Après la réussite de la première cohorte de 30 startups de 10 pays africains et sur l'excellente collaboration avec le gouvernement du Rwanda, le Hub panafricain est à recherche de la prochaine cohorte d'innovateur.

Le HealthTech Hub Africa, un centre panafricain de soutien aux start-up de technologies médicales, a récemment annoncé le lancement de la deuxième édition d'Africa HealthTech Challenge, un concours qui prime et accompagne les start-up les plus prometteuses d'Afrique qui s’attaquent aux défis de santé de la population. Les candidatures sont recevables à l’adresse https://thehealthtech.org/application-form/ jusqu’au 22 octobre.

Pour cette nouvelle édition, l’incubateur sélectionnera 40 start-up : 30 start-up de croissance et 10 scale-up. Pour être éligibles, les start-up devront s’intéresser à quatre thématiques, à savoir la santé cardiovasculaire, le cancer du sein, la santé et les soins virtuels, et l'optimisation de la prise de décision basée sur les données.

Elles devront également avoir des équipes constituées d'au moins deux employés à temps plein et être enregistrées dans un pays africain. Les équipes constituées des deux sexes seront priorisées. Les start-up de croissance doivent s’assurer de ne pas faire partie d'un autre programme d'accélération la même année.

Les 30 start-up choisies au terme de la sélection bénéficieront d’un programme d’accélération de 10 mois qui comprend entre autres un mentorat de 2 mentors bénévoles par start-up, d’un coaching et un accès à une plate-forme interactive d'accompagnement, d’une invitation à des rencontres de réseautage et à des événements hybrides à travers l'Afrique et au-delà.

Les  10 scale-up bénéficieront des mêmes avantage en plus d’un accès gratuit à des services juridiques de classe mondiale, à la comptabilité, au marketing, à l'acquisition de talents, à une collecte de fonds accélérée, une formation et une exposition aux médias.

Les trois meilleures start-up HealthTech recevront respectivement 50 000 $, 30 000 $ et 20 000 $ en subventions de la Fondation Novartis.

Samira Njoya

Lire aussi : 60 start-up africaines retenues pour la seconde cohorte d’accélération du Google for Startups Black Founders Fund 

Posted On mercredi, 12 octobre 2022 09:44 Written by

Le Nigeria poursuit sa marche vers la numérisation de ses procédures administratives. Le gouvernement fédéral a annoncé de nouvelles mesures visant à faciliter la procédure de délivrance de passeport.

La République fédérale du Nigeria va achever la numérisation complète du processus d’établissement de son passeport d'ici décembre. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l'Intérieur, Rauf Aregbesola, lors d'un entretien avec la News Agency of Nigeria (NAN) à Abuja.

« Actuellement, nous avons encore quelques parties manuelles, car les dossiers sont encore ouverts manuellement.D'ici décembre, en particulier dans les centres de traitement des passeports les plus actifs, il n'y aura plus aucun segment manuel du traitement des passeports, chaque partie sera numérisée », a-t-il déclaré.

La décision de numériser les procédures intervient suite à de nombreuses plaintes déposées par des Nigérians au sujet des retards incessants dans l'acquisition de passeports à l'intérieur et à l'extérieur du pays. D’autres problèmes comme la corruption impliquée dans les demandes de passeport sont aussi à l’origine de cette décision du gouvernement fédéral. Selon une enquête réalisée en 2021 par SBM Intelligence, le passeport est la pièce d'identité gouvernementale la moins détenue au Nigeria car trop stressant à obtenir. Moins d'un dixième des 6 954 répondants avaient un passeport.

La nouvelle procédure permettra de réduire le temps d'obtention du passeport mais aussi les fils d'attentes dans les centres prévus à cet effet. « Je recommande, à moins qu'il n'y ait une urgence, de commencer le processus six mois avant l'expiration ou le renouvellement ou l'obtention d'un nouveau passeport », a ajouté le ministre.

Le nouveau passeport numérisé, comportera une page de données en polycarbonate et 25 dispositifs de sécurité supplémentaires. Il garantira l'élimination de l'usurpation d'identité, et réduira considérablement toutes les formes d'ingérence humaine et de corruption.

