La start-up sud-africaine a franchi une étape monumentale en clôturant son cycle de financement. Elle avait précédemment levé des capitaux d'amorçage auprès d'éminents investisseurs providentiels sud-africains et un investissement providentiel d'un cadre de BVNK.
La plateforme sud-africaine de fitness Octiv a conclu le jeudi 31 août un tour de financement de série A. Le fonds mené par la société de capital-risque Knife Capital permettra à la start-up d'accélérer son expansion mondiale, d'améliorer ses produits et de développer son service clientèle pour suivre sa croissance agressive.
Very excited to back @mfawzy & team to invest alongside great Angel Investors in gym management software Startup: #Octiv Fitness! High-growth, capital efficient, recurring revenue SaaS business with clients in 27 countries already. Funding will accelerate global expansion. 🍾 pic.twitter.com/6HUrIt6BhQ
— Knife Capital 🔪 (@KnifeCap) September 1, 2022
Selon Mark Fawzy, le PDG et fondateur, l'une des principales ambitions d'Octiv « est de donner aux salles de sport et aux centres de remise en forme un bras numérique qui leur permette de gérer une activité transparente et plus rentable. Nous offrons à leurs membres l'ultime expérience de fitness personnalisée ».
Selon le rapport de Mordor Intelligence sur le marché des clubs de santé et de fitness, l'industrie mondiale de la santé était évaluée à 81 milliards USD en 2020, et elle devrait connaître un TCAC de 7,21 % au cours de la période de prévision 2021-2026. L'Europe est considérée comme l’un des marchés privilégiés pour le Fitness. Octiv, déjà présente dans cette région, pourra en profiter pour gagner des parts de marchés et fidéliser sa clientèle.
Fondée en 2014 et déjà présente dans 27 pays dans le monde, la plateforme Octiv possède plusieurs fonctionnalités telles que la gestion et la facturation des membres, l'intégration des passerelles de paiement, la gestion des leads, la programmation, la gestion des tâches, la paie, les rapports et l'intégration des sites web.
La start-up Octiv a évolué avec le temps. Elle a commencé comme une application de suivi d'entraînement pour devenir une vaste plateforme avec plus de 60 000 clients actifs.
Samira Njoya
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Les petites et moyennes entreprises représentent plus de 80 % des entreprises du marché ghanéen. Malgré le rôle important qu'elles jouent, elles sont confrontées à certains défis qui les empêchent de se développer de manière durable.
L'accélérateur MEST Scale Venture, en partenariat avec la fondation Mastercard, a lancé le dimanche 25 août un appel à candidatures pour son programme d’accélération pour les start-up axées sur la technologie au Ghana. À travers ce programme qui débute en janvier 2023, MEST Scale veut former les entrepreneurs ambitieux possédant des entreprises innovantes à forte croissance.
Pour être éligible au programme, les start-up doivent avoir au moins trois années de forte croissance des revenus et posséder un chiffre d'affaires annuel minimum de 150 000 $. Les entreprises dont les fondateurs sont des femmes ou dont le personnel est composé de femmes sont particulièrement encouragées à postuler.
Les six entreprises sélectionnées vont bénéficier d’un programme destiné à exploiter leur potentiel de croissance, à les positionner en vue d'une mise à l’échelle et d'augmenter leur attractivité, à accroître leur impact et les préparer à investir. MEST et la fondation Mastercard aideront ces entreprises à relever les principaux défis qui affectent leur capacité à se développer.
Pendant la formation MEST Scale fournira entre autres un soutien consultatif aux entreprises, un accompagnement en matière de leadership, l'amélioration de la technologie et des opportunités de financement et de partenariat.
Le programme se déroulera virtuellement avec des sessions occasionnelles à Accra. Les candidatures pour la prochaine cohorte sont recevables jusqu'au 7 octobre 2022 à travers le lien https://meltwater.org/mest-scale/.
Samira Njoya
Les achats en ligne, pas très prisés en Afrique, augmentent sur le continent. Ce secteur d’activité qui a révélé son potentiel social et économique pendant la Covid-19 suscite de plus en plus l’intérêt de nombreux États. Ils y voient une opportunité de toucher des marchés étrangers.
Le ministère nigérian de l’Industrie, du Commerce et de l’Investissement souhaite que le secteur du commerce électronique génère un revenu de 75 milliards $ par an d’ici 2025, bien mieux que les 13 milliards $ actuels. Lors de la rencontre des acteurs du secteur de l’e-commerce tenue à Abuja le week-end dernier, Suleman Audu, le directeur du département des matières premières et des exportations, représentant du ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Investissement, a indiqué que le ministère a prévu des investissements adéquats pour atteindre cet objectif.
