Après la levée de 600 000 $ en avril pour soutenir sa croissance, l’edtech malgache Sayna s’associe à Orange, un de ses investisseurs, dans le but d’atteindre son objectif phare : formé 8 000 développeurs d’ici 2024.

Frédéric Debord (photo, à gauche), directeur général d'Orange Madagascar, et Matina Razafimahefa (photo, à droite), une cofondatrice de la start-up Sayna, ont signé mercredi 14 septembre à Antananarivo deux conventions de partenariat. L’objectif est de soutenir la start-up dans la formation des jeunes malgaches dans les métiers du numérique en déployant, entre autres, des licences Sayna avec des offres de connectivité associées et sur mesure.

Les deux parties expliquent « qu’avec la formation 100% en ligne et gamifiée de Sayna, Orange élargit à l'ensemble du territoire national son impact en matière d'inclusion numérique et d'égalité des chances. Par ailleurs, Orange Digital Center Madagascar devient un espace partenaire de Sayna et pourra accueillir des formations et événements que Sayna souhaiterait organiser en présentiel dans les provinces malgaches ».

Sayna est une jeune pousse malgache fondée en 2018 et spécialisée dans la formation en ligne. Grâce à des techniques avant-gardistes, elle initie les jeunes aux métiers du numérique, ce qui lui a valu le soutien de plusieurs investisseurs dont Orange Ventures. De plus, elle s’occupe de leur insertion professionnelle et emploie à la tâche certains jeunes en leur confiant diverses tâches d'entreprise en fonction de leur niveau.

Les jeunes de l’Orange Digital Center bénéficieront également de ces avantages. « À travers les missions confiées par Sayna aux apprenants de l'École du Code d'Orange, ces derniers pourront bénéficier d'une première expérience professionnalisante rémunérée et riche en enseignements pratiques, en attendant de trouver un premier emploi », ont indiqué les deux parties.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi :

L’EdTech malgache Sayna lève 600 000 $ pour développer ses activités en Afrique

À Madagascar, Sayna forme les talents aux métiers du numérique

Posted On lundi, 19 septembre 2022 09:17 Written by

Google et la SFI estiment que l’économie numérique pourrait générer 180 milliards $ à l’économie africaine d’ici 2025. Cependant, de nombreux pays risquent de rater cette opportunité du fait de leur retard dans la transformation numérique. L’entraide entre États peut toutefois l’éviter.

La Côte d’Ivoire et le Cap-Vert songent à collaborer dans le secteur du numérique. La question a été abordée par le ministre ivoirien de la Communication et de l’Économie numérique, Amadou Coulibaly (photo, à droite), et le secrétaire d'État à l'Innovation et à la Formation technique du Cap-Vert, Pédro Fernándes Lopes (photo, à gauche), lors d’une rencontre entre les deux hommes le jeudi 15 septembre à Abidjan.

Amadou Coulibaly,  a déclaré que la Côte d’Ivoire a beaucoup à apprendre du Cap-Vert. Le pays est classé parmi les meilleurs d’Afrique en matière d’indice de développement du e-gouvernement (EGDI). À la huitième place selon les dernières données des Nations unies, le Cap-Vert affiche de bons résultats que ce soit en termes de service en ligne, d’infrastructures de télécommunications, de capital humain.

Selon le 12e rapport de la Banque mondiale, la contribution totale de l’économie numérique en Côte d’Ivoire pourrait s’élever à plus de 20 milliards de dollars d’ici 2050, soit 10 % du PIB. Le secteur de l’économie numérique aurait déjà généré 3 000 emplois directs et 5,5 milliards $ de contribution totale dans l’économie équivalant à 3 % du PIB.

Pédro Fernándes Lopes a souligné pour le compte du Cap-Vert que la Côte d’Ivoire, peut lui apporter beaucoup. « Nous sommes certes un petit pays, mais avec de grands objectifs, et nous pensons que la Côte d’Ivoire est un partenaire fort qui peut nous aider dans ce sens ».

