Selon la Banque mondiale, l’économie numérique pourrait rapporter à la Côte d’Ivoire à l’horizon 2025 plus de 5,5 milliards $ et plus de 20 milliards $ d’ici 2050. L’investissement dans le secteur est donc primordial pour espérer ces futures retombées.
Ibrahim Kalil Konaté (photo, au centre), ministre ivoirien de la Transition numérique et de la Digitalisation, a lancé le jeudi 14 décembre à Abidjan, en présence de Jessica Davis Ba (photo, à gauche), ambassadrice des Etats-Unis près la Côte d'Ivoire, la construction du prochain centre de données national. Certifiée Tier 3 et d’une capacité de 2 200 térabits, l’infrastructure sera bâtie sur une surface de 20 000 mètres carrés au siège de l’Agence ivoirienne de gestion des fréquences radioélectriques à Marcory-Anoumabo. Le budget alloué à sa construction est de 60 millions $.
#Société | Transition numérique et digitalisation : les travaux du Data Center national officiellement lancés
— Gouvernement de Côte d'Ivoire (@Gouvci) December 14, 2023
Abidjan, le 14 décembre 2023- Les travaux du Data Center national, une infrastructure de pointe de niveau Tier 3 destinée à héberger les données des entités… pic.twitter.com/6d9cCogvsM
« Le Data Center national symbolise notre quête de souveraineté numérique. Il est conçu pour stimuler la dématérialisation des procédures administratives, servant ainsi à la modernisation de notre administration publique. En tant que catalyseur de l’innovation, ce Data Center servira, non seulement à héberger les données des entités administratives nationales, mais aussi à offrir des solutions de reprise après sinistre et de continuité des activités, renforçant ainsi la résilience et la sécurité de nos systèmes d’information », a indiqué le ministre.
La construction d’une telle infrastructure s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de développement du numérique adoptée en 2021. Elle a d’ailleurs été annoncée dès juin 2022 par Amadou Coulibaly, ministre chargé de l’Economie numérique d’alors, en plus du déploiement de 7 000 kilomètres de fibre optique à l’horizon 2025.
Jouant un rôle déterminant dans le processus de transformation numérique, les pays africains doivent investir dans la construction de ces infrastructures puisque le continent noir est en retrait par rapport au reste du monde, abritant moins de 2% des centres de données du monde, selon l’Union internationale des télécommunications.
Adoni Conrad Quenum
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La simplification de la traversée des frontières est déterminante pour l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Des initiatives sont prises par des pays pour accroître l’intégration et booster les échanges bilatéraux.
Le Kenya n’exigera plus de visa d'entrée pour les voyageurs de tous les pays du monde à partir de janvier 2024, a annoncé le président William Ruto (photo) le mardi 12 décembre à l’occasion de la fête nationale de la République.
« C’est avec un grand plaisir, en tant que président de ce pays extraordinaire, que je fais une annonce historique concernant la décision du gouvernement du Kenya. A partir de janvier 2024, le Kenya sera un pays sans visa. Il ne sera plus nécessaire pour quiconque, de n’importe quel coin du monde, de supporter le fardeau de la demande de visa pour venir au Kenya », a annoncé le président William Ruto.
Pour mettre en œuvre cette nouvelle politique, le gouvernement kényan a développé une plateforme numérique qui permettra l’identification préalable des voyageurs avant leur arrivée sur le territoire. A l’issue de la vérification, ils recevront une autorisation de voyage électronique (ETA). Bien que les détails spécifiques de l'ETA ne soient pas encore entièrement dévoilés, il a été mentionné que le coût de cette autorisation électronique serait d’environ 4 600 shillings (30 $).
La nouvelle mesure s’aligne sur l’une des directives de l’Union africaine qui prône la suppression des visas à l’intérieur du continent depuis une dizaine d’années. En appliquant ainsi cette mesure, le Kenya rejoint la courte liste des pays qui ouvrent leurs frontières à tous les ressortissants africains par l'exemption de visa à l’entrée : les Seychelles, la Gambie, le Bénin et récemment le Rwanda.
En attendant l'officialisation et le détail de cette mesure, qui n'en n'est qu'au stade de l'annonce, par défaut l'eVisa reste obligatoire pour tout voyage au Kenya, y compris après le 1er janvier.
Samira Njoya
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Brutus Diakité, le directeur d’Orange Digital Platforms, dévoile dans un entretien accordé à We Are Tech Africa les technologies mises à contribution pour la conception de la nouvelle solution multi-services de l’entreprise déployée en Afrique. Il aborde également les questions relatives à sa sécurité et les améliorations générales en perspectives.
We Are Tech : Comparée aux applications telles qu’Orange Money, Orange et Moi, quels sont les atouts techniques de Max it ?
