Le Sénégal s’est engagé dans un chantier de réforme du service public pour rétablir le contrat de confiance entre l’administration et les citoyens. Une participation collective est souhaitée pour maximiser les résultats.

Le ministre sénégalais de la Fonction publique et de la Réforme du service public, Olivier Boucal, a inauguré le jeudi 8 août à Diamniadio la première édition du « Gov’Athon ».  L'initiative vise à recueillir des idées et des solutions pratiques pour moderniser l’administration publique sénégalaise.

« Le concept de cette activité, inspiré des compétitions d'innovation communément appelées hackathons, traduit ma volonté de mutualiser les ressources et de bâtir des intelligences collectives pour répondre aux préoccupations des usagers de l’administration. Le 'Gov'Athon' est une occasion unique de repenser notre administration. En mobilisant la jeunesse sénégalaise, nous espérons découvrir des idées novatrices qui pourront transformer nos services publics et répondre efficacement aux besoins de nos citoyens », a expliqué le ministre.

Les équipes participantes, composées d'étudiants des universités publiques et privées du Sénégal, devront développer des solutions dans divers domaines clés. Ceux-ci incluent la transformation de la fonction publique, l'amélioration de l'éducation et de la formation professionnelle, le développement durable de l'agriculture et de l'élevage, l'optimisation de la mobilité urbaine, l'innovation dans le transport aérien, ainsi que la promotion du tourisme local.

L'initiative s’inscrit dans le cadre du projet de transformation systémique du Sénégal et répond aux directives du chef de l'Etat, Bassirou Diomaye Faye, concernant la modernisation de l'administration et la construction d'une nation souveraine et prospère.

A l'issue de la compétition, qui s'étalera sur un mois, trois lauréats seront récompensés par des prix de 20 millions FCFA (environ 33 200 $), 10 millions FCFA et 5 millions FCFA respectivement. En plus de ces récompenses financières, ils bénéficieront d'un accès gratuit à un espace de coworking pendant trois mois et recevront des bons d'achat pour du matériel destiné à la mise en œuvre de leurs solutions.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 09 août 2024 12:10 Written by

La firme veut élargir son impact dans le secteur technologique africain. Elle a décidé de changer son branding et d’améliorer ses services.

Founders Factory Africa, une société panafricaine de capital-risque, a annoncé le mercredi 7 août son changement de nom en 54 Collective. La firme a fait évoluer son business model pour mieux soutenir les entreprises technologiques à travers le continent.

Les fondateurs qu’elle accompagnera pourront compter sur ses experts et son réseau pour soutenir la croissance de leurs jeunes pousses. Elle compte investir jusqu’à 500 000 $ en capitaux propres et non dilutifs dans les différentes start-up. Les fondatrices recevront un supplément de 150 000 $ pour réduire les inégalités d'accès.

« Ce changement de nom communique notre engagement continu envers les fondateurs africains. Nous soutenons plus que jamais la création d’opportunités pour les entrepreneurs et la garantie de conditions équitables pour les jeunes et les femmes », déclare Bongani Sithole (photo), président-directeur générale de 54 Collective.

Les start-up africaines captent de moins en moins de capitaux depuis quelques années. Des sociétés de capital-risque se sont constituées dans divers sous-régions du continent pour soutenir un tant soit peu les meilleurs projets. En mars dernier, le sud-africain Conducive Capital a été lancé avec pour objectif d’atteindre un objectif de 50 millions $ pour soutenir les jeunes pousses du continent. En juin, c’est le fonds de capital-risque parisien Breega qui a mis en place un nouveau fonds Africa Seed I de 75 millions $. 54 Collective s’inscrit dans cette lignée.

Par ailleurs, malgré la sécheresse des financements dans le secteur technologique africain, les jeunes pousses africaines ont déjà capté plus d’un milliard $ cette année, selon la base de données, Africa : The Big Deal.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 09 août 2024 04:01 Written by

Les pays africains sont actuellement plongés dans une révolution numérique qui façonne profondément leur développement économique et leur progrès social. Les réglementations appropriées jouent un rôle clé dans cette transformation.

