En 2022, seulement 34 % de la population en Afrique de l'Ouest et centrale avait accès à une connexion haut débit, selon la Banque mondiale. Pour améliorer cette situation, des initiatives régionales sont en cours pour accroître le taux de connectivité dans ces régions.
La mise en œuvre du câble sous-marin de télécommunications Amilcar Cabral, destiné à relier le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia et la Sierra Leone, prend progressivement forme. Une délégation de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), conduite par M. Sediko Douka, commissaire aux infrastructures, à l'énergie et à la digitalisation, a rencontré M. Nouha Traoré, secrétaire général du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique de la Guinée, le lundi 3 juin, pour discuter du développement de ce projet stratégique.
« Les discussions ont porté sur plusieurs points clés du projet, notamment son caractère régional et son importance pour l’intégration de la CEDEAO, les étapes techniques clés à mettre en œuvre, l’obtention des permis nécessaires au déploiement du câble, ainsi que les aspects financiers du projet », a indiqué le ministère guinéen chargé du numérique dans un communiqué.
L’initiative intervient plus d’un an après la signature d’un protocole d’accord avec la Commission de la CEDEAO pour le développement du projet. Dans le cadre de ce partenariat, les six Etats concernés se sont engagés à participer au processus d’évaluation de la faisabilité technique, économique, financière, sociale et environnementale du projet, ainsi qu’à mobiliser les ressources nécessaires à sa mise en œuvre. La Commission de la CEDEAO se chargera de coordonner la réalisation du projet en interagissant avec les pays bénéficiaires, les bailleurs de fonds et autres parties prenantes.
La Guinée et la Gambie, à travers le Programme régional d’intégration numérique en Afrique de l’Ouest (WARDIP), ont mobilisé un financement de la Banque mondiale pour la mise en œuvre du projet. Le projet, d’un coût estimé à plus de 90 millions de dollars, est crucial pour la région.
Une fois réalisé, le câble sous-marin Amilcar Cabral devrait renforcer la capacité des télécommunications internationales, améliorer l’accès aux services numériques et fournir la redondance essentielle pour garantir la résilience de l’Internet à haut débit dans les pays concernés. Il est également prévu que ce câble améliore l’infrastructure numérique nécessaire pour attirer les investissements étrangers, créer des emplois et soutenir le développement de l’économie numérique dans la région.
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Après l’Asie et l’Europe, avec le Royaume-Uni, la Géorgie ou encore la Turquie, la start-up émiratie OneClickDrive a décidé d’investir un nouveau continent. Elle a choisi le Maroc comme point de départ de son aventure africaine.
OneClickDrive, une place de marché émirati de location de voitures, étend ses activités au Maroc marquant sa première incursion sur le marché africain. L’annonce a été faite via un communiqué de presse publié le lundi 3 juin.
La start-up, basée dans la ville de Dubaï, soutient sa croissance en investissant un autre continent après l’Europe et l’Asie. Pour ses débuts dans le royaume chérifien, elle s’est lancée dans huit villes que sont Agadir, Casablanca, Fès, Marrakech, Nador, Oujda, Rabat et Tanger. Fondée en 2015 par Mahesh Pagarani, OneClickDrive est spécialisée dans la location et le leasing de véhicules de diverses gammes, allant des low cost aux voitures de luxe.
En plus de sa plateforme web, elle dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur, après la création de son compte, peut accéder au parc automobile de la jeune pousse composée de plus de 5 000 véhicules.
OneClickDrive a signé des partenariats avec plus de 250 fournisseurs de voitures de location dans les villes où elle est présente pour garantir à ses 100 000 clients mensuels de trouver la voiture adéquate pour leurs divers besoins. Pour rappel, les start-up africaines opérant sur le segment de la mobilité ont levé 48 millions $ en capitaux propres en 17 opérations, d’après les données du fonds d’investissement axé sur le secteur technologique, Partech Africa.
Adoni Conrad Quenum
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L'Afrique, riche en ressources naturelles et en biodiversité, fait face à de nombreux défis environnementaux majeurs. Orange et ses employés s'engagent à contribuer à la réduction de ces menaces par diverses initiatives.
Orange Middle East and Africa a dévoilé, le mercredi 5 juin, le programme Engage for Change en collaboration avec ses salariés pour renforcer leur engagement continu envers la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Le programme a pour objectif d’impacter positivement la société et l’environnement tout en renforçant la cohésion des équipes.
