L'appel lancé au début de cette année s'adressait aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux entreprises dirigées par des femmes en Egypte, qui offrent des services d'externalisation des technologies de l'information (ITO) et qui souhaitent améliorer leur position sur le marché de l'UE.
L'Agence égyptienne pour le développement de l'industrie des technologies de l'information (ITIDA) a publié, le mardi 25 octobre, la liste des 21 entreprises informatiques égyptiennes sélectionnées pour le programme de coaching lancé par le Centre pour la promotion des importations (CBI) du ministère néerlandais des Affaires étrangères.
L'objectif du programme est de répondre à la demande européenne élevée et croissante de professionnels des TIC qui ne peut être entièrement satisfaite en Europe. « Il vise principalement à soutenir les PME travaillant dans le secteur de la sous-traitance informatique dans leur démarche d'exportation vers les pays de l'Union européenne en leur offrant une assistance technique par le biais d'un accompagnement pratique à l'exportation », explique le communiqué de l’ITIDA.
L'appel à participation au projet ITO avait été lancé en janvier. A l’issue de plusieurs étapes de sélection, 21 entreprises locales ont été jugées qualifiées pour le programme et seront accompagnées pendant les trois prochaines années. Le coaching les aidera à renforcer leur responsabilité sociale d'entreprise (RSE) et fournira en outre une aide à l'orientation vers le marché et des opportunités d'exportation. Le CBI financera la plupart des coûts du projet tandis que les entreprises sélectionnées ne supporteront que les frais de voyage pour les activités d'entrée sur le marché européen, les investissements dans les offres de produits, les employés et la certification.
Le programme s'inscrit dans le cadre de l'accord de coopération signé par le CBI avec l'ITIDA, la Chambre des technologies de l'information et des communications (CIT), l'Association Eitesal et l'Université du Nil (NU). Il fait partie d'un « ensemble d'actions qui contribuent à la réalisation de notre stratégie ambitieuse visant à tripler la taille des exportations égyptiennes de BPO [Business process outsourcing] et d'ITO au cours des cinq prochaines années », a déclaré Amr Mahfouz, PDG d'ITIDA.
Samira Njoya
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En réponse aux besoins de sécurité des systèmes et réseaux des entreprises tunisiennes, ISET’COM vient de lancer des parcours de formation et certification sur la cybersécurité. Ce projet a reçu le soutien financier et technique des Etats-Unis.
L'Institut supérieur des études technologiques en communications de Tunis (ISET’COM), une institution d'enseignement supérieur tunisienne formant des techniciens supérieurs en télécommunications et en gestion de la télécommunication, a inauguré le mardi 25 octobre un centre d’excellence en cybersécurité.
L’infrastructure a reçu pour mission de former et développer les compétences des étudiants, professeurs, chercheurs et professionnels dans le domaine de la cybersécurité.
Ouvert avec le soutien financier et technique de l’Ambassade des Etats-Unis en Tunisie, le centre en question « permettra le développement de programmes de formation académique et professionnelle dans les secteurs public et privé dans le domaine de la cybersécurité, conformément à la stratégie de son département en matière de réhabilitation et de développement des compétences », selon les explications du chef de cabinet du ministère des Technologies de la communication, Kamel Saadaoui, qui a participé à l’inauguration.
La création de ce centre répond à la volonté du pays de produire des spécialistes de la cybersécurité pour le besoin des entreprises. C’est en partant des besoins des entreprises, notamment celles du secteur des télécommunications et des technologies, que l’institut en conformité avec ses prérogatives a initié la création du centre.
Notons également que le centre va diriger des programmes d’accréditation et de certification de professionnels.
Vanessa Ngono Atangana
Pour atteindre les objectifs visés dans la stratégie numérique du pays, le gouvernement du Maroc s’allie avec des partenaires internationaux de taille. Les retombées de ces partenariats ont été brièvement présentées au Parlement par la ministre en charge du secteur.
Mardi 25 octobre, la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme administrative, Ghita Mezzour (photo), a déclaré que les mémorandums d'entente signés récemment par son département avec des partenaires internationaux, contribueront à créer plus de 14 000 emplois directs dans le domaine du numérique au Maroc, avec des investissements estimés à 595 millions de dirhams marocains, soit environ 55 millions de dollars.
