Après la levée de 600 000 $ en avril pour soutenir sa croissance, l’edtech malgache Sayna s’associe à Orange, un de ses investisseurs, dans le but d’atteindre son objectif phare : formé 8 000 développeurs d’ici 2024.
Frédéric Debord (photo, à gauche), directeur général d'Orange Madagascar, et Matina Razafimahefa (photo, à droite), une cofondatrice de la start-up Sayna, ont signé mercredi 14 septembre à Antananarivo deux conventions de partenariat. L’objectif est de soutenir la start-up dans la formation des jeunes malgaches dans les métiers du numérique en déployant, entre autres, des licences Sayna avec des offres de connectivité associées et sur mesure.
Les deux parties expliquent « qu’avec la formation 100% en ligne et gamifiée de Sayna, Orange élargit à l'ensemble du territoire national son impact en matière d'inclusion numérique et d'égalité des chances. Par ailleurs, Orange Digital Center Madagascar devient un espace partenaire de Sayna et pourra accueillir des formations et événements que Sayna souhaiterait organiser en présentiel dans les provinces malgaches ».
Sayna est une jeune pousse malgache fondée en 2018 et spécialisée dans la formation en ligne. Grâce à des techniques avant-gardistes, elle initie les jeunes aux métiers du numérique, ce qui lui a valu le soutien de plusieurs investisseurs dont Orange Ventures. De plus, elle s’occupe de leur insertion professionnelle et emploie à la tâche certains jeunes en leur confiant diverses tâches d'entreprise en fonction de leur niveau.
Les jeunes de l’Orange Digital Center bénéficieront également de ces avantages. « À travers les missions confiées par Sayna aux apprenants de l'École du Code d'Orange, ces derniers pourront bénéficier d'une première expérience professionnalisante rémunérée et riche en enseignements pratiques, en attendant de trouver un premier emploi », ont indiqué les deux parties.
Adoni Conrad Quenum
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Google et la SFI estiment que l’économie numérique pourrait générer 180 milliards $ à l’économie africaine d’ici 2025. Cependant, de nombreux pays risquent de rater cette opportunité du fait de leur retard dans la transformation numérique. L’entraide entre États peut toutefois l’éviter.
La Côte d’Ivoire et le Cap-Vert songent à collaborer dans le secteur du numérique. La question a été abordée par le ministre ivoirien de la Communication et de l’Économie numérique, Amadou Coulibaly (photo, à droite), et le secrétaire d'État à l'Innovation et à la Formation technique du Cap-Vert, Pédro Fernándes Lopes (photo, à gauche), lors d’une rencontre entre les deux hommes le jeudi 15 septembre à Abidjan.
Amadou Coulibaly, a déclaré que la Côte d’Ivoire a beaucoup à apprendre du Cap-Vert. Le pays est classé parmi les meilleurs d’Afrique en matière d’indice de développement du e-gouvernement (EGDI). À la huitième place selon les dernières données des Nations unies, le Cap-Vert affiche de bons résultats que ce soit en termes de service en ligne, d’infrastructures de télécommunications, de capital humain.
Selon le 12e rapport de la Banque mondiale, la contribution totale de l’économie numérique en Côte d’Ivoire pourrait s’élever à plus de 20 milliards de dollars d’ici 2050, soit 10 % du PIB. Le secteur de l’économie numérique aurait déjà généré 3 000 emplois directs et 5,5 milliards $ de contribution totale dans l’économie équivalant à 3 % du PIB.
Pédro Fernándes Lopes a souligné pour le compte du Cap-Vert que la Côte d’Ivoire, peut lui apporter beaucoup. « Nous sommes certes un petit pays, mais avec de grands objectifs, et nous pensons que la Côte d’Ivoire est un partenaire fort qui peut nous aider dans ce sens ».
Le secrétaire d'Etat à l'Innovation et à la Formation technique du Cap-Vert a profité de l’audience que lui a accordée le ministre ivoirien de la Communication et de l’Economie numérique pour l’inviter « à découvrir bientôt, le Parc technologique du Cap-Vert ». L’infrastructure de soutien à l’innovation et à l’entrepreneuriat numérique, réalisée grâce à un financement de la Banque africaine de développement (BAD), devrait être achevée d’ici la fin de l’année.
