Les services douaniers malgaches ont mis en place un plan stratégique pour leur transformation numérique. Ils s’allient à divers partenaires pour atteindre leur objectif dans les délais impartis.

La direction générale des douanes (DGD) s’est dotée la semaine dernière d’un data warehouse, un système de gestion de base de données conçu pour le stockage et l'analyse de données. Mis en place grâce au financement du Korea customs service, l’infrastructure permettra de stocker, de combiner et d’archiver des données à long terme provenant de différentes sources.

« La douane malagasy évolue dans un processus axé sur la performance, où les KPIs ou indicateurs clés de performance sont les maîtres mots pour orienter l’avenir de l’administration. [...] Nous avons rêvé d’un avenir où les décisions douanières, telles que, entre autres, celles concernant la valeur, l’admission temporaire, le regroupement tarifaire, et les décisions anticipées, seraient validées à travers un processus digitalisé et rapide, conçu pour mieux servir les usagers », a indiqué Ernest Zafivanona Lainkana, directeur général des douanes malgaches.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la modernisation et de la numérisation des services douaniers malgaches. Elle fait suite à la signature le 30 août 2022 d’un partenariat entre le gouvernement de la République de Corée et la DGD. L’objectif est de soutenir le plan stratégique de la DGD en finançant la réalisation de trois projets avec un montant de 5 163 000 $ pour une durée de quatre ans. Il faut souligner que ledit plan compte 31 projets.

La capacité du data warehouse pourra permettre de centraliser et de consolider toutes les données sensibles et stratégiques de la douane sur une période de 50 ans. Par ailleurs, le centre de données au sein duquel se situe l’infrastructure garantit un fonctionnement en continu de nouvelles applications. Il peut encore héberger d’autres racks ainsi que d'autres serveurs.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 10 juillet 2024 16:12 Written by

La ville de Douala numérise de plus en plus de services. Les autorités municipales se sont tournées vers le secteur des mototaxis.

La mairie de Douala a annoncé, via un communiqué de presse datant du mercredi 3 juillet, l’enregistrement sur une plateforme numérique des conducteurs de mototaxis de la ville. L’objectif est de lutter contre l’insécurité et de permettre aux populations de distinguer les mototaxis de la ville des personnes mal intentionnées.

« Nous avons sacrifié certains de nos membres pour aider l’administration à l’enrôlement numérique dans le secteur. Dans le quatrième arrondissement et ailleurs chez des collègues d’autres zones, nous allons suivre le même schéma après le ton d’alerte d’aujourd’hui », a indiqué Simplice Tabate, responsable des mototaxis du 4e arrondissement de la ville de Douala.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Plan Digital Cameroun 2020-2025. Son but est de faire du numérique un levier de développement économique et social. La ville de Douala multiplie des actions dans ce sens puisque, dès novembre 2021, elle a procédé à la numérisation des stationnements des véhicules. Plus tôt cette année, elle a mis en place une plateforme numérique pour encourager les Camerounais de l’étranger à investir dans la capitale économique du pays. 

Pour effectuer leur enregistrement, les conducteurs de mototaxis devront se munir, à partir du jeudi 11 juillet, de la carte nationale d’identité, du permis de conduire de catégorie A en cours de validité et de la carte grise de leur engin. Les contrôles débuteront le 15 septembre prochain.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 10 juillet 2024 15:39 Written by

Le gouvernement burkinabé redouble d'efforts pour renforcer la sécurité du cyberespace national. A cette fin, diverses initiatives sont mises en place pour améliorer la résilience des infrastructures numériques et protéger les données sensibles contre les cybermenaces.

Les députés de l’Assemblée législative de Transition (ALT) ont adopté à l’unanimité, le mardi 9 juillet, la loi portant sécurité des systèmes d’information au Burkina Faso. Cette législation établit un cadre légal et réglementaire visant à protéger efficacement les systèmes d’information, réduisant ainsi la vulnérabilité des administrations publiques et des unités de développement économique du pays.