Selon Suleman Audu, « le gouvernement fédéral s’est engagé à développer une stratégie de commerce électronique conforme au plan de relance post-Covid-19, afin d'encourager les investissements dans la chaîne de valeur du commerce électronique ».
Il a reconnu que le Nigeria « n'a pas encore pleinement exploité les opportunités inhérentes à la chaîne de valeur du commerce électronique, en grande partie en raison d'investissements insuffisants, associés à des informations insuffisantes sur les opportunités du secteur et à l'incapacité du gouvernement à fournir l'environnement propice requis ».
Selon l'indice 2020 de la CNUCED sur le commerce électronique entre entreprises et consommateurs (B2C) publié en février 2021 — qui évalue le niveau de 152 pays en fonction de leur degré de préparation au commerce en ligne (capacités d’accès à des serveurs Internet sécurisés, fiabilité des services et infrastructures postaux, part de leur population qui utilise l'Internet et possède un compte auprès d'une institution financière ou d'un fournisseur de services d'argent mobile) —, le Nigeria se classait à la 8e place dans le top 10 des meilleurs marchés africains en étant 94e au niveau mondial.
À travers les revenus générés par l’e-commerce, le gouvernement du Nigeria veut réduire sa dépendance financière au pétrole. Une stratégie qui s’aligne sur les appels à la diversification économique portée par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique et la Banque mondiale.
Muriel Edjo
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Depuis 2016, le gouvernement a entamé la transformation digitale du pays qui repose sur une stratégie numérique. Conçue sur plusieurs axes, elle a été élaborée pour servir de catalyseur à la modernisation de l’économie et à l’amélioration de la compétitivité.
Le Sénégal compte créer 105 000 emplois d’ici 2025. C’est une déclaration du ministre l’Économie numérique et des Télécommunications, Yankhoba Diattara (photo), le mardi 30 août lors du lancement des activités du 3e Forum du numérique et de la 2e édition du grand prix du chef de l’État.
Il explique que c’est l’un des projets et réformes clés de la stratégie Sénégal Numérique 2025 (SN2025) qui « permettra sans nul doute la transformation structurelle de notre économie, un positionnement de hub du numérique en Afrique de l’Ouest, une augmentation de la contribution du numérique à hauteur de 10 % du PIB en 2025 ».
Pour atteindre cet objectif, le gouvernement à travers la stratégie a prévu un certain nombre d’actions qui soutiendront le numérique et seront source d’emplois. Le gouvernement envisage de garantir tout d’abord l’accès aux réseaux télécoms à toute la population sans quoi il n’y a pas d’économie numérique. Il prévoit à cet effet de porter entre autres le taux de couverture 4G à 90% de la population, de réduire de moitié les prix des tarifs d’accès au débit fixe et mobile.
Par ailleurs, en ce qui concerne la promotion du numérique dans les secteurs économiques, le gouvernement s’est déjà doté d’une loi sur la start-up pour faciliter l’éclosion des entreprises innovantes. Il a également prévu un financement et un accompagnement technique approprié pour garantir le développement de l’industrie de l’innovation.
Conscient qu'il reste beaucoup à faire pour l’atteinte de ces ambitieux objectifs en 2025 Yankhoba Diattara déclare : « ma confiance reste intacte, car le gouvernement a pris une option sérieuse pour développer l’économie numérique en injectant des ressources importantes pour renforcer les différentes structures de l’écosystème ».
Samira Njoya
Moins d’un an après le lancement de ses activités, la start-up Duplo décroche son deuxième financement de démarrage en vue de l’élargissement de son secteur d’activité.
Duplo, la plateforme B2B qui facilite les paiements entre entreprises africaines a levé 4,3 millions de dollars de fonds d'amorçage. Dans un communiqué de presse parvenu à la rédaction de We Are Tech le mercredi 31 août, l’entreprise indique que ces fonds supplémentaires serviront à lancer de nouveaux produits et s'étendre à de nouveaux secteurs d'activité au Nigeria.
Selon Yele Oyekola, PDG et cofondateur de Duplo, il y a eu beaucoup d'innovations dans les paiements de consommation en Afrique ces dernières années, « mais les paiements interentreprises sont restés largement inchangés. Nous croyons fermement qu'il existe une grande opportunité de catalyser la croissance et de maximiser les opportunités commerciales à travers le continent en éliminant les goulots d'étranglement qui entravent la circulation fluide de l'argent entre les entreprises, et nous sommes ravis d'avoir levé des fonds auprès de ce groupe d'investisseurs passionnants pour réaliser cette transformation si nécessaire ».