Samira Njoya
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La Banque mondiale considère l’identification numérique des populations comme essentielle. Elle favorise l’acquisition et la gestion efficace de données utiles dans la mise en œuvre des politiques publiques. Dans de nombreux pays africains, une absence de stratégie freine encore sa mise en œuvre.
Le Premier ministre de la République de Guinée, Bernard Goumou, a convié les acteurs publics et privés à l’élaboration du cadre juridique et technique de l’identifiant unique. Lors du Conseil des ministres présidé jeudi 15 septembre par le président de la transition, chef de l’Etat, le colonel Mamadi Doumbouya, il a expliqué l’importance de cet outil dans la transformation numérique que mène le pays et la nécessité de garantir un certain nombre de prérequis pour son succès.
Selon Bernard Goumou, de nombreux départements ont déjà mis en place des systèmes biométriques fonctionnels. Cela se traduit actuellement par l’établissement des documents d’état civil, passeport, titre de séjour, permis de conduire, le registre de l’Agence nationale d’inclusion économique et sociale (ANIES), et le registre de base WURI (Identification unique pour l’intégration régionale et l’inclusion en Afrique de l’Ouest).
Mais le chef du gouvernement déplore la fragmentation de ces systèmes d’identification avec des systèmes informatiques en silos qui ne dialoguent pas et qui ne couvrent qu’une partie des résidents en Guinée. Pour le Premier ministre, il se pose aussi un problème de qualité des services, de niveau de décentralisation, de disponibilité des infrastructures d’hébergement, de protection des données à caractère personnel.
Au regard de l’urgence de la question de l’identifiant unique qui doit contribuer à améliorer la gouvernance publique, l’accès des populations aux services, le Premier ministre prescrit la célérité dans le travail des acteurs publics et privés conviés à la réflexion sur le cadre légal et technique de l’identifiant unique. Il souhaite que leurs différentes propositions soient validées dans un délai de deux semaines pour leur mise en œuvre.
Bernard Gomou souhaite ensuite que la commission gouvernementale sur l’identifiant unique, valide dans les plus brefs délais les termes de référence, le budget et le projet de décret afférent à ce projet pour transmission au chef de l’Etat.
Muriel Edjo
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A travers l’Afrique, les habitudes de consommation des populations ont changé avec la Covid-19. Les achats en ligne et la livraison à domicile se sont développés. En Algérie, ce segment de marché séduit de plus en plus d’entreprises qui rêvent d’une présence internationale.
Jeudi 15 septembre, la start-up algérienne GroDesto, qui pilote une application mobile de logistique et un site web de vente et de distribution de gros, a annoncé la levée de 200 millions de dinars algériens (1,4 million $). L’argent lui servira à se développer dans l’e-commerce et la grande distribution en Algérie.
Le financement obtenu par GroDesto pour ses ambitions aussi bien nationales qu’internationales est le fruit d’un appel public à l’épargne lancé du 5 mai au 31 août 2022 contre des actions dans SPA GroDesto Innovation. 200 000 actions avaient ainsi été mises en vente pour une valeur nominale de 1 000 dinars. La nouvelle société par actions, dont l’assemblée générale constituante s’est d'ailleurs tenue jeudi 15 septembre, a pour mission de mener à bien l’atteinte des nouveaux objectifs fixés.
En août 2021, la société GroDesto a reçu le label « Projet Innovant » du Comité national de labellisation des start-up, des projets innovants et des incubateurs présidé par le ministère délégué auprès du Premier ministre, chargé de l'Économie de la connaissance et des Start-up. Cette reconnaissance a contribué à asseoir sa confiance dans un projet plus grand.
En Afrique, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) classe l’Algérie dans le top 10 des économies en développement et en transition selon l'indice du commerce électronique B2C. Le marché est porteur de nombreuses opportunités qui ont été renforcées avec la crise de Covid-19. GroDesto en est conscient d'où son investissement pour se positionner durablement sur ce segment.
Muriel Edjo
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Le marché des centres de données en Afrique a explosé avec la pandémie de coronavirus. La demande en services gérés a augmenté au regard de la transformation numérique accélérée du continent. Raxio se positionne pour une part de ce marché à fort potentiel.