Le secrétaire d'Etat à l'Innovation et à la Formation technique du Cap-Vert a profité de l’audience que lui a accordée le ministre ivoirien de la Communication et de l’Economie numérique pour l’inviter « à découvrir bientôt, le Parc technologique du Cap-Vert ».  L’infrastructure de soutien à l’innovation et à l’entrepreneuriat numérique, réalisée grâce à un financement de la Banque africaine de développement (BAD), devrait être achevée d’ici la fin de l’année.

Samira Njoya

Lire aussi : Le PNUD accompagnera le Burkina Faso dans son processus de digitalisation

Posted On vendredi, 16 septembre 2022 17:21 Written by

La Banque mondiale considère l’identification numérique des populations comme essentielle. Elle favorise l’acquisition et la gestion efficace de données utiles dans la mise en œuvre des politiques publiques.  Dans de nombreux pays africains, une absence de stratégie freine encore sa mise en œuvre.

Le Premier ministre de la République de Guinée, Bernard Goumou, a convié les acteurs publics et privés à l’élaboration du cadre juridique et technique de l’identifiant unique. Lors du Conseil des ministres présidé jeudi 15 septembre par le président de la transition, chef de l’Etat, le colonel Mamadi Doumbouya, il a expliqué l’importance de cet outil dans la transformation numérique que mène le pays et la nécessité de garantir un certain nombre de prérequis pour son succès.

Selon Bernard Goumou, de nombreux départements ont déjà mis en place des systèmes biométriques fonctionnels. Cela se traduit actuellement par l’établissement des documents d’état civil, passeport, titre de séjour, permis de conduire, le registre de l’Agence nationale d’inclusion économique et sociale (ANIES), et le registre de base WURI (Identification unique pour l’intégration régionale et l’inclusion en Afrique de l’Ouest).

Mais le chef du gouvernement déplore la fragmentation de ces systèmes d’identification avec des systèmes informatiques en silos qui ne dialoguent pas et qui ne couvrent qu’une partie des résidents en Guinée. Pour le Premier ministre, il se pose aussi un problème de qualité des services, de niveau de décentralisation, de disponibilité des infrastructures d’hébergement, de protection des données à caractère personnel.

Au regard de l’urgence de la question de l’identifiant unique qui doit contribuer à améliorer la gouvernance publique, l’accès des populations aux services, le Premier ministre prescrit la célérité dans le travail des acteurs publics et privés conviés à la réflexion sur le cadre légal et technique de l’identifiant unique. Il souhaite que leurs différentes propositions soient validées dans un délai de deux semaines pour leur mise en œuvre.

Bernard Gomou souhaite ensuite que la commission gouvernementale sur l’identifiant unique, valide dans les plus brefs délais les termes de référence, le budget et le projet de décret afférent à ce projet pour transmission au chef de l’Etat.

Muriel Edjo

Lire aussi : La Guinée lance une application pour mieux gérer les baux fonciers

Posted On vendredi, 16 septembre 2022 16:41 Written by

A travers l’Afrique, les habitudes de consommation des populations ont changé avec la Covid-19. Les achats en ligne et la livraison à domicile se sont développés. En Algérie, ce segment de marché séduit de plus en plus d’entreprises qui rêvent d’une présence internationale.

Jeudi 15 septembre, la start-up algérienne GroDesto, qui pilote une application mobile de logistique et un site web de vente et de distribution de gros, a annoncé la levée de 200 millions de dinars algériens (1,4 million $). L’argent lui servira à se développer dans l’e-commerce et la grande distribution en Algérie.

Le financement obtenu par GroDesto pour ses ambitions aussi bien nationales qu’internationales est le fruit d’un appel public à l’épargne lancé du 5 mai au 31 août 2022 contre des actions dans SPA GroDesto Innovation. 200 000 actions avaient ainsi été mises en vente pour une valeur nominale de 1 000 dinars. La nouvelle société par actions, dont l’assemblée générale constituante s’est d'ailleurs tenue jeudi 15 septembre, a pour mission de mener à bien l’atteinte des nouveaux objectifs fixés.

