En 2022, seulement 34 % de la population en Afrique de l'Ouest et centrale avait accès à une connexion haut débit, selon la Banque mondiale. Pour améliorer cette situation, des initiatives régionales sont en cours pour accroître le taux de connectivité dans ces régions.

La mise en œuvre du câble sous-marin de télécommunications Amilcar Cabral, destiné à relier le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia et la Sierra Leone, prend progressivement forme. Une délégation de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), conduite par M. Sediko Douka, commissaire aux infrastructures, à l'énergie et à la digitalisation, a rencontré M. Nouha Traoré, secrétaire général du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique de la Guinée, le lundi 3 juin, pour discuter du développement de ce projet stratégique.

« Les discussions ont porté sur plusieurs points clés du projet, notamment son caractère régional et son importance pour l’intégration de la CEDEAO, les étapes techniques clés à mettre en œuvre, l’obtention des permis nécessaires au déploiement du câble, ainsi que les aspects financiers du projet », a indiqué le ministère guinéen chargé du numérique dans un communiqué.

L’initiative intervient plus d’un an après la signature d’un protocole d’accord avec la Commission de la CEDEAO pour le développement du projet. Dans le cadre de ce partenariat, les six Etats concernés se sont engagés à participer au processus d’évaluation de la faisabilité technique, économique, financière, sociale et environnementale du projet, ainsi qu’à mobiliser les ressources nécessaires à sa mise en œuvre. La Commission de la CEDEAO se chargera de coordonner la réalisation du projet en interagissant avec les pays bénéficiaires, les bailleurs de fonds et autres parties prenantes.

La Guinée et la Gambie, à travers le Programme régional d’intégration numérique en Afrique de l’Ouest (WARDIP), ont mobilisé un financement de la Banque mondiale pour la mise en œuvre du projet. Le projet, d’un coût estimé à plus de 90 millions de dollars, est crucial pour la région.

Une fois réalisé, le câble sous-marin Amilcar Cabral devrait renforcer la capacité des télécommunications internationales, améliorer l’accès aux services numériques et fournir la redondance essentielle pour garantir la résilience de l’Internet à haut débit dans les pays concernés. Il est également prévu que ce câble améliore l’infrastructure numérique nécessaire pour attirer les investissements étrangers, créer des emplois et soutenir le développement de l’économie numérique dans la région.

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Posted On jeudi, 06 juin 2024 10:52 Written by

Après l’Asie et l’Europe, avec le Royaume-Uni, la Géorgie ou encore la Turquie, la start-up émiratie OneClickDrive a décidé d’investir un nouveau continent. Elle a choisi le Maroc comme point de départ de son aventure africaine.

OneClickDrive, une place de marché émirati de location de voitures, étend ses activités au Maroc marquant sa première incursion sur le marché africain. L’annonce a été faite via un communiqué de presse publié le lundi 3 juin.

La start-up, basée dans la ville de Dubaï, soutient sa croissance en investissant un autre continent après l’Europe et l’Asie. Pour ses débuts dans le royaume chérifien, elle s’est lancée dans huit villes que sont Agadir, Casablanca, Fès, Marrakech, Nador, Oujda, Rabat et Tanger. Fondée en 2015 par Mahesh Pagarani, OneClickDrive est spécialisée dans la location et le leasing de véhicules de diverses gammes, allant des low cost aux voitures de luxe.

En plus de sa plateforme web, elle dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur, après la création de son compte, peut accéder au parc automobile de la jeune pousse composée de plus de 5 000 véhicules.

OneClickDrive a signé des partenariats avec plus de 250 fournisseurs de voitures de location dans les villes où elle est présente pour garantir à ses 100 000 clients mensuels de trouver la voiture adéquate pour leurs divers besoins. Pour rappel, les start-up africaines opérant sur le segment de la mobilité ont levé 48 millions $ en capitaux propres en 17 opérations, d’après les données du fonds d’investissement axé sur le secteur technologique, Partech Africa.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 05 juin 2024 17:05 Written by

L'Afrique, riche en ressources naturelles et en biodiversité, fait face à de nombreux défis environnementaux majeurs. Orange et ses employés s'engagent à contribuer à la réduction de ces menaces par diverses initiatives.

