Les financements en capital-risque dans l’écosystème technologique africaine ont chuté en 2023. Pour relancer ce secteur devenu crucial pour de nombreux pays du continent, le PNUD a mis en place une initiative de concert avec les dirigeants africains.

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a annoncé, en présence d’un parterre de dirigeants africains, le mercredi 17 janvier, lors de la 24e réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos, en Suisse, le lancement d’un fonds d’un milliard $ axé sur les start-up africaines. Baptisé « Timbuktoo », l’objectif est de mobiliser et d’investir 1 milliard $ de capital catalyseur et commercial pour transformer 100 millions de moyens de subsistance et créer 10 millions de nouveaux emplois dignes.

« Timbuktoo est un nouveau modèle de développement. Nous rassemblons des acteurs clés pour agir sur tous les fronts en même temps. Qu’il s’agisse d’une législation favorable aux start-up, de la création de start-up de classe mondiale et de la réduction des risques de capital pour augmenter les investissements, jusqu’aux UniPods – University Innovation Pods – établis à travers l’Afrique, nous visons à combler les lacunes critiques et à soutenir l’écosystème des start-up. Cela permettra aux innovations de se développer et de bénéficier aux populations d’Afrique et d’ailleurs sur la planète », a indiqué Achim Steiner, administrateur du PNUD.

La création de ce fonds intervient dans un contexte où les financements dans l’écosystème technologique africain sont en baisse en 2023 de 40% à 1,8 milliard $, d’après les données de la plateforme spécialisée britannique CB Insights. C’est le montant le plus bas levé par les jeunes pousses du continent depuis 2020 et son milliard $. Bien que cette tendance baissière soit mondiale, l'institution onusienne s'intéresse au cas africain en raison, entre autres, de la faible valeur mondiale des jeunes pousses africaines (0,2 %), du fait que 89 % du capital-risque injecté dans l’écosystème technologique du continent est d'origine étrangère et de la concentration de la majorité des financements dans la tech sur le continent au Nigeria, au Kenya, en Afrique du Sud et en Egypte.

Timbuktoo veut redistribuer les cartes et permettre à tous les jeunes Africains opérant dans le secteur technologique de bénéficier des ressources nécessaires pour mener à bien leurs projets. S’exprimant sur le sujet, le président du Rwanda, Paul Kagame, affirme : « nous ne pouvons pas accepter qu'une autre génération de jeunes africains ne dispose pas des outils nécessaires pour atteindre leur plein potentiel. [...] Avec l’objectif d’un milliard $ fixé par Timbuktoo, nous pouvons créer davantage d’opportunités pour que la jeunesse africaine puisse mettre à profit son talent et sa créativité ». Il a annoncé dans la foulée une contribution de 3 millions $ pour lancer le Fonds d'innovation africain de Timbuktoo qui sera hébergé à Kigali, au Rwanda.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 19 janvier 2024 09:13 Written by

La plateforme de commerce électronique Zandaux a des ambitions continentales. Elle commence son projet d’expansion par un pays de l’Afrique de l’Est.

La plateforme de commerce en ligne sud-africaine Zandaux a annoncé le mercredi 17 janvier son expansion au Kenya. L’objectif est de connecter les fournisseurs africains à l’ensemble du marché continental afin de nourrir et de développer les entreprises sur le continent.

« Tout ce qui a un marché au Kenya aura un marché sur l'ensemble du continent africain. [..] Sur Zandaux, vous pouvez acheter quelque chose dans une usine à Mombasa et le faire expédier à Kinshasa. Le paiement n'est remis au vendeur qu'après l'arrivée du produit, et nous disposons d'un solide système de suivi des produits entre le vendeur et l'acheteur », a expliqué Franck Obambi Ngatse, président-directeur général de Zandaux.

Cette expansion intervient alors que la firme sud-africaine affirme avoir besoin d’un montant de 3 milliards de shillings kényans (18,5 millions $) pour financer son expansion opérationnelle en Afrique. Le Kenya sert donc de porte d’entrée pour investir les autres marchés du continent. Selon Statista, le nombre d'utilisateurs du commerce électronique en Afrique devrait atteindre 520 millions en 2024.

