A l’instar de plusieurs pays africains, le Burkina Faso est tourné depuis plusieurs années vers la numérisation de ses services. Cependant, il rencontre des défis liés au manque de ressources nécessaires pour une transformation numérique optimale.

Le Conseil suprême de l'économie arabo-africaine (CSEAA) s'engage à soutenir le Burkina Faso dans le développement de divers secteurs, notamment la transition numérique et l'économie numérique. Une délégation du CSEAA, dirigée par son président Hani Hassani Abuzaid (photo, à gauche), a rencontré la ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, Aminata Zerbo/Sabane (photo, à droite), le lundi 4 mars pour discuter de cette collaboration.

« La rencontre a porté sur la transformation digitale de la société et de l’économie et nous avons abordé plusieurs sujets qui concernent la transition numérique au Burkina Faso. Il y a eu un engagement de collaboration pour que le Conseil suprême de l'économie arabo-africaine apporte son expertise, tout l’écosystème qu’il a, pour appuyer la transition numérique au Burkina Faso, et nous avons déjà pris l’engagement de commencer dès la semaine prochaine », a déclaré Hani Hassani Abuzaid.

Dans le cadre de cette coopération, l'organisation accompagnera les autorités burkinabè dans le développement des infrastructures numériques, de l'ossature nationale, et de la stratégie de couverture globale du réseau d'accès aux communications. Il encouragera également la construction de centres de données et la promotion des plateformes de paiement numérique.

Cette collaboration s'inscrit dans la volonté du gouvernement burkinabè de faire du numérique un moteur de transformation sociale et économique pour accélérer le développement du pays. Le Conseil suprême de l'économie arabo-africaine (CSEAA), fort de son expertise, accompagnera le Burkina Faso dans cette démarche. Avec plus de 1 800 entreprises membres, le CSEAA est une organisation panarabe composée d'entreprises privées expérimentées dans le partenariat pour le développement économique et intéressées par la promotion des projets d’investissement.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 05 mars 2024 13:00 Written by

En février 2023, l’estonien Bolt a annoncé un investissement de 500 millions $ sur les deux prochaines années pour accélérer sa croissance en Afrique. Depuis le début de l’année 2024, la start-up multiplie les expansions sur le continent.

La start-up estonienne d’e-mobilité Bolt s’est lancée au Caire, en Egypte. L’annonce a été faite par le cofondateur Martin Villig dans un post sur X le lundi 4 mars.

L’Egypte est le quinzième pays dans lequel Bolt s’étend, le deuxième en Afrique du Nord après la Tunisie en 2019. La jeune pousse compte s’imposer sur ce marché en supprimant pendant les six premiers mois sa commission de 15% perçus chez les chauffeurs et en offrant une réduction de 50% aux clients.

Eduard Suchanek, directeur régional de Bolt pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, affirme : « l'entrée de Bolt dans l'une des plus grandes économies d'Afrique du Nord souligne notre engagement à révolutionner la mobilité dans la région. En proposant des services de covoiturage adaptés aux besoins des particuliers et des entreprises, Bolt vise à offrir aux Egyptiens des options de transport pratiques, fiables et abordables ».

Bolt soutient sa croissance sur le continent dans un contexte marqué par le ralentissement des financements dans le secteur technologique. Les investissements ont diminué de 54 % à 2,3 milliards $, selon les données du fonds de capital-investissement Partech Africa. Cette tendance baissière a affecté la plupart des segments dont l’e-mobilité où le total de capital levé est passé de 195 millions $ en 2022 à 48 millions $ en 2023, soit une chute de plus de 75 %, d’après la même source. La start-up estonienne a déjà mis en place son plan de croissance en décidant dès février 2023 d’investir 500 millions $ sur le continent africain sur les deux prochaines années.

Avec sa nouvelle expansion en Egypte, Bolt veut conquérir l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient (MENA), une région où elle est peu présente et qui est dominée par l’américain Uber et l’émirati Careem.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 05 mars 2024 09:27 Written by

Cette nouvelle session vient enrichir davantage la disponibilité du continent africain en une main-d’œuvre qualifiée dans le segment du divertissement cinématographique, en plein essor.

Le jeudi 29 février 2024, s’est tenue le lancement officiel de la 2e cohorte du programme de formation « Afro VFX » dans les locaux de l’Orange Digital Center (ODC), sis dans la commune du plateau à Abidjan.