Brutus Diakité : Tout d’abord, Max it rassemble pour la première fois les usages et les fonctionnalités des univers Orange Money, Orange et Moi (gestion du compte télécommunications), et offre des fonctionnalités e-commerce à nos clients et utilisateurs OTT.
Techniquement, Max it est le fruit de notre apprentissage dans le domaine du développement d'applications depuis plus d’une dizaine d’années. Nos premiers pas dans les applications remontent à 2009-2010. Tout ce que nous avons acquis en expérience, en compétences techniques et technologiques se retrouve dans Max it.
La différence fondamentale entre cette nouvelle application et les précédentes, d'un point de vue technique, repose sur plusieurs points. Max it est avant tout développée avec une technologie hybride dénommée Flutter. Elle permet de produire un code unique au travers duquel vous pouvez déployer votre solution sur plusieurs plateformes, Android, IOS, Harmony OS, notamment. Il est même possible de déployer la solution sur le web. Avant, il fallait développer une version spécifique d’une application pour chaque plateforme. L’un des inconvénients de cette approche réside dans la rupture de l’expérience client. En basculant par exemple de la version Android à IOS ou vice versa, la configuration de l’environnement change, certaines fonctionnalités ne répondent plus correctement. Or, nous avons vraiment à cœur d’offrir une expérience client de qualité indifféremment de l’appareil sur lequel le consommateur se connecte.
De plus, la conception de Max it est basée sur les microservices dans lesquels nous avons réparti les fonctionnalités. L’avantage de cette approche réside dans le passage à l’échelle. Une application de type Max it, qui a pour ambition d’accueillir plusieurs millions de clients, doit intégrer dès sa conception une capacité à supporter une augmentation rapide du nombre d’utilisateurs, sans risque de déstabilisation du système. Avec les microservices et un déploiement sur un environnement de conteneurs de type Kubernetes, l'application est adaptative. Plus le nombre de requêtes augmente, plus l'application elle-même se reconfigure pour supporter ce nombre croissant. C'est cet ensemble d’atouts techniques qui font de Max it une application différente de celles développées précédemment.
We Are Tech : Est-ce que Max it intègre dans ses microservices des solutions de paiement mobile ou en ligne d’autres entreprises ?
Brutus Diakité : En ce qui concerne les moyens de paiement, naturellement nous souhaitons que les clients privilégient Orange Money. Cependant, à la demande de nos clients, nous avons ajouté d'autres moyens. Avec cette approche de développement sous forme de microservices, l'intégration est très facile : qu'il s'agisse de services de paiement ou d'autres types de services. Ces microservices s’appuient sur un accès sous forme d'API (interface de programmation d'application, Ndlr). Leur utilisation permet à des entreprises tierces de se « brancher » sur Max it et d'y offrir leurs services à nos clients et utilisateurs. Ces APIs représentent donc une porte d'entrée sécurisée à Max it, tout en garantissant la sécurité des données qui y sont échangées.
We Are Tech : L’application doit être lancée sur les 17 marchés d’Orange au Moyen-Orient et en Afrique. Comment garantissez-vous que les réalités de chaque marché soient prises en compte lors de son développement ?
Brutus Diakité : Voilà une autre des grandes particularités du projet Max it par rapport à nos précédentes applications. Pour que l’application offre une expérience homogène à tous nos clients de différents pays tout en répondant aux exigences et particularités locales, elle a été conçue selon une approche de co-développement. C'est-à-dire que le noyau de l’application a été pensé et est exécuté de manière centralisée, tandis que certaines fonctionnalités sont développées par les différents pays. Au final, nous avons 17 pays et une application qui s’adapte aux réalités de chacun de ces pays, une fois déployée. Elle s’adapte aux offres, aux produits et services propres à chaque pays, en tenant compte, par exemple, des codes culturels. Nous n'avons pas mis au point une application qui sera imposée de manière aveugle sur nos marchés. Chaque déploiement de l'application dans un pays représente un projet distinct, conçu et géré en étroite collaboration avec les équipes locales.
Par ailleurs, nous avons souhaité que les pays soient le plus autonomes possible dans la gestion de l’application et puissent faire du test & learn sur leurs marchés. Dans la pratique, cette philosophie co-développement se traduit par la possibilité d’un pays de développer des fonctionnalités qui vont au-delà du catalogue d’offre, puis de les tester dans leur pays. Si la fonctionnalité plaît, le code peut être mis à disposition d’autres pays pour l’intégrer s’ils le souhaitent. On peut citer l’exemple de « la roue de la fortune », qui invite les utilisateurs à tenter de gagner un cadeau. Cette fonctionnalité a été développée par un pays, testée auprès des utilisateurs avec succès, puis dupliquée dans d’autres pays.
