Le gouvernement ghanéen a fait de la transformation numérique un des piliers du développement socioéconomique du pays. L’exécutif multiplie donc les initiatives pour introduire les TIC dans tous les secteurs d'activité, dont l’éducation.
Le ministère de l’Éducation du Ghana a entamé une révision de sa politique des TIC dans l’éducation afin de l’actualiser et de répondre de manière adéquate aux nouveaux défis du secteur. L’initiative est soutenue par des partenaires stratégiques tels que le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et l’ONG World Vision International.
Plus spécifiquement, la politique actualisée vise à améliorer les infrastructures TIC dans les écoles, renforcer les compétences numériques des enseignants et exploiter les TIC pour améliorer la gestion de l'éducation.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des réformes stratégiques lancées par le ministère de l'Éducation pour transformer l'enseignement et l'apprentissage, et améliorer les résultats scolaires, conformément au plan stratégique pour l'éducation (ESP 2018-2030). En ce qui concerne les TIC, l’exécutif cherche à encourager chez les enfants l'intérêt et les compétences nécessaires pour utiliser ces technologies. Accra veut également doter les apprenants du niveau préuniversitaire de compétences numériques, intégrer les TIC dans la gestion du système éducatif et transformer la formation des enseignants ainsi que l’enseignement supérieur à travers des dispositifs de formation technologique.
« Notre objectif est d'améliorer l'intégration des TIC dans le programme scolaire, l'enseignement et l'évaluation, afin de former des apprenants du 21e siècle dotés de compétences numériques dans notre système éducatif », a déclaré Peter Tettey, responsable de la politique des TIC dans l’éducation.
Le gouvernement ghanéen s’attend à ce que la mise en œuvre de la politique actualisée améliore significativement la prestation et la gestion de l'éducation au Ghana. Pour ce dernier volet, l’UNESCO estime que l’introduction des TIC « permet d’élargir l’éventail des données collectées sur les écoles et les élèves, et de les relier afin de produire des analyses précises des trajectoires d’apprentissage et des facteurs qui les influencent ». L’organisation ajoute que ces données peuvent être utilisées pour personnaliser l’apprentissage, suivre les enfants marginalisés et prévenir le désengagement ainsi que l’abandon scolaire précoce.
Isaac K. Kassouwi
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Il est un leader inspirant, animé par la volonté de promouvoir l’innovation technologique et de stimuler le développement entrepreneurial. Entrepreneur et créateur d’écosystèmes de start-up, il s’investit dans l’utilisation de la technologie comme moteur du développement durable en Afrique.
Ayuk Etta (photo) est un entrepreneur en série camerounais, reconnu pour son expertise dans les domaines de la technologie et du développement durable. Il est cofondateur et président-directeur général de Mountain Hub, un centre d’innovation et de technologie.
Mountain Hub accompagne les entrepreneurs sous-financés en Afrique francophone subsaharienne, en leur proposant des services de création d’entreprise, d’incubation et d’accélération. Sa mission est de favoriser la réussite des start-up grâce à un éventail de programmes et d’événements conçus pour les soutenir dans leur lancement, leur croissance et leur expansion.
En collaborant avec les entrepreneurs, Mountain Hub agit comme un cofondateur, transformant des idées novatrices, des technologies et des modèles d’affaires en entreprises à forte croissance. Le centre offre également un appui dans des domaines clés tels que la levée de fonds, la comptabilité, les aspects juridiques et les ressources humaines.
Ayuk Etta est le président de Mountain Angel Network, une société d’investissement dédiée au soutien de projets technologiques. Il dirige aussi Iknite, une start-up studio. Il est le fondateur du Cameroon International Tech Summit (CITSCM). Ce sommet annuel vise à transformer l’écosystème technologique et d’innovation du Cameroun en réunissant des innovateurs, entrepreneurs, entreprises, universités, gouvernements, organisations de développement et ambassades.
En 2015, Ayuk Etta a fondé Skylabase, une start-up spécialisée dans le développement de logiciels pour la microfinance et la santé, où il a occupé le poste de président-directeur général jusqu’en 2019.
