Les autorités somaliennes veulent renforcer l’infrastructure numérique. Le régulateur télécoms travaillent avec la Société financière internationale (SFI) pour développer un nouveau cadre réglementaire pour les câbles sous-marins à fibre optique.
Le gouvernement somalien travaille sur l’élaboration d’une politique unifiée de déploiement de la fibre optique pour coordonner et faciliter l’installation de cette infrastructure, ainsi que son extension à travers le pays. Le ministère des Communications et des Technologies a organisé une consultation publique les dimanche 17 et lundi 18 novembre pour recueillir les avis et les contributions des différentes parties prenantes.
« La politique unifiée de déploiement de la fibre optique vise à guider les entreprises de télécommunications nationales vers une collaboration pour l’installation et l’expansion des câbles de fibre optique. Cette initiative permettra de réduire les coûts associés au déploiement et à l’extension des infrastructures de fibre optique, tout en favorisant la croissance de l’économie numérique moderne et l’interconnexion nationale », a déclaré le ministère dans un communiqué publié le dimanche 17 novembre sur sa page Facebook.
Dans son rapport « Digital Economy Diagnostic – Somalia » publié en mars 2024, la Banque mondiale a souligné que le réseau domestique de fibre optique du pays reste largement sous-développé et fragmenté. Elle relève que seuls des segments isolés ont été déployés par des opérateurs sous-régionaux, tandis que les liaisons transfrontalières demeurent faibles. Malgré la connexion de la Somalie à cinq câbles sous-marins internationaux et l’arrivée prévue d’un sixième en 2025, cette infrastructure déficiente entrave une répartition équitable de la capacité disponible.
« L’absence d’un réseau de dorsale robuste empêche la distribution de la capacité internationale à travers le pays, ce qui entraîne un accès inégal au haut débit, une qualité de réseau hétérogène, une redondance limitée et freine la concurrence sur le marché », peut-on lire dans le rapport de l’institution de Bretton Woods.
La densification du réseau national de fibre optique, qui devrait résulter de la mise en œuvre de la politique, peut donc contribuer à améliorer la qualité et la couverture de l’Internet en Somalie. Toutefois, des défis subsistent, comme l’a souligné la Banque mondiale, et ils pourraient freiner l’adoption d’Internet, qui affichait un taux de pénétration de seulement 27,6 % début 2024, d’après DataReportal. Parmi ces obstacles figurent l’accès limité à des appareils abordables et compatibles avec le haut débit, le manque de services attractifs basés sur les données, l’insuffisance de contenu local pertinent, ainsi que le déficit de compétences numériques.
Isaac K. Kassouwi
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Les technologies satellitaires deviennent un levier stratégique pour les nations cherchant à accélérer leur développement numérique. Dans ce contexte, l’accès à des technologies avancées est crucial pour répondre aux besoins croissants en connectivité.
Augustin Kibassa, le ministre congolais des Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et de la communication (PT-NTIC), a visité les installations du fabricant de satellites Thales Alenia Space, jeudi 14 novembre, en France. Il a discuté avec des dirigeants de la société européenne et s’y est imprégné des différentes étapes de fabrication des satellites, de la conception jusqu'à la mise en orbite. Cette démarche s'inscrit dans la vision du gouvernement congolais de développer des capacités satellitaires pour répondre à ses divers besoins.
En mission de service à Monaco, S.E Augustin Kibassa s'est rendu le 14 nov. à Cannes, ville située à près de 60km de Monaco pour une réunion de travail avec les responsables de Thales Alenia Space, société spécialisée dans la construction des satellites, partenaire de #Monacosat. pic.twitter.com/UkRScOrQJQ
— Ministère des Postes, Télécom et Numérique - RDC (@pt_numerique) November 15, 2024
La visite chez Thales Alenia Space intervient deux jours après la signature d’un protocole d’accord entre la RDC et l’opérateur satellite Monacosat le 12 novembre. Ce partenariat stratégique traduit l’ambition de la RDC de se doter d'une capacité Internet renforcée, issues de diverses technologies télécoms, destinée à renforcer la fourniture de services télécoms de qualité sur toute l’étendue du pays, même dans les zones les plus reculées.
Bien qu’aucune information n’ait été dévoilée par le ministère des PT-NTIC sur l’objectif stratégique de la visite chez Thales Alenia Space, celle-ci laisse tout de même transparaître des possibilités de réponse quant à certaines questions de surveillance du territoire exprimées par la RDC dans le passé. En 2022, le gouvernement congolais avait manifesté le désir d’acquérir un satellite d’observation de la Terre sur fonds propres d’une valeur de 100 millions de dollars. Un appel d'offres avait d’ailleurs été lancé à cet effet en novembre par le ministère de la Recherche scientifique et innovation technologique.