Répondant aux questions orales posées par les députés à la chambre des représentants sur l'adoption de la digitalisation pour l'attraction des investissements et sur la promotion des emplois dans le domaine du numérique, Ghita Mezzour a indiqué que ces investissements portent sur la mise en place d'unités affiliées à des entreprises internationales leaders dans la technologie numérique dans plusieurs régions du royaume. Le but étant de faire du Maroc « un hub du secteur digital en vue d’accélérer le chantier de la transformation numérique et d’exporter la technologie numérique à l’étranger », a déclaré la ministre.
En effet, le Maroc a entamé depuis quelques années un vaste chantier pour la numérisation de plusieurs secteurs. Pour atteindre les objectifs fixés, le gouvernement a signé des partenariats avec des grandes entreprises technologiques à vocation internationale. Le dernier en date est le mémorandum d'entente relatif à un projet d’investissement dans le secteur de l’outsourcing, signé avec la multinationale française Alten, qui permettra la création de 1 000 emplois.
Il faut noter que tous ces projets s’inscrivent dans la stratégie Maroc Digital 2020, désormais Maroc Digital 2025. La stratégie accorde une attention particulière à toutes les entreprises qui pourront œuvrer pour la transformation numérique du pays. Il est donc important selon la ministre « d'accorder une attention particulière aux start-up technologiques et de les accompagner pour qu’elles soient compétitives à l’échelle internationale dans l’optique de développer l’économie numérique nationale et renforcer les exportations du royaume en matière de biens et de services », a déclaré Ghita Mezzour.
Samira Njoya
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La République du Congo s’est lancée depuis quelques années dans la transformation digitale de ses services. Cependant, plusieurs localités n’en profitent pas car ne sont pas encore entièrement couvertes par l'Internet.
L’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) va procéder aux côtés des autorités congolaises à la première étude sur l’universalité de l’Internet au Congo. La représentante résidente de l’Unesco, Fatoumata Barry Marega (photo, à gauche), l’a annoncé le lundi 24 octobre lors de son audience avec Léon Juste Ibombo (photo, à droite), le ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique du Congo.
J’ai reçu en audience la Representante de @UBrazzaville Mme @Fififatimata à l’ordre du jour l’organisation d’une étude sur l’universalité de l’internet @chaireunescobx @Dgden_cg pic.twitter.com/cxxCD4twAU
— Léon-Juste Ibombo (@LeonJuste) October 24, 2022
« La République du Congo vient de gagner, en l’espace d’une année, vingt-six points au rang des pays qui facilitent l’accès au numérique. Cette avancée est en lien avec la transition numérique qui figure parmi les priorités du Plan national de développement 2022-2026 », a déclaré Fatoumata Barry Marega.
Ces dernières années, le pays a déployé beaucoup d'efforts en ce qui concerne le secteur numérique et la couverture nationale d'Internet en particulier. Selon le dernier rapport de DataReportal publié en février, le taux de pénétration d'Internet au Congo s'élevait à 25,4 % de la population totale au début de 2022. L'analyse de Kepios indique que les internautes au Congo ont augmenté de 276 000 (+23,4 %) entre 2021 et 2022. Ce qui révèle que 4,27 millions de personnes au Congo n'utilisaient pas Internet au début de 2022.
L’étude sur l’universalité d’Internet qui pourrait débuter en novembre vise à comprendre et à évaluer la complexité de l’essor de l’Internet et de son impact sur le développement du pays. Elle permettra également de ressortir un bon diagnostic afin de proposer des solutions adéquates pour résoudre la fracture numérique et territoriale, et favoriser « l’Internet pour tous » au Congo.
D’autre projet dans le secteur en partenariat avec l’Unesco ont aussi été annoncés par Fatoumata Barry Marega, notamment le programme d’initiation des élèves au codage informatique et à l’intelligence artificielle et le projet de création de la première télévision scolaire numérique au Congo.
Tous ces projets s’inscrivent dans la Stratégie nationale de développement de l’économie numérique dite Congo Digital 2025. Elle vise à « garantir que les progrès liés au numérique puissent être partagés par tous. Pour cela, nous devons assurer une couverture numérique complète du territoire congolais », avait déclaré Léon Juste Ibombo en 2019 lors du lancement de la Stratégie Congo Digital.
