L'appel lancé au début de cette année s'adressait aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux entreprises dirigées par des femmes en Egypte, qui offrent des services d'externalisation des technologies de l'information (ITO) et qui souhaitent améliorer leur position sur le marché de l'UE.

L'Agence égyptienne pour le développement de l'industrie des technologies de l'information (ITIDA) a publié, le mardi 25 octobre, la liste des 21 entreprises informatiques égyptiennes sélectionnées pour le programme de coaching lancé par le Centre pour la promotion des importations (CBI) du ministère néerlandais des Affaires étrangères.

L'objectif du programme est de répondre à la demande européenne élevée et croissante de professionnels des TIC qui ne peut être entièrement satisfaite en Europe. « Il vise principalement à soutenir les PME travaillant dans le secteur de la sous-traitance informatique dans leur démarche d'exportation vers les pays de l'Union européenne en leur offrant une assistance technique par le biais d'un accompagnement pratique à l'exportation », explique le communiqué de l’ITIDA.

L'appel à participation au projet ITO avait été lancé en janvier. A l’issue de plusieurs étapes de sélection, 21 entreprises locales ont été jugées qualifiées pour le programme et seront accompagnées pendant les trois prochaines années. Le coaching les aidera à renforcer leur responsabilité sociale d'entreprise (RSE) et fournira en outre une aide à l'orientation vers le marché et des opportunités d'exportation. Le CBI financera la plupart des coûts du projet tandis que les entreprises sélectionnées ne supporteront que les frais de voyage pour les activités d'entrée sur le marché européen, les investissements dans les offres de produits, les employés et la certification.

Le programme s'inscrit dans le cadre de l'accord de coopération signé par le CBI avec l'ITIDA, la Chambre des technologies de l'information et des communications (CIT), l'Association Eitesal et l'Université du Nil (NU). Il fait partie d'un « ensemble d'actions qui contribuent à la réalisation de notre stratégie ambitieuse visant à tripler la taille des exportations égyptiennes de BPO [Business process outsourcing] et d'ITO au cours des cinq prochaines années », a déclaré Amr Mahfouz, PDG d'ITIDA.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 28 octobre 2022 17:12 Written by

En réponse aux besoins de sécurité des systèmes et réseaux des entreprises tunisiennes, ISET’COM vient de lancer des parcours de formation et certification sur la cybersécurité. Ce projet a reçu le soutien financier et technique des Etats-Unis.

L'Institut supérieur des études technologiques en communications de Tunis (ISET’COM), une institution d'enseignement supérieur tunisienne formant des techniciens supérieurs en télécommunications et en gestion de la télécommunication, a inauguré le mardi 25 octobre un centre d’excellence en cybersécurité.

L’infrastructure a reçu pour mission de former et développer les compétences des étudiants, professeurs, chercheurs et professionnels dans le domaine de la cybersécurité.

Ouvert avec le soutien financier et technique de l’Ambassade des Etats-Unis en Tunisie, le centre en question « permettra le développement de programmes de formation académique et professionnelle dans les secteurs public et privé dans le domaine de la cybersécurité, conformément à la stratégie de son département en matière de réhabilitation et de développement des compétences », selon les explications du chef de cabinet du ministère des Technologies de la communication, Kamel Saadaoui, qui a participé à l’inauguration.

La création de ce centre répond à la volonté du pays de produire des spécialistes de la cybersécurité pour le besoin des entreprises. C’est en partant des besoins des entreprises, notamment celles du secteur des télécommunications et des technologies, que l’institut en conformité avec ses prérogatives a initié la création du centre.

Notons également que le centre va diriger des programmes d’accréditation et de certification de professionnels. 

Vanessa Ngono Atangana

Posted On vendredi, 28 octobre 2022 13:25 Written by

Pour atteindre les objectifs visés dans la stratégie numérique du pays, le gouvernement du Maroc s’allie avec des partenaires internationaux de taille. Les retombées de ces partenariats ont été brièvement présentées au Parlement par la ministre en charge du secteur.

Mardi 25 octobre, la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme administrative, Ghita Mezzour (photo), a déclaré que les mémorandums d'entente signés récemment par son département avec des partenaires internationaux, contribueront à créer plus de 14 000 emplois directs dans le domaine du numérique au Maroc, avec des investissements estimés à 595 millions de dirhams marocains, soit environ 55 millions de dollars.