Le bureau d’études sur le numérique Think Tank Law and Technologies a désormais ses bureaux en République démocratique du Congo (RDC). Le ministre des Postes, Télécommunications et Numérique, Augustin Kibassa Maliba (photo), a procédé, le mardi 6 août à Kinshasa, au lancement officiel de leurs activités. Cette initiative vise à promouvoir la recherche et l'analyse sur des questions juridiques relatives au numérique.

« Nous voulons accompagner et contribuer sur des questions de droit numérique et de droit technologique. Nous avons mené des études et des analyses sur des sujets importants liés au droit dans une dimension technologique. Aujourd’hui, à l’occasion de notre lancement officiel, nous avons présenté notre première étude, qui porte sur le cadre légal de la protection des données personnelles en RD Congo. Cette étude a débouché sur certaines recommandations au gouvernement et au secteur privé », a déclaré Prosper Ntetika, président de Think Tank Law and Technologies.

Les activités du bureau incluent des recherches et des analyses sur les questions juridiques et réglementaires liées aux technologies numériques en RDC ; la promotion du dialogue et de la collaboration entre experts, chercheurs, décideurs politiques et acteurs du secteur privé ; la contribution à l’élaboration de politiques publiques, de stratégies de développement du numérique et de législations adaptées au contexte technologique de la RDC ; la sensibilisation du public aux enjeux juridiques et réglementaires des technologies numériques ; et des formations en droit de la technologie, entre autres.

Le lancement des activités du bureau intervient alors que la RDC est engagée dans la réalisation des objectifs du Plan National du Numérique – Horizon 2025, où le cadre légal constitue un pilier essentiel. Selon le président de la République, Félix Tshisekedi, la mise en place d’un cadre institutionnel et juridique solide est nécessaire pour régir et réglementer ce secteur particulièrement porteur.

Le Think Tank Law and Technologies, avec son équipe d'experts juridiques, est bien positionné pour accompagner la RDC dans l'établissement d'un cadre réglementaire et institutionnel solide. Ce soutien est crucial pour favoriser le développement numérique du pays, en garantissant une législation adaptée aux évolutions technologiques et en assurant une protection efficace des droits des citoyens dans l'ère numérique.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 08 août 2024 10:36 Written by

Les financements captés par les start-up africaines sont en chute libre depuis de nombreux mois. Le bilan de juillet 2024 laisse croire à un réajustement puisque c’est le meilleur mois de l’écosystème technologique africain depuis mai 2023 (596 millions $).

Les start-up africaines ont levé 420 millions $ au cours du mois de juillet 2024. C’est ce qu’à rapporter Africa: The Big Deal, une base de données répertoriant les financements de plus de 100 000 $ captés par les jeunes pousses du continent, le mardi 6 août.

« En effet, avec 420 millions de dollars levés (hors exits), il s'agit de la performance mensuelle la plus élevée de l'écosystème depuis 14 mois ; plus que ce qui a été levé sur l'ensemble du deuxième trimestre ; et 2,5 fois le montant mensuel moyen levé au cours des 12 derniers mois », explique Africa: The Big Deal.

Ce pic de fonds levés intervient dans un contexte marqué par la sécheresse des financements observés dans l’écosystème technologique africain. Alors que ce mois de juillet peut être considéré comme celui du réajustement, les financements ont atteint ces proportions à cause de trois deals.

Il y a eu les 176 millions $ pour d.light, une start-up basée au Kenya et fournissant des solutions d’énergie solaire, les 157,5 millions $ de la licorne égyptienne opérant dans les technologies financières MNT-Halan et les 40 millions $ de la fintech tanzanienne Nala. Ces trois opérations représentent 373,5 millions $, soit 88,9 % des 420 millions $ levés au cours de ce mois de juillet 2024.

