Près d’un an après la clôture finale de son premier fonds d’investissement, Tide Africa, TLcom Capital lance un nouveau véhicule pour se déployer plus en Afrique.

La société de capital-risque axée sur l’Afrique, TLcom Capital a annoncé, jeudi 27 janvier, la première clôture à 70 millions $ de son deuxième fonds d’investissement. Le véhicule, qui vise à atteindre une taille cible de 150 millions $ lors de son closing final, prévoit d’investir dans une vingtaine de start-up supplémentaires en Afrique de l’Est, de l’Ouest et aussi en Egypte. Dans le cadre de ce premier closing du fonds, TLcom Capital a bénéficié du soutien de partenaires locaux (FNBQuest, Sango Capital) et d'investisseurs étrangers (AfricaGrow, CDC Group, SFI, Proparco, Swedfund, Bertelsmann, King Philanthropies).

« Dans cette série d'investisseurs, nous avons des partenaires locaux africains qui reviennent avec plus de capital que la fois précédente. Mais il y a encore du travail à faire pour attirer davantage d'investisseurs africains. Mais là encore, l'important est que le marché des capitaux apprenne que le capital-risque africain est un espace attrayant. Et le fait que davantage d'investisseurs privés s'en rendent compte, sans avoir de contraintes institutionnelles pour consacrer des ressources à l'Afrique, est très encourageant », a confié Maurizio Caio (photo, à gauche), fondateur et associé directeur de TLcom Capital.

Ce premier closing du deuxième fonds de TLcom Capital intervient près d’un an après la clôture finale du premier véhicule d’investissement de la société de capital-risque basée à Londres, au Nigeria et au Kenya. En février 2020, TLcom Capital avait annoncé le closing à 71 millions $ de son fonds Tide Africa. Ce véhicule a réalisé des investissements dans 11 start-up principalement au Nigeria et au Kenya.  

Avec ces nouveaux capitaux, TLcom Capital prévoit investir entre 500 000 et 15 millions $ dans les entreprises qui seront choisies. Une partie du capital sera destinée aux start-up en phase de démarrage et l’autre partie servira à réaliser des investissements de suivi dans des entreprises en phase de croissance. Le premier chèque du deuxième fonds a été un investissement de 10 millions $ effectué au sein de l’entreprise nigériane SeamlessHR. L’opération a été annoncée en début d’année.

Le deuxième fonds de TLcom Capital devrait atteindre un deuxième closing cette année. Une fois clôturé, il représentera selon les propos de Maurizio Caio, la plus grande levée de fonds à ce jour pour l'entreprise vieille de deux décennies, qui a 350 millions $ d'actifs sous gestion à travers l'Afrique et l'Europe.

Chamberline Moko     

Posted On vendredi, 28 janvier 2022 10:41 Written by

L’entreprise s’est illustrée au cours des sept dernières années par la qualité de ses outils intelligents de prise de décision dans divers secteurs tels que les biotechnologies, la logistique, les transports ou l'électronique.

La start-up tunisienne InstaDeep, spécialisée dans les systèmes décisionnels avancés basés sur l'intelligence artificielle, a annoncé le mardi 25 janvier la levée de 100 millions $ au cours d'un tour de table conduit par Alpha Intelligence Capital et CDIB.

L’investissement mobilisé auprès du laboratoire allemand BioNTech, Chimera Abu Dhabi, Deutsche Bahn Digital Ventures, Google, G42 et Synergie permettra à la société, fondée en 2014 par Karim Beguir et Zohra Slim, de développer son infrastructure informatique, recruter des talents et accélérer le lancement de produits d'IA dans plusieurs secteurs.

Selon Karim Beguir, président-directeur général d'InstaDeep, « ce cycle de financement est un formidable vote de confiance de la part de nos partenaires BioNTech, Google et Deutsche Bahn, après avoir travaillé en étroite collaboration avec nous sur des initiatives d'IA innovantes et à fort impact ».

Depuis 2020, InstaDeep et BioNTech ont formé une collaboration stratégique pluriannuelle pour lancer un laboratoire commun d'innovation en IA afin de déployer les dernières avancées en matière d'intelligence artificielle et d'apprentissage automatique pour développer de nouvelles immunothérapies. Dans le cadre de cette collaboration, les deux sociétés ont créé un système d'alerte précoce (EWS) alimenté par l'IA pour détecter les variantes à haut risque de la Covid-19. Avec Google, InstaDeep travaille sur des initiatives d'IA tandis qu’avec Deutsche Bahn, le plus grand opérateur ferroviaire et propriétaire d'infrastructures en Europe, l’accent est mis sur l’automatisation du routage ferroviaire.