Selon le ministre, ce projet est l'une des priorités de l'administration du président Muhammadu Buhari. Il s’inscrit dans le cadre de la politique et de la stratégie nationale de l’économie numérique (NDEPS) pour un Nigeria numérique.

Samira Njoya

Lire aussi : Ghana : la carte nationale d’identité reconnue officiellement comme passeport électronique dans 197 pays

Posted On mardi, 11 octobre 2022 13:32 Written by

A l’instar de plusieurs pays africains, la Guinée a entamé la numérisation de ses documents administratifs. A travers ce nouveau projet, l’Etat entend améliorer le système d’état civil dans le but d’obtenir des statistiques qui faciliteront la planification et le développement durable au pays.

Le gouvernement de la Guinée a entamé, le mercredi 5 octobre dernier, la numérisation des documents d’état civil dans le pays. Dix communes se sont inscrites à cet effet à la phase pilote de ce projet de numérisation des actes de naissance, de mariage et de décès.

Réunis les 6 et 7 octobre 2022 à Coyah, les cadres des communes, les acteurs du système judiciaire, de la santé et des affaires religieuses ont échangé sur le processus de transformation numérique des actes d’état civil par le biais d’une application.

« Cet atelier se tient à un moment où nous sommes en train de finaliser le premier module qui consiste à numériser l’ensemble des actes existants notamment l’acte de naissance, de mariage et de décès dans les communes, ensuite constituer un fichier d’état civil à travers les actes existants et se projeter dans l’avenir pour l’enregistrement direct et automatique, informatiser des faits d’état civil. C’est l’objet qui nous réunit pour revoir ensemble avant la remise officielle dans les jours à venir de ce premier module de l’application », a déclaré Djenabou Touré la coordinatrice de la réforme et de la modernisation de l’état civil.

La Guinée rencontre beaucoup de problèmes de conservation des documents d’état civil. Des actes de vandalismes et des incendies ont causé autrefois la perte des archives de l’état civil. D’importants jalons ont été posés pour résoudre ces problèmes tels que la mise en place d’une Stratégie nationale de la réforme et de la modernisation de l’état civil 2018-2022 avec l’appui de l’Union européenne (UE). Jusqu’ici, les défis demeurent importants.

Le projet pilote consistera donc à la création d’une application qui numérisera les différents actes afin d’obtenir des documents fiables et sécurisés par un QR Code et des codes barres entre autres. Les documents seront classés dans un répertoire central dans lequel vont se trouver tous les actes sous forme de mensualité. « On a prévu aussi de migrer tous les jugements supplétifs qui se trouvent dans les tribunaux et qui n’ont jamais été transcrits par les communes. Là aussi ils vont passer en action et ce sera la même chose pour les services de santé », a expliqué Michel Luypaert, chef d’équipe de DXC la société gestionnaire de l'application.

Le projet de numérisation de l'état civil qui a démarré en avril 2021 est financé par l’Union européenne dans le cadre du Fonds fiduciaire d’urgence. Il est mis en œuvre par l’Agence belge de développement (ENABEL) et s’étendra jusqu’à mars 2024. Le projet prévoit intervenir dans dix communes pilotes des régions de Conakry, Kindia, Mamou ainsi que les consulats de la Guinée à Paris et à Bruxelles.

Samira Njoya

Lire aussi : Le Sénégal accélère la numérisation des actes d'état civil

Posted On mardi, 11 octobre 2022 10:22 Written by

La pandémie de Covid-19 a mis en évidence la nécessité de se tourner vers le digital pour promouvoir le tourisme en Afrique. Cependant, les acteurs du secteur n'ont pas toujours accès au financement pour lancer leur activité.

Purple Elephant Ventures (PEV), le studio de capital-risque spécialisé dans le tourisme, vient de lever un million de dollars de fonds de pré-amorçage. Ces nouveaux capitaux serviront à créer de nouvelles start-up qui utilisent la technologie pour moderniser le secteur du tourisme.