Que ce soit pour les télécommunications ou l’observation de la Terre, le satellite s’impose comme une technologie de forte valeur. Pour la RDC qui affronte des défis sécuritaires et économiques, le satellite peut se révéler un atout dans la sécurisation de ses frontières et de ses localités face aux groupes rebelles, une identification des zones touchées par des catastrophes naturelles, pour combattre les activités minières illégales, apprécier l’état des différentes infrastructures stratégiques du pays.
Samira Njoya
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Les transferts de fonds internationaux jouent un rôle clé dans l'économie mondiale, facilitant les échanges financiers. En Afrique, l'essor du mobile money a révolutionné ces envois, permettant d’améliorer l’inclusion financière.
Les transferts internationaux de fonds via mobile money figurent parmi les services ayant enregistré les plus fortes croissances en Afrique en 2023. Le montant total des fonds envoyés a atteint près de 29 milliards de dollars, soit une augmentation de 33 % par rapport aux 22 milliards de dollars de 2022, selon l'Association mondiale des opérateurs de téléphonie mobile (GSMA).
Une adoption renforcée par la pandémie de Covid-19
Dans son rapport intitulé « Le point sur le secteur : les services de mobile money dans le monde, Résumé 2024 », publié en avril dernier, la GSMA explique que cette croissance a été en grande partie impulsée par la pandémie de Covid-19. Durant cette période, les diasporas du monde entier ont adopté massivement les transferts via mobile money pour répondre aux besoins urgents de leurs proches en Afrique.
Cette habitude, née de la nécessité d'effectuer des transactions rapides, sécurisées et abordables, a perduré, notamment en raison du faible taux de bancarisation sur le continent. Le mobile money s'est ainsi imposé comme une alternative essentielle aux services bancaires traditionnels. Les transferts internationaux via mobile money ont crû de 16 milliards de dollars en 2021 pour atteindre les 29 milliards de 2023.
Une part significative dans le marché du mobile money
En 2023, les transferts internationaux par mobile money ont représenté 3,18 % des 912 milliards de dollars échangés via mobile money en Afrique subsaharienne. Bien qu'ils constituent une part modeste, ces transferts jouent un rôle clé dans le secteur. Les paiements marchands, une autre composante majeure, ont atteint 74 milliards de dollars, soit environ 8,11 % du montant total des transactions par mobile money, en hausse de 14 % par rapport à 2022. Par ailleurs, les transferts entre banques et mobile money (dans les deux sens) ont progressé de 15 % sur un an, atteignant 210 milliards de dollars en 2023 selon la GSMA.
Défis et recommandations pour le développement des transferts internationaux
Malgré cette forte croissance, le développement des transferts internationaux via mobile money en Afrique subsaharienne est freiné par des défis structurels. Parmi ceux-ci figure la faible adoption des services financiers mobiles, malgré une pénétration importante de la téléphonie mobile. En 2023, la région comptabilisait 856 millions d’abonnements à des services mobile money pour 980 millions d’abonnements téléphoniques.
Pour accélérer le développement de ce secteur, la GSMA recommande de multiplier les partenariats entre opérateurs télécoms et banques afin de favoriser l’interopérabilité et de réduire les coûts de transaction. Parallèlement, les gouvernements pourraient soutenir ces initiatives en investissant dans les infrastructures numériques dans les zones reculées et en adoptant des réglementations favorables. Ces actions rendraient les services de mobile money encore plus accessibles et renforceraient leur impact sur l’inclusion financière à l’échelle mondiale.
Samira Njoya
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Dans un contexte où l’accès aux technologies reste inégal, les pays cherchent des solutions innovantes pour améliorer leur connectivité. Les partenariats internationaux, notamment dans le domaine satellitaire, représentent des leviers essentiels pour combler cette fracture numérique.
Le ministre congolais des Postes, Télécommunications et Numérique, Augustin Kibassa Maliba (photo, à gauche), a signé le mardi 12 novembre à Monaco un protocole d'accord avec Monacosat, premier opérateur satellitaire de la principauté de Monaco, pour déployer des infrastructures satellitaires en RDC. Cet accord marque le début des négociations, avec des discussions à venir pour finaliser les modalités de mise en œuvre de la collaboration.