Raxio Group, un constructeur et exploitant de centres de données neutres, a procédé au démarrage des travaux de construction de son centre de données de Kinshasa. Annoncé pour la première fois en mars 2021, la société a organisé ce jeudi 15 septembre la cérémonie de pose de la première pierre de ce qui, selon elle, est le premier centre de données de colocation neutre de qualité Tier 3 en République démocratique du Congo.
We’ve broken ground on @RaxioR, the DRC’s first carrier-neutral Tier III data centre which will be built in Kinshasa! We are bringing digital infrastructure to support the development of the digital economy in DRC. Read more about our announcement here https://t.co/yZw0gbAgyH pic.twitter.com/tQOHxb3viD
— Raxio Group (@raxio_group) September 15, 2022
Selon Robert Mullins, président du groupe Raxio, « ce type d’infrastructures est plus que jamais important pour le pays, alors que l’accès à Internet, aux solutions de connectivités ainsi que la transformation digitale progressent rapidement et durablement. Et comme pour tous nos autres datacenters, clients et partenaires sont toujours au cœur de la procédure de conception et notre souhait est que ce premier datacenter certifié tier 3 de la RDC et totalement neutre en connectivité puisse apporter la solution critique qui manquait au pays en termes d’infrastructures numériques ».
Prévu pour une inauguration à la fin 2023, ce premier datacenter de Raxio à Kinshasa est conçu pour être une infrastructure à la pointe de la technologie répondant aux standards internationaux avec une capacité IT prévue de 1,5 MW pouvant accueillir près de 400 Racks. Il permettra d’améliorer le flux entre les créateurs de contenus locaux et internationaux, mais également d’améliorer la connexion Internet et la rendre plus accessible financièrement à tous les utilisateurs.
Selon le rapport « Data Center Market in Africa – Industry Outlook and Forecast 2020-2025 » , le marché des datacenters en Afrique devrait progresser à un rythme annuel supérieur à 12 % au cours de la période 2020-2025 et devrait atteindre une valeur de 3 milliards USD. Raxio veut profiter de ce marché florissant pour établir 10 à 12 investissements dans des centres de données à travers l’Afrique. Pour le moment, le portefeuille du groupe comprend Raxio Ouganda, Éthiopie, Mozambique, Côte d’Ivoire et Tanzanie.
Pour les membres du gouvernement, le centre de données en construction est en parfait alignement avec le plan stratégique du gouvernement de doter le pays d’infrastructures numériques de normes et standards internationaux, tel que repris dans le plan national du numérique horizon 2025.
Samira Njoya
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Un an après la première édition du YouthADAPT Challenge qui a récompensé vingt start-up africaines, les deux partenaires appellent à nouveau les jeunes à soumettre des solutions innovantes et des idées commerciales susceptibles de favoriser l'adaptation et la résilience au changement climatique.
Le Centre mondial pour l'adaptation en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD) a lancé, le mercredi 15 septembre, la deuxième édition du concours Youth Adaptation Solutions Challenge (YouthADAPT Challenge), sur l’adaptation au changement climatique.
L’appel à propositions, qui prend fin le 4 octobre 2022, concerne les jeunes entrepreneurs âgés de 18 à 35 ans, innovateurs de micro, petites et moyennes entreprises (MPME) ainsi que d’autres sociétés dirigées par des jeunes ou appartenant à des jeunes Africains (50 % dirigées par des femmes).
Pour être éligible également, les start-up doivent fournir des solutions d’adaptation ou de résilience climatique répondant aux défis de la vie réelle. Elles doivent être installées en Afrique et y être légalement enregistrées.
Les vingt plans d’affaires retenus recevront chacun des subventions pour leur développement d’une valeur maximale de 100 000 dollars. Ils bénéficieront également d’un programme d’accélération des affaires d’une durée de douze mois, afin de les aider à intensifier leur activité et à créer des emplois décents. De plus, un soutien et un mentorat dédiés aux entreprises lauréates permettront de les aider à développer des partenariats, partager des connaissances et se former à travers un réseau de jeunes entrepreneurs investis dans l’adaptation au changement climatique. Les candidatures sont recevables à l’adresse https://www.youthadapt.africa/challenge/apply.
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Depuis le lancement de l’eNaira le 25 octobre 2021, le Nigeria s'efforce de stabiliser sa monnaie qui s'affaiblit et souhaite freiner la hausse de l'inflation et stimuler la croissance après les perturbations économiques causées par la pandémie Covid-19.
