Au cours des 18 derniers mois, le fournisseur de soins de santé nigérian Mobihealth a travaillé avec la Fondation Bill et Melinda Gates dans certains Etats au Nigeria. Ces capitaux supplémentaires permettront à la start-up de se déployer hors du Nigeria.
L’Agence américaine pour le commerce et le développement (USTDA) a annoncé, lundi 17 octobre, l’octroi d’un don à la société nigériane Mobihealthcare Limited (Mobihealth) pour une étude de faisabilité visant à soutenir le développement de ses services de télésanté en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Kenya et en Égypte.
.@USTDA_Director is kicking off an amazing week in #Nigeria with a celebration of the Agency’s latest #healthcare infrastructure grants! 🚑 🩺 More about our grants with @theCedarcrest, Lily Hospitals, and @MyMobihealth: https://t.co/LsLW6mFq9s pic.twitter.com/wXbsy3ZMgl
— USTDA (@USTDA) October 17, 2022
Selon Enoh T. Ebong, la directrice de l’USTDA, le partenariat a pour objectif de « transformer la prestation de soins de santé aux communautés mal desservies d’Afrique, en recourant à la meilleure technologie que l’industrie américaine ait à offrir […] il est également gratifiant de voir des entreprises dirigées par des femmes, comme Mobihealth, mener le développement d'infrastructures essentielles sur le continent », a-t-il déclaré.
Si le montant du don n’a pas été dévoilé, le communiqué informe que l’étude englobera une évaluation détaillée du marché, une analyse financière et une étude juridique et réglementaire pour chacun des quatre pays. L’Africa Investment Forum (AIF), une initiative de la Banque africaine de développement, travaillera avec l’USTDA pour faciliter le développement et le financement du projet de Mobihealth.
Il y a un an, l’USTDA a signé un protocole d'accord avec l'AIF afin de soutenir des solutions d'infrastructure de haute qualité pour l'Afrique subsaharienne. Le protocole d'accord avait défini des domaines de coopération sur les transactions dans des secteurs vitaux tels que l'énergie propre, les transports, les technologies de l'information et de la communication, les infrastructures de santé et l'agroalimentaire.
Selon le communiqué, le projet s’inscrit également dans le cadre de l’initiative « Prosper Africa » du gouvernement américain, qui vise à accroître significativement les échanges commerciaux et les investissements bilatéraux entre les Etats-Unis et l’Afrique. La collaboration contribuera à élargir l'accès aux soins de santé pour 100 000 personnes par an en Afrique.
Pour Funmi Adewara, PDG de Mobihealth. « La subvention de l'USTDA arrive à point nommé et nous permettra d'étendre la portée de nos services intégrés de télésanté, de dossiers médicaux électroniques et de numérisation à plusieurs autres marchés africains au cours des prochaines années ».
Samira Njoya
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Le nouveau laboratoire est le fruit d’un projet commun entre la CEDEAO et l’Union européenne qui vise à contribuer à l’amélioration de la cybersécurité et à lutter contre la cybercriminalité en Afrique de l’Ouest.
La Gambie possède désormais un outil efficace pour lutter contre la cybercriminalité dans le pays et dans la sous-région. Un laboratoire numérique conçu à cet effet sera remis officiellement aux autorités du pays ce mercredi 19 octobre à Banjul.
Le laboratoire permettra à la Gambie de renforcer les capacités opérationnelles des structures en charge des enquêtes médico-légales numériques.« En cédant ce laboratoire flambant neuf aux autorités gambiennes, la CEDEAO et ses partenaires souhaitent fournir plus de capacité à la police gambienne pour lutter efficacement contre la cybercriminalité dans le pays et mieux coopérer avec les autres Etats membres en matière de gestion des problèmes de cybercriminalité », peut-on lire dans le communiqué publié le mardi 18 octobre par l’organisation ouest africaine.
Financé par l’Union européenne et la CEDEAO, le laboratoire est équipé de matériels performants de dernière génération, notamment du matériel médico-légal (duplicateur et imageur médico-légal, ordinateurs portables médico-légaux, forensic workstation/serveur, etc.) ; de matériel générique, de logiciels et licences.
