Un an après sa dernière opération portant sur la mobilisation de 700 000 $, le ghanéen Ozé obtient des capitaux supplémentaires pour soutenir son activité de prêt dans ses deux principaux marchés en Afrique de l’Ouest.

La Fintech ghanéenne Ozé (qui permet à des entreprises de suivre les ventes, dépenses et informations sur leurs clients) a annoncé le mercredi 26 janvier, la levée d’un financement de pré-série A, d’un montant de 3 millions $. L’opération a été menée par le fonds européen de capital-risque Speedinvest, avec la participation de plusieurs autres investisseurs dont Cathay AfricInvest Innovation Fund et Savannah Capital.

« Il existe un énorme potentiel dans la construction de systèmes d'exploitation financière pour les micro-, petites et moyennes entreprises africaines. Nous sommes enthousiastes à l'idée de nous associer à l'équipe d'Ozé, car nous pensons qu'elle dispose du leadership et de la stratégie appropriés pour construire la plateforme la plus solide sur ce marché », a commenté Philip Specht, directeur chez Speedinvest.

Ces nouveaux capitaux arrivent une année après la dernière opération de mobilisation de fonds effectuée par Ozé. A la mi-janvier 2021, la Fintech co-fondée par Meghan McCormick et Dave Emnett avait obtenu 700 000 $ sous forme de capital d’amorçage, pour renforcer son équipe et financer son expansion au Nigeria.  

Ozé, qui aide des entreprises à numériser leurs opérations et à obtenir des produits financiers, prévoit de mettre à profit ces 3 millions $ pour étendre les capacités de sa plateforme et accroître l’accès à des financements pour PME au Ghana et au Nigeria, ses deux principaux marchés. La Fintech, qui revendique une base de clients de plus de 125 000 PME, affirme avoir augmenté de 1 200 % le nombre d’utilisateurs mensuels sur sa plateforme en 2021.

En Afrique subsaharienne, le déficit de crédit pour les micro-, petites et moyennes entreprises s’élève à 331 milliards $, selon des données publiées par Ozé en 2021. Au Ghana tout comme au Nigeria, de nombreuses petites entreprises n’ont pas accès aux capitaux, car plusieurs d’entre elles n’ont pas d’antécédents en matière de crédit, n'ont pas ou ont peu de garanties, tiennent des registres sur papier et n’ont pas de formation commerciale appropriée…

Chamberline Moko                                           

Posted On jeudi, 27 janvier 2022 14:53 Written by

Un nouveau plan quinquennal de transformation du Bénin a été présenté le 6 janvier aux membres du gouvernement. Il place le numérique au cœur de nombreux changements, notamment dans le secteur de l’éducation.

Le gouvernement béninois accélère la numérisation du secteur de l’éducation. Il a défini, à cet effet, le cadre technique indispensable au succès de ce projet le vendredi 21 janvier, au cours d’un atelier organisé à Cotonou par la ministre du Numérique et de la Digitalisation, Aurelie Adam Soulé Zoumarou (photo). Y ont pris part Salimane Karimou, ministre des Enseignements maternel et primaire ; Eléonore Yayi Ladekan, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ; et Kouaro Yves Chabi, ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle.

Selon Aurelie Adam Soulé Zoumarou, la rencontre a permis de définir « ensemble les fondamentaux du système d’information à mettre en place, ainsi que la gouvernance et la feuille de route du projet e-Education ». Elle a souligné que « conformément à la vision du gouvernement, le projet e-Education doit permettre d’optimiser l’apprentissage et une meilleure qualité de transmission du savoir en utilisant les outils numériques ».

Le projet e-Education est une sous-composante du Programme d’actions du gouvernement (PAG) 2021-2026, dans son cinquième axe stratégique : « promotion d’une éducation de qualité et de l’enseignement, de la formation technique et professionnelle ». Le gouvernement accélère sa mise en œuvre au regard des défis rencontrés par le secteur de l’éducation pendant la pandémie de coronavirus.

Une fois mis en œuvre, e-Education contribuera concrètement à améliorer la gouvernance et la gestion des systèmes éducatifs ; mettre en place de nouvelles pratiques d’enseignement et d’apprentissage ; améliorer le suivi et l’évolution des apprenants ; fiabiliser les certificats et diplômes ; renforcer les capacités et compétences des enseignants ; améliorer la recherche. 

Adoni Conrad Quenum

Posted On jeudi, 27 janvier 2022 13:55 Written by

Ce programme d’accélération de Partech Shaker, soutenu par le ministère allemand de la Coopération économique et du Développement, à travers la KfW, prévoit de préparer une quarantaine de start-up européennes en croissance qui lorgnent le continent africain.

