Lors du sommet Etats-Unis - Afrique en décembre 2022, Cisco Systems avait annoncé une contribution en nature de 200 millions de dollars en Afrique. Un an après cette annonce, les retombées sont déjà visibles.

La multinationale technologique Cisco a récemment inauguré un sixième centre d’incubation de petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique du Sud, en partenariat avec Mafikeng Digital Innovation Hub (MDIHub), un centre techno innovant de coworking basé à Mahikeng.

Le nouveau hub baptisé EDGE Centre pour Experience, Design, GTM (Go to Market), and Earn a pour objectif de soutenir le développement des PME à l'ère numérique, en les aidant à accéder aux technologies de pointe en matière de connectivité et de mise en réseau.

« Il est essentiel d'apporter l'expérience Cisco EDGE aux régions, y compris le Nord-Ouest, pour donner aux Sud-Africains une chance de participer à l'économie numérique mondiale. Chez Cisco, nous pensons que la technologie joue un rôle essentiel dans la construction d'un avenir inclusif pour tous. En connectant les personnes et les entreprises via l'écosystème et les plateformes Cisco, nous créons un impact réel et aidons à préparer le pays à un avenir numérique », a expliqué Clayton Naidoo, directeur principal de l'accélération numérique au niveau national chez Cisco Afrique.

Le nouveau centre lancé par Cisco s’inscrit dans le cadre de son programme nommé Country Digital Acceleration (CDA), introduit en Afrique du Sud en 2019.  Le programme mondial a pour but de mettre en place des centres EDGE ayant pour objectif de contribuer à la transformation numérique sécurisée des gouvernements et des entreprises.

Le centre servira d'espace de partage de connaissances commerciales pour stimuler l'innovation des entreprises. Il proposera également une formation aux compétences numériques par l'intermédiaire de la Cisco Networking Academy, un programme de formation à l'informatique et à la cybersécurité qui s'associe à des établissements d'enseignement dans le monde entier.

Soulignons qu’en Afrique du Sud, Cisco a déjà formé près de 260 000 apprenants dans le cadre de ce programme, avec un fort taux de participation féminine de 50 %.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 10 novembre 2023 12:33 Written by

En début de semaine, Ethiopiens et Indiens se sont réunis dans le cadre de la sixième session du Comité commercial mixte Inde-Ethiopie. Plusieurs décisions ont été prises au cours du sommet.

L’Inde a sollicité la collaboration de l’Ethiopie pour la mise en place d’une interface de paiement entre les deux pays ; c'était lors du Comité commercial mixte Inde-Ethiopie qui s’est tenu les lundi 6 et mardi 7 novembre à Addis Abeba en Ethiopie. L’objectif est de résoudre tous les problèmes entravant le commerce bilatéral et de faciliter la promotion de leurs échanges commerciaux.

« La partie indienne a invité la partie éthiopienne à collaborer sur l'interface de paiement unifiée (UPI) de l'Inde et sur l’EthSwitch de l'Ethiopie. Elle a exhorté l'Ethiopie à étudier la possibilité de régler les transactions commerciales dans la monnaie locale, ce qui contribuerait à stimuler le commerce bilatéral et à préserver les devises étrangères », indique un communiqué. Notons que l’EthSwitch est le commutateur de paiement national d'Ethiopie ; il est détenu entre autres par toutes les banques (privées et publiques) opérant dans le pays et par la Banque nationale d'Ethiopie.

Les deux pays ont conclu un accord commercial en 1997 pour renforcer leur coopération économique et commerciale. En 2022-2023, plus de 642,5 millions $ d’échanges commerciaux ont été effectués entre les deux pays, et plus de 5 milliards $ d’investissement ont été réalisés par des entreprises indiennes dans l’ancienne Abyssinie a ce jour.

En août dernier, Addis Abeba fait partie des six pays à rejoindre les BRICS, un groupe de pays en développement qui prône un nouvel ordre mondial économique. L’Inde fait partie des pays fondateurs de cette alliance avec le Brésil, la Russie, la Chine et l’Afrique du Sud.

Par ailleurs, la nouvelle passerelle, avec les paiements en monnaie locale, devrait permettre notamment de stimuler les investissements indiens en Ethiopie.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 09 novembre 2023 17:31 Written by

Depuis quelques années, la plupart des pays africains sont en transition numérique. Ils prennent des décisions stratégiques et lancent des outils numériques à cette fin.

