En raison de ses ambitions numériques, le gouvernement nigérian veut connecter 70 % de la population à l’Internet à haut débit d’ici 2025. Des actions sont entreprises par l'exécutif et ses partenaires pour réaliser cet objectif.

Tizeti Network Limited un fournisseur de services Internet haut débit fixe sans fil qui utilise l’énergie solaire a annoncé, le mercredi 1 novembre, son intention de connecter 15 Etats du Nigeria grâce à un financement à long terme accordé par le Fonds d’investissement nigérian pour les infrastructures de Chapel Hill Denham (NIDF).

« Chapel Hill Denham est ravie de s’associer à Tizeti dans l’expansion d’un réseau à large bande rapide et fiable dans tout le Nigeria. L'économie numérique est un pilier stratégique essentiel pour le Nigeria afin d'accélérer son développement économique et social, et l'accès à des services Internet abordables est essentiel pour réaliser le véritable potentiel de la numérisation », a déclaré Anshul Rai, directeur général du NIDF.

La nouvelle initiative s’inscrit dans le cadre des financements accordés par le NIDF aux partenaires pour soutenir l’accélération du développement de l’infrastructure numérique au Nigeria. L’objectif est d’accompagner le gouvernement dans sa vision d’atteindre une pénétration de 70 % du haut débit d’ici 2025. Pour Tizeti Network Limited, le financement s'appuie sur ses objectifs d'expansion au Nigeria où l'entreprise dessert actuellement plus de 3 millions d'abonnés.

Selon les responsables de Tizeti Network Limited, le financement permettra de construire l'infrastructure numérique du dernier kilomètre qui déplacera la capacité d'Internet vers d'autres Etats nigérians et catalysera un développement durable, la création de valeur, une connectivité améliorée et un réseau d'inclusion numérique plus profond et plus large. Rappelons qu’en février 2023, le pays comptait 156,9 millions d’abonnements à Internet, selon le régulateur. Le taux de pénétration du haut débit était de 48,49 %. 

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 02 novembre 2023 16:01 Written by

Contrairement au Rwanda, le Nigeria et le Kenya ne disposent pas encore d’une stratégie nationale en matière d’IA. Pourtant, ils ont été invités, comme le Rwanda, à un rendez-vous international pour encadrer un tant soit peu cette technologie.

Le Nigeria, le Kenya et le Rwanda ont signé le mercredi 1er novembre, lors de l'AI Safety Summit à Londres en Angleterre, la déclaration de Bletchley, une convention mondiale sur les risques liés à l’IA. L’objectif est de comprendre et de gérer collectivement les risques de cette technologie et de s’assurer qu’elle est développée et déployée de manière sûre et responsable.

« Nous devons reconnaître que notre monde subit une transformation significative due à l'application accrue des technologies numériques. [...] L'IA, dans son essence même, offre à notre génération une occasion historique de créer un accès omniprésent aux connaissances et à l'intelligence pour le développement mondial. Toutefois, nous devons rester conscients de la nécessité de garantir un développement éthique et inclusif de ce phénomène », a indiqué Bosun Tijani, ministre nigérian des Communications, de l’Innovation et de l’Economie numérique.

Depuis l’avènement de ChatGPT, un agent conversationnel basé sur l’IA mis au point par la firme technologique californienne OpenAI, les solutions utilisant cette technologie se sont multipliées dans le monde. Les firmes comme Google, Microsoft, Meta ou encore Amazon se sont également positionnées sur le segment et ont multiplié leurs investissements. Elles ont d’ailleurs signé divers partenariats avec des entreprises spécialisées en IA pour accélérer le développement de leur technologie en interne ou investir dans des solutions prometteuses. Toutefois, les autorités à divers niveaux ont commencé à s’inquiéter de la dimension que prend l’IA.