Par ailleurs, il faut souligner que 47 jeunes pousses ont levé au moins 100 000 $, avec 16 d'entre elles atteignant au moins 1 million $.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 07 août 2024 13:59 Written by

Le gouvernement s'est fixé l'objectif de développer le secteur des TIC et de mettre en place une administration numérique apportant des bénéfices à tous les Guinéens d’ici 2027.

La firme technologique chinoise Huawei va accompagner la Guinée dans sa transformation numérique. La ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Rose Pola Pricemou, a signé à cet effet un mémorandum d'entente avec Huawei le vendredi 2 août, en marge du Forum sur la coopération numérique Chine-Afrique récemment tenu à Beijing, en Chine. Cette initiative vise à mettre en œuvre des infrastructures numériques robustes et innovantes pour promouvoir un accès généralisé aux TIC.

Dans le cadre de ce partenariat, Huawei accompagnera la Guinée dans le déploiement des réseaux à haut débit, notamment la fibre optique, afin d'améliorer la connectivité dans les zones urbaines et rurales. Il s'agit également d'aider le pays à mettre en œuvre des solutions d'e-gouvernement pour simplifier les démarches administratives et améliorer l'efficacité des services publics. D'autres projets incluent le développement de plateformes numériques, de centres de données et d'espaces d'innovation ; la mise en place de programmes de formation et de recherche dans les domaines des TIC et du numérique ; ainsi que le renforcement de la cybersécurité.

La signature de ce mémorandum d’entente est le fruit de discussions récentes entre la ministre chargée du Numérique et une délégation de Huawei, conduite par son directeur général en Guinée. Lors de ces discussions, les deux parties ont exploré les possibilités de collaboration, en mettant l'accent sur les systèmes informatiques (SMSI), le renforcement du backbone de fibre optique, l'extension de la couverture Internet dans les zones rurales les moins desservies…

Le nouvel engagement de Huawei avec la Guinée devrait non seulement contribuer à améliorer la qualité et la couverture des services de connectivité dans le pays, mais également à en réduire les coûts. Selon les dernières statistiques officielles, le pays compte 7,7 millions d’abonnés Internet pour un taux de pénétration de 56,27 %. La Guinée, qui a récemment reçu 60 millions de dollars de la Banque mondiale pour des projets numériques, espère ainsi réaliser un saut qualitatif dans sa transformation numérique.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 06 août 2024 12:01 Written by

Depuis 2016, l’Union internationale des télécommunications (UIT) exhorte avec insistance les gouvernements africains à renforcer la connectivité rurale. En Côte d'Ivoire, diverses initiatives sont en cours pour répondre à cet appel.

Le gouvernement ivoirien veut connecter toutes les localités du pays à Internet, y compris les zones rurales. C'est dans cette optique que le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté (photo, au centre), a lancé officiellement le vendredi 2 août, à Djébékaha, dans la sous-préfecture de Napié, un ambitieux programme de connectivité numérique visant à couvrir 175 localités rurales.

Selon le ministère chargé de la Transition numérique, le programme prévoit l’installation de 160 pylônes pour assurer la connectivité dans les régions de la Bagoué, du Poro, du Folon, du Bounkani, du Tchologo et de la Marahoué. Cette initiative s’inscrit dans la première phase du Projet de solutions numériques et de désenclavement des zones rurales et de l’e-agriculture (PSNDEA), lancé en 2018. Financé par la Banque mondiale à hauteur de 38 milliards FCFA (63,2 millions $), l’objectif est de connecter les zones rurales et d’intégrer les technologies numériques dans l’agriculture.

La deuxième phase du projet prévoit de connecter 240 localités supplémentaires dans d’autres régions du pays, tandis que la troisième phase, programmée pour 2025 avec un budget de 10 milliards FCFA, vise à connecter 160 localités additionnelles. A terme, l’initiative permettra de connecter 575 localités rurales, ouvrant ainsi l'accès au numérique à des milliers de citoyens. Ces derniers pourront bénéficier des services publics en ligne, de soins de santé à distance et d'opportunités économiques liées au numérique, améliorant considérablement leur qualité de vie.