Depuis quelques années, la Gambie est en proie à une montée croissante de la cybercriminalité. En 2020, le pays faisait face à une série d'incidents informatiques, notamment des attaques sur des institutions financières, la pornographie de vengeance et la diffusion de photos de personnes nues sur Internet. Malgré les mesures prises par le gouvernement du pays, les cybercriminels ne reculent pas. Selon le rapport d’Interpol sur les principales cybermenaces en Afrique publié en 21 octobre 2021, la majorité (60 %) des acteurs mondiaux de la menace aux Faux ordres de virements internationaux (FOVI) sont basés en Afrique dans 11 pays de la région parmi lesquels la Gambie (<1%).
Dans le but de résoudre ces problèmes de cybersécurité et de cybercriminalité, de favoriser la coopération entre Etats et de participer à la mise en œuvre de l’agenda de cybersécurité de la CEDEAO, l’Union européenne et la Commission de la CEDEAO se sont alliées autour du projet « Organised Crime : West African response to Cybersecurity and fight against Cybercrime » (OCWAR-C) dont résulte ce nouveau laboratoire.
En mars 2021, dans le cadre du même projet, des équipements ont été remis au laboratoire d'investigation numérique de la brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC) du Burkina Faso. Des formations et campagnes de sensibilisation en cybersécurité ont été organisées récemment pour renforcer les capacités des pays membres de la CEDEAO dans la lutte contre la cybercriminalité.
Samira Njoya
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En s’associant aux fondateurs de start-up, Zanzibar veut réussir son pari de se transformer en pôle industriel de pointe en Afrique et servir de modèle à d'autres gouvernements du continent en matière d'économie numérique.
Pando DAO, une communauté de fondateurs de start-up technologiques de pointe en Afrique, a annoncé le lundi 17 octobre son partenariat avec la Silicon Zanzibar, l'initiative gouvernementale lancée en début d’année dans le but de faire de l'île un centre de talents et d'entreprises technologiques.
Selon Mudrick Soraga, le ministre des Investissements et du Développement économique de Zanzibar, ce partenariat est d’une grande importance pour la réussite du projet. « Nous sommes ravis de nous associer officiellement à Pando pour co-créer les politiques et les initiatives qui transformeront l'économie de Zanzibar. La collaboration avec Pando DAO nous donne l'occasion de travailler côte à côte avec les principaux acteurs de l'écosystème technologique africain », a-t-il déclaré.
Les premières initiatives de ce partenariat comprendront la création d’un hub ouvert aux membres de Pando DAO et d’un sommet des PDG de Pando, qui sera lancé plus tard dans l'année. La communauté aidera également le gouvernement de Zanzibar à élaborer un cadre réglementaire et politique qui soutiendra l'innovation et son économie numérique, notamment une stratégie visant à assurer le développement des talents technologiques locaux.
Le partenariat avec Pando DAO s'avère très bénéfique pour Zanzibar, qui souhaite transformer le pays en une plaque tournante de premier plan pour les entreprises technologiques panafricaines. En s’associant à Pando Dao, le gouvernement sera en collaboration avec plus de 50 fondateurs d’entreprises tech africaines qui sont membres de la communauté.
En effet, les fondateurs de Pando DAO représentent des start-up qui sont actuellement évaluées à plus de 2 milliards de dollars et qui ont levé plus de 500 millions de dollars de capitaux. Leurs entreprises emploient plus de 10 000 personnes dans 15 pays africains. La communauté est constituée de start-up bien connues du milieu tels que mPharma, Wasoko, Pariti, SunCulture, Africa Health Holdings et bien d’autres.
Selon le cofondateur de Pando DAO et directeur général de Pariti, Yacob Berhane, les entreprises membres de Pando DAO bénéficieront d'un soutien pour ouvrir leurs portes et transférer leurs personnels dans l'archipel. « Nous pensons que grâce à ce partenariat, nous serons en mesure de faire progresser l'écosystème technologique en Afrique, Zanzibar jouant un rôle clé dans cette histoire en attirant des entreprises et des talents technologiques, et en développant également des entreprises et des talents locaux », a-t-il déclaré.
Samira Njoya
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Le gouvernement algérien a décidé d’utiliser le numérique pour régler les problèmes de transports du pays. Le mois dernier, le ministre des Transports a annoncé le lancement d’une nouvelle plateforme électronique regroupant plus de 40 services publics dans le secteur du transport.
Les étudiants vivant en Algérie pourront d’ici le 23 octobre suivre le réseau de transport universitaire en temps réel. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a annoncé le lundi 17 octobre à Alger le lancement de l’application « MyBus » conçue à cet effet.
