Les financements dans les start-up africaines ont reculé de 40% par rapport à 2022. Tous les écosystèmes technologiques africains ont été affectés, en particulier le Nigeria.

Antony Blinken (photo, à gauche), secrétaire d’Etat américain, a affirmé le mardi 24 janvier que les entreprises américaines sont disposées à investir au Nigeria. Il a tenu ces propos lors de sa visite au président Bola Tinubu (photo, à droite) à la State House à Abuja.

« Le Nigeria est un lieu d'innovation et de dynamisme extraordinaires. J'ai eu l'occasion de m'y rendre à de nombreuses reprises au fil des ans. Je l'ai constaté à chaque fois et je m'attends à le constater encore demain au plus tard. Les entrepreneurs et les entreprises américains sont désireux de s'associer et d'investir dans l'économie nigériane, en particulier dans le secteur technologique », a indiqué le haut diplomate américain.

L’écosystème technologique nigérian est l’un des plus attractifs du continent africain. Les start-up du pays ont levé 224 millions $ en 2023, 531 millions $ en 2022 et plus d’un milliard $ en 2021, d’après les données de CB Insights. A travers les fonds de capital-risque, plusieurs géants mondiaux de la technologie ont déjà investi dans les start-up nigérianes.

« Nos sociétés de capital-risque s'emploient à financer, nous voulons donc travailler en partenariat pour contribuer à la révolution technologique du Nigeria, créatrice d'emplois. Les entreprises et les innovations se développent dans nos deux pays. Car l'une des choses que nous avons apprises de ces partenariats, c'est qu'ils nous profitent autant qu'à n'importe quel endroit ou entreprise dans lesquels nous investissons », ajoute Antony Blinken.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 25 janvier 2024 15:36 Written by

D'ici à 2030, le Nigeria vise à éliminer l'usage de documents physiques au sein de la fonction publique. Pour atteindre cet objectif, le pays a initié un programme de numérisation des services. Cependant, cette démarche se confronte actuellement à une lacune de compétences parmi les employés.

La Fondation Aig-Imoukhuede, une organisation africaine dédiée à la transformation du secteur public, en collaboration avec le Bureau du chef de la fonction publique de la Fédération (OHCSF), a officialisé le vendredi 19 janvier un partenariat avec Microsoft par le biais de son partenaire de mise en œuvre, la Fondation Wootlab. L'objectif majeur de cette collaboration est de renforcer les compétences numériques des fonctionnaires œuvrant dans divers ministères au Nigeria.

« Ce partenariat témoigne de notre engagement commun à élaborer des programmes de formation efficaces qui s'attaquent à la fracture numérique et suscitent des transformations positives dans le domaine numérique. Ensemble, nous nous lançons dans une vaste initiative de formation prête à redéfinir le paysage », a déclaré la Fondation Wootlab sur X.

La récente collaboration s'inscrit dans le cadre d'une initiative stratégique orchestrée par l'OHCSF, qui vise à préparer la main-d'œuvre du secteur public à l'ère numérique. Cette initiative intervient quelques mois après la mise en œuvre d'une solution de gestion de contenu d'entreprise (ECMS) soutenue par la Fondation Aig-Imoukhuede, visant à autonomiser tous les processus de travail. Le partenariat s'aligne également sur les objectifs du gouvernement fédéral qui ambitionne de former l'ensemble des fonctionnaires du pays aux compétences numériques.

Dans le cadre de cette coopération, la Fondation Wootlab prendra en charge la fourniture de compétences numériques à la demande pour les employés du gouvernement, les habilitant ainsi à contribuer à la numérisation des services publics essentiels tout en stimulant l'innovation continue au sein de la fonction publique.