We Are Tech :En matière de sécurité des utilisateurs, quel est le niveau d’intégrité de Max it ?
Brutus Diakité : Lors du développement de l’application, nous avons suivi une procédure de Security by Design. C'est-à-dire que l'application est pensée et développée, avec à l'esprit, la préoccupation de la sécurité à toutes les étapes. Des experts sécurité sont intégrés aux équipes de développement. Ils testent à chaque instant les vulnérabilités de l'application. Aujourd’hui, après les premières étapes de son déploiement sur les cinq marchés initiaux, les experts sécurités réalisent quotidiennement des tests de pénétration et de vulnérabilité. L’objectif est de détecter de possibles failles et de les réparer immédiatement. Je souligne que notre Groupe est aussi sur le plan global un acteur majeur de la sécurité à travers Orange Cybersécurité. Nous avons donc un florilège de personnes compétentes qui mettent l’application à l’épreuve à chaque instant.
Au-delà de la partie sécurité technique de l'application, nous avons également une partie dédiée à l'ingénierie sociale. Elle a été conçue contre les arnaqueurs qui ne s’attaquent pas aux systèmes mais directement aux clients à travers des appels et des messages afin de les manipuler pour subtiliser leur mot de passe. Ici, nous utilisons une solution d’authentification basée sur Deep Link qui consiste à envoyer un lien sécurisé à un utilisateur de Max it que seul Max it pourra ouvrir. Cela nous permet de nous assurer qu'il est bien à l'origine d'une action et qu'il est en possession de l'app. Cela constitue aujourd'hui une des meilleures pratiques de sécurité pour authentifier nos clients et sécuriser leur usage. Cette technologie a déjà été mise en œuvre dans plusieurs pays et donne de bons résultats.
We Are Tech : Quels types d'améliorations avez-vous en gestation pour renforcer l'application ?
Brutus Diakité : Pour la partie sécurité, l’amélioration est continue. Les hackers, les arnaqueurs, etc. évoluent et nous devons évoluer plus vite qu’eux. Concernant les fonctionnalités, plusieurs d'entre elles sont actuellement en phase de test. Elles seront ajoutées à l'application lors des prochains déploiements. Elles amèneront Max it au même niveau que les applications des meilleures entreprises du domaine en nous permettant d’aller au-delà de leurs applications phares car nous avons tout un environnement telco qu’ils n’ont pas. Et, cela fait toute la différence et joue en notre faveur.
We Are Tech : Peut-on espérer dans ces améliorations l'interopérabilité d’Orange Money sur les 17 marchés d’Orange au Moyen-Orient et en Afrique ?
Brutus Diakité : Au niveau du Mobile Money, c'est une question de régulation. Techniquement, aujourd'hui, nous savons faire cette interopérabilité. Mais les décisions réglementaires sur l’émission de monnaie électronique entre les pays doivent encore être fixées au niveau des régulateurs bancaires qui sont les banques centrales de chaque pays.
We Are Tech : Qu’adviendra-t-il des clients qui ont une préférence pour les applications précédentes ou qui n’ont pas de smartphone mais des mobiles basiques ?
Brutus Diakité : Nous les encourageons à migrer vers Max it parce qu'il y a des fonctionnalités de rupture qui y figurent, mais qui sont absentes de nos précédentes applications. Max it propose tout ce que les anciennes offraient et bien plus encore. Pour les détenteurs de téléphones basiques, les services USSD demeureront disponibles encore pendant un moment, mais ils n’offrent pas le même confort d’utilisation et les nombreux avantages que l’application. En effet, ils n’auront pas accès à la Marketplace, aux contenus vidéo et audio, etc.
Propos recueillis par Muriel Edjo
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Dans son plan de développement 2021-2025, le gouvernement ivoirien a dévoilé de grands chantiers destinés à relever la croissance économique et sociale. Mais leur réalisation requiert une capacité financière conséquente que les autorités d’Abidjan ont décidé d’acquérir en veillant sur le moindre centime dû à l’Etat.
Dès janvier 2024, les amendes des infractions à la circulation routière en Côte d’Ivoire seront versées via la plateforme du Trésor : TrésorPay-TrésorMoney. Ibrahima Koné, le directeur général de Quipux Afrique, la société chargée du projet l’a annoncé le mardi 12 décembre lors d’une visite d’imprégnation des membres du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) au Centre de gestion intégré (CGI) à Treichville.
La plateforme mise en œuvre par la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique vise à améliorer le niveau d’encaissement des recettes de l’Etat, assurer la traçabilité des opérations et la disponibilité instantanée des fonds publics pour faire face à l’amenuisement des appuis extérieurs.