Selon la ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, Aminata Zerbo/Sabane (photo), la loi revêt une importance particulière dans le processus de numérisation en cours dans le pays. « Nous sommes résolument engagés dans la dématérialisation des actes et procédures au niveau de l’administration pour sa modernisation, sa productivité, sa transparence et son accessibilité à tous les usagers. D’autres initiatives sont en vue pour faire du numérique un levier de notre développement socioéconomique », a-t-elle déclaré.

L'initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement de renforcer la sécurité de l’espace cybernétique national. Elle intervient dans un contexte de transformation numérique accélérée, marqué par l’adoption rapide des services de communication électronique et une recrudescence des cyberattaques, aggravée par la crise sécuritaire que traverse le Burkina Faso.

La nouvelle loi vient ainsi renforcer le rôle de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI), créée en 2013 pour réduire la vulnérabilité du cyberespace national. Cette législation permettra non seulement de soutenir le fonctionnement de l’ANSSI, mais aussi de garantir l’accomplissement efficace de ses missions en synergie avec les autres acteurs techniques de l’écosystème numérique.

L'adoption de cette loi marque une étape déterminante pour le Burkina Faso dans la sécurisation de ses infrastructures numériques. En renforçant la résilience du pays face aux cybermenaces, cette législation contribuera à bâtir un environnement numérique sûr et fiable pour tous les citoyens et les acteurs économiques.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 10 juillet 2024 09:15 Written by

L’accès à l’Internet abordable est l’une des priorités des objectifs de développement durable des Nations unies. En Afrique, malgré les efforts des organisations et des gouvernements, le coût d’Internet demeure un obstacle à son utilisation.

Selon l’Union internationale des télécommunications (UIT), l’Afrique enregistre encore le coût d’Internet fixe le plus élevé au monde. Sur le continent, il faut payer cinq fois plus pour obtenir 5 gigabits (5 Gb). En effet, alors que le prix du services Internet à haut débit représente 2,9% du revenu national brut (RNB) mensuel par habitant dans le monde, il est évalué en Afrique à 14,8%. La Broadband Commission, un organisme spécial de l’UIT, considère le prix d’Internet comme accessible s’il est égal ou inférieur à 2% du RNB.

Dans son rapport « The State of Broadband 2024 : Leveraging AI for Universal Connectivity » publié en juin 2024, la Broadband Commission indique que l’inaccessibilité du service en Afrique s’explique par le faible pouvoir d’achat.  « Le manque de moyens financiers reste un obstacle majeur à l'accès à Internet, en particulier dans les économies à faible revenu. Un écart important persiste entre les économies à haut revenu et le reste du monde ».

Mais au-delà du faible pouvoir d’achat sur le continent, il est également judicieux d’indiquer que cette cherté est la conséquence de l’insuffisance d’infrastructures télécoms en Afrique qui contraint certains marchés à rentabiliser, à prix fort, le peu qui existe. « Les réseaux à large bande fixe sont très coûteux à déployer, à entretenir et à mettre à niveau, en fonction de la géographie et de l'extension du territoire à couvrir », indique l’UIT.

La Broadband Commission a d’ailleurs estimé, dans son rapport « Connecting Africa Through Broadband A strategy for doubling connectivity by 2021 and reaching universal access by 2030 » publié en octobre 2019, qu’il faut actuellement près de 100 milliards $ de fonds pour couvrir totalement le continent en Internet d’ici 2030. La dépendance de l’Afrique aux câbles étrangers, dont le coût du transit international est élevé, demeure aussi un défi pour à l’accessibilité du haut débit fixe sur le continent.

Cette situation impacte négativement les petites et moyennes entreprises du continent, car l’Internet s’impose comme un outil indispensable à l’ère de la transformation numérique. La Broadband Commission rappelle que, selon une enquête menée par la Société financière internationale et la Banque mondiale auprès de 3 325 microentreprises dans sept pays africains, l'utilisation de l'Internet à des fins professionnelles était de 7% en moyenne, allant de 24% en Afrique du Sud à 1% au Rwanda.

La Broadband Commission a pour principal objectif de rendre le haut débit abordable dans les pays en développement d'ici 2025. Bien que l’atteinte de cet objectif en Afrique soit hypothétique pour l'année prochaine, l’organe souligne toutefois que « les services TIC suivis par l'UIT sont devenus plus abordables en 2023 qu'ils ne l'ont jamais été auparavant ».