Soutenu par la KfW, la banque de développement allemande, à hauteur de 5 millions d’euros, le capital-risqueur parisien Partech vient de dévoiler un nouveau programme d’accélération, Chapter54, destiné à accompagner les start-up européennes souhaitant s’installer en Afrique. 

L’accélérateur qui sera géré par Partech Shaker, sa division d'innovation tech, devrait appuyer chaque année, 10 jeunes pousses européennes, pendant les quatre prochaines années, dans leur projet d’expansion vers l’Afrique, apprend-on. 

« Nous avons une très bonne connaissance de l'écosystème tech européen car nous y sommes l'un des investisseurs les plus importants. Nous sommes désormais un investisseur majeur dans la tech en Afrique, et nous avons la capacité de gérer des projets innovants via Partech Shaker […] Du point de vue de la KfW, nous étions un bon acteur pour gérer ce programme d'accélération », a justifié Vincent Previ (photo), le directeur général de Chapter54.

Selon le fonds de capital-risque, les premiers dépôts de candidature sont attendus en février, et les start-up sélectionnées devront se faire accompagner pendant 8 mois au cours desquels il est prévu une série d’activités d’incubation. Notamment des programmes de mentorat avec des entrepreneurs et techstars africains.

« Si vous voulez entrer en Afrique, vous devez le faire correctement et conformément aux exigences légales. Vous devez modifier votre façon de travailler. Nous allons les aider à réinventer la façon dont ils gèrent leurs entreprises ».

Ainsi, des sessions seront organisées pour aider les startuppeurs européens à mieux comprendre les marchés africains, qui « ne sont pas similaires à ceux d’Europe ». Très active sur le continent avec un portefeuille d’une quinzaine d’investissements, la société francilienne a notamment investi dans Wave, un fournisseur de services d'argent mobile basé aux Etats-Unis et ayant sa base opérationnelle au Sénégal, et dans l’Ougandais Tugende.

Fiacre E. Kakpo

Posted On mercredi, 26 janvier 2022 15:43 Written by

Dans sa stratégie de développement à l’horizon 2030, le Kenya fait du numérique un atout stratégique. Son introduction dans le secteur de l’éducation est une priorité pour améliorer le capital humain des futures générations.

Le gouvernement kényan veut connecter 8000 écoles à Internet d’ici la fin de l’année 2022. Alfred Cheruiyot (photo), le secrétaire d’Etat à la Formation et au Développement des compétences, l’a révélé le mardi 18 janvier, lors de la cérémonie d’intégration de l’école primaire de Bosto au programme pilote national Schoolnet.

L’initiative lancée en septembre 2021, en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), vise à fournir de la connectivité Internet à toutes les écoles primaires du pays. D’une durée de trois, il est prévu la connexion de 8 000 écoles par an. L’école primaire de Bosto, dans le comté de Bomet, fait partie des 13 écoles retenues pour la phase expérimentale.

Alfred Cheruiyot a expliqué que pour connecter les écoles, le gouvernement déploiera des technologies appropriées en fonction de leur emplacement et de la présence technologique. Parmi les technologies à déployer, figurent l'installation de 100 000 km supplémentaires de fibre optique, de technologies micro-ondes et satellitaires. Le gouvernement travaillera également avec d'autres agences et le secteur privé afin de tirer parti des infrastructures existantes.

Le programme Schoolnet est une composante du programme de développement kényan Vision 2030, qui fait des TIC un outil d’amélioration de la qualité de la formation. C’est également un point essentiel du programme national de numérisation des services publics qui prévoit entre autres la connexion à Internet de 18 000 bureaux de l’Etat, 13 000 établissements de santé, 400 postes de police.

L’installation de l’Internet dans les écoles permettra, pour l’ensemble des écoliers kényans, un accès à des contenus éducatifs de qualité, de manière illimitée, à partir du Kenya Education Cloud. A terme, le projet Schoolnet contribuera à l’émergence d’un important capital humain au Kenya. 

Adoni Conrad Quenum

Posted On mercredi, 26 janvier 2022 12:41 Written by

Selon l’IPAR, un institut d’analyses et de recherches sur les politiques publiques au Rwanda, le processus de digitalisation des activités économiques doit être facilité et simplifié. Un conseil qui vaut pour d’autres pays d’Afrique subsaharienne.