Flutterwave, une fintech africaine qui aide les banques et des entreprises dans le traitement des paiements en monnaies locales, a annoncé le mercredi 14 septembre que les commerçants pourraient désormais accepter les paiements eNaira de leurs clients sur leur plateforme. Il s'agit d'un ajout aux autres méthodes de paiement existantes sur Flutterwave, notamment les cartes bancaires, les virements bancaires, le troc par Flutterwave, etc.
L’entreprise nigériane lancée en 2016 a déclaré dans un communiqué que cette décision s’alignait sur son engagement qui est de « fournir la meilleure expérience de paiement pour les entreprises du monde entier […] L'eNaira rejoint la liste robuste des options de paiement disponibles sur Flutterwave. Les commerçants peuvent maintenant activer l'option de paiement eNaira pour la collecte de leurs clients via API et Checkout ».
Les dernières informations de la Banque centrale nigériane (CBN) ont révélé qu’environ 270 000 portefeuilles eNaira ont été ouverts, parmi lesquels 252 000 portefeuilles de consommateurs et 17 000 portefeuilles de commerçants. Par ailleurs, le volume et la valeur des transactions ont atteint respectivement plus de 200 000 nairas (467,5 USD) et 4 milliards de nairas.
Pour effectuer des transactions en eNaira sur Flutterwave, les utilisateurs devront désormais soit scanner des codes QR, soit générer des jetons uniques à l'aide de l'application.
Flutterwave à travers sa plateforme, fournit une technologie, une infrastructure et des services pour permettre aux entreprises mondiales, aux fournisseurs de services de paiement et aux banques panafricaines d'accepter et de traiter des paiements sur n'importe quel canal (Web, Mobile, ATM & POS). La société qui opère actuellement en Afrique, en Europe, en Amérique du Nord et sur d'autres marchés émergents fournit une suite d'outils de paiement qui permettent à plus d'un million d'entreprises d'accepter les paiements de leurs clients partout dans le monde dans plus de 150 devises, y compris le Naira et désormais l'eNaira.
Avec cette évolution, Flutterwave rejoint la stratégie économique du pays qui vise à étendre sa monnaie numérique eNaira en attirant encore plus d’utilisateurs sans compte bancaire dont des commerçants. Une première phase d'adoption a permis de recueillir 850 000 téléchargements par les clients des banques.
Samira Njoya
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En Afrique subsaharienne, le marché de l’automobile est encore relativement petit. Mais il est en forte croissance avec l’augmentation de la population et du niveau de vie moyen.
Stellantis se lance dans la conquête du marché de l’automobile en Afrique. Le groupe aux 14 marques, né de la fusion de Peugeot-Citroën avec Fiat-Chrysler, a indiqué le lundi 12 septembre qu'il avait conclu un partenariat avec Africar Group, une société australienne spécialisée dans les annonces automobiles en Afrique. Les deux sociétés se sont associées pour lancer à Abidjan en Côte d’ivoire Auto24, une start-up africaine de vente de véhicules d’occasion.
Dans le communiqué, Xavier Duchemin, vice-président senior de l'unité commerciale des véhicules d'occasion chez Stellantis, a indiqué que cet investissement rentre dans le cadre de la stratégie de l’entreprise qui « vise à développer notre activité de véhicules d'occasion à l'échelle mondiale de manière audacieuse, pragmatique et agile. L'opération suivra le même schéma que les autres investissements de Stellantis dans l'écosystème des véhicules d'occasion. Les fondateurs vont accélérer le développement de leurs activités tout en capitalisant sur Stellantis mais en conservant l'inventivité, l'énergie et l'agilité qui caractérisent les start-up ».
Selon le rapport de l’Organisation internationale des constructeurs d'automobiles (OICA), le marché des véhicules d’occasion est prometteur en Afrique. Avec une population sans cesse croissante estimée à 1,7 milliard d'habitants d'ici 2030 et un parc automobile estimé à 50 millions d'unités, l’Afrique est la nouvelle cible des sociétés d’automobiles.
Stellantis veut à travers ce partenariat devenir le leader en parts de marché au Moyen-Orient et en Afrique avec plus d'un million de véhicules neufs vendus par an d'ici à 2030. Il pourra donc compter sur la notoriété du groupe Africar qui a permis à plus de 25 millions d'acheteurs et de vendeurs de voitures de négocier des voitures d'occasion par le biais de ses canaux en ligne dans plus de 40 pays d'Afrique subsaharienne.