🌟Fiers d'annoncer le lancement d'Orange Engage for Change, la plateforme d’@orangeafrica pour mobiliser et inspirer nos employés.
— Orange Africa & Middle East (@orangeafrica) June 5, 2024
Ensemble, créons le changement, Unis faisons la différence 🤝#OrangeEngageforChange #RSE #Environnement pic.twitter.com/h2HKmoSLm2
« Cette plateforme est un outil puissant pour fédérer nos équipes autour de valeurs partagées. Chaque initiative, chaque action menée par nos salariés témoigne de notre capacité collective à apporter des changements significatifs. Nous sommes fiers de voir cet engagement se concrétiser et de constater l’impact positif qu’il génère », a déclaré Asma Ennaifer, directrice exécutive RSE et communication d’Orange Middle East and Africa.
A travers la plateforme interactive engageforchange.orange.com, les salariés sont activement encouragés à participer à des initiatives sociales et environnementales qui ont un impact concret et positif dans nos communautés. Que ce soit par le biais de projets locaux, de partenariats, ou d'actions écoresponsables. Les actions encouragées incluent la réduction de l'empreinte carbone, le soutien aux communautés locales, la promotion de l'éducation et de la santé, ainsi que l'engagement dans des projets durables.
Tout au long de cette journée du 5 juin, et dans toute la région, plusieurs initiatives locales sont organisées pour démontrer l’impact concret de la plateforme. Au Mali, par exemple, une équipe de 200 salariés volontaires d'Orange ont participé à la reforestation d’un parc urbain dédié aux enfants en plantant 1 000 arbres, ce qui contribue à la lutte contre la désertification et à la création d'espaces verts pour les jeunes.
En outre, d'autres initiatives notables incluent des campagnes de sensibilisation à l'importance du recyclage et à la gestion des déchets électroniques, des ateliers de formation pour les jeunes sur les compétences numériques, et des partenariats avec des ONG locales pour soutenir les populations vulnérables. Ces efforts collectifs reflètent la volonté d'Orange Middle East and Africa de jouer un rôle actif et responsable dans le développement durable et le bien-être des communautés qu'elle dessert.
Samira Njoya
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L'Afrique connaît une croissance fulgurante de l'utilisation des mobiles. Cette croissance s'accompagne d'un certain nombre de défis en matière de sécurité mobile, qui menacent les utilisateurs et les entreprises.
Le ministre gabonais de l'Economie numérique et des Nouvelles technologies de l'information, le général de brigade Bonjean Rodrigue Mbanza, a reçu le lundi 3 juin une délégation du groupe turc iF Elektronik Ltd., en présence du personnel de l'Agence de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP). Cette visite marque l'aboutissement de négociations intenses entre le ministère et iF Elektronik Ltd. ; elle ouvre la voie à un partenariat clé pour la technologie M.E.I.R (Mobile Equipment Identity Register) au Gabon.
Le projet inclut le renforcement de la sécurité des équipements mobiles comme les téléphones et la création d’un centre de compétence. Il vise également à augmenter les revenus du gouvernement par des taxes complémentaires, à lutter contre le vol et le clonage des téléphones en réduisant le marché illégal, à créer dès le démarrage du projet 30 emplois pour des ingénieurs gabonais avec un transfert de compétences, et à éliminer la contrebande et la contrefaçon des équipements mobiles.
Le projet M.E.I.R sera financé entièrement par iF Elektronik Ltd., sans aucun coût pour le gouvernement gabonais. Il est prévu de générer 38 millions de dollars par an, dont 26 millions en revenus de taxes et 12 millions en frais de service. Il s'inscrit dans la volonté du gouvernement gabonais de promouvoir le développement de l'économie numérique et de renforcer la sécurité des communications électroniques.
La mise en place du projet est prévue dans les trois mois suivant la signature du protocole d'accord. Ce partenariat stratégique permettra au Gabon de renforcer la sécurité des communications électroniques, de protéger les utilisateurs contre la fraude et le vol, d'améliorer la qualité des services de télécommunications et d'offrir une meilleure expérience aux utilisateurs, tout en stimulant l'innovation et la croissance économique dans le secteur des technologies de l'information et de la communication.