L’initiative s’inscrit dans le cadre de la volonté du gouvernement ivoirien de moderniser les services publics et d'améliorer les prestations offertes aux populations. Concrètement, il s’agit de numériser toutes les ressources recouvrées par le Trésor public et ses démembrements, notamment en encaissement, frais de scolarité, frais d’examens scolaires, taxes communales, amendes forfaitaires, contraventions, frais d’hospitalisation, redevances, actes de justice et autres frais payables dans les services du Trésor public.
Selon des chiffres publiés récemment par le Trésor public, TrésorPay-TrésorMoney a permis de mobiliser plus de 30 milliards de francs CFA (50,2 millions $) de janvier 2021 au 10 juin 2023 au niveau du recouvrement des recettes.
Samira NJOYA
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Avec le développement des technologies de l’information et de la communication, le commerce en ligne est en pleine croissance sur le continent. Les start-up opérant dans le secteur se multiplient et il urge de définir un cadre légal pour ce secteur.
Les autorités kényanes ont dévoilé le mercredi 13 novembre à Nairobi, en partenariat avec l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ) et la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), leur stratégie nationale pour l’e-commerce. L’objectif est de dynamiser le commerce intérieur et transfrontalier, ce qui permettra aux producteurs locaux de répondre au marché international.
Positive transformation of businesses through safe and secure e-commerce promotion is at the heart of @MITIKenya.
— Ministry of Investments, Trade & Industry, Kenya (@MITIKenya) December 13, 2023
This evening, CS @rebecca_miano together with CS @EliudOwalo, PS @AlfredKOmbudo and PS @tanuijohn led the official launch of Kenya’s National e-commerce strategy. pic.twitter.com/bRKmskHE4o
« Dans le paysage numérique contemporain, le commerce numérique apparaît comme une passerelle vers le commerce avec une barrière d'entrée considérablement réduite. Notamment, le Kenya prend la tête des nations africaines, avec son économie numérique contribuant de manière substantielle au PIB à hauteur de 7,7 %. La stratégie nationale de commerce électronique du Kenya, récemment lancée, s'aligne sur notre engagement à autonomiser les entreprises locales et à favoriser la croissance économique à partir de la base », a expliqué Rebecca Miano, ministre kényane des Investissements, du Commerce et de l’Industrie.
Ce lancement s’inscrit dans le cadre de la stratégie du gouvernement de faire du pays un hub technologique phare du continent, de la sous-région est-africaine en particulier. Des start-up opérant dans le secteur du e-commerce, telles que Wasoko ou encore Copia Global, ont pu émerger dans l’écosystème kényan et elles pourront continuer leur croissance avec les garde-fous mis en place par les autorités publiques pour stimuler le développement du secteur.
Développer des produits de financement spécifiques au commerce électronique ; sensibiliser les entreprises au besoin de documentation et de garantie pour le financement ; améliorer les liens entre les entreprises et les institutions financières ou encore développer des mesures d'incitation à l'investissement sont, entre autres, les objectifs que se sont fixés les autorités du pays lors du déploiement de la stratégie.
Adoni Conrad Quenum
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Depuis la pandémie de Covid-19, la transition des écoles vers l’enseignement numérique est devenue une urgence. Celle-ci doit s’accompagner de l’adoption de technologies numériques et de nouvelles pédagogies pour garantir aux élèves des compétences et qualifications actuelles.
Le Bureau de liaison de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) à Addis-Abeba, en partenariat avec Huawei, a procédé le jeudi 14 décembre à la remise d'équipements TIC au ministère éthiopien de l’Education et aux bureaux régionaux de l’éducation de l’Etat. La livraison comprend 480 tablettes, 48 ordinateurs portables, 48 points d'accès et 24 tableaux intelligents. Elle s’inscrit dans le cadre du projet TeOSS (Ecoles ouvertes à tous grâce à la technologie).
A $300K investment in education! Today, @UNESCO_addis and @Huawei deliver 480 tablets, 48 laptops, 48 access points, and 24 smart boards to 24 secondary schools across Ethiopia. This substantial contribution is a testament to our commitment to quality and inclusive education. pic.twitter.com/7aLRPsRdcW
— UNESCO to AU,UNECA,Ethiopia (@UNESCO_Addis) December 14, 2023
« Au-delà des salles de classe, le projet TeOSS est un catalyseur d’innovation et de croissance économique. En équipant les écoles d'installations TIC, nous donnons aux étudiants les moyens de façonner l'avenir de l'Ethiopie. Félicitations à l'UNESCO et à Huawei pour avoir mené la charge ! », a déclaré Rita Bissoonauth, directrice du bureau de liaison de l'UNESCO à Addis-Abeba.
