La numérisation de l'éducation en Afrique offre un potentiel considérable pour transformer les systèmes éducatifs et améliorer les résultats scolaires. Cependant, des défis persistent, tels que le manque d’infrastructure ainsi que la nécessité de former les enseignants à ces nouvelles technologies.
L’Union européenne (UE) a récemment octroyé une subvention d’environ 8,1 millions de rands (422 000 $) à L'université de Johannesburg (UJ) pour diriger le projet Pro-TELDE (Promotion de l'apprentissage assisté par la technologie et de l'éducation numérique) dans les collèges sud-africains d'enseignement et de formation techniques et professionnels (EFTP).
Financé par le programme Erasmus de l’Union européenne, le projet vise à exploiter les opportunités offertes par l'intelligence artificielle (IA) pour révolutionner l'éducation et favoriser un environnement d'apprentissage continu et d'innovation.
— University of Johannesburg (@go2uj) February 24, 2024
« Le projet Pro-TELDE reflète l'engagement de l'UJ à faire progresser l'éducation numérique et à autonomiser les éducateurs pour réussir à l'ère numérique, en favorisant un changement sociétal positif grâce à des initiatives éducatives transformatrices », a déclaré le professeur Tankiso Moloi, titulaire de la chaire de recherche 4IR à la Johannesburg Business School, UJ.
Le financement de l’Union européenne s'inscrit en droite ligne de l'engagement de l'UJ en faveur de l'éducation numérique. L'université a récemment fait des progrès considérables dans le domaine de l'IA, se classant au sixième rang des universités africaines pour ses contributions à la recherche en matière d'IA.
Ainsi, dans le cadre du projet, les éducateurs de l'enseignement et de la formation professionnels seront dotés des outils nécessaires pour naviguer et prospérer dans cette nouvelle ère. Un répertoire de ressources éducatives numériques validées, spécifiquement adaptées aux éducateurs sud-africains, sera également mis en ligne pour servir de phare de la connaissance et de l'innovation, leur offrant l'accès à une multitude d'informations et d'outils pour affiner leurs méthodes d'enseignement.
En fournissant aux éducateurs les outils et les connaissances nécessaires pour s'adapter aux progrès numériques et les intégrer dans leur pratique pédagogique, cette initiative cherche à ouvrir la voie à un avenir plus prometteur et technologiquement plus avancé pour le secteur de l'éducation en Afrique du Sud.
Samira Njoya
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Pendant trois jours, les différents acteurs de la communauté mondiale des télécoms et de la tech vont une fois encore penser un monde toujours plus intelligent et connecté, en partageant leurs visions et leurs innovations.
Pour cette nouvelle édition, le salon international du mobile de Barcelone, en Espagne, fait une fois de plus foule. Près de 96 000 visiteurs et participants se sont inscrits pour prendre part à l'événement qui s’est ouvert le lundi 26 février, selon Mats Granryd, le directeur général de l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA), qui héberge cette rencontre de réflexion, d’exposition de savoir-faire, de promotion de la coopération. L’année dernière, ils étaient près de 90 000.
Le Mobile World Congress 2024 (MWC 2024) dont l’ouverture officielle a été effectuée par le roi Felipe VI met une fois encore l’accent sur la connectivité, mais également sur tous les segments connexes liés à cette connectivité. « A mesure que la connectivité nous rassemble, la technologie ouvre des possibilités — la connectivité entraînant une fusion de la technologie et des objectifs dans tous les secteurs, ouvrant la voie à de nouvelles possibilités. Cette semaine est consacrée à l'exploration du potentiel de l'avenir pour les entreprises et la société », a déclaré Mats Granryd.
L’Intelligence artificielle est le segment qui focalise le plus d’attention, lors de cette édition. Son adoption par le grand public a pris de l’ampleur depuis l’apparition de l’IA générative avec ChatGPT d’OpenAI en novembre 2022. Aujourd’hui, la communauté tech et les gouvernements réfléchissent aux diverses applications pratiques de l’IA générative, aux enjeux économiques liés, à une réglementation qui définit un usage éthique, et bien d’autres préoccupations sécuritaires.
Les voitures connectées et celles électriques, le cloud, la 5G et même la 6G, la transformation des opérateurs télécoms sont également quelques-unes des grandes thématiques abordées lors de ce nouveau salon.