Répondant aux questions orales posées par les députés à la chambre des représentants sur l'adoption de la digitalisation pour l'attraction des investissements et sur la promotion des emplois dans le domaine du numérique, Ghita Mezzour a indiqué que ces investissements portent sur la mise en place d'unités affiliées à des entreprises internationales leaders dans la technologie numérique dans plusieurs régions du royaume. Le but étant de faire du Maroc « un hub du secteur digital en vue d’accélérer le chantier de la transformation numérique et d’exporter la technologie numérique à l’étranger », a déclaré la ministre.

En effet, le Maroc a entamé depuis quelques années un vaste chantier pour la numérisation de plusieurs secteurs. Pour atteindre les objectifs fixés, le gouvernement a signé des partenariats avec des grandes entreprises technologiques à vocation internationale. Le dernier en date est le mémorandum d'entente relatif à un projet d’investissement dans le secteur de l’outsourcing, signé avec la multinationale française Alten, qui permettra la création de 1 000 emplois.

Il faut noter que tous ces projets s’inscrivent dans la stratégie Maroc Digital 2020, désormais Maroc Digital 2025. La stratégie accorde une attention particulière à toutes les entreprises qui pourront œuvrer pour la transformation numérique du pays. Il est donc important selon la ministre « d'accorder une attention particulière aux start-up technologiques et de les accompagner pour qu’elles soient compétitives à l’échelle internationale dans l’optique de développer l’économie numérique nationale et renforcer les exportations du royaume en matière de biens et de services », a déclaré Ghita Mezzour.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 27 octobre 2022 13:10 Written by

La République du Congo s’est lancée depuis quelques années dans la transformation digitale de ses services. Cependant, plusieurs localités n’en profitent pas car ne sont pas encore entièrement couvertes par l'Internet.

L’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) va procéder aux côtés des autorités congolaises à la première étude sur l’universalité de l’Internet au Congo. La représentante résidente de l’Unesco, Fatoumata Barry Marega (photo, à gauche), l’a annoncé le lundi 24 octobre lors de son audience avec Léon Juste Ibombo (photo, à droite), le ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique du Congo.

« La République du Congo vient de gagner, en l’espace d’une année, vingt-six points au rang des pays qui facilitent l’accès au numérique. Cette avancée est en lien avec la transition numérique qui figure parmi les priorités du Plan national de développement 2022-2026 », a déclaré Fatoumata Barry Marega.

Ces dernières années, le pays a déployé beaucoup d'efforts en ce qui concerne le secteur numérique et la couverture nationale d'Internet en particulier. Selon le dernier rapport de DataReportal publié en février, le taux de pénétration d'Internet au Congo s'élevait à 25,4 % de la population totale au début de 2022. L'analyse de Kepios indique que les internautes au Congo ont augmenté de 276 000 (+23,4 %) entre 2021 et 2022. Ce qui révèle que 4,27 millions de personnes au Congo n'utilisaient pas Internet au début de 2022.

L’étude sur l’universalité d’Internet qui pourrait débuter en novembre vise à comprendre et à évaluer la complexité de l’essor de l’Internet et de son impact sur le développement du pays. Elle permettra également de ressortir un bon diagnostic afin de proposer des solutions adéquates pour résoudre la fracture numérique et territoriale, et favoriser « l’Internet pour tous » au Congo.

D’autre projet dans le secteur en partenariat avec l’Unesco ont aussi été annoncés par Fatoumata Barry Marega, notamment le programme d’initiation des élèves au codage informatique et à l’intelligence artificielle et le projet de création de la première télévision scolaire numérique au Congo.  

Tous ces projets s’inscrivent dans la Stratégie nationale de développement de l’économie numérique dite Congo Digital 2025. Elle vise à « garantir que les progrès liés au numérique puissent être partagés par tous. Pour cela, nous devons assurer une couverture numérique complète du territoire congolais », avait déclaré Léon Juste Ibombo en 2019 lors du lancement de la Stratégie Congo Digital.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 26 octobre 2022 15:17 Written by

De nombreux pays africains ont adopté l’enseignement à distance comme moyen de relever le défi de l’éducation des citoyens. Cependant, un problème majeur persiste : la disponibilité d’infrastructures et les services avancés pour permettre l’accès aux ressources.

Mardi 25 octobre, le gouvernement du Bénin a procédé au lancement officiel du projet Africa digital Campus. L’accord de consortium pour la mise en œuvre dudit projet a été signé entre l’Institut de recherche pour le développement (IRD), l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), l’Agence française de développement (AFD), l’université virtuelle du Burkina Faso et l’Agence des systèmes d’information et du numérique (ASIN).

Financé par l’AFD et porté par l’IRD et le West and Central African Research and Education Network (WACREN) en partenariat avec l’AUF, le projet est destiné à favoriser la continuité et la qualité des études supérieures en Afrique de l’Ouest, en renforçant les infrastructures réseau et l’offre e-learning des universités locales.