Avec le financement mobilisé, InstaDeep compte aussi étendre sa présence géographique, notamment aux Etats-Unis où elle prévoit de se déployer en 2022. L’entreprise actuellement basée à Londres dispose déjà de bureaux à Paris, Tunis, Lagos, Dubaï et au Cap. 

Muriel Edjo

Posted On vendredi, 28 janvier 2022 08:42 Written by

Pendant longtemps, le système informatique SYDONIA a été au cœur du travail de la douane guinéenne. Aujourd’hui, l’adoption de solutions supplémentaires est en cours pour accroître davantage l’efficacité de cette administration.

La douane guinéenne a prévu d’accélérer sa transformation numérique au cours de cette année pour plus d’efficacité et une amélioration de ses performances financières. Le directeur général de cette administration, le colonel Moussa Camara (photo), l’a révélé mercredi 26 janvier lors de la cérémonie organisée pour la célébration de la journée internationale des douanes.

Il a affirmé à cette occasion que la douane va poursuivre « la dématérialisation de la procédure de dédouanement dans tous ses bureaux à travers le pays, étendre le paiement des droits et taxes en ligne et d’autres modes de paiement, étendre les possibilités d’accès aux systèmes informatiques douaniers, notamment à travers les téléphones portables, poursuivre et finaliser le déploiement de la plate-forme électronique de gestion de commerce extérieur en collaboration avec le Guichet, poursuivre l’interconnexion avec le système informatique des entités publiques et privées », selon des propos rapportés par Guinée Matin.

La douane guinéenne a entamé sa mue technologique depuis 2011. En 2015, elle a modernisé son système douanier automatisé en passant du SYDONIA++ vers SYDONIA WORLD. Pour faciliter les transactions commerciales avec les autres pays de la sous-région Afrique de l’Ouest, qui ont eux aussi engagé la modernisation de leur administration douanière, l’investissement dans des outils numériques plus avancés s’est poursuivi de manière soutenue.

Présent à la célébration organisée par la douane, Moussa Cissé, le ministre guinéen du Budget, a déclaré que l’objectif de recettes pour l’année 2022, assigné aux douanes pour la refondation de l’État, est de 12 975,746 milliards de francs guinéens (1,44 milliard $) dans le cadre du budget prévisionnel.

Adoni Conrad Quenum

Posted On vendredi, 28 janvier 2022 03:35 Written by

Pour cette année, le nombre de bacheliers qui intègrent les universités au Mali est en hausse comparé à la moyenne des années précédentes. Pour éviter le trop-plein dans les universités, le gouvernement a pensé à digitaliser les formations.

Le Mali veut créer une université virtuelle. Les contours du projet ont fait l’objet d’un échange, le mardi 25 janvier, entre le ministre malien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Amadou Keita (photo, à gauche), et le représentant de l’UNESCO au Mali, Edmond Moukala (photo, à droite). Au cours de la rencontre, Amadou Keita a sollicité l’accompagnement de l’UNESCO pour la mise en œuvre de cette institution.

Au sortir de la rencontre, le Pr Amadou Keita a révélé « qu’une étude ayant pour but de maîtriser l’ensemble des contours de la question doit s’effectuer dans les meilleurs délais ». D’après lui, l'institution sera d’une grande aide pour booster l’enseignement à distance dans le pays, surtout avec la Covid-19.

La création de ce campus virtuel trouve également sa justification dans le nombre croissant de nouveaux étudiants qui arrivent dans les universités. « Habituellement, les bacheliers ne dépassent pas 50 000 personnes. Mais cette année, ils sont plus de 67 000 », confie le ministre. Une hausse qui contraint le gouvernement à prendre des mesures pour atténuer l’effet des effectifs pléthoriques dans les amphithéâtres. Pour l’instant, aucune date n’a été révélée pour le lancement de l’université. Cependant, les partenaires ont souligné le caractère urgent de la mise en œuvre du projet.

Par ailleurs, la rencontre entre les deux hommes a également porté sur de la réalisation d’une étude sur les métiers prioritaires au Mali. A en croire le communiqué publié à cet effet, cette étude devrait aboutir à la révision des programmes de formation, l’objectif ici étant de les faire correspondre aux besoins en ressources humaines de l’économie malienne.

Vanessa Ngono Atangana

Posted On jeudi, 27 janvier 2022 15:59 Written by

Au cours de la dernière décennie, le gouvernement marocain s’est engagé dans la transformation numérique du pays. Mais les retombées enregistrées pendant la crise de Covid-19 ont été jugées insatisfaisantes.