Le MWC 2024, c’est aussi l'occasion de découvrir les derniers gadgets à la mode : smartphones bracelets, montres connectées, ordinateurs portables, tablettes, etc. Comme il est déjà de coutume, de grands acteurs de l’industrie du haut débit, à l’instar d’Orange, Vodafone, Telefonica, China Mobile sont présents. A leurs côtés, des entreprises de renom du secteur de la technologie comme Huawei, Samsung, Microsoft, Intel, Amazon, Infobip, Microsoft, Nokia.
L’écosystème start-up est également bien représenté avec un espace dédié aux tech entrepreneurs. Une délégation africaine y est présente, représentée par des sociétés comme le ghanéen Farmerline, le béninois FedaPay ou encore le sénégalais LAfricaMobile.
Ce rassemblement du monde des télécoms et de la tech, qui s’achève le 29 février, promet de multiples signatures de partenariat, aussi bien pour le développement de la connectivité que la transformation numérique dans le monde entre les acteurs du secteur privé, ceux du secteur public, et du public-privé.
Muriel Edjo
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Moove Africa, présente dans six marchés d'Afrique subsaharienne, poursuit ses levées de fonds et renforce ses opérations sur le continent. L'entreprise de mobilité est en pourparlers avec Uber pour un nouvel investissement qui pourrait la propulser encore plus loin.
Le géant américain du VTC Uber Technologies s’apprête à investir la somme de 100 millions de dollars dans la start-up africaine de financement de véhicules Moove dans le cadre d’un nouveau tour de table, a rapporté Bloomberg le vendredi 23 février.
Selon le média, la société américaine de covoiturage devrait rejoindre un groupe d'investisseurs dans le cadre de cette levée de fonds. Cela portera la valeur de l'entreprise Moove à environ 750 millions de dollars, contre 650 millions de dollars actuellement.
Cette autre levée intervient quelques mois après que Moove a clôturé un tour de table de 76 millions USD, auquel ont notamment participé la firme américaine de gestion d’actifs BlackRock et la société d’investissement émiratie Mubadala Investment Company. L’entreprise avait annoncé que ces fonds visaient à construire la plus grande plateforme de services financiers axée sur la technologie pour les entrepreneurs en mobilité.
Moove, déjà partenaire de financement d'Uber en Afrique et en Inde, ayant aussi ses activités au Royaume-Uni et aux Emirats arabes unis, verrait son partenariat se renforcer si l'investissement potentiel d'Uber d'un montant de 100 millions de dollars est confirmé, ce qui pourrait permettre un financement plus large de véhicules à l'échelle mondiale.
Aujourd'hui basée à Amsterdam, la start-up est présente dans plusieurs villes africaines (Lagos, Accra, Johannesburg, Le Cap, Nairobi, Ibadan, etc.) ainsi qu’à Londres, Dubaï et dans 3 grandes villes indiennes (Mumbai, Hyderabad et Bangalore).
Samira Njoya
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Favorisé par la pandémie de Covid-19, le commerce en ligne devrait croître de manière significative en Afrique au cours des dix prochaines années. Pour ce faire, il est urgent de mettre en place un cadre réglementaire favorable au e-commerce.
En marge de la treizième Conférence ministérielle (CM13) de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui se tient à Abou Dhabi aux Emirats arabes unis, l’OMC et la Banque mondiale ont présenté le samedi 24 février un nouveau projet baptisé « Digital Trade for Africa ». Ce projet vise à aider les pays africains à profiter pleinement des avantages du commerce numérique, à améliorer leurs perspectives de développement afin de créer des emplois et faire reculer la pauvreté.
Un nouveau projet OMC-Banque mondiale pour stimuler la participation de l’Afrique au commerce numérique #WTOMC13AbuDhabi https://t.co/YFtrAGLNZm pic.twitter.com/MKnI5MCilF
— OMC en français (@OMC_fr) February 25, 2024
« Le commerce numérique est l'un des segments du commerce qui connaît la croissance la plus rapide dans le monde d'aujourd'hui. Les jeunes et les femmes du continent africain ont montré qu'ils étaient capables de tirer parti de ces opportunités. L'Afrique ne représente que 1 % du commerce des services numériques, mais je considère qu'il s'agit d'une opportunité à saisir pour le continent », a déclaré Ngozi Okonjo-Iweala, la directrice générale de l’OMC.