« L'avenir est là, mais tous les acteurs doivent s'unir. La fintech apporte des solutions de paiement, et les gouvernements veillent à ce que le commerce électronique soit parfaitement achevé, voire à ce que certaines barrières soient levées », a ajouté Franck Obambi Ngatse.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 18 janvier 2024 16:21 Written by

Le manque de financement des start-up demeure un défi majeur pour le développement économique du continent. Bien que le paysage entrepreneurial africain soit dynamique et en croissance, de nombreuses start-up rencontrent des difficultés à obtenir les investissements nécessaires pour démarrer.

Le nigérian Iyinoluwa Aboyeji (photo, à gauche), cofondateur des start-up Andela et Flutterwave, s'est associé à l'entrepreneure technologique Mia von Koschitzky-Kimani (photo, à droite) pour lancer Accelerate Africa, un accélérateur de start-up en Afrique. L'annonce a été faite au cours d'une entrevue exclusive avec Techcabal.

Soutenu par une subvention de 750 000 $ de l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), cet accélérateur appuiera des start-up sélectionnées dans les 54 pays du continent. La première cohorte, composée de dix start-up en pré-amorçage et en phase de démarrage dans tous les secteurs, participera à un programme intensif de huit semaines.

Le programme d'accélération, qui se déroulera à Lagos et à Nairobi, combinera des aspects tels que le développement commercial, l'intégration technologique, le financement et des opportunités de développement communautaire. L'objectif est de permettre aux start-up africaines de croître plus rapidement et de manière durable.

A la clôture du programme, les start-up impliquées auront l'opportunité de présenter leurs projets à des investisseurs, dont des investisseurs providentiels ayant la capacité de financer les initiatives avec des montants pouvant atteindre 500 000 dollars.

En lançant Accelerate Africa, Iyinoluwa Aboyeji et Mia von Koschitzky-Kimani aspirent à révéler le potentiel illimité de l'esprit entrepreneurial en Afrique. L'objectif est d'accompagner un grand nombre de start-up prometteuses, particulièrement à une époque où elles bénéficient de moins en moins du soutien des accélérateurs internationaux.

« La grande idée est de devenir le Y Combinator [YC, un accélérateur américain de start-up] de l’Afrique. Nous recherchons des fondateurs ayant de grandes idées et des opportunités de marché massives. Ceux qui sont impressionnants et qui auraient pu entrer chez YC, mais qui ne le peuvent pas parce que YC ferme ses portes à l'Afrique », a déclaré Aboyeji.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 18 janvier 2024 15:56 Written by

En décembre dernier, William Ruto s’est rendu en Inde pour une visite de trois jours. Plusieurs partenariats ont été noués entre les deux pays dont un dans le secteur technologique.

Dans un communiqué publié le jeudi 18 janvier, le gouvernement indien a approuvé le protocole d’accord signé le 5 décembre dernier avec les autorités kényanes et portant sur la coopération dans le domaine du partage de solutions numériques mises en œuvre à l'échelle de la population en vue d'une transformation numérique. L’accord entrera en vigueur à la date de signature des parties et le restera pendant une période de trois ans.

« Le protocole d'accord vise à promouvoir une coopération plus étroite et l'échange d'expériences et de solutions basées sur les technologies numériques dans la mise en œuvre des initiatives de transformation numérique des deux pays », indique le communiqué.

Le président William Ruto (photo, à gauche) s’était déplacé en Inde en décembre et, avec le gouvernement de Narendra Modi (photo, à droite), il avait signé un certain nombre de protocoles d’accord dont celui-ci sus-cité. Il veut faire du secteur numérique le fer de lance de l’économie kényane et pour cela, il multiplie les partenariats. Sur le continent, le Kenya dispose d’un écosystème technologique mature, ce qui attire de nombreux investisseurs. Les start-up du pays ont, d’après les données de la plateforme spécialisée américaine CB Insights dans son rapport « State of Venture » publié le 4 janvier dernier, levé environ 228 millions $ sur l’année 2023.

Pour rappel, de nombreux pays africains se sont tournés vers l’Inde pour solliciter son expertise dans le secteur de la technologie. Entre autres, on peut citer la Sierra Leone, le Gabon, Maurice ou encore le Nigeria ont signé des partenariats avec le pays du premier ministre Narendra Modi.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 18 janvier 2024 14:45 Written by

A l’instar de plusieurs pays, le Nigeria veut se positionner à l'avant-garde du paysage numérique mondial. Pour y parvenir, le gouvernement travaille en collaboration avec tous les acteurs expérimentés du secteur.