En août 2021, la société GroDesto a reçu le label « Projet Innovant » du Comité national de labellisation des start-up, des projets innovants et des incubateurs présidé par le ministère délégué auprès du Premier ministre, chargé de l'Économie de la connaissance et des Start-up. Cette reconnaissance a contribué à asseoir sa confiance dans un projet plus grand.

En Afrique, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) classe l’Algérie dans le top 10 des économies en développement et en transition selon l'indice du commerce électronique B2C. Le marché est porteur de nombreuses opportunités qui ont été renforcées avec la crise de Covid-19. GroDesto en est conscient d'où son investissement pour se positionner durablement sur ce segment.

Muriel Edjo

Lire aussi : Algérie : Emmanuel Macron dévoile un projet d’incubateur de start-up et un fonds pour soutenir l’innovation tech

Posted On vendredi, 16 septembre 2022 14:12 Written by

Le marché des centres de données en Afrique a explosé avec la pandémie de coronavirus. La demande en services gérés a augmenté au regard de la transformation numérique accélérée du continent. Raxio se positionne pour une part de ce marché à fort potentiel.

Raxio Group, un constructeur et exploitant de centres de données neutres, a procédé au démarrage des travaux de construction de son centre de données de Kinshasa. Annoncé pour la première fois en mars 2021, la société a organisé ce jeudi 15 septembre la cérémonie de pose de la première pierre de ce qui, selon elle, est le premier centre de données de colocation neutre de qualité Tier 3 en République démocratique du Congo.

Selon Robert Mullins, président du groupe Raxio, « ce type d’infrastructures est plus que jamais important pour le pays, alors que l’accès à Internet, aux solutions de connectivités ainsi que la transformation digitale progressent rapidement et durablement. Et comme pour tous nos autres datacenters, clients et partenaires sont toujours au cœur de la procédure de conception et notre souhait est que ce premier datacenter certifié tier 3 de la RDC et totalement neutre en connectivité puisse apporter la solution critique qui manquait au pays en termes d’infrastructures numériques ».

Prévu pour une inauguration à la fin 2023, ce premier datacenter de Raxio à Kinshasa est conçu pour être une infrastructure à la pointe de la technologie répondant aux standards internationaux avec une capacité IT prévue de 1,5 MW pouvant accueillir près de 400 Racks. Il permettra d’améliorer le flux entre les créateurs de contenus locaux et internationaux, mais également d’améliorer la connexion Internet et la rendre plus accessible financièrement à tous les utilisateurs.

Selon le rapport « Data Center Market in Africa – Industry Outlook and Forecast 2020-2025 » , le marché des datacenters en Afrique devrait progresser à un rythme annuel supérieur à 12 % au cours de la période 2020-2025 et devrait atteindre une valeur de 3 milliards USD. Raxio veut profiter de ce marché florissant pour établir 10 à 12 investissements dans des centres de données à travers l’Afrique. Pour le moment, le portefeuille du groupe comprend Raxio Ouganda, Éthiopie, Mozambique, Côte d’Ivoire et Tanzanie.

Pour les membres du gouvernement, le centre de données en construction est en parfait alignement avec le plan stratégique du gouvernement de doter le pays d’infrastructures numériques de normes et standards internationaux, tel que repris dans le plan national du numérique horizon 2025.

Samira Njoya

Lire aussi : Afrique du Sud : Google établira un centre de données à Cape Town en 2023 pour concurrencer Amazon 

Posted On vendredi, 16 septembre 2022 13:19 Written by

Un an après la première édition du YouthADAPT Challenge qui a récompensé vingt start-up africaines, les deux partenaires appellent à nouveau les jeunes à soumettre des solutions innovantes et des idées commerciales susceptibles de favoriser l'adaptation et la résilience au changement climatique.

Le Centre mondial pour l'adaptation en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD) a lancé, le mercredi 15 septembre, la deuxième édition du concours Youth Adaptation Solutions Challenge (YouthADAPT Challenge), sur l’adaptation au changement climatique.

L’appel à propositions, qui prend fin le 4 octobre 2022, concerne les jeunes entrepreneurs âgés de 18 à 35 ans, innovateurs de micro, petites et moyennes entreprises (MPME) ainsi que d’autres sociétés dirigées par des jeunes ou appartenant à des jeunes Africains (50 % dirigées par des femmes).