Selon le PDG Ben Peterson, il existe très peu de start-up dans le secteur du tourisme en Afrique et ces dernières ne sont pas financées pour la plupart. « Cela m'a semblé étrange, alors j'ai commencé à chercher pourquoi c'était le cas et, au bout du compte, je suis arrivé à la conclusion qu'il s'agit d'une industrie massive avec des marges réelles, mais que son mode de fonctionnement est complètement bloqué dans les années 1970. La plupart des organisations touristiques sont à peine présentes en ligne », a-t-il déclaré.

A en croire les données de World Travel and Tourism Council (WTTC), le secteur du tourisme africain devrait connaître une croissance de 6,8 %, soit le double du taux de l'économie globale du continent, pour atteindre 279 milliards de dollars. Ainsi, 32,9 millions d’emplois seront créés, grâce à l’industrie du tourisme et du voyage, de 2019 à 2029.

Cofondée par Ben Peterson, Mikul Shah et Jan van der Does de Willebois au début de 2020, Purple Elephant Ventures a pour mission de conduire l'industrie du tourisme en Afrique vers un avenir plus vert. L’entreprise a déjà lancé deux start-up, Nomad Africa, une entreprise qui informe le marché du tourisme intérieur de l'Afrique sur les expériences de voyage durables et locales, et Elephant Bookings, une entreprise SaaS (software-as-a-service) qui aide les prestataires hôteliers africains à devenir plus efficaces en se connectant en ligne. L'entreprise prévoit de créer environ quatre start-up par an.

Le tour de table a vu la participation de grands investisseurs comme Klister Credit Corp, une société d'investissement canadienne, The Untours Foundation participants, ainsi qu'un certain nombre d'investisseurs providentiels.

Samira Njoya

Lire aussi : Le gouvernement togolais lance officiellement sa plateforme de promotion « togotourisme.tg » 

Posted On lundi, 10 octobre 2022 14:51 Written by

Le projet lancé par le gouvernement béninois vise à terme l’interconnexion de toutes les universités et centres de recherche du Bénin entre eux, d’une part, et leur interconnexion avec des réseaux régionaux et internationaux, d’autre part.

Dix universités et centres universitaires du Bénin reliés par Internet peuvent désormais communiquer, échanger et mutualiser les ressources pédagogiques grâce au Réseau Béninois d’Education et de Recherche (RBER). La cérémonie de mise en service officielle du Réseau s’est déroulée le jeudi 6 octobre à l’université de Parakou.

Selon Aurelie Adam Soule Zoumarou (photo, au centre), ministre du Numérique et de la Digitalisation, le RBER représente aujourd'hui le plus grand réseau fixe existant au Bénin. « Le RBER, ce n'est pas que de l'Internet. C’est d'abord un réseau qui interconnecte tous les sites universitaires et qui permet un partage de ressources numériques, de ressources éducatives, et la mobilité au niveau des différents sites tout en continuant de bénéficier des mêmes services », a-t-elle déclaré.

Au Bénin, après l’arrêt des cours et les perturbations du calendrier académique dues à la pandémie de la Covid-19, le gouvernement a décidé de mettre sur pied un réseau qui favorisera l’accès au savoir à plus de 100 000 étudiants béninois via une connexion Internet haut débit, de la documentation et des cours en ligne.

Lancée le 30 juin 2022, la première phase de ce projet a permis entre autres la construction d’un réseau campus de 420 points d’accès répartis dans les amphithéâtres, les laboratoires et les bureaux ; la mise en place de deux systèmes de vidéoconférences et téléphonie IP ; l’installation d’un réseau Internet de 1000 mbps et le déploiement de 7 000 mètres de fibre optique. La deuxième phase du projet  va quand à elle intégrer de nouveaux services et interconnecter 12 autres sites universitaires. 

Cette première phase qui vient d'être bouclée a été mise en œuvre par l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique (ASIN), sous la supervision du ministère du numérique et de la digitalisation, avec la participation active de l’ensemble des parties prenantes du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de même que les universités.

La mise en place du Réseau Béninois d’Education et de Recherche rentre dans le cadre de la vision du gouvernement béninois qui vise à faire du pays le leader des TIC en Afrique de l'Ouest à travers la numérisation de tous les secteurs du pays y compris l'éducation.