« Il s’agit d’un programme informatique adapté à l’ère moderne du numérique. Il vise à développer le niveau des services de l’université algérienne pour un seul et unique but. Celui d’offrir aux étudiants et étudiantes un environnement favorable à leurs études », a déclaré M. Baddari devant la Commission des transports et des télécommunications de l’Assemblée populaire nationale (APN).
Depuis 2009, les étudiants déplorent les conditions de transports, notamment les perturbations en matière d’horaires et le manque flagrant de bus dans certaines localités. « Nous demandons d’affecter des bus de transport universitaire en vue de régler un tant soit peu cette crise qui pénalise des étudiants depuis des générations », avait écrit dans une correspondance un groupe d’étudiants inscrits à l’université Mouloud-Mammeri en avril dernier.
A travers l’application « Mybus », le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) tente de trouver des approches, notamment en matière de parcours de déplacements des étudiants résidant dans les communes rurales. Pour un début, l’application couvrira 10 lignes et concernera 26 bus sur les 5 749 dédiés au transport universitaire.
Avant la fin de l’année académique en cours, le ministre prévoit de généraliser « MyBus » à l’ensemble du territoire national. « Cette application offrira la possibilité aux étudiants, en Algérie, de connaître en temps réel le réseau de transport universitaire. En plus des horaires de passage des bus », a ajouté le ministre.
Le lancement de cette nouvelle application s’inscrit dans le cadre de la modernisation du transport universitaire en Algérie et vise à offrir les meilleures conditions aux étudiants, ainsi que la modération des dépenses publiques dans le secteur.
Samira Njoya
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Les relations diplomatiques entre les deux pays remontent officiellement à 1994, selon la présidence de la République sud-africaine. Au cours des dernières années, cette collaboration s’est renforcé dans divers domaines.
L'Afrique du Sud et l’Arabie saoudite, représentée respectivement par le ministre des Transports sud-africain, Fikile Mbalula (photo, à gauche), pour le compte du ministère des Communications et des Technologies numériques, et Abdullah Bin Amer Al-Sawaha (photo, à droite), le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, ont signé un mémorandum de coopération le samedi 16 octobre. Il porte sur le développement de l’économie numérique dans les deux pays.
Le mémorandum prévoit la coopération dans un certain nombre de domaines, notamment l'échange de connaissances et d'expériences sur la transformation numérique de secteurs tels que l'éducation, la santé, l'administration en ligne, tourisme, villes intelligentes, haut débit fixe et sans fil, réseaux IP et centres de données, applications Internet et services sans fil, y compris les communications par satellite.
Les deux pays coopéreront également sur plusieurs autres sujets, notamment des études et des recherches pour faciliter des projets d'investissement conjoints dans les infrastructures TIC, la communication numérique et les technologies émergentes ; la capacité et le renforcement des talents, ainsi que l'échange d'expérience dans le développement de politiques d’économie numérique.
L’accord bilatéral signé entre l’Afrique du Sud et l’Arabie saoudite est intervenu en marge de la visite de travail qu’a effectué le président de la République d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, en Arabie saoudite du samedi 15 au dimanche 16 octobre, sur invitation du prince héritier et Premier ministre du royaume, Mohammad bin Salman bin Abdulaziz al Saud. Le séjour a été marqué par plusieurs activités, notamment une réunion entre les capitaines d’industrie des deux pays.
La recherche et développement, l’innovation, le soutien aux entreprises technologiques émergentes et la coopération dans les domaines de l'intelligence artificielle, de l'Internet des objets, de l'informatique en nuage et du gouvernement électronique entrent aussi dans le champ du mémorandum signé entre les deux pays.
Muriel Edjo
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Le programme de numérisation du système éducatif gabonais connaît des avancées significatives. Plusieurs projets dans le domaine du e-learning sont actuellement en cours dans le pays avec pour objectif d’assurer la formation à distance et de rendre autonomes les apprenants.
L’Université numérique du Gabon (UNG) a franchi une nouvelle étape dans son processus de constitution. Le projet de loi portant création, attributions et organisation de cette université publique a été adoptée lors du Conseil des ministres le jeudi 13 octobre à Libreville.
Selon le communiqué final du conseil des ministres, l’Université numérique du Gabon sera chargée, entre autres de développer et vulgariser la numérisation des enseignements dans le système éducatif gabonais, d’accompagner les établissements d’enseignement supérieur et de recherche dans le développement des offres de formation en ligne, notamment dans la production des ressources pédagogiques numériques, de promouvoir la culture de l’entrepreneuriat et de l’innovation numérique.