Coopération num. RDC-Principauté de Monaco :
— Ministère des Postes, Télécom et Numérique - RDC (@pt_numerique) November 13, 2024
À Monaco, S.E.M Augustin Kibassa et #MONACOSAT ont signé 12 nov. un protocole d’accord pour la construction des infrastructures satellitaires en RDC. La cérémonie s'est déroulée en présence d'un Représentant du gouvernement de Monaco. pic.twitter.com/JgWKwOj0g9
Selon le communiqué du ministère congolais chargé des TIC, l'initiative vise à réduire la fracture numérique dans les zones rurales et difficiles d'accès, en utilisant les capacités satellitaires de Monacosat pour étendre la connectivité. « Nous avons décidé de travailler en étroite collaboration et de se consulter sur des questions d'intérêt commun, sur le déploiement par la RDC d'un réseau des télécommunications par satellite par les moyens d'acquisition de la capacité satellitaire auprès de Monacosat ».
Cette démarche s’inscrit dans le cadre du Plan national du numérique « Horizon 2025 » de la RDC, qui vise à développer des infrastructures numériques solides pour connecter le pays. Elle intervient quelques jours après la signature d’un accord de coopération avec le gouvernement polonais pour soutenir l’extension des infrastructures numériques en RDC.
Malgré les efforts du gouvernement, le pays affiche encore des taux de connectivité faibles. Selon l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo (ARPTC), seuls 30,79 % des Congolais avaient accès à l’Internet mobile, et à peine 0,017 4 % à l’Internet fixe, au 30 juin 2023. Le dernier rapport de l'Organisation des Nations unies (ONU) « E-Government Survey 2024 », publié en septembre, souligne cet écart indiquant que l’indice de développement des infrastructures télécoms de la RDC était de 0,1591, loin de la moyenne africaine de 0,4534.
Si les discussions aboutissent favorablement, Monacosat pourra étendre sa couverture à l’ensemble du territoire congolais grâce à son satellite TurkmenAlem52E/MonacoSAT, déjà opérationnel en Afrique. Cette initiative permettrait non seulement de connecter des millions de Congolais, mais aussi de faciliter l'accès aux services d’éducation, de santé, ainsi qu’aux services publics numériques, contribuant ainsi au développement global du pays. Elle pourrait également compenser le retard dans le déploiement du réseau de fibre optique, dont l'extension est estimée à près de 50 000 kilomètres.
Samira Njoya
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L'accès à l'Internet mobile en Afrique connaît une évolution rapide, mais des disparités de vitesse demeurent. Alors que certains pays enregistrent des vitesses de connexion performantes, d'autres peinent à suivre le rythme en raison de défis infrastructurels et technologiques.
L'Afrique du Sud domine le continent africain en matière de vitesse de téléchargement mobile, avec une moyenne de 34,5 Mbps, selon un rapport publié par la société d’analyse de données mobiles Opensignal, le lundi 11 novembre. Cette performance dépasse de 50 % celle du Zimbabwe, classé deuxième, et est quatre fois supérieure à celle de l’Angola, en dernière position.
Le rapport, intitulé « L'état de l'expérience des réseaux mobiles en Afrique » et réalisé dans 27 pays du continent, attribue ces disparités aux différences dans les investissements en infrastructures de réseau et dans la gestion du spectre. En Afrique du Sud, les efforts soutenus pour moderniser les infrastructures et l’adoption rapide des technologies 4G et 5G favorisent une connectivité plus rapide et fiable. A l'inverse, l'Angola reste dépendant de technologies plus anciennes comme la 2G, qui limitent les vitesses et la capacité d'utiliser des applications modernes. Ce problème affecte aussi d'autres pays tels que le Zimbabwe et le Mali, où les infrastructures restent à moderniser.
En matière de Qualité Cohérente (CQ), qui mesure la stabilité nécessaire pour des services comme les appels vidéo, l’Afrique du Sud et la Tunisie affichent de bons résultats, avec des scores de CQ de 58,6 % et 57,6 %, respectivement. Cependant, dans plus de la moitié des pays africains analysés, les scores de CQ restent en dessous de 30 %, ce qui signifie que la connectivité y est souvent instable et limite l'expérience utilisateur, en particulier dans des pays comme le Mali, la Guinée et le Cameroun.
Pour combler ces disparités, Opensignal estime que les gouvernements doivent « investir dans les infrastructures, assurer une allocation efficace du spectre, créer des cadres réglementaires de soutien, améliorer les compétences numériques, remédier au caractère abordable des appareils et promouvoir une adoption plus large des technologies 4G et 5G ».
Selon une étude de la GSMA, une augmentation de l'usage de l'Internet mobile pourrait ajouter environ 795 milliards de dollars au PIB africain entre 2023 et 2030, soulignant ainsi l’impact économique potentiel d’une connectivité améliorée sur le continent.