Samira Njoya
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De nombreux pays africains ont adopté l’enseignement à distance comme moyen de relever le défi de l’éducation des citoyens. Cependant, un problème majeur persiste : la disponibilité d’infrastructures et les services avancés pour permettre l’accès aux ressources.
Mardi 25 octobre, le gouvernement du Bénin a procédé au lancement officiel du projet Africa digital Campus. L’accord de consortium pour la mise en œuvre dudit projet a été signé entre l’Institut de recherche pour le développement (IRD), l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), l’Agence française de développement (AFD), l’université virtuelle du Burkina Faso et l’Agence des systèmes d’information et du numérique (ASIN).
Développement du numérique dans l’enseignement supérieur : le projet Africa Digital Campus (ADC) officiellement lancé au Bénin
— Ministère du Numérique et de la Digitalisation (@numeriquebenin) October 25, 2022
Lire la suite => https://t.co/iMjEUarv7u
Album photo de l’évènement => https://t.co/RY4ZaxO9Yy#BeninNumerique pic.twitter.com/VDRJTw8bBF
Financé par l’AFD et porté par l’IRD et le West and Central African Research and Education Network (WACREN) en partenariat avec l’AUF, le projet est destiné à favoriser la continuité et la qualité des études supérieures en Afrique de l’Ouest, en renforçant les infrastructures réseau et l’offre e-learning des universités locales.
« Pour sa phase pilote, le projet Africa Digital Campus va permettre de déployer la formation à distance par le renforcement de l’offre e-learning au sein de deux universités en Afrique de l’Ouest : l’université virtuelle du Burkina Faso (UVBF) et l’Institut national supérieur de technologie industrielle de Lokossa (INSTI), Bénin », indique le gouvernement.
Le projet d’une durée de deux ans va permettre le renforcement de l’offre de formation en ligne, le développement des infrastructures numériques et l’accès à la connectivité au sein des deux établissements d’enseignements supérieurs ciblés. Il vise ainsi à contribuer et à assurer la continuité et la qualité des études supérieures et de la recherche dans un contexte post-Covid-19.
La phase pilote du projet impactera un millier d'étudiants au Bénin et rejoint la vision du gouvernement de développer le numérique dans l’enseignement supérieur. Le projet vient compléter les initiatives gouvernementales telles que le Réseau béninois d'éducation et de recherche (RBER), dont la première phase a déjà permis d’interconnecter 10 sites universitaires avec des services tels que la connectivité, la téléphonie IP et la visioconférence ; et le projet e-Learning.
Samira Njoya
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L’Afrique couve actuellement une jeunesse innovante en ébullition, de plus en plus en quête de soutien pour entreprendre. Orange qui croit en l’impact social des sociétés technologiques est plus que jamais engagé à les accompagner à travers diverses actions.
Les start-up iRole!, Kamioun, Biomass4GLC, LifeBlood et Abana ont remporté la phase internationale de la douzième édition du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM). Les lauréats ont été dévoilés ce mercredi 26 octobre à Kigali, au Rwanda, en marge du Mobile World Congress Africa qui se tient du 25 au 27 octobre 2022.
Pour le Prix Féminin international, la start-up jordanienne iRole ! remporte la somme de 20 000 € avec sa plateforme numérique qui met en relation des femmes souhaitant travailler à distance et des organisations qui souhaitent les employer.
Pour le Grand Prix International, le premier prix de 25 000€ a été attribué à la start-up sierra léonaise LifeBlood pour sa plateforme de santé numérique conçue pour résoudre la pénurie aiguë de produits sanguins dans le système de prestation de soins de santé du pays.
Le second prix de 15 000 € a été remporté par la start-up malienne Biomass4GLC spécialisée dans la production et la distribution de biogaz de cuisson à travers la mise en location de dispositifs connectés.
Enfin, le troisième prix de 10 000 € est allé à la tunisienne Kamioun qui propose une plateforme d'e-commerce dédiée à l’approvisionnement des détaillants (commerces de proximité) en Tunisie.
Pour la seconde fois en 12 années, le POESAM a attribué un prix coup de cœur du jury pour récompenser une start-up qui se distingue par ses perspectives d'impact. Abana, place de marché numérique de la République démocratique du Congo dédiée aux créateurs de vêtements de même qu’aux clients qui souhaitent les acquérir, s’est vue accorder la somme de 10 000 €.
