La blockchain, technologie innovante et décentralisée, ouvre de vastes perspectives pour l'Afrique, notamment dans la sécurisation des transactions et l'amélioration de la transparence. L'exploration de cette technologie revêt une importance stratégique pour le développement du continent.

Rose Pola Pricemou (photo), ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, a reçu le lundi 3 février, une délégation de la société de cryptomonnaies Tether Limited. Cette rencontre visait à jeter les bases d'une future collaboration destinée à stimuler l'innovation et le développement technologique en Guinée.

Au cours de cet échange, plusieurs axes clés ont été abordés, notamment le développement de solutions technologiques innovantes, la promotion de la formation en blockchain, ainsi que la mise en place de programmes de sensibilisation à cette technologie à travers les hubs numériques. Le projet ambitionne de créer un environnement propice à l'innovation et de renforcer les synergies entre les acteurs du secteur numérique.

Cette collaboration s'inscrit dans un contexte de transformation numérique accélérée en Guinée, avec le lancement imminent de la Cité des sciences et de l'Innovation de Guinée (CSIG). En cours de construction depuis juillet dernier, la CSIG ambitionne de devenir un pôle d'excellence de l’innovation en Afrique de l'Ouest. Le partenariat avec Tether a pour objectif de renforcer la compréhension de la blockchain et de promouvoir cette technologie auprès des entrepreneurs, des start-up et des institutions locales.

La blockchain, en tant qu'innovation de rupture, représente une opportunité stratégique pour les économies émergentes. Selon un rapport récent du cabinet d’études Fortune Business Insights, la taille du marché mondial de la blockchain était évaluée à 17,57 milliards USD en 2023 et devrait atteindre 825,93 milliards USD d’ici 2032, avec un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 52,8 %. Cet essor met en évidence le potentiel énorme de la blockchain, et la Guinée pourrait en bénéficier à travers des partenariats solides et des investissements dans ce secteur en pleine expansion.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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En tant qu’informaticien et entrepreneur, Ousseynou Diop met l’innovation au service de l'éducation et de l'entrepreneuriat pour propulser l'Afrique dans l'économie numérique mondiale.

Ousseynou Diop (photo) est un développeur de logiciels et un entrepreneur technologique sénégalais. Il est le fondateur et président-directeur général (PDG) de Xarala, une start-up spécialisée dans l'éducation technologique.

Le nom Xarala, qui signifie « technologie » en wolof, reflète la mission de la plateforme : offrir à chaque Africain un accès à une éducation de qualité pour libérer son plein potentiel. Fondée en 2018, elle propose des formations pratiques et accessibles dans des domaines clés du numérique, tels que le développement logiciel, le marketing digital, le design et l’analyse de données.

Xarala met à la disposition des Sénégalais une application mobile pour l’auto-apprentissage, tout en proposant du mentorat personnalisé et une certification à l’issue de chaque formation. Sa particularité ? Elle permet d’apprendre dans la langue de son choix, rendant ainsi l’éducation plus inclusive et accessible.

En parallèle de son engagement chez Xarala, Ousseynou Diop est responsable technique logiciel chez ORYA TECHNOLOGIES, une entreprise fournissant des services financiers au Sénégal. Son parcours dans la tech a, cependant, débuté en 2016 en tant que développeur web freelance. Entre 2017 et 2022, il est vice-président de la commission de programmation de Daara-IT, une communauté sénégalaise réunissant des jeunes passionnés de technologie.

Il rejoint ensuite OuiCarry, une entreprise spécialisée en logistique, en tant que développeur full stack, avant d’intégrer Digital.in en 2020, où il travaille sur des solutions d’intelligence artificielle appliquées au recrutement. De 2022 à 2023, il est développeur full stack chez Gemography, une plateforme qui connecte des ingénieurs logiciels et data avec des entreprises technologiques internationales.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Il est un entrepreneur expérimenté, expert en planification stratégique et en gestion des ventes. Il s’investit activement dans le développement de l’entrepreneuriat en Afrique.

Jean-Patrick Ketcha (photo) est un entrepreneur camerounais. Il est le fondateur et le directeur exécutif de Le Boukarou, une structure dédiée à l’accompagnement des entreprises et des innovateurs.