Samira Njoya
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Les citoyens tchadiens se plaignent souvent de la mauvaise qualité des services télécoms en particulier l’Internet. La dernière grosse panne est intervenue le 15 octobre et a duré environ 24 heures.
Boukar Michel (photo), ministre tchadien des Communications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’administration, a annoncé plusieurs projets pour moderniser le réseau télécoms national et réduire les coûts des services pour les consommateurs. Il s’est exprimé le mardi 5 novembre devant le Conseil national de transition, à l’occasion de l’adoption d’une loi modifiant l’article 13 de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).
Bientôt un nouvel opérateur mobile sur le marché
Les initiatives comprennent la mise en service prochaine du réseau de Salam, filiale de l’opérateur historique Sotel. Cela viendra mettre fin au duopole Airtel - Moov Africa. Au troisième trimestre 2024, Moov Africa Tchad, filiale de Groupe Maroc Telecom, a déclaré 6,7 millions d’abonnés. Fin septembre 2023, la société revendiquait déjà une part de marché 55 %, faisant de lui le leader du marché.
L’arrivée de Salam devrait renforcer la concurrence sur le marché des télécoms, au bénéfice des consommateurs tchadiens en quête de services de qualité à des prix abordables.
Par ailleurs, le gouvernement cherche à ouvrir 60 % du capital de Sotel à un investisseur privé pour apporter les ressources techniques et financières nécessaires à sa revitalisation et renforcer sa compétitivité face à Airtel et Moov Africa. L’opérateur historique a vu son nombre d’abonnés fixes et mobiles décroître pendant sept ans pour atteindre 23 907 en 2020, selon l’ARCEP.
Une infrastructure télécoms renforcée
Boukar Michel a également annoncé le déploiement de 200 sites télécoms équipés de technologies 3G et 4G, pour améliorer la couverture nationale. D’après la plateforme de données DataHub de l’Union internationale des télécommunications (UIT), les réseaux 3G et 4G couvraient respectivement 68 % et 36 % de la population en 2022. La 2G couvrait 86,8 % de la population tchadienne, tandis que la 5G n’a pas encore été déployée.
Cette initiative vise également à moderniser le réseau pour améliorer la qualité du service dans un contexte de dégradation de la disponibilité des services télécoms constatée ces derniers mois. La dernière grosse panne est intervenue le 15 octobre et a duré environ 24 heures. Dix jours plus tard, Airtel Tchad a connu une interruption de ses services voix, SMS et Internet pendant plusieurs heures.
Le déploiement de ces infrastructures s’inscrit dans la stratégie du gouvernement pour renforcer le réseau numérique, notamment à travers le projet de la Dorsale transsaharienne de fibre optique. Ce projet doit interconnecter le Tchad à ses voisins et offrir un accès indirect aux câbles sous-marins via des pays côtiers comme le Nigeria, le Bénin et l’Algérie, qui disposent chacun de connexions à plusieurs câbles sous-marins. La finalisation du projet est prévue pour la fin de l’année ou début 2025.
Ces nouvelles capacités devraient améliorer la qualité d’Internet au Tchad, un pays enclavé qui dépend actuellement du Cameroun et du Soudan pour sa connexion au réseau international.
L’arrivée de Starlink
Le ministre a également révélé que des discussions sont en cours avec le fournisseur d’accès Internet par satellite Starlink. Le gouvernement espère que l’arrivée de la filiale de l'américain SpaceX contribuera à réduire le coût d’Internet.
Starlink prévoit de démarrer ses activités commerciales au Tchad en 2025, sous réserve d’obtention des autorisations réglementaires. Les tarifs pour le Tchad ne sont pas encore connus. Par exemple, au Bénin, où Starlink est présent depuis novembre 2023, l’abonnement mensuel coûte 30 000 francs CFA (environ 50 $), avec un terminal vendu à 400 000 FCFA.
Isaac K. Kassouwi
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L’usine de montage de smartphones du Kenya a été lancée fin novembre 2023. En juillet 2024, 1,5 million d’appareils avaient déjà été mis sur le marché.
East Africa Device Assembly Kenya Limited (EADAK), la première usine de montage de smartphones du pays, a produit 2 millions d’appareils environ un an après sa mise en service. C’est ce qu’a révélé John Tanui, secrétaire d’Etat aux TIC et à l’Economie numérique, le vendredi 25 octobre, lors de la cérémonie d’inauguration de centres numériques dans deux établissements d’enseignement et de formation techniques et professionnels (TVET) dans le pays.
Cette production est largement au-dessus de la capacité de production annoncée entre 1,2 million et 1,4 million d’appareils. En juillet, 1,5 million de smartphones avaient déjà été produits, dont 579 000 vendus au prix unitaire de 7500 shillings kényans (environ 58 $).