Pour Axel Peyriere, le cofondateur et PDG d’Africar Group, Auto24 a été lancé dans le but de « renforcer la confiance des clients africains dans le marché des véhicules d’occasion. Un beau défi qui nous permettra d’avoir une expérience d’achat ou de vente de véhicule d’occasion sécuritaire, pratique, digne de confiance et agréable ».
Samira Njoya
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L'accord intervient quelques mois après qu'HotelOnline a bouclé son financement de série A plus tôt dans l'année, soutenu par Yanolja. Une première en Afrique pour la société sud-coréenne de technologie de voyage soutenue par SoftBank et Booking.com.
L’entreprise kényane de technologie de voyage HotelOnline vient d'acquérir de HotelPlus, un fournisseur de logiciels qui compte des clients dans 22 pays. L’entreprise l’a annoncé le mardi 12 septembre sur son compte twitter.
Bien que les conditions d’acquisition n’aient pas été dévoilées, Eric Muliro, le fondateur d’HotelPlus a déclaré qu’il reçoit un paiement de 1,9 million de dollars en actions d'HotelOnline, qui était évalué à 24 millions de dollars avant la transaction. Il a par la même occasion été nommé directeur de la technologie d'HotelOnline.
Today, we are pleased to welcome the HotelPlus team to the @HotelOnlineLtd family! We look forward to transforming hospitality in #Africa, as an even bigger and stronger team! https://t.co/0PKDGVFmMa #hospitalityindustry #hoteltech #traveltech #biggerandbetter #africa pic.twitter.com/lmqqYP4H18
— HotelOnline (@HotelOnlineLtd) September 12, 2022
Cet accord va permettre à HotelOnline d’augmenter considérablement sa clientèle tout en « capitalisant sur les forces combinées des deux entreprises, créant ainsi une force avec laquelle il faut compter dans l'industrie hôtelière d'Afrique de l'Est […] Comme les d'HotelPlus utilisent actuellement des logiciels sur site, cela crée une opportunité d'intégration unique avec nos solutions cloud », a déclaré le cofondateur d'HotelOnline, Havar Bauck.
Dans son rapport de mai 2022, le cabinet de conseil W Hospitality Group chiffre à 14 538 le nombre de chambres d'hôtel qui ont été créées en Afrique de l'Est en 2021, en hausse de 5 % par rapport à 2020 (13 837) ; ce qui place la région au deuxième rang en Afrique sub-saharienne derrière l'Afrique de l'Ouest.
HotelOnline veut profiter de cette acquisition pour devenir un acteur africain solide de la travel-tech avec un ancrage au niveau local et en Afrique où elle compte actuellement plus de 6 000 clients répartis dans 27 pays. Son plan immédiat consiste à conquérir l'Afrique de l'Est en premier, puis le Nigeria et le Sénégal. Pour cela, l’entreprise pourra compter sur son nouveau directeur Eric Muliro, qui a fondé HotelPlus au Kenya il y a 13 ans.
Lancée en 2014, la start-up HotelOnline aide les hôtels à établir et à accroître leur visibilité en ligne. Elle aide ses clients à déployer des moteurs de réservation et à se faire connaître sur des canaux de distribution tels que Booking.com. L’opération a augmenté le nombre de ses clients de plus de plus de 2 200 et a ouvert la porte à des clients supplémentaires, et à des offres uniques comme des solutions de paiement, la tarification pilotée par l'IA et la gestion des revenus.
Samira Njoya
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Le partenariat entre les deux entreprises est une solution à plusieurs problèmes parmi lesquels la transparence ainsi que les longues files d'attente des clients pour accéder aux agents.
Le service de transfert d'argent et de paiement mobile du groupe Orange, Orange Money, et la société de paiement panafricaine Cellulant ont signé un partenariat pour permettre les transferts de carte bancaire à portefeuille pour 8 banques au Botswana.