Au cours de la cérémonie de remise de prix qu’à présidé Elizabeth Tchoungui (photo), directrice RSE, diversité et solidarité du groupe Orange et présidente déléguée de la Fondation Orange, en compagnie de Brelotte Ba, directeur général adjoint d’Orange Middle East & Africa, il a été dévoilé que près de 1 400 candidatures ont été collectées dans l’ensemble des 17 pays où le POESAM a lieu cette année.
Depuis le lancement du POESAM en 2011, Orange a déjà dépensé plus de 600 000 € pour récompenser plus d’une trentaine de gagnants et financer l’accompagnement de près de 90 entrepreneurs par des experts Orange ou ses partenaires.
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En Afrique, les start-up naissent chaque jour. Cependant plusieurs d’entre elles ne décollent pas. Les difficultés de financement de pré-amorçage et le manque d'accompagnement sont entre autres les raisons de cet échec relatif.
Flourish Ventures, une société de capital-risque internationale qui investit sur des entrepreneurs fintech motivés, a annoncé le lundi 24 octobre le lancement de Madica (Made in Africa), un programme d'investissement structuré pour les entreprises technologiques en phase de pré-amorçage en Afrique.
Le programme vise à apporter une solution aux défis systémiques auxquels sont confrontés les fondateurs africains en phase de démarrage, notamment l'accès limité au capital, aux réseaux industriels, au mentorat et à la formation structurée.
Pour être éligibles au programme, les start-up doivent avoir un produit minimum viable (MVP), avoir un ou plusieurs fondateurs engagés à temps plein, avoir reçu peu ou pas de financement institutionnel. Le programme accordera la priorité aux entreprises dirigées par des fondateurs locaux, des femmes et à celles axées sur les secteurs pionniers afin de combler les lacunes de financement sur le continent. L'initiative invite les fondateurs de tout le continent, y compris ceux qui se trouvent en dehors des grands centres technologiques que sont le Nigeria, le Kenya, l'Egypte et l'Afrique du Sud.
« Contrairement à d'autres programmes, Madica n'est pas axé sur un secteur particulier et a l'intention de fournir un soutien pratique, des ressources étendues, un accès aux réseaux et bien plus encore. C'est pourquoi, en plus des 6 millions de dollars de capital d'investissement, nous avons réservé un montant égal pour le soutien programmatique », a précisé Emmanuel Adegboye (photo, à gauche), responsable de Madica.
La trentaine d’entreprises sélectionnées recevront chacune jusqu'à 200 000 dollars en fonds propres couplés d’un soutien programmatique pluriannuel. La phase initiale d'investissement durera trois ans.
Le programme travaillera avec des partenaires tels que des incubateurs, des accélérateurs et des investisseurs providentiels pour identifier et soutenir les entrepreneurs. Tous les candidats seront soumis à la même procédure d'évaluation et les investissements seront effectués sur une base continue tout au long de l'année. Les candidatures sont maintenant recevables à travers le lien https://www.madica.vc/apply
Samira Njoya
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L’Afrique s’impose de plus en plus comme une place forte du marché des cryptomonnaies dans le monde. Il est donc important que les prestataires en la matière se conforment aux exigences nationales et internationales.
La plateforme d'échange de cryptomonnaies panafricaine Yellow Card a annoncé le mardi 24 octobre l’obtention d’une licence de fournisseur de services d’actifs virtuels pour opérer au Botswana. La licence, conformément à l'article 11 de la loi sur les actifs virtuels de 2022, a été délivrée par l'Autorité de régulation des institutions financières non bancaires (NBFIRA) le 29 septembre 2022 et deviendra la norme pour les opérations cryptographiques dans le pays.
La licence autorise officiellement Yellow Card à permettre à ses clients d'acheter et de vendre des bitcoins au Botswana. Selon Chris Maurice, PDG et cofondateur de Yellow Card, c'est une étape importante pour l’entreprise, car elle ouvrira « de plus grands canaux d'expansion en ce qui concerne les partenaires de paiement, les banques et l'expansion de notre base de clients à travers l'Afrique. Cela montrera aux régulateurs des autres marchés que nous ne sommes pas n'importe quelle autre société de crypto-monnaies — nous sommes des pionniers, nous repoussons les limites et nous établissons la norme. Raison de plus pour qu'ils collaborent également avec nous ».
