Dans le but de positionner leur pays comme un hub technologique de référence sur le continent, les autorités kényanes multiplient les partenariats avec différents acteurs des Etats-unis, de Chine ou encore de Corée du Sud.
Le Kenya a obtenu un montant de 238 millions $ de la Korea Eximbank pour investir dans la ville intelligente de Konza Technopolis. L’accord a été conclu en marge du sommet Corée-Afrique 2024 qui se tient les mardi 4 et mercredi 5 juin dans les villes d’Ilsan et de Séoul, en Corée du Sud.
On the sidelines of the Korea-Africa summit, the government of Kenya and Korea Exim Bank, represented by Executive Director and Board Member H.E. Hwang Kiyeon, signed two funding agreements amounting to US$ 238M for the financing of Konza Digital Media City project to establish a… pic.twitter.com/GIlqXkVvsP
— Korir Sing'Oei (@SingoeiAKorir) June 4, 2024
« Le gouvernement du Kenya et la Korea Eximbank, représentée par son directeur exécutif et membre du conseil d'administration, H.E. Hwang Kiyeon [photo, à droite], ont signé deux accords de financement d'un montant total de 238 millions $ pour le financement du projet Konza Digital Media City, qui vise à créer un pôle d'économie cinématographique et créative de pointe à Konza Technopolis », a déclaré Korir Sing'Oei (photo, à gauche), ministre kényan des Affaires étrangères.
Anciennement appelé Konza Technology City, Konza Technopolis est un projet lancé par le gouvernement kényan en 2012. Il s’inscrit dans le plan de développement national du Kenya Vision 2030 qui vise, entre autres, à positionner le pays comme un leader technologique en Afrique. Soutenu par la Banque mondiale à travers la Société financière internationale, ce projet de ville intelligente inclut des infrastructures TIC de pointe, des centres d'innovation et des programmes de formation numérique.
Pour rappel, lors de sa prise de pouvoir en 2022, le président William Ruto a voulu donner un nouveau souffle au projet de Konza Technopolis. « L'administration renforcera Konza Technopolis pour rassembler l'industrie, les institutions universitaires et d'autres innovateurs pour co-investir dans les technologies émergentes afin de créer des emplois de haute qualité qui s'appuient sur l'intelligence artificielle, la robotique et d'autres technologies, et ainsi améliorer notre compétitivité régionale et mondiale », a-t-il affirmé en 2022.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi:
Projets et ambitions numériques de William Ruto, le nouveau président kényan