L’investissement d’une valeur de 300 000 dollars permettra d'équiper 24 écoles secondaires à travers le pays. Le projet TeOSS de l’UNESCO et du Fonds en dépôt Huawei vise à mettre en place des systèmes scolaires fondés sur la technologie et résilients aux crises, afin de faire le lien entre l’apprentissage scolaire et à domicile et d’assurer la continuité et la qualité de l’apprentissage, que ce soit en situation normale ou de crise.
Aligné sur la stratégie « Priorité Afrique de l’UNESCO», le projet triennal permettra aux pays d’Afrique subsaharienne, notamment le Ghana, l’Ethiopie et l’Egypte d’utiliser la technologie comme accélérateur pour assurer l'accès de tous à une éducation de qualité, et comme égaliseur pour les possibilités de développement numérique.
En Ethiopie, l’initiative se concentre sur la construction d’infrastructures TIC pour connecter des écoles pilotes. Le projet permettra de former des enseignants et des étudiants et de créer un système de gestion de l’apprentissage intégré à une plateforme de formation des enseignants.
Samira Njoya
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Outre son activité principale qu’est le commerce électronique, Jumia s’est également lancée dans la livraison de nourritures. Ce service n’a pas été à la hauteur des espérances de la direction de la start-up.
Dans un communiqué de presse publié le mercredi 13 décembre, la plateforme de commerce électronique Jumia a annoncé la fermeture de sa branche Jumia Food d’ici la fin de ce mois. La principale raison évoquée est que l’activité n'est pas adaptée à l'environnement opérationnel actuel et aux conditions macroéconomiques de son marché. Jumia Food est présent au Nigeria, au Kenya, en Ouganda, au Maroc, en Tunisie, en Algérie et en Côte d'Ivoire.
« La livraison de produits alimentaires reste une activité dont les conditions économiques sont très difficiles, en Afrique et dans le monde, et nous voulons concentrer nos efforts sur notre activité de commerce électronique de biens physiques, dans les onze marchés où nous opérons. C'est une question de priorisation des opportunités et de retour sur investissement attendu », a déclaré Antoine Maillet-Mezeray, chargé des finances et des opérations chez Jumia.
Dans un souci de rentabilité, Jumia essaye d’optimiser l'allocation de son capital et de ses ressources. Lancée en 2012 à Lagos au Nigeria, elle est devenue en 2016 la première licorne du continent et est présente sur onze marchés africains où elle opère dans son secteur phare qu’est l’e-commerce. D’après les données de Crunchbase, Jumia a levé environ 1,2 milliard $ pour soutenir sa croissance et est cotée, depuis 2019, à la bourse de New York.
« Plus nous nous concentrons sur notre activité de biens physiques, plus nous réalisons qu'il existe un énorme potentiel de croissance pour Jumia, avec un chemin vers la rentabilité. Nous devons prendre la bonne décision et concentrer pleinement notre direction, nos équipes et nos ressources en capital pour saisir cette opportunité. Dans le contexte actuel, cela signifie abandonner un secteur d'activité qui, selon nous, n'offre pas le même potentiel de croissance, la livraison de nourriture », a expliqué Francis Dufay, président-directeur général de Jumia.
Adoni Conrad Quenum
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La corruption constitue l’un des principaux obstacles au développement socio-économique de l'Ouganda. Pour freiner ce fléau, des initiatives technologiques sont déployées.
Le président ougandais, Yoweri Museveni (photo), a procédé le mercredi 13 décembre au lancement d’un portail électronique de protection des investisseurs ougandais (EIPP) à sa résidence officielle à Entebbe. L'initiative vise à protéger les intérêts des investisseurs contre les activités frauduleuses en fournissant une ligne de communication directe avec le bureau du président.
I commissioned the Uganda Electronic Investors Protection Portal (EIPP) at the Statehouse, Entebbe, yesterday. From the beginning, the NRM has been committed to empowering the private sector and our economy has shown remarkable growth despite corruption and various obstacles.… pic.twitter.com/CzR4vEZr5P
— Yoweri K Museveni (@KagutaMuseveni) December 14, 2023
S’exprimant sur le bien-fondé de cette initiative novatrice, Yoweri Museveni a fait savoir qu’elle devrait permettre de lutter contre la corruption, les fausses informations… « Je félicite la colonelle Edith Nakalema et son équipe pour avoir exploité avec succès la technologie et lancé le portail électronique de protection des investisseurs, qui constitue un outil crucial pour protéger les intérêts des investisseurs. Je leur souhaite bonne chance ! », a-t-il ajouté.