Il faut dire que le Botswana est l'un des rares pays au monde à prendre des mesures importantes pour la mise en œuvre d’une réglementation autour des cryptomonnaies et des jetons numériques. Le gouvernement du pays a adopté en février un projet de loi visant à réglementer le commerce des cryptomonnaies et des jetons numériques dans le pays. Ceci dans le but de lutter contre le blanchiment d'argent.
Malgré sa population d’environ deux millions d’habitants, le Botswana dispose d'un pouvoir d'achat important, et ce, grâce à la force de sa monnaie, le pula, par rapport aux autres monnaies africaines. La population est à la recherche constante de l’innovation d’où l’adoption de la monnaie numérique. Selon gobitcoin.io, un site d’information sur le Bitcoin en Afrique, le Botswana est l’un des principaux utilisateurs de Bitcoin en Afrique aux côtés du Ghana, Kenya, Nigeria, Afrique du Sud, Zimbabwe et plus récemment la Centrafrique.
Désormais officiellement réglementée par les autorités locales, Yellow Card a déclaré qu'elle se conformait également aux principales réglementations mondiales, notamment les exigences en matière de lutte contre le blanchiment d'argent et de connaissance du client dans le cadre de la Travel Rule introduite par le Groupe d'action financière.
Samira Njoya
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Dans la collecte de données indispensables à la prise de décisions efficaces, les satellites d’observation ont démontré leur importance au fil des années. En Afrique où leur nombre est encore assez faible, ils ont le pouvoir d’améliorer le développement dans plusieurs secteurs, notamment l’agriculture.
Le nano-satellites zimbabwéen Zimsat-1 et l’ougandais PearlAfricaSat-1 seront lancés dans l’espace, le 6 novembre, depuis la base de lancement d'engins spatiaux dédiée aux tirs commerciaux appartenant à l’Agence spatiale américaine (NASA) et située en Virginie. Le Zimbabwe et l'Ouganda ont finalisé les préparatifs y afférent. Les deux équipements voleront à bord du Northrop Grumman (NG-18 Cygnus) qui les acheminera à la Station spatiale internationale (ISS) qui se chargera ensuite de les déployer en orbite autour de la Terre.
Selon Melissa Gaskil du Bureau de recherche du programme de la station spatiale internationale, au Centre spatial Johnson, les données statistiques recueillies par ces deux nano-satellites d’observation « pourraient aider à distinguer les sols nus des forêts et des terres agricoles et éventuellement indiquer la qualité de la croissance agricole. Cela pourrait contribuer à améliorer les moyens de subsistance des citoyens de l'Ouganda et du Zimbabwe ».
Le lancement des premiers satellites zimbabwéen et ougandais rentre dans le cadre de la 5e phase du projet mondial conjoint multi-nations Birds (projet BIRDS-5). C’est une constellation de deux CubeSats 1U (Zimsat-1 et PearlAfricaSat-1) et du CubeSat 2U (TAKA) développé par le Japon et qui sera aussi lancé dans l’espace en compagnie des équipements africains. Le programme BIRDS, lancé en 2015 et piloté par l'Institut de technologie de Kyushu (Kyutech) a déjà connu la participation de quatorze pays.
BIRDS permet aussi aux étudiants de pays en développement de s'initier au développement de satellites, posant ainsi les bases de projets similaires de technologie spatiale, dans leur pays d'origine, qui pourraient déboucher sur des programmes spatiaux durables.
La mission de BIRDS-5 est d'effectuer des observations multispectrales de la Terre à l'aide d'une caméra commerciale équipée d'un filtre, et de faire la démonstration en orbite d'un instrument de mesure électronique à haute énergie qui peut être monté dans un CubeSat.
Muriel Edjo
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La société a été lancée à Londres en août avec un modèle de location-achat de véhicules 100 % électriques, qui permet aux entrepreneurs de la mobilité d'accéder à des véhicules neufs à émissions nulles pour un prix hebdomadaire fixe.
Moove Africa, une fintech qui aide les entrepreneurs à obtenir un financement pour l’acquisition de véhicules abordables a annoncé la levée de 15 millions de livres sterling, soit 16,9 millions de dollars, auprès d’Emso Asset Management.