Il est important de rappeler que l'ambition du Nigeria, à travers cette initiative et bien d'autres est de classer sa fonction publique parmi les 20 premières au monde d'ici 2025 et d'atteindre la pleine numérisation d'ici 2030.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 25 janvier 2024 13:40 Written by

Avec l’accélération de la transformation numérique en Afrique, la mise en place d’un cyberespace sûr est devenue incontournable. Les autorités des pays du continent font le nécessaire pour assurer la sécurité de tous sur la toile.

Le Parlement béninois a voté, mardi 23 janvier, une loi autorisant la ratification de la Convention de Malabo sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel. Cette décision permettra à l’Etat béninois de lutter efficacement contre la cybercriminalité.

La Convention de Malabo vise à renforcer et harmoniser les législations des pays africains et celles des Communautés économiques régionales dans le domaine des technologies de l'information et de la communication, tout en respectant les libertés fondamentales, les droits de l’homme et des peuples pour, entre autres, faciliter la mise en place d’un cyberespace sûr. Cette notion est devenue indispensable depuis la pandémie de la Covid-19 où la plupart des pays du continent se sont engagés sur la voie de la transformation numérique. Ainsi, la composante cybersécurité est devenue importante, ce qui a favorisé l’entrée en vigueur de ladite convention en octobre dernier après la ratification de la Mauritanie.

Le Bénin rejoint ainsi les 15 autres Etats africains à avoir ratifié cette convention adoptée en 2014 dans la capitale équato-guinéenne. Son entrée en vigueur a été retardée toutes ces années car, selon son article 36, au moins quinze pays devraient d'abord la ratifier. En plus du Bénin, il y a l’Angola, le Togo, le Sénégal, le Rwanda, la Namibie, le Niger, Maurice, le Mozambique, le Ghana, la Zambie, la République démocratique du Congo, le Cap-Vert, la Guinée, la Côte d’Ivoire et la Mauritanie.

Pour rappel, les parlementaires béninois ont également donné leur accord pour la ratification de la Convention de Budapest sur la cybercriminalité. Elle dispose d’un cadre international qui permet aux praticiens des Etats parties de mettre en commun leur expérience et de nouer des relations favorisant la coopération dans des affaires spécifiques, notamment en situation d’urgence, au-delà des dispositions précises prévues dans cette Convention.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 25 janvier 2024 12:21 Written by

Au cours des dernières années, le gouvernement égyptien a opéré d'importants investissements dans le secteur numérique. Cet engagement substantiel témoigne de l'importance cruciale de l'externalisation dans la stimulation des exportations numériques de l'Égypte et dans la favorisation de sa croissance économique.

Le ministre égyptien des Télécommunications et des Technologies de l'information, Amr Talaat (photo), a annoncé le lundi 22 janvier, une progression significative dans le secteur des exportations de services numériques de l'Egypte. Les recettes pour l'année 2023 ont atteint 6,2 milliards de dollars, en hausse de 26,5 % par rapport aux 4,9 milliards de dollars enregistrés en 2022.

Lors d'une allocution devant le Sénat égyptien, Amr Talaat a attribué ces résultats positifs aux récents investissements étrangers, soulignant des accords avec 74 entreprises internationales et locales pour le recrutement de 60 000 experts en externalisation depuis novembre 2022. Ces chiffres sont également le fruit des programmes gouvernementaux visant à augmenter à 550 000 le nombre de travailleurs indépendants dans l'industrie de l'externalisation.

Ces investissements s'inscrivent dans le cadre de la stratégie numérique pour l'industrie de l'externalisation 2022-2026, lancée en février 2022 par le gouvernement égyptien. La stratégie se concentre sur quatre axes principaux, à savoir les services informatiques, les services de processus d'affaires, les services de connaissances, l'ingénierie et la recherche-développement.

Cette initiative vise à propulser l'Egypte vers des sommets économiques, ambitionnant de tripler les revenus des exportations numériques pour atteindre près de 9 milliards de dollars d'ici 2026. Parallèlement, elle envisage la création de plus de 34 000 emplois d'ici 2025.