Le projet s'appuie sur une note d'orientation conjointe de la Banque mondiale et de l'OMC présentée aux responsables africains en juillet 2023. Intitulée « Faire du commerce numérique un catalyseur du développement africain », cette note appelle à la création d'un environnement réglementaire favorable au commerce numérique.
Ainsi dans le cadre du nouveau projet, la Banque mondiale et l’OMC veilleront à ce que l'infrastructure numérique, telle que la connectivité physique et les systèmes de paiement électronique, soit complétée par un cadre réglementaire complet dans plusieurs pays africains qui accusent du retard. Il sera également question d’identifier les obstacles à la participation au commerce numérique, recommander des actions politiques et concevoir des interventions financées par la Banque mondiale.
L’objectif est de permettre à l’Afrique de relever son économie grâce à l’e-commerce. Selon le cabinet de conseil en économie numérique TechCabal Insights dans un rapport publié le 12 octobre 2023, le chiffre d’affaires global des plateformes de commerce électronique actives en Afrique devrait atteindre 59,18 milliards de dollars en 2027 contre 32,49 milliards seulement en 2022 et 13,58 milliards en 2018.
Samira Njoya
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Dans le but d’aider les populations à soutenir la transformation numérique et à leur offrir de nouvelles opportunités de travail, les autorités nigérianes veulent signer un partenariat stratégique.
Les autorités nigérianes veulent s'allier à l'American Tower Corporation (ATC) Nigeria , un fournisseur d’équipements technologiques et de télécommunication, pour offrir une formation gratuite sur les technologies de l'information et de la communication aux jeunes. L’annonce a été faite le vendredi 23 février à Abuja par Jamila Bio Ibrahim (photo, au centre), ministre nigériane du Développement de la jeunesse, lors de la visite d’une délégation de l’entreprise emmenée par Ehize Ilozavbie (photo, à droite), responsable des affaires publiques pour l'Afrique chez ATC.
« Le principal mandat du ministère est de créer un environnement propice à l'épanouissement des jeunes et de les préparer à l'économie du 21e siècle, comme l'a souligné à plusieurs reprises le président Bola Tinubu lors de ses engagements. Nous sommes prêts à établir un partenariat avec vous dans le domaine des technologies de l'information et de la communication, qui est le principal domaine de partenariat dont nos jeunes peuvent bénéficier », a indiqué la ministre.
Avec la révolution technologique, disposer des compétences numériques n’est plus une option mais une nécessité. Les autorités nigérianes, en l’occurrence le ministère des Communications, de l’Innovation et de l’Economie numérique, ont mis en place plusieurs projets de formations dans les technologies de l’information et de la communication pour permettre aux populations locales d’acquérir ces compétences devenues indispensables. Ces actions permettent au Nigeria, l’un des écosystèmes technologiques les plus matures du continent, de soutenir sa transformation numérique et de stimuler la créativité chez les jeunes du pays.
Pour rappel, ATC est présent dans 33 Etats du Nigeria et d’après les propos d’Ehize Ilozavbie, plus de 50 000 nigérians ont déjà été formés par son entreprise.
Adoni Conrad Quenum
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La numérisation en cours en Afrique nécessite une collaboration étroite entre plusieurs acteurs, ceci pour accélérer le processus et profiter de l'expertise de chacun.
L’Organisation de Coopération du Sud (OCS) et le ministère éthiopien de l’Innovation et de la Technologie ont signé un protocole d’accord le mardi 20 février pour renforcer la coopération dans les domaines de la science, de la technologie, de l’innovation et de la numérisation. Cet accord marque le début d’un partenariat stratégique visant à accélérer la transformation numérique, renforcer les capacités, partager les connaissances et faciliter les programmes d’échange pour les jeunes.
Le protocole prévoit le développement de programmes de renforcement des capacités pour les experts et les fonctionnaires du ministère, grâce aux ressources et à l’expertise de l’OCS. Pour les jeunes, la coopération offrira de nouvelles opportunités grâce à des programmes éducatifs et des bourses, en particulier dans les domaines de la science et de la technologie.
Cette collaboration devrait contribuer de manière significative au développement de l’infrastructure numérique en Ethiopie, en améliorant les services publics et en renforçant les secteurs clés de l’économie grâce à la technologie. Cela représente une avancée majeure dans la réalisation de la stratégie numérique du pays, « Digital Ethiopia 2025 », qui vise à numériser plus de 300 services d’ici 2025.