Les capitaux supplémentaires permettront à la start-up de développer ses activités au Royaume-Uni après un lancement réussi en août. La start-up prévoit également de passer à 10 000 véhicules d'ici à la fin de 2025 et de devenir le plus grand partenaire de véhicule électrique (VE) de la plateforme Uber à Londres.
We’re excited to announce new £15mn Debt financing with @EmsoAM to scale our #EV fleet in the UK
— Moove (@moove_io) October 19, 2022
[https://t.co/lnS6QMVAca]
#Mobility #Fintech #electricvehicles
« Ce financement arrive à un moment vraiment passionnant pour Moove. Avec notre expansion internationale en cours au Royaume-Uni et en Inde, nous avons déjà montré que le financement de véhicules abordables et accessibles pour les entrepreneurs de la mobilité est un défi mondial que nous nous engageons à résoudre chez Moove. Nous sommes impatients de développer nos opérations au Royaume-Uni pour permettre aux conducteurs de passer à des véhicules électriques afin de faire progresser l'électrification de la mobilité », a déclaré Ladi Delano, cofondateur et co-PDG de Moove.
En mars dernier, l’entreprise a commencé son expansion mondiale après avoir levé 105 millions de dollars dans le cadre d'un tour de table de série A2 composé de capitaux propres et de dettes. Elle a ensuite complété ces fonds avec 20 millions de dollars levés auprès de l'institution de financement du développement (IFD) du gouvernement britannique, British International Investment (BII), anciennement connue sous le nom de CDC Group.
La fintech Moove, cofondée en 2019 par Ladi Delano et Jide Odunsi, compte à ce jour plus de trois millions de trajets effectués dans des véhicules financés par elle sur neuf marchés dont Lagos, Accra, Johannesburg, Le Cap, Nairobi et Ibadan ; dans trois catégories de produits : voitures, camions et motos.
Les opérations de Moove à Londres permettront à Uber de progresser vers son objectif de devenir une plateforme entièrement électrique dans la capitale d'ici 2025. Pour faciliter cette transition vers les VE à Londres, Moove a lancé Moove Charge, la première expérience de charge de bout en bout et la première application complète de réseau de charge de VE spécifiquement pour les conducteurs de covoiturage.
Samira Njoya
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L'adoption des technologies numériques, en particulier celles qui permettent la prestation de services publics numériques, a été identifiée comme porteuse d'un fort potentiel de développement. Elle représente une priorité stratégique majeure pour l'Initiative de la Corne de l'Afrique (HoAI).
L'Union européenne, Expertise France (EF), la GIZ et l’International and Ibero-American Foundation for Administration and Public Policies (FIIAPP) ont lancé à Djibouti les activités du programme « Digital for Development – D4D » qui vise à accompagner la transformation numérique des pays dans la Corne de l’Afrique.
L’atelier de formation, sur le premier pilier de sa feuille de route « Smart Nation : un gouvernement numérisé et transparent », a débuté le dimanche 23 octobre à Djibouti sous l’égide de la ministre déléguée à l’Economie numérique et à l’Innovation, Mariam Hamadou (photo, au centre), et la cheffe de coopération de la Délégation de l’UE à Djibouti, Simona Schlede (photo, à droite).
« Cet atelier permettra de faire la présentation de l’approche #GovStack, l’initiative européenne, qui aide les administrations publiques à bâtir leurs réseaux d’infrastructure numérique basés sur une approche de hiérarchisation et classement des services par blocs interopérables », a déclaré l’Union européenne sur Twitter.
« Les blocs de construction GovStack comprennent des composants logiciels tels que la sécurité, l’enregistrement, l’authentification, les paiements numériques, l’identité numérique, les référentiels de données partagés, la gestion du contenu et la collecte de données », a ajouté la ministre déléguée à l’Economie numérique et à l’Innovation de Djibouti.
Le programme « D4D » d’une durée de 3 ans et d’un budget total est de 11 millions d’euro dont 10 millions € de la Commission européenne et 1 million € du ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement allemand (BMZ) bénéficiera à trois pays, à savoir Djibouti, le Kenya et la Somalie. Le budget permettra à ces trois pays d’entreprendre les premières étapes stratégiques, institutionnelles, réglementaires et humaines nécessaires pour établir des services gouvernementaux numériques avec un potentiel d'harmonisation régionale. Pour cette première étape, dix services de diverses institutions djiboutiennes ont été sélectionnés pour prendre part aux formations ; nous avons entre autres les agents du Guichet Unique, de la CAMME, de la mairie ou encore du ministère du Travail.