Ces objectifs audacieux s'inscrivent dans la lignée des performances remarquables du secteur, qui a enregistré des exportations numériques de 4,9 milliards de dollars au cours de l'exercice 2021/2022, marquant une nette progression par rapport aux 3,6 milliards de dollars enregistrés lors de l'exercice 2018/2019.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 24 janvier 2024 14:40 Written by

En Afrique, la diversification de l’économie est au cœur des préoccupations des gouvernements. Il devient donc urgent de développer des politiques favorables, des programmes de formation et des initiatives de financement pour catalyser l'essor économique et l'innovation sur le continent.

Chad Innovation Hub (CIH), un incubateur dédié à l'entrepreneuriat des jeunes au Tchad, et l'Agence nationale des investissements et des exportations (ANIE) ont officialisé un partenariat le mardi 23 janvier à N'Djamena. L’initiative vise la promotion de l'innovation, de la création d'entreprise et du développement durable dans le pays.

« Ce partenariat stratégique vise à dynamiser l'écosystème entrepreneurial au Tchad en encourageant l'innovation ouverte, en stimulant les projets dans le numérique, l'économie circulaire, les modèles d'affaires RSE et verts, tout en renforçant les capacités des femmes et des jeunes, notamment dans les communautés rurales », a déclaré l’ANIE dans un communiqué.

Les termes du protocole d'accord prévoient également la mise en œuvre effective des objectifs du développement durable (ODD) et l'établissement de relations de collaboration étroite entre l'ANIE et CIH pour mutuellement promouvoir le secteur privé et diversifier l'économie.

La collaboration stratégique s'aligne sur la politique gouvernementale dont l'objectif est de soutenir l'entrepreneuriat au Tchad, qui a connu la récente création d'un fonds de 30 milliards FCFA (49,6 millions $). Ce fonds vise à garantir des crédits pour les entrepreneurs et à financer des projets clés dans des secteurs tels que l'agriculture, l'élevage et les nouvelles technologies.

La signature de cet accord marque le début d'une alliance prometteuse positionnant le Tchad sur la scène internationale de l'innovation. Avec Chad Innovation Hub, une organisation qui a déjà remporté des distinctions prestigieuses, cette collaboration renforce la conviction que l'innovation et l'entrepreneuriat sont les moteurs d'un avenir prospère et durable pour le Tchad.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 24 janvier 2024 11:11 Written by

Néné Maïga dirige Orange Botswana, qui célèbre 25 ans de présence sur le marché local. Elle aborde pour nous les grandes ambitions de l’opérateur dans le domaine de l'économie numérique.

We Are Tech : Vous êtes à la tête d'Orange Botswana depuis plus de deux ans. Comment, selon vous, le marché local des télécoms aborde-t-il les innovations numériques ?

Néné Maïga : Au Botswana, le secteur des télécoms est un marché en constante évolution – ce qui représente pour nous un vrai challenge en tant que leader ! La raison principale est que le développement du numérique a été priorisé par le gouvernement et tous ses acteurs clés, dont Orange Botswana. Nous travaillons étroitement avec notre ministère des Communications, de la Connaissance et de la Technologie pour assurer développement durable de notre secteur.

WAT :  Comment Orange s'est-il positionné dans ce contexte ?

NM : Orange Botswana est fier d'être le leader du marché en termes d’innovation numérique. Il y a seulement 5 ans, en 2018, nous avons introduit la technologie 4G, dans la même dynamique que les introductions de la 3G et de la 2G auparavant. En 2022, nous avons lancé la technologie 5G, positionnant ainsi le Botswana comme un acteur de premier plan dans le secteur des communications mobiles en Afrique. Cela a ouvert la voie à des partenariats activés par la 5G qui ont apporté des innovations dans l'e-santé, les véhicules et les villes connectés, les jeux en temps réel et les maisons intelligentes. Par exemple, la collaboration avec MRI Botswana, un prestataire de services médicaux, a abouti à la création d'une ambulance connectée. Cette technologie permet aux médecins de guider les ambulanciers à distance pendant qu'ils effectuent des procédures de sauvetage vitales en chemin vers les hôpitaux. — un exploit attribuable aux capacités de la technologie 5G.