 

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) du Maroc a émis des recommandations la semaine dernière pour une transformation numérique responsable et inclusive dans le pays. Lors d’un atelier organisé, mercredi 19 janvier, l’institution constitutionnelle indépendante, mise en place le 21 février 2011 par le roi Mohammed VI, a affirmé que le respect de ces recommandations contribuera à résorber la fracture numérique patente que la crise de la Covid-19 n’a fait qu’exacerber.

Selon le CESE, bien que le Maroc a mis en œuvre des stratégies et programmes forts, notamment « Maroc Digital 2020 », et qu’il se soit également doté d’instances spécialisées dont l’Agence du développement du digital (ADD) et la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP), plusieurs faiblesses et fragilités ne contribuent pas à assurer les prérequis d’une transformation digitale aboutie.

Parmi celles-ci figurent le « retard important accusé dans la mise en œuvre de politiques antérieures de transformation digitale au niveau de plusieurs secteurs tels que l’administration, la santé, l’éducation et l’industrie ; une faible couverture géographique en infrastructures Internet haut débit et très haut débit ; le caractère parcellaire et parfois inadapté du cadre législatif et réglementaire, notamment en matière de télétravail », indique le CESE.

L’avis du Conseil économique, social et environnemental intervient un mois après la visite que Jesko S. Hentschel, directeur du département Maghreb et Malte de la Banque mondiale, a effectué au Maroc pour l’examen des voies et des perspectives de coopération en matière de transformation numérique avec la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme administrative, Ghita Mezzour.

Le CESE insiste sur une transformation numérique responsable et inclusive au regard de son impact sur « l’amélioration de la qualité des interactions entre citoyens et administrations, l’augmentation de la productivité et de la compétitivité de l’économie », la réduction des inégalités sociales et spatiales. 

Muriel Edjo

Les recommandations du CESE

1- Donner la priorité au digital comme moyen par défaut de la mise en œuvre des lois, réglementations et services publics et promouvoir de nouvelles applications ou nouveaux systèmes à fort impact sur le parcours des usagers (citoyens et entreprises).

2- Se doter d’un cadre réglementaire complet et adapté en matière de digitalisation, notamment en ce qui concerne le télétravail et la protection des données.

3- Améliorer la cybersécurité et la souveraineté numérique pour favoriser une transformation digitale responsable, basée sur une meilleure résilience des infrastructures, une confiance numérique renforcée, la protection des données à caractère personnel en plus de la généralisation de la signature électronique.

4- Développer des data centers souverains nationaux et régionaux, en s’appuyant sur des partenariats public-privé (PPP) pour permettre à l’Etat et aux entreprises marocaines d’héberger leurs actifs stratégiques (données et applications).

5- Œuvrer pour l’émergence d’un « écosystème » digital marocain en utilisant le levier de la commande publique et des mécanismes de financement innovants pour les acteurs du secteur, et faire bénéficier les entreprises qui investissent dans leur digitalisation d’incitations financières telles que le suramortissement et la garantie de financement par l’Etat.

6- Accélérer le déploiement du paiement mobile avec l’interopérabilité à l’échelle nationale pour rattraper le retard accusé en matière d’inclusion financière et diminuer l’usage du numéraire.

7- Intégrer les systèmes académique, économique et industriel dans la R&D en matière de transformation digitale, afin de créer des « écosystèmes » favorables au développement de startups et favoriser l’émergence d’une véritable industrie du digital.

8- Eriger l’intelligence artificielle (IA) en priorité nationale dans le chantier de la transformation digitale eu égard à son potentiel d’optimisation des coûts de production et aux réponses qu’elle apporterait aux besoins différenciés des citoyens.

Posted On jeudi, 27 janvier 2022 15:57 Written by

Quelques mois après la réorientation stratégique de ses activités, Orderin obtient de nouveaux financements et pense à renforcer sa technologie, son infrastructure et son équipe de travail.

La plateforme sud-africaine de livraison à la demande Orderin a procédé à la levée d’un financement de pré-série B, d’un montant de 4,7 millions $. L’entreprise qui assure la livraison de colis pour de grandes marques, telles que McDonald's, Pick n Pay…, a atteint un total de 19,85 millions $ après cette dernière opération.

« Le commerce électronique a connu une croissance régulière au cours des dernières années, mais la pandémie de Covid-19 a rapidement accéléré cette croissance. Les attentes des clients ont imposé aux entreprises des options de livraison faciles et rapides », a déclaré Thembani Biyam, directeur général d'Orderin.

Cette levée de fonds intervient quelques mois après la réorientation stratégique d’Orderin. La startup, qui a démarré ses activités en 2012 en Afrique du Sud, a décidé en juillet dernier de se détourner de son activité phare de livraison de repas à domicile pour se concentrer sur la livraison B2B pour de grandes marques et entreprises de détail.