Orange Middle East and Africa a dévoilé, le mercredi 5 juin, le programme Engage for Change en collaboration avec ses salariés pour renforcer leur engagement continu envers la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Le programme a pour objectif d’impacter positivement la société et l’environnement tout en renforçant la cohésion des équipes.

« Cette plateforme est un outil puissant pour fédérer nos équipes autour de valeurs partagées. Chaque initiative, chaque action menée par nos salariés témoigne de notre capacité collective à apporter des changements significatifs. Nous sommes fiers de voir cet engagement se concrétiser et de constater l’impact positif qu’il génère », a déclaré Asma Ennaifer, directrice exécutive RSE et communication d’Orange Middle East and Africa.

A travers la plateforme interactive engageforchange.orange.com, les salariés sont activement encouragés à participer à des initiatives sociales et environnementales qui ont un impact concret et positif dans nos communautés. Que ce soit par le biais de projets locaux, de partenariats, ou d'actions écoresponsables. Les actions encouragées incluent la réduction de l'empreinte carbone, le soutien aux communautés locales, la promotion de l'éducation et de la santé, ainsi que l'engagement dans des projets durables.

Tout au long de cette journée du 5 juin, et dans toute la région, plusieurs initiatives locales sont organisées pour démontrer l’impact concret de la plateforme. Au Mali, par exemple, une équipe de 200 salariés volontaires d'Orange ont participé à la reforestation d’un parc urbain dédié aux enfants en plantant 1 000 arbres, ce qui contribue à la lutte contre la désertification et à la création d'espaces verts pour les jeunes.

En outre, d'autres initiatives notables incluent des campagnes de sensibilisation à l'importance du recyclage et à la gestion des déchets électroniques, des ateliers de formation pour les jeunes sur les compétences numériques, et des partenariats avec des ONG locales pour soutenir les populations vulnérables. Ces efforts collectifs reflètent la volonté d'Orange Middle East and Africa de jouer un rôle actif et responsable dans le développement durable et le bien-être des communautés qu'elle dessert.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 05 juin 2024 15:58 Written by

L'Afrique connaît une croissance fulgurante de l'utilisation des mobiles. Cette croissance s'accompagne d'un certain nombre de défis en matière de sécurité mobile, qui menacent les utilisateurs et les entreprises.

Le ministre gabonais de l'Economie numérique et des Nouvelles technologies de l'information, le général de brigade Bonjean Rodrigue Mbanza, a reçu le lundi 3 juin une délégation du groupe turc iF Elektronik Ltd., en présence du personnel de l'Agence de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP). Cette visite marque l'aboutissement de négociations intenses entre le ministère et iF Elektronik Ltd. ; elle ouvre la voie à un partenariat clé pour la technologie M.E.I.R (Mobile Equipment Identity Register) au Gabon.

Le projet inclut le renforcement de la sécurité des équipements mobiles comme les téléphones et la création d’un centre de compétence. Il vise également à augmenter les revenus du gouvernement par des taxes complémentaires, à lutter contre le vol et le clonage des téléphones en réduisant le marché illégal, à créer dès le démarrage du projet 30 emplois pour des ingénieurs gabonais avec un transfert de compétences, et à éliminer la contrebande et la contrefaçon des équipements mobiles.

Le projet M.E.I.R sera financé entièrement par iF Elektronik Ltd., sans aucun coût pour le gouvernement gabonais. Il est prévu de générer 38 millions de dollars par an, dont 26 millions en revenus de taxes et 12 millions en frais de service. Il s'inscrit dans la volonté du gouvernement gabonais de promouvoir le développement de l'économie numérique et de renforcer la sécurité des communications électroniques.

La mise en place du projet est prévue dans les trois mois suivant la signature du protocole d'accord. Ce partenariat stratégique permettra au Gabon de renforcer la sécurité des communications électroniques, de protéger les utilisateurs contre la fraude et le vol, d'améliorer la qualité des services de télécommunications et d'offrir une meilleure expérience aux utilisateurs, tout en stimulant l'innovation et la croissance économique dans le secteur des technologies de l'information et de la communication.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 05 juin 2024 11:48 Written by

Les start-up africaines jouent un rôle crucial dans le développement économique et social du continent. Il est important de les soutenir et de les encourager en leur fournissant un accès au financement, au mentorat et aux ressources nécessaires pour réussir.