En 2022, pour le cas de l’Internet fixe, le coût s’était établi à 16,3% du RNB mensuel par habitant sur le continent et à 18,3% en 2021. En 2009, il était estimé à près de 483 % du RNB mensuel par habitant.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 09 juillet 2024 11:45 Written by

La transformation numérique suit son cours sur le continent. Elle nécessite l’amélioration de la couverture Internet et l’acquisition de compétences numériques par les populations.

Le ministère algérien de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire a signé un accord de partenariat avec la société publique Algérie Télécom. Dévoilée le jeudi 4 juillet, la collaboration vise à connecter toutes les écoles primaires de l’Algérie.

Plus précisément, l’opérateur historique fournira aux établissements scolaires concernés de la connectivité Internet à haut débit et des services de téléphonie fixe. Une priorité sera donnée aux écoles situées dans les communes à faibles revenus, apprend-on.

Cette initiative peut s’inscrire dans le cadre des efforts engagés par le gouvernement algérien pour développer la « société de l’information » à travers les infrastructures, les moyens de télécommunications et l’utilisation généralisée des TIC dans tous les secteurs de l’économie. En mai dernier, le président Abdelmadjid Tebboune a instruit la mise en œuvre de mesures visant à améliorer la qualité et la couverture des services Internet à travers le pays.

Ce partenariat devrait créer « un environnement éducatif plus performant à travers l’ensemble du territoire national ». L’initiative permettra notamment aux élèves et aux enseignants des écoles primaires d’Algérie d’accéder à des ressources éducatives en ligne, d’effectuer des recherches, d’apprendre et de communiquer plus efficacement. Les écoliers pourraient également être initiés à des compétences numériques dès le bas âge.

Isaac K. Kassouwi

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Posted On lundi, 08 juillet 2024 15:40 Written by

Ces deux dernières années, l’Algérie a doublé ses capacités en matière de bande passante internationale. Cette initiative est considérée comme un modèle de partenariat réussi entre les pays africains.

L'Algérie a réalisé un progrès significatif dans le renforcement de ses infrastructures numériques en complétant son tronçon de 2 600 km de fibres optiques, qui est une composante clé du projet de la dorsale transsaharienne à fibre optique (DTS). Le Secrétaire général du ministère de la Poste et des Télécommunications, Abdelouahab Bara, a annoncé cette réalisation le dimanche 7 juillet à Alger, lors de l’ouverture des travaux de la 5e session du Comité de liaison du projet.

Selon M. Bara, le projet a pour vocation « de créer une dynamique technologique favorisant l’émergence d’une économie numérique dans les pays concernés à même de contribuer au développement du commerce électronique sur le continent et des services financiers en ligne, ainsi qu'à l’amélioration du climat des affaires ».

Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’initiative du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) de l'Union africaine, visant l'intégration continentale et le développement de l'économie numérique dans la région. Il relie six pays : l’Algérie, le Niger, le Nigeria, le Tchad, le Mali et la Mauritanie. Le projet qui va coûter 79 millions d'euros est cofinancé à hauteur de 29 millions d'euros par l'Union européenne. Un cofinancement administré par la Banque africaine de développement à travers une convention de délégation signée par les deux partenaires.

Le raccordement de l'Algérie à cette dorsale transsaharienne a pour objectif de renforcer et de diversifier l'économie nationale en augmentant la connectivité à haut débit via la large bande. D'après les données de DataReportal, l'Algérie comptait, au début de l'année 2024, un total de 50,65 millions de connexions mobiles cellulaires actives, soit un taux de pénétration de 110,2 % de la population.

Une fois achevé, le projet permettra d’augmenter la connectivité régionale avec les pays voisins et de soutenir une gamme de services électroniques. Les secteurs agricole, éducatif, sanitaire et du commerce vont être positivement impactés par ce projet, car il va créer de nouvelles opportunités, notamment de nouveaux emplois, et améliorer les revenus surtout dans les zones rurales.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 08 juillet 2024 11:31 Written by

Madagascar et la Corée entretiennent des relations bilatérales depuis 1993. Les deux pays souhaitent renforcer cette collaboration dans le domaine du numérique.

