Plusieurs projets et programmes sont mis en place dans le but de doter les populations africaines de compétences numériques. Divers organismes y injectent des fonds.

Au Togo, la Lomé Business School, une université privée, a sécurisé un financement de 1,6 million d’euros de l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD), dans le cadre du programme SIFA (Skills Initiative for Africa).

Ces ressources mobilisées en partenariat avec la start-up Sayna, une jeune pousse malgache spécialisée dans l’éducation aux métiers du numérique et l’apprentissage du code seront dédiées au projet « EduJobTech », qui vise à former les jeunes Togolais aux métiers du digital. Avec pour slogan « 1 étudiant, 1 métier dans la Tech », le programme inclura notamment des bourses d’études à la LBS et dans 16 hubs digitaux répartis dans 6 villes.

Dans le détail, EduJobTech prévoit de former 860 jeunes en deux ans. Les formations couvriront le développement web, le marketing digital et le design UX/UI. Il est également prévu de réhabiliter et d’équiper 16 hubs dans les principales villes du Togo (Lomé, Atakpamé, Sokodé, Kara et Dapaong). 30 % des places seront réservées aux jeunes femmes, « pour favoriser leur inclusion dans le secteur numérique ». Un millier de licences Sayna seront également mises gratuitement à disposition tout au long de la formation. Ces ressources proviennent de l’AUDA-NEPAD, de la KfW et de l’Union européenne. 

Rappelons que ce n’est pas la première fois que la LBS mobilise des appuis financiers. En 2022, elle avait ainsi obtenu un financement du fonds d'investissement européen I&P (Investisseurs et Partenaires) pour la digitalisation et la mise en place d’une plateforme e-learning.

S'inscrire au programme ici. Date butoir, 15 octobre 2024.

Ayi Renaud Dossavi 

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Posted On vendredi, 20 septembre 2024 15:17 Written by

Les autorités sénégalaises ont lancé le jeudi 19 septembre la 3e édition de la rentrée numérique. Elle s’est déroulée sous le thème « Les évolutions de l'intelligence artificielle face aux défis de l'emploi ».

Bitilokho Ndiaye (photo), directrice de la promotion de l’économie numérique et du partenariat, une entité du ministère de l’Economie numérique et des Télécommunication, a déclaré le jeudi 19 septembre, lors de la 3e édition de la rentrée numérique, que le Sénégal a amorcé sa transition vers l’IA. Selon elle, cette transition ne peut se faire sans une refonte du système de formation national.

« Notre pays a déjà pris le virage de l’IA, mais il est essentiel que nous accélérions ces transitions en nous assurant que personne ne soit laissée pour compte, et cela passe notamment par la refonte de notre système de formation », a indiqué Bitilokho Ndiaye.

L’IA s’impose depuis quelques années comme l’une des technologies phares de la transformation numérique. Selon l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA) qui cite le programme AI4D Africa, l'Afrique ne représente que 2,5 % du marché mondial de l'intelligence artificielle (IA), mais les applications émergentes pourraient stimuler la croissance économique du continent à hauteur de 2900 milliards $ d'ici 2030.

« Cette révolution, nous ne pouvons pas nous permettre de la manquer car l’IA offre des opportunités inestimables pour améliorer la productivité, innover dans les services publics et répondre à des défis locaux comme l’utilisation des ressources de l’accès universel à des soins de qualité », ajoute Bitilokho Ndiaye.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 20 septembre 2024 11:26 Written by

En 2021, selon la société de recherche Xalam Analytics, l'Afrique hébergeait 1 % de l’espace des centres de données mondiaux. Les pays du continent, en quête de souveraineté numérique, cherchent à nouer des partenariats pour abriter un plus grand nombre de ces infrastructures.

Le Premier ministre égyptien, Moustafa Madbouli, a discuté le mercredi 18 septembre de la création d'un centre de données vert en collaboration avec des investisseurs internationaux. L’infrastructure utilisera des énergies renouvelables et visera à exporter des services de stockage et de traitement des données.

Cette initiative intervient dans un contexte marqué par la volonté des autorités égyptiennes d'accroître à 9 milliards $ les exportations de services numériques d'ici 2026. Le marché des centres de données peut être une solution idoine dans la mesure où ces infrastructures sont devenues importantes à l’ère de la révolution technologique où les nations africaines sont en quête de souveraineté numérique.

D’après le rapport « Data Centres in Africa » d’Oxford Business Group commandé par l’Africa Data Centres Association, publié en avril 2024, les réglementations relatives à la souveraineté des données, qui exigent que les données soient stockées dans les pays concernés, ou au moins dans les cinq sous-régions qui composent le continent, contribueront à stimuler la demande de services de stockage de données localisés. De plus, le document indique que l’Afrique se partage un peu plus de 100 centres de données, avec plus de la moitié située en Afrique du Sud.