Le programme D4D rentre dans le cadre de l'Initiative de la Corne de l'Afrique lancée en octobre 2019 par les gouvernements de Djibouti, de l'Ethiopie, de l'Erythrée, du Kenya et de la Somalie. Elle vise à identifier et harmoniser les approches pour répondre aux défis communs de la région en matière de numérisation des services publics et de cyber-sécurité.
Samira Njoya
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Depuis octobre 2021, le gouvernement nigérian s’est lancé dans la mise en place d’un cadre réglementaire propice à l’éclosion des entreprises tech innovantes. Le projet a récemment connu une avancée considérable.
Mercredi 19 octobre, le président de la République du Nigeria Muhammadu Buhari (photo, au centre) a promulgué le Nigeria Start-up Bill (NSB), le projet de loi sur les start-up au Nigeria. L'annonce a été faite sur Twitter le même jour par le ministre des Communications et de l'Economie numérique Isa Pantami (photo, à gauche).
BREAKING!
— Prof. Isa Ali Ibrahim (@ProfIsaPantami) October 19, 2022
His Excellency, @MBuhari has just assented to Nigeria Start-up Bill. It has now become Nigeria Start-Up Act, 2022. It was an Executive Bill, initiated by both Office of the Chief of Staff & the Office of the Minister of Comms & Digital Economy. Congratulations to all!
Initié en mai dernier par la présidence et une coalition de leaders de l'industrie technologique nigériane, la nouvelle loi vise à définir les règles et les systèmes pour la collaboration entre les start-up et les organismes gouvernementaux et réglementaires afin de faire progresser l'écosystème technologique en croissance du pays.
« Le président a donné son aval au projet de loi et l'a également transmis aux institutions gouvernementales compétentes pour qu'elles le publient. Nous sommes tous enthousiastes, sachant les avantages que notre économie va tirer de cette loi », s’est réjoui Isa Pantami.
Selon le ministre, la loi prévoit entre autres la création du Conseil national de l’innovation numérique et de l’entrepreneuriat, qui sera présidé par le président nigérian, avec le vice-président du pays comme vice-président.
Il faut dire que le secteur des Technologies de l’information et de la Communication (TIC) a connu une croissance exponentielle ces deux dernières années. Au premier trimestre de 2020, le secteur des TIC a contribué à 14,72 % du PIB de la nation. « En 2021, cette administration a établi un nouveau record en contribuant à hauteur de 17,92 % à notre PIB ; cette année, au deuxième trimestre de 2022, un autre record a été établi, les TIC contribuant à hauteur de 18,44 % à notre PIB. Ce sont tous de nouveaux records », a déclaré Isa Pantami.
Ainsi, l’objectif du Nigeria Start-up Act est de contribuer à positionner l'écosystème des start-up nigérianes comme le premier en Afrique. La loi institue le conseil pour l’innovation numérique et l’entrepreneuriat. Sa mission principale est d’assurer le suivi et l’évaluation du cadre réglementaire, de formuler et de fournir des orientations politiques générales pour la réalisation des objectifs de la loi sur les start-up et de donner des orientations générales pour l’harmonisation des lois et règlements qui affectent une start-up.
Avec cette nouvelle loi, le Nigeria rejoint la Tunisie et le Sénégal qui sont les deux premiers pays africains à la promulguer. Une multitude de pays, dont le Mali, le Ghana, la Côte d'Ivoire, la République démocratique du Congo (RDC), le Rwanda et le Kenya, sont à des stades divers de promulgation.
Samira Njoya
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La stratégie de développement économique du Gabon est en marche. Pour atteindre ses divers objectifs, le gouvernement multiplie des partenariats dans le but d'attirer des investisseurs dans le pays.
Le Gabon va disposer dans les prochains mois d’une plateforme digitale dédiée aux investisseurs. Un partenariat pour la mise en place de ce projet a été signé, mardi 18 octobre, par le ministre de la Promotion des investissements et des Partenariats public-privé, Hugues Mbadinga Madiya, et la firme anglaise Asoko Insight. La signature dudit partenariat est intervenue lors de la cérémonie de levée de drapeau gabonais au siège du Commonwealth en présence du président Ali Bongo.