Le Nigeria s'apprête à lancer au cours du premier trimestre de 2024, l'Alliance nationale de haut débit (NBAN), une initiative visant à promouvoir le développement et l'adoption du haut débit à travers le pays. Le ministre nigérian des Communications, de l'Innovation et de l'Economie numérique, Bosun Tijani, a annoncé le projet le dimanche 14 janvier dans un rapport publié sur son compte LinkedIn.

Le projet est le fruit d’une collaboration multipartite ayant pour objectif de répondre aux défis qui entravent l'utilisation des réseaux de fibre optique et le retour sur investissement à l'échelle nationale. La phase initiale cible les Etats d’Edo, d’Ogun, de Kwara, de Katsina, d’Imo, d’Abia, de Borno et de Nasarawa.

« [...] l’alliance réunira les principales parties prenantes des secteurs public et privé, ainsi que la société civile, pour développer en collaboration un ou plusieurs modèles d’entreprise durables pour stimuler l’adoption et l'utilisation d’Internet dans les principales institutions publiques critiques (écoles, hôpitaux, administrations publiques, bibliothèques et marchés, etc.) », indique le document.

L’initiative s'inscrit dans le cadre des ambitions du gouvernement fédéral en faveur de l’inclusion numérique dans le pays. Il est question, selon le ministre, de construire une alliance qui servira de plateforme pour coordonner les efforts des acteurs tech et partager leurs ressources afin de soutenir le programme du ministère en matière d'accès à Internet.

Selon les chiffres récents de la Nigerian Communications Commission (NCC), le taux de pénétration du haut débit large bande s'élève actuellement à environ 45,57 %, et seulement 39 % de la population réside actuellement à moins de 5 kilomètres des réseaux de fibre optique. De même, la vitesse moyenne de téléchargement de 26,48 Mbps place le pays au 89e rang mondial avec une fracture numérique importante entre les zones urbaines et rurales, ce qui justifie la nécessité urgente d'une stratégie de connectivité optimale.

En mettant en œuvre l'Alliance nationale pour le haut débit, le gouvernement fédéral ambitionne d’éliminer les obstacles qui entravent le déploiement rapide des réseaux à large bande, collaborer avec des partenaires et des organisations internationales pour tirer parti de l'expertise et des ressources et assurer l'inclusion de tous les segments de la société dans l'économie numérique et d'en faire bénéficier tous les citoyens.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 18 janvier 2024 13:45 Written by

Le Maroc a réalisé des progrès significatifs dans le domaine de la gouvernance électronique au cours des dernières années. Le pays a lancé un certain nombre d'initiatives visant à améliorer la prestation de services et à renforcer l'engagement des citoyens via les canaux numériques.

Le gouvernement du Maroc a déjà numérisé plus de 600 services publics dont 300 dédiés aux citoyens, plus de 200 aux entreprises et 100 services destinés aux administrations publiques. La ministre de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Ghita Mezzour (photo), l’a fait savoir récemment.

S’exprimant le lundi 15 janvier à la Chambre des représentants, la ministre a souligné la volonté du gouvernement de finaliser les projets numériques en cours. Ces projets comprennent la gestion du service public, la réforme de l'administration, la protection contre les contenus Internet préjudiciables, le soutien aux entreprises émergentes dans le cadre de la stratégie numérique nationale.

La ministre a également apporté quelques précisions sur la stratégie nationale de transition numérique « Maroc Digital » 2030, actuellement en cours d’approbation. La nouvelle stratégie s’articule autour de deux axes majeurs : la numérisation complète des services publics et la stimulation de l'économie numérique. Les objectifs incluent entre autres la création de 300 000 emplois et une contribution du secteur numérique au PIB national évaluée à 170 milliards de dirhams (17 milliards $).

Dans le but d'accroître la contribution de l'économie numérique au PIB à l'horizon 2030, le Maroc s'engage à labelliser 3 000 start-up, une nette augmentation par rapport aux 380 enregistrées en 2022. Sur le volet de la formation, la Stratégie prévoit la qualification annuelle de 45 000 talents dans le numérique, la reconversion de 50 000 jeunes vers les métiers du numérique, ainsi que l'accueil de 6 000 nouveaux talents numériques étrangers chaque année, entre autres initiatives.