Lors de la même cérémonie, le secrétaire général de l’OCS, Sheikh Manssour Bin Mussallam (photo, à droite), a officiellement lancé la plateforme numérique Greater South Learning Enrichment Resources Nexus (GreSLERN). Cette plateforme est un outil numérique open source, gratuit et personnalisable conçu pour aider les éducateurs des Etats membres et les centres de développement des programmes à mettre en œuvre une approche équilibrée et inclusive de l’éducation.
Samira Njoya
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La CEA signe un accord avec Google pour accélérer la transformation numérique en Afrique
Huawei est un partenaire de choix des pays africains dans la transition numérique. La firme chinoise multiplie les partenariats stratégiques avec les pays et les entreprises du continent.
Wael Lotfy, président-directeur général d’Enppi, une compagnie pétrolière et gazière égyptienne, a signé deux protocoles d’accord avec le chinois Huawei lors de l’Egypt Energy Show qui s’est déroulé du lundi 19 au mercredi 21 février au Caire. L’objectif est de stimuler la transition vers une énergie numérique et verte.
« Nous considérons Huawei comme un partenaire majeur dans la fourniture des dernières solutions, des technologies numériques et des solutions intelligentes modernes pour accélérer le rythme de la transformation numérique dans le secteur de l'énergie, et améliorer la production d'énergie numérique et verte, conformément aux objectifs stratégiques du secteur de l'énergie avec la vision 2030 de l'Egypte », a déclaré Wael Lotfy.
على هامش مؤتمر ومعرض "إيجبس 2024"، وقعت #هواوي اتفاقية جديدة مع شركة مصر للصيانة " EMC " المتخصصة في إمداد قطاع البترول والغاز بالحلول الهندسية، ومن خلال التعاون، ستوفر #هواوي حلول الطاقة المتكاملة مثل مراكز البيانات منخفضة الكربون وحلول الطاقة الكهروضوئية الذكية وأنظمة تخزين… pic.twitter.com/Xif5V4UiiT
— Huawei Egypt (@huawei_eg) February 22, 2024
Le premier document a été paraphé avec Huawei Egypt Digital Power Business, la filiale égyptienne du fournisseur chinois de produits et de solutions d'énergie numérique, qui fournira des solutions énergétiques intégrées telles que des centres de données à faible émission de carbone et des solutions d'énergie photovoltaïque. Quant au deuxième protocole d’accord, il a été signé avec la filiale locale de Huawei avec pour objectif de stimuler la transition numérique et technologique parmi les projets d'Enppi en fusionnant l'expertise et les technologies intelligentes proposées par la société chinoise.
La transition vers l’énergie propre est une composante importante dans le processus de développement. Il est important de prendre en compte cette variable et ces nouvelles dispositions vont permettre à l’Egypte de réduire de façon significative ses émissions de gaz à effet de serre dans les secteurs électrique et pétrolier.
Adoni Conrad Quenum
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15 ans après la dernière édition qui s'est tenue en 2009, Djibouti s’apprête à faire le 3e recensement de sa population. Le gouvernement et ses partenaires mettent les bouchées doubles pour que ce premier recensement numérique se passe dans les meilleures conditions.
L'Institut des statistiques de Djibouti (INSTAD) a reçu le jeudi 22 février un don de 1 400 tablettes de la part du gouvernement de l'Egypte. Ce nouveau matériel constitue une contribution importante pour le prochain recensement numérique de la population en cours de préparation dans le pays.
#Djibouti’s next General #Census will be fully #Digital
— Ilyas M. Dawaleh (@Ilyasdawaleh) February 22, 2024
J’ai eu le plaisir d’accueillir l’ambassadeur de l’#Egypte à #Djibouti. L’occasion de réceptionner 1400 Tablettes qui serviront aux opérations de @3eRGPHdjibouti.
Apprécions la coopération bilatérale avec nos frères… pic.twitter.com/7zupmKyRUs
Selon Ibrahim Abdi Hadi (photo, à gauche), directeur de l'INSTAD, ces tablettes seront essentielles pour la mise en œuvre réussie de ce projet d'envergure. « Ces tablettes nous permettront d'effectuer notre recensement 2.0. Elles nous offrent la possibilité de réaliser un recensement efficace, en collectant et en sauvegardant les données de manière efficiente ».