Depuis l’avènement de la Covid-19, le mode d’enseignement traditionnel a été bouleversé au Gabon. Pour y faire face, des approches différentes ont été envisagées de manière spontanée, liées à la numérisation des enseignements. Ainsi donc, l’ambition de l’UNG est « d’implanter des espaces numériques ouverts dans les capitales provinciales comme des pôles académiques régionaux dédiés à l’enseignement universitaire bimodal, à savoir enseignement en distanciel et en présentiel. », précise le communiqué.
Selon les informations sur le site web de l’université, la formation à l'UNG est partiellement à distance. Une plateforme permet aux étudiants d'accéder aux ressources pédagogiques et documentaires en ligne, mais aussi à des webinaires ainsi qu'à des espaces numériques de travail. Des regroupements en mode présentiel seront utilisés pour les travaux dirigés, l'évaluation et la socialisation des apprenants.
La formation sur une durée de trois ans va donner la possibilité aux diplômés de côtoyer un vaste champ de métiers dans les domaines du e-Services. Les étudiants auront tout au long de la formation des cours en entrepreneuriat, avec une insertion chez les e-incubateurs, pour les booster dans la création d'entreprises innovantes en sciences du numérique appliquées au développement socio-économique.
Samira Njoya
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Le gouvernement a annoncé, en début de cette année, des réformes importantes dans le système éducatif au Niger. Les premières retombées de ces décisions sont déjà visibles à travers la mise sur pied de la plateforme de l’éducation nationale.
Le ministre de l'Education nationale, Pr Ibrahim Natatou (photo, au centre), a procédé le vendredi 14 octobre au lancement du portail national d’accès unifiés aux ressources numériques de l’éducation nationale du Niger baptisé « Edu-Niger ». Accessible à travers l'adresse www.portail.edu.ne, la plateforme a pour objectif d'améliorer la qualité de l'enseignement, de l'apprentissage et de renforcer la planification et la gestion de l'éducation au Niger.
S’exprimant sur l’importance de cette nouvelle plateforme, le ministre de l’Education nationale a fait savoir que l'opérationnalisation de ce portail est l’un des nombreux chantiers entrepris par le gouvernement du Niger dans le domaine du numérique. « Le portail intègre un système de messagerie via intranet et vous donne aussi la possibilité de prendre vos congés ou vos permissions sans pour autant vous déplacer de bureau en bureau avec votre demande », a déclaré le ministre.
La plateforme « Edu-Niger » a été mise sur pied pour corriger certaines failles du système éducatif tels que le manque d’informations et de statistiques fiables sur le secteur, la lenteur des démarches administratives et l’absence de communication entre les acteurs du système, les partenaires et les parents d'élèves. Il offre une multitude de services, notamment les démarches pour la création des écoles publiques et privées, pour le transfert des élèves, pour la composition des dossiers de candidature au BEPC et au BAC et pour la création d’une cantine scolaire.
La plateforme offre également des ressources numériques à travers la bibliothèque ouverte au public, des ressources diverses en lien avec l'éducation (annales, exercices divers, capsules, visites guidées, serious games…), et des ressources administratives (communiqués, arrêtés, décisions, etc.).
Il faut noter que « Edu-Niger » est l'un des résultats du projet Niger-LIRE (Learning improvement for results in education), une initiative du gouvernement nigérien financée par la Banque mondiale à hauteur de 140 millions de dollars. Il s’inscrit dans le cadre de la stratégie globale de transformation numérique du système éducatif du Niger.
Samira Njoya
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Avec ce nouveau virage, la société veut accompagner le développement de son portefeuille actuel, réaliser de nouveaux investissements, préparer des sorties, mais également réaliser la levée d’un nouveau fonds régional.
La société de capital-risque SEAF Morocco Capital Partners, spécialisée dans le financement de start-up tech innovantes, a annoncé mercredi 12 octobre son changement de dénomination sociale pour devenir EmergingTech Ventures.
L’adoption de cette nouvelle identité, à laquelle se greffe de nouvelles ambitions en Afrique, résulte du rachat total de son capital, par ses gestionnaires marocains, à SEAF, la société internationale de gestion de fonds basée à Washington. Le montant de la transaction financières effectuée par Meriem Zairi Tlemçani (photo), Abdelouahid Benlamlih et Sidi Mohammed Zakraoui qui dirigent la société depuis sa création en 2018 n’a pas été dévoilé.
