La transformation numérique est aujourd’hui source de croissance dans divers secteurs de l’économie. Les Nations unies souhaitent par-dessus tout qu’elle contribue à l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD).

Lors du Forum sur le développement durable 2023 qu’elle a organisé le 21 novembre à Dongguan en Chine sous le thème « Prospérer ensemble avec la technologie : réaliser le développement durable », Huawei a lancé une bourse avec l’Union internationale des télécommunications (UIT). Elle cible les jeunes de 18 à 28 ans à travers le monde, porteurs de projets numériques à fort impact sur le développement communautaire.

Baptisée « Programme UIT de Generation Connect Young Leadership en partenariat avec Huawei », la bourse sera ouverte aux candidatures au début de l’année prochaine et durera trois ans. Les 30 jeunes retenus seront accompagnés dans la réalisation de leurs projets. C’est l’expression de la confiance ferme de l’entreprise technologique chinoise dans l’effet catalyseur des talents numériques dans l'innovation technologique future.

Jeff Wang, le président du département des affaires publiques et des communications de Huawei, a expliqué que « le soutien que les participants recevront comprend des contributions financières à leurs projets, un mentorat assuré par des experts de l’UIT et de Huawei, ainsi que des opportunités de participer à des événements conjoints ».

La bourse lancée par Huawei et l’UIT est une nouvelle page qui s’ouvre dans le cadre de la collaboration que les deux parties ont initiée l’année dernière à travers le Partner2Connect Digital Coalition (P2C). Il s’agit d’un programme qui promeut la connectivité et la transformation numérique dans le monde, en donnant la priorité aux communautés isolées des pays et régions dépourvus d'accès numérique. Huawei y a adhéré en se fixant comme objectif d’apporter la connectivité à environ 120 millions de personnes vivant dans ces régions, dans plus de 80 pays, d'ici 2025. La société indique avoir déjà atteint 90 millions de personnes.

« Le numérique est un levier essentiel pour accélérer la réalisation des objectifs de développement durable (ODD). Nous encourageons les jeunes à repousser les limites de l'écosystème numérique mondial en pleine expansion et à apporter des contributions innovantes à celui-ci », a affirmé le Dr Cosmas Luckyson Zavazava, directeur du Bureau de développement des télécommunications de l'UIT.

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Posted On vendredi, 24 novembre 2023 13:29 Written by

TunisianStartups joue un rôle essentiel dans la promotion de l’entrepreneuriat en Tunisie. Elle œuvre pour la connectivité mondiale, l’inclusion, l’éducation et la collaboration entre les acteurs de l’écosystème entrepreneurial.

TunisianStartups est une organisation non gouvernementale (ONG) tunisienne fondée en 2016. Son objectif est de renforcer l’écosystème entrepreneurial tunisien et de connecter ses acteurs. Elle propose des activités et des programmes variés pour accompagner les start-up dans leurs défis, tels que le financement, la collaboration, la visibilité et le lobbying. Elle vise également à créer des liens dynamiques entre l’écosystème local et les écosystèmes internationaux.

L’organisation est présidée par Amel Saidane, qui est aussi la fondatrice et la présidente-directrice générale de BetaCube, une société qui construit et développe des start-up B2B dans les domaines de la fintech et de la mobilité, et une cofondatrice de Digital2Value, une plateforme spécialisée dans la transformation numérique des PME.

TunisianStartups veut créer un environnement qui accélère le succès des start-up tunisiennes à l’échelle nationale et internationale. Pour cela, elle a mis en place plusieurs projets comme INVEST’I, une communauté qui rassemble les différents acteurs de l’écosystème entrepreneurial innovant tunisien à travers la plateforme internationale EuroQuity.

L’organisation a, par ailleurs, développé The Think Tank qui est chargé d’élaborer des propositions d’amélioration pour les décideurs afin d’inspirer les politiques publiques en matière d’entrepreneuriat. La plateforme interactive Index de TunisianStartups vise, quant à elle, à quantifier et à offrir une représentation précise et pertinente de l’écosystème des start-up en Tunisie.

Egalement préoccupée par l’inclusion des femmes dans la technologie, l’ONG a lancé le projet Women & Tech pour renforcer les capacités et donner de la visibilité aux femmes entrepreneurs dans ce domaine.

TunisianStartups propose aussi un programme éducatif nommé TS Academy. Ce dernier comprend des cours de renforcement des capacités des entrepreneurs, par le biais de sessions de formation individuelles et de masterclass. A travers Link4INN, l’organisation encourage l’innovation ouverte et promeut la collaboration entre les start-up et les entreprises de différents secteurs économiques.