« Pour sa phase pilote, le projet Africa Digital Campus va permettre de déployer la formation à distance par le renforcement de l’offre e-learning au sein de deux universités en Afrique de l’Ouest : l’université virtuelle du Burkina Faso (UVBF) et l’Institut national supérieur de technologie industrielle de Lokossa (INSTI), Bénin », indique le gouvernement.

Le projet d’une durée de deux ans va permettre le renforcement de l’offre de formation en ligne, le développement des infrastructures numériques et l’accès à la connectivité au sein des deux établissements d’enseignements supérieurs ciblés. Il vise ainsi à contribuer et à assurer la continuité et la qualité des études supérieures et de la recherche dans un contexte post-Covid-19.

La phase pilote du projet impactera un millier d'étudiants au Bénin et rejoint la vision du gouvernement de développer le numérique dans l’enseignement supérieur. Le projet vient compléter les initiatives gouvernementales telles que le Réseau béninois d'éducation et de recherche (RBER), dont la première phase a déjà permis d’interconnecter 10 sites universitaires avec des services tels que la connectivité, la téléphonie IP et la visioconférence ; et le projet e-Learning.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 26 octobre 2022 12:53 Written by

L’Afrique couve actuellement une jeunesse innovante en ébullition, de plus en plus en quête de soutien pour entreprendre. Orange qui croit en l’impact social des sociétés technologiques est plus que jamais engagé à les accompagner à travers diverses actions.

Les start-up iRole!, Kamioun, Biomass4GLC, LifeBlood et Abana ont remporté la phase internationale de la douzième édition du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM). Les lauréats ont été dévoilés ce mercredi 26 octobre à Kigali, au Rwanda, en marge du Mobile World Congress Africa qui se tient du 25 au 27 octobre 2022.

Pour le Prix Féminin international, la start-up jordanienne iRole ! remporte la somme de 20 000 € avec sa plateforme numérique qui met en relation des femmes souhaitant travailler à distance et des organisations qui souhaitent les employer.

Pour le Grand Prix International, le premier prix de 25 000€ a été attribué à la start-up sierra léonaise LifeBlood pour sa plateforme de santé numérique conçue pour résoudre la pénurie aiguë de produits sanguins dans le système de prestation de soins de santé du pays.

Le second prix de 15 000 € a été remporté par la start-up malienne Biomass4GLC spécialisée dans la production et la distribution de biogaz de cuisson à travers la mise en location de dispositifs connectés.

Enfin, le troisième prix de 10 000 € est allé à la tunisienne Kamioun qui propose une plateforme d'e-commerce dédiée à l’approvisionnement des détaillants (commerces de proximité) en Tunisie.

Pour la seconde fois en 12 années, le POESAM a attribué un prix coup de cœur du jury pour récompenser une start-up qui se distingue par ses perspectives d'impact. Abana, place de marché numérique de la République démocratique du Congo dédiée aux créateurs de vêtements de même qu’aux clients qui souhaitent les acquérir, s’est vue accorder la somme de 10 000 €.

Au cours de la cérémonie de remise de prix qu’à présidé Elizabeth Tchoungui (photo), directrice RSE, diversité et solidarité du groupe Orange et présidente déléguée de la Fondation Orange, en compagnie de Brelotte Ba, directeur général adjoint d’Orange Middle East & Africa, il a été dévoilé que près de 1 400 candidatures ont été collectées dans l’ensemble des 17 pays où le POESAM a lieu cette année.

Depuis le lancement du POESAM en 2011, Orange a déjà dépensé plus de 600 000 € pour récompenser plus d’une trentaine de gagnants et financer l’accompagnement de près de 90 entrepreneurs par des experts Orange ou ses partenaires.

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Posted On mercredi, 26 octobre 2022 12:04 Written by

En Afrique, les start-up naissent chaque jour. Cependant plusieurs d’entre elles ne décollent pas. Les difficultés de financement de pré-amorçage et le manque d'accompagnement sont entre autres les raisons de cet échec relatif.

Flourish Ventures, une société de capital-risque internationale qui investit sur des entrepreneurs fintech motivés, a annoncé le lundi 24 octobre le lancement de Madica (Made in Africa), un programme d'investissement structuré pour les entreprises technologiques en phase de pré-amorçage en Afrique.

Le programme vise à apporter une solution aux défis systémiques auxquels sont confrontés les fondateurs africains en phase de démarrage, notamment l'accès limité au capital, aux réseaux industriels, au mentorat et à la formation structurée.