Selon le communiqué publié le lundi 12 septembre sur le site web de la fintech, le nouveau service Orange Money Card-To-Wallet va contribuer positivement à la croissance du secteur informel et des services financiers, « l’introduction de Card-To-Wallet s'aligne sur notre stratégie d'inclusion financière qui est centrée sur la fourniture de solutions pertinentes et pratiques répondant aux besoins quotidiens de nos clients, ainsi que sur nos priorités visant à placer nos clients au premier plan », a déclaré le DG d'Orange Money Botswana, Seabelo Pilane.
Dans son rapport 2021 intitulé « L'état des paiements instantanés en Afrique : Progrès et perspectives », l'organisation indépendante AfricaNenda affirme que les comptes de paiement mobile en Afrique en 2020 ont connu un volume total de 27,5 milliards de transactions et une valeur totale des transactions de 495 milliards de dollars. Soit une augmentation de 15 % et 23 % respectivement, en glissement annuel, par rapport à 2019.
Le service déjà disponible pour tous les clients d'Orange Botswana possédant un compte bancaire, leur permettra de transférer des fonds de leurs comptes par le biais de leurs cartes bancaires directement dans leurs portefeuilles Orange Money via le site Web d'Orange Botswana, suivant un processus qui est alimenté par la plateforme de paiements de Cellulant, Tingg. Bien que la plupart des banques du Botswana disposent d'applications mobiles, certaines n'offrent pas encore cette option à leurs clients. Il suffira juste à l’expéditeur d’avoir une carte SIM Orange enregistrée, tandis que le destinataire aura besoin d'un compte Orange Money.
Cette solution offre donc aux clients des banques davantage d'options et leur permet de transférer de l'argent facilement et en toute transparence en gagnant beaucoup plus de temps.
Selon Bathusi Beleme, directrice nationale de Cellulant au Botswana, ce partenariat avec Orange va « alimenter les paiements de leur service Card-to-Wallet. Cette initiative s'inscrit dans notre stratégie visant à étendre nos services aux commerçants du Botswana afin de les aider à numériser leurs paiements ».
Samira Njoya
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Les transferts de fonds des migrants représentent une bouée de sauvetage économique pour les ménages qui les reçoivent sur le continent. Cependant, le coût de ces flux est un frein pour les populations des zones rurales bénéficiaires.
Le Fonds international de développement agricole (FIDA) des Nations unies va subventionner pour la première fois une société de paiements numériques. C'est la fintech panafricaine MFS Africa qui a été choisie pour bénéficier du don de 1,2 million d'euros financé par l’Union européenne dans le cadre du programme PRIME géré par le FIDA.
Dans un communiqué publié le lundi 12 septembre, l’organisation a déclaré que ce financement a pour objectif de promouvoir l'utilisation du mobile money dans les zones rurales marginalisées de cinq pays africains à savoir le Ghana, Kenya, Sénégal, Gambie et Ouganda. MFS Africa et ses partenaires cofinancent la subvention à hauteur de 0,64 million d'euros.
We're excited to announce that MFS Africa will be the first recipient of a grant from the UN’s @IFAD, funded by the EU, to promote the adoption of #mobileremittances in marginal rural areas in #Ghana, #Kenya, #Senegal, #Uganda, and #TheGambia! pic.twitter.com/oiEvusTNrR
— MFS Africa (@MFS_Africa) September 13, 2022
Selon Jyotsna Puri, la vice-Présidente adjointe en charge du département de la stratégie et des savoirs du FIDA, « ce don est un investissement afin de développer un modèle qui associe transferts de fonds mobiles et inclusion financière, et qui peut être diffusé dans toute l’Afrique et profiter non seulement aux familles qui envoient des fonds, mais aussi à leurs communautés destinataires ».
Selon les dernières estimations du FIDA, les envois mobiles représentent seulement 3% (15,7 milliards EUR) du total des fonds envoyés par les migrants à leurs familles. Le coût moyen des transferts de fonds vers les pays à revenu faible et intermédiaire est de 6%. Dans les pays africains, il est de 7,8% en moyenne, bien loin de la cible 10.C des objectifs de développement durable, qui vise à les ramener à moins de 3% d’ici 2030.
Grâce à cette subvention du FIDA qui durera 2 ans, MFS Africa permettra à ses partenaires (opérateurs de transferts dans les pays européens et africains) d'envoyer directement de l'argent par le biais des portefeuilles mobiles dans les pays africains sélectionnés en mettant un accent sur les bénéficiaires établis dans les zones rurales.