TunisianStartups compte plus de 600 start-up sur sa plateforme Index, plus de 2 000 participants à ses événements, plus de 30 membres actifs... Elle est soutenue par GIZ, Invest for Jobs, Expertise France et The Dot, entre autres.

Melchior Koba

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Posted On vendredi, 24 novembre 2023 11:25 Written by

Le Kenya multiplie les partenariats dans le secteur technologique pour accélérer sa transformation numérique. En début de semaine, les autorités ont décidé de s’allier à un géant américain sur un segment spécifique.

Stanley Kamanguya, directeur général de l’Autorité kényane des TIC (ICTA), et Phyllis Migwi, directrice nationale de Microsoft East Africa Company, ont signé le mardi 21 novembre à Nairobi, au Kenya, un protocole d’accord dans le secteur des TIC. L’objectif est de renforcer la transformation numérique en cours dans le pays et d’intégrer les services cloud de Microsoft pour améliorer la prestation des services publics avec l’adoption de la stratégie cloud-first.

La firme de Redmond devra mettre en place, d’ici février 2024, un cadre complet à cette fin. Le passage au cloud devrait permettre au pays dirigé par William Ruto de déléguer la sécurité et la protection des données de toutes ses institutions au géant américain pour les trois prochaines années, conformément aux termes du protocole.

« Je tiens à remercier Microsoft pour cet engagement qui arrive au bon moment. Nous pensons qu'à l'issue de ce partenariat, nous serons mieux sensibilisés à la cybersécurité, nous améliorerons nos compétences numériques et nous développerons des domaines technologiques clés pour un secteur numérique dynamique », a indiqué Stanley Kamanguya.

Cet accord intervient quelques mois après l’attaque subie par le portail national des services publics, eCitizen, revendiquée par le groupe hacktiviste pro-russe Anonymous Sudan. Les autorités avaient été contraintes de prendre des mesures pour gérer les diverses demandes de visas pour les étrangers, d’établissement et de renouvellement de passeports, de cartes d’identité ou encore de permis de conduire. Pourtant, le Kenya fait partie des bons élèves du continent en matière de cybersécurité. Le pays occupe la 5e place sur le plan continental et dispose d’une stratégie nationale de cybersécurité.

Par ailleurs, dans son rapport « Cybersecurity in Africa-Call to action » publié en juin 2023, le cabinet Kearney explique que la capacité du continent à résister, à s'adapter et à se rétablir face aux cyberattaques est faible. Les pays d'Afrique subsaharienne n’investissent pas assez dans la cybersécurité, environ 0,03 % de leur produit intérieur brut, alors que la référence moyenne est de 0,25 %. Avec les ambitions du Kenya dans le secteur de l’économie numérique, le pays doit se mettre au niveau et se donne trois ans au moins, soit la durée du protocole d’accord.

« En tant que leader de l'espace technologique au Kenya, Microsoft est très heureux de signer ce protocole d'accord et, en ce qui nous concerne, nous sommes impatients de voir comment nous pouvons apporter toute la puissance des services et des produits Microsoft au gouvernement pour un bénéfice mutuel », a expliqué Phyllis Migwi.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 23 novembre 2023 12:15 Written by

Dans sa stratégie numérique, la République démocratique du Congo ambitionne d’exclure les documents physiques de la fonction publique. Le pays a lancé une opération de numérisation des services qui se heurte au déficit de compétences des employés.

Africa Digital Academy (ADA), une filiale d'Africa Development Solutions Group dédiée à la création et à la gestion de programmes de formation dans le domaine du numérique, et l’Agence congolaise pour le développement du numérique (ADN) ont signé le mardi 21 novembre un mémorandum d’entente en marge de l’Africa Digital Expo qui se tient à Kinshasa en République démocratique du Congo.

Dans le cadre de l'accord, l'ADA fomera 100 000 agents de l'Administration publique congolaise en 2024 et 2025.

« La collaboration entre ADA et ADN, deux entités de premier plan dans le domaine du numérique, est un pas de géant dans l'effort de modernisation de l'administration publique congolaise. Nous remercions ADA pour leur appui stratégique et nous nous réjouissons à l’idée de cette collaboration », a déclaré M. Dominique Migisha (photo, à gauche), coordonnateur de l’ADN.

