De nombreux pays africains veulent développer les TIC et les mettre au service de leur développement socioéconomique. Ils misent notamment sur la coopération internationale pour atteindre leurs objectifs.
L’Algérie explore des opportunités de partenariat bilatéral avec des pays africains pour le développement des technologies de l’information et de la communication (TIC). Sid Ali Zerrouki (photo, à droite), ministre de la Poste et des Télécommunications, a rencontré séparément ses homologues de la Tunisie, de la Mauritanie, des Comores et du Congo. C’était en marge du sommet ministériel de la troisième édition de la Conférence africaine des start-up, qui s’est tenue en Algérie du jeudi 5 au samedi 7 décembre.
Selon un communiqué du ministère algérien de la Poste et des Télécommunications, les discussions ont porté sur les moyens de renforcer la coopération et l’échange d’expertises dans plusieurs domaines d’intérêt commun. Il s’agit notamment des infrastructures de télécommunications, de la régulation des communications électroniques, la formation, les centres de données, le développement des TIC, ainsi que le soutien à l’innovation technologique et à l’entrepreneuriat.
Ce rapprochement intervient alors que la plupart des pays africains ont placé la transformation au cœur de leurs stratégies de développement socioéconomique respectives. Cela passe par le développement des infrastructures de télécommunications et des TIC. L’Algérie se classe 6e en Afrique sur 47 pays étudiés en matière de développement des TIC, selon l’Union internationale des télécommunications avec un score de 80,9 sur 100. La Tunisie est 8e avec 77,2/100. La Mauritanie est 21e avec 55,5/100. Les Comores sont 25e avec 46,5/100. Le Congo occupe la 42e place avec 30,7 sur 100.
Pour rappel, une étude conjointe de la Société financière internationale (SFI) et de Google prévoit que l’économie numérique en Afrique atteindra une valeur d’au moins 712 milliards de dollars d’ici 2050, soit environ 8,5 % du PIB continental.
Isaac K. Kassouwi
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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