Initié par EM&MB en partenariat avec l'ODC et l'Ambassade du Canada, le programme AFRO VFX se distingue par ses trois piliers fondamentaux à savoir la formation de jeunes talents, la production d'œuvres cinématographiques de qualité et le soutien au développement de l'industrie en Afrique. Pour cette deuxième cohorte, trente jeunes auront l'opportunité de se former intensivement aux bases des effets spéciaux (VFX) pendant quatre mois, avec pour objectif de dynamiser les industries créatives du secteur audiovisuel dans la région. A la fin de cette formation, les jeunes effectueront des stages pratiques en entreprises locales et dans le réseau de studios partenaires d’Afro VFX.

En Afrique de l’Ouest, près de 3 400 films sortent des studios de production chaque année, tirés principalement de l’industrie cinématographique nigériane, faisant de cette région la plus productive en matière de production audiovisuelle sur le continent, selon Statista. Pour Eric M’Boua et Dedy Bilamba, cofondateurs d'EM&MB, Afro VFX se positionne comme « un partenaire clé de l’écosystème VFX en Afrique francophone ».

Pour rappel, trois apprenants issus de la première cohorte ont été lauréats du concours « Sony Talent League by THU 2022 », grâce à une série d’animation 3D intitulée « Djossi Heroes », qui met en lumière des travailleurs informels indépendants, dotés de super pouvoirs.

Depuis plusieurs années, Orange Digital Center s'investit dans le soutien à de jeunes Ivoiriens, en leur fournissant une assistance technique pour développer leurs compétences et donner vie à leurs projets. C’est dans cette optique que Habib Bamba, directeur de la transformation du digital et des médias, a déclaré que « le programme Afro VFX est l’illustration parfaite de l’engagement d’Orage Digital Center dans les industries créatives et culturelles, afin de faire du numérique une opportunité pour tous, et ainsi de contribuer au développement de l’industrie cinématographique ».

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Posted On lundi, 04 mars 2024 17:57 Written by

Le gouvernement ougandais est résolu à accélérer la transformation numérique et à apporter un soutien à tous les secteurs de l'économie. Pour ce faire, l'exécutif multiplie les partenariats susceptibles de favoriser la réalisation de cet objectif.

La firme américaine de paiements Mastercard a annoncé le mardi 27 février avoir signé un protocole d'accord avec le ministère ougandais des TIC et des Orientations nationales pour stimuler le développement socio-économique, améliorer les services et favoriser l'inclusion financière dans le pays.

L'accord prévoit notamment une assistance technique de Mastercard pour soutenir les efforts de numérisation et d'inclusion financière du gouvernement ougandais. Cela comprend la numérisation de services traditionnels tels que Posta Uganda, le service postal du pays, pour capter de nouveaux flux de revenus et offrir des expériences intégrées et pratiques aux clients.

Les deux partenaires prévoient également de renforcer les compétences des start-up ougandaises pour les aider à se développer et à réussir dans l'ère numérique. Plus concrètement, les micro et petits commerçants recevront les outils nécessaires pour se connecter à l'économie numérique mondiale et accepter les paiements électroniques, élargissant ainsi leur marché et renforçant leur contribution à la croissance économique de l'Ouganda.

Ce partenariat s'inscrit dans le cadre des objectifs de transformation numérique de du pays définis dans la stratégie numérique « Vision 2040 ». Elle vise à donner aux citoyens les moyens d'agir en s'efforçant d'atteindre les objectifs d'inclusion universelle, de développement durable, de progrès économique et d'éradication de la pauvreté grâce à l'innovation numérique dans de multiples secteurs.

Pour Mastercard, cette collaboration s'aligne sur son objectif de renforcer l'inclusion financière en intégrant à l'économie numérique un milliard de personnes non bancarisées et mal desservies d'ici 2025, y compris en autonomisant 50 millions de micro et petits commerçants et en soutenant 25 millions d'entreprises détenues ou dirigées par des femmes.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 01 mars 2024 08:50 Written by

L'accès au financement demeure un défi majeur pour de nombreuses entrepreneures en Afrique. Malgré leur ingéniosité et leur détermination, de nombreuses entrepreneures se heurtent à des obstacles lorsqu'il s'agit d'obtenir les capitaux nécessaires pour démarrer ou développer leurs entreprises.

L'Organisation mondiale du commerce (OMC) et le Centre du commerce international (ITC) ont lancé, le dimanche 25 février, un fonds de 50 millions de dollars pour encourager l'adoption des technologies numériques par les femmes chefs d'entreprise. Il s'agit du Fonds pour les femmes exportatrices dans l'économie numérique (WEIDE). Il est destiné aux Africaines, mais également aux entrepreneures des autres pays en développement et moins avancés. Il vise à aider les femmes à tirer parti des opportunités offertes par le commerce international et l'économie numérique.