La semaine dernière, les Nations unies ont décidé de mettre en place un comité consultatif sur l’IA. « L’IA peut contribuer à inverser les progrès réalisés concernant les principaux objectifs de développement, mais tout cela dépend de l’exploitation responsable des technologies de l’IA par tous, y compris par les pays en développement qui doivent accélérer le développement durable. [...] La diffusion à grande échelle de ces technologies, sans se soucier de la sûreté et de la sécurité, suscite également des inquiétudes quant à l’intégrité de l’information et de la démocratie », a déclaré Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations unies, qui est présent à Londres ce jeudi 2 novembre pour assister au deuxième jour du sommet.

Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Union européenne ou encore la Chine font partie des signataires de la déclaration de Bletchley.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 02 novembre 2023 15:19 Written by

Long de 45 000 km, le câble 2Africa devrait permettre de relier 33 pays sur trois continents et fournir de la connectivité améliorée à plus de trois milliards de personnes. 

Le câble sous-marin 2Africa du consortium éponyme mené par la société américaine Meta a atterri au large de Dakar au Sénégal. Les travaux d’installation de cette infrastructure ont été lancés le mardi 31 octobre avec l'arrivée à Dakar d'un navire câblier d'Alcatel Submarine Networks (ASN), une filiale de Nokia chargée de la construction du câble. Cette dernière travaillera en collaboration avec la société de télécommunications Sonatel, qui est responsable de la construction de la station d'atterrissage de 2Africa au Sénégal.

 « Nous sommes dans l’ère du numérique et dans les 5 ans qui viennent nous nous attendons à voir le trafic 4G qui va plus que doubler et l’avènement de la 5G qui va aussi entraîner une explosion des usages. Il est donc important de préparer le Sénégal à faire face à cette hausse de la demande de nos clients », a déclaré Sékou Dramé, le directeur général de la Sonatel.

Le câble 2Africa vient renforcer l’infrastructure nationale à haut débit au Sénégal. Le pays est déjà connecté à quatre câbles sous-marins à fibre optique internationaux, dont SAT-3 (South Atlantic 3), ACE (Africa Coast to Europe), ATLANTIS-2 et SHARE (Senegal Horn of Africa Regional Express). Toutefois, des pannes qui surviennent fréquemment sur ces infrastructures provoquent des perturbations des services Internet sur l’ensemble du territoire et, même, au-delà.

Des sections des câbles ACE, WACS et SAT-3 intervenues au début du mois d’août ont causé des coupures et des ralentissements de l’Internet dans une dizaine de pays africains, y compris le Sénégal pendant plusieurs semaines.

Ainsi, la mise en service du nouveau câble au Sénégal permettra entre autres de développer de meilleures opportunités commerciales, stimuler la compétitivité des investissements, stimuler la croissance en accélérant des progrès dans plusieurs secteurs, notamment ceux de l’éducation et de la santé. Tout ceci grâce à une meilleure connectivité. Soulignons que le pays compte 19,2 millions d’abonnés Internet pour un taux de pénétration de 108,31 %, selon les dernières statistiques de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes du Sénégal (ARTP).

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 02 novembre 2023 11:15 Written by

Même si la Covid-19 a permis d'accélérer la transformation numérique sur le continent, celle-ci a commencé plus tôt dans certains pays africains comme le Sénégal. En 2023, le processus continue de suivre son cours.

Le ministère sénégalais de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, en partenariat avec l’agence de coopération internationale allemande GIZ, a dévoilé GovStack, une plateforme qui dématérialise les procédures administratives, lors d’un atelier organisé par Sénégal Numérique (SENUM) les jeudi 26 et vendredi 27 octobre. GovStack permettra de dématérialiser plus de de 800 procédures administratives.

« La digitalisation permet d'aller plus vite et de mieux faciliter la tâche à l'administration. C'est une plateforme disponible et gratuite pour tout le monde. Nous aidons le gouvernement du Sénégal à comprendre l'outil, sa portée et son avantage pour l'administration », a indiqué Katharina Noussi, directrice de programmes à la GIZ.