Dans un rapport peu médiatisé sur le rôle du e-commerce dans la reprise économique post-Covid 19, l’institut IPAR-Rwanda a formulé 5 recommandations qui, de son point de vue, permettrait à ce secteur de tenir toutes ses promesses.

La première concerne une révision des frais payés sur les transactions financières via les téléphones portables. Selon l'analyse, des prix plus abordables encourageraient davantage de personnes à réaliser des achats via des canaux digitaux. Un début, selon l'analyse, serait de rendre gratuit les frais sur les petits montants.

Le deuxième conseil est de mettre en place des politiques publiques favorables à l'acquisition et à l'utilisation de smartphones. Dans le cas spécifique du Rwanda, l'institut estime que cette démarche rendrait plus cohérent le plan en cours, qui consiste à connecter les producteurs agricoles du Rwanda. Mais la seule acquisition de smartphones ne suffira pas, il faudra aussi éduquer la population à s'en servir.

Il est aussi question d'engager des discussions sur les tarifs de l'internet. Bien que le Rwanda offre les tarifs parmi les plus bas en Afrique, pour les personnes vivant dans les zones rurales, accéder à la technologie reste un défi économique. L'évolution de nouvelles solutions de connectivité n'arrange pas les choses, car les investissements sur la 4G sont récents et nécessitent un amortissement pour les sociétés qui les exploitent. L’IPAR juge qu'un système de soutien pour les personnes en zones rurales est une approche à explorer.

Les deux dernières recommandations portent sur l'expansion des exportations via le e-commerce, en réduisant le poids des formalités et en apportant un appui aux petites et moyennes entreprises concernées.

Les recommandations de l'IPAR-Rwanda ont été appuyées par une analyse complète des coûts et bénéfices pour l’économie du Rwanda. Mais les questions soulevées sont applicables à plusieurs pays de l'Afrique subsaharienne, hors Afrique du sud.

Selon le plus récent rapport du GSMA (association des opérateurs de mobile) sur la régulation du secteur des télécommunications, les politiques publiques africaines ont, ces dernières années, pris trop de décisions de nature à freiner l’expansion du business autour du digital. Dans plusieurs pays de la région, en effet, les gouvernements trouvent dans le mobile money une opportunité de mobiliser de la ressource fiscale. En fin 2021, la question a fait débat au Cameroun où une taxe de 0,2% a été imposée sur les montant transférés, et aussi au Ghana où la question a même donné lieu à une bagarre entre parlementaires.

Or malgré le développement rapide qu'on lui reconnait, le mobile money en Afrique est loin d'avoir épuisé tout son potentiel de croissance. Selon des données croisées, rendues publiques en 2020 par Google et la Banque Mondiale, le potentiel du e-commerce en Afrique sera de 700 milliards $ à l'horizon 2050.

A cela il faut ajouter que les transferts nationaux et internationaux par le mobile, les opérations de dépôts/retraits, ainsi que les paiements de frais et taxes divers pour des services privés ou publics, devraient encore gonfler ces volumes potentiels.

Idriss Linge

Posted On mercredi, 26 janvier 2022 10:53 Written by

World Resources Institute (WRI), en partenariat avec l'Agence française de développement (AFD), a lancé le DigitalTransport4Africa (DT4A) Innovation Challenge.

La compétition est axée sur les initiatives de mobilité durable, notamment liées au transport artisanal ou « informel » dans les villes africaines grâce à des outils et technologies numériques et innovants.

La compétition est ouverte aux ONG, aux institutions de recherche et universitaires et aux entreprises privées. La consultation des conditions de participation se fait à l’adresse digitaltransport4africa.org, tout comme la soumission des candidatures. Le délai de rigueur est fixé au 16 février 2022 à 23h59, heure de l'Afrique de l'Est.

Les quatre porteurs des meilleures innovations numériques qui transforment le transport en commun en Afrique recevront chacun un prix de 30 000 $.

Posted On mercredi, 26 janvier 2022 03:07 Written by

Les projets de la BRVM en 2022 nécessiteront, pour plusieurs d’entre eux, la prise en compte de la digitalisation. Des initiatives pour mettre en place un écosystème favorable à la transformation de la manière dont les petits investisseurs effectuent leurs projets de placement financier

Le digital sera sollicité sur plus d'un point, dans le cadre des développements au niveau de la Bourse régionale des valeurs mobilières d'Abidjan (BRVM), a-t-on appris de la présentation le mardi 25 janvier 2022 par le directeur général de cette institution, Edoh Kossi Amenounve (photo), de son bilan annuel et de ses perspectives. Trois angles au moins ont été retenus, selon les propos du DG.