Créée en 2016, Le Boukarou soutient les jeunes entrepreneurs et les femmes en Afrique subsaharienne en leur offrant des espaces de coworking modernes, des programmes de mentorat et de formation, ainsi que des solutions de financement pour concrétiser leurs projets.

L’organisation les accompagne à chaque étape, de la structuration de leur idée à l’opérationnalisation de leur entreprise. Grâce à ses 13 partenaires, Le Boukarou revendique avoir touché plus de 42 000 personnes et soutenu plus de 40 start-up. Parmi les entrepreneurs accompagnés figure Arthur Zang, inventeur du CardioPad, un électrocardiogramme connecté.

Engagé dans le développement de l’entrepreneuriat en Afrique, Jean-Patrick Ketcha siège au conseil d’orientation stratégique du Centre d’employabilité francophone de l’Agence universitaire de la Francophonie et au conseil d’administration d’Afric’innov, une association qui met à disposition des structures d’accompagnement des outils et ressources pour mieux soutenir les entrepreneurs du continent.

Avant de créer Le Boukarou, il a cofondé Spread Ideas Kamer, une association apolitique encourageant le partage d’idées, la mise en commun des compétences et la valorisation des expériences individuelles.

Jean-Patrick Ketcha est diplômé de l’université Paris Nanterre où il a obtenu en 2006 un master en droit. Il détient aussi un master en affaires internationales et commerce obtenu à l’OMNES Education en France.

Il commence sa carrière professionnelle en 2010 comme responsable de vente à la Société de bétons industriels du Cameroun, où il est promu directeur des opérations en 2014. En 2016, il rejoint l’entreprise immobilière Millenium Immobilier en tant que chef du département du contrôle interne.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Il est investisseur en capital-risque avec plus de 25 ans d’expérience à des postes de direction et de gestion. Il se concentre sur les investissements dans des entreprises technologiques situées en Afrique et au Moyen-Orient.

Ahmed El Alfi (photo) est un entrepreneur et un investisseur originaire d’Égypte. Il est le fondateur et le président de Sawari Ventures, une société de capital-risque qui investit dans des entrepreneurs en Afrique.

Fondée en 2010 et basée au Caire, Sawari Ventures se spécialise dans les investissements axés sur les technologies innovantes et les connaissances en Afrique du Nord. La mission de l’entreprise est d’accompagner les entrepreneurs de la région dans la création de solutions innovantes capables de stimuler durablement les économies locales.

Sawari Ventures cible principalement les start-up en phase de croissance ou de démarrage, dans des secteurs variés tels que l’Internet grand public, la fintech, l’edtech, la healthtech, la deeptech, le commerce électronique et les infrastructures habilitantes. Une partie de son budget est dédiée aux investissements d’amorçage, contribuant ainsi à la consolidation de l’écosystème entrepreneurial.

En 2011, Ahmed El Alfi a cofondé Flat6Labs, une société de capital-risque dédiée aux entreprises en phase d’amorçage et de démarrage en Afrique et au Moyen-Orient. Il est également le fondateur et président de Nafham, une plateforme éducative en ligne proposant des vidéos alignées sur le programme scolaire public égyptien.

En 2013, il a lancé The GrEEK CAMPUS, un parc technologique et d’innovation situé au Caire, qu’il a présidé jusqu’en 2022. Cet espace offre des bureaux modernes aux start-up, ainsi qu’aux grandes entreprises établies dans les domaines de la technologie et des médias, favorisant un environnement propice à l’innovation et à la collaboration.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Les autorités veulent accélérer la transformation numérique de tous les secteurs de l’économie. L’exécutif a identifié la semaine dernière deux sites pilotes pour démarrer le programme de numérisation des hôpitaux du pays.

Le gouvernement malgache veut transformer le Centre national de télé-enseignement de Madagascar (CNTEMAD) en une université numérique. Une réunion de travail s’est tenue le mardi 21 janvier à cet effet entre les différentes parties prenantes : le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ; le ministère du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications, la direction du CNTEMAD et l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) qui est le partenaire technique de l’initiative.