Depuis 2017, le Sénégal a amorcé la numérisation de ses services administratifs. Les autorités ont multiplié les partenariats et ont procédé étape par étape dans la mise en place de divers processus dans le secteur de la santé, de la justice ou encore dans l’administration. En 2022, SENUM a signé une convention avec les maires des 19 communes du département de Dakar pour la numérisation des actes d’état civil. En juillet dernier, 8 milliards FCFA (environ 13 millions $) ont été alloués pour la mise en place du Schéma directeur numérique de la justice 2023-2027 dans le but de construire un service public numérique judiciaire profitable à l’ensemble des acteurs et usagers du secteur.

La digitalisation des diverses procédures administratives devrait, entre autres, permettre d’améliorer l’accessibilité des services publics aux usagers, l’efficacité et la gestion de ces services grâce à l’automatisation des différentes tâches, l’échange de données entre les services de l’Etat.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 31 octobre 2023 18:11 Written by

La consommation de l’Internet à haut débit a progressé sur le continent au cours des dix dernières années. Avec la Covid-19 qui a induit de nouveaux usages, le besoin a encore augmenté. Les opérateurs télécoms se mobilisent pour y faire face avec efficacité.

Les présidents directeurs généraux de six grands groupes télécoms présents en Afrique Orange, MTN, Airtel, Vodacom, Axian et Ethio Telecom se sont engagés à développer l’inclusion numérique sur le continent. Le mardi 17 octobre, à Kigali au Rwanda, lors du Mobile World Congress (MWC), ils ont exprimé leur disposition à poursuivre leurs investissements sur le marché télécoms local lors d’un échange avec Paul Kagame, le président de la République du Rwanda, hôte du MWC et par ailleurs président du conseil d’administration de Smart Africa.

Dans un communiqué conjoint, Jérôme Hénique, PDG d’Orange Middle East and Africa, Ralph Mupita, PDG de MTN Group, Segun Ogunsanya, PDG d’Airtel Africa, Shameel Joosub, PDG de Vodacom Group, Frehiwot Tamru, PDG d’Ethio Telecom, et Hassanein Hiridjee, PDG d’Axian Group, ont déclaré : « ensemble, nous croyons passionnément au pouvoir du mobile pour agir comme catalyseur de l’inclusion économique et sociale à travers l’Afrique. Nous invitons ouvertement les autres chefs d’Etat africains à s’engager avec nous dans la recherche de solutions axées sur l’approfondissement de l’inclusion numérique et financière sur le continent au profit de tous les citoyens africains ».

Les groupes télécoms ont déjà à leur niveau identifié les solutions à même de favoriser une couverture totale du continent avec un réseau mobile à haut débit de qualité et des prix d’accès aux services abordables. Mais pour qu’elles se concrétisent, ils ont insisté sur la nécessité d’une implication des gouvernements africains pour une collaboration approfondie.

Les opérateurs télécoms sollicitent des réformes fiscales et politiques. Ils estiment qu’en réduisant le nombre d’impôts sur différents segments (équipements, services, accessoires, téléphones, etc.), leurs charges opérationnelles seront impactés positivement. La baisse de dépenses qui en résultera permettra de renforcer le capital d’investissement pour le développement des infrastructures télécoms à travers le continent, de soutenir la consommation. Le même effet devrait être induit entre autres par le partage d’infrastructures, le roaming national, pour ce qui est de la réforme des politiques réglementaires.

Les groupes télécoms sollicitent aussi un soutien réglementaire pour de nouveaux modèles de financement de l’infrastructure numérique. La Banque mondiale estime qu’il faudra 100 milliards de dollars pour parvenir à une connectivité universelle en Afrique d’ici 2030. Les fonds nécessaires ne peuvent pas provenir uniquement des sociétés télécoms.