Les capitaux récemment mobilisés permettront à Orderin de développer son infrastructure et d’améliorer son service de livraison du dernier kilomètre. L’entreprise, qui emploie près de 120 personnes à cette date, compte renforcer son équipe de travail et augmenter ses partenariats de livraison.

Chamberline Moko

Posted On jeudi, 27 janvier 2022 14:58 Written by

Un an après sa dernière opération portant sur la mobilisation de 700 000 $, le ghanéen Ozé obtient des capitaux supplémentaires pour soutenir son activité de prêt dans ses deux principaux marchés en Afrique de l’Ouest.

La Fintech ghanéenne Ozé (qui permet à des entreprises de suivre les ventes, dépenses et informations sur leurs clients) a annoncé le mercredi 26 janvier, la levée d’un financement de pré-série A, d’un montant de 3 millions $. L’opération a été menée par le fonds européen de capital-risque Speedinvest, avec la participation de plusieurs autres investisseurs dont Cathay AfricInvest Innovation Fund et Savannah Capital.

« Il existe un énorme potentiel dans la construction de systèmes d'exploitation financière pour les micro-, petites et moyennes entreprises africaines. Nous sommes enthousiastes à l'idée de nous associer à l'équipe d'Ozé, car nous pensons qu'elle dispose du leadership et de la stratégie appropriés pour construire la plateforme la plus solide sur ce marché », a commenté Philip Specht, directeur chez Speedinvest.

Ces nouveaux capitaux arrivent une année après la dernière opération de mobilisation de fonds effectuée par Ozé. A la mi-janvier 2021, la Fintech co-fondée par Meghan McCormick et Dave Emnett avait obtenu 700 000 $ sous forme de capital d’amorçage, pour renforcer son équipe et financer son expansion au Nigeria.  

Ozé, qui aide des entreprises à numériser leurs opérations et à obtenir des produits financiers, prévoit de mettre à profit ces 3 millions $ pour étendre les capacités de sa plateforme et accroître l’accès à des financements pour PME au Ghana et au Nigeria, ses deux principaux marchés. La Fintech, qui revendique une base de clients de plus de 125 000 PME, affirme avoir augmenté de 1 200 % le nombre d’utilisateurs mensuels sur sa plateforme en 2021.

En Afrique subsaharienne, le déficit de crédit pour les micro-, petites et moyennes entreprises s’élève à 331 milliards $, selon des données publiées par Ozé en 2021. Au Ghana tout comme au Nigeria, de nombreuses petites entreprises n’ont pas accès aux capitaux, car plusieurs d’entre elles n’ont pas d’antécédents en matière de crédit, n'ont pas ou ont peu de garanties, tiennent des registres sur papier et n’ont pas de formation commerciale appropriée…

Chamberline Moko                                           

Posted On jeudi, 27 janvier 2022 14:53 Written by

Un nouveau plan quinquennal de transformation du Bénin a été présenté le 6 janvier aux membres du gouvernement. Il place le numérique au cœur de nombreux changements, notamment dans le secteur de l’éducation.

Le gouvernement béninois accélère la numérisation du secteur de l’éducation. Il a défini, à cet effet, le cadre technique indispensable au succès de ce projet le vendredi 21 janvier, au cours d’un atelier organisé à Cotonou par la ministre du Numérique et de la Digitalisation, Aurelie Adam Soulé Zoumarou (photo). Y ont pris part Salimane Karimou, ministre des Enseignements maternel et primaire ; Eléonore Yayi Ladekan, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ; et Kouaro Yves Chabi, ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle.

Selon Aurelie Adam Soulé Zoumarou, la rencontre a permis de définir « ensemble les fondamentaux du système d’information à mettre en place, ainsi que la gouvernance et la feuille de route du projet e-Education ». Elle a souligné que « conformément à la vision du gouvernement, le projet e-Education doit permettre d’optimiser l’apprentissage et une meilleure qualité de transmission du savoir en utilisant les outils numériques ».

Le projet e-Education est une sous-composante du Programme d’actions du gouvernement (PAG) 2021-2026, dans son cinquième axe stratégique : « promotion d’une éducation de qualité et de l’enseignement, de la formation technique et professionnelle ». Le gouvernement accélère sa mise en œuvre au regard des défis rencontrés par le secteur de l’éducation pendant la pandémie de coronavirus.