La plateforme disponible à l’adresse protection.statehouseinvest.go.ug est gérée par l'unité de protection des investisseurs de la Maison de l'Etat (SHIPU). Le portail offre plusieurs services, notamment des conseils aux investisseurs grâce à l'accès à des sources gouvernementales authentiques, un mécanisme de rapport d’activités complet pour les demandes de renseignements et les plaintes des investisseurs, une application rigoureuse et suivi des problèmes signalés, un pont reliant les investisseurs aux ministères, départements et agences concernés, et des fonctionnalités linguistiques pour répondre aux besoins des investisseurs non anglophones.
Notons que la mise en œuvre de la plateforme s’inscrit dans le cadre de la volonté du président ougandais de créer un environnement propice aux investisseurs en les protégeant des pratiques de corruption et de bureaucratie inutiles. Elle intervient alors que la corruption est de plus en plus croissante dans le pays. Selon l'indice de perception de la corruption 2022 rapporté par Transparency International, l’Ouganda se classe au 142e rang sur 180 pays en matière de contrôle de la corruption.
Samira Njoya
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La Tanzanie s’associe à l’ougandais HiPipo pour accélérer son inclusion financière
Après avoir signé un partenariat avec une start-up sud-africaine opérant dans les technologies de l’éducation en novembre dernier, les autorités tanzaniennes récidivent avec une firme ougandaise.
La firme technologique ougandaise HiPipo a annoncé le mardi 12 décembre la signature d’un partenariat avec les autorités tanzaniennes, en l’occurrence la Commission tanzanienne des technologies de l’information et de la communication. L’objectif est d’accélérer l’inclusion financière et numérique et d’accroître la sensibilisation aux solutions technologiques.
Pour cela, HiPipo a déployé le programme « Include EveryOne » dont le but est de contribuer à l'accélération de l'innovation fintech, à l'autonomisation des femmes dans la fintech et se veut un catalyseur pour l'investissement et le développement dans le secteur des technologies de l’information et de la communication.
Tanzania ICTC, HiPipo sign long term partnership.
— HiPipo #IncludeEveryone #LevelOneProject (@hipipo) December 12, 2023
The government of Tanzania has lauded @HiPipo’s deliberate digital and financial inclusion efforts that continue to address longstanding disparities, close gender diversity gaps and advocate for equity for thousands of… pic.twitter.com/JdF2fbQ03N
« Nous sommes ravis d'annoncer qu'un accord pivot a été signé et scellé entre HiPipo et la Commission tanzanienne des technologies de l'information et de la communication. Cette collaboration prometteuse vise à accélérer l'inclusion financière en Tanzanie, dans le cadre du célèbre programme HiPipo Include Everyone, avec le soutien généreux de la Fondation Bill et Melinda Gates », a indiqué Innocent Kawooya (photo, à gauche), président-directeur général de HiPipo.
En retrait par rapport à certains pays de la sous-région est-africaine, en l’occurrence le Kenya et le Rwanda, la Tanzanie multiplie depuis peu les partenariats avec divers pays, organisations et start-up pour accélérer la transformation numérique en cours dans le pays. Plus tôt dans le mois, les autorités ont annoncé le lancement courant 2024 d’un cadre national pour l’économie numérique. Dans le secteur éducatif, le pays dirigé par Samia Suluhu s’est associé à la jeune pousse sud-africaine Snapplify pour améliorer la disponibilité et la qualité des ressources éducatives pour les étudiants en Tanzanie durant les trois prochaines années.
« Les activités du programme Include Everyone exploitées à l'échelle mondiale par HiPipo joueront un rôle crucial dans la promotion de l'inclusion financière, la stimulation de la croissance économique, l'encouragement des investissements dans les TIC, le conseil aux parties prenantes et la construction d'un groupe résilient et compétent d'innovateurs numériques et de professionnels des TIC en Tanzanie », a ajouté Innocent Kawooya.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de faciliter la prise en charge des patients et d'accroître l’efficacité du système sanitaire, la numérisation du secteur est devenue indispensable. Les pays africains se tournent vers des partenaires stratégiques à cause des ressources que requièrent cette action.
Le Millennium Challenge Corporation (MCC), une agence américaine d’aide bilatérale créée par le Congrès en 2004, a annoncé le lundi 11 décembre qu’il aidera le Lesotho à se doter d’un système national de santé numérique. Il permettra de mieux suivre l’évolution de la santé des populations, en l’occurrence celle des personnes atteintes du syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA), du paludisme et de la tuberculose.
« Le MCC fera des investissements majeurs dans l'équipement des soins de santé primaires et l'infrastructure de santé numérique, à partir de début 2024. Nous prévoyons également un incubateur de données de santé et d'innovation afin de créer une demande publique pour des données de santé de qualité. [..] Le MCC prévoit de travailler avec le ministère de la Santé pour concevoir et mettre en œuvre un système de santé numérique pleinement opérationnel, dans tous les domaines de la maladie, en s'appuyant sur les bases établies par le Plan d’urgence du président des Etats-Unis pour la lutte contre le SIDA (Pepfar) », a indiqué un communiqué officiel.