AfriLabs, un réseau panafricain de centres d'innovation technologique, a annoncé le mardi 4 juin la signature d'un protocole d’accord avec la Fondation Corée-Afrique (KAF), une initiative du gouvernement coréen visant à soutenir des partenariats avec le continent africain. Ce partenariat vise à promouvoir l'innovation et la prospérité économique à travers l'Afrique en soutenant les start-up.

« Chez AfriLabs, nous nous engageons à libérer tout le potentiel de l'Afrique et à générer de la richesse grâce à des alliances stratégiques. Ce partenariat ouvre un trésor d'opportunités pour les start-up, leur donnant accès à un réseau mondial, des ressources inestimables et une connaissance inégalée du secteur », a indiqué AfriLabs sur X.

Dans le cadre du partenariat, AfriLabs et KAF mettront en œuvre des projets tirant parti de leurs expertises respectives pour favoriser un écosystème dynamique qui cultive les talents et favorise un solide esprit d’entreprise. L’objectif est de donner les moyens à la prochaine génération d’innovateurs et d’entrepreneurs africains pour construire un développement durable.

Le partenariat intervient à la veille du Forum des jeunes start-up Corée - Afrique qui se tiendra le mercredi 5 juin à Séoul. Cet événement vise à renforcer la coopération entre la Corée et les nations africaines en réunissant des investisseurs, des start-up et des organisations de soutien des deux continents.

Le partenariat devrait  ainsi permettre aux start-up du réseau AfriLabs de profiter de l'expérience coréenne en matière de numérique. Le pays est doté d'un environnement technologique ultra-avancé qui peut servir de modèle aux entrepreneurs africains. En combinant leurs forces, AfriLabs et la KAF sont convaincus que ce partenariat contribuera de manière significative à la transformation de l'Afrique en un continent prospère et innovant.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 04 juin 2024 15:39 Written by

Dans le but de positionner leur pays comme un hub technologique de référence sur le continent, les autorités kényanes multiplient les partenariats avec différents acteurs des Etats-unis, de Chine ou encore de Corée du Sud.

Le Kenya a obtenu un montant de 238 millions $ de la Korea Eximbank pour investir dans la ville intelligente de Konza Technopolis. L’accord a été conclu en marge du sommet Corée-Afrique 2024 qui se tient les mardi 4 et mercredi 5 juin dans les villes d’Ilsan et de Séoul, en Corée du Sud.

« Le gouvernement du Kenya et la Korea Eximbank, représentée par son directeur exécutif et membre du conseil d'administration, H.E. Hwang Kiyeon [photo, à droite], ont signé deux accords de financement d'un montant total de 238 millions $ pour le financement du projet Konza Digital Media City, qui vise à créer un pôle d'économie cinématographique et créative de pointe à Konza Technopolis », a déclaré Korir Sing'Oei (photo, à gauche), ministre kényan des Affaires étrangères.

Anciennement appelé Konza Technology City, Konza Technopolis est un projet lancé par le gouvernement kényan en 2012. Il s’inscrit dans le plan de développement national du Kenya Vision 2030 qui vise, entre autres, à positionner le pays comme un leader technologique en Afrique. Soutenu par la Banque mondiale à travers la Société financière internationale, ce projet de ville intelligente inclut des infrastructures TIC de pointe, des centres d'innovation et des programmes de formation numérique.

Pour rappel, lors de sa prise de pouvoir en 2022, le président William Ruto a voulu donner un nouveau souffle au projet de Konza Technopolis. « L'administration renforcera Konza Technopolis pour rassembler l'industrie, les institutions universitaires et d'autres innovateurs pour co-investir dans les technologies émergentes afin de créer des emplois de haute qualité qui s'appuient sur l'intelligence artificielle, la robotique et d'autres technologies, et ainsi améliorer notre compétitivité régionale et mondiale », a-t-il affirmé en 2022.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 04 juin 2024 14:12 Written by

L'inclusion numérique est essentielle pour atteindre les objectifs de développement durable et garantir un avenir prospère. Le Lesotho, en collaboration avec des partenaires internationaux, déploie à cet effet des initiatives pour combler la fracture numérique.