Notons que la connectivité rurale est l'un des projets phares du budget 2024, alloué aux programmes du ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation. Ce budget, s’élevant à 55,6 milliards FCFA, a notamment pour objectif d’attirer davantage d’investissements, de numériser les services aux citoyens, d’étendre la connectivité numérique dans les zones rurales non couvertes, et de développer des compétences numériques inclusives à l’échelle nationale.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 05 août 2024 12:10 Written by

Les TIC sont au cœur de la stratégie de développement socioéconomique du gouvernement kényan. Pour atteindre les objectifs escomptés, le pays s'entoure de personnes expérimentées afin de les guider dans cette démarche.

Le gouvernement du Kenya a annoncé, le lundi 29 juillet, le recrutement de 46 directeurs des TIC qui seront déployés dans divers ministères et départements d'Etat en tant que responsables des TIC. Cette initiative vise à tirer parti de leurs compétences, connaissances et expertise pour créer des emplois pour les jeunes chômeurs au Kenya.

Ces 46 ingénieurs experts, nommés dans le cadre du remaniement gouvernemental en cours, auront pour mission principale de promouvoir une prestation efficace des services aux citoyens et de développer l'économie numérique.

« Leur expertise diversifiée en recherche et innovation numérique, développement de logiciels, commerce électronique et entrepreneuriat, cybersécurité, ainsi qu'en audit et contrôle des systèmes, contribuera à faire avancer la mission du ministère visant à construire une société kényane informée et qualifiée numériquement », a déclaré John Kipchumba Tanui, secrétaire principal du département d'Etat des TIC et de l'Economie numérique.

Le recrutement de ces directeurs s'inscrit dans les efforts du gouvernement kényan visant à créer des emplois numériques pour les jeunes, grâce à l'autoroute numérique et à l'économie créative, un pilier clé du programme de transformation ascendante (BETA) et un catalyseur essentiel pour les autres piliers. Ce programme vise à accroître les investissements dans des secteurs jugés vitaux pour l'économie et le bien-être des ménages.

Les nouveaux directeurs devront donc œuvrer avec diligence pour aider le gouvernement à atteindre ses ambitieux objectifs numériques. Leur apport permettra non seulement d'améliorer l'efficacité administrative et la prestation de services publics, mais aussi de renforcer les infrastructures numériques et de stimuler la croissance économique à travers des initiatives de transformation numérique. L’exécutif kényan a alloué un budget d'environ 125,3 millions de dollars aux projets dans le secteur des TIC pour l'exercice financier 2024/2025, une augmentation notable par rapport aux 108,4 millions de dollars alloués pour l'année 2023/2024. 

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 02 août 2024 10:44 Written by

En 2023, les autorités ghanéennes ont recensé 11 694 accidents routiers. Elles utilisent désormais des technologies avancées pour réduire ce chiffre dans les prochains mois.

Le ministère ghanéen des Routes et des Autoroutes vient de lancer une application mobile. Annoncé le 30 juillet, « Maintain My Road » permettra aux citoyens de signaler les problèmes routiers et d'améliorer la sécurité et l'infrastructure routières.

La phase pilote s’étend sur cinq mois et cible les principales routes dans quatre grandes villes du pays : Accra-Tema, Kumasi, Takoradi et Tamale. « L'accessibilité offerte par un réseau routier bien entretenu favorise le tourisme en reliant les visiteurs aux principales attractions, en générant des revenus et en créant des emplois dans le secteur de l'hôtellerie et de la restauration », a indiqué Francis Asenso-Boakye, ministre ghanéen des Routes et des Autoroutes.

Entre janvier et octobre 2023, la National Road Safety Authority (NRSA), l’entité ghanéenne chargée de la sécurité routière, a recensé 11 694 cas d’accidents sur les routes du pays. Les autorités ont mis en place une technologie avancée utilisant des caméras et des capteurs pour détecter et sanctionner les infractions routières telles que l'excès de vitesse et le non-respect des feux de signalisation. Le lancement de « Maintain My Road » s’inscrit également dans ce cadre.