MFS Africa testera et développera également des produits de micro-assurance liés aux transferts de fonds et distribués par des partenaires sélectionnés. La subvention sera bénéfique à toutes les personnes et entreprises de la filière des envois de fonds, et permettra d’améliorer la transparence et d’encourager la concurrence, en particulier dans des couloirs souvent négligés par les opérateurs traditionnels de transferts d’argent en raison des volumes peu importants.
Pour Nika Naghavi, directrice exécutive de MFS Africa, ce financement va contribuer à « améliorer la résilience financière de la diaspora africaine et des familles dans les pays d’origine en surmontant les problèmes associés à la filière des envois de fonds, tant pour ce qui est de l’envoi que de la réception ».
Samira Njoya
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En Afrique, les femmes entrepreneures ont dû mal à obtenir des soutiens financiers, ce qui limitent fortement l’impact positif de l'entrepreneuriat féminin sur la croissance de l'économie du continent.
Janngo, la firme de capital-investissement basée à Abidjan en Côte d’Ivoire, a annoncé ce lundi 12 septembre sa première clôture à 34 millions d'euros d'engagements de capitaux. Le fonds est soutenu par des institutions financières mondiales ainsi que par des sociétés privées de premier plan.
La stratégie d’investissement de Janngo consistera à appuyer les start-up qui permettent aux Africains d’améliorer leur accès aux biens et services essentiels et aux petites et moyennes entreprises du continent, avec un accent particulier sur les femmes et les jeunes.
« Nous sommes fiers de diriger le plus grand fonds de capital-risque technologique d'Afrique et de voir les principaux investisseurs mondiaux se rallier à notre vision, qui consiste à soutenir les entrepreneurs qui créent des champions du numérique en Afrique », explique Fatoumata Bâ (photo), la fondatrice et présidente exécutive de Janngo.
Selon le communiqué de Janngo, les femmes africaines sont les plus entreprenantes du monde entier, avec un taux d'activité entrepreneuriale total de 26 %. Pourtant, elles sont confrontées à un déficit de financement de plus de 40 milliards d'euros et ont un accès très limité au capital de croissance.
En consacrant à travers ce fonds la moitié de ses ressources aux entreprises dirigées par des femmes, Janngo ambitionne d'œuvrer pour l’amélioration de l'accès au capital de départ pour les entrepreneurs technologiques de manière plus équitable, sur un continent. Les financements à allouer oscilleront « entre 50 000 et 5 millions EUR », explique Fatoumata Bâ.
La société de capital-risque, qui existe depuis quatre ans, porte un intérêt particulier à l'innovation en Afrique francophone et anglophone, dans des secteurs tels que la santé, la logistique, les services financiers, la vente au détail, l'alimentation, l'agriculture et la mobilité.
Janngo Capital revendique le financement de 11 start-up en Afrique parmi lesquelles, Sabi, une plateforme de commerce électronique B2B en phase de croissance qui a pour PDG une femme, et Jexport, un marché ivoirien de fret en ligne dirigé par une femme, tandis que d'autres start-up, comme la fintech Expensya, ont des fondateurs masculins.
Samira Njoya
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En Afrique, le développement des compétences numériques est au cœur des préoccupations gouvernementales. Des initiatives sont mises sur pied dans le but d'accroître les compétences des jeunes en technologie numérique, de réduire le chômage et d’augmenter les capacités d’entrepreneuriat numérique.
L’Alliance Smart Africa Digital Academy (SADA) a lancé au Bénin, une académie numérique nationale, en vue de promouvoir les compétences numériques dans le pays. Un protocole d’accord a été signé à cet effet le jeudi 8 septembre entre le directeur général de Smart Africa, Lacina Koné (photo, à droite), et la ministre du Numérique et de la Digitalisation, Aurelie Adam Soule Zoumarou (photo, à gauche).
Selon Lacina Koné, « SADA est une réponse directe à la pénurie de compétences numériques à laquelle le Bénin et l'Afrique en général sont confrontés […] La SADA Bénin est là pour soutenir l’agenda visant à placer les compétences numériques au cœur du développement socio-économique actuel et futur de l’Afrique ».