L’Egypte, stratégiquement située à l'intersection de câbles de télécommunications d'Afrique, d'Asie et d'Europe, pourrait être une alternative pour les fournisseurs mondiaux de centres de données. Pour rappel, depuis plusieurs années, de nombreux fournisseurs mondiaux de centres de données s'installent sur le territoire africain. Huawei, Amazon Web Services, Google, Oracle ou encore Microsoft possèdent des infrastructures au Kenya, en Afrique du Sud, en Angola, etc.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 19 septembre 2024 16:31 Written by

La transformation numérique, promue par les Nations unies depuis 3 décennies, met l'accent sur la modernisation des services publics comme un levier essentiel de développement. Bien que l'Afrique ait longtemps affiché un retard par rapport au reste du monde, les écarts se réduisent progressivement.

Le Gabon, l’Afrique du Sud, la Tunisie, l’île Maurice, et le Ghana demeurent des leaders dans la mise en œuvre de l’administration électronique dans leurs régions respectives. C’est ce qui ressort du rapport intitulé « E-Government Survey 2024 : Accelerating Digital Transformation for Sustainable Development », publié par le Département des affaires économiques et sociales des Nations unies (UN DESA). Ces pays occupaient déjà cette position en 2022.

L'Afrique du Sud conserve la première position en Afrique australe ainsi que sur le continent, avec un indice de développement très élevé. Même constat pour l’île Maurice, qui reste le leader en Afrique de l'Est. En Afrique du Nord, la Tunisie maintient sa position de leader, tout en gagnant une place dans le classement continental après avoir été quatrième en 2022. Le Ghana, pour sa part, conserve la première place en Afrique de l'Ouest, se positionnant au septième rang sur le continent. En Afrique centrale, le Gabon reste en tête, bien qu'il ait chuté au quinzième rang continental après avoir occupé la 11e place en 2022.

1 TABLE

Selon l'ONU, ces cinq pays se distinguent par un indice de développement supérieur à la moyenne africaine (0,4247 sur 1,0000), en matière d’infrastructures de télécommunications, de capital humain et de services en ligne, se rapprochant ainsi de la moyenne mondiale, qui est de 0,6382.

Ces leaders régionaux en matière d'administration électronique en Afrique montrent l’exemple à suivre pour d'autres nations du continent. Leur progression démontre que l’investissement dans les infrastructures numériques, le développement du capital humain et l’amélioration des services en ligne sont essentiels pour favoriser une gouvernance plus efficace et inclusive. Cette dynamique, si elle est étendue à l’ensemble du continent, pourrait accélérer la transformation numérique de l’Afrique, sa croissance économique et son développement durable.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 19 septembre 2024 09:44 Written by

Avec l’accélération de la transformation numérique en Afrique, disposer de compétences numériques est devenu indispensable. De nombreuses organisations, entreprises et institutions mettent en œuvre divers projets et programmes dans ce sens.

La firme technologique chinoise Huawei a lancé le lundi 16 septembre une formation des enseignants de l’Institut National de la Poste des Technologies de l’Information et de la Communication (INPTIC). D’une durée de deux semaines, l’objectif est de les doter de compétences numériques dans lesquelles ils pourront passer des certifications diplômantes à la fin de la formation.

Pour Lee Nesta Veronne Komault, responsable des ressources humaines chez Huawei Gabon, « à la sortie de cette formation, ces enseignants seront dotés des capacités nécessaires qu’ils auront à transmettre à leurs étudiants ».

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme Huawei ICT Academy. C’est un programme de coopération école-entreprise autorisé par Huawei et destiné à fournir aux étudiants l'accès aux dernières technologies et connaissances en matière de TIC. L’objectif est de former les jeunes talents aux compétences numériques. Selon le document « Skills for Employability and Productivity in Africa (SEPA) Action Plan, 2022–2025 » publié en juillet 2022 par la Banque africaine de développement, 230 millions d'emplois numériques devraient être créés en Afrique d'ici à 2030.

Outre l’INPTIC, la formation se déroulera dans d’autres établissements à travers le Gabon. A terme, la firme de Shenzhen veut accélérer l’innovation scientifique et technologique sur le continent et investir dans l'innovation des connaissances et le développement des talents. « En renforçant la coopération entre les écoles et les entreprises, Huawei vise à aligner les filières scolaires et les secteurs industriels, le contenu des cours et les qualifications professionnelles, les structures d'enseignement et les processus de production, ainsi que le développement des talents et l'emploi », explique Huawei.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 18 septembre 2024 15:48 Written by

La transformation numérique en Afrique exige des investissements massifs. La recherche de partenaires stratégiques, tant financiers que technologiques, est cruciale pour soutenir cette ambition et garantir le succès des initiatives en cours.