Cette initiative du gouvernement égyptien en faveur de Djibouti s'inscrit dans le cadre du partenariat international entre les deux pays et témoigne de l'engagement continu de Djibouti envers l'amélioration de la qualité des données et la promotion du développement durable. Elle est en ligne avec les actions du gouvernement actuel, qui reconnaît le potentiel de progrès et de transformation que la technologie peut apporter à la réalisation des objectifs nationaux.
A travers ce recensement numérique, le gouvernement djiboutien vise à moderniser et à numériser les opérations de recensement, plaçant Djibouti à l'avant-garde de l'innovation en matière de statistiques démographiques dans la région.
Samira Njoya
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Présent dans 18 pays d’Afrique et du Moyen-Orient, le groupe Orange, à travers divers programmes, est investi dans l’accélération de la transformation numérique. Pour cela, il met en place des compétitions technologiques pour accompagner les projets porteurs.
OptiGuide, une start-up jordanienne opérant dans les technologies de la santé, a remporté le mardi 20 février la première édition du grand prix international Orange Summer Challenge (OSC) 2023. La compétition opposait les lauréats nationaux du concours Orange Summer Challenge de onze pays d’Afrique et du Moyen-Orient. La cérémonie de remise du trophée international a été organisée par Orange Middle East and Africa (OMEA) à Casablanca au Maroc.
👏🏼Congrats à OptiGuide #OrangeDigitalCenter Jordan,grand gagnant Prix International de l’#OSC2023 en Afrique Moyen-Orient!Ce bracelet intelligent d’assistance pour les malvoyants,alliant IoT et IA,est une véritable innovation🌍 Bravo aux 11projets finalistes et aux 256… pic.twitter.com/95iyBeL2yk
— Asma Ennaifer (@AsmaEnnaifer) February 21, 2024
L’équipe d’OptiGuide, composée de six jeunes talents, s’est illustrée devant ses concurrents en proposant un bracelet intelligent d’assistance pour malvoyant. Couplé à une application mobile basée sur l’intelligence artificielle, il améliore leur sécurité en identifiant les obstacles et les dangers potentiels en temps réel.
Orange Summer Challenge est un concours organisé par les Orange Digital Centers sous forme d’un stage de trois mois où les jeunes talents proposent des projets technologiques dans divers secteurs, sous un thème. L’édition de cette année a porté sur « l'intelligence artificielle et l'Internet des objets : un duo gagnant pour affronter les enjeux de demain ! ». Lors de cette édition 2023, 253 jeunes ont pris part au concours pour un total de 46 projets technologiques innovants proposés dans les secteurs de l’environnement, la santé, l'éducation ou encore l'agriculture.
Les Orange Digital Centers qui abritent le programme OSC sont des infrastructures d’accès gratuit. Ils donnent à toux ceux qui souhaitent se familiariser avec le monde du numérique l’opportunité de développer leurs compétences ou de se faire accompagner dans un parcours professionnel.
Adoni Conrad Quenum
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La lutte contre la cybercriminalité nécessite une collaboration étroite entre toutes les parties prenantes, qu'elles appartiennent au secteur public ou privé. En Afrique, de nombreux partenariats se mettent en place dans cette optique.
L'Agence africaine de police criminelle (AFRIPOL) et Group-IB, une société russe spécialisée dans la cybersécurité, ont signé un protocole d'accord le mardi 20 février à Alger, visant à intensifier la lutte contre la cybercriminalité en Afrique.
🤝 AFRIPOL and Group-IB have signed a Memorandum of Understanding to strengthen #cybersecurity efforts in #Africa. Together, we're committed to combating #cybercrime and ensuring a safer digital space for all. Learn more: https://t.co/qOWwspAkcb pic.twitter.com/F34ZINKmQM
— Group-IB Global (@GroupIB) February 20, 2024
Selon Jalel Chelba (photo, à droite), directeur exécutif par intérim d'AFRIPOL, cet accord « va permettre aux pays africains de lutter contre la cybercriminalité de manière plus efficace et efficiente, renforçant ainsi la confiance dans le cyberespace africain ».
Dans le cadre de cette collaboration, Group-IB partagera ses avancées technologiques et son expertise en cyberinvestigations, ingénierie inverse et gestion des incidents avec le personnel d'AFRIPOL dans tous les Etats membres africains.