Selon l’ADN, la programme de formation se concentrera sur les fondamentaux de la cybersécurité, de l'intelligence artificielle, de la transformation digitale, et des solutions métiers avec pour objectif de soutenir et d'accélérer la transformation numérique de la RDC, en mettant l'accent sur l'acquisition de compétences clés et la mise en œuvre de solutions technologiques adaptées aux besoins spécifiques de la région.

Le nouveau partenariat s’inscrit dans le cadre des actions menées par le gouvernement et ses partenaires pour accélérer la numérisation dans le pays et doter les citoyens du pays en compétences numériques nécessaires pour assurer ladite numérisation et réduire la fracture numérique.

Pour l’ADA, l’initiative fait partie de ses nombreux projets en cours sur le continent africain. Depuis le 16 octobre, l’académie forme 1 000 jeunes Ivoiriens dans les métiers du numérique, y compris la cybersécurité.

Au terme de la collaboration avec l’ADN, les agents de l’administration publique congolaise seront mieux outillés pour l’utilisation des services publics en cours de numérisation dans le pays.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 23 novembre 2023 11:36 Written by

Les dossiers de santé électroniques peuvent améliorer les soins médicaux en Afrique. Conscients de ce fait, des pays africains mettent des moyens en œuvre pour leurs adoptions généralisées.

La ministre zambienne chargée de la Santé, Sylvia Masebo (photo), a procédé le mardi 21 novembre au lancement national de SmartCare Pro, un système numérique de gestion de dossiers de santé électronique (DES).

Le nouveau système, inauguré dans le district de Chongwe, vise à transformer la prestation des soins de santé dans l'ensemble du pays en améliorant l'accès aux soins, les résultats de santé et la qualité des soins.

Selon la ministre, le système permettra non seulement de collecter les données, mais également de guider les agents de santé dans la gestion des patients. « Il utilise les informations fournies par nos experts de la santé et nos consultants pour aider nos agents de santé. Cela change la façon dont nous gérons les soins de santé de nos citoyens. Le lancement de ce système est la garantie de la numérisation de toutes les installations dans les hôpitaux du pays ».

A en croire Sylvia Masebo, la mise en oeuvre du nouveau système s’inscrit dans le cadre de l'engagement du gouvernement en faveur de la convergence de la technologie et des soins de santé. Il définit la vision commune de créer un avenir où la technologie joue un rôle central dans la promotion de communautés plus saines.

SmartCare Pro améliorera l'efficacité globale des soins de santé. Il permettra également aux médecins d’accéder directement aux dossiers médicaux, évitant ainsi les tests et les procédures en double pour chaque patient.

Rappelons que SmartCare Pro est la version améliorée de SmartCare, un outil de collecte de données spécifique au VIH lancé il y a plus de 15 ans dans le pays. Il a  également contribué de manière significative à l'aide à la décision clinique et à l'amélioration de la prestation de services de soins de santé. 

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 22 novembre 2023 15:46 Written by

Comme dans d’autres pays du continent, le Nigeria a mis en place sa loi sur les start-up. Avec la transition politique, elle n’a pu être mise en œuvre jusqu’à la mise en place de la plateforme dédiée.

Bosun Tijani, ministre nigérian des Communications, de l’Innovation et de l’Economie numérique, a annoncé le mardi 21 novembre le lancement du portail de soutien et d’engagement des start-up. Il permettra d'identifier et d'agréger les start-up nigérianes, les sociétés de capital-risque, les hubs et les centres d'innovation dans le but de faciliter l'engagement et le soutien des divers acteurs de l'écosystème.

« Le lancement du portail nous permettra d'initier le processus de mise en place des forums consultatifs de start-up pour sélectionner les représentants du Conseil national pour l'innovation numérique et l'entrepreneuriat, afin de faciliter le discours et le consensus entre les acteurs de l'écosystème nigérian », indique le ministre.

La mise en place d’un cadre réglementaire pour les jeunes pousses technologiques a connu une avancée considérable avec la promulgation, en octobre 2022, de la Nigeria Startup Act, une loi sur les start-up initiée par les acteurs de l’écosystème technologique local et les autorités du pays. Quelques mois plus tard, le président Muhammadu Buhari a inauguré, en avril 2023, le Conseil national du Nigeria pour l'innovation numérique et l’entrepreneuriat (NCDIE) pour veiller à la mise en œuvre de la Startup Act.