Selon EmergingTech Ventures, « ce rachat vient entériner la volonté de poursuivre sa trajectoire de développement en l’inscrivant notamment dans une approche indépendante et régionale. Une indépendance qui permettra tout particulièrement d’accélérer et de renforcer le soutien aux entrepreneurs talentueux marocains et ceux de la diaspora, qui constituent un vivier attractif de projets technologiques à vocation continentale ou internationale ».
SEAF Morocco Growth Fund — le fond piloté par SEAF Morocco Capital Partners et dédié au financement de start-up et des petites et moyennes entreprises innovantes au stade de développement « Seed », « Early Stage » et « Venture Capital » — changera aussi de dénomination. Il deviendra « EmergingTech Ventures Fund I ». Les différents changements annoncés aussi bien au niveau d’EmergingTech Ventures que d'EmergingTech Ventures Fund I feront l’objet d’une nouvelle demande d’agrément auprès du ministère de l’Economie et des Finances.
A travers sa mue, EmergingTech Ventures dit « se positionner dans la droite ligne d’une nouvelle génération de sociétés de gestion de fonds qui ont la conviction que le Venture Capital doit être mis au service du développement du Royaume et du continent Africain ».
Muriel Edjo
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Dans le but d'accroître les activités économiques dans le pays, et relancer le tourisme frappé de plein fouet par la pandémie de la Covid-19, le gouvernement namibien va mettre en oeuvre une nouvelle initiative pour attirer les professionnels.
Le gouvernement namibien a décidé de capitaliser sur ses atouts numériques pour stimuler le secteur touristique dont la contribution au produit intérieur brut (PIB) est de 61,3 % depuis le mois d’août. Le Conseil de promotion et de développement des investissements en Namibie (NIPDB) a lancé, mardi 11 octobre, le visa namibien pour les nomades numériques (DNV) donc l’objectif est d’accueillir les « touristes intelligents » dans le pays.
DIGITAL NOMADS👋 | 🇳🇦Namibia's Digital Nomad Visa is now available and planning your trip is easy and hustle-free🙃
— Namibia Investment Promotion & Development Board (@NIPDB) October 13, 2022
Check out this exclusive offer from @GondwanaLodges for digital nomads👇#DigitalNomadVisa🇳🇦 #InvestNamibia
https://t.co/TSqVdf5iBx
S'exprimant lors du lancement du visa namibien pour les nomades numériques, Nangula Uaandja, directrice générale et présidente du Conseil de promotion et de développement des investissements en Namibie, a déclaré que ce nouveau visa a pour objectif de débloquer les opportunités qui permettront une meilleure qualité de vie pour tous les Namibiens. « Nous avons identifié qu'il existe une possibilité d'attirer et de tirer un avantage économique des personnes qui veulent travailler, vivre et voyager en Namibie, sans absorber les emplois namibiens », a déclaré M. Uaandja.
Le visa namibien pour les nomades numériques d’une validité de 6 mois est accordé aux ressortissants tous les pays du monde. Le Conseil de promotion et de développement des investissements en Namibie précise que les demandeurs de ce titre doivent remplir plusieurs critères, parmi lesquels la preuve des sources de revenus mensuels considérables supérieurs ou égales à 2 000 $. Les candidats doivent également être en possession d'une assurance maladie ou d'une assurance voyage couvrant les risques pendant leur séjour en Namibie.
Les autres atouts numériques du pays sont regroupés au sein d’un écosystème numérique propice au travail à distance bien que les coûts d’Internet soient encore très élevés en Namibie. Selon Cable.co.uk, dans son rapport « Worldwide mobile data pricing 2021. The cost of 1GB of mobile data in 230 countries », la Namibie occupe la 49e place en Afrique subsaharienne pour ce qui est du coût moyen d’accès à 1 gigabit (GB) : 22,37 $.
Selon le DataReportal, le taux de pénétration d'Internet s'élevait à 51,0 % de la population totale au début de l'année 2022. Les données d'Ookla révèlent que la vitesse médiane de connexion à l'Internet mobile en Namibie a augmenté de 5,91 Mbps (+42,3 %) au cours des douze mois précédant le début de 2022.
En outre, la Namibie affiche un indice de développement d'e-gouvernement élevé (HEGDI) et occupe la 6e place du classement des pays d’Afrique selon le niveau de numérisation des services publics.