Samira Njoya
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Les start-up africaines jouent un rôle crucial dans le développement économique et social du continent. Il est important de les soutenir et de les encourager en leur fournissant un accès au financement, au mentorat et aux ressources nécessaires pour réussir.
AfriLabs, un réseau panafricain de centres d'innovation technologique, a annoncé le mardi 4 juin la signature d'un protocole d’accord avec la Fondation Corée-Afrique (KAF), une initiative du gouvernement coréen visant à soutenir des partenariats avec le continent africain. Ce partenariat vise à promouvoir l'innovation et la prospérité économique à travers l'Afrique en soutenant les start-up.
AfriLabs & KAF Join Forces to Accelerate African Innovation!
— AfriLabs (@AfriLabs) June 4, 2024
We're excited to announce a groundbreaking partnership between AfriLabs and the Korea-Africa Foundation (KAF)! This MoU signing signifies a major leap forward in our mission to propel innovation and economic prosperity… pic.twitter.com/WteJIHQPk6
« Chez AfriLabs, nous nous engageons à libérer tout le potentiel de l'Afrique et à générer de la richesse grâce à des alliances stratégiques. Ce partenariat ouvre un trésor d'opportunités pour les start-up, leur donnant accès à un réseau mondial, des ressources inestimables et une connaissance inégalée du secteur », a indiqué AfriLabs sur X.
Dans le cadre du partenariat, AfriLabs et KAF mettront en œuvre des projets tirant parti de leurs expertises respectives pour favoriser un écosystème dynamique qui cultive les talents et favorise un solide esprit d’entreprise. L’objectif est de donner les moyens à la prochaine génération d’innovateurs et d’entrepreneurs africains pour construire un développement durable.
Le partenariat intervient à la veille du Forum des jeunes start-up Corée - Afrique qui se tiendra le mercredi 5 juin à Séoul. Cet événement vise à renforcer la coopération entre la Corée et les nations africaines en réunissant des investisseurs, des start-up et des organisations de soutien des deux continents.
Le partenariat devrait ainsi permettre aux start-up du réseau AfriLabs de profiter de l'expérience coréenne en matière de numérique. Le pays est doté d'un environnement technologique ultra-avancé qui peut servir de modèle aux entrepreneurs africains. En combinant leurs forces, AfriLabs et la KAF sont convaincus que ce partenariat contribuera de manière significative à la transformation de l'Afrique en un continent prospère et innovant.
Samira Njoya
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Dans le but de positionner leur pays comme un hub technologique de référence sur le continent, les autorités kényanes multiplient les partenariats avec différents acteurs des Etats-unis, de Chine ou encore de Corée du Sud.
Le Kenya a obtenu un montant de 238 millions $ de la Korea Eximbank pour investir dans la ville intelligente de Konza Technopolis. L’accord a été conclu en marge du sommet Corée-Afrique 2024 qui se tient les mardi 4 et mercredi 5 juin dans les villes d’Ilsan et de Séoul, en Corée du Sud.
On the sidelines of the Korea-Africa summit, the government of Kenya and Korea Exim Bank, represented by Executive Director and Board Member H.E. Hwang Kiyeon, signed two funding agreements amounting to US$ 238M for the financing of Konza Digital Media City project to establish a… pic.twitter.com/GIlqXkVvsP
— Korir Sing'Oei (@SingoeiAKorir) June 4, 2024
« Le gouvernement du Kenya et la Korea Eximbank, représentée par son directeur exécutif et membre du conseil d'administration, H.E. Hwang Kiyeon [photo, à droite], ont signé deux accords de financement d'un montant total de 238 millions $ pour le financement du projet Konza Digital Media City, qui vise à créer un pôle d'économie cinématographique et créative de pointe à Konza Technopolis », a déclaré Korir Sing'Oei (photo, à gauche), ministre kényan des Affaires étrangères.
Anciennement appelé Konza Technology City, Konza Technopolis est un projet lancé par le gouvernement kényan en 2012. Il s’inscrit dans le plan de développement national du Kenya Vision 2030 qui vise, entre autres, à positionner le pays comme un leader technologique en Afrique. Soutenu par la Banque mondiale à travers la Société financière internationale, ce projet de ville intelligente inclut des infrastructures TIC de pointe, des centres d'innovation et des programmes de formation numérique.