La production locale de smartphones au Kenya a été lancée en novembre 2023, sous l’impulsion du président kényan, William Ruto. Une usine d’assemblage a finalement été mise en service le 30 novembre 2023 par les opérateurs télécoms Safaricom, Jamii et la société technologique chinoise Shenzhen TeleOne Technology.
L’initiative devrait contribuer à accélérer l’adoption des smartphones au Kenya. Entre décembre 2023 et juin 2024, le nombre de smartphones connectés a augmenté de 1,6 million pour atteindre 35,2 millions, selon les données de l’Autorité des communications. Cependant, près de la moitié des 68,9 millions d’abonnements à la téléphonie mobile sont encore sur des téléphones basiques/feature phones.
Isaac K. Kassouwi
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En tant que pays enclavé, le Tchad mise sur des interconnexions avec des voisins côtiers ayant des accès directs à des câbles sous-marins. Ces accès sont actuellement limités, le pays étant seulement connecté au Cameroun et au Soudan.
Au Tchad, l'Union européenne (UE) et la Banque africaine de développement (BAD), partenaires du projet de la dorsale transsaharienne à fibre optique, se déclarent globalement satisfaites de l'avancement des travaux. Jeudi 24 octobre, une délégation composée de représentants des deux institutions a accompagné Boukar Michel, ministre tchadien des Télécommunications et de l’Economie numérique, lors d'une visite des sites à N'Djamena.
Selon Brahim Abdelkerim, secrétaire général du ministère, il reste environ 100 kilomètres à installer pour achever la composante tchadienne de la dorsale transsaharienne. Le projet comprend un tronçon de 559 km jusqu’à la frontière nigérienne et un réseau métropolitain de 50 km dans la capitale. La finalisation est prévue d’ici la fin de l'année ou au début de 2025.
Cette évaluation positive survient environ six mois après la dernière visite de Boukar Michel, au cours de laquelle il avait déploré la lenteur des travaux et évoqué d'éventuelles « décisions drastiques ». En mai 2023, le gouvernement a relancé le projet, initialement lancé en 2020. Le Groupement CGPS/LORYNE, chargé de la réalisation, devait livrer les travaux en dix mois. Le coût du projet est estimé à 20,5 milliards de francs CFA (33,9 millions USD), financé par l'UE et la BAD, avec une contribution de l'Etat tchadien de 1,6 milliard FCFA.
Cette infrastructure est cruciale pour renforcer le réseau télécoms national du Tchad. Jusqu'à présent, ce pays enclavé dépend principalement du Cameroun et du Soudan pour son accès à la capacité Internet internationale. Les incidents sur les réseaux de transport à fibre optique de ces deux pays provoquent régulièrement des perturbations plus ou moins importantes du réseau télécoms au Tchad, notamment pour l'Internet.
Selon N'Kodia Claude, représentant de la BAD, le Tchad pourra accéder aux points d'atterrage sous-marins via le Niger, facilitant ainsi sa connexion aux câbles internationaux. Le Niger partage des frontières avec des pays côtiers comme le Bénin, le Nigeria et l'Algérie, qui disposent chacun d'une connexion à au moins trois câbles sous-marins. Cette interconnexion devrait améliorer la qualité du réseau Internet au Tchad tout en renforçant sa redondance.
Isaac K. Kassouwi
Fichier généré par SaN le 18/10Le gouvernement de Djibouti affiche une ambition claire : conduire le pays vers une émergence numérique d'ici 2035. Au cœur de cette transformation, l'exécutif mise sur le déploiement du haut débit, qu'il considère comme un levier crucial pour atteindre cet objectif.
Le mercredi 16 octobre, Djibouti a franchi une étape importante vers la transformation numérique avec sa stratégie nationale de développement du haut débit. Sa présentation officielle a eu lieu lors d’un atelier organisé par le ministère de la Communication, chargé des Postes et des Télécommunications. Ce plan ambitieux vise à accélérer la couverture en fibre optique et à démocratiser l'accès au haut débit, tant fixe que mobile, sur l'ensemble du territoire national.
Un pas de plus vers l'avenir numérique de Djibouti ! Validation de la Stratégie Nationale du Haut Débit pour un accès rapide, abordable et inclusif à Internet. Objectif : faire de Djibouti un hub digital régional. pic.twitter.com/IJE0HD10A1
— Radwan Abdillahi Bahdon (@RadwanBahdon) October 16, 2024
Selon le ministre de la Communication, chargé des Postes et des Télécommunications, Radwan Abdillahi Bahdon (photo), la nouvelle stratégie milite pour une baisse des tarifs et un doublement des débits offerts sans augmentation des coûts, un cadre réglementaire, ainsi que pour la démocratisation de l’outil informatique et le développement des infrastructures, entre autres.