La Mauritanie et le sultanat d’Oman souhaitent accélérer la mise en œuvre d’un protocole d’accord sur le numérique, signé précédemment entre les deux parties. Ce sujet a été au centre des discussions entre Ahmed Salem Bede Etvagha (photo, à droite), ministre mauritanien de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’administration, et Jassim bin Eid bin Abdullah Al Saadi (photo, à gauche), chargé d’affaires à l’ambassade d’Oman en Mauritanie.

Selon l'Agence mauritanienne de presse, cette rencontre a permis d'élaborer des projets concrets de coopération, notamment dans les domaines de la cybersécurité et de la transformation numérique des services. « Au cours de la réunion, le ministre a exprimé le souhait de son département de s’inspirer de l’expérience omanaise dans le domaine de la transformation numérique, notamment en ce qui concerne la domiciliation des compétences numériques et l’alignement des projets technologiques avec les valeurs civilisationnelles des deux peuples frères ».

Cette réunion s’inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale de modernisation de l’administration 2024-2027 de la Mauritanie et des efforts plus larges de transformation numérique entrepris par le pays.

Le choix de l’Oman pour accompagner la Mauritanie dans sa numérisation n’est pas fortuit. Le sultanat connaît actuellement une transformation numérique majeure, marquée par une modernisation efficace de ses services. Ces avancées lui ont permis de se hisser au 41e rang dans le classement 2024 e-Government Development Index de l’ONU sur le développement de l'administration électronique. Oman a également réalisé un bond significatif dans l'indice des infrastructures de communication, passant de la 48e à la 22e place mondiale, reflétant ainsi ses progrès technologiques.

En s'appuyant sur l'expertise omanaise, la Mauritanie espère combler son retard dans le domaine du numérique. Le protocole d’accord vise à localiser l’expertise technologique, à aligner les projets numériques sur les besoins nationaux et à explorer de nouvelles opportunités d’investissement qui favorisent le développement numérique du pays.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 18 septembre 2024 15:43 Written by

Le gouvernement tunisien travaille depuis 2018 pour l’élaboration et l’adoption d’une stratégie nationale d’intelligence artificielle. Cela cadre avec l’ambition de l’exécutif de faire du pays un hub numérique en Afrique.

La société technologique américaine Nvidia a annoncé, le mardi 17 septembre, le lancement d’un centre d’innovation en intelligence artificielle (IA) en Tunisie. Le centre est situé dans le parc technologique « Novation City » à Sousse. Il mettra à la disposition des développeurs tunisiens la formation, les technologies et les réseaux professionnels nécessaires pour stimuler l’adoption de l’IA en Afrique.

Cette initiative intervient alors que la Tunisie prépare l’adoption d’une stratégie nationale pour l’IA et la numérisation dans le cadre d’une vision plus large pour positionner la nation en tant que leader numérique en Afrique. Parallèlement, plusieurs autres initiatives ont été mises en place pour favoriser l’adoption de l’IA. Il s’agit notamment du lancement, plus tôt cette année, du premier institut public tunisien dédié à l’intelligence artificielle par l’université de Tunis.

L’adoption de l’IA dans les différents secteurs de l’économie peut contribuer au développement socio-économique. Par exemple, dans le secteur de l’agriculture, cela peut renforcer la productivité en Afrique où le secteur emploie environ deux tiers de la population active et contribue à hauteur de 15 % au PIB, selon la Banque mondiale. L’institution financière indique que l'intelligence artificielle peut aider à développer de meilleures semences en fonction des conditions locales, conseiller les agriculteurs sur les meilleures semences à planter en fonction du sol et du climat de leur région, et développer des médicaments et des vaccins pour le bétail.

Pour rappel, la Tunisie se classe 81e sur 193 pays en matière de préparation à l’adoption de l’IA avec un score de 46,07 sur 100, selon le « Government AI Readiness Index 2023 » d’Oxford Insights. En Afrique, le pays vient en troisième position derrière Maurice et l’Egypte.

Isaac K. Kassouwi

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Posted On mercredi, 18 septembre 2024 14:16 Written by

Le gouvernement nourrit l’ambition de faire du Burundi un pays émergent d’ici 2040. Pour atteindre cet objectif, l’exécutif mise sur le développement des TIC utilisées comme un accélérateur clé de la transformation économique et sociale.

Le vice-président du Burundi, Prosper Bazombanza, a lancé, le jeudi 12 septembre, le Projet d’appui aux fondations de l’économie numérique (PAFEN), financé à hauteur de 92 millions de dollars par la Banque mondiale. Ce projet vise à améliorer l'accès à l'Internet haut débit et à renforcer les capacités des services publics numériques dans le pays.