Le Camerounais est diplômé de l’université de Buea où il a obtenu en 2014 un bachelor en génie logiciel informatique. Sa carrière a débuté en 2010 à Diligent Bilingual Foundation, où il a dirigé la mise en place de laboratoires informatiques. En 2013, il est devenu ingénieur logiciel chez ActivSpaces, un centre d’innovation technologique camerounais. Par la suite, en 2017, il a rejoint Kuelap, une fintech, d’abord en tant que partenaire, avant de devenir directeur général pour l’Afrique en 2019.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Il possède près de 20 ans d’expérience dans la gestion de projets informatiques et la vente de solutions logicielles en France. En tant qu’entrepreneur, il développe des solutions innovantes dans les secteurs du commerce électronique et de l’éducation.
Emeric Koda (photo) est un entrepreneur technologique franco-togolais. Il est cofondateur et président-directeur général d’Esseyi, une start-up spécialisée dans les technologies éducatives, basée à Cotonou, au Bénin.
Le nom Esseyi, qui signifie « savoir », « connaissance » ou « intelligence » en Ikposso, une langue parlée au Togo, reflète la mission de l’entreprise. Fondée en 2023 par Emeric Koda, Max Agueh et Léo Benoist, cette start-up propose une plateforme numérique innovante. Elle permet aux étudiants de rechercher des formations et cursus adaptés à leurs besoins, de s’y inscrire en ligne, puis de candidater à des offres d’emploi une fois leurs études terminées.
Pour les établissements d’enseignement supérieur, la plateforme constitue un outil stratégique. Elle renforce leur visibilité sur le continent africain, élargit leurs opportunités de recrutement et améliore leur notoriété à la fois locale et internationale.
L’objectif de la start-up Esseyi est de valoriser le savoir. « Nous avons tout intérêt à remettre le savoir au centre de nos préoccupations, car il est devenu plus que jamais un facteur essentiel pour transformer le continent africain dans les décennies à venir », peut-on lire sur le site web de l’entreprise.
Parallèlement à Esseyi, Emeric Koda est le fondateur et président-directeur général de Bakatu Agency, créée également en 2023 en France. Cette agence de commerce électronique accompagne les petites et moyennes entreprises (PME), les start-up et les très petites entreprises (TPE) dans la création et la gestion de leurs boutiques en ligne.
Emeric Koda s’investit également dans la promotion de l’entrepreneuriat et de l’innovation en tant que membre du conseil d’administration de SINGA Nantes, une organisation française dédiée aux initiatives portées par des immigrés.
Sur le plan académique, il est diplômé de Polytech Nantes, où il a obtenu en 2003 un master en ingénierie électrique. Il détient également un master en administration des affaires, obtenu en 2004 à IAE France, un réseau d’écoles universitaires de management.
La carrière d’Emeric Koda a débuté en 2004 chez Valeo, un équipementier automobile, où il a travaillé comme consultant en affaires. En 2006, il rejoint ECP Digital Services, une entreprise spécialisée dans les systèmes d’information de gestion de projet, en tant que directeur de projet puis ingénieur commercial.
En 2014, il devient responsable des ventes au sein du Groupe Eudonet CRM, un fournisseur de solutions de gestion de la relation client basées sur le cloud. Trois ans plus tard, en 2017, il intègre Akeneo, une entreprise spécialisée dans la retailtech, où il occupe successivement les postes de chargé de clientèle senior et, entre 2019 et 2023, de chef des ventes pour l’Europe du Sud.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Dans le but d’aider les jeunes à saisir les opportunités professionnelles, une organisation a décidé de mettre en place une solution sur mesure.
Le Syndicat des industries de Madagascar (SIM) a procédé, le mercredi 27 novembre, au lancement de la plateforme Pôle Stage. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les jeunes Malgaches en fin de formation, de se connecter aux entreprises afin de saisir les opportunités de stages.
« Cette initiative concrétise la démarche du SIM de mettre en place une adéquation formation-emploi », a expliqué le président du SIM, Tiana Rasamimanana.