Pour être éligibles au programme, les start-up doivent avoir un produit minimum viable (MVP), avoir un ou plusieurs fondateurs engagés à temps plein, avoir reçu peu ou pas de financement institutionnel. Le programme accordera la priorité aux entreprises dirigées par des fondateurs locaux, des femmes et à celles axées sur les secteurs pionniers afin de combler les lacunes de financement sur le continent. L'initiative invite les fondateurs de tout le continent, y compris ceux qui se trouvent en dehors des grands centres technologiques que sont le Nigeria, le Kenya, l'Egypte et l'Afrique du Sud.

« Contrairement à d'autres programmes, Madica n'est pas axé sur un secteur particulier et a l'intention de fournir un soutien pratique, des ressources étendues, un accès aux réseaux et bien plus encore. C'est pourquoi, en plus des 6 millions de dollars de capital d'investissement, nous avons réservé un montant égal pour le soutien programmatique », a précisé Emmanuel Adegboye (photo, à gauche), responsable de Madica.

La trentaine d’entreprises sélectionnées recevront chacune jusqu'à 200 000 dollars en fonds propres couplés d’un soutien programmatique pluriannuel. La phase initiale d'investissement durera trois ans.

Le programme travaillera avec des partenaires tels que des incubateurs, des accélérateurs et des investisseurs providentiels pour identifier et soutenir les entrepreneurs. Tous les candidats seront soumis à la même procédure d'évaluation et les investissements seront effectués sur une base continue tout au long de l'année. Les candidatures sont maintenant recevables à travers le lien https://www.madica.vc/apply

Samira Njoya

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Posted On mardi, 25 octobre 2022 11:36 Written by

L’Afrique s’impose de plus en plus comme une place forte du marché des cryptomonnaies dans le monde. Il est donc important que les prestataires en la matière se conforment aux exigences nationales et internationales.

La plateforme d'échange de cryptomonnaies panafricaine Yellow Card a annoncé le mardi 24 octobre l’obtention d’une licence de fournisseur de services d’actifs virtuels pour opérer au Botswana. La licence, conformément à l'article 11 de la loi sur les actifs virtuels de 2022, a été délivrée par l'Autorité de régulation des institutions financières non bancaires (NBFIRA) le 29 septembre 2022 et deviendra la norme pour les opérations cryptographiques dans le pays.

La licence autorise officiellement Yellow Card à permettre à ses clients d'acheter et de vendre des bitcoins au Botswana. Selon Chris Maurice, PDG et cofondateur de Yellow Card, c'est une étape importante pour l’entreprise, car elle ouvrira « de plus grands canaux d'expansion en ce qui concerne les partenaires de paiement, les banques et l'expansion de notre base de clients à travers l'Afrique. Cela montrera aux régulateurs des autres marchés que nous ne sommes pas n'importe quelle autre société de crypto-monnaies — nous sommes des pionniers, nous repoussons les limites et nous établissons la norme. Raison de plus pour qu'ils collaborent également avec nous ».

Il faut dire que le Botswana est l'un des rares pays au monde à prendre des mesures importantes pour la mise en œuvre d’une réglementation autour des cryptomonnaies et des jetons numériques. Le gouvernement du pays a adopté en février un projet de loi visant à réglementer le commerce des cryptomonnaies et des jetons numériques dans le pays. Ceci dans le but de lutter contre le blanchiment d'argent.

Malgré sa population d’environ deux millions d’habitants, le Botswana dispose d'un pouvoir d'achat important, et ce, grâce à la force de sa monnaie, le pula, par rapport aux autres monnaies africaines.  La population est à la recherche constante de l’innovation d’où l’adoption de la monnaie numérique. Selon gobitcoin.io, un site d’information sur le Bitcoin en Afrique, le Botswana est l’un des principaux utilisateurs de Bitcoin en Afrique aux côtés du Ghana, Kenya, Nigeria, Afrique du Sud, Zimbabwe et plus récemment la Centrafrique.

Désormais officiellement réglementée par les autorités locales, Yellow Card a déclaré qu'elle se conformait également aux principales réglementations mondiales, notamment les exigences en matière de lutte contre le blanchiment d'argent et de connaissance du client dans le cadre de la Travel Rule introduite par le Groupe d'action financière.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 25 octobre 2022 09:39 Written by

Dans la collecte de données indispensables à la prise de décisions efficaces, les satellites d’observation ont démontré leur importance au fil des années. En Afrique où leur nombre est encore assez faible, ils ont le pouvoir d’améliorer le développement dans plusieurs secteurs, notamment l’agriculture.

