Le gouvernement égyptien mise sur la coopération pour atteindre ses objectifs de transformation numérique. Par exemple, un accord a été signé en septembre pour renforcer les investissements chinois dans le secteur des TIC national.
L’Égypte explore des opportunités pour renforcer sa coopération avec la Banque mondiale dans le domaine du numérique. Amr Talaat, ministre égyptien des Communications et des Technologies de l’information, a rencontré et discuté avec Sangboo Kim, vice-président de la Banque mondiale en charge de la transformation numérique, en visite dans le pays du mardi 17 au jeudi 19 décembre.
Les discussions ont notamment porté sur la transformation numérique, le développement des infrastructures technologiques, la sensibilisation au numérique et le renforcement des compétences numériques. M. Kim a également souligné l’importance de partager l’expérience de l’Égypte en matière de transformation numérique avec d’autres nations et d’exploiter l’expertise du pays pour soutenir les autres dans la réalisation de leurs objectifs numériques.
Ce rapprochement peut s’inscrire dans le cadre des efforts visant à accélérer la mise en œuvre de la stratégie nationale de transformation numérique : « Digital Egypt 2030 ». Le gouvernement égyptien cherche à développer le secteur des TIC et à moderniser l’infrastructure télécoms nationale afin de positionner le numérique comme moteur du développement socio-économique du pays.
Actuellement, l’Égypte est classée sixième en Afrique et 95e dans le monde selon l’indice de développement de l’e-gouvernement (EGDI) 2024, mesuré par le Département des affaires économiques et sociales des Nations unies (DAES). Le pays affiche un score de 0,6699 sur 1, se plaçant au-dessus de la moyenne en Afrique du Nord (0,5776), en Afrique (0,4247) et dans le monde (0,6382). En matière de développement des TIC, l’Union internationale des télécommunications (UIT) classe l’Égypte à la 9e position en Afrique sur 47 pays, avec un score de 76,8 sur 100.
Bien qu’un partenariat avec la Banque mondiale puisse contribuer à l’atteinte des objectifs de transformation numérique de l’Égypte, les modalités de cette collaboration restent à préciser. À ce stade, aucun accord n’a été signé ni même annoncé entre les deux parties. Il convient donc d’attendre les développements à venir avant d’émettre des conclusions sur les perspectives de cette coopération.
Isaac K. Kassouwi
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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