La plateforme n'est pas dotée d'une application mobile. Il faut passer par un navigateur pour accéder directement au site web. L'utilisateur doit cliquer sur « Se connecter » s'il possède déjà un compte, ou sur « S’inscrire » pour en créer un. Il remplit ensuite les informations demandées et télécharge son curriculum vitae au format PDF. Une fois le compte activé, il peut naviguer sur la plateforme à la recherche d'opportunités de stages correspondant à son domaine d'études.
Pôle Stage permet d’affiner les recherches grâce à divers filtres, tels que la ville, le secteur ou l’entreprise. Lorsqu’une offre retient son attention, l’utilisateur clique sur « Postulez maintenant ». La plateforme l’informera par e-mail lorsque l’entreprise téléchargera son CV depuis le tableau de bord. Le reste du processus se déroulera ensuite directement entre l’utilisateur et l’entreprise.
Le SIM propose également des formations « Pôle Stage », offrant un avantage aux participants. Ils peuvent en effet téléverser la photo de leur certificat sur la plateforme pour obtenir une certification, ce qui augmente leurs chances de décrocher un stage. De plus, Pôle Stage intègre un blog où sont partagés astuces et conseils pratiques, couvrant divers sujets tels que la rédaction de CV et de lettres de motivation, la préparation aux entretiens d’embauche, et les bonnes pratiques à adopter en milieu professionnel.
Adoni Conrad Quenum
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Fort de plus de 12 ans d'expérience dans les domaines de la finance, du conseil et de la transformation numérique, il propose des approches innovantes pour la formation, l'apprentissage en ligne, le recrutement et l'intégration.
Youssef Jbel (photo) est un expert marocain en finance et un entrepreneur dans le domaine des technologies. Il est cofondateur et président-directeur général de NowEdge, une entreprise technologique spécialisée dans l’apprentissage.
Fondée en 2020, NowEdge accompagne les organisations dans leur transformation en renforçant les compétences de leurs équipes. La société propose une plateforme SaaS innovante pour la formation, basée sur deux piliers : la gamification et des mises en situation réalistes.
« Chez NowEdge, nous proposons deux principales solutions RH [ressources humaines, Ndlr] : la gamification de la formation et l’onboarding digital. Notre approche consiste à rendre les contenus plus interactifs et engageants grâce à des éléments de storytelling et de scénarisation. Par exemple, pour l’onboarding, nous créons des parcours numériques ludiques qui permettent aux nouveaux collaborateurs de comprendre facilement les valeurs et la mission de l’entreprise. Ces solutions sont adaptables à divers secteurs, des laboratoires pharmaceutiques aux banques », explique le PDG de la start-up qui cumule 2500 utilisateurs et sept jeux prêts à l’emploi.
Youssef Jbel est diplômé de l’Institut national des sciences appliquées (INSA) de Toulouse, en France, où il obtient en 2011 un master en mathématiques appliquées, statistiques, modélisation et mathématiques financières. Il décroche ensuite, en 2012, un master en mathématiques quantitatives et finance à l’Ecole nationale des ponts et chaussées, également en France.
En 2012, il intègre Mosaic Finance, une société française d'investissement, en tant que trader. Trois ans plus tard, il rejoint Societe Generale Corporate and Investment Banking au département de tarification et solutions de dérivés sur actions. En 2017, il retourne au Maroc pour devenir structureur senior chez Attijariwafa bank. De 2019 à 2022, il occupe le poste de chef de projet en modélisation quantitative et analytique chez OCP Solutions, un cabinet spécialisé dans les services et le conseil aux entreprises.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Informaticien spécialisé, il maîtrise l’apprentissage automatique, l’intelligence artificielle et le big data. Son expertise lui permet de concevoir des solutions technologiques innovantes pour faciliter l’apprentissage et la maîtrise des langues.
Pascal Uriel Elingui (photo) est un entrepreneur technologique basé en Côte d’Ivoire. Il est cofondateur et président-directeur général de Wakkeh, une société d’édition de logiciels.