Cette collaboration aboutira également au développement et à la mise en œuvre d'initiatives conjointes entre le Groupe-IB et AFRIPOL, mettant l'accent sur la surveillance des cybermenaces, la prévention des activités de fraude et de phishing, le suivi des détails de paiement compromis et le renforcement de la sensibilisation aux cybermenaces, entre autres.
Cet accord s'inscrit dans l'engagement mutuel des deux parties en faveur de la lutte contre la cybercriminalité et le renforcement de la cybersécurité en Afrique. Selon le rapport « Cybersecurity in Africa - a call to Action » publié le 20 juin 2023 par le cabinet américain de conseil en stratégie Kearney, l'Afrique enregistre des pertes directes estimées à 3,5 milliards de dollars par an en raison des attaques, sans compter les opportunités d'affaires manquées dues à l'atteinte à la réputation. Ces pertes considérables soulignent un faible niveau de cyber-résilience dans la région.
Samira Njoya
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Une délégation marocaine en visite officielle aux Etats-Unis a rencontré des géants de la Tech
Alors que les financements en capital-risque dans le secteur technologique africain ont été en recul en 2023 par rapport à 2022, les initiatives locales se mettent en place pour donner un nouvel élan au secteur qui reste attractif.
Sawari Ventures, une société égyptienne de capital-risque, prévoit le lancement d’un fonds d’un montant de 150 millions $ pour financer les start-up égyptiennes, rapporte le média Waya le lundi 19 février. L’annonce a été faite par un cofondateur de la firme de capital-risque, Hani Al Sanbati.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’ambition de Sawari Ventures de donner un nouvel élan à l’écosystème technologique égyptien alors qu’elle entrevoit une éventuelle croissance de divers secteurs de la tech en Egypte dans les années à venir. La société donne la priorité aux fintech, aux edtech, aux healthtech, aux technologies vertes ou encore aux projets de deep tech. Elle a déjà investi dans plus de 500 start-up dans le monde arabe depuis sa création en 2010.
La mise en place d’un tel fonds intervient dans un contexte où les levées de capitaux ont été en recul sur le continent. L’Egypte, bien que faisant partie des écosystèmes africains les plus matures, n’a pas échappé à cette tendance baissière. D’après le rapport « 2023 Africa Tech Venture Capital » publié en janvier 2024 par Partech Africa, les jeunes pousses égyptiennes ont levé 433 millions $, en recul de 45 % par rapport à 2022.
Adoni Conrad Quenum
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Partech clôt son deuxième fonds africain dédié aux start-up du continent à 280 millions d’euros
Le Maroc a réalisé des avancées majeures dans la transformation numérique. Pour davantage satisfaire la population, le gouvernement est allé chercher l'expertise des Etats-Unis qui se classe parmi les pays les plus développés en matière de numérique dans le monde.
Une délégation marocaine dirigée par la secrétaire générale du ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Sarah Lamrani, effectue depuis le dimanche 11 février une visite de travail initiée par l’Agence américaine pour le commerce et le développement (USTDA).
As part of the high-level official mission organized by the @USTDA the delegation from @Ministere_TNRA met with representatives of @nutanix and @Equinix on Monday, February 19, 2024, which are companies operating in managing and securing #databases. pic.twitter.com/xL6G4RPcNE
— Ministère Délégué auprès du CG chargé de la TN&RA (@Ministere_TNRA) February 20, 2024
Selon Sarah Lamrani, la visite avait pour but « d'explorer la possibilité d’établir des partenariats avec des entreprises américaines pour développer et renforcer l’écosystème numérique au Maroc. Cela pourrait inclure des collaborations dans les domaines de la technologie, de l’innovation et du développement des compétences ».
Au cours de cette visite, la délégation a rencontré une vingtaine de responsables de grandes entreprises technologiques et de start-up locales, dont IBM, Juniper Network, Microsoft, Oracle, Cisco, Cloudera, Google Cloud Services, Palo Alto Networks, Amazon Web Services et Zscaler. Les discussions ont porté sur des sujets tels que les services d’administration électronique, les centres de données, le cloud computing, l’intelligence artificielle et la cybersécurité.
Cette visite était également l’occasion pour la délégation marocaine de présenter les grandes orientations stratégiques du plan Maroc Digital 2030, actuellement en cours de finalisation, ainsi que les réalisations du pays dans le secteur. La délégation a également lancé un appel aux grandes entreprises intéressées par les opportunités de croissance et d’expansion dans un marché émergent comme le Maroc.