Pour rappel, lors de sa prise de pouvoir en 2022, le président William Ruto a voulu donner un nouveau souffle au projet de Konza Technopolis. « L'administration renforcera Konza Technopolis pour rassembler l'industrie, les institutions universitaires et d'autres innovateurs pour co-investir dans les technologies émergentes afin de créer des emplois de haute qualité qui s'appuient sur l'intelligence artificielle, la robotique et d'autres technologies, et ainsi améliorer notre compétitivité régionale et mondiale », a-t-il affirmé en 2022.
Adoni Conrad Quenum
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L'inclusion numérique est essentielle pour atteindre les objectifs de développement durable et garantir un avenir prospère. Le Lesotho, en collaboration avec des partenaires internationaux, déploie à cet effet des initiatives pour combler la fracture numérique.
Dans le cadre d'une initiative visant à accélérer la transformation numérique au Lesotho et à améliorer l'accès aux services publics par des moyens numériques, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le ministère de l'Information, de la Communication, de la Science, de la Technologie et de l'Innovation (MICSTI) ont récemment lancé un modèle innovant de points de vente des services électroniques du gouvernement.
Cette initiative vise à autonomiser les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) en leur permettant d'offrir des services numériques essentiels au sein de leurs communautés, contribuant ainsi à réduire la fracture numérique et à promouvoir l'inclusion numérique au Lesotho.
UNDP, in partnership with the Ministry of Information, Communications, Science, Technology and Innovation, launched the E-Service Outlet Model today. This model levarages on internet and printing shops and mobile money agents to offer support delivering access to e-services pic.twitter.com/16paPtV4Uv
— UNDP Lesotho (@UNDPLesotho) May 22, 2024
Ce modèle de points de vente, mis en œuvre à titre expérimental par le Laboratoire Accelerator du PNUD, s'inscrit dans la stratégie globale du PNUD visant à élargir la portée de l'inclusion numérique au Lesotho. Sa mise en œuvre permettra aux communautés rurales et reculées d'accéder à des services gouvernementaux essentiels, tels que les transactions administratives, les paiements numériques et les services d'information, sans avoir à se rendre dans les bureaux souvent éloignés des prestataires de services traditionnels.
L’initiative constitue une avancée majeure vers la réalisation de l'engagement du gouvernement de garantir un accès équitable aux services publics pour tous les citoyens, y compris ceux résidant dans les zones les plus défavorisées du pays. Selon Nthati Moorosi (photo, à droite), la ministre chargée des TIC, au moins 40 écoles et 10 services postaux deviendront des centres de services électroniques.
L'implantation de ces points de vente devrait générer des retombées positives à plusieurs niveaux. Elle stimulera l'économie locale en soutenant les petites entreprises et en créant de nouvelles opportunités d'emploi. Elle accroîtra également l'accès de la population aux services numériques essentiels, favorisant ainsi l'inclusion financière et l'autonomisation des communautés. Enfin, elle contribuera à réduire les coûts et les délais associés à l'accès aux services gouvernementaux, améliorant ainsi la qualité de vie des citoyens.
Samira Njoya
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Le gouvernement malgache s’est engagé à faire profiter le pays des bénéfices de la révolution technologique. En parallèle du développement des infrastructures, il met également l'accent sur la formation d'une main-d'œuvre hautement qualifiée.
Madagascar ambitionne de créer un institut international d'intelligence artificielle appliquée pour l’océan Indien. Une convention de partenariat, visant à lancer l'étude de faisabilité de ce projet, a été signée le vendredi 31 mai à Marrakech entre Tahina Razafindramalo (photo, à droite), ministre malgache du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications, et Serge Miranda (photo, à gauche), professeur à l'Université Côte d'Azur et à l’École supérieure des technologies industrielles avancées (ESTIA) en France.
Selon le département ministériel, « la création de cet institut stimulera l'innovation et la croissance économique à Madagascar, tout en offrant des opportunités accrues en matière d'éducation et d'emplois de qualité. Cette initiative démontre également que le partenariat public-privé peut être bénéfique pour les pays émergents ».