Enfin, les infrastructures respectueuses du climat sont des investissements vers lesquels les groupes télécoms désirent davantage se tourner. Au regard de l’impact bénéfique de l’énergie solaire sur les dépenses de fonctionnement et de maintenance des tours télécoms et autres infrastructures, de sa contribution sur l’empreinte carbone des entreprise, les PDG d’Orange, MTN, Airtel, Vodacom, Ethio Telecom et Axian ont également exprimé le besoin de politiques réglementaires concertées qui favorisent l’accès aux solutions vertes.

Pour les 10 dernières années, les opérateurs de téléphonie mobile ont revendiqué un investissement supérieur à 70 milliards de dollars dans la construction d'infrastructures mobiles en Afrique. Ils estiment entre 6 et 8 milliards de dollars la dépense d’investissement annuel en Afrique subsaharienne, soit près de 20 % de leurs revenus. Bien que cette action permette aujourd’hui à près de 85 % de la population africaine d'accéder à la connectivité mobile à haut débit (contre 95 % en moyenne mondiale), plus de 680 millions de personnes demeurent non abonnés aux services haut débit mobile. Soit à cause de la cherté des coûts d’accès, soit à cause de l’inaccessibilité des téléphones adaptés.

Selon les six groupes, l'industrie télécoms contribue actuellement à hauteur 8,1 % au Produit intérieur brut (PIB) de la région subsaharienne. Soit environ 170 milliards de dollars. D’ici 2023, la cible fixée est l’atteinte de 210 milliards de dollars à travers le relèvement du taux d'utilisation d’Internet mobile de 33 % actuel à 50 % en 2030.

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Posted On mardi, 31 octobre 2023 16:46 Written by

Pour atteindre les objectifs fixés dans leurs stratégies de transformation numérique respectives, les pays africains ont besoin d’une connexion Internet de qualité. Il devient donc urgent pour lesdits pays de s'allier à des partenaires en mesure d'accompagner leurs ambitions.

L’Ouganda travaille désormais avec la Chine pour booster la connectivité dans le pays. Un accord a été signé entre les deux pays à cet effet, en marge du Forum de coopération entre la Chine et l'Afrique sur le renforcement des capacités numériques.

S’exprimant sur cette nouvelle collaboration, Chris Baryomunsi, le ministre de l’Information, des Technologies de la communication et de l’Orientation nationale, a déclaré qu’elle permettrait de mettre sur pied une infrastructure pour s’assurer que le pays entier dispose d’Internet.

« La Chine est en avance sur la technologie et a été le pilier essentiel pour connecter les câbles à Internet à différentes parties du pays. Grâce à cette coopération, nous construirons de nouvelles infrastructures, des équipements, une formation et nous fourniront des services à tous les ougandais », a déclaré Chris Baryomunsi.

Cette nouvelle initiative s’inscrit dans le cadre de l’ambition du gouvernement ougandais d’accélérer la transformation numérique en vue de soutenir la reprise économique, de créer des opportunités illimitées pour la jeunesse et de réaliser la « Vision 2040 ». En mars dernier, l’exécutif avait obtenu un financement de 1 800 milliards de shillings (477,4 millions USD) auprès de la Banque mondiale pour étendre l’accès à Internet dans le pays.

Au terme de ce partenariat qui est déjà en mise en œuvre, l’Ouganda bénéficiera d’une meilleure couverture de la connectivité Internet, ceci à des coûts abordables. Le partenariat permettra également aux populations des zones reculées de se familiariser avec les services publics mis en place par le gouvernement via des plateformes numériques.

Samira Noya

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Posted On mardi, 31 octobre 2023 14:36 Written by

Digital Realty veut se positionner comme l’un des fournisseurs de données les plus importants du continent africain. Pour cela, les dirigeants prennent des décisions stratégiques.