L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Djibouti Fondement Numérique », soutenu par la Banque mondiale. Ce projet vise notamment à faire de Djibouti un hub technologique à l’horizon 2035, grâce à la promotion des services numériques et à la mise en place d’un environnement propice pour les investissements du secteur privé dans les TIC.
Parmi les premiers résultats de cette stratégie, on peut citer le déploiement de 250 km de fibre optique dans le Nord du pays et la connexion de plus de 100 bâtiments administratifs à des réseaux à haut débit. Ces efforts ont permis de réduire la fracture numérique entre les régions et de moderniser les services publics.
Avec cette nouvelle stratégie qui servira de feuille de route au gouvernement, Djibouti ambitionne de faire face aux difficultés liées à Internet. Le pays est actuellement connecté à neuf câbles sous-marins de fibre optique. Malgré cette connexion multiple, la Banque mondiale déplore la cherté du coût d’Internet et la qualité qui demeure mauvaise. Dans son rapport diagnostic de 2023 sur l’économie numérique du pays, l’institution internationale souligne que le prix de l'Internet haut débit à Djibouti est parmi les plus élevés de la région Afrique du Nord et Moyen-Orient (MENA).
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Le secteur des télécommunications en RDC est en pleine modernisation. Pour assurer son développement global, le pays peut compter sur des partenaires stratégiques tels que la Banque mondiale, qui joue un rôle clé dans l'accompagnement de cette transformation.
La Société financière internationale (SFI), une branche de la Banque mondiale dédiée à l'aide au développement dans le secteur privé, a annoncé son soutien à la République démocratique du Congo (RDC) pour renforcer son secteur des télécommunications. Cette décision a été communiquée lors d’une audience, le mardi 8 septembre, entre le ministre des Postes, Télécommunications et du Numérique, Augustin Kibassa Maliba (photo, à gauche), et Mary Porter Peschka (photo, à droite), directrice régionale de la SFI pour l'Afrique de l’Est.
J'ai rencontré SE Augustin Kibassa Maliba, Ministre des Postes, Télécommunications et Numérique de #RDC afin d'exprimer notre soutien au secteur des télécom pour améliorer le climat d'investissement & attirer ➕d'investissements dans l'infra numérique, dont la connectivité rurale pic.twitter.com/JdoEgVLTMf
— Mary Porter Peschka (@MPPeschka) October 8, 2024
« Nous avons échangé avec son excellence monsieur le ministre sur la volonté de notre groupe, la Société financière internationale, d'accompagner le gouvernement congolais dans l'essor du secteur des télécommunications. Le secteur des télécommunications est d'une importance capitale aussi bien pour la RDC que pour notre groupe », a déclaré Mary Porter Peschka.
Cette initiative s'inscrit dans le cadre du Plan national du numérique de la RDC lancé en 2019, où le développement du secteur des télécommunications est une priorité. Le pays a déjà commencé à ressentir les effets positifs de cette dynamique, avec une augmentation de 6,4 millions d'abonnés à la téléphonie mobile, passant de 49,8 millions en 2022 à 56,2 millions en décembre 2023, d’après l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo. En parallèle, les revenus du marché de la téléphonie mobile en RDC ont atteint 11,898 milliards FCFA (19,9 millions $) en juillet 2023, marquant une hausse de 9,7 % par rapport à l’année précédente.
L’appui de la SFI en RDC se concentrera sur plusieurs axes stratégiques, notamment dans le renforcement des compétences numériques, le développement et la modernisation des infrastructures numériques entre autres. L’objectif global est de créer un environnement propice à l’innovation et à l'investissement, en attirant de nouveaux acteurs du secteur privé tout en stimulant la compétitivité des entreprises locales.
Samira Njoya
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Avec un score de 24,4 à l’indice d’adoption des TIC de l’Union internationale des télécommunications, le Burundi cherche des solutions pour suivre la cadence de la transformation numérique en cours sur le continent. Il s'est tourné, entre autres, vers la Zambie en ce qui concerne l’Internet.
Le Burundi et la Zambie vont se connecter par un câble sous-marin de fibre optique. Un protocole d’accord a été signé en marge du sommet Digital Government Africa qui s’est tenu début octobre à Lusaka, en Zambie. L’infrastructure reliera le district de Mpulungu, dans la province du Nord de la Zambie, à la province de Makamba, au sud du Burundi via le lac Tanganyika.