Pour rappel, seules les start-up en activité depuis moins de 10 ans sont éligibles au label « Startup ». Il faudrait ainsi s’enregistrer sur le portail pour obtenir ce label avant de bénéficier des nombreux avantages qu’offre la loi. Entre autres, on peut citer des allègements fiscaux, des programmes de renforcement des capacités, l’accès aux subventions, aux prêts et aux fonds d’investissement.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 22 novembre 2023 14:30 Written by

Raxio Group a fait son entrée sur le marché africain des centres de données en 2019. Depuis, la société multiplie les investissements pour étendre son empreinte géographique sur le continent.

Le constructeur et exploitant de centres de données neutres Raxio Group a annoncé, mardi 21 novembre, le lancement officiel d’un centre de données de dernière génération en Ethiopie. L’infrastructure de niveau 3 est située dans le cœur économique de l'Ethiopie, la capitale du pays, Addis-Abeba.

Selon Raxio Group, le nouveau centre de données pourra accueillir jusqu’à 800 racks. En outre, il offrira « jusqu'à 3 MW de puissance informatique, offrant un environnement robuste et entièrement redondant pour héberger une infrastructure informatique critique avec une disponibilité 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 ».

Avec le lancement du nouveau centre de données, Raxio Group poursuit sa stratégie de conquête du continent entamée depuis 2019. Il intervient un mois après que le groupe a annoncé avoir levé 46 millions $ en fonds propres pour accélérer l’expansion de son réseau de centres de données en Afrique. La société a prévu de construire dix à douze centres de données sur le continent pour répondre à la demande croissante et fournir l’infrastructure numérique vitale nécessaire.

Une fois mis en service, le centre de données devrait contribuer de manière significative à l'extension du réseau d'infrastructure des TIC, en veillant à ce que les avantages de la technologie soient accessibles dans tout le pays, contribuant ainsi à améliorer l'accès aux ressources éducatives, sociales et aux entreprises. 

« Nous prévoyons que ce mécanisme sera un catalyseur pour un développement économique accru en Ethiopie, un soutien aux entreprises locales et aux organismes gouvernementaux, ainsi qu'à l'intention des prestataires de services et de contenu régionaux et internationaux en Ethiopie », a déclaré Bewket Taffere, directeur général de Raxio Data Centre en Ethiopie.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 22 novembre 2023 11:32 Written by

De plus en plus, les pays africains veulent inciter les multinationales à investir sur le continent. Pour cela, les autorités locales évoquent plusieurs possibilités avec les dirigeants de ces entreprises.

Dans un post publié sur X le dimanche 19 novembre, Bosun Tijani (photo), ministre nigérian des Communications, de l’Innovation et de l’Economie numérique, a annoncé qu’il a évoqué avec Ryan Goodnight, directeur principal des licences mondiales et de l'activation du marché chez SpaceX, la maison mère du fournisseur américain d’Internet par satellites à haut débit et à faible latence Starlink, la possibilité de créer des emplois au Nigeria.

La discussion entre les deux hommes a eu lieu à Dubaï, aux Emirats arabes unis, en marge de l’édition 2023 de la Conférence mondiale des radiocommunications (CMR-23) organisée par l’Union internationale des télécommunications (UIT) qui se tient du lundi 20 novembre au vendredi 15 décembre 2023.

« Nous avons abordé la question de la connexion des Nigérians non desservis et mal desservis. J'ai également évoqué la possibilité de créer des milliers d'emplois au Nigeria grâce à des initiatives telles qu'un programme d'installation et de maintenance certifiée pour Starlink et la collaboration avec des start-up de matériel pour produire des boîtiers répéteurs localement », peut-on lire dans le tweet du ministre.

C’est en janvier 2023 que Starlink a lancé ses services Internet au Nigeria. Depuis lors, il s’est déployé dans plusieurs autres pays du continent, mais le pays dirigé par Bola Tinubu s’impose comme le plus important marché de la firme américaine. Pour faciliter l’adoption de Starlink dans le pays, les dirigeants ont réduit, en octobre dernier à la suite de pourparlers menés par Umar Danbatta, vice-président exécutif de la Nigerian Communications Commission (NCC), le coût du kit Starlink qui est passé de 378 000 nairas (environ 461 $) à 299 000 nairas.

« Notre intention est d'encourager toutes les entreprises technologiques à investir et à renforcer notre écosystème », conclut le tweet de Bosun Tijani. Pour rappel, Starlink compte 6 756 abonnés au Nigeria, d’après les données de la NCC.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 21 novembre 2023 15:53 Written by

Avec la Covid-19, le changement d’habitudes de consommation des populations a touché divers secteurs. Les industries créatives ont dû muer elles aussi, pour demeurer compétitives. De nouvelles opportunités de revenus se sont renforcées.