Une fois mis en œuvre, e-Education contribuera concrètement à améliorer la gouvernance et la gestion des systèmes éducatifs ; mettre en place de nouvelles pratiques d’enseignement et d’apprentissage ; améliorer le suivi et l’évolution des apprenants ; fiabiliser les certificats et diplômes ; renforcer les capacités et compétences des enseignants ; améliorer la recherche. 

Adoni Conrad Quenum

Posted On jeudi, 27 janvier 2022 13:55 Written by

Ce programme d’accélération de Partech Shaker, soutenu par le ministère allemand de la Coopération économique et du Développement, à travers la KfW, prévoit de préparer une quarantaine de start-up européennes en croissance qui lorgnent le continent africain.

Soutenu par la KfW, la banque de développement allemande, à hauteur de 5 millions d’euros, le capital-risqueur parisien Partech vient de dévoiler un nouveau programme d’accélération, Chapter54, destiné à accompagner les start-up européennes souhaitant s’installer en Afrique. 

L’accélérateur qui sera géré par Partech Shaker, sa division d'innovation tech, devrait appuyer chaque année, 10 jeunes pousses européennes, pendant les quatre prochaines années, dans leur projet d’expansion vers l’Afrique, apprend-on. 

« Nous avons une très bonne connaissance de l'écosystème tech européen car nous y sommes l'un des investisseurs les plus importants. Nous sommes désormais un investisseur majeur dans la tech en Afrique, et nous avons la capacité de gérer des projets innovants via Partech Shaker […] Du point de vue de la KfW, nous étions un bon acteur pour gérer ce programme d'accélération », a justifié Vincent Previ (photo), le directeur général de Chapter54.

Selon le fonds de capital-risque, les premiers dépôts de candidature sont attendus en février, et les start-up sélectionnées devront se faire accompagner pendant 8 mois au cours desquels il est prévu une série d’activités d’incubation. Notamment des programmes de mentorat avec des entrepreneurs et techstars africains.

« Si vous voulez entrer en Afrique, vous devez le faire correctement et conformément aux exigences légales. Vous devez modifier votre façon de travailler. Nous allons les aider à réinventer la façon dont ils gèrent leurs entreprises ».

Ainsi, des sessions seront organisées pour aider les startuppeurs européens à mieux comprendre les marchés africains, qui « ne sont pas similaires à ceux d’Europe ». Très active sur le continent avec un portefeuille d’une quinzaine d’investissements, la société francilienne a notamment investi dans Wave, un fournisseur de services d'argent mobile basé aux Etats-Unis et ayant sa base opérationnelle au Sénégal, et dans l’Ougandais Tugende.

Fiacre E. Kakpo

Posted On mercredi, 26 janvier 2022 15:43 Written by

Dans sa stratégie de développement à l’horizon 2030, le Kenya fait du numérique un atout stratégique. Son introduction dans le secteur de l’éducation est une priorité pour améliorer le capital humain des futures générations.

Le gouvernement kényan veut connecter 8000 écoles à Internet d’ici la fin de l’année 2022. Alfred Cheruiyot (photo), le secrétaire d’Etat à la Formation et au Développement des compétences, l’a révélé le mardi 18 janvier, lors de la cérémonie d’intégration de l’école primaire de Bosto au programme pilote national Schoolnet.

L’initiative lancée en septembre 2021, en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), vise à fournir de la connectivité Internet à toutes les écoles primaires du pays. D’une durée de trois, il est prévu la connexion de 8 000 écoles par an. L’école primaire de Bosto, dans le comté de Bomet, fait partie des 13 écoles retenues pour la phase expérimentale.

Alfred Cheruiyot a expliqué que pour connecter les écoles, le gouvernement déploiera des technologies appropriées en fonction de leur emplacement et de la présence technologique. Parmi les technologies à déployer, figurent l'installation de 100 000 km supplémentaires de fibre optique, de technologies micro-ondes et satellitaires. Le gouvernement travaillera également avec d'autres agences et le secteur privé afin de tirer parti des infrastructures existantes.

Le programme Schoolnet est une composante du programme de développement kényan Vision 2030, qui fait des TIC un outil d’amélioration de la qualité de la formation. C’est également un point essentiel du programme national de numérisation des services publics qui prévoit entre autres la connexion à Internet de 18 000 bureaux de l’Etat, 13 000 établissements de santé, 400 postes de police.

L’installation de l’Internet dans les écoles permettra, pour l’ensemble des écoliers kényans, un accès à des contenus éducatifs de qualité, de manière illimitée, à partir du Kenya Education Cloud. A terme, le projet Schoolnet contribuera à l’émergence d’un important capital humain au Kenya. 

Adoni Conrad Quenum

Posted On mercredi, 26 janvier 2022 12:41 Written by

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