Au cours de la réunion, il était notamment question d’examiner les améliorations techniques nécessaires pour la réalisation du projet. « Un des points à l'ordre du jour était également l'élaboration d'un calendrier pour la mise en œuvre de ce projet, ainsi que la coordination des différents aspects techniques nécessaires à sa réalisation », a déclaré le ministère du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications, dans un communiqué, sans donner plus de détails.

Créé en novembre 1992, le CNTEMAD utilise principalement des cours polycopiés comme supports pédagogiques. Il complète ce dispositif par des devoirs de synthèse avec corrigés types, des regroupements en salle organisés au siège et dans les centres régionaux, des exercices supplémentaires et des travaux pratiques axés sur l'usage des TIC. L'établissement encourage les travaux de groupe et propose des ressources audiovisuelles sur demande. Les examens ont lieu deux fois par an. En 2024, l'établissement comptait environ 17 000 étudiants. Sa transformation en une université numérique s’inscrit dans les efforts pour numériser le système éducatif national afin de l’améliorer dans un cadre plus large de transformation numérique nationale.

L’exécutif a lancé en juillet 2024 le processus de numérisation des établissements scolaires. Le projet vise à doter les zones d’administration pédagogique et les établissements du pays d’outils et de ressources nécessaires pour tirer parti des technologies numériques.

Il est toutefois important de préciser que les discussions entre les parties sont en cours et on ne sait pas encore exactement quand et comment le projet sera mis en œuvre. Par ailleurs, même si la transformation se faisait, l’accès des étudiants du pays aux plateformes de l’université numérique peut être limité par l’accès à Internet et aux appareils compatibles (ordinateurs, tablettes, smartphones…). Selon les données recueillies par l’Autorité de régulation des technologies de communication (ARTEC), le taux de pénétration de l’Internet dans le pays était de 32,57% pour une population estimée à 30,3 millions (Banque mondiale).

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Il est un développeur de logiciels et un chef de projet passionné par l’innovation et l’entrepreneuriat. Il a conçu plusieurs solutions technologiques, notamment dans les secteurs de la finance et de l’éducation, mettant son expertise au service de projets ambitieux.

Hugues Cédric Ngbwa (photo) est un informaticien et entrepreneur en série originaire du Cameroun. Il est le fondateur et le président-directeur général de MendoLearn, une plateforme numérique dédiée à l’apprentissage qui cumule plus de 6000 utilisateurs.

Lancée en 2019, MendoLearn se présente comme un réseau social éducatif et professionnel centré sur les centres d’intérêt. La plateforme facilite les échanges de compétences entre utilisateurs en fonction de leurs orientations professionnelles. Elle permet également de partager des articles, des cours et de poser des questions pour enrichir les connaissances de chacun.

En plus de favoriser l’apprentissage, MendoLearn offre la possibilité de découvrir les réflexions et activités des experts de l’éducation. Grâce à son moteur de recherche, les utilisateurs peuvent trouver des collaborateurs et des établissements pour élargir leur réseau professionnel et enrichir leur contenu.

Cette plateforme fait partie des solutions développées par Mendo Company, une entreprise spécialisée dans le développement web et mobile, également fondée par Hugues Cédric Ngbwa. Parmi les autres innovations de l’entreprise figurent MendoCash, une solution qui regroupe divers services de paiement disponibles au Cameroun, et MendoCoti, un outil simplifiant la gestion des fonds pour les microprojets.

Hugues Cédric Ngbwa est titulaire d’un diplôme d’études universitaires générales (DEUG) en informatique obtenu en 2011 à l’université de Yaoundé I. Il possède également un diplôme de professeur de l’enseignement secondaire (DIPES 1) en mathématiques et informatique, décroché en 2014 à l’Ecole normale supérieure de Maroua, au Cameroun.

En 2018, il a occupé le poste de développeur pour Duegho, une plateforme gratuite de réseautage social dédiée au continent africain.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Ingénieur pétrolier de formation, il s’engage dans l’entrepreneuriat en développant des technologies pour répondre aux défis rencontrés par les populations. Parallèlement, il soutient d’autres entrepreneurs dans le développement de leurs activités.