Le nano-satellites zimbabwéen Zimsat-1 et l’ougandais PearlAfricaSat-1 seront lancés dans l’espace, le 6 novembre, depuis la base de lancement d'engins spatiaux dédiée aux tirs commerciaux appartenant à l’Agence spatiale américaine (NASA) et située en Virginie. Le Zimbabwe et l'Ouganda ont finalisé les préparatifs y afférent. Les deux équipements voleront à bord du Northrop Grumman (NG-18 Cygnus) qui les acheminera à la Station spatiale internationale (ISS) qui se chargera ensuite de les déployer en orbite autour de la Terre.

Selon Melissa Gaskil du Bureau de recherche du programme de la station spatiale internationale, au Centre spatial Johnson, les données statistiques recueillies par ces deux nano-satellites d’observation « pourraient aider à distinguer les sols nus des forêts et des terres agricoles et éventuellement indiquer la qualité de la croissance agricole. Cela pourrait contribuer à améliorer les moyens de subsistance des citoyens de l'Ouganda et du Zimbabwe ».

Le lancement des premiers satellites zimbabwéen et ougandais rentre dans le cadre de la 5e phase du projet mondial conjoint multi-nations Birds (projet BIRDS-5). C’est une constellation de deux CubeSats 1U (Zimsat-1 et PearlAfricaSat-1) et du CubeSat 2U (TAKA) développé par le Japon et qui sera aussi lancé dans l’espace en compagnie des équipements africains. Le programme BIRDS, lancé en 2015 et piloté par l'Institut de technologie de Kyushu (Kyutech) a déjà connu la participation de quatorze pays.

BIRDS permet aussi aux étudiants de pays en développement de s'initier au développement de satellites, posant ainsi les bases de projets similaires de technologie spatiale, dans leur pays d'origine, qui pourraient déboucher sur des programmes spatiaux durables.

La mission de BIRDS-5 est d'effectuer des observations multispectrales de la Terre à l'aide d'une caméra commerciale équipée d'un filtre, et de faire la démonstration en orbite d'un instrument de mesure électronique à haute énergie qui peut être monté dans un CubeSat.

Muriel Edjo

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Posted On lundi, 24 octobre 2022 16:51 Written by

La société a été lancée à Londres en août avec un modèle de location-achat de véhicules 100 % électriques, qui permet aux entrepreneurs de la mobilité d'accéder à des véhicules neufs à émissions nulles pour un prix hebdomadaire fixe.

Moove Africa, une fintech qui aide les entrepreneurs à obtenir un financement pour l’acquisition de véhicules abordables a annoncé la levée de 15 millions de livres sterling, soit 16,9 millions de dollars, auprès d’Emso Asset Management.

Les capitaux supplémentaires permettront à la start-up de développer ses activités au Royaume-Uni après un lancement réussi en août. La start-up prévoit également de passer à 10 000 véhicules d'ici à la fin de 2025 et de devenir le plus grand partenaire de véhicule électrique (VE) de la plateforme Uber à Londres.

« Ce financement arrive à un moment vraiment passionnant pour Moove. Avec notre expansion internationale en cours au Royaume-Uni et en Inde, nous avons déjà montré que le financement de véhicules abordables et accessibles pour les entrepreneurs de la mobilité est un défi mondial que nous nous engageons à résoudre chez Moove. Nous sommes impatients de développer nos opérations au Royaume-Uni pour permettre aux conducteurs de passer à des véhicules électriques afin de faire progresser l'électrification de la mobilité », a déclaré Ladi Delano, cofondateur et co-PDG de Moove.

En mars dernier, l’entreprise a commencé son expansion mondiale après avoir levé 105 millions de dollars dans le cadre d'un tour de table de série A2 composé de capitaux propres et de dettes. Elle a ensuite complété ces fonds avec 20 millions de dollars levés auprès de l'institution de financement du développement (IFD) du gouvernement britannique, British International Investment (BII), anciennement connue sous le nom de CDC Group.

La fintech Moove, cofondée en 2019 par Ladi Delano et Jide Odunsi, compte à ce jour plus de trois millions de trajets effectués dans des véhicules financés par elle sur neuf marchés dont Lagos, Accra, Johannesburg, Le Cap, Nairobi et Ibadan ; dans trois catégories de produits : voitures, camions et motos.

Les opérations de Moove à Londres permettront à Uber de progresser vers son objectif de devenir une plateforme entièrement électrique dans la capitale d'ici 2025. Pour faciliter cette transition vers les VE à Londres, Moove a lancé Moove Charge, la première expérience de charge de bout en bout et la première application complète de réseau de charge de VE spécifiquement pour les conducteurs de covoiturage.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 24 octobre 2022 16:41 Written by
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