Une délégation malgache, dirigée par la secrétaire générale du ministère de l'Agriculture et de l'Elevage, Raharinomena Fanja, a effectué une visite officielle en Corée du Sud du vendredi 28 juin au vendredi 5 juillet. Cette mission, financée par la Korea World Bank Partnership Facility (KWPF), visait à explorer les avancées de la blockchain dans la gestion des dotations d'intrants agricoles.

« La mission illustre comment la délégation malgache s'oriente vers un pays étranger, reconnu pour son expertise dans le domaine observé, afin d'explorer une approche alternative plus efficace que celle actuellement suivie », a indiqué le ministère.

Au cours de cette mission, la délégation malgache a rencontré diverses entités gouvernementales et régulatrices et autres institutions telles que le ministère de la Science et des TIC, la Korea Internet & Security Agency (KISA), l’Alliance of Blockchain Leading Digital Economy (ABLE). En outre, des entreprises technologiques et start-up spécialisées en blockchain — telles que SK Telecom (SKT), SMART M2M et KONA I, Ahnlab Blockchain Company — ont présenté leurs innovations.

Cette visite s’inscrit ainsi dans les actions gouvernementales visant à renforcer le secteur agricole via des partenariats technologiques innovants. Depuis plusieurs années, Madagascar est confronté à de nombreux défis, notamment climatiques. Selon les Nations unies, Madagascar est le quatrième pays le plus vulnérable au changement climatique dans le monde. Il est frappé de manière récurrente par des sécheresses et des cyclones dont la fréquence, la durée et l'intensité augmentent en raison du changement climatique, ce qui a un impact considérable sur l’agriculture.

Dans ce contexte, le projet Riz Plus de productivité et résilience des moyens de subsistance ruraux, piloté par le MINAE et financé par la Banque mondiale, ambitionne d’introduire des technologies agricoles intelligentes et des programmes électroniques basés sur la blockchain pour la dotation d’intrants (semences et engrais).

La mission a ainsi permis à la délégation de découvrir la blockchain comme une technologie prometteuse pour la gestion efficace et sécurisée des vouchers ou bons numérisés. Elle a également ouvert la voie à de nouvelles collaborations et innovations, marquant ainsi un pas important vers la transformation numérique de l'agriculture à Madagascar.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 05 juillet 2024 15:48 Written by

Alors que moins d'un tiers des Africains ont accès au haut débit, l'adoption des réseaux à large bande demeure inéquitable, la connectivité étant souvent coûteuse ou peu fiable sur le continent. Des initiatives sont en cours pour remédier à cette situation.

L’Union internationale des télécommunications (UIT) a annoncé, dans un communiqué le jeudi 4 juillet, le lancement du projet Africa Broadband Maps en marge du Symposium mondial de l’UIT pour les régulateurs 2024, tenu à Kampala, en Ouganda.

Ce projet de cartographie à large bande, soutenu par la Commission européenne, vise à instaurer des systèmes de cartographie pour encourager l'investissement et la transformation numérique en Afrique. Doté d’un budget de 15 millions d'euros sur quatre ans, le projet bénéficiera initialement à 11 pays : le Bénin, le Botswana, le Burundi, la Côte d'Ivoire, l'Ethiopie, le Kenya, le Malawi, le Nigéria, l'Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe.

L'initiative, pilotée par le Bureau de développement des télécommunications de l'UIT (ITU BDT), s’inscrit dans les efforts de l’organisme pour améliorer la connectivité numérique sur un continent où l'accès à Internet reste limité dans plusieurs régions.

Selon le rapport « Connecting Africa through Broadband » publié en 2019 par la Broadband Commission, il est estimé que 100 milliards de dollars devront être investis sur dix ans pour couvrir la totalité du territoire africain en haut débit. 80 % de ce montant est destiné au déploiement et à l'entretien des réseaux, 17,5 % au développement des compétences numériques locales, et environ 2 % à l'élaboration d'un cadre réglementaire adapté.