Par ailleurs, il faut signaler qu’un centre d’appels a été lancé dans le même but. Il est ouvert du lundi au vendredi de 8h à 17h, les téléconseillers qui y travaillent parlent plusieurs langues locales telles que le twi, le ga, et bientôt le haoussa.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 02 août 2024 10:13 Written by

La Côte d’Ivoire et la Chine entretiennent des relations bilatérales solides dans divers domaines depuis plusieurs décennies. Les deux pays ont récemment décidé de renforcer leur coopération dans le domaine du numérique.

La firme technologique chinoise Huawei va former 100 Ivoiriens par an aux compétences numériques d’ici 2035. Ce projet est le fruit d’un mémorandum d’entente signé le mardi 30 juillet entre le ministère ivoirien de la Transition numérique et de la Digitalisation et Huawei, en marge du Forum sur la coopération numérique Chine-Afrique récemment tenu à Beijing, en Chine. Les domaines de formation incluent la gestion de datacenters et la sécurité informatique.

« La Chine a fait d’importants progrès technologiques. Il est important que nous, les pays africains qui voulons atteindre des niveaux de développement acceptables, allions vers une coopération renforcée avec elle », a déclaré le ministre ivoirien de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté.

Le partenariat s'inscrit dans les objectifs du forum Chine-Afrique visant à approfondir la coopération numérique entre les deux parties. Il intervient quelques mois après une rencontre entre Terry He, président de la zone Afrique de Huawei, et Ibrahim Kalil Konaté à Abidjan. Au cours de cette rencontre tenue en mars, l’entreprise technologique chinoise avait réaffirmé son engagement à accompagner la Côte d’Ivoire dans la réalisation de ses projets numériques.

Ce nouveau partenariat sera bénéfique pour la Côte d’Ivoire, qui a lancé en décembre la construction de son datacenter national, le plus grand d’Afrique de l’Ouest. Cette infrastructure, d’un niveau de certification Tier 3, sera érigée sur une superficie de 20 000 mètres carrés et dotée d’une capacité impressionnante de 220 000 térabits.

La formation qui sera dispensée aux 1 000 Ivoiriens devrait permettre de renforcer les compétences locales pour la gestion de ce joyau national, mais également de soutenir le développement numérique du pays, en offrant des opportunités de croissance et d’innovation. Le pays a pour ambition de devenir le hub digital de l’Afrique de l’Ouest d’ici 2025.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 01 août 2024 13:14 Written by

Le Gabon se distingue comme l'un des leaders africains en matière de développement des technologies de l'information et de la communication (TIC). Grâce au soutien de partenaires stratégiques, le pays entreprend la numérisation de son secteur judiciaire.

Le Gabon a reçu un montant de 331 millions de yens (environ 2,2 millions $) du Japon pour financer la transformation numérique de son secteur judiciaire. Le projet sera exécuté en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). L’annonce a été faite via un communiqué de presse publié le lundi 29 juillet par le ministère de la Justice.

« C’est un processus que nous avons débuté avec la tenue du symposium de novembre dernier. La signature de cette aide va nous permettre de réaliser ce que nous voulons pour la justice de notre pays », a indiqué Paul-Marie Gondjout (photo, au centre), ministre de la Justice.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie « Gabon Digital », qui vise à positionner le pays comme une plaque tournante de l’économie numérique en Afrique centrale. En juin dernier, les autorités gabonaises ont approuvé un projet de loi pour contracter un emprunt de 56,2 millions d'euros (61 millions USD) auprès de la Banque mondiale afin de financer cette stratégie.

De plus, il est important de noter que le Gabon s'est classé à la 10e place des pays africains, avec un score de 74,7 sur 100, selon l’indice de développement des TIC en 2024 publié dans le rapport « Measuring Digital Development: The ICT Development Index 2023 » de l'Union internationale des télécommunications. Ce score était de 72,9 dans l'édition 2023 du rapport.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 31 juillet 2024 12:43 Written by
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