En laçant cette initiative, la Namibie devient le 4e pays d’Afrique à offrir ce visa spécial après Maurice, les Seychelles et le Cap-Vert. Selon les statistiques de 2021 de « A Brother Abroad », il y a environ 35 millions de nomades numériques dans le monde, qui contribuent à une valeur économique globale de 787 milliards USD.
Samira Njoya
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La coopération entre le gouvernement du Nigéria et Microsoft dans le secteur numérique s’est intensifiée cette année. Après l’ouverture de son premier centre de développement africain à Lagos en mars, Microsoft s’est engagé à fournir des formations gratuites aux jeunes dans le domaine du numérique.
Le géant mondial de la technologie, Microsoft Corporation, va former cinq millions de Nigérians aux compétences numériques. Un protocole d’accord a été signé à cet effet le mercredi 12 octobre par le ministre de la Communication et de l'Economie numérique, Isa Pantami, et la multinationale américaine.
BREAKING NEWS!@NigeriaGov through Minister @ProfIsaPantami has just signed an MoU with @Microsoft to train 5 MILLION NIGERIANS with digital skills for free in line with #DigitalNigeria as part of @Microsoft CSR, the ceremony is on the sideline of #GITEX2022. pic.twitter.com/pZCrIgo0zD
— Prof. Isa Ali Pantami (@ProfIsaPantami) October 12, 2022
L’accord a été signé en marge du GITEX 2022, le Salon mondial de l’innovation qui s’est ouvert le 10 octobre à Dubaï, aux Emirats arabes unis. Selon lsa Pantami, cette nouvelle offre de Microsoft contribuera à faire du pays un « Nigeria numérique » d’ici quelques années.
« Nous accordons une grande importance à l'action. Une fois les accords signés, nous veillerons à ce que la mise en œuvre commence immédiatement. Nous continuerons à fournir un environnement favorable et à veiller à ce que nos instruments réglementaires soient propices au développement et flexibles pour que Microsoft et d'autres entreprises puissent prospérer », a déclaré le ministre.
Avec une population estimée à 219 millions d'habitants, le Nigeria est désormais le plus grand marché de l'Internet en Afrique. Grâce à sa population très jeune connue pour l'innovation et la créativité, le Nigeria s’est hissé à la tête de plusieurs innovations sur le continent. En janvier 2022, il a été enregistré qu'un total de 7 licornes se portaient exceptionnellement bien sur le continent africain, et 5 d'entre elles avaient leurs racines au Nigeria. Pour toutes ces raisons, le pays attire des partenariats de qualité comme ce nouveau protocole d’accord.
D'après le ministre, le protocole consistera entre autres à la formation d'un million de demandeurs d'emploi aux compétences numériques les plus pertinentes, au perfectionnement de 1 700 maîtres formateurs et à la certification de 200 000 apprenants. Plus de 5 500 développeurs apprendront également à tirer parti des Power Apps de Microsoft pour élaborer des solutions technologiques dans le cadre du Global Power Platform Bootcamp.
En outre, dans le cadre du portail africain de compétences transformationnelles du protocole d'accord, deux millions de Nigérians bénéficieront de compétences numériques gratuites qui amélioreront leur façon de travailler, créeront des opportunités d'emploi et augmenteront la productivité. Selon Deen Yusuf, représentant de Microsoft, cette initiative permettra de créer au moins 7 000 emplois au Nigeria.
Samira Njoya
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En Août dernier, en Algérie, Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune ont posé les bases d’une coopération renforcée entre la France et l’Algérie dans l’entrepreneuriat numérique et l’innovation. Les premières retombées de cette entente bilatérale se manifestent déjà.
L’Agence française de développement (AFD) et Algeria Venture, accélérateur de start-up public algérien, ont signé un protocole d’accord, lundi 10 octobre, en marge de la visite de la Première ministre française, Elisabeth Borne (photo, à gauche), en Algérie. Il traduit l’intention des deux parties de coopérer à la mise en œuvre des priorités du gouvernement algérien en matière de développement de l’écosystème des start-up dans le pays, et au renforcement des interactions entre les écosystèmes de start-up français et algérien.
Selon Sophie Aubert, la directrice du bureau algérien de l’AFD, il s’agira concrètement de « développer les coopérations visant à soutenir les initiatives des incubateurs et accélérateurs algériens sur l’ensemble du territoire national ; nous voulons mettre en réseau des acteurs algériens et français de l’économie des start-up, à travers des initiatives de terrain ; nous voulons développer des initiatives communes, y compris en matière de production de connaissances, de programmes de formation, pour soutenir la dynamique algérienne autour des start-up, et ses interactions avec la dynamique start-up française ».