Cette initiative s’inscrit dans la volonté des deux pays d’améliorer la qualité de l’Internet. Depuis 2021, la Zambie a investi 58 millions $ dans les infrastructures numériques pour une faible amélioration du taux de pénétration d’Internet. Selon les données de DataReportal, il est passé de 29,4 % en janvier 2021 à 31,2 % en janvier 2024. Les autorités comptent continuer les investissements dans le but d’atteindre les objectifs fixés dans la « National Digital Transformation Strategy 2023–2027 ».
De son côté, le Burundi suit la cadence de la transformation numérique en cours sur le continent. D’après les données de DataReportal, le taux de pénétration d’Internet dans le pays est de 10,2 % au début de l’année 2023. En septembre dernier, les autorités locales ont lancé un projet visant à combler la fracture numérique d'ici 2028. Baptisé Projet d’appui aux fondations de l’économie numérique (PAFEN), il est financé à hauteur de 92 millions $ par la Banque mondiale.
Par ailleurs, il faut souligner que la connexion du Burundi à la Zambie permettra au Burundi de rejoindre un ensemble de pays déjà interconnectés par fibre optique. Ce sont l'Angola, le Botswana, la République démocratique du Congo, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, la Tanzanie et le Zimbabwe.
Adoni Conrad Quenum
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Malgré l'instabilité économique, le marché des téléphones mobiles en Afrique est en pleine expansion. Ce marché est dominé par des marques étrangères qui se partagent des parts inégales.
Le fabricant chinois de téléphones mobiles Transsion, propriétaire des marques Tecno, Itel et Infinix, continue de dominer le marché africain des téléphones portables. Au premier trimestre 2024, Transsion a expédié 9,5 millions d'unités sur le continent, selon un rapport publié en juin par le cabinet d’études de marché Canalys.
Avec une part de marché de 52 %, cette domination est largement attribuée à la stratégie de Transsion, qui cible principalement les modèles d'entrée de gamme, répondant ainsi aux besoins changeants des consommateurs africains. Les marques de l'entreprise, Tecno, Infinix et Itel, se sont concentrées sur les téléphones à très bas prix, généralement vendus à moins de 100 dollars, capturant ainsi le segment des consommateurs à faible revenu.
Pour le premier trimestre 2023, Transsion occupait cette position de leader avec 7 millions d'unités expédiées, enregistrant ainsi une progression de 36 % sur un an. La société est suivie par Samsung, qui a écoulé 3,8 millions d'unités, mais a vu ses expéditions diminuer de 14 % sur la même période. En troisième position, Xiaomi enregistre une croissance remarquable de 115 %, augmentant sa part de marché de 6 % à 11 % au premier trimestre 2024 avec 1,9 million d’unités. Les marques Realme, Oppo et d'autres acteurs se partagent le reste du marché.
Le marché africain des smartphones a globalement enregistré une croissance robuste au premier trimestre 2024, avec une augmentation de 24 % en glissement annuel, atteignant 18,2 millions d'unités expédiées contre 14,7 millions l'année précédente. Les prévisions tablent sur une croissance modérée de 4 % d’ici la fin de 2024.
« D’ici 2025, la pénétration de la 4G devrait atteindre près de 75 % des expéditions, soutenue par diverses initiatives des gouvernements régionaux et des opérateurs télécoms. Actuellement, l'Afrique affiche le taux de pénétration des téléphones mobiles le plus élevé au monde, avec 46 %. Cependant, le passage progressif aux smartphones devrait continuer d’alimenter cette croissance », a expliqué Manish Pravinkumar, consultant principal chez Canalys à Dubaï.
Samira Njoya
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Téléphones mobiles : Orange a collecté 479 853 déchets en Afrique en 2023
Le secteur mondial des télécoms expérimente actuellement plusieurs actions destinées à garantir la rentabilité des investissements tout en protégeant l’environnement. Mais atteindre cet équilibre exige de nombreux préalables, notamment des usines de recyclage.
Le groupe télécoms Orange a annoncé la collecte de 479 853 déchets de mobiles en 2023, au Moyen-Orient en Afrique. Ce volume représente 24 % des terminaux vendus par l’entreprise française dans la région. Cette initiative s'inscrit dans la stratégie d'Orange visant à renforcer son engagement envers une économie circulaire, adaptée aux particularités de chacun de ses marchés.
L'entreprise a déclaré que d'ici 2025, ses réseaux et centres de données utiliseront davantage d'équipements reconditionnés, un effort soutenu par son programme OSCAR. Ce dernier vise à encourager la réutilisation des appareils pour réduire les émissions de CO2 et intègre également des pratiques durables pour la gestion des déchets d'équipements électriques et électroniques. Un choix qui aura certainement un impact bénéfique sur les dépenses en équipements de l’entreprise.