Bola Tinubu (photo), le président de la République fédérale du Nigeria, a lancé le lundi 6 novembre à Abuja le système électronique d’enregistrement des faits d’état civil et de statistiques vitales (e-CRVS). C’est le fruit de la collaboration entre de la Commission nationale de la population (NPC), l’Organisation des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et Barnksforte Technologies Limited, une entreprise spécialisée dans la fourniture de solutions technologiques en Afrique et dans le monde.

Ce nouvel outil technologique devrait contribuer à l’atteinte de l'objectif de développement durable (ODD) 16.9.2 relatif à l'identité légale pour tous. Outre l’e-CRVS, le Référentiel national de données géospatiales et le Comité national de coordination sur le système d'enregistrement des faits d'état civil ont été également lancés lors du même événement.

« La numérisation de l'état civil au Nigeria va au-delà de la technologie ; c'est un engagement envers les générations futures. Maintenant l'existence de chaque enfant sera reconnue, marquant une nouvelle ère où chaque événement important de la vie informe le développement de notre Nation », a indiqué Cristian Munduate, représentante de l'UNICEF au Nigeria.

En octobre 2022, les ministres africains chargés de l’état civil se sont réunis à Addis-Abeba pour réfléchir aux progrès et accélérer les efforts vers 2030 grâce à des systèmes réformés. La conférence visait à fournir une plateforme dynamique pour l’éducation, la sensibilisation, le partage de connaissances et d’expériences sur le CRVS, les processus et produits d’identité juridique. C’est dans ce cadre que les autorités nigérianes ont pris les devants pour la mise en place de leur e-CRVS, ce qui permettra entre autres de recueillir des informations telles que l'enregistrement des naissances, l'enregistrement des enfants mort-nés, l'attestation de naissance, l'adoption, la notification de mariage, la notification de divorce, la migration ou encore les actes de décès.

« Il s'agit d'accélérer l'amélioration des systèmes d'enregistrement de l'état civil et de statistiques vitales au Nigeria sur une période de dix ans, de 2023 à 2030, afin d'atteindre l'objectif de développement durable 16.9.2 — l'identité légale pour tous, y compris l'enregistrement des naissances », explique Nasir Isa Kwarra, président de la Commission nationale de la population.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 09 novembre 2023 12:50 Written by

Dans le but d’offrir plus de services à ses clients, la start-up Gozem a décidé d’investir un autre segment de l’écosystème technologique. Elle a opté pour une fusion-acquisition.

Moneex, une fintech béninoise spécialisée dans les technologies financières, a annoncé le mercredi 8 novembre son acquisition par la start-up togolaise d’e-mobilité Gozem. Le montant de l’opération n’a pas été divulgué. L’objectif est de lancer la fonctionnalité Gozem Money, une offre de services financiers, dans les pays d’Afrique francophone.

« L'expansion de nos services financiers grâce à la solution Gozem Money représente la prochaine étape de notre engagement continu à fournir des services numériques essentiels à nos utilisateurs en Afrique. Avec l'intégration de l'équipe Moneex à nos rangs, nous sommes prêts à accélérer l'introduction de nos offres fintech innovantes sur le marché », a indiqué Martial Konvi (photo, à gauche), directeur produits de Gozem.

Depuis sa création, Gozem a levé 11,7 millions $ pour accélérer sa croissance sur le continent. La start-up d’e-mobilité, lancée en 2018 et basée au Togo et à Singapour, est présente sur plusieurs marchés d’Afrique francophone tels que le Bénin, le Togo, le Cameroun. Elle a su ajouter divers services, tels que la livraison de colis, la commande de nourritures ou encore l’e-commerce, à son application mobile devenant ainsi une super application.

Quant à Moneex, la fintech créée par Florent Ogoutchoro et Henry Ukoha, elle propose des comptes multidevises à ses clients, ce qui permet de convertir des fonds aux meilleurs taux, de recevoir des paiements internationaux et de payer pour des biens et services à travers le monde.

Pour rappel, le secteur des technologies financières est le plus attrayant en Afrique. Entre juillet 2021 et juin 2023, les fintech africaines ont levé 2,7 milliards $, selon le rapport « Finnovating for Africa : Reimagining the African financial services landscape 2023 » publié par Disrupt Africa.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 08 novembre 2023 15:22 Written by

Alors que la transformation numérique s’accélère en Afrique, il devient plus qu’important de former tous les acteurs aux compétences nécessaires pour cette mutation. Des partenariats se multiplient dans ce sens dans le continent.