Medallion Data Centres, un fournisseur nigérian de centre de données, a été rebaptisé Digital Realty, du nom de sa maison-mère. C’est lors d’une cérémonie qui s’est déroulée le vendredi 27 octobre à Lagos que la nouvelle a été officialisée.

« Nous avons pris la décision stratégique de nous aligner sur Digital Realty et nous sommes fiers de faire partie de l'une des plus grandes entreprises publiques d'Amérique. Depuis plus d'une décennie, nous sommes à l'avant-garde de l'économie numérique nigériane grâce à la fourniture de services de centres de données neutres pour les opérateurs à Lagos et à Abuja », a déclaré Ikechukwu Nnamani (photo, au centre), fondateur de Medallion Data Centres.

C’est en 2021 que le fournisseur nigérian de centres de données rejoint le giron de Digital Realty. La firme américaine, propriétaire de plus de 300 installations dans plus de 50 villes dans le monde, a décidé de financer son expansion sur le continent avec une enveloppe de 500 millions $. Avant ce changement de nom, Medallion Data Centres a d’ailleurs inauguré, le 24 octobre dernier, un nouveau centre de données dans la ville de Lagos pour étendre ses capacités.

« Nous allons tirer parti de cette formidable opportunité pour répondre à la demande croissante des clients en matière de connectivité en Afrique et pour améliorer l'infrastructure Internet qui dessert plus d'un milliard de personnes qui n'ont pas encore accès aux avantages de l'Internet », a indiqué Mike Hollands (photo, à droite), vice-président de Digital Realty chargé du développement des marchés.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 31 octobre 2023 13:48 Written by

La transformation numérique en cours sur le continent est à la une de l’actualité dans plusieurs pays. Au Rwanda, le gouvernement travaille durement pour réaliser d’ici 2024, une partie de ses projets numériques.

Le gouvernement rwandais est sur la voie de lancer un système d'identification numérique unique (SDID) et déployer la technologie de 5e génération (5G) dans le pays. La ministre rwandaise des TIC et de l'innovation, Paula Ingabire, l’a confirmé récemment dans un podcast produit par le journal privé rwandais The New Times.

« Nous commencerons très bientôt avec ce que nous appelons la phase de pré-enrôlement qui consiste à inscrire les citoyens et à obtenir leur biométrie. L'identité actuelle que nous avons n'est donnée qu'aux personnes âgées de 16 ans et plus, mais nous fournirons l'identité numérique dès la naissance. C’est un aspect passionnant de l’identifiant numérique », a déclaré la ministre.

Le nouveau système qui est en cours de déploiement est financé à hauteur de 40 millions de dollars par la Banque mondiale. Il sera fondé sur un registre national de la population qui contiendra les données biographiques et biométriques de tous les citoyens rwandais y compris ceux de la diaspora et des étrangers vivant sur le territoire.

Au cours de la même émission, la ministre a également mentionné que les premiers tests de la 5G ont récemment été réalisés avec succès dans le pays à partir de la stratosphère à l'aide d'un prototype de véhicule aérien sans pilote (HAPS). Au cours de l’essai, une connectivité 5G a été fourni pendant environ 73 minutes à une altitude maximale de 16,9 km, apprend-on de la plateforme ts2.space.

Ces initiatives et bien d’autres en cours dans le pays s’inscrivent dans le cadre des actions menées par le gouvernement rwandais visant à favoriser la prestation de services publics dans divers secteurs, améliorer la couverture Internet dans tout le pays y compris les communautés rurales et fournir une identité à tous les citoyens du pays.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 30 octobre 2023 17:11 Written by

En mai dernier, le ministre kényan chargé des TIC a révélé l’intention du gouvernement de mettre en vente des smartphones assemblés localement. Quelques mois plus tard, grâce à un partenariat public-privé, le projet se concrétise.