Fondée en 2022, Wakkeh se consacre à la conception de solutions innovantes pour l’éducation. Son produit phare, Dictable, est une plateforme d’apprentissage du français qui vise à améliorer les compétences en écriture et en communication des jeunes Africains ainsi que des utilisateurs du monde entier. Basée sur l’intelligence artificielle, cette technologie permet de réaliser des dictées de manière autonome.
La plateforme Dictable intègre un correcteur automatique pour détecter et afficher les erreurs, propose une assistance contextuelle et offre des fonctionnalités interactives qui rendent l’expérience à la fois ludique et enrichissante. Elle organise également des concours de dictée en ligne, renforçant ainsi son impact éducatif.
Pascal Uriel Elingui est un instructeur sur Coursera. Il est diplômé de l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications (ESMT) au Sénégal, où il a obtenu en 2010 un master en réseaux et services mobiles. Il a aussi suivi des formations en ligne en machine learning et en big data, notamment à l’ESSEC Business School et à l’université de Washington.
En 2011, il a travaillé comme consultant informatique chez Qualisys Consulting, une société sénégalaise de conseil, et comme administrateur système chez Global Technics, une entreprise technologique basée en Mauritanie. En 2012, il rejoint Voxygen SAS, un éditeur de logiciels, en tant qu’ingénieur en recherche et développement. Entre 2020 et 2023, il partage son expertise en tant que mentor pour les étudiants sur OpenClassrooms.
En 2023, Pascal Uriel Elingui a remporté le Prix Orange de l'Entrepreneur Social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) en Côte d’Ivoire, grâce à Dictable, soulignant son engagement à promouvoir l’innovation technologique au service de l’éducation.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Les Etats du Nigeria multiplient les initiatives pour accélérer leur transformation numérique dans le cadre de l’objectif du gouvernement fédéral. L’initiative touche tous les secteurs de l’économie, dont l’éducation.
Au Nigeria, le Territoire de la capitale fédérale (FCT) envisage de déployer plus de 1000 ordinateurs portables dans ses écoles secondaires. D’un coût estimé à environ 990 millions de nairas (environ 589 000 $), l’acquisition de ces appareils a été approuvée par le Conseil exécutif du FCT lors de sa réunion du lundi 25 novembre.
Selon Danlami Hayyo, secrétaire à l’éducation du FCT, les ordinateurs portables seront préchargés avec des contenus éducatifs et des matériaux d’apprentissage axés sur les compétences professionnelles.
« Les écoles du FCT vont maintenant se transformer en système d'éducation numérique, nous allons passer d'une salle de classe normale d'enseignement et d'apprentissage à un système d'apprentissage basé sur l'éducation aux médias », a déclaré Chidi Amadi, chef de cabinet du ministre du FCT.
L’acquisition des ordinateurs portables fait partie d’une stratégie plus large visant à numériser le système éducatif afin d’améliorer la qualité de l’enseignement dans le FCT. Le Conseil exécutif a récemment approuvé un contrat pour l’acquisition de matériels d’examen. En septembre dernier, le FCT a lancé un programme de formation de 3000 enseignants du primaire aux méthodes d'enseignement numérique.
L’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) estime que la technologie numérique offre deux grands types de possibilités. « Premièrement, elle peut améliorer l'enseignement en comblant les lacunes en matière de qualité, en multipliant les occasions de s'exercer, en augmentant le temps disponible et en personnalisant l'enseignement. Deuxièmement, elle peut engager les apprenants en variant la façon dont le contenu est représenté, en stimulant l'interaction et en incitant à la collaboration », peut-on lire dans le Global Education Monitoring Report 2023.
Isaac K. Kassouwi
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Elle est convaincue que la technologie peut jouer un rôle clé dans l’épanouissement des enfants et des jeunes, en les aidant à révéler tout leur potentiel. Pour cela, elle conçoit des programmes destinés à les former dans différents domaines.
Nancy Sumari (photo) est une entrepreneure tanzanienne engagée dans l’éducation et l’innovation technologique. Elle a fondé Jenga Hub, un centre éducatif qui utilise la technologie pour rendre l’apprentissage plus interactif, inclusif et créatif.