Depuis 2010, Orange collabore avec Emmaüs International et les Ateliers du Bocage, une entreprise spécialisée dans l'emploi social et solidaire, pour ouvrir des ateliers de collecte de déchets de mobiles en Afrique. En 2023, ce partenariat a permis de récupérer l'équivalent de 264 000 mobiles à l'état de déchet dans les ateliers du Burkina Faso, du Cameroun et de la Côte d'Ivoire, où ces appareils sont recyclés.
L'an dernier, Orange a étendu ses efforts de recyclage en Egypte en signant un partenariat stratégique avec l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI). Ce partenariat prévoit l'ouverture d'une usine de pointe dédiée au reconditionnement de dispositifs électroniques. Ce projet, qui soutient l'objectif d'Orange de réduire l'impact environnemental lié au cycle de vie de ses produits, contribue également à la création d'emplois locaux et à la formation de compétences spécialisées.
De plus, cette usine jouera un rôle clé dans la promotion de l'inclusion numérique, en proposant des téléphones reconditionnés à des prix plus accessibles pour les populations à revenus modestes. Selon une note d'analyse de marché du cabinet Custom Market Insights, le marché des téléphones mobiles remis à neuf et d'occasion au Moyen-Orient et en Afrique était estimé à 5,33 milliards de dollars en 2021 et pourrait atteindre près de 12,39 milliards de dollars d'ici 2030, avec un taux de croissance annuel composé de 10,01 % de 2022 à 2030, porté par la demande croissante en Internet mobile.
Muriel EDJO
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Orange revendique 10 000 sites télécoms convertis au solaire en Afrique
La transition énergétique est une priorité pour le groupe télécoms Orange, qui s’est fixé des objectifs ambitieux pour réduire l’impact environnemental et climatique de ses activités. Sur ses 17 marchés en Afrique et au Moyen-Orient, diverses initiatives sont en cours pour les atteindre.
Orange Middle East and Africa (OMEA) a déjà converti 10 000 sites télécoms et une vingtaine de centres de données à l’énergie solaire. Cette transition s'inscrit dans une stratégie visant à renforcer la résilience de ses infrastructures télécoms face à l'instabilité énergétique, tout en assurant la continuité du service pour garantir une rentabilité soutenue.
Jean-Michel Canto, Chief Climate Officer d’OMEA, souligne que « la solarisation fait désormais partie des configurations standard pour les nouveaux sites, avec une augmentation de 11 % du nombre de sites solaires chaque année ». Au Liberia, où le taux d'électrification est de 12 %, Jabateh Dweh Charles, Power Manager Operations chez Orange Liberia, indique que « grâce à la solarisation de 77 % de nos sites, nous avons réduit notre empreinte carbone et notre consommation de carburant de 25 % en 2023 par rapport à 2022 ».
Dans son rapport de responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) 2023 intitulé « Graines du changement », OMEA affirme avoir intensifié ses efforts, augmentant de plus de 70 % l’utilisation des énergies renouvelables dans ses opérations par rapport à 2022. Cela a permis de porter la part des énergies renouvelables à 32,8 % de sa consommation énergétique totale, marquant une hausse de 6 points par rapport à l’année précédente.
OMEA privilégie autant que possible la solarisation de ses sites et collabore étroitement avec ses partenaires énergétiques (ESCO – Energy Service Company), une approche bénéfique pour son capital opérationnel. En 2022, Alioune Ndiaye, président du conseil d’administration d’OMEA, notait que l'alimentation en énergie solaire permet à l’entreprise d’économiser jusqu’à 55 millions de litres de carburant par an, un volume qui croît en même temps que la solarisation de ses infrastructures télécoms.
Les investissements d’OMEA dans l’énergie solaire s’inscrivent dans les ambitions de ses plans stratégiques « Lead the Future » et « Net Zéro Carbone » à l’horizon 2040. L’entreprise vise à réduire sa consommation d’énergie et à augmenter l’usage des énergies renouvelables pour faire baisser ses émissions de gaz à effet de serre de 30 % d’ici 2025, avec un objectif de réduction de 45 % d’ici 2030.
Dorothée Vignalou, directrice financière d’OMEA, réaffirme cet engagement : « nous avons toujours placé les enjeux environnementaux et énergétiques au cœur de notre stratégie régionale, reconnaissant leur importance cruciale. Les crises récentes ont renforcé notre détermination à assurer une gestion durable tout en répondant aux défis spécifiques des communautés locales ».
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