S’exprimant sur le bien-fondé de cette initiative, Pamela Coke-Hamilton, la directrice exécutive d'ITC, a déclaré que le fonds aidera les femmes à réunir le capital nécessaire pour leurs activités. « Maintes et maintes fois, les femmes des pays en développement nous ont indiqué que l'accès au financement était leur principal obstacle au commerce. Grâce à ce nouveau fonds, les entrepreneures disposeront des ressources dont elles ont besoin pour faire des affaires à l'international et en ligne ».

En Afrique, l’accès limité au financement reste le premier obstacle rencontré par les entrepreneures. Ces dernières sont confrontées aux difficultés à accéder aux prêts bancaires et aux capitaux nécessaires pour démarrer ou développer leurs entreprises en raison de normes sociales, de politiques discriminatoires ou d'un manque de garanties.

En lançant ce fonds doté initialement de 5 millions de dollars par les Emirats arabes unis, les deux partenaires espèrent favoriser l’autonomisation des femmes dans le commerce et les aider à développer et promouvoir leur entreprise en ligne. Selon la directrice générale de l'OMC, Ngozi Okonjo-Iweala (photo au centre), le commerce numérique, et plus particulièrement le commerce des services fournis par voie numérique, est le segment du commerce international à la croissance la plus rapide, soit 8 % en moyenne depuis 2005.

« A l'ère du commerce numérique, ceux qui ont été laissés pour compte lors de la première vague de mondialisation ont la possibilité d'en profiter à leur tour, et de faire les choses différemment. La numérisation nous offre des opportunités sans précédent de faire avancer l'autonomisation économique des entrepreneures, d'uniformiser les règles du jeu et de favoriser une croissance inclusive », a déclaré Ngozi Okonjo-Iweala.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 29 février 2024 13:35 Written by

Dans son adresse à la jeunesse le 11 février dernier, le chef de l'Etat a une fois encore encouragé les Camerounais à s'auto-employer. Fournir le cadre technique propice à cette émulation est indispensable.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo (photo), a procédé le mercredi 28 février à Sangmélima, dans le sud du pays, à la pose de la première pierre de construction du centre d’incubation des innovations et des entreprises digitales de l’Ecole supérieure internationale de génie numérique, l’un des établissements de l’université inter-Etats Congo-Cameroun (UIECC). La construction de ce centre d’incubation est réalisée par le génie militaire. Ce, grâce à un financement de 450 millions FCFA (743 000 USD) mobilisé auprès de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), dans le cadre de la mise en œuvre des onze projets intégrateurs prioritaires de la CEMAC, dont l’université inter-Etats fait partie, selon Investir au Cameroun.

Le centre, un bâtiment de deux niveaux qui sera construit sur près de 1 675 m2, est une structure de détection, d’accueil et d’accompagnement des étudiants et de jeunes diplômés de l’Ecole supérieure internationale de génie numérique porteurs de projets de création d’entreprises digitales, en leur fournissant des prestations en termes de formation à l’entrepreneuriat, de mise en relations, de parrainage et de services administratifs, apprend-on de sources officielles. Il devra permettre une meilleure mise en œuvre et suivi des projets d’innovation et d’entrepreneuriat digital.

« Le centre d’incubation, dont le ministre d’État vient de lancer les travaux, n’est en réalité qu’un bâtiment. L’école, de manière globale, est un centre d’incubation dans lequel les étudiants, les élèves ingénieurs ont déjà des startups, ont déjà des projets, sont déjà totalement impliqués dans des activités économiques rentables », a déclaré à la radio nationale, Marcel Fouda Ndjodo, coordonnateur de l’université inter-Etats Congo-Cameroun et directeur de l’Ecole supérieure internationale de génie numérique. Cette école revendique en effet l’accompagnement d’une trentaine de startups des élèves ingénieurs dans la maturation de leurs projets, moins de cinq après l’ouverture de ses portes. Son directeur affirme que l’ambition de l’école est de transformer la ville de Sangmélima en « un pôle de développement des activités numériques ».

La nouvelle loi portant orientation de l’enseignement supérieur au Cameroun, promulguée le 25 juin 2023, redéfinit le rôle des institutions universitaires en les transformant en véritables « universités-entreprises » et élève le statut de l’étudiant au rang « d'étudiant-entrepreneur » pour lutter contre le chômage des jeunes par la promotion de l’auto-emploi. « Dans une économie libérale comme la nôtre dans laquelle le secteur privé devrait être le premier pourvoyeur d'emplois, l’un des rôles fondamentaux de l’université est de soutenir la diversification de l’économie à travers la détection, la formation et l’incubation à l’université des potentiels et futurs capitaines et leaders des secteurs primaire, secondaire, tertiaire et quaternaire », soutient le ministre Jacques Fame Ndongo. Pour le membre du gouvernement, le centre d’incubation des innovations et des entreprises digitales est une « plus-value » professionnelle et technique dans la formation de ces élèves ingénieurs.