Grâce à la numérisation totale des services envisagée dans la stratégie, le Maroc aspire à se hisser parmi les 50 premiers du classement de l’ONU sur l’e-gouvernance, alors qu'il occupe actuellement la 113e place. Le pays ambitionne ainsi de se profiler en tant qu'acteur majeur de l'économie numérique, prêt à créer des emplois, stimuler la croissance économique et améliorer la vie quotidienne de ses citoyens grâce à des services publics innovants et accessibles.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 17 janvier 2024 12:21 Written by

Dans le but de favoriser l’augmentation du taux de pénétration de smartphones sur leur territoire, les autorités locales essaient de convaincre les fabricants de smartphones de délocaliser une partie de leur production, ce qui pourrait réduire les prix.

Le ministre ougandais des TIC et de l’Orientation nationale, Chris Baryomunsi, a invité les fabricants de smartphones à installer des unités de production dans son pays. Il a tenu ces propos, le vendredi 12 janvier, lors du lancement à Kampala d’un modèle de smartphone 5G de la marque Tecno en partenariat avec un opérateur local de téléphonie mobile.

Selon le ministre, les fabricants de smartphones gagneront à investir en Ouganda en raison de la demande sans cesse croissante sur un marché fort de 50 millions d’habitants. De plus, le pays pourrait constituer une porte d’entrée sur le continent africain riche de 1,4 milliard d’habitants.

« En tant que gouvernement et en tant que ministère, nous soutenons tous les efforts que vous, les entreprises, déployez dans le domaine de la technologie. Nous soutenons l'innovation et le gouvernement a délibérément encouragé la politique de légalisation des communications et des ondes. Jusqu'à présent, nous avons abandonné les moyens de communication traditionnels et créé un espace pour les innovations et les technologies en Ouganda, de sorte que nous évoluons avec le reste du monde en cette ère de transformation numérique. Nous sommes prêts à adopter toutes ces technologies de pointe, y compris ces appareils », a indiqué le ministre.

De plus en plus de pays africains demandent aux multinationales de fabrication de smartphones d’installer des usines d’assemblage sur leur territoire. L’objectif est, non seulement de créer des emplois pour les locaux, mais de réduire le coût des smartphones pour les rendre plus abordables pour les populations.

C’est dans cette optique que le Kenya a mis en service, en octobre dernier, une usine d’assemblage de smartphones qui devrait fournir entre 1,2 et 1,4 million de smartphones par an tarifés à 7 500 shillings kényans (46,58 $). Plus tôt dans l’année, c’est l’Angola qui a signé un protocole d’accord avec le chinois ZTE pour l’implantation d’une usine de téléphones mobiles, qui devrait être opérationnelle en 2024, dans le pays.

Pour rappel, l’Ouganda compte 30,55 millions d’abonnements aux services de téléphonie mobile actifs en 2023, soit 63,8% de la population totale, d’après les données de DataReportal.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 17 janvier 2024 10:26 Written by

L’économie numérique reste un défi à relever en République centrafricaine. Des actions sont mises en œuvre par le gouvernement pour réduire la fracture numérique et doter les jeunes en compétences numériques utiles dans le marché de l’emploi mondial.

Le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra, a procédé le lundi 15 janvier à l'université de Bangui à l’inauguration officiel d'un centre de formation digitale et incubateur start-up, ainsi qu'au lancement du haut débit en République centrafricaine (RCA).

Financé conjointement par l’Union européenne et la Banque africaine de développement (BAD), ledit centre vise entre autres à développer des compétences des jeunes en vue de créer des emplois et contribuer à la diversification de l’économie centrafricaine en favorisant l’émergence d’une économie numérique.

« Ce centre est un cadre de référence pour encadrer la montée de la fibre optique en Centrafrique. Il convient de noter que l'aboutissement de ce projet va ouvrir une possibilité à la RCA d'avoir accès à l'Internet à haut débit et devenir un pays intelligent, car l'accès à Internet est un moyen considérable pour le développement d'un pays », informe la Primature.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet de la dorsale à fibre optique nationale de la République centrafricaine, une composante du projet de la dorsale à fibre optique d’Afrique centrale (Central African Backbone - CAB). Outre le centre de formation digitale qui a été lancé, le projet en RCA englobe également une plateforme de cybersécurité et de certification électronique, une assistance technique spécifique offerte au ministère centrafricain de l’Economie numérique, des Postes et Télécommunications pour la création de l’Agence centrafricaine de développement du digital, qui jouera un rôle clé dans le déploiement de la stratégie numérique du pays, entre autres.