Le ministère zimbabwéen chargé des TIC, des Services postaux et des Services de messagerie a signé un protocole d'accord avec la Computer Society of Zimbabwe (CSZ), un organisme professionnel regroupant des professionnels des TIC.

L’accord signé en marge du sommet annuel  CSZ 2023, qui s’est tenu du mercredi 1er au dimanche 5 novembre, vise à s’assurer que tous les fonctionnaires obtiennent la certification internationale d’informatique ICDL.

« L'objectif du protocole d'accord est de faire en sorte que les fonctionnaires maîtrisent le numérique, ce qui permettra à l'avenir de disposer d'une population numérique. Ce protocole d'accord garantit des améliorations. Il garantit l'amélioration de la culture numérique dans le secteur public, ce qui se traduira par une nation numériquement qualifiée à l'avenir », a déclaré Viola Dondo, la directrice exécutive de CSZ.

Dans le cadre de l’accord, la CSZ aidera le ministère des TIC à veiller à ce que la certification ICDL soit mise en œuvre. L’objectif est de faire en sorte que tous les fonctionnaires soient certifiés dans les modules ICDL recommandés par la CSZ.

Le certificat comporte une série de programmes qui répondent aux exigences du monde numérique d'aujourd'hui. Le module ICDL Workforce par exemple permettra aux fonctionnaires d'atteindre la norme numérique requise sur leur lieu de travail.

Cette nouvelle initiative s’inscrit dans le cadre des ambitions de transformation numérique du gouvernement zimbabwéen. L’objectif est de faire participer tous les acteurs à la numérisation en cours dans le pays.

« Mon ministère s'attend à ce que la CSZ continue à participer au projet "Smart Zimbabwe 2030", qui met l'accent sur le partage des infrastructures, le renforcement des compétences et des capacités, les politiques et les réglementations », a déclaré Tatenda Matevera (photo), ministre des TIC.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 08 novembre 2023 14:41 Written by

Le gouvernement sénégalais a lancé en 2018 un programme visant à réhabiliter les aéroports du pays. L’objectif est d’améliorer l’expérience des voyageurs et se positionner comme un hub aérien de premier plan.

Cheikh Bakhoum, le directeur général de Sénégal Numérique (SENUM SA), la société nationale chargée de la gestion des infrastructures numériques de l’Etat, et Abdoulaye Dieye, le directeur général de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD SA), ont signé le lundi 6 novembre une convention de partenariat à Dakar.

Le partenariat vise la mise en place de solutions d'infrastructures pour améliorer la connectivité et faciliter la transformation numérique de 13 aéroports au Sénégal.

Dans le cadre de la coopération qui durera 3 ans, SENUM SA mettra à la disposition d’AIBD une connectivité avec la fibre optique, des datacenters de dernière génération, entre autres. SENUM SA apportera également son expertise pour auditer le système d’information, accompagner les ressources humaines de l’AIBD afin de superviser les installations, mais également pour garantir la sécurité des systèmes en cas d’attaques.

La signature de cette convention de partenariat s’inscrit dans le cadre du programme de réhabilitation des aéroports régionaux du Sénégal (PRAS) lancé en 2018 par le président Macky Sall. Le programme a pour objectif de faire du Sénégal un hub aérien de premier plan en Afrique.

« Je me réjouis aujourd’hui de recevoir le directeur général de Sénégal Numérique, car les institutions étatiques doivent travailler en parfaite synergie. Nous pensons que cet accord vient à son heure et nous croyons qu’il va relever le défi de mettre nos aéroports aux normes, mais également celui de les moderniser avec un bon système informatique, la sécurité et la sauvegarde de nos données », a déclaré Abdoulaye Dieye.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 08 novembre 2023 11:30 Written by

Le Kenya nourrit l’ambition d’être un hub de l’économie numérique en Afrique subsaharienne. Pour y parvenir, le gouvernement a mis sur pieds des mesures  visant à moderniser l’ensemble des services publics destinés aux citoyens.

La numérisation des services publics entamée au Kenya porte déjà ses fruits. Le nouveau système mis en place par le gouvernement a permis de multiplier par 6 les recettes mensuelles de l’Etat. Elles sont passées d’environ 1,5 milliards de shillings (10 millions USD) lors des années précédentes à 9 milliards de shillings (60 millions USD) actuellement, d’après le président de la République William Ruto (photo, à droite).

En marge de la Journée nationale des contribuables, vendredi 3 novembre, il a indiqué que l’Etat avait déjà numérisé 13 000 services gouvernementaux, ce qui a permis d’augmenter considérablement les recettes.