Dans le cadre d'une initiative visant à accélérer la transformation numérique au Lesotho et à améliorer l'accès aux services publics par des moyens numériques, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le ministère de l'Information, de la Communication, de la Science, de la Technologie et de l'Innovation (MICSTI) ont récemment lancé un modèle innovant de points de vente des services électroniques du gouvernement.

Cette initiative vise à autonomiser les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) en leur permettant d'offrir des services numériques essentiels au sein de leurs communautés, contribuant ainsi à réduire la fracture numérique et à promouvoir l'inclusion numérique au Lesotho.

Ce modèle de points de vente, mis en œuvre à titre expérimental par le Laboratoire Accelerator du PNUD, s'inscrit dans la stratégie globale du PNUD visant à élargir la portée de l'inclusion numérique au Lesotho. Sa mise en œuvre permettra aux communautés rurales et reculées d'accéder à des services gouvernementaux essentiels, tels que les transactions administratives, les paiements numériques et les services d'information, sans avoir à se rendre dans les bureaux souvent éloignés des prestataires de services traditionnels.

L’initiative constitue une avancée majeure vers la réalisation de l'engagement du gouvernement de garantir un accès équitable aux services publics pour tous les citoyens, y compris ceux résidant dans les zones les plus défavorisées du pays. Selon Nthati Moorosi (photo, à droite), la ministre chargée des TIC, au moins 40 écoles et 10 services postaux deviendront des centres de services électroniques.

L'implantation de ces points de vente devrait générer des retombées positives à plusieurs niveaux. Elle stimulera l'économie locale en soutenant les petites entreprises et en créant de nouvelles opportunités d'emploi. Elle accroîtra également l'accès de la population aux services numériques essentiels, favorisant ainsi l'inclusion financière et l'autonomisation des communautés. Enfin, elle contribuera à réduire les coûts et les délais associés à l'accès aux services gouvernementaux, améliorant ainsi la qualité de vie des citoyens.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 04 juin 2024 12:25 Written by

Le gouvernement malgache s’est engagé à faire profiter le pays des bénéfices de la révolution technologique. En parallèle du développement des infrastructures, il met également l'accent sur la formation d'une main-d'œuvre hautement qualifiée.

Madagascar ambitionne de créer un institut international d'intelligence artificielle appliquée pour l’océan Indien. Une convention de partenariat, visant à lancer l'étude de faisabilité de ce projet, a été signée le vendredi 31 mai à Marrakech entre Tahina Razafindramalo (photo, à droite), ministre malgache du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications, et Serge Miranda (photo, à gauche), professeur à l'Université Côte d'Azur et à l’École supérieure des technologies industrielles avancées (ESTIA) en France.

Selon le département ministériel, « la création de cet institut stimulera l'innovation et la croissance économique à Madagascar, tout en offrant des opportunités accrues en matière d'éducation et d'emplois de qualité. Cette initiative démontre également que le partenariat public-privé peut être bénéfique pour les pays émergents ».

Ce projet rassemble les sociétés DATUM Consulting - Groupe ArkeUp, l’école ESTIA et le ministère chargé du Développement numérique. L’institut s'aligne avec la vision stratégique du pays en matière d'économie numérique, visant à propulser Madagascar comme un acteur clé dans le domaine de l'IA au sein de la sous-région. Il fait partie intégrante du Plan stratégique du numérique (PSN) 2023-2028, lequel souligne que le pays souffre d'un déficit de 40 000 techniciens, indispensables à la réalisation d'une véritable transformation numérique sur le territoire.

L’étude de faisabilité du projet devrait permettre d’identifier les besoins spécifiques, les ressources nécessaires ainsi que les étapes clés pour la mise en œuvre de l'institut. Elle évaluera également les impacts économiques, éducatifs et sociaux de l'initiative, tout en tenant compte des défis et des opportunités liés à l'intégration de l'IA dans les différents secteurs économiques et sociaux de Madagascar. Ce projet ambitieux vise non seulement à combler le déficit de compétences techniques, mais aussi à positionner Madagascar comme un centre d'excellence en intelligence artificielle dans la région de l'océan Indien.

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Posted On lundi, 03 juin 2024 13:38 Written by

Lors de la première édition du Gitex Africa, les deux entités se sont alliées pour collaborer dans le secteur du numérique au Sénégal. Elles signent un autre accord un an plus tard à cette même fin.