Pour être éligible également, les start-up doivent fournir des solutions d’adaptation ou de résilience climatique répondant aux défis de la vie réelle. Elles doivent être installées en Afrique et y être légalement enregistrées.

Les vingt plans d’affaires retenus recevront chacun des subventions pour leur développement d’une valeur maximale de 100 000 dollars. Ils bénéficieront également d’un programme d’accélération des affaires d’une durée de douze mois, afin de les aider à intensifier leur activité et à créer des emplois décents. De plus, un soutien et un mentorat dédiés aux entreprises lauréates permettront de les aider à développer des partenariats, partager des connaissances et se former à travers un réseau de jeunes entrepreneurs investis dans l’adaptation au changement climatique. Les candidatures sont recevables à l’adresse https://www.youthadapt.africa/challenge/apply.

Lire aussi : 60 start-up africaines retenues pour la seconde cohorte d’accélération du Google for Startups Black Founders Fund

Posted On jeudi, 15 septembre 2022 14:08 Written by

Depuis le lancement de l’eNaira le 25 octobre 2021, le Nigeria s'efforce de stabiliser sa monnaie qui s'affaiblit et souhaite freiner la hausse de l'inflation et stimuler la croissance après les perturbations économiques causées par la pandémie Covid-19.

Flutterwave, une fintech africaine qui aide les banques et des entreprises dans le traitement des paiements en monnaies locales, a annoncé le mercredi 14 septembre que les commerçants pourraient désormais accepter les paiements eNaira de leurs clients sur leur plateforme. Il s'agit d'un ajout aux autres méthodes de paiement existantes sur Flutterwave, notamment les cartes bancaires, les virements bancaires, le troc par Flutterwave, etc.

L’entreprise nigériane lancée en 2016 a déclaré dans un communiqué que cette décision s’alignait sur son engagement qui est de « fournir la meilleure expérience de paiement pour les entreprises du monde entier […] L'eNaira rejoint la liste robuste des options de paiement disponibles sur Flutterwave. Les commerçants peuvent maintenant activer l'option de paiement eNaira pour la collecte de leurs clients via API et Checkout ».

Les dernières informations de la Banque centrale nigériane (CBN) ont révélé qu’environ 270 000 portefeuilles eNaira ont été ouverts, parmi lesquels 252 000 portefeuilles de consommateurs et 17 000 portefeuilles de commerçants. Par ailleurs, le volume et la valeur des transactions ont atteint respectivement plus de 200 000 nairas (467,5 USD) et 4 milliards de nairas.

Pour effectuer des transactions en eNaira sur Flutterwave, les utilisateurs devront désormais soit scanner des codes QR, soit générer des jetons uniques à l'aide de l'application.

Flutterwave à travers sa plateforme, fournit une technologie, une infrastructure et des services pour permettre aux entreprises mondiales, aux fournisseurs de services de paiement et aux banques panafricaines d'accepter et de traiter des paiements sur n'importe quel canal (Web, Mobile, ATM & POS). La société qui opère actuellement en Afrique, en Europe, en Amérique du Nord et sur d'autres marchés émergents fournit une suite d'outils de paiement qui permettent à plus d'un million d'entreprises d'accepter les paiements de leurs clients partout dans le monde dans plus de 150 devises, y compris le Naira et désormais l'eNaira.

Avec cette évolution, Flutterwave rejoint la stratégie économique du pays qui vise à étendre sa monnaie numérique eNaira en attirant encore plus d’utilisateurs sans compte bancaire dont des commerçants. Une première phase d'adoption a permis de recueillir 850 000 téléchargements par les clients des banques.

Samira Njoya

Lire aussi : La Centrafrique réglemente les cryptomonnaies et adopte le Bitcoin comme monnaie de référence 

Posted On jeudi, 15 septembre 2022 11:27 Written by

En Afrique subsaharienne, le marché de l’automobile est encore relativement petit. Mais il est en forte croissance avec l’augmentation de la population et du niveau de vie moyen.