Dénommée Gabon Virtual Deal Room, la plateforme vise à favoriser l’affluence d'investissements en mettant à la disposition des investisseurs nationaux et internationaux un outil efficace en matière de mise en relation d’affaires.</p
Launch of Gabon's virtual DealRoom today with UK Minister for International Trade, James Duddridge; Asoko CEO, Rob Withagen; Gabon's Minister of Investment Promotion & PPPs, Hugues Mbadinga Madiya; Minister of Industry, Pacôme Moubelet Boubeya.
— Asoko Insight (@AsokoInsight) October 19, 2022
KNOW MORE: https://t.co/2UxOUBbuJj pic.twitter.com/5X0atKLDnv
« Le lancement de cette plateforme digitale est un signal fort envoyé aux investisseurs. C’est un partenariat innovant pour notre pays […] L’acquisition de cet outil numérique permet de promouvoir les investissements, il donne une plus grande visibilité des projets d’investissements et permet une grande fluidité de l’information en termes de programmes, réformes, opportunités ainsi que des données sur le profil des investisseurs », a déclaré le ministre.
Le Gabon constitue un environnement sécurisé propice aux affaires qui donne accès à un marché régional de 180 millions de consommateurs. Des opportunités d’affaires existent dans les secteurs de l'énergie, la santé, l'éducation, le bois, la pêche, l'agriculture et les services. En 2019, le pays était classé par Forbes au 37e rang africain et au 147e mondial des meilleurs pays propices pour les affaires.
Ainsi, l’acquisition de cet outil numérique permettra de promouvoir les investissements, il donnera une plus grande visibilité des projets d’investissements. Il permettra également une grande fluidité de l’information en matière de programmes, réformes, opportunités ainsi que des données sur le profil des investisseurs. « C’est un process d’investissement plus rapide. Cela aura pour avantage, d’avoir une meilleure perception du Gabon en tant que destination d’affaires, d’augmenter les flux des IDE au Gabon », a ajouté Hugues Mbadinga Madiya.
Samira Njoya
Depuis son lancement en 2016, l’initiative qui est soutenue par DS Avocats, Honoris United Universities, Inetum, Meridiam, Roland Berger et Société Générale a déjà accompagné 718 entrepreneures dans leur développement.
Women In Africa (WIA), une plateforme internationale consacrée au développement économique et au soutien des femmes africaines entrepreneures, a dévoilé les 51 lauréates de la 6e édition de sa compétition panafricaine annuelle de projets entrepreneuriaux (WIA54), mardi 18 octobre. Chaque lauréate représente un pays du continent sur plus de 7 000 candidatures reçues et 503 finalistes sélectionnées dans les 54 pays d’Afrique en septembre 2022.
« Les meilleures candidates à l’issue de la phase de mentorat et formation participeront à un Concours de Pitch organisé en juin 2023 qui leur donnera accès à des business angels, investisseurs et au crédit. Il s'agira d'une occasion unique pour convaincre le jury de la viabilité de leur d’entreprise et lever des fonds afin de déployer leur structure », indique WIA.
Les 51 lauréates bénéficieront également de la possibilité d’intégrer un MBA proposé par Honoris United Universities et d’une campagne de communication internationale sur les réseaux sociaux de WIA. La meilleure entrepreneure recevra également un prix de 10 000 €.
A travers WIA54, son programme de formation, mentorat, communication et d’accès au financement, Women In Africa ambitionne d’accompagner 10 000 femmes d’affaires issues d’une série de secteurs tels que l’agriculture et l’agritech, l’alimentation et la foodtech, l’éducation et l’edutech, la fintech, l’environnement et le développement durable, les industries de la beauté et les industries créatives d’ici 2030. L’objectif est de contribuer à la création de 100 000 emplois et à la génération de 10 milliards $ de revenus pour l’économie africaine.
D’après WIA, cet intérêt porté aux entrepreneures depuis six ans est l’expression de sa conviction dans la « contribution déterminante des femmes panafricaines aux progrès du continent par leurs actions, leur impact et en tant qu’agent du changement ».
Muriel Edjo
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