Ce projet devrait permettre d’identifier les zones avec une couverture haut débit insuffisante ou des vitesses Internet inférieures aux normes. Les résultats permettront aux décideurs politiques d'allouer efficacement les ressources, garantissant ainsi que les investissements dans l'expansion des infrastructures soient efficaces et équitables.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 05 juillet 2024 12:56 Written by

Les fonds levés par les start-up africaines continuent leur chute libre. Le bilan du premier semestre de l’année 2024 confirme la tendance baissière et la vampirisation des capitaux par les start-up du Big Four.

Les levées de fonds des start-up africaines se sont établies à 780 millions $ au premier semestre de l’année 2024, d’après des données publiées le jeudi 4 juillet par Africa : The Big Deal, une base de données répertoriant les financements de plus de 100 000 $ captés par les jeunes pousses du continent. Ce montant est en baisse de 57 % en comparaison au premier semestre de 2023.

66 % des financements captés par les jeunes pousses du continent ont été réalisés sous forme de fonds propres, soit 513 millions $,  et 254 millions $ sous la forme de dette, soit 33 %. Il faut signaler que les start-up du Big Four (Kenya, Nigeria, Egypte, Afrique du Sud) ont reçu 79 % du total de fonds levés sur la période. Le Kenya arrive en tête avec 244 millions $ (32 %), suivi du Nigeria (172 millions $), de l’Egypte (101 millions $) et de l’Afrique du Sud (85 millions $).

Outre les pays du Big Four, le Bénin tient le haut du pavé avec 50 millions $ levés par la start-up Spiro sous forme de dette auprès d’Afreximbank, suivi par le Ghana (29 millions $), l’Ouganda (19 millions $), le Maroc (14 millions $) et le Sénégal (11 millions $).

Les start-up de transport/logistique, emmenée par les opérations du nigérian Moove (100 millions $) et du béninois Spiro (50 millions $), arrivent en tête avec 218 millions $, soit 28 % du total des fonds levés. Suivent les fintech avec 186 millions $ (24 %), puis les start-up opérant dans le secteur de l’énergie et de l’eau complètent le podium avec 132 millions $.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 04 juillet 2024 15:34 Written by

Avec l’accélération de la transformation numérique, les compétences numériques sont devenues des atouts indispensables en Afrique. Des partenariats stratégiques sont signés pour permettre aux populations de se doter de ces compétences.

Orange Mali, une filiale du groupe télécoms Orange, a signé un partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). L’objectif est de former 3 000 jeunes, en l’occurrence des jeunes femmes, aux compétences numériques sur une période de deux ans. L’annonce a été faite via un communiqué publié le lundi 1er juillet par l’organe onusien.

« C'est avec une grande fierté et une immense satisfaction que nous annonçons la signature de cet accord de partenariat entre PNUD Mali et Orange Mali. [...] Les femmes, bien que représentant une force essentielle, sont sous-représentées dans les secteurs technologiques », a indiqué Maleye Diop, représentant résident du PNUD au Mali.

Et d’ajouter : « notre objectif est de créer une vision cohérente d'insertion des jeunes à travers des programmes concrets qui leur permettent d'être opérationnels rapidement. Ce projet ne constitue qu'une première étape vers d'autres initiatives prometteuses à venir ».

Dans un monde de plus en plus digital, disposer des compétences numériques est devenu indispensable. Tous les secteurs d’activité tendent à se numériser et il urge de s’adapter à ce nouveau monde. La Banque mondiale, dans son rapport intitulé « Digital Skills : The Why, the What and the How » paru en 2021, soulignait que les déficits importants, en matière de compétences numériques sur le continent, exposaient les économies de nombreux pays africains au risque d'être encore plus à la traîne face à une frontière numérique qui évolue rapidement.

Le Groupe Orange, à travers son plan stratégique « Engage 2025 » fait du développement des compétences numériques une priorité sur le continent. La multiplication des Orange Digital Centers dans de nombreux pays du continent, dont le Mali, et la signature de ce partenariat avec le PNUD s’inscrivent ainsi dans le cadre dudit plan. La phase pilote du programme a été immédiatement lancée pour former 200 jeunes femmes dans des domaines tels que le marketing digital, le développement web, le design graphique et le montage vidéo.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 04 juillet 2024 12:16 Written by
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