Stellantis se lance dans la conquête du marché de l’automobile en Afrique. Le groupe aux 14 marques, né de la fusion de Peugeot-Citroën avec Fiat-Chrysler, a indiqué le lundi 12 septembre qu'il avait conclu un partenariat avec Africar Group, une société australienne spécialisée dans les annonces automobiles en Afrique. Les deux sociétés se sont associées pour lancer à Abidjan en Côte d’ivoire Auto24, une start-up africaine de vente de véhicules d’occasion.

Dans le communiqué, Xavier Duchemin, vice-président senior de l'unité commerciale des véhicules d'occasion chez Stellantis, a indiqué que cet investissement rentre dans le cadre de la stratégie de l’entreprise qui « vise à développer notre activité de véhicules d'occasion à l'échelle mondiale de manière audacieuse, pragmatique et agile. L'opération suivra le même schéma que les autres investissements de Stellantis dans l'écosystème des véhicules d'occasion. Les fondateurs vont accélérer le développement de leurs activités tout en capitalisant sur Stellantis mais en conservant l'inventivité, l'énergie et l'agilité qui caractérisent les start-up ».

Selon le rapport de l’Organisation internationale des constructeurs d'automobiles (OICA), le marché des véhicules d’occasion est prometteur en Afrique. Avec une population sans cesse croissante estimée à 1,7 milliard d'habitants d'ici 2030 et un parc automobile estimé à 50 millions d'unités, l’Afrique est la nouvelle cible des sociétés d’automobiles.

Stellantis veut à travers ce partenariat devenir le leader en parts de marché au Moyen-Orient et en Afrique avec plus d'un million de véhicules neufs vendus par an d'ici à 2030. Il pourra donc compter sur la notoriété du groupe Africar qui a permis à plus de 25 millions d'acheteurs et de vendeurs de voitures de négocier des voitures d'occasion par le biais de ses canaux en ligne dans plus de 40 pays d'Afrique subsaharienne.

Pour Axel Peyriere, le cofondateur et PDG d’Africar Group, Auto24 a été lancé dans le but de « renforcer la confiance des clients africains dans le marché des véhicules d’occasion. Un beau défi qui nous permettra d’avoir une expérience d’achat ou de vente de véhicule d’occasion sécuritaire, pratique, digne de confiance et agréable ».

Samira Njoya

Lire aussi : Au Sénégal, Mapauto veut uberiser le transport urbain avec sa propre flotte

Posted On mercredi, 14 septembre 2022 14:56 Written by

L'accord intervient quelques mois après qu'HotelOnline a bouclé son financement de série A plus tôt dans l'année, soutenu par Yanolja. Une première en Afrique pour la société sud-coréenne de technologie de voyage soutenue par SoftBank et Booking.com.

L’entreprise kényane de technologie de voyage HotelOnline vient d'acquérir de HotelPlus, un fournisseur de logiciels qui compte des clients dans 22 pays. L’entreprise l’a annoncé le mardi 12 septembre sur son compte twitter.

Bien que les conditions d’acquisition n’aient pas été dévoilées, Eric Muliro, le fondateur d’HotelPlus a déclaré qu’il reçoit un paiement de 1,9 million de dollars en actions d'HotelOnline, qui était évalué à 24 millions de dollars avant la transaction. Il a par la même occasion été nommé directeur de la technologie d'HotelOnline.

Cet accord va permettre à HotelOnline d’augmenter considérablement sa clientèle tout en « capitalisant sur les forces combinées des deux entreprises, créant ainsi une force avec laquelle il faut compter dans l'industrie hôtelière d'Afrique de l'Est […] Comme les d'HotelPlus utilisent actuellement des logiciels sur site, cela crée une opportunité d'intégration unique avec nos solutions cloud », a déclaré le cofondateur d'HotelOnline, Havar Bauck.

Dans son rapport de mai 2022, le cabinet de conseil W Hospitality Group chiffre à 14 538 le nombre de chambres d'hôtel qui ont été créées en Afrique de l'Est en 2021, en hausse de 5 % par rapport à 2020 (13 837) ; ce qui place la région au deuxième rang en Afrique sub-saharienne derrière l'Afrique de l'Ouest.