La numérisation du système national de santé du Lesotho découle du succès enregistré par le pays avec la numérisation des données du projet Pepfar, lancé en 2003 et autorisé à nouveau en 2018, avec l'appui financier des Etats-Unis et du Fonds mondial pour mettre fin au SIDA, à la tuberculose et au paludisme. Uniquement destiné aux femmes enceintes atteintes de VIH, le Pepfar a permis un meilleur suivi clinique, avec des données actualisées en temps réel.
« L'élaboration d'un système national de santé numérique interopérable, durable et capable de fonctionner dans des environnements à faible connectivité et à faible consommation d'électricité ne manquera pas de poser des problèmes », peut-on lire dans le communiqué.
Adoni Conrad Quenum
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Tentatives d'enlèvement, violences sexuelles et sexistes, agressions, meurtres… Depuis quelques années, les chauffeurs VTC rencontrent des difficultés dans l’exercice de leur travail. Les responsables des start-up de mobilité s’activent pour freiner ces actes de violences de plus en plus récurrents.
La start-up de mobilité estonienne Bolt vient d’introduire une nouvelle fonctionnalité en Afrique du Sud. Désormais, les clients de l’application seront tenus de télécharger sur la plateforme une image claire d'eux ou un selfie où leur visage est clairement affiché. Ils devront également télécharger une copie de leur pièce d’identité pour valider l’image ou le selfie.
Selon Bolt, la mesure vise à renforcer la sécurité des conducteurs et à améliorer la confiance et la sécurité de leur plateforme.
« Chez Bolt, nous savons, grâce à nos 500 millions de clients et plus, notre réseau de 3,5 millions de partenaires de parcs, de chauffeurs et de courriers, que le fait de se sentir en sécurité est un élément essentiel d’une expérience de conduite de haute qualité. C'est pourquoi la sécurité est notre première priorité, et la vérification des passagers, la dernière fonctionnalité que nous testons, est dédiée à la mise au point de la sécurité des conducteurs », a déclaré Takura Malaba, directeur régional Afrique de l’Est et Afrique australe à Bolt.
La nouvelle mesure de Bolt s’inscrit dans le cadre de ses investissements dans de nouveaux produits, visant à améliorer l’écosystème de sécurité de l’application. Elle intervient après plusieurs protestations des chauffeurs, à l'échelle nationale, exhortant le gouvernement à intervenir dans les incidents criminels croissants auxquels ils sont confrontés. Le dernier cas en date est le meurtre en octobre d’un chauffeur dans la région de Westernburg.
La fonction de vérification du pilote lancée par Bolt en Afrique du Sud rejoint une série de dispositifs de sécurité du conducteur existants sur l'application, parmi lesquels le service d’urgence qui permet de partager les détails et l'emplacement du conducteur avec le centre de contact de l'Association automobile. En cas de signalement, l'application déploie immédiatement des services de sécurité et d'urgence privés.
Samira Njoya
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Après la fermeture de sa filiale ougandaise en avril dernier, Copia Global s’est concentré sur le marché kényan. La start-up annonce un partenariat stratégique avec un géant américain des services financiers.
Copia Global, une plateforme kényane de commerce électronique, a annoncé le mardi 12 décembre la signature d’un partenariat d’une durée de 5 ans avec le géant américain des services financiers Visa. L’objectif est de faciliter les transactions commerciales sur la plateforme et de permettre aux clients d’accéder à plus de services financiers.
Le nouveau partenariat devrait permettre aux clients de la start-up kényane d’acheter et de payer directement sur la plateforme, d’économiser des sous, d’en emprunter depuis le portefeuille électronique ou encore d’accéder à des services de paiement différé. Quant aux clients de la start-up qui appartiennent à la diaspora kényane, ils pourront recharger leur portefeuille électronique via Visa en quelques clics.
« Le réseau de clients, d'agents et de sous-traitants de livraison de Copia bénéficiera des capacités de Visa en matière de paiements sans contact, de transferts de fonds et de solutions de fidélisation », a déclaré Eva Ngigi-Sarwari (photo, à gauche), directrice nationale de Visa Kenya.
La start-up, fondée en 2013 par Crispin Murira, Tracey Turner et Jonathan Lewis, a déjà levé plus de 100 millions $ pour accélérer sa croissance. En mars dernier, la plateforme d’e-commerce kényane disposait de plus de 40 000 agents numériques ou encore de près de 2 millions de clients. Bien qu’elle ait fermé sa branche ougandaise en avril 2023, elle est en constante progression et renforce sa présence sur son marché local. La signature dudit partenariat s’inscrit dans ce cadre et peut être un prélude pour investir le monde des technologies financières.