Le rapprochement de l’AFD et d'Algeria Venture est une opportunité née à la suite de la visite officielle et d’amitié du président de la République française, Emmanuel Macron, en Algérie du 25 au 27 août 2022. Elle rentre dans le cadre de la thématique start-up/jeunesse, l’un des axes forts de la Déclaration d’Alger pour un partenariat renouvelé qui résume les domaines majeurs de coopération bilatérale sur lesquels le chef de l’Etat français et son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, veulent voir leur pays s’engager.
« Nous voulons travailler avec, à l’esprit, l’idée d’intégrer dans nos démarches une approche triangulaire France-Algérie-Afrique ; nous espérons mobiliser en particulier Proparco [institution financière de développement française, Ndlr] via sa filiale Digital Africa. La partie algérienne possède un écosystème en développement, et l’idée est donc que l'AFD et Algeria Venture travaillent ensemble à une démarche commune valorisante et profitable pour chaque partie », a indiqué Sophie Aubert.
Muriel Edjo
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La République centrafricaine est devenue le deuxième pays au monde à adopter le Bitcoin comme monnaie officielle, après avoir adopté une loi sur les cryptomonnaies. Pour atteindre ses objectifs, le pays engage des personnes expérimentées dans le domaine.
L’entrepreneur nigérian Tonye Anyanwu (photo, à droite) est désormais le conseiller spécial de la présidence centrafricaine sur la cryptomonnaie et l'innovation. L’expert en innovations numériques basé à Dubaï, connu sous le nom de « Génie de la cryptomonnaie », a annoncé sa nomination sur sa page Instagram le mercredi 12 octobre.
Le gouvernement de la République centrafricaine a entamé au cours des dernières années un vaste chantier dans le secteur numérique. L’Etat a déployé d’importants efforts pour améliorer les fonctions de gouvernance des finances publiques, notamment par la dématérialisation de la monnaie. Plusieurs réformes ont également été introduites pour numériser les secteurs publics et privés du pays.
En août, le chef de l'Etat a présidé le premier atelier national sur l’économie numérique et la transformation digitale. Un ensemble de recommandations en ont découlé, parmi lesquelles le développement de l’économie numérique par les usages et les compétences et l’encadrement des populations et associations sur l’économie numérique.
Pour réaliser tous ces objectifs, l’Etat a fait appel à Tonye Anyanwu, un passionné du numérique. Il sera chargé de la création, de la gestion et de la maintenance de tous les actifs numériques et de l'infrastructure blockchain, ainsi que de l'unification du système de dossiers du pays pour tous les bureaux et entités publics. « Mon bureau sera également en charge de la cybersécurité et de la gestion de la finance numérique et de la création de la monnaie numérique également », a déclaré Tonye.
Tonye Anyanwu, est PDG et fondateur de la société de solutions technologiques Connectopia Tech LLC, basée à Dubaï. Il est également le fondateur de Kamal Smart Real Estate, une société immobilière peu orthodoxe qui a introduit des technologies intelligentes dans le secteur de l'immobilier. Tonye est aussi le cofondateur de MePoint Business Services, une société spécialisée dans les services de conseil aux entreprises, qui met à profit sa connaissance approfondie du marché de Dubaï et du Moyen-Orient.
Samira Njoya
NB : Contrairement aux déclarations faites par Tonye Anyanwu sur son compte Instagram, le ministre coordonnateur de la cellule stratégique d’orientation et de suivi des grands travaux et des investissements stratégiques de la Présidence de la République de Centrafrique, Pascal Bida Koyagbele, précise que ce dernier a plutôt offert ses services en tant que consultant en solutions cryptos à ladite cellule.
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Le gouvernement capverdien ambitionne développer l’économie numérique du pays. Plusieurs projets ont été financés par l’Etat dans le cadre de « l'Agenda de transformation numérique du Cap-Vert » qui accorde une place de choix à l'économie numérique.
La Croix-Rouge capverdienne (CVCV) va numériser ses jeux sociaux, notamment la loterie, le loto et le joker pour récolter de l'argent pour ses projets humanitaires. Le projet de modernisation et de transformation numérique des jeux sociaux a été présenté par l’organisation au gouvernement le mardi 11 octobre, à Praia.