Les innovations dans l'éducation numérique, la santé en ligne et l'agriculture mobile renforcent le rôle d'Orange Botswana en tant qu'opérateur multiservices. Et ce positionnement apporte de nombreuses opportunités pour les start-ups locales car notre ambition est de créer tout un écosystème qui leur permet de développer des solutions répondant aux besoins du Botswana.

WAT : Au-delà de la connectivité haut débit, quels sont les autres domaines où Orange a eu un fort impact au Botswana. Comment cela se matérialise-t-il concrètement ?

NM : Pour nous, notre collaboration avec les start-ups ainsi que nos programmes d'écoles numériques illustrent la manière dont nos partenariats stratégiques peuvent accélérer la mise en œuvre de la diversification économique et contribuer à réduire les disparités de genre et numériques.

Notre compétition annuelle Orange Social Venture Prize nous offre une plateforme pour collaborer avec des start-ups qui cherchent à apporter des solutions innovantes s'appuyant sur les technologies de l'information et de la communication (TIC) et sur les secteurs à fort potentiel de croissance. Ces dernières années, nous avons soutenu et collaboré avec des innovateurs qui ont remporté des prix, tels que les fondateurs de Mohiri Job Alert, Brastone de Mpotsa & mAgric et Connexus de Atlega Mobile Education. Plus récemment, les gagnants de l'édition 2023, l'application mobile Aga Sure, ont reçu un prix en cash pour lancer une plateforme de micro-assurance qui offrira un accès à des services financiers pour les communautés économiques non desservies et sous-desservies.

À travers notre branche RSE, la Fondation Orange, nous avons à ce jour lancé le programme Orange Digital Schools dans 76 écoles primaires et développé les compétences entrepreneuriales numériques de centaines de femmes à travers 8 Centres Numériques pour Femmes. Je citerais également notre centre technologique numérique de pointe, le Orange Digital Center (ODC), lancé en novembre 2022 à Gaborone. L'ODC joue un rôle central en fournissant une formation essentielle en TIC, en améliorant les compétences et en soutenant la création de solutions numériques innovantes pour améliorer l'employabilité des jeunes. En juillet de cette année, 150 étudiants ont obtenu leur diplôme en codage Scratch, en broderie numérique et en impression 3D dans ce centre.

WAT : Orange Botswana fête son 25ème anniversaire. Que signifie ce jalon pour l'entreprise ?

NM : Il y a vingt-cinq ans, Orange Botswana s'est donné pour mission de connecter les gens, de réduire les distances et de transformer les vies grâce au pouvoir de la communication. C'est exaltant de réaliser que nos clients nous font confiance pour développer leur capacité à communiquer avec ceux qui comptent le plus pour eux. Que ce soit pour des besoins personnels ou professionnels, pour la voix ou les données, ils comptent sur nous pour satisfaire ce besoin fondamental de se sentir plus proches de leur famille, de leurs amis et de leurs partenaires commerciaux. Je suis fière de dire qu'Orange Botswana a été un acteur clé durant ces 25 dernières années pour rapprocher les gens des innovations de pointe et de l'inclusion numérique. Nous devons notre succès à nos clients incroyables - leur fidélité indéfectible nous portera certainement dans les 25 prochaines années !

WAT : Comment Orange planifie-t-il pour le Botswana dans les années à venir ?

NM : L'avenir est prometteur pour Orange Botswana. Il reste beaucoup à faire et notre passion, notre ambition nous guideront. Nous nous trouvons au seuil d'une nouvelle ère, où la technologie ne cesse de remodeler notre façon de vivre et de travailler. En tant qu'entreprise, nous nous engageons à rester à l'avant-garde de ces avancées, en veillant non seulement à répondre aux attentes de nos clients et clients, mais à les dépasser. Nous nous réjouissons de faciliter l'expérience client à travers des plateformes telles que l'application Max it, de contribuer à la croissance de l'infrastructure TIC du pays à travers notre Centre de Données certifié Tier III, et d'assister à l'essor d'Orange Money dans le secteur financier.