Ce projet rassemble les sociétés DATUM Consulting - Groupe ArkeUp, l’école ESTIA et le ministère chargé du Développement numérique. L’institut s'aligne avec la vision stratégique du pays en matière d'économie numérique, visant à propulser Madagascar comme un acteur clé dans le domaine de l'IA au sein de la sous-région. Il fait partie intégrante du Plan stratégique du numérique (PSN) 2023-2028, lequel souligne que le pays souffre d'un déficit de 40 000 techniciens, indispensables à la réalisation d'une véritable transformation numérique sur le territoire.
L’étude de faisabilité du projet devrait permettre d’identifier les besoins spécifiques, les ressources nécessaires ainsi que les étapes clés pour la mise en œuvre de l'institut. Elle évaluera également les impacts économiques, éducatifs et sociaux de l'initiative, tout en tenant compte des défis et des opportunités liés à l'intégration de l'IA dans les différents secteurs économiques et sociaux de Madagascar. Ce projet ambitieux vise non seulement à combler le déficit de compétences techniques, mais aussi à positionner Madagascar comme un centre d'excellence en intelligence artificielle dans la région de l'océan Indien.
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Lors de la première édition du Gitex Africa, les deux entités se sont alliées pour collaborer dans le secteur du numérique au Sénégal. Elles signent un autre accord un an plus tard à cette même fin.
Sénégal Numérique SA (SENUM SA), la société publique chargée de la gestion des infrastructures numériques au Sénégal, et Elm, une société saoudienne spécialisée dans les solutions numériques, ont signé le jeudi 30 mai un protocole d’accord lors de la deuxième édition du Gitex Africa à Marrakech au Maroc (29 au 31 mai).
With the aim of strengthening bilateral cooperation and exploring potential opportunities, #Elm signed a MoU with the Senegal Numerique.#GITEXAfrica pic.twitter.com/qJl2m4n9QT
— عِلم (@elm) May 30, 2024
« Le protocole d’accord, signé par Al-Ameen Al-Hazmi [photo, à gauche], directeur des solutions intégrées chez Elm et Cheikh Bakhoum [photo à droite], directeur général de Sénégal Numérique, décrit la collaboration entre Elm et Sénégal Numérique pour la création et l’exploitation d’un centre d’archivage numérique. Ils rechercheront également des partenaires financiers pour financer le projet et développer l’infrastructure informatique au profit des agences gouvernementales du Sénégal », peut-on lire dans le communiqué publié par la firme saoudienne le vendredi 30 mai.
Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de SENUM SA d’atteindre ses objectifs à l’horizon 2025, conformément au document de stratégie « Sénégal numérique 2025 ». Il permettra de favoriser les échanges de connaissances entre l’Arabie saoudite et le Sénégal et de stimuler le secteur technologique afin d’en faire un secteur porteur dans les deux pays. Par ailleurs, il faut signaler que SENUM SA et Elm ne sont pas à leur premier protocole d’accord.
En juin dernier, lors de la première édition du salon technologique Gitex Africa qui s’est également déroulé à Marrakech au Maroc, les deux entités ont signé un partenariat dans lequel la firme saoudienne devrait accompagner SENUM SA dans l'utilisation de la technologie pour stimuler la croissance économique, améliorer les services publics, autonomiser les citoyens du Sénégal et par conséquent favoriser l'inclusion numérique.
S’exprimant sur le nouveau partenariat, Majid bin Saad Al Arifi, porte-parole officiel et vice-président-directeur général du secteur marketing d’Elm, affirme : « nous restons fidèles à notre engagement en faveur des projets de collaboration et de la promotion de l’innovation et de la croissance dans le secteur numérique. Nous espérons également que ce partenariat produira des avantages économiques et sociaux tangibles, en stimulant le développement grâce aux solutions techniques innovantes et aux capacités d’Elm pour permettre une vie numériquement connectée ».
Adoni Conrad Quenum
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Bien que le secteur du commerce électronique en Afrique soit prometteur, il doit néanmoins faire face à de nombreux défis. Le développement de ce secteur exige une collaboration étroite entre divers acteurs.
La République de Guinée envisage de collaborer avec la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) pour dynamiser le secteur du commerce numérique. La ministre guinéenne des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, accompagnée de ses collaborateurs, a discuté à cet effet avec Shamika Sirimanne, directrice de la technologie, de l'innovation et de la recherche à la CNUCED, en marge du Sommet mondial sur la société de l'information qui s’est tenu à Genève du lundi 27 au vendredi 31 mai.