Selon le président de la Croix-Rouge capverdienne, Arlindo Carvalho (photo, à gauche), ledit projet est le résultat d'un plan stratégique qui donne une impulsion aux nouvelles technologies dans l'approche des questions humanitaires. « Il y a beaucoup de nouveautés, comme l'introduction de nouvelles technologies dans le fonctionnement des jeux, la création d'une plateforme numérique avec une composante de terminaux modernes, avec un support physique, mais aussi connectés à un réseau », a-t-il déclaré.
Le projet va permettre selon la Croix-Rouge capverdienne de changer la donne en ce qui concerne la logistique. Il mettra fin au transport des bulletins de jeu au niveau national et donnera la possibilité aux joueurs de parier, peu importe où ils se trouvent. « Les paris seront beaucoup plus faciles avec des ressources provenant de téléphones mobiles, tablettes, ordinateurs, entre autres », a ajouté Arlindo Carvalho.
Cette initiative innovante au Cap-Vert permettra à l’organisation de mobiliser plus de ressources pour des projets sociaux et humanitaires dans le pays. La CVCV envisage aussi de lancer la plateforme numérique de jeux au niveau du continent africain. L’organisation internationale prévoit, à l'avenir, de coopérer avec des plateformes mondiales de jeux.
Le projet, qui sera mis œuvre d'ici le premier trimestre 2023, s’inscrit dans l'ambition du gouvernement de transformer le Cap-Vert en hub numérique. Selon Pedro Lopes (photo, à droite), secrétaire d'Etat à l'Economie numérique, l'investissement de l'Etat dans les projets numériques comme celui-ci vise à stimuler la croissance économique, élargir les opportunités, diversifier l'économie et améliorer la fourniture de services de qualité dans le secteur de l'économie numérique.
Samira Njoya
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Cette nouvelle arrive un mois après que la start-up a été sélectionnée dans la cohorte Google for Startups Black Founders Fund 2022.
Stears, la plateforme panafricaine qui fournit des données et des informations sur abonnement aux entreprises et aux professionnels du monde entier, a annoncé le mardi 11 octobre l’obtention de 3,3 millions de dollars. Le tour de table a été mené par MaC Venture Capital avec la participation de Serena Ventures, la société d'investissement de Serena Williams, et d’autres investisseurs.
We're excited to announce that we have closed our seed round funding of $3.3M led by @MaCVentureCap, with participation from @SerenaVentures. 🚀
— Stears (@StearsInsights) October 11, 2022
Read all about what this means for our subscribers and the future of Stears: https://t.co/4rDKgtiIoA pic.twitter.com/3jwPQaZhyt
« Nous savons que les professionnels mondiaux ont besoin de nos données et de nos connaissances, car les banques, les sociétés de recherche, les organisations de développement et les investisseurs utilisent déjà nos premiers produits. Nos clients nous disent que nous construisons une entreprise "d'importance systémique" pour résoudre le problème des données en Afrique », a déclaré Preston Ideh, le PDG de Stears.
Stears a été lancée en 2017 par trois d’étudiants qui, de par leur propre expérience, ont fait le constat qu’il était difficile d'obtenir des données et des informations sur la plus grande économie d'Afrique, leur pays d'origine, le Nigeria. Grâce à leurs différentes compétences, ils mettent sur pied Stears pour répondre à ce manque d'informations.
Selon le PDG, ce site web Stears est la version africaine de Bloomberg et Thomson Reuters, deux des fournisseurs d'informations fiables dans le monde. Stears identifie, combine et commercialise les données souvent manquantes, obsolètes ou mal numérisées dont ont besoin les opérateurs, les professionnels de la finance, les politiques, les chercheurs et même les régulateurs.
En 2019, l'équipe a créé la première base de données électorales en temps réel du Nigéria, que plus de 2 millions de Nigérians ont utilisée pour surveiller les élections générales. Forts du succès de 2019, ils ont levé un financement de pré-amorçage de 650 000 $ ; le montant total levé à ce jour s'élève à 4 millions de dollars.
Avec ce nouveau financement, Stears prévoit de collecter des données, d'effectuer des analyses de données approfondies et de les proposer à ses clients commerciaux de plusieurs manières autres que le simple rapport d'informations. La société prévoit également embaucher des scientifiques des données, des analystes de données et des analystes sectoriels. Les capitaux serviront enfin à son expansion en Afrique orientale et australe.
Samira Njoya
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