Dans la perspective du renforcement de la résilience sur la BRVM, il est question de « créer des produits et services innovants, hautement technologiques et digitaux, qui soient en adéquation avec les besoins d’investissement des investisseurs régionaux et internationaux, et par conséquent, de lancer un processus d’élaboration d’une Politique de sécurité des systèmes d’information ».

Pour ce qui est de la promotion de la Bourse, le principe du lancement d'une WebTV est définitivement acté, et cela devrait s'accompagner des webinaires ou des campagnes d'information des investisseurs en utilisant des plateformes numériques. La société de bourse envisage aussi de renforcer l'éducation boursière, en utilisant la technologie pour offrir des moyens « d'open learning » ou d'apprentissage libre.

Depuis sa création il y a 25 ans, la BRVM offre une plateforme active de transactions financières et s'est adaptée au fil des changements qui ont traversé le secteur. En marge des initiatives de l'institution, des investisseurs réunis en groupes sur des plateformes comme Facebook ou WhatsApp se partagent les dernières informations et des opportunités du marché, afin de rentabiliser au mieux leurs placements.

Avec une moyenne de transactions journalières estimée à 2,9 milliards FCFA (5 000) par jour pour un ensemble constitué de 8 pays ouest-africains, la BRVM se positionne en catalyseur de la digitalisation des services financiers. Le lancement de ces produits financiers dérivés, si cela se confirme, devrait introduire davantage de digitalisation dans les processus d'investissement.

Posted On mardi, 25 janvier 2022 17:11 Written by

Dans le but de faire du numérique un levier d’intégration, de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social, le gouvernement congolais est en quête d’un partenaire de choix. Il envisage une expertise européenne.

Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, Premier ministre congolais, et le ministre du Numérique,  Désiré Cashmir Kolongele Eberande, ont été reçus en audience le mercredi 19 janvier par le vice-ministre estonien chargé de l’Economie numérique et de la Communication. Accompagnés par des dirigeants de Levercode, une entreprise estonienne de logiciels spécialisée dans la transformation numérique, ils ont présenté à leur hôte le programme de transformation numérique de la République démocratique du Congo (RDC).

Le cabinet du ministre congolais du Numérique a indiqué, dimanche 23 janvier, qu’il était aussi question lors de cette audience, pour Désiré Cashmir Kolongele Eberande, de comprendre la politique numérique qui a propulsé l’Estonie au rang de pays le plus numérisé au monde, de comprendre clairement la mise en place de l’e-gouvernance par l’organisation des infrastructures, l’importance de la gestion de l’interopérabilité des services, le changement et le transfert des données.

Le voyage effectué par le ministre du Numérique s’inscrit dans le cadre de la recherche par le gouvernement congolais d’expertise de qualité pour la réalisation du Plan national du numérique « Horizon 2025 » dont les objectifs sont nombreux. Y figurent la modernisation de l’administration publique et la mutualisation des ressources et des infrastructures afin de réaliser des gains significatifs en matière d’efficacité et d’efficience, de permettre aux citoyens et aux entreprises d’interagir en ligne avec l’administration publique, ou encore d'offrir aux usagers des services de meilleure qualité permettant de réduire les coûts et les délais en toute transparence.

La dématérialisation progressive des démarches administratives dans le public permettra d’améliorer l’accès des citoyens aux services publics tout en optimisant les conditions de travail des agents de l’Etat. 

Adoni Conrad Quenum

Posted On mardi, 25 janvier 2022 15:32 Written by

La solution qui a évolué avec les stratégies de développement du groupe, intègre actuellement de nouveaux services. Au regard de la place qu’elle occupe aujourd’hui dans la relation-client de l’entreprise télécoms et de l’intérêt croissant suscité auprès des abonnés, Orange a amorcé sa transition vers une « super App ».

Développée par le groupe Orange, l’application mobile « My Orange » dans les marchés anglophones et « Orange & moi » dans les marchés francophones enregistre désormais plus de 12 millions d’utilisateurs. Lancée dans les marchés du Moyen-Orient et d’Afrique dès 2016, la solution numérique a contribué à l’amélioration de la qualité du service client de l’entreprise. À travers sa diversité de services : souscription à des offres voix et data, transfert d’argent, consultation de son solde, etc., de manière plus aisée avec Internet, elle s’est progressivement imposée auprès des abonnés comme un outil pratique pour gérer son compte client mobile.