« L’objectif de cette rencontre était d’explorer des pistes de coopération entre la Guinée et la CNUCED en particulier dans le domaine du commerce électronique. La ministre Pricemou a présenté l'état de la digitalisation en Guinée, soulignant les défis et les opportunités », indique le communiqué du ministère.
Au cours de cette rencontre, la Guinée a sollicité l'appui de la CNUCED pour l'élaboration d'un cadre réglementaire favorable au développement du commerce électronique et pour le renforcement des compétences numériques des Guinéens à travers une assistance technique.
L'organisation onusienne a accueilli favorablement cette demande et s'est engagée à faciliter les contacts au sein du système des Nations unies pour promouvoir les services numériques et postaux en Guinée. De plus, elle a recommandé une collaboration étroite entre le ministère des Postes et celui du Commerce afin de favoriser le développement du commerce en Guinée.
Cette rencontre entre le ministère guinéen du numérique et la CNUCED s’inscrit dans la continuité des actions gouvernementales visant à promouvoir le secteur du commerce électronique en Guinée. Ce secteur, en plein essor, représentait déjà 10 millions de dollars en 2020, avec un taux de croissance annuel de 20 %, selon la Fondation du e-commerce et de la vente à distance (Fevad).
Samira Njoya
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Le salon technologique Gitex Africa se déroule à Marrakech au Maroc depuis le mercredi 29 mai. C’est l’occasion pour les gouvernements, les institutions et les jeunes pousses de nouer des partenariats.
Le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, le ministère de la Défense nationale et l'université Mohammed V – Rabat ont signé le mercredi 29 mai une convention pour la création d’un centre d’innovation en cybersécurité. La cérémonie s’est déroulée lors de la première journée de la deuxième édition du Gitex Africa qui se déroule du 29 au 31 mai à Marrakech au Maroc.
L’objectif est de « promouvoir la recherche, le développement et l'innovation dans le domaine de la cybersécurité, à encourager la coopération et la collaboration entre les programmes et les acteurs de l'innovation et de la recherche dans le domaine de la cybersécurité, et à soutenir les initiatives de recherche et d'innovation aux niveaux national et international ».
Le volet de la cybersécurité est devenu une composante importante avec l’accélération de la transformation numérique. Les autorités marocaines ont signé plusieurs partenariats pour sécuriser leur cyberespace, notamment avec les Emirats arabes unis. Elles se sont également alliées au français Mazars qui compte investir 7,5 millions $ dans la création d’un centre d’expertise spécialisé dans la data analytics, l’intelligence artificielle ou encore la cybersécurité et à Deloitte Morocco Cyber Center (Deloitte MCC) pour faire de l’université Mohammed VI Polytechnique un pôle de recherche en cybersécurité.
Par ailleurs, il faut signaler que la création d’un centre d’innovation en cybersécurité devrait permettre de promouvoir l'entrepreneuriat et la présence de startups spécialisées dans la cybersécurité. Pour rappel, bien que le royaume chérifien n’a pas encore ratifié la Convention de Malabo sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel, le pays fait partie des champions africains sur le segment de la cybersécurité occupant la 50e place sur le plan mondial avec un score de 82,41, d’après l’indice mondial de cybersécurité 2020 de l’Union internationale des télécommunications.
Adoni Conrad Quenum
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Pour accomplir sa mission, l’Agence de développement du digital a besoin de la collaboration de plusieurs acteurs. L’entité publique marocaine a récemment signé plusieurs partenariats à cet effet.
Dans le cadre de la deuxième édition du Gitex Africa, le salon technologique qui s’est ouvert le mercredi 29 mai à Marrakech, l’Agence de développement du digital (ADD), l’organe d'exécution de la stratégie numérique au Maroc, a conclu plusieurs partenariats stratégiques. Ces accords symbolisent une avancée majeure dans la coopération technologique entre l’ADD et divers organismes nationaux et internationaux dédiés au développement du numérique.
Parmi les accords signés, figurent des partenariats avec Sénégal numérique SA, l'Observatoire national des droits de l'enfant (ONDE), l'Agence nationale de développement du numérique de l'Union des Comores (ANADEN Km), et le Crédit agricole du Maroc.
Avec Sénégal numérique SA, le partenariat vise principalement le partage d’expertise dans le domaine de la transformation numérique, l’échange de retours d’expérience, et l’interopérabilité des systèmes pour améliorer l’efficacité des services publics et privés. Il favorise également l’inclusion numérique et le développement de plateformes et d’applications numériques.