WAT : Vous avez récemment remporté le prix de la « Femme Innovatrice de l'Année » au Africa Tech Festival en novembre 2023 au Cap, pourquoi ce prix est-il spécial pour vous ?

NM :  Je suis profondément honorée d'avoir été reconnue comme l'Innovatrice de l'Année 2023 lors de l’Africa Tech Festival. Je crois que cette récompense est une reconnaissance de ma contribution aux secteurs des télécommunications, de la technologie et des médias dans divers pays, y compris le Cameroun, le Mali, le Maroc et, bien sûr, le Botswana. Cela témoigne également du travail incroyable réalisé chez Orange Botswana, et je partage ce prix avec notre équipe si dévouée qui continue de stimuler l'innovation et l'excellence dans notre pays et notre industrie.

WAT : Quelle signification pensez-vous que ce prix a pour les femmes qui démontrent un leadership extraordinaire dans le secteur des TIC ?

NM : Ce prix a une grande signification pour les femmes africaines dans l'industrie technologique du continent car il valide notre contribution à une industrie pour laquelle nous avons une passion véritable. En tant que leaders dans le secteur africain des TIC, nous savons combien l'accès aux innovations et aux technologies que nous offrons peut faire la différence pour nos populations. J'aime rappeler que la pénétration du mobile et d'internet ainsi que l'essor du mobile money sont des exemples parfaits de la valeur que des solutions TIC peuvent apporter à la vie quotidienne de nos clients. Au Botswana, un vendeur ambulant ou un petit entrepreneur dispose maintenant d'un outil sûr, pratique et facilement accessible pour recevoir, envoyer et économiser son argent avec Orange Money - ce qui n'était pas disponible pour eux il y a 20 ans.

En tant que leaders africains, notre succès a d'autant plus de sens lorsqu'il nous permet de rendre à nos communautés, à notre pays et à notre continent tout ce qu’on leur doit.

Posted On mercredi, 24 janvier 2024 08:43 Written by

A Madagascar, l'identification des individus demeure un défi. En introduisant un système numérique, le gouvernement ambitionne de simplifier les procédures d'identification, renforcer la transparence, et améliorer l'efficacité des services publics tout en optimisant la gestion des données nationales.

Le ministre malgache du Développement numérique, de la Transformation digitale, des Postes et des Télécommunications (MNDPT), Tahina Razafindramalo (photo, à gauche), a annoncé le vendredi 19 janvier la mise en œuvre prochaine du projet de carte d’identité nationale numérique pour les individus de 15 ans et plus. S’adressant aux journalistes lors d’une conférence de presse, le ministre a déclaré que la production débuterait dès le mois de juin dans plusieurs régions du pays.

« La Grande Île s’engage ainsi dans ce processus fastidieux que de renouveler les papiers d’identité. Un casse-tête auquel certains pays ont dû faire face, tels que la Tunisie ou la Grèce, qui sont récemment passés à la carte d’identité biométrique », a indiqué le ministre.

Le projet, financé à hauteur de 140 millions de dollars par la Banque mondiale, comprend des étapes telles que l'enrôlement biométrique, la collecte de données biographiques, la mise sur pied d’un système d’identification numérique, la production des cartes biométriques entre autres. Il s'inscrit dans le cadre de la politique de simplification de l'administration du gouvernement malgache, conformément au Plan stratégique du numérique 2023-2028. L'objectif global est de centraliser les données pour faciliter le recensement et l'enregistrement massif de la population.