« Je note avec satisfaction que l'administration fiscale a entrepris des réformes, notamment l'utilisation de la technologie pour intégrer les systèmes d'administration des contribuables et des recettes afin de permettre l'échange automatique et en temps réel de données exploitables.  Je tiens à saluer ce qui a été fait. […] Nous avons eu une augmentation de près de 400 % sur la plateforme eCitoyen », a expliqué William Ruto.

Depuis son élection en juillet 2022, William Ruto et son gouvernement ont engagé une série de mesures visant à faire renflouer les caisses de l’Etat à travers divers chantiers tournés vers sa transformation numérique. Parmi ceux-ci figurent, entre autres, la numérisation totale des services publics et l’automatisation des processus critiques du gouvernement, le développement de l'e-commerce et des start-up locales.

Pour réaliser ces projets, le gouvernement du pays reçoit le soutien de la Banque mondiale, de l’Union européenne et de plusieurs autres partenaires. D’après un rapport de l'UNESCO, en collaboration avec le géant chinois de la technologie Huawei paru en 2021, l'économie digitale du Kenya devrait générer 9,24 % du PIB national d'ici 2025.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 07 novembre 2023 15:58 Written by

Les fournisseurs de centres de données multiplient les investissements sur le marché africain. Un acteur local essaye de renforcer sa présence sur le continent en annonçant une expansion.

MainOne, un fournisseur nigérian de centres de données, a annoncé le lundi 6 novembre la mise en service d’un nouveau centre de données au Village des Technologies de l’Information et de la Biotechnologie (VITIB) situé dans la ville de Grand-Bassam en Côte d’Ivoire. L’objectif est, entre autres, de répondre aux demandes croissantes de services numériques, de connectivité et de stockage de données en Côte d'Ivoire et en Afrique de l'Ouest francophone.

« Avec le lancement de notre nouveau datacenter en Côte d'Ivoire, nous entrons dans une phase passionnante de transformation digitale pour les entreprises, car il offre une excellente opportunité pour accueillir plus de clients dans notre riche écosystème numérique qui est interconnecté aux principaux acteurs du digital de la région offrant une connectivité à Internet 100 % disponible », a déclaré Etienne Kouadio Doh, directeur général de la filiale ivoirienne de MainOne.

Comme de nombreux fournisseurs de services cloud, MainOne surfe sur le caractère prometteur du marché africain. Le fournisseur nigérian, qui a implanté son premier centre de données sur le continent en 2019, veut soutenir son expansion et le choix de la nation éburnéenne n’est pas anodine, puisque c’est le terrain de jeu favori de nombreuses compagnies de renommée mondiale en Afrique occidentale. Le groupe français Orange et l’américain Oracle ont signé en octobre 2021 un partenariat pour la construction de plusieurs régions cloud africaines incluant la Côte d'Ivoire. En novembre 2022, le fournisseur de centres de données neutres Raxio Group a annoncé la construction de sa première infrastructure à Grand-Bassam. Il a pour but d’en construire plus d’une dizaine avant 2025 sur le continent.

 « Nous nous attendons à ce que ces infrastructures numériques de pointe deviennent un catalyseur de l'innovation digitale, en fournissant une plateforme robuste permettant aux entreprises de prospérer tout en renforçant davantage la position de la Côte d'Ivoire comme plaque tournante du numérique de l'Afrique de l'Ouest francophone », a indiqué Etienne Kouadio Doh.

Pour rappel, MainOne est une filiale d’Equinix, un fournisseur mondial d'infrastructures numériques qui dispose de plus de 240 centres de données dans le monde dans 32 pays, sur cinq continents.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 07 novembre 2023 14:06 Written by

Durant ces vingt dernières années, une quarantaine de satellites africains ont été mis en orbite et ont permis de favoriser l'accès aux télécommunications ou la surveillance des territoires. Plusieurs autres sont en préparation et seront lancés dans les prochains mois.

Le Conseil mauricien de la recherche et de l'innovation (MRIC) et l'Organisation indienne de recherche spatiale (ISRO) ont signé le mercredi 1ᵉʳ novembre, un protocole d’accord visant à développer, lancer et exploiter un satellite d'observation de la Terre pour Maurice.

Le partenariat, qui s’étale sur une période de 15 mois, prend également en compte la formation d'ingénieurs du MRIC dans les installations de l'ISRO en Inde pour la conception et développement de la plateforme satellite, ainsi que ses systèmes associés et sa charge utile primaire.