Dans le cadre du développement des partenariats avec les agences du développement du digital africaines , l'ADD a conclu aujourd’hui le mercredi 29 mai un accord de partenariat avec Sénégal Numérique S.A.@GITEXAfrica #ADD #Digital #Maroc pic.twitter.com/6nrr1aN0KQ
— Agence de Développement du Digital-ADD (@ADD_MAROC) May 30, 2024
Le partenariat avec l'Observatoire national des droits de l'enfant a pour but de promouvoir un environnement numérique sécurisé et adapté aux enfants. Il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action de l’ADD « Culture digitale / protection des enfants en ligne ».
L'Agence de Développement du Digital (ADD) et l'@Observatoire National des Droits des Enfants (ONDE) s'allient pour promouvoir un environnement numérique sécurisé et adapté aux enfants. @GITEXAfrica #ADD #Maroc #Digital pic.twitter.com/11BYLO2iw5
— Agence de Développement du Digital-ADD (@ADD_MAROC) May 30, 2024
Avec Indra, un leader dans les solutions technologiques basé en Espagne, l’ADD entend développer des solutions innovantes adaptées aux besoins spécifiques du Maroc, tout en contribuant à l'amélioration de la compétitivité digitale du pays.
📌 Le jeudi 30 mai 2024 : signature d’un mémorandum d'entente (MoU) entre l'Agence de Développement du Digital (ADD) et INDRA , le leader dans les solutions technologiques en marge de la 2ème édition du @GITEXAfrica Morocco 2024. #GITEXAfrica #Marrakech #ADD #Maroc #Digital pic.twitter.com/bupmAbdPtN
— Agence de Développement du Digital-ADD (@ADD_MAROC) May 30, 2024
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La convention avec le Crédit agricole du Maroc vise à partager des expériences, offrir des formations et échanger des compétences dans le domaine du numérique. Cette collaboration s’inscrit dans la continuité des actions de l’ADD en faveur de la formation, de la sensibilisation aux métiers du digital, et de l’accompagnement du tissu entrepreneurial.
Dans la continuité de ses actions en faveur de la formation et la sensibilisation dans les métiers du digital et de l’accompagnement du tissu entrepreneurial, l’ADD a signé aujourd’hui une convention de partenariat avec le Crédit Agricole du Maroc au @GITEXAfrica morocco.#ADD pic.twitter.com/CxbrVxcyq5
— Agence de Développement du Digital-ADD (@ADD_MAROC) May 30, 2024
Le partenariat avec l'Agence nationale de développement du numérique de l'Union des Comores vise à partager des expériences et les bonnes pratiques, échanger des informations sur la transformation digitale, et renforcer les capacités des ressources humaines grâce à la formation et au lancement d’actions de promotion et de sensibilisation autour de l’usage approprié des outils digitaux.
Dans le cadre du développement des partenariats avec les agences du développement du digital africaines , l'ADD a conclu aujourd’hui le mercredi 29 mai un accord de partenariat avec l'Agence Nationale de Développement du Numérique de l'Union des Comores.@GITEXAfrica #ADD pic.twitter.com/moEcuZ4RMR
— Agence de Développement du Digital-ADD (@ADD_MAROC) May 30, 2024
L’accord tripartite avec la Société larocaine d’ingénierie touristique SMIT-Moroccan Agency for Tourism Development et l'APEBI (Fédération des technologies d'information de télécommunication et de l'offshoring) vise la numérisation du secteur touristique.
L’ADD, SMIT-Moroccan Agency for Tourism Development et l'APEBI-Fédération des technologies d'information de télécommunication et de l'offshoring. ont procédé le 29 mai 2024 au GITEX Africa Morocco, à la signature d’une convention de partenariat.#ADD #Digital #Maroc pic.twitter.com/Fza7P61qbE
— Agence de Développement du Digital-ADD (@ADD_MAROC) May 30, 2024
Signalons que ces collaborations s’ajoutent à celle signée avec Visa, un leader mondial des paiements numériques le 17 mai, pour soutenir les initiatives mises en place par l'Etat en matière d'inclusion financière et de développement digital.
