intégrer un tuteur multimodal doté d’IA, capable d’incorporer de manière fluide des images, des vidéos et du texte enrichi pour chaque leçon. Cette solution permet aux étudiants de progresser de façon interactive tout en bénéficiant d’un retour d’information immédiat et personnalisé, accélérant ainsi leur apprentissage.

Avant de fonder Mindjoy, Gabi Immelman a créé Pukka School en 2016. Cette entreprise conçoit des projets créatifs offrant aux enfants la liberté de développer leur inventivité en les encourageant à explorer, à être curieux et à apprendre par le jeu.

L’entrepreneure est diplômée de la Stellenbosch University où elle a obtenu en 2012 un bachelor en art dramatique, théâtre et mise en scène. Elle détient aussi un master en innovation inclusive dans l’éducation obtenu en 2021 à l’université du Cap.

Sa carrière professionnelle a débuté en 2013 chez Saartjie Botha, une société sud-africaine de divertissement, où elle était directrice de production. En 2014, elle devient directrice, artiste enseignante et technicienne au Palo Alto Children’s Theatre aux États-Unis. L’année suivante, elle rejoint la compagnie théâtrale américaine Modern Times Stage Company en tant que productrice assistante. En 2018, elle est nommée responsable de l’apprentissage et du développement chez Maara House, une école d’apprentissage en Afrique du Sud.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Dans le but de faciliter l’assimilation de divers concepts scolaires par les enfants et les adolescents, une entrepreneure tech a mis en place une plateforme d’apprentissage en ligne qui révolutionne la façon d’apprendre avec des contenus innovants.

Sikul est une plateforme d’apprentissage en ligne développée par une start-up gabonaise. Elle permet principalement aux enfants et aux adolescents d’accéder à des contenus éducatifs, pédagogiques et ludiques. La start-up a été lancée en septembre 2020 par Lynda Hernandez Moibouey.

La plateforme ne dispose pas d’une application mobile. Les utilisateurs doivent utiliser un navigateur pour accéder directement au site Internet. En créant un compte et en renseignant leurs informations personnelles, ils peuvent explorer les contenus de Sikul. La plateforme propose des vidéos et des ouvrages numériques, souvent développés en collaboration avec des enseignants et des conseillers pédagogiques.

La grammaire, les mathématiques, la conjugaison, l’orthographe, le vocabulaire, l’anglais et les langues locales figurent parmi les divers contenus éducatifs disponibles. « Nous apprenons aux enfants tout en les amusant, et nous les aidons à développer des aptitudes de base leur permettant de devenir des adultes bien formés. […] Nous proposons des DVD vidéo, Ma maternelle en poche (volume 1), Mon premier syllabaire (volumes 1 et 2), L’écriture des mots, Je sais conjuguer, ainsi qu’un DVD spécial Mots mêlés », a indiqué Lynda Hernandez Moibouey. Elle ajoute, à propos des ouvrages numériques : « mon super alphabet illustré, L’abécédaire des animaux, L’abécédaire des fruits et des légumes et Animal Alphabet ».

La plateforme Sikul revendique 161 comptes actifs, 77 vidéos et 30 jeux éducatifs. L’accès aux différents contenus est soumis à un abonnement. Les tarifs proposés sont de 7 000 FCFA (environ 11,2 dollars) pour un abonnement d’un mois pour un compte parent et un compte enfant, 15 000 FCFA pour un abonnement trimestriel donnant droit à un compte parent et deux comptes enfants, et 48 000 FCFA pour l’année avec deux comptes parents et cinq comptes enfants.

Adoni Conrad Quenum

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Il possède environ 15 ans d’expérience acquise au sein d’entreprises aux Etats-Unis, en France et au Gabon. Il est spécialisé en stratégie d’entreprise, financement, gestion des talents et conception de programmes.

Yannick Ebibie (photo) est un entrepreneur technologique engagé dans la promotion de l’innovation numérique en Afrique. Il est le fondateur et président-directeur général de SING (Société d’Innovation Numérique du Gabon), une entreprise qui ambitionne de renforcer la compétitivité des économies africaines grâce à la transformation numérique.

Fondée en 2018, SING est une société de services spécialisée dans l’innovation numérique. Elle propose aux entreprises et administrations des expertises, des outils et des méthodologies adaptés pour mener à bien leurs projets de transformation digitale. Du conseil en stratégie au management de l’innovation, SING accompagne ses clients pour maximiser les chances de succès des start-up en phase de lancement.

Par ailleurs, SING dispose d’un incubateur qui soutient les start-up à chaque étape de leur développement, en leur offrant à la fois un appui opérationnel et des solutions de financement innovantes pour optimiser leurs coûts. L’entreprise conçoit également des solutions informatiques et d’ingénierie, et est l’éditrice de SingPay, une plateforme numérique permettant aux entreprises de digitaliser et d’améliorer leurs processus de paiement.