Le nouveau protocole d’accord intervient après une récente visite à Bengaluru du ministre mauricien des Technologies de l'information, de la Communication et de l'Innovation (MITCI), Darsanand Balgobin (photo, à droite), et du président du conseil d'administration du MRIC le Dr Kaviraj Sharma Sukon. La délégation avait rencontré les responsables de l’ISRO et discuté des détails techniques et des possibilités d'application pour la mise en orbite d'un satellite commun.

Ainsi, le futur microsatellite commun sera conçu pour la télédétection à partir de l'orbite terrestre basse (LEO). Il permettra de renforcer les capacités d’observation terrestre de Maurice et contribuera à prévenir et mieux combattre les feux de brousse, les inondations, l’érosion, et à développer l’agriculture, entre autres. A son achèvement, toutes les opérations en orbite correspondantes seront menées conjointement par l'ISRO et le MRIC en utilisant la station au sol du MRIC.

Signalons que choix de l’Inde comme partenaire technique n’a pas été fait au hasard. Il y a plusieurs années, l'Inde a signé des accords de coopération technologique avec quatre pays africains, parmi lesquels l'île Maurice. Le pays s’est engagé à apporter un soutien substantiel au développement scientifique et technologique desdits pays.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 07 novembre 2023 09:59 Written by

Dans un souci de commodité, d’efficacité et de rapidité, la finance mondiale s’est numérisée. Un choix qui a eu un impact bénéfique sur plusieurs secteurs dont le commerce. En Afrique, les professionnels de la finance ont également entamé la mutation. Mais des défis persistent.

Sous le thème « Fintech et commerce : façonner le commerce africain », la cinquième édition du Next Fintech Forum se tiendra à Abidjan, en Côte d’Ivoire, les 16 et 17 novembre. Organisé au Radisson Blu par l’Africa Fintech Forum, l’évènement de deux jours réunira plusieurs experts, entrepreneurs et passionnés de la finance électronique, du commerce, du financement, de la logistique et de bien d’autres secteurs connexes.

Ils discuteront de l’impact de la fintech sur le commerce africain. Ils partageront leurs connaissances, leurs idées et leurs expériences dans l'utilisation des technologies financières pour stimuler la croissance des entreprises, améliorer l'expérience client et renforcer la compétitivité du commerce africain à l'échelle mondiale.

S’exprimant sur les objectifs du Next Fintech Forum, Alex Sea, le président - directeur général d’Africa Fintech Forum, affirme que « les dernières années ont vu l’émergence de nouveaux modèles d’affaires, de technologies révolutionnaires et des expériences client qui dynamisent les secteurs financiers internationaux. La Fintech, un terme faisant référence à l’utilisation de la technologie pour offrir des solutions financières innovantes, est en plein essor ».

« Un secteur attractif et dynamique qui a besoin d’être développé et structuré, particulièrement en Afrique francophone. Conscients du gap qui existe entre un secteur dynamique en pleine croissance et des structures locales non outillées, qui par conséquent ne peuvent pas profiter pleinement du potentiel qu’offre la fintech, nous voulons inverser la donne », soutient-il.

Au cours des cinq dernières années, la fintech est le secteur qui a le plus suscité l’intérêt des entreprises de capital-risque et des investisseurs providentiel en Afrique. Sur les 6,5 milliards $ mobilisés par les start-up africaines en 2022, en croissance de 8% par rapport à 2021 selon Partech Africa, le secteur de la fintech a mobilisé à lui seul 1,9 milliard $ (29,23% de l’ensemble des fonds).  Mais les fintech n’ont pas véritablement gagné en crédibilité ou fait évoluer suffisamment leurs services pour répondre aux nouveaux besoins des marchés africains.

Dans son rapport « Les limites à l’expansion des fintechs africaines », Idriss Linge, journaliste économique et rédacteur en chef de l’Agence Ecofin, explique que les fintech doivent relever un certain nombre de défi pour espérer prospérer davantage sur le continent : aller au-delà du transfert d’argent, du paiement ou encore du petit crédit.

Avec la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) qui a officiellement démarré ses activités en janvier 2021, de nombreuses opportunités commerciales et financières naissent sur le continent. Des opportunités auxquelles les fintechs pourraient répondre avec efficacité à travers des solutions innovantes qui stimuleront la croissance des entreprises, renforceront la compétitivité du commerce africain à l’échelle mondiale.

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Posted On lundi, 06 novembre 2023 18:03 Written by
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