Samira Njoya

Lire aussi : Smart Africa ouvre son académie numérique au Bénin, après le Congo, le Rwanda et le Ghana

Posted On lundi, 10 octobre 2022 10:09 Written by

Cinq ans après le décès prématuré de son premier satellite national, le gouvernement angolais annonce le lancement de Angosat-2 livré depuis le 26 juillet dernier.

Angosat-2, le satellite angolais construit par la Russie sera mis en orbite le mercredi 12 octobre. C’est ce qu’a déclaré le mardi 4 octobre Mário Augusto da Silva Oliveira, le ministre angolais des Télécommunications, des Technologies de l'information et de la Communication sociale (MINTTICS).

Le satellite sera lancé depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan par l'intermédiaire de l'Agence spatiale fédérale russe (Roscosmos). Il résulte du protocole complémentaire au contrat signé entre la Russie et l’Angola qui prévoyait la construction d’un nouvel engin de remplacement en cas d’échec du premier satellite Angosat-1 d’une valeur de 327,6 millions de dollars.

Selon le directeur général du Bureau national de gestion du programme spatial angolais (GGPEN), Zolana João, Angosat-2 sera sept fois plus rapide que son prédécesseur Angosat-1, qui avait été perdu quelques heures après son lancement en 2017.

Avec un haut débit de transmission de données (HTS), fournissant 13 gigaoctets dans chaque région éclairée (zones de portée du signal du satellite), le nouveau satellite va assurer la couverture complète du territoire national et fournira des services de télécommunications (téléphonie, Internet, télémédecine, diffusion et radiodiffusion). Il couvrira l'ensemble du continent africain, en particulier l'Afrique australe et sera basé sur la plateforme Eurostar-3000 avec une durée de vie nominale de 15 ans.

Le lancement d'Angosat-2, entre dans le cadre de la stratégie spatiale nationale de la République d’Angola 2016-2025 et contribuera à unifier et à développer l'Afrique. « Nous voulons avoir une industrie spatiale nationale forte qui sert les intérêts de notre économie et apporte des avantages, non seulement pour l'Angola, mais comme un moyen de créer des synergies dans notre région tout en favorisant l'établissement d'une Afrique unie », a déclaré le ministre.

Samira Njoya

Lire aussi : Le Ghana utilisera la technologie spatiale pour mieux gérer ses ressources hydriques

Posted On vendredi, 07 octobre 2022 14:13 Written by

La cybersécurité est devenue une préoccupation majeure pour les États africains. Cependant, ils ne peuvent pas lutter tout seuls contre ces menaces. Pour y faire face, les gouvernements misent sur les collaborations locales et internationales.

La Cyber Security Authority (CSA) du Ghana, l'Institut national des technologies de l'information et de la Communication (INTIC) du Mozambique et l'Autorité nationale de sécurité du Rwanda ont signé, lundi 3 octobre, un protocole d'accord pour lutter contre la cybercriminalité.

Selon le discours lu au nom de Mahamudu Bawumia, le vice-président du Ghana, le protocole signé prévoit un ensemble d’activités parmi lesquelles des exercices conjoints de renforcement des capacités et des formations dans les domaines de cybersécurité grâce au partage d'expertise.

« Il prévoit également des programmes d'échange de personnel pour promouvoir le renforcement des capacités et le développement des talents dans les deux pays, ainsi que la réalisation d'exercices conjoints de cybersécurité, au cours desquels les pays concernés apprendront, partageront et promouvront des pratiques efficaces en matière de cybersécurité afin de garantir la résilience et la cyberpréparation des deux côtés », informe le discours du vice-président.

Les questions liées à la cybercriminalité et à la cybersécurité sont d'actualité en Afrique. Selon une étude réalisée par Serianu, une entreprise kényane de cybersécurité, la cybercriminalité a fait perdre au continent africain 10% de son produit intérieur brut (PIB) en 2021.