Développement des compétences numériques : le @gouvbenin et l’alliance @RealSmartAfrica lancent l’initiative SADA au Bénin
— Ministère du Numérique et de la Digitalisation (@numeriquebenin) September 8, 2022
Lire la suite => https://t.co/8uiYfKpcFC#BeninNumerique pic.twitter.com/YFWn479SgO
Dans le cadre de ce partenariat, la formation de 40 formateurs dans les domaines de l'intelligence artificielle et de la cybersécurité a déjà été lancée. Ces formateurs formeront à leur tour d'autres formateurs afin de constituer un vivier de compétences numériques solides. Tout au long de ce partenariat, la SADA prévoit également des formations avancées en TIC à destination des cadres et des enseignants.
Grâce aux réformes et aux projets phares du Programme d’action du gouvernement, le Bénin a fait un bond de 20 places entre 2016 et 2020 dans le classement mondial des États qui placent le numérique au cœur de leur gouvernance. Il est aujourd’hui le numéro un ouest-africain de la fourniture de services publics en ligne, selon un sous-indicateur de l’indice onusien de développement de l’e-gouvernement (EGDI).
L'initiative SADA au Bénin sera donc un soutien essentiel à la stratégie du secteur numérique du Bénin, qui vise à transformer le pays en un hub de services numériques en Afrique de l'Ouest. Pour le ministère du Numérique, l’alliance va « renforcer les initiatives qui ont été déjà prises par la République du Bénin dans le cadre de son programme d’action et ouvrir des perspectives sur d’autres domaines de coopération et de renforcement ».
C'est la 4e académie nationale lancée par la SADA depuis le début de l'année après le Congo, le Rwanda et le Ghana. L’alliance envisage lancer dans les prochains mois des académies similaires au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire, en Tunisie, au Kenya et en République démocratique du Congo, à Djibouti et en Sierra Leone.
Depuis le début de ses activités en août 2020, en se concentrant sur le module de renforcement des capacités des décideurs (CBDM), SADA a formé environ 3 000 décideurs et responsables politiques à travers 26 pays sur des sujets liés à la transformation numérique et aux technologies émergentes en vogue. L'objectif est de former plus de 22 000 personnes d'ici 2023 dans les pays partenaires.
Samira Njoya
A l’instar de plusieurs pays africains, le Burkina Faso est tourné depuis plusieurs années vers la digitalisation de ses services. Cependant, le pays ne dispose pas encore de ressources nécessaires pour une transformation digitale optimale.
Dans l’optique de renforcer la digitalisation au Burkina Faso, la ministre de la Transition digitale des postes et des Communications électroniques, Aminata Zerbo/Sabané, a reçu le jeudi 8 septembre la représentante résidente du PNUD au Burkina Faso, Elsie Laurence Chounoune.
S’exprimant sur le but de la visite, Elsie Laurence Chounoune a expliqué que « le PNUD est très impliqué dans tout ce qui est digitalisation, on pense que ça doit être au cœur de nos actions. C’est une audience de prise de contact pour faire le point des actions entreprises, pour voir les priorités et voir comment le PNUD peut accompagner le Burkina Faso dans la digitalisation de tout ce qui est économie numérique. C’est au cœur de nos priorités parce que sans l’économie numérique on ne peut pas parler de développement ».
Partenaire du Burkina Faso depuis 1966, le PNUD a assisté le gouvernement dans plusieurs projets dont le plus récent est le projet Femmes-Jeunes entreprenants et citoyenneté (ProFeJeC) qui a donné naissance au FasoHub, un site web facilitant l’accès à des ressources numériques pertinentes pour le développement des compétences entrepreneuriales.
Selon un classement des Nations unies sur la digitalisation des services publics des pays africains, le Burkina Faso occupait en 2020 le 32e rang. Pour remonter la pente, le gouvernement burkinabè a mis sur pied la stratégie nationale de développement de l’économie numérique intitulée « e-Burkina ».
Financé par la Banque mondiale, l’objectif de la stratégie est de contribuer à l’édification d’une administration publique et privée performante grâce à l’apport des TIC, notamment par la fourniture d'informations et de services électroniques et la promotion de l'entrepreneuriat dans l'économie numérique, avec un accent particulier sur l'agriculture et le secteur rurale.
Plusieurs autres projets numériques sont également en cours dans l’ensemble du pays. Le gouvernement pourra donc compter sur le PNUD pour l’accompagner dans leur réalisation et faire du numérique un catalyseur de développement.
Samira Njoya
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