Créé en 2016, Jenga Hub offre aux enfants et aux jeunes un espace où ils peuvent développer leurs compétences numériques. Le centre les initie à la création et à l’innovation en utilisant des outils technologiques. Les participants y conçoivent des œuvres d’art, des animations, des simulations, des sites web, des projets robotiques, des compositions musicales et des présentations multimédias.
Jenga Hub fait partie d’un réseau mondial qui regroupe des enfants et des enseignants de 44 pays, tous engagés à renforcer les compétences des générations futures grâce à la technologie. Aujourd’hui, plus de 12 000 élèves participent aux clubs STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) de l’organisation, répartis dans 50 écoles, et plus de 500 enseignants y ont été formés.
Avant de créer Jenga Hub, Nancy Sumari a fondé en 2013 la Neghesti Sumari Foundation, qui œuvre pour la transformation des communautés par l’éducation, la technologie et l’agriculture.
La Tanzanienne est diplômée de l’université de Dar es Salaam où elle a obtenu en 2014 un bachelor en commerce, gestion et marketing. Elle détient aussi un master en développement économique et international obtenu en 2022 à l’University College London (UCL) au Royaume-Uni.
Sa carrière professionnelle a débuté en 2006 chez Sahara Communication Ltd, où elle était responsable de la programmation. En 2009, elle a pris la direction générale de Bongo5 Media Group, un média tanzanien. Plus récemment, en 2021, elle a rejoint Designathon Works, une organisation dédiée à l’éducation des enfants, en tant que directrice des partenariats stratégiques.
Melchior Koba
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JADA, un pôle de talents en matière de données et d'analyse basé à Lagos, a obtenu un financement d'un million de dollars pour former et déployer la prochaine génération de professionnels de l'IA et des données en Afrique. Fondée en 2024 par Massimiliano Spalazzi, ancien PDG de Jumia Nigeria, et Olumide Soyombo, co-fondateur de Bluechip Technologies, la start-up vise à remédier à la pénurie mondiale de talents en IA en formant plus de 100 professionnels par an.
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Il cumule plus de 7 ans d’expérience dans l’informatique, la gestion de projet, le développement commercial et les opérations. Il met la technologie au service de l’éducation en Afrique, rendant celle-ci plus accessible à tous.
Pacifique Nezerwa (photo) est un entrepreneur social et technologique rwandais. Il est le fondateur et le président-directeur général de Nelevat, une entreprise sociale de technologie éducative qui a pour mission d’élever le niveau de l’éducation et de permettre aux apprenants de libérer tout leur potentiel.
Fondée en 2023, Nelevat propose une large gamme de ressources éducatives, des activités interactives et des retours immédiats, permettant ainsi aux apprenants de progresser efficacement. Ses formations en ligne incluent des contenus captivants et des évaluations pour mesurer la compréhension et les avancées des participants. En outre, la start-up fournit des données précieuses pour optimiser l’expérience d’apprentissage.
Ainsi, Nelevat crée des programmes de formations numériques adaptés à chaque profil d’apprenants. Selon elle, « avec une bonne éducation et la bonne technologie, les personnes et les institutions d'aujourd'hui peuvent encore résoudre des problèmes difficiles et changer le monde pour le meilleur ».
Pacifique Nezerwa est diplômé de l’université de Kigali, au Rwanda, où il a obtenu un bachelor en technologie de l’information. Sa carrière professionnelle a commencé en 2019 chez Hamwenawe Group Ltd, une société de diffusion en ligne, où il était administrateur de données numériques. En 2022, il intègre la start-up logistique kényane Amitruck comme superviseur des dépôts au Rwanda.
En 2021, il travaille comme développeur web chez WKS Trading, une entreprise spécialisée dans le commerce, le transport maritime et l’expédition de fret. En 2023, il collabore avec DIFFvelopment, une organisation dédiée au renforcement des compétences des jeunes talents noirs, en tant que consultant en opérations.
Melchior Koba