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Maroc : Oracle ouvre deux régions cloud pour stimuler la transformation numérique
L'ambition du Maroc est de se positionner comme un hub technologique de premier plan dans le domaine des technologies numériques en Afrique. Le pays bénéficie du soutien de partenaires étrangers pour atteindre cet objectif.
La firme technologique américaine Oracle a annoncé, dans un communiqué publié ce jeudi 30 mai 2024, qu’il prévoit d’ouvrir deux régions de cloud public au Maroc, afin d'offrir des services cloud aux entreprises locales et régionales à travers l'Afrique.
« Ces nouvelles régions permettront aux clients et partenaires d'Oracle de migrer les charges de travail critiques de leurs centres de données vers Oracle Cloud Infrastructure (OCI), tout en les aidant à se conformer aux réglementations locales. Ainsi, les clients peuvent accéder à une large gamme de services pour moderniser leurs applications et innover avec l’intelligence artificielle (IA), les données et l'analytique », a indiqué le groupe. Et d’ajouter : « Les régions de cloud public prévues à Casablanca et à Settat soulignent l'engagement d'Oracle en Afrique et aideront à stimuler la transformation numérique des entreprises, des start-up, des universités et des investisseurs au Maroc et dans toute la région ».
Un protocole d'accord relatif à l’établissement de ces deux régions de cloud Oracle au Maroc a été signé le 29 mai entre des dirigeants du groupe Oracle et le ministre marocain délégué auprès du chef du gouvernement chargé de l'Investissement, de la Convergence et de l'Evaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli, en marge de GITEX Africa, le plus grand rendez-vous de l’innovation technologique et des start-up en Afrique, qui se tient à Marrakech.
« En tant que l’une des plus grandes économies d’Afrique et bénéficiant de solides liens commerciaux et culturels avec l’Afrique de l’Ouest, le Maghreb et l’Europe, le Maroc offre des opportunités de croissance uniques aux entreprises qui souhaitent accélérer leur expansion en déployant les dernières technologies numériques », a déclaré Richard Smith, le directeur exécutif du groupe Oracle pour la région Europe, Moyen-Orient & Afrique, cité dans le communiqué.
« L'ouverture de régions cloud public d'Oracle au Maroc permettra d'accélérer la transformation digitale dans toute la région. Cette expansion stratégique, avec un hyperscaler comme Oracle, positionne le Maroc comme un acteur unique dans la région et permet un développement encore plus dynamique des compétences, et des opportunités de croissance », a déclaré la ministre déléguée marocaine auprès du chef du gouvernement chargée de la Transition numérique et de la Réforme administrative, Ghita Mezzour.
Une région cloud désigne une zone géographique où un fournisseur de services cloud met en place des centres de données et des infrastructures connexes pour offrir des services à ses clients.
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Orange et AWS lancent des services cloud au Maroc et au Sénégal
La transformation numérique des pays africains suit son cours. En Algérie, les autorités se penchent sur la numérisation du secteur financier.
La Commission d'organisation et de surveillance des opérations de bourse (Cosob) d'Algérie, en collaboration avec l'Autorité gouvernementale de certification électronique, compte lancer la numérisation des ordres de bourse le 2 juin. L’annonce a été faite dans un communiqué publié le mercredi 29 mai.
Selon la Cosob, l’initiative vise à améliorer l’efficience et l’efficacité des transactions boursières, en rendant possible l’envoi électronique des ordres d’achat et de vente à travers les intermédiaires en opération de bourse.
La numérisation des ordres de bourse s’inscrit « dans le cadre de la dynamique que connait le marché financier et boursier en Algérie, concrétisant l’engagement du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, quant à la nécessité de développer les marchés financiers et boursiers pour financer l’économie », souligne le communiqué, cité par Algérie Presse Service.
En novembre dernier, la Cosob a validé de nouveaux mécanismes à la Bourse d’Alger dans le but d’insuffler une nouvelle vigueur aux pratiques boursières et stimuler l’activité du marché financier.
L’Algérie, comme la plupart des pays africains, suit sa transition numérique. Les autorités veulent numériser tous les secteurs d’activité et pour mener à bien cette mission, elles ont mis en place en septembre 2023 le Haut-Commissariat à la numérisation dont le but est de mettre en place la stratégie nationale de transformation numérique 2024-2029, avec une vision prospective de la numérisation de l'Algérie à l'horizon 2034.
Adoni Conrad Quenum
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