Le nouveau centre est doté d'équipements numériques, d’une salle de formation, de plateaux techniques, de bureaux, d'un incubateur, d'un laboratoire de traitement de bases de données... Il servira de cadre aux jeunes Centrafricains pour concevoir, développer et mettre sur le marché des produits numériques pour répondre aux besoins de la population.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 16 janvier 2024 12:05 Written by

Ces dernières années, la transition des universités vers l’enseignement numérique est devenue une urgence. Celle-ci s’accompagne de l’adoption de technologies numériques et de nouvelles pédagogies pour garantir aux étudiants des compétences et qualifications actuelles.

Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, a procédé le vendredi 12 janvier à la remise officielle de 16 studios mobiles d’enregistrement de ressources pédagogiques numériques destinés aux universités et grandes écoles publiques du pays.

D’une valeur de 275 millions FCFA (458 125 $), ces nouvelles acquisitions visent la création effective d’un environnement propice pour l’intégration du numérique dans le système éducatif.

« Le numérique représente un levier de transformation puissant pour accompagner les politiques publiques éducatives dans toutes leurs dimensions, de la transformation pédagogique au service des apprentissages et leur évaluation, à la formation aux enjeux et aux métiers de demain », a déclaré Adama Diawara.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet d’Appui à la modernisation et à la réforme des universités et grandes écoles de Côte d’Ivoire (AMRUGE-CI n°2) qui vise à stimuler le développement du numérique éducatif. Il est prévu à cet effet la remise de studios mobiles dans toutes les universités du pays en vue de renforcer la production pédagogique flexible et la documentation numérique.

Ainsi, depuis 2013, le gouvernement travaille en collaboration avec l’Agence française du développement (AFD) qui a mobilisé jusqu'ici plus 10 milliards FCFA pour le développement du numérique éducatif en Côte d’Ivoire à travers le Contrat de désendettement et de développement (C2D).

En numérisant le système éducatif, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ambitionne de rénover l'offre de formation supérieure pour mieux répondre aux exigences du marché de l'emploi et garantir la qualité de l'éducation et respecter les normes internationales.

Notons que les premiers bénéficiaires sont les universités Félix Houphouët-Boigny de Cocody, Nangui Abrogoua d’Abobo-Adjamé, Alassane Ouattara de Bouaké, Jean Lorougnon Guédé de Daloa, Péléforo Gon de Korhogo, Man, Bondoukou, San Pedro, l’université virtuelle de Côte d’Ivoire, l’Ecole normale supérieure d’Abidjan et l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 16 janvier 2024 10:53 Written by

Dans le but de connecter une proportion importante de sa population à Internet, le Nigeria facilite l’installation des fournisseurs d’accès à Internet sur son territoire. Un acteur américain renforce sa position sur le marché par le biais d’un partenariat avec un fournisseur local.

Le fournisseur américain de services Internet Parallel Wireless a annoncé la semaine dernière la signature d’un partenariat avec son homologue nigérian Hotspot Network Limited pour fournir Internet dans 500 zones rurales du Nigeria. L’objectif est de connecter les populations de ces régions aux services essentiels que sont la santé, l’éducation ou encore les services financiers, ce qui améliorera leur qualité de vie au quotidien.

« En mettant l'accent sur l'équilibre entre vitesse et fiabilité, nous nous sommes donnés pour mission de déployer des réseaux 2G et 4G là où c'est pertinent afin de connecter le plus grand nombre de résidents possible. [...] Plutôt que de laisser des technologies encombrantes limiter nos ambitions communes, nous avons adapté l'implémentation de l'Open RAN pour répondre aux besoins du projet et permettre un déploiement plus souple », a déclaré Yisrael Nov, vice-président chargé des ventes mondiales chez Parallel Wireless.

Le Nigeria, comme plusieurs pays africains, investit dans l’accélération de sa transformation numérique et dispose d’un des écosystèmes technologiques les plus matures du continent. Il est indispensable pour les autorités d’éliminer les zones blanches sur le territoire afin d’assurer l’inclusion numérique et d’augmenter l’impact des diverses actions du politique dans le secteur technologique. Le gouvernement de Bola Tinubu s’est fixé pour objectif de connecter 70 % de la population au haut débit à l’horizon 2025.

Pour rappel, le Nigeria est le plus important marché d’Afrique. Le pays disposait au début de l’année 2023 d’un taux de pénétration d’Internet de 55,3 % pour 122,5 millions d’internautes, selon les données de DataReportal.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 16 janvier 2024 09:36 Written by
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