Il convient de rappeler que les Etats-Unis et le Maroc entretiennent depuis plusieurs années des relations visant un développement mutuel dans le domaine des TIC. Plusieurs entreprises américaines, notamment Microsoft, Oracle et Cisco, ont investi dans le développement du capital humain du pays.
Samira Njoya
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La transformation numérique continue de s’accélérer en Afrique avec une adoption croissante des services mobiles. La région de l’Afrique subsaharienne comptait 489 millions d’abonnés uniques à la téléphonie mobile en 2022 pour un taux de pénétration de 43 %.
Le président du Ghana Nana Akufo-Addo (photo) a exhorté les membres de l’Union africaine (UA) à œuvrer pour la mise en œuvre d’un système d’interopérabilité de la téléphonie mobile en Afrique. Il a fait cette déclaration à l’occasion de la 37e Session ordinaire de l’Assemblée des chefs d’Etat de l’UA qui s’est tenue du samedi 17 au dimanche 18 février à Addis-Abeba, en Ethiopie.
Selon le président, cette initiative devrait permettre d’accélérer la mise en œuvre effective de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Il a ajouté que cela faciliterait la réduction voire la suppression des frais d’itinérance à travers le continent.
Notons que des efforts sont consentis au niveau des sous-régions pour la suppression des frais d’itinérance mobile, entre autres. Les pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) cherchent à mettre en place une zone de réseau unique (ONA) afin de se rapprocher d’un marché numérique unique. Les pays de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et ceux de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont également mis en œuvre des projets similaires.
Par ailleurs, au niveau de la CEDEAO, le Ghana et la Côte d’Ivoire sont devenus en juillet 2023 les deux premiers pays à mettre en œuvre le règlement n° C/REG.21/12/17 relatif à l’itinérance sur les réseaux publics de communications mobiles. Des pays comme le Bénin, le Togo, le Mali, le Burkina Faso ont également entamé les démarches pour se mettre en règle.
Une fois mis en œuvre, l’interopérabilité des réseaux de téléphonie mobile en Afrique devrait permettre de faciliter les communications entre les pays du continent, notamment grâce à la réduction des coûts. Cela devrait également faire des télécommunications un outil d’intégration économique et d’inclusion dans un contexte de transformation numérique accélérée.
Isaac K. Kassouwi
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Dans le but d’aider les conducteurs traditionnels de taxi face à l’influence croissante des applications de transport à la demande, les autorités ghanéennes lancent une initiative concurrente qui leur est dédiée.
L’application « Tap & Go Transport » sera mis en service ce lundi 19 février. L’annonce a été faite la semaine dernière par le vice-président ghanéen, Mahamudu Bawumia. L’objectif est de formaliser et d’harmoniser le secteur du transport informel avec le lancement d'une solution publique de transport à la demande.
L’application, disponible sur iOS et sur Android, se décline en deux versions : l’une pour les utilisateurs et l’autre pour les chauffeurs de taxi. Les utilisateurs pourront commander des taxis pour effectuer leurs courses et de leur côté, les chauffeurs recevront les alertes lorsqu’un utilisateur optera pour leur service. Il faut également signaler que sur Tap and Go, les utilisateurs ont le choix entre les voitures privées qui fonctionnent comme des taxis et les taxis compteurs traditionnels de la ville.
Le secteur des transports est en pleine mutation sur le continent avec la prolifération des applications en ligne de mobilité. Les start-up africaines opérant dans le secteur ont levé 48 millions $ en 2023, d’après les données de Partech Africa ; selon la plateforme allemande de données et d'intelligence économique Statista, le chiffre d'affaires du « Ride-hailing & Taxi » devrait atteindre cette année 4,13 milliards $.
En décembre dernier, lors des tests de Tap and Go, Nana Nimako Asiamah, le président du Syndicat des transports routiers privés du Ghana (GPRTU), a expliqué que « le lancement de cette application, grâce au soutien et aux efforts du vice-président Bawumia, est une intervention opportune pour sauver notre activité ». Pour rappel, l’application a été testée dans plusieurs zones de la capitale Accra comme l'aéroport, East Legon, l'université du Ghana, Circle/Kaneshie ou encore Dansoman.
Adoni Conrad Quenum
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