Pour rappel, l’université inter-Etats Congo-Cameroun a été créée le 21 décembre 2012 à l’initiative des deux chefs d’Etat du Cameroun et du Congo, Paul Biya et Denis Sassou Nguesso. Mais ce n’est qu’au cours de l’année académique 2020-2021 qu’elle a démarré ses activités de formation avec l’ouverture, sur le site de Sangmélima, de l’Ecole supérieure internationale de génie numérique. Cette école compte actuellement 450 élèves ingénieurs, soit 250 Camerounais et 200 ressortissants congolais.

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Posted On jeudi, 29 février 2024 12:24 Written by

Le Mobile World Congress s’est ouvert à Barcelone en Espagne, le lundi 26 février. C’est l’occasion pour les entreprises technologiques de signer des partenariats stratégiques pour soutenir leur croissance dans diverses régions du monde.

Orange Middle East and Africa (OMEA) et Microsoft ont annoncé, le mercredi 28 février, la signature d'un protocole d'accord. La firme américaine s'est engagée à mettre ses solutions informatiques à disposition de quelque 15 000 petites et moyennes entreprises (PME) actives dans les 17 marchés d'Afrique et du Moyen-Orient où opère le groupe télécoms français. L'information a été dévoilée lors du Mobile World Congress 2024 à Barcelone, en Espagne.

« Ce partenariat avec Microsoft est une étape importante dans notre engagement pour soutenir la transformation numérique des entreprises africaines. En combinant notre réseau et les solutions de Microsoft, nous pouvons offrir aux PME les outils et l’accompagnement dont elles ont besoin pour prospérer dans l'économie numérique », a indiqué Jérôme Hénique (photo, à gauche), directeur général d'Orange Middle East and Africa.

La firme de Redmond utilisera le réseau d’Orange pour  permettre à ces PME d’utiliser des solutions comme Microsoft 365, Copilot, Azure ou encore Dynamics 365. Ils collaboreront sur des programmes de formation, de marketing et de soutien commercial et mettront en place un comité de pilotage pour suivre l’évolution avec des indicateurs de performance.

Comme Orange, l’entreprise technologique américaine poursuit ses investissements sur le continent. Outre l’annonce de la construction d’un nouveau centre de données en Afrique du Sud, plus tôt dans le mois, Microsoft s’allie à plusieurs pays du continent pour participer à la transformation numérique. Entre autres, on peut citer le Kenya où la firme intégrera ses solutions cloud dans les e-services de l’administration publique, ou encore le Nigeria où, avec un partenaire locale, elle veut renforcer les compétences numériques des fonctionnaires œuvrant dans divers ministères.

Adoni Conrad Quenum

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Orange s’allie à Tencent pour doubler l’adoption de sa super-app Max it d’ici 2025

Posted On jeudi, 29 février 2024 08:51 Written by

Inspiré par l’écosystème Weixin/WeChat de Tencent et son milliard d'utilisateurs mensuels actifs, Orange Middle East and Africa a décidé de signer un partenariat stratégique.

L’opérateur télécoms Orange veut doubler l’adoption de sa super-app Max it d’ici 2025. Le groupe français a décidé à cet effet de signer un partenariat avec le chinois Tencent Cloud le mardi 27 février lors du Mobile World Congress à Barcelone, en Espagne.

Orange utilisera « Tencent Cloud’s Mobility framework et la solution Tencent Cloud Mini Program Platform (TCMPP) afin de créer une plateforme ouverte pour Max it permettant d’intégrer une large gamme de mini-apps au sein de sa super-app ». L’objectif est d’enrichir l’écosystème de Max it et d’améliorer l’expérience client et partenaire pour les entreprises et les populations d’Afrique et du Moyen-Orient.

S’exprimant sur le partenariat, Jérôme Hénique, directeur général d’Orange Middle East and Africa, explique que : « ce partenariat avec Tencent Cloud est une étape clé dans notre vision d’offrir des services innovants et à haute valeur ajoutée à nos utilisateurs. Enrichir Max it avec des mini-apps innovantes est essentiel pour renforcer sa proposition de valeur, augmenter sa pénétration auprès des clients d’Orange et de ceux qui ne le sont pas, et amplifier notre impact social ».