Francis Omorojie (photo) est un entrepreneur technologique et un investisseur nigérian. Il est le fondateur et un partenaire en capital-risque chez Ennovate Ventures, une société spécialisée dans l’accompagnement de fondateurs ambitieux utilisant l’innovation pour améliorer les conditions de vie, créer des emplois et favoriser le développement durable.

Lancée en 2018, Ennovate Ventures se consacre au soutien des entrepreneurs sous-représentés dans le domaine des technologies en Afrique. L’entreprise offre un programme de renforcement des capacités sur 12 mois, conçu pour doter les fondateurs des compétences et des connaissances essentielles à la réussite de leurs projets. Elle s’engage à aider les entreprises à accélérer la croissance de leurs modèles économiques, à perfectionner leurs technologies, à conquérir de nouveaux marchés et à développer des approches génératrices de revenus.

Parmi ses initiatives phares figure TheNextFund, un programme de capital-risque sur mesure qui investit dans les start-up les plus prometteuses des secteurs technologiques en Afrique de l’Est. Ce programme hybride combine un financement ciblé et une assistance technique personnalisée pour aider ces start-up à se structurer et à se préparer à attirer davantage d’investissements.

Francis Omorojie est également cofondateur de Serengeti Angels, un réseau d’investisseurs providentiels basé en Tanzanie. Par ailleurs, il occupe le poste de chef de projet en entrepreneuriat chez PlumarInc, une plateforme qui aide les start-up à recruter des talents qualifiés à l’échelle mondiale. Il est aussi directeur de la vision chez Get Haba, une fintech.

L’entrepreneur est diplômé de l’université de Port Harcourt au Nigeria où il a obtenu en 2013 un bachelor en ingénierie pétrolière. En 2016, il devient directeur régional adjoint chez DKT International, une organisation spécialisée dans la distribution de produits de contraception. Entre 2022 et 2023, il a aussi travaillé comme consultant pour l’European Business & Innovation Centre Network (EBN), un réseau européen de centres d’innovation.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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La transformation numérique dans le secteur éducatif est devenue une priorité pour de nombreux pays, cherchant à moderniser leurs systèmes scolaires et à préparer les jeunes générations aux défis de l'avenir.

La Mauritanie souhaite réformer son système éducatif en y intégrant le numérique. Dans ce cadre, le ministère de l’Éducation et de la Réforme du système éducatif a organisé, le mercredi 15 janvier, un atelier réunissant les acteurs clés pour élaborer une feuille de route nationale pour la transformation numérique de l’éducation.

Selon Yahya Boba Taleb, secrétaire général du ministère de l’Éducation, cet atelier avait pour but d'élaborer un plan de développement de l’éducation, dont les résultats poseront des jalons clairs pour une éducation moderne. Les actions et initiatives qui en découleront devraient poser les bases d’une réforme durable et adaptée aux enjeux actuels.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la Stratégie de transformation numérique en cours dans le pays. Elle intervient quelques mois après que la Mauritanie a rejoint le Programme d’éducation numérique de la Fondation FIFA, devenant le premier pays en Afrique à participer à ce programme. Le projet vise à former 10 000 enfants mauritaniens âgés de 6 à 12 ans sur une période de trois ans dans des domaines tels que le codage, la robotique et l'alphabétisation numérique.

Si la Mauritanie parvient à finaliser cette feuille de route, celle-ci aura pour objectif d’intégrer la technologie de manière cohérente et inclusive dans le système éducatif. Elle sera conçue pour améliorer l’accès, la qualité et l’équité dans l’éducation, en s’appuyant sur les meilleures pratiques internationales. La transformation numérique, désormais perçue comme une nécessité, sera au cœur de ce processus pour offrir une éducation adaptée aux enjeux du XXIe siècle, y compris pour les élèves des zones rurales, souvent moins accessibles aux ressources éducatives modernes.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Comprenant bien l’écosystème entrepreneurial au Cameroun, Ngala Boris souhaite mettre son expérience au service des jeunes désireux de se lancer dans cette carrière. Il leur offre des conseils et un accompagnement pour les aider à réussir leurs projets.

Ngala Boris est un entrepreneur et investisseur camerounais expérimenté. Il est le fondateur et le directeur général de Boris Bison Youth Empowerment Incubator (BBIncubator), un incubateur d’entreprises.