Pour Lourino Alberto Chemane, président du conseil d'administration de l'Institut national des technologies de l'information et de la communication du Mozambique, il est nécessaire que les pays coopèrent entre eux pour relever le défi de la cybersécurité. « La cybersécurité n'a pas de frontières et aucun pays ne peut à lui seul relever le défi de la cybersécurité » a-t-il ajouté.

Samira Njoya

Lire aussi : Le Nigeria signe la Convention de Budapest sur la cybercriminalité

Posted On vendredi, 07 octobre 2022 12:02 Written by

En Afrique subsaharienne, la lutte contre les maladies infectieuses est un défi majeur de santé publique. La vaccination reste l’une des armes les plus efficaces pour combattre ces maladies, et préserver la santé des populations.

Le gouvernement du Japon a accordé un financement de 1,5 million de dollars au Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) pour aider le gouvernement Ougandais à améliorer la prise en charge des enfants non vaccinés et sous-immunisés au niveau communautaire.

Le communiqué publié le mercredi 5 octobre par l’Unicef informe que ces fonds serviront à déployer un système d'information numérique sur la santé qui permettra d'atteindre les enfants non vaccinés et insuffisamment vaccinés avec les vaccins requis, et ceux qui sont ciblés pour la vaccination contre la Covid-19 ; d'aider les agents de santé à planifier les fournitures de vaccination ; et de suivre les personnes vaccinées contre la Covid-19.  

L'absence d'une source précise ou quasi précise du nombre réel d'enfants qui n'ont pas reçu leurs doses de vaccin, la complexité des formulaires de collecte de données, l'absence d'un moyen simplifié pour visualiser l'état des stocks sont, entre autres, les problèmes auxquels sont confrontés les agents du ministère de la Santé en Ouganda.

Selon le représentant de l'Unicef en Ouganda, Munir Safieldin, grâce à cette plateforme, « le gouvernement ougandais sera en mesure de mieux gérer les données relatives à la vaccination de routine et supplémentaire, à la vaccination Covid-19, à la supplémentation en vitamine A, au déparasitage et au dépistage nutritionnel communautaire pour l'Ouganda ».

Le projet qui s'étend sur deux ans bénéficiera directement à 350 agents de santé et 60 fonctionnaires du ministère de la Santé et des hôpitaux régionaux, tandis que 1,3 million d'enfants de moins de 5 ans dans les districts pilotes de Kamuli, Kampala, Kamwenge, Lamwo, Mukono, Ntungamo et Wakiso en bénéficieront indirectement. L'intervention bénéficiera également à 10 millions d'enfants de moins de cinq ans au niveau national et à 21 millions d'enfants vaccinés âgés de 12 à 18 ans qui seront vaccinés contre la Covid-19.

Le projet intervient à la suite de la 8e conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD 8) qui s'est tenue en août 2022. Le Japon avait renouvelé son engagement à travailler sur les contre-mesures contre la Covid-19, la promotion de la couverture sanitaire universelle, le renforcement des systèmes de santé et médicaux, et la construction d'une meilleure sécurité sanitaire.  

Samira Njoya

Lire aussi : Avec Afriqcare, le Guinéen Amara Diawara met les outils numériques au cœur du suivi médical des patients

Posted On jeudi, 06 octobre 2022 17:00 Written by

La crise sécuritaire que traverse le Nigeria depuis 2009 a accentué la criminalité dans le pays. Pour y faire face avec plus d’efficacité, le gouvernement conseille l'adoption des nouvelles technologies.

Le vice-président nigérian, Yemi Osinbajo (photo), a appelé l’armée nigériane à se concentrer davantage sur la technologie numérique pour lutter efficacement contre le terrorisme et d'autres formes d’insécurité dans le pays. Il s’est exprimé, le mardi 4 octobre, à l’occasion de la 32e cérémonie de remise de diplômes aux élèves officiers du 69e cours régulier et aux étudiants de troisième cycle de la Nigerian Defence Academy (NDA) à Kaduna, au Nigeria.