« Nul n’est sans ignorer l’importance que le gouvernement du Burundi attache à ce projet, qui vient à point nommé alors que nous nous sommes engagés sur un élan de digitalisation pour soutenir la transformation structurelle de notre économie, ainsi que la gestion transparente, efficace et efficiente de la chose publique », a indiqué M. Bazombanza.

L’initiative s’inscrit dans la vision du Burundi de devenir un pays émergent d'ici 2040 et un pays développé d'ici 2060, avec le numérique comme levier essentiel de développement. Elle intervient quelques mois après la conclusion d’une enquête nationale menée dans le cadre de ce projet, visant à évaluer le niveau de pénétration des TIC dans le pays.

Bien que les résultats de cette enquête ne soient pas encore publiés, il est important de souligner que le Burundi accuse un certain retard dans ce domaine. Selon un rapport de l'Union internationale des télécommunications (UIT) publié en décembre 2023, le Burundi se classe 43e sur 45 pays africains membres de l'UIT, avec un score bien en deçà de la moyenne continentale, soit 23 points.

Le principal défi du PAFEN sera de combler la fracture numérique d'ici 2028, de faciliter l'accès aux services numériques pour le secteur public, et de mettre en place un cadre juridique pour la protection des données. Le projet cherche également à attirer des investissements privés pour le développement des infrastructures numériques, afin de créer les conditions propices à la croissance numérique du Burundi.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 17 septembre 2024 15:21 Written by

Le programme e-TAMKEEN a été mis en œuvre entre 2018 et 2023. Il a permis de former environ 6800 participants pour un coût total de 3,5 millions d’euros.

L’Agence de développement du digital du Maroc (ADD) a annoncé la semaine dernière le lancement du parcours e-learning « e-TAMKEEN » sur la plateforme nationale d’apprentissage numérique Academia Raqmya. L’initiative permettra à davantage de fonctionnaires, de professionnels et d’apprenants de bénéficier de ce programme de renforcement des capacités digitales qui a été mis en œuvre entre 2018 et 2023.

Le programme comporte plusieurs modules de formation tels que la communication digitale, l’innovation publique, l’intelligence collective et la résolution des problèmes publics, la cybersécurité et la protection des données, ainsi que la transformation numérique.

e-TAMKEEN est le fruit d’une collaboration entre le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration et l’Agence belge de développement (Enabel) pour la formation des fonctionnaires aux niveaux central et local. Entre 2019 et 2023, le programme a compté plus de 6800 participations à ces activités de formations autour de 23 thématiques en lien avec le digital. Sa mise en œuvre a nécessité 3,5 millions d’euros.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie nationale de transformation numérique « Maroc Digital 2030 ». Ladite stratégie met un accent particulier sur le renforcement de la formation professionnelle dans le domaine des TIC afin de garantir une main-d’œuvre qualifiée et adaptable. Cela favorisera une gestion plus efficace et efficiente du service public dans un contexte de transformation numérique accélérée.

Isaac K. Kassouwi

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Posted On mardi, 17 septembre 2024 15:15 Written by

Après avoir inauguré une antenne à Paris en janvier dernier, Université Mohammed VI Polytechnique poursuit son expansion mondiale à la recherche d'opportunités significatives pour le continent africain et sa jeunesse dynamique.

L’Université Mohammed VI Polytechnic (UM6P) du Maroc a annoncé le vendredi 13 septembre l'ouverture officielle de sa nouvelle antenne internationale à Montréal. Cette branche canadienne se concentrera sur la recherche et le développement des compétences, l'échange de connaissances, ainsi que le renforcement des capacités et le transfert de technologie entre l'Afrique et l'Amérique du Nord.

« Avec l'ouverture de la nouvelle antenne UM6P Canada, nous marquons une étape importante dans notre engagement à renforcer les liens entre l'Afrique et l'Amérique du Nord. En collaboration avec nos partenaires canadiens, nous répondons au besoin d'innovation et favorisons la coopération internationale face aux défis contemporains », a déclaré Hicham El Habti, Président de l'UM6P.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la stratégie d'expansion internationale de l'UM6P, déjà marquée par l'ouverture récente d'un campus en France. Ce campus va abriter le premier lab eurafricain dédié à l'accompagnement de start-up sur un an sur les deux continents. En parallèle, l'université prévoit d'inaugurer dans les prochains mois la Digital Farming School à Yamoussoukro, en Côte d'Ivoire, en partenariat avec le groupe marocain OCP Africa, axé sur l'agriculture.

L’expansion de l’UM6P au Canada marque ainsi une avancée stratégique majeure pour l’institution. Ce développement permettra de stimuler l'innovation, d’encourager les partenariats dans des secteurs clés comme l’AgriTech, l’IA et la formation des cadres, tout en contribuant à la croissance économique durable en Afrique.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 17 septembre 2024 10:39 Written by
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