Cette levée de fonds fait suite à l’obtention en février d’un financement de démarrage par la fintech fondée en septembre 2021. Elle avait reçu le soutien de l'accélérateur Y Combinator et de la société panafricaine de capital-risque Oui Capital. Les fonds avaient été débloqués pour créer un système d'exploitation financier pour les entreprises B2B au Nigeria.
Grâce à ce second investissement, Duplo va accroître ses activités et travailler désormais avec les équipes financières des entreprises de taille moyenne et plus. « Quand on pense aux paiements sur le continent ou même au Nigeria, par exemple, on se concentre beaucoup sur les commerçants qui collectent les paiements des clients. Et du point de vue du commerce interentreprises, les start-up les aident uniquement à collecter et à payer. Pourtant, il y a une valeur énorme à les aider à suivre et à réconcilier les paiements en temps réel, et c'est là que nous jouons un rôle important », indique l’entreprise.
Selon la Banque mondiale, les paiements interentreprises en Afrique subsaharienne représentent un marché de 1 500 milliards de dollars. Mais le processus d'émission et de réception des paiements reste largement manuel, ce qui le rend coûteux et très inefficace pour les entreprises.
La plateforme veut remédier à cette situation. Depuis le lancement de ses activités, elle permet aux entreprises de réduire jusqu'à 50 % du temps consacré aux tâches administratives telles que le rapprochement des comptes et jusqu'à 85 % les coûts liés aux paiements. Au cours des 3 derniers mois, Duplo affirme avoir augmenté de 1 000 % le nombre d'entreprises sur sa plateforme. Le volume total des paiements a également augmenté de 4 200 % au cours des 5 derniers mois.
Samira Njoya
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En Afrique, les petites entreprises sont quotidiennement confrontées à des défis d 'accès à un crédit commercial abordable. Les levées de fonds des fintech de prêt sont une opportunité pour ces dernières d’acquérir des capitaux et développer leurs activités.
La plateforme de prêt numérique évolutive Pezesha a annoncé le mardi 30 août, l’obtention d’un investissement de présérie A de 11 millions $.
« Nous sommes ravis d'attirer des investisseurs institutionnels dirigés par le Women's World Banking Capital Partners (WWBCP II) pour soutenir nos plans de croissance et faire passer notre mission à la vitesse supérieure. Nous sommes également ravis que WWBCP II investisse intentionnellement dans les femmes, ce qui nous permet de cimenter l'inclusion dans nos plans de croissance comme une voie durable vers notre vision de construire l'infrastructure de prêt aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME) d'Afrique », a déclaré Hilda Moraa, fondatrice de Pezesha.
📢 #Announcement! 📢
— Pezesha (means capital enabler) (@Pezesha_Africa) August 30, 2022
PRESS RELEASE: Pezesha raises Pre-series A of $11m led by Women’s World Banking Capital Partners II to grow its embedded finance platform.
Learn more here https://t.co/Vs46zttJDQ@womensworldbnkg @hildamoraa
Créée en 2017 au Kenya, Pezesha relie les petites et moyennes entreprises aux fonds de roulement grâce à une approche collaborative. La plateforme connecte les banques, les IMF (institution de microfinance) et autres institutions ou réseaux financiers avec des PME de qualité. Ce qui favorise « une inclusion financière significative et réduit toute inégalité dans l'accès aux services financiers formels », indique le site web de l’entreprise. Pezesha propose également des cours d'éducation financière et des conseils en matière d'endettement aux MPME qui ne remplissent pas les conditions requises pour obtenir un prêt, afin d'améliorer leur score de crédit et leur permettre d'emprunter de manière responsable au fur et à mesure de leur progression dans l'échelle financière de Pezesha.
Ces capitaux supplémentaires constitués de 6 millions $ de capitaux propres et 5 millions $ de prêts vont donner la possibilité à Pezesha d’accentuer ses opérations sur ses principaux marchés d’Afrique de l’Est mais aussi d’explorer des opportunités de développement sur de nouveaux marchés en Afrique subsaharienne.
La fintech revendique à ce jour plus de 200 000 partenaires et plus de 100 000 prêts attribués aux MPME au Kenya, en Ouganda et au Ghana.
Samira Njoya
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Au cours des cinq dernières années, cinquante start-up africaines ont bénéficié de l’accompagnement technique et financier de l’accélérateur. Les start-up bénéficiaires ont déjà levé plus de 150 millions $ en financement.
L'incubateur Startupbootcamp AfriTech a lancé lundi 29 août l’appel à candidatures pour la 3e cohorte d'ASIP Accelerator Program, son programme d’accélération pour start-up. Les candidatures sont recevables à l’adresse https://vc4a.com/startupbootcamp-africa/asip-2022-c3/ jusqu’au 11 novembre. Le programme d’accélération ira du 20 février au 25 mai 2023.