« Le partenariat et la numérisation rapide des clients créent une énorme opportunité pour Copia et Visa de bancariser les personnes non bancarisées avec des services financiers auparavant inaccessibles, résolvant ainsi l'inclusion financière pour le marché de masse en Afrique », a déclaré Evelyn Wangari, directrice des services financiers chez Copia Global.
Adoni Conrad Quenum
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L’intelligence artificielle s’impose de plus en plus comme un paramètre indispensable sur divers plans dont celui militaire. Les armées y auront recours pour améliorer leur efficacité.
Les Etats-Unis soutiendront le Nigeria dans l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) pour lutter contre le terrorisme sur son sol. C’est ce qui ressort de la conférence de presse donnée par Paul Dean (photo), secrétaire adjoint principal du Bureau américain de contrôle des armements, de la dissuasion et de la stabilité, le jeudi 7 décembre à Abuja au Nigeria.
« Nous voulons encourager les applications positives de l'intelligence artificielle dans l'armée. L'initiative que nous avons lancée le mois dernier avec nos partenaires vise précisément à maximiser la valeur extraordinaire de l'intelligence artificielle dans les applications militaires, tout en veillant à ce que la communauté internationale se rallie à une série de normes de comportement responsable afin de réduire le risque de conséquences involontaires ou d'applications négatives », a indiqué Paul Dean.
Ce soutien intervient alors que l’armée nigériane fait face à une vague de critiques suite à une erreur d’un de ses drones qui a fait une centaine de morts civils dans l’Etat de Kaduna. Les Etats-Unis, bien que décidés à mettre en place des garde-fous quant à l’utilisation des technologies de pointe telles que l’IA dans le secteur militaire, se veulent un allié de choix pour le Nigeria dans la lutte contre le terrorisme. Pour cela, il est indispensable de soutenir l’utilisation de l’IA qui aurait pu éviter cette erreur manifeste lors du drame survenu dans l’Etat de Kaduna. Soulignons qu’Abuja fait face dans le nord du pays à plusieurs groupes terroristes, en particulier Boko Haram depuis de nombreuses années.
« Nous sommes convaincus que lorsque les Etats s'engagent à utiliser cette technologie de manière prévisible, transparente, stable et responsable, la communauté internationale sera en mesure de maximiser les avantages tout en réduisant les risques d'approches irresponsables », a expliqué le responsable américain.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le cadre de ses ambitions de transformation numérique, le gouvernement zambien veut généraliser le haut débit dans le pays. L’objectif est de permettre à la population de profiter pleinement des services en cours de numérisation et de créer des emplois.
Le gouvernement zambien est sur le point d’éliminer totalement la 2G dans le pays et laisser la place à la technologie de 4e et 5e génération. Le vendredi 9 décembre à l’occasion de la première remise des prix des TIC, de la poste et des services de messagerie, Felix Mutati (photo), le ministre chargé de la Technologie et de la Science a révélé les avancées majeures dans le secteur.
« Nous éliminons la 2G parce que nous voulons que toutes les tours soient activées sur Internet. Désormais, chaque tour sera uniquement équipée d’Internet 4G et supérieur. Nous avons le devoir d'utiliser les TIC comme un outil pour apporter des changements au peuple zambien », a-t-il déclaré.
En effet, ces deux dernières années, la Zambie a multiplié les initiatives visant à créer un environnement favorable à l’amélioration de la connectivité dans le pays. En juin, une licence d’exploitation a été accordée à Starlink, filiale de la société américaine SpaceX pour fournir des services Internet par satellite dans tout le pays, y compris les zones jusqu'ici considérées comme inaccessibles.
Dans la même lancée, des opérateurs de télécommunications notamment Airtel et MTN ont lancé la commercialisation de la 5G dans le pays. Dans un premier temps, le service a été concentré dans des zones spécifiques, telles que les zones résidentielles très peuplées, les centres commerciaux, les hôpitaux, les centres-villes et les quartiers d’affaires centraux.
Toutes ces initiatives ont permis d'améliorer l'accès à l'Internet dans le pays. Selon le ministre, le taux de pénétration d’Internet est passé à 58 % cette année, contre environ 53 % l'année dernière. Les activités de la Poste ont quant à elles augmenté de 70 % cette année.
En misant sur la 4G et la 5G, la Zambie veut garantir un meilleur accès de la population au numérique, créer des emplois, attirer et retenir des investissements dans le secteur des TIC dans les prochaines années.
Samira Njoya
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