Selon l'UNICEF, environ un quart des enfants de moins de 18 ans à Madagascar ne possèdent pas d'acte de naissance, soit environ 2,5 millions d'enfants. Environ un million d'adultes ne sont pas enregistrés, les rendant invisibles sur le plan administratif. Ces lacunes sont en partie dues à la méconnaissance des procédures et à des problèmes structurels au sein de l'administration.

Une fois le projet mis en œuvre, l'identifiant unique et la carte d'identité biométrique permettront de retracer toute la vie d'un individu, prévenir la duplication d'identité, notamment lors des élections, et faciliter l'accès aux divers documents administratifs grâce à la numérisation des services publics en cours.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 23 janvier 2024 13:39 Written by

La fintech nigériane multiplie les partenariats avec les solutions de paiement pour étoffer sa passerelle de paiement. En ce début d’année, elle s’allie avec une licorne africaine.

Interswitch Group, une jeune pousse nigériane opérant dans les technologies financières, a annoncé l’ajout du portefeuille OPay Wallet dans sa passerelle de paiement Interswitch Payment Gateway (IPG), apprend-on d’un communiqué de presse publié le lundi 21 janvier. Cette intégration offre aux utilisateurs d’IPG une méthode de paiement supplémentaire, en plus des cartes bancaires, de Quickteller, du code QR ou encore de l’USSD.

« Grâce à notre dernière collaboration avec OPay, nous sommes ravis d'introduire une nouvelle dimension de commodité de paiement pour les utilisateurs et les commerçants. Ce partenariat reflète notre engagement à introduire des innovations qui améliorent l'expérience du paiement numérique, et nous sommes impatients de voir l'impact positif qu'il aura sur l'ensemble de l'écosystème de paiement », a indiqué Muyiwa Asagba, directeur général de Digital Commerce & Merchant Acquiring chez Interswitch.

Devenue une licorne en 2019 après l’acquisition de 20 % de ses actions par le géant américain Visa, la fintech nigériane s’impose comme l’un des leaders du paiement numérique sur le continent. En septembre dernier, elle s’est associée à la firme de Mountain View pour intégrer sa solution de paiement Google Pay à IPG. Avec ce partenariat, elle vient encore élargir son parterre de solutions de paiement pour faciliter le quotidien des utilisateurs.

Quant à OPay, elle est devenue une licorne en 2021 après la réussite d’un tour de table de 400 millions $. Depuis, la fintech fait son bonhomme de chemin dans l’univers des paiements mobiles en Afrique. Pour rappel, le secteur des technologies financières est le plus en vogue sur le continent. Les start-up opérant sur ce segment attirent les plus importants capitaux et parmi les licornes du continent, seul Jumia opère dans le commerce électronique.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 23 janvier 2024 11:07 Written by

Depuis 2020, les entrepreneurs technologiques africains se heurtent à des difficultés d’accès aux fonds. La croissance enregistrée dès 2018 connaît en effet un essoufflement. Les investisseurs se font plus prudents.

Les start-up africaines ont levé 1,8 milliard $ en 2023. Le montant est en baisse de 40% par rapport à 2022 (3 milliards $). Les chiffres ont été publiés par la plateforme spécialisée américaine CB Insights. Dans son rapport « State of Venture » paru le 4 janvier 2024, elle révèle que la totalité des fonds levés en 2023 a été réalisée à travers 486 opérations. En recul de près de 49% par rapport à 2022 durant laquelle 709 transactions financières ont été réalisées par les start-up technologiques africaines.

Le total des fonds levés en 2023 par les start-up africaines est si bas par rapport aux années 2022 et 2021 qu’il est presque similaire au montant financier total levé en 2020 (1 milliard $ ; Ndlr) en 493 opérations. Une année particulièrement marquée par les contrecoups de la Covid-19.