En plus de ses activités chez SING, Yannick Ebibie occupe le poste de chef d’équipe au sein de Founder Institute, un accélérateur de start-up international. Il est aussi le vice-président de TECH 241, un syndicat qui regroupe les entreprises et les professionnels du digital et de la technologie au Gabon.

Il est diplômé d’un master en management et marketing international obtenu en 2003 au Centre d’études franco-américain de management, en France. Il détient un bachelor en études entrepreneuriales obtenu en 2007 à Temple University à Philadelphie, aux Etats-Unis (USA).

En 2006, Yannick Ebibie a rejoint Women’s Opportunities Resource Center, une institution de financement du développement communautaire aux USA, en tant que consultant en développement commercial. En 2007, il devient analyste commercial chez PIDC, une société de développement économique public-privé de Philadelphie.

De retour au Gabon en 2013, il rejoint Performances Group, une entreprise qui accompagne la transformation des économies africaines, en tant que consultant sénior. Entre 2016 et 2018, il travaille comme directeur de la stratégie et du marketing de l’Agence nationale pour la promotion des investissements du Gabon.

Melchior Koba

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Au Gabon, SING ambitionne de créer 20 000 emplois dans les TIC d’ici 2025

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Les TIC offrent un potentiel important pour stimuler la créativité et l’apprentissage dès le jeune âge. Pourtant, en Afrique, leur adoption dans l’éducation reste limitée, freinée par un manque de préparation et d’infrastructures adaptées.

SCHOOLAP, une plateforme numérique dédiée à l’éducation à distance, a annoncé, le vendredi 6 décembre, la signature d’un partenariat stratégique avec l’Union Nationale des Établissements Privés d’Enseignement Laïc (UNEPEL) au Burkina Faso. Ce projet ambitieux vise à moderniser plus de 1400 écoles privées laïques à travers le pays grâce à des solutions technologiques adaptées.

« Quelques écoles pilotes à Ouagadougou sont en cours d’activation avec la collecte des données, la formation des acteurs et la dotation de tablettes éducatives. Les premiers retours sont très positifs, notamment sur les outils dédiés aux directeurs d’école », précise SCHOOLAP dans un communiqué.

Ce projet s’inscrit dans un contexte continental marqué par une ambition renouvelée pour l’éducation. L’Union africaine a désigné 2024 comme « Année de l’éducation », incitant les pays à renforcer leurs efforts pour garantir une éducation inclusive et de qualité. Dans cette dynamique, la Stratégie d’éducation numérique de l’Union africaine (2023-2028) prévoit notamment le développement d’infrastructures numériques dans les écoles, avec pour objectif qu’au moins 50 % des établissements disposent d’une connectivité à haut débit d’ici 2027 et qu’un tiers des étudiants et tous les enseignants aient accès à des appareils numériques d’ici 2030.

Ce partenariat entre SCHOOLAP et l’UNEPEL marque une avancée importante pour le Burkina Faso, où les infrastructures éducatives numériques restent encore insuffisantes. En modernisant la gestion des écoles et en fournissant des outils pédagogiques adaptés, cette initiative contribue non seulement à améliorer l’enseignement, mais aussi à inscrire le pays dans une dynamique continentale tournée vers l’avenir de l’éducation en Afrique.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Il est un expert en marketing digital et en design UI/UX, ainsi qu’un graphiste et un entrepreneur. Il est à la tête de deux entreprises et offre des services numériques adaptés aussi bien aux professionnels qu’aux particuliers.

Jihed Rahmouni (photo) est un informaticien et entrepreneur technologique tunisien. Il est cofondateur et président-directeur général de Pepolls, une plateforme de médias sociaux qui donne à ses utilisateurs le pouvoir de partager leurs opinions et de participer activement à des discussions.

Lancée en 2020, Pepolls est une plateforme innovante basée sur les sondages. Elle permet aux utilisateurs de poser des questions, de proposer des idées et de s’exprimer librement. L’application intègre un système de récompenses unique, où les utilisateurs accumulent des pièces appelées « Pecoins » en interagissant et en s’engageant sur la plateforme. Ces Pecoins peuvent ensuite être utilisés pour monétiser des sondages, acheter des offres ou des coupons de marque. En plus, Pepolls utilise la technologie blockchain pour garantir une sécurité renforcée des données de ses utilisateurs.

Jihed Rahmouni est aussi le fondateur, en 2017, et le président-directeur général de District Agency. Il s’agit d’une agence digitale qui offre une gamme de service comprenant le marketing numérique, le design UI/UX (expérience et interface utilisateur), la conception graphique, le développement web et d’applications mobiles, la gestion de communauté et les solutions de blockchain.

Le Tunisien est diplômé de l’Ecole supérieure de commerce de Tunis, où il a obtenu en 2013 une licence en informatique de gestion. Sa carrière professionnelle a commencé en 2014 à l’Institut Robert de Sorbon à Tunis, où il a été responsable de communication. Parallèlement, il a été responsable national des relations avec la clientèle du réseau de jeunes étudiants et diplômés AIESEC en Espagne. Entre 2015 et 2017, il a également été développeur web au sein du réseau.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji            

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