Sénégal Numérique SA (SENUM SA), la société publique chargée de la gestion des infrastructures numériques au Sénégal, et Elm, une société saoudienne spécialisée dans les solutions numériques, ont signé le jeudi 30 mai un protocole d’accord lors de la deuxième édition du Gitex Africa à Marrakech au Maroc (29 au 31 mai).

« Le protocole d’accord, signé par Al-Ameen Al-Hazmi [photo, à gauche], directeur des solutions intégrées chez Elm et Cheikh Bakhoum [photo à droite], directeur général de Sénégal Numérique, décrit la collaboration entre Elm et Sénégal Numérique pour la création et l’exploitation d’un centre d’archivage numérique. Ils rechercheront également des partenaires financiers pour financer le projet et développer l’infrastructure informatique au profit des agences gouvernementales du Sénégal », peut-on lire dans le communiqué publié par la firme saoudienne le vendredi 30 mai.

Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de SENUM SA d’atteindre ses objectifs à l’horizon 2025, conformément au document de stratégie « Sénégal numérique 2025 ». Il permettra de favoriser les échanges de connaissances entre l’Arabie saoudite et le Sénégal et de stimuler le secteur technologique afin d’en faire un secteur porteur dans les deux pays. Par ailleurs, il faut signaler que SENUM SA et Elm ne sont pas à leur premier protocole d’accord.

En juin dernier, lors de la première édition du salon technologique Gitex Africa qui s’est également déroulé à Marrakech au Maroc, les deux entités ont signé un partenariat dans lequel la firme saoudienne devrait accompagner SENUM SA dans l'utilisation de la technologie pour stimuler la croissance économique, améliorer les services publics, autonomiser les citoyens du Sénégal et par conséquent favoriser l'inclusion numérique.

S’exprimant sur le nouveau partenariat, Majid bin Saad Al Arifi, porte-parole officiel et vice-président-directeur général du secteur marketing d’Elm, affirme : « nous restons fidèles à notre engagement en faveur des projets de collaboration et de la promotion de l’innovation et de la croissance dans le secteur numérique. Nous espérons également que ce partenariat produira des avantages économiques et sociaux tangibles, en stimulant le développement grâce aux solutions techniques innovantes et aux capacités d’Elm pour permettre une vie numériquement connectée ».

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 03 juin 2024 12:09 Written by

Bien que le secteur du commerce électronique en Afrique soit prometteur, il doit néanmoins faire face à de nombreux défis. Le développement de ce secteur exige une collaboration étroite entre divers acteurs.

La République de Guinée envisage de collaborer avec la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) pour dynamiser le secteur du commerce numérique. La ministre guinéenne des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, accompagnée de ses collaborateurs, a discuté à cet effet avec Shamika Sirimanne, directrice de la technologie, de l'innovation et de la recherche à la CNUCED, en marge du Sommet mondial sur la société de l'information qui s’est tenu à Genève du lundi 27 au vendredi 31 mai.

« L’objectif de cette rencontre était d’explorer des pistes de coopération entre la Guinée et la CNUCED en particulier dans le domaine du commerce électronique. La ministre Pricemou a présenté l'état de la digitalisation en Guinée, soulignant les défis et les opportunités », indique le communiqué du ministère.

Au cours de cette rencontre, la Guinée a sollicité l'appui de la CNUCED pour l'élaboration d'un cadre réglementaire favorable au développement du commerce électronique et pour le renforcement des compétences numériques des Guinéens à travers une assistance technique.

L'organisation onusienne a accueilli favorablement cette demande et s'est engagée à faciliter les contacts au sein du système des Nations unies pour promouvoir les services numériques et postaux en Guinée. De plus, elle a recommandé une collaboration étroite entre le ministère des Postes et celui du Commerce afin de favoriser le développement du commerce en Guinée.

Cette rencontre entre le ministère guinéen du numérique et la CNUCED s’inscrit dans la continuité des actions gouvernementales visant à promouvoir le secteur du commerce électronique en Guinée. Ce secteur, en plein essor, représentait déjà 10 millions de dollars en 2020, avec un taux de croissance annuel de 20 %, selon la Fondation du e-commerce et de la vente à distance (Fevad).

Samira Njoya

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Posted On lundi, 03 juin 2024 11:46 Written by
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