Orange Middle East & Africa et Spotify ont annoncé, lundi 20 novembre, un partenariat autour de la promotion de musique, notamment africaine. Cette collaboration, qui permet aux abonnés Orange de bénéficier gratuitement d’une écoute musicale sur la plateforme suédoise de streaming en souscrivant à une offre mobile de l’opérateur télécoms, est déjà effective en République démocratique du Congo, à Madagascar et au Mali. Les prochains abonnés Orange à bénéficier de ce partenariat sont ceux de la Guinée. A terme, ce seront les 18 marchés d’Afrique et du Moyen-Orient que la société télécoms.

« En tant qu’opérateur multiservices du continent, nous souhaitons faciliter l’accès de nos clients à la riche culture musicale de l’Afrique afin de promouvoir les talents locaux. Le déploiement de ce service dans les pays où nous sommes présents donnera à toutes les communautés accès à une expérience musicale incomparable et contribuera ainsi à l’accélération de l’inclusion numérique sur le continent », a déclaré Brelotte Ba (photo, à droite), le directeur général adjoint d’Orange Middle East and Africa.

Pour Jocelyne Muhutu-Remy (photo, à gauche), la directrice générale de Spotify en Afrique subsaharienne, cette collaboration répond à un besoin. « Nous sommes conscients que le coût des données continue d’être un obstacle pour les personnes qui souhaitent écouter de la musique en streaming, c’est pourquoi nous travaillons activement avec Spotify SSA sur des partenariats comme celui-ci », a-t-elle affirmé.

La Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI) indique que le streaming est actuellement le segment qui rapporte le plus de revenus à l’industrie musicale mondiale. Dans son « Global Music Report 2023 », elle révèle que sa croissance qui s’est accélérée dès 2017 représentait déjà 67 % du revenu de l’industrie mondiale de la musique en 2022. Soit 17,5 milliards $ sur 26,2 milliards $. Le streaming contribue également à plus de visibilité pour les artistes sur la scène internationale.

L'Afrique subsaharienne est la région où la croissance des revenus de la musique enregistrée a été la plus rapide en 2022, soit +34,7 %. Cette croissance a été stimulée par une forte augmentation des revenus en Afrique du Sud, le plus grand marché de la région (+31,4 %). La zone Moyen-Orient et Afrique du Nord a affiché le troisième taux de croissance de revenu le plus élevé au monde en 2022. Soit +23,8%, avec 95,5% porté par le streaming.

Muriel Edjo

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Posted On mardi, 21 novembre 2023 13:45 Written by

Pour réaliser la transition numérique en cours au Tchad, le pays a besoin de personnes formées. Des partenariats sont en cours dans le pays pour garantir aux jeunes des compétences et qualifications numériques.

Simplon Africa, une entreprise sociale qui propose des formations aux métiers du numérique, et WenakLabs, un incubateur technologique basé au Tchad, ont signé le jeudi 16 novembre une convention partenariat à N’Djamena.

La collaboration vise entre autres à offrir aux jeunes Tchadiens des formations de qualité dans les métiers du numérique, dans le but de renforcer l’employabilité des ces derniers.

« Ce partenariat marque un engagement fort en faveur du développement des compétences numériques au Tchad. En unissant nos forces et en partageant nos expertises respectives, WenakLabs et Simplon Afrique visent à créer des formations de qualité, offrant aux apprenants des opportunités d'apprentissage exceptionnelles », a indiqué l’incubateur tchadien.

Dans le cadre de ce partenariat, Simplon Afrique sera chargé de la production des contenus didactiques pour les formations aux métiers du numérique et offrira un accès à sa plateforme de formation en ligne aux apprenants. De l’autre côté, WenakLabs fournira un accès à ses ressources et du matériel de formation pour favoriser l'apprentissage en présentiel et en ligne.

Le partenariat aboutira au lancement d’un campus payant dans les prochains mois. L’espace proposera des formations initiales et continues autant en ligne qu’en présentiel. Les étudiants, les entrepreneurs et les professionnels sont les principales cibles.

Signalons que cette nouvelle collaboration s’inscrit dans le cadre de la continuité d’un précédent partenariat qui a abouti à la mise en œuvre du programme Tech4Tchad en 2021. Financé par la France, Simplon et plusieurs autres partenaires, dont WenakLab, Tech4Tchad a déjà formé 150 jeunes dans le domaine du numérique à ce jour.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 20 novembre 2023 14:31 Written by
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