Devenue en 2021 une solution multiservice adaptée à la transformation d’Orange, elle intègre déjà des nouveautés comme le service « My Place » qui propose de découvrir, acheter et consommer des contenus en lien avec différentes thématiques (film et série, jeux, musiques, informations…) dans huit marchés.

Gratuite, téléchargeable sur IOS, Android et en Web app, cette application est la réponse d’Orange aux besoins exprimés par les consommateurs pour un service-client plus actif. « Les attentes de nos clients en Afrique aujourd’hui dépassent largement le besoin de relation client. Leur proposer les dernières innovations en termes de plateforme digitale répond au besoin d’être accompagné dans son quotidien avec des services, pratiques et personnalisés », explique Tarik El Hajjar, Responsable multiservices et partenariats digitaux de l’opérateur.

Il souligne que cette version évoluée de « My Orange »/« Orange & moi » donnera aussi la possibilité aux abonnés « de vivre une toute nouvelle expérience conversationnelle. Il sera possible, par exemple, de communiquer avec les marchands via une messagerie instantanée, ou encore de transférer de d’argent à son interlocuteur. Enfin, avec cette plateforme digitale multi-services intégrée et transverse, Orange proposera à ses clients un large choix de services d’Orange, mais également de partenaires de confiance internationaux et locaux pour répondre au plus près des attentes des clients de chaque géographie ».

Finalement, les prévisions d’Orange quant à l’accueil réservé à l’évolution de l’application ont été dépassées : « La transition s’est faite assez naturellement et plus vite que nous l’avions prévu », se réjouit Tarik El Hajjar qui révèle que la transition a déjà été amorcé pour faire de « My Orange »/ « Orange & moi » une « Super App ».

Muriel Edjo

Posted On mardi, 25 janvier 2022 14:10 Written by

Chari.ma poursuit son projet de digitalisation au profit des boutiques de proximité, avec cette fois une application pour des solutions d’ordre financier. Le modèle, testé au Maroc et en Tunisie, peut être adapté à l'Afrique subsaharienne.

Chari.ma, spécialisé au Maroc et en Tunisie en solutions de commerce électronique, a mobilisé de nouvelles ressources, mais dont le montant n'a pas été dévoilé. Il envisage d'utiliser cet argent pour développer un service de crédit à l'achat via Internet, apprend-on d'un communiqué ayant annoncé la transaction. Il s'agit de tester une offre de services de type « Buy now pay later ».

Si les résultats sont concluants, la start-up fondée il y a deux ans fera l'acquisition d'une société de crédit locale pour permettre aux commerçants de prêter de l'argent à leurs clients finaux et de développer leurs activités. Grâce à l’acquisition en août 2021 de Karny.ma, elle s’est lancée dans le service de prêt à la clientèle avec plusieurs options telles que l’enregistrement des transactions et l’octroi de prêt.

L'idée de Chari.ma est toute simple. Prenant l'exemple du Maroc, elle note qu'il existe environ 200 000 commerces de proximité vendant pour plus de 100 milliards de dirhams (10,7 milliards USD) de marchandise chaque année. « La mission de Chari est de répondre aux besoins de ces entrepreneurs en leur assurant un ravitaillement régulier en produits de grande consommation et en leur offrant des services financiers », explique-t-elle sur sa plateforme.

Bien au-delà du Maroc, les points de vente de proximité sont très développés en Afrique subsaharienne et assurent la résilience de nombreuses familles. Les consommateurs peuvent prendre des produits alimentaires et des boissons de toutes sortes, même lorsqu'ils n'ont pas d'argent pour payer dans l'immédiat. Les gestionnaires de boutique de proximité connaissent bien leurs clients, et peuvent décider ou non d'accorder du crédit.

Aussi, les propriétaires de ces boutiques n'ont pas toujours l'opportunité de recevoir des marchandises à crédit de la part de leurs fournisseurs, et n'ont pas une comptabilité claire qui leur permet d'avoir des analyses sur les risques d'exploitation. Ces enjeux font de Chari.ma une solution qu'on peut reprendre en Afrique subsaharienne, où le taux de pénétration du mobile continue d'avancer avec les mécanismes de paiement via le digital qui sont sur une tendance à la hausse.

Ce nouveau cycle de financement effectué par Chari.ma a obtenu le soutien de nombreux investisseurs, notamment Khwarizmi Ventures, Air Angels, Y Combinator, Rocket Internet, Global Founders Capital, Plug n Play, Harvard University Management Company, Village Capital, P1 Ventures, Afri Mobility et Orange Ventures. 

Posted On mardi, 25 janvier 2022 13:58 Written by

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