Max it, lancée en novembre dernier, est une super application mobile développée par Orange qui regroupe tous les services d’Orange et de ses partenaires. La firme française veut positionner sa super-app dans cette partie du monde comme un hub de tous les services sur mobile. Déployée dans une demi-douzaine de pays à son lancement, elle s’élargira à huit autres destinations au premier trimestre de cette année avant de couvrir tous les pays où le groupe est présent avant la fin de l’année.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 28 février 2024 16:35 Written by

Au cœur de la transformation numérique africaine se trouve la nécessité d'assurer les compétences numériques de la main-d'œuvre actuelle et future du continent. La Banque mondiale et ses partenaires s'emploient à remplir cette mission.

Smart Africa Digital Academy (SADA), la branche de l'Alliance Smart Africa chargée du renforcement des capacités et du développement des compétences, a reçu une subvention de 20 millions de dollars de la Banque mondiale pour étendre ses activités à l'ensemble de l'Afrique, ceci dans le cadre du Programme régional d'intégration numérique de l'Afrique de l'Ouest (WARDIP).

Le financement de la Banque mondiale permettra de mettre sur pieds un projet qui exploitera les fondements déjà établis de la SADA et du programme AReg4DT pour former une nouvelle génération de décideurs politiques et de régulateurs africains, les préparant ainsi à tirer parti du potentiel de la transformation numérique verte et inclusive grâce à des approches innovantes en matière de politique et de réglementation.

« Le projet touchera 30 000 responsables politiques et décideurs de tous les pays d'Afrique, avec un taux de participation ciblé de 40 % pour les femmes. Compte tenu de l'engagement de la Banque mondiale en faveur de la transformation numérique en Afrique, cette subvention contribuera de manière significative à l'intégration régionale et à l'adoption rapide du marché numérique unique pour l'Afrique », indique le communiqué de Smart Africa.

Cette subvention s'inscrit dans la continuité des projets majeurs de la Banque mondiale en partenariat avec SADA pour soutenir le renforcement des capacités des décideurs et des responsables politiques africains en matière de transformation numérique. A titre d’exemple, la Banque mondiale a annoncé en novembre dernier, un investissement de 266,5 millions de dollars pour les mêmes objectifs, mais également pour améliorer l'accès à Internet dans plusieurs pays d'Afrique et promouvoir un marché numérique unique en Afrique de l'Ouest, entre autres.

Initialement lancée par l'Alliance Smart Africa avec un financement d'environ 30 000 $, SADA a déjà réalisé des progrès remarquables. Depuis août 2020, elle propose une formation en ligne pour les décideurs et les responsables politiques, contribuant ainsi à améliorer les compétences numériques et à promouvoir un écosystème d'apprentissage dynamique à travers l'Afrique.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 28 février 2024 14:28 Written by

Les autorités malgaches se sont engagées dans une transformation numérique visant à moderniser leur économie. Pour garantir le succès de cette démarche, elles collaborent avec des partenaires efficaces pouvant les accompagner dans ce projet.

Madagascar est désormais membre de la Smart Africa Trust Alliance (SATA), une initiative de Smart Africa qui vise à promouvoir l'utilisation transfrontalière des identités numériques et des données pour stimuler le commerce et les services en Afrique. L'accord a été signé le mardi 27 février à Barcelone, en marge du Mobile World Congress (MWC).

Cette décision s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement malagasy pour contribuer à l'harmonisation des politiques et réglementations en matière de paiement électronique, facilitant ainsi les échanges transfrontaliers et impulsant un marché numérique unique en Afrique.

En rejoignant la SATA, Madagascar bénéficiera d'une coopération régionale renforcée, lui permettant de collaborer avec d'autres pays africains partageant la même vision et les mêmes objectifs en matière d'intégration numérique et économique. Cette collaboration favorisera l'échange d'expériences, de bonnes pratiques et de connaissances, tout en offrant à Madagascar de nouvelles perspectives commerciales dans des domaines variés tels que le commerce électronique, les paiements numériques, la santé et l'éducation en ligne.

L'adhésion de Madagascar à la Smart Africa Trust Alliance devrait également contribuer à l'augmentation de l'utilisation et de la portée des services numériques nationaux, à l'intégration du secteur privé et à l'utilisation des plateformes numériques nationales, ainsi qu'à la génération de revenus supplémentaires... De plus, cela devrait renforcer les compétences, les savoir-faire et les solutions techniques pour accroître la capacité et l'adoption du gouvernement numérique national.

D'autres pays, tels que le Ghana, le Gabon, la Guinée, le Rwanda, le Zimbabwe et la Tunisie, ont également adhéré à cette alliance stratégique.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 28 février 2024 11:52 Written by
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