Selon CB Insights, le faible attrait des investissements enregistré par le secteur technologique africain en 2023 peut s’expliquer par la relative sous-performance des grands écosystèmes technologiques du continent, en l’occurrence le Nigeria, le Kenya ou encore l’Egypte. Les start-up de ces pays sont généralement les plus grandes destinataires d’investissements comptabilisés dans le résultat annuel des fonds levés par les start-up africaines. Le Nigeria par exemple est tombé d’un piédestal. Ses start-up ont levé 224 millions $ en 2023 et 531 millions $ en 2022. Ce montant était pourtant de plus d’un milliard $ en 2021.

Cette chute des financements dans l’écosystème technologique africaine peut s’expliquer par la hausse des taux directeurs dans les Banques centrales du monde, ce qui a renchéri le coût d’accès au capital sur les marchés internationaux. En Afrique, plus de 89% des financements sont d’origine étrangère.

« Depuis 18-24 mois, et notamment avec la remontée des taux aux Etats-Unis et en Europe, ces capitaux-là se sont énormément taris et donc ont accentué la rareté du capital à destination des start-up africaines. La conséquence de ça, c'est que les start-up qui comptaient sur ces poches de capital pour se développer ou pour poursuivre leur développement se sont retrouvées dans des positions assez délicates et ont dû alléger leur structure de coût et donc procéder à des licenciements », explique Tamim El Zein à RFI en novembre 2023 ; il est fondateur de Seedstars Africa Ventures, un fonds de capital-risque qui investit dans des entreprises à forte croissance actives en Afrique subsaharienne.

Cette tendance baissière des investissements mobilisés par les start-up technologiques ne touche pas seulement l’Afrique. De l’Amérique latine à l’Océanie, en passant par l’Europe et l’Asie, les financements des start-up ont chuté de façon drastique. Ils ont baissé de 56% pour 3,3 milliards $ en Amérique latine, de 45,25% pour 48,4 milliards $ en Europe ou encore de 49,48% pour 53,4 milliards $ en Asie. Le recul des investissements en Afrique de 40% peut être considéré comme moindre par rapport au reste du monde.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 22 janvier 2024 14:40 Written by

En Afrique, l'essor du numérique façonne l'avenir de toute une génération. Au cœur de cette transformation, l'importance cruciale de la formation des jeunes au numérique se révèle comme le pilier fondamental.

Le gouvernement congolais a procédé le mercredi 17 janvier à Kintélé au lancement officiel du projet de construction de « Caria Tech Village », un parc technologique avec pour vocation de devenir un hub dédié à l'apprentissage, à la pratique d'activités de développement pour les jeunes incubateurs et start-up au Congo.

Lors de la cérémonie, Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, a souligné l'importance stratégique de ce projet dans un monde où l'économie numérique joue un rôle central. « Caria Tech Village est un vrai générateur qui va regorger tout l'écosystème numérique, une technopole qui va être érigée sur le site de l'ex Union Africaine des Postes et Télécommunication », a-t-il déclaré.

Le futur parc sera construit au cours de l’année 2024 par Phone Control, une société tunisienne spécialisée dans la construction des infrastructures du numérique sous la supervision du ministère chargé du Numérique et celui de la Recherche scientifique.

Dès sa mise en oeuvre, Caria Tech Village proposera des formations de qualité supérieure aux jeunes, allant de la licence au doctorat (LMD). Il constituera également un espace privilégié pour les professionnels du secteur qui souhaitent approfondir leurs compétences dans les technologies innovantes. Au-delà des programmes de formation, le parc se présente comme une plateforme dynamique, qui accueillera des startupeurs dans le but de les aider à développer pleinement leurs projets et à générer de la valeur ajoutée.

Le projet s'inscrit dans le cadre d'un programme gouvernemental dédié à l'apprentissage et à la pratique d'activités de développement pour les jeunes incubateurs. Cette initiative prend une dimension particulière en concordance avec la vision du président de la République, M. Denis Sassou N'Guesso, qui a proclamé l'année 2024 comme l'année de la jeunesse au Congo.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 22 janvier 2024 13:17 Written by
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