« Il est clair que nous ne pouvons pas sécuriser ou défendre un pays de cette taille avec les seuls moyens humains, nous devons tirer parti de la technologie […] A une époque où les ressources nationales sont épuisées, nous devons proposer des solutions axées sur la technologie pour répondre à nos besoins en matière de sécurité », a déclaré le vice-président. « Nous devons devenir plus habiles dans le déploiement d'outils de renseignement, de surveillance et de reconnaissance pour compléter nos ressources humaines », a ajouté le vice-président.

Au-delà de la terreur entretenue par Boko Haram dans le nord-est du Nigeria depuis 2009, le pays fait face à d’autres menaces telles que le grand banditisme et la cybercriminalité. Pour y faire face, le gouvernement fédéral a élaboré en 2021 une politique et une stratégie nationale de cybersécurité (NCPS 2021), et a mis en place une équipe d'intervention en cas d'urgence informatique (ngCERT) ainsi qu'un laboratoire national de criminalistique numérique.

Tout comme plusieurs autres pays, le Nigeria a adopté la biométrie, qui contribue à réduire les cas d'usurpation d'identité, ainsi que la reconnaissance faciale intégrée dans les systèmes de vidéo surveillance de certaines grandes villes.

Alors que la transformation numérique du Nigeria est résolument en cours, Yemi Osinbajo a souligné « qu'il ne fait aucun doute que le domaine numérique est l'une des frontières que la prochaine génération de nos forces armées aura de plus en plus à défendre ».

Samira Njoya

Lire aussi : Le Nigeria signe la Convention de Budapest sur la cybercriminalité

Posted On jeudi, 06 octobre 2022 13:50 Written by

Depuis l’année dernière, la firme technologique annonce une série d’investissements importants en Afrique. La somme d’un milliard $ est prévu pour financer ce programme de grande envergure dont l’objectif est d’asseoir sa présence et de dominer Microsoft, Amazon, Oracle, Huawei.

Le géant américain des technologies Google a annoncé, le mercredi 5 octobre, sa décision d’établir sa toute première région cloud du continent africain en Afrique du Sud, rapporte L'Agence Ecofin. Cet investissement lui permettra de fournir des services de cloud computing aux entreprises de plus en plus engagées dans la numérisation de leurs activités. Sur place, la filiale d’Alphabet fera concurrence avec de grands acteurs mondiaux du marché cloud à l’instar d’Amazon et Microsoft déjà bien établis dans le pays.

Google prévoit également de construire des sites d’interconnexion cloud au Cap, à Johannesburg, à Lagos et à Nairobi, et de les alimenter avec son câble sous-marin de fibre optique Equiano. Selon Niral Patel (photo), directeur de Google Cloud Africa, la nouvelle région et les sites d’interconnexion rapprocheront les services de cloud computing des clients, permettant à ces derniers de choisir où consommer les produits.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du plan de Google d’investir 1 milliard de dollars sur le continent. Le choix de l’Afrique du Sud est dû à la forte demande de services de cloud computing et du potentiel du marché, apprend-on. Selon le rapport « Africa Data Center Market - Industry Outlook & Forecast 2022-2027 » de Research and Markets, l’adoption du cloud en Afrique du Sud devrait connaître une croissance annuelle de 25 % et générer jusqu’à 1,5 milliard USD d’ici 2024.

Par ailleurs, une étude d’AlphaBeta Economics, commandée par Google Cloud, indique que la région cloud sud-africaine contribuera pour plus de 2,1 milliards USD au PIB de l’Afrique du Sud et soutiendra la création de plus de 40 000 emplois d’ici 2030.

« La nouvelle région permettra la localisation des applications et des services. Il sera vraiment plus facile pour nos clients et partenaires de déployer rapidement des solutions pour leurs entreprises, grâce auxquelles ils pourront tirer parti de nos capacités d’intelligence artificielle ou d’apprentissage automatique et d’analyse de données pour prendre des décisions commerciales plus intelligentes à mesure qu’ils progressent », a déclaré M. Patel.

Isaac K. Kassouwi

Lire aussi : Amazon, Apple, Google, Meta et Microsoft collaborent pour améliorer la technologie de reconnaissance vocale

Posted On jeudi, 06 octobre 2022 08:56 Written by
Page 87 sur 119

Please publish modules in offcanvas position.