HotelOnline veut profiter de cette acquisition pour devenir un acteur africain solide de la travel-tech avec un ancrage au niveau local et en Afrique où elle compte actuellement plus de 6 000 clients répartis dans 27 pays. Son plan immédiat consiste à conquérir l'Afrique de l'Est en premier, puis le Nigeria et le Sénégal. Pour cela, l’entreprise pourra compter sur son nouveau directeur Eric Muliro, qui a fondé HotelPlus au Kenya il y a 13 ans.

Lancée en 2014, la start-up HotelOnline aide les hôtels à établir et à accroître leur visibilité en ligne. Elle aide ses clients à déployer des moteurs de réservation et à se faire connaître sur des canaux de distribution tels que Booking.com. L’opération a augmenté le nombre de ses clients de plus de plus de 2 200 et a ouvert la porte à des clients supplémentaires, et à des offres uniques comme des solutions de paiement, la tarification pilotée par l'IA et la gestion des revenus.

Samira Njoya

Lire aussi : Afrique du Sud : TallOrder, la solution numérique pour gérer son entreprise en quelques clics

Posted On mercredi, 14 septembre 2022 11:14 Written by

Le partenariat  entre les deux entreprises est une solution à plusieurs problèmes parmi lesquels la transparence ainsi que les longues files d'attente des clients pour accéder aux agents.

Le service de transfert d'argent et de paiement mobile du groupe Orange, Orange Money, et la société de paiement panafricaine Cellulant ont signé un partenariat pour permettre les transferts de carte bancaire à portefeuille pour 8 banques au Botswana.

Selon le communiqué publié le lundi 12 septembre sur le site web de la fintech, le nouveau service Orange Money Card-To-Wallet va contribuer positivement à la croissance du secteur informel et des services financiers, « l’introduction de Card-To-Wallet s'aligne sur notre stratégie d'inclusion financière qui est centrée sur la fourniture de solutions pertinentes et pratiques répondant aux besoins quotidiens de nos clients, ainsi que sur nos priorités visant à placer nos clients au premier plan », a déclaré le DG d'Orange Money Botswana, Seabelo Pilane. 

Dans son rapport 2021 intitulé « L'état des paiements instantanés en Afrique : Progrès et perspectives », l'organisation indépendante AfricaNenda affirme que les comptes de paiement mobile en Afrique en 2020 ont connu un volume total de 27,5 milliards de transactions et une valeur totale des transactions de 495 milliards de dollars.  Soit une augmentation de 15 % et 23 % respectivement, en glissement annuel, par rapport à 2019.

Le service déjà disponible pour tous les clients d'Orange Botswana possédant un compte bancaire, leur permettra de transférer des fonds de leurs comptes par le biais de leurs cartes bancaires directement dans leurs portefeuilles Orange Money via le site Web d'Orange Botswana, suivant un processus qui est alimenté par la plateforme de paiements de Cellulant, Tingg. Bien que la plupart des banques du Botswana disposent d'applications mobiles, certaines n'offrent pas encore cette option à leurs clients. Il suffira juste à l’expéditeur d’avoir une carte SIM Orange enregistrée, tandis que le destinataire aura besoin d'un compte Orange Money.

Cette solution offre donc aux clients des banques davantage d'options et leur permet de transférer de l'argent facilement et en toute transparence en gagnant beaucoup plus de temps.

Selon Bathusi Beleme, directrice nationale de Cellulant au Botswana, ce partenariat avec Orange va « alimenter les paiements de leur service Card-to-Wallet. Cette initiative s'inscrit dans notre stratégie visant à étendre nos services aux commerçants du Botswana afin de les aider à numériser leurs paiements ».

Samira Njoya

Lire aussi : En Côte d’Ivoire, Jevebara connecte les travailleurs du secteur informel aux employeurs

Posted On mardi, 13 septembre 2022 18:03 Written by
Page 90 sur 119

Please publish modules in offcanvas position.