William Ruto (photo, au centre), le président du Kenya, a procédé le lundi 30 octobre au lancement officiel de l'East Africa Device Assembly Kenya (EADAK), une usine d’assemblage de smartphones low cost située dans la ville d’Athi River. Fruit d'un partenariat entre le gouvernement, les entreprises privées de télécommunications Safaricom et Jamii et de la firme chinoise Shenzhen TeleOne Technology, EADAK devrait assembler entre 1,2 million et 1,4 million de smartphones chaque année.

Ils seront accessibles sur tout le territoire national dans les magasins des deux partenaires privées locales et sur la plateforme de commerce en ligne Masoko.

« Le smartphone assemblé par EADAK, qui coûtera environ 7 500 shillings [environ 50 $], est livré avec le logiciel e-Citizen préinstallé afin de permettre à un plus grand nombre de Kényans d'accéder facilement aux services gouvernementaux [...] Nous avons l'avantage d'avoir des appareils moins chers par rapport aux importations et de créer des emplois localement. L'usine EADAK emploie actuellement 300 personnes », indique William Ruto.

Cette action s’inscrit dans le cadre de la volonté du gouvernement d’accélérer la transformation numérique au Kenya. Plus tôt dans l’année, le président Ruto a obtenu de la Banque mondiale un financement de 390 millions $ pour la mise en œuvre de divers projets d’accélération de l’économie numérique. Avec EADAK, les autorités kényanes veulent faciliter l’accès aux gadgets des technologies de l’information et de la communication pour les populations dans un pays qui compte 29,7 millions de smartphones actifs, soit 46,9% des 63,3 millions de téléphones mobiles connectés au réseau, selon l’Autorité des communications.

« Le lancement de l'EADAK réaffirme notre conviction que la connectivité peut transformer les vies et stimuler le progrès économique. [...] Ce partenariat souligne notre volonté constante d'étendre l'accès à la 4G et d'autonomiser les Kényans grâce à des smartphones abordables et de haute qualité, de créer des opportunités d'emploi et de faire croître notre économie », a déclaré Peter Ndegwa (photo, à droite), président-directeur général de Safaricom.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 30 octobre 2023 16:10 Written by

Avec l’essor mondial de géant comme YouTube, TikTok, ou encore Facebook, les créateurs de contenu numérique ont considérablement augmenté en Afrique ces dernières années. Les gouvernements veulent tirer profit de la situation pour renflouer les caisses.

Au Kenya, les créateurs de contenus doivent désormais payer des taxes. Le président de la République William Ruto (photo) a approuvé les amendements proposés au projet de loi de finances pour 2023 concernant les impôts et taxes dédiés spécifiquement aux créateurs digitaux.

Selon le projet de loi, les paiements effectués par les contribuables aux créateurs de contenu seront désormais soumis à une retenue à la source de 15 %. La taxe concerne les ventes de marchandises où des biens et des services physiques sont vendus avec un logo, une marque ou un slogan au public du créateur de contenu. Le texte propose également une taxe sur les abonnements au contenu payant des créateurs et les revenus générés sur le contenu gratuit.

C’est en mai dernier que la loi avait été amendée et soumise à l’approbation du gouvernement qui n’a pas tardé à répondre positivement, créant ainsi un sentiment de frustration chez les jeunes créateurs de contenus dans le pays. Selon eux, la taxe proposée est trop élevée pour une économie numérique en croissance, étant donné qu'ils bénéficient d'un soutien minimal de l'Etat dans la création de contenu. Du côté du gouvernement, la nouvelle taxe vise à diversifier les sources de revenus, s'attaquer à la réduction de la pauvreté et accroître l'économie numérique.

La nouvelle loi fait partie des nombreuses taxes introduites dans la loi de finances 2023, certaines étant axées sur l'extension du filet fiscal dans l'espace numérique. Lesdites dispositions fiscales visent à créer des revenus supplémentaires pouvant atteindre 2 milliards de dollars pour le gouvernement kényan.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 30 octobre 2023 14:05 Written by
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