Fondé en 2020, BBIncubator a pour mission de lutter contre la pauvreté au Cameroun en offrant aux jeunes entrepreneurs un environnement favorable pour concrétiser leurs ambitions. Cet incubateur met à leur disposition un espace de travail spacieux, sécurisé et connecté à Internet, avec une assistance technique disponible en continu, 24h/24 et 7j/7. Il propose également des opportunités de mise en réseau ainsi qu’un financement d’amorçage gratuit pour 20 entrepreneurs sélectionnés par cohorte.

Grâce à son programme d’incubation, BBIncubator accompagne les jeunes entrepreneurs en les formant et en les conseillant tous les trois mois. Ce programme leur permet de se familiariser avec l’écosystème entrepreneurial, d’acquérir des compétences en gouvernance, en gestion de projet et d’adopter les meilleures pratiques commerciales.

L’incubateur enseigne aussi aux participants comment utiliser Internet pour développer leurs activités, grâce à des compétences en communication et en correspondance commerciale. Il les forme à l’utilisation de passerelles de paiement modernes pour des transactions rapides et efficaces, ainsi qu’à la gestion des prêts pour soutenir leurs projets.

Une initiative phare de BBIncubator est le concours de pitch Finance Your Startup. Lancé en 2023, ce concours permet aux entrepreneurs de présenter leurs idées technologiques devant un jury. Le gagnant remporte un financement de démarrage d’un million de francs CFA, soit environ 1600 dollars américains.

En plus de BBIncubator, Ngala Boris est le fondateur, en 2020, et le directeur général de Boris Bison Sarl. Cette entreprise intervient dans divers secteurs, tels que l’agriculture, l’import-export, l’immobilier, les contrats et l’approvisionnement. Il occupe par ailleurs le poste de vice-président de la Fédération nationale des structures d’incubation du Cameroun (FENASIC), une association regroupant des incubateurs publics et privés. Ngala Boris est titulaire d’un bachelor en gestion d’entreprise, obtenu à l’Université de Buea au Cameroun.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Wilfried Mbeyo’o Nna aide les Camerounais dans leur insertion professionnelle

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Encore étudiant en génie numérique, il met ses compétences au service des secteurs de la formation et de l’emploi. Il a reçu plusieurs prix et distinctions pour sa start-up LaBoussole.

Wilfried Mbeyo’o Nna (photo) est un entrepreneur technologique camerounais, fondateur de LABOUSSOLE, une start-up spécialisée dans les technologies éducatives. LABOUSSOLE a commencé à être développée en juin 2022 et est devenue une start-up en janvier 2024. Elle propose une application web intelligente conçue pour accompagner l’orientation académique et professionnelle des apprenants.

Cette plateforme aide ses utilisateurs à réussir leur insertion socio-professionnelle en leur permettant de décrocher un emploi décent, de s’auto-employer ou de se lancer dans l’entrepreneuriat. En plus de ces services, LABOUSSOLE offre des formations en ligne axées sur les métiers du numérique.

L’objectif principal de la start-up est d’aider ses utilisateurs à trouver leur voie et à s’épanouir dans leur carrière. Sur son site, on peut lire : « Nous voulons créer un monde où l’accès à l’information et à la formation est ouvert à tous, sans distinction de genre, d’origine sociale ou de niveau de qualification, afin que tout le monde puisse trouver sa voie et s’épanouir dans sa carrière ».

Wilfried Mbeyo’o Nna est actuellement en dernière année d’études d’ingénierie en génie numérique à l’École Supérieure Internationale de Génie Numérique de l’Université Inter-État Congo-Cameroun basée à Sangmélima, au Cameroun. Parallèlement, il exerce en tant que freelance en marketing et communication digitale. Entre 2021 et 2023, il a occupé le poste de responsable marketing et communication pour la Société coopérative des jeunes agriculteurs du Dja et Lobo, au Cameroun.

En 2024, son talent entrepreneurial a été récompensé lorsque LABOUSSOLE a remporté le premier prix du concours des start-up dans la catégorie « Sciences sociales et humaines », organisé lors du GETEC (Génie et Talent de l’Étudiant Camerounais) par le ministère de l’Enseignement supérieur.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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