Pour être éligible, les start-up doivent être officiellement créées, avoir au moins deux personnes travaillant sur le projet et y consacrant au moins 50 % de leur temps, avoir des consommateurs ou clients qui utilisent les produits ou services, générer des revenus à partir des produits ou services.
Pour cette nouvelle édition d'ASIP Accelerator Program, les secteurs ciblés sont : AgriTech et chaîne d’approvisionnement ; FinTech, IoT et connectivité ; Machine Learning (Data Analytics) ; Cybersécurité ; CleanTech et RegTech.
Les dix start-up en phase de démarrage retenues au terme de la sélection bénéficieront d’un coaching intensif, d'opportunités pour les projets pilotes et de preuve de concept qui leur ouvriront les portes d'accords commerciaux à plus long terme.
Les partenaires associés à cette nouvelle cohorte sont la société néerlandaise de financement du développement (FMO), la Délégation générale à l'entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) du Sénégal, l’opérateur télécoms Telecel Group et Enrich in Africa (EiA), financé par le programme Horizon 2020 de la Commission européenne.
Cinq start-ups sur les dix retenues pour le programme seront entièrement financées et soutenues par le projet EiA. Ces start-up recevront des avantages supplémentaires tels que l'accès à la communauté Euroquity, des événements de réseautage, un suivi, etc.
Les dix start-up recevront chacune 15 000 € en espèces ainsi que plus de 500 000 € de crédits et bénéficieront d'accords de partenariat exclusifs avec des fournisseurs de technologie de premier plan tels qu'AWS, Google, Miro, Hubspot et bien d'autres.
Muriel Edjo
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Zanzibar est réputé pour être l'une des meilleures destinations touristiques au monde. Le pays veut profiter de cette notoriété pour développer des partenariats et devenir un pôle d’innovation technologique par excellence en Afrique.
La plateforme de commerce électronique Wasoko a lancé le mardi 30 août à Fumba Town le « Wasoko Innovation Hub », un pôle d’innovation en partenariat avec le gouvernement de Zanzibar. L’entreprise a indiqué que le nouveau centre aura pour objectif d’attirer et relocaliser sur l'île des entreprises technologiques de toute l'Afrique.
« En tant qu'entreprise technologique panafricaine, Wasoko a cherché un endroit où nous pourrions réunir les meilleurs talents du continent et d'ailleurs pour innover et développer de nouveaux produits et services pour nos clients. Bien que nous ayons envisagé des endroits plus traditionnels tels que Dubaï et Londres, nous sommes restés fidèles à la conviction que la technologie pour l'Afrique doit être construite en Afrique », a déclaré Daniel Yu, PDG et fondateur de Wasoko.
“We are honoured to be a founding partner for Silicon Zanzibar, and expect Wasoko to be the first of many tech companies to establish a presence on the island.” Daniel Yu, Wasoko CEO.#WasokoinZanzibar#SiliconZanzibar#FumbaTown pic.twitter.com/RN4pz2YqC9
— Wasoko (@wasoko_official) August 30, 2022
Zanzibar a entamé depuis quelques années des initiatives pour accélérer la transformation numérique du pays et rattraper le retard accusé. La Silicon Zanzibar est l’une de ces initiatives gouvernementales. À travers le partenariat avec Wasoko, le gouvernement veut créer un cadre attractif pour les entreprises technologiques, les chercheurs et les professionnels de l'industrie.
Le Wasoko Innovation Hub se spécialisera dans le développement d'outils permettant de personnaliser l'expérience des clients, d'améliorer les paramètres de livraison, d'élargir les options des services financiers et de collecter des données et des informations clés sur l'ensemble de la chaîne de valeur.
La mise en œuvre de ce nouveau centre va permettre le réaménagement de la ville de Fumba Town, la création de nombreuses possibilités d'emploi et de carrière et va faire de l’île un centre de premier plan pour les entreprises technologiques panafricaines. Il va également permettre au pays d'obtenir des investissements d'une valeur de plus de 15 millions de dollars dans la prochaine décennie.
Le Wasoko Innovation Hub se concentrera sur l'élaboration de solutions technologiques de classe mondiale qui stimuleront le secteur du commerce électronique en Afrique. Selon le ministre de l'Investissement et du Développement économique de Zanzibar, Mudrick Soraga, ce centre doit être un cadre idéal et adapté « pour que toutes les entreprises technologiques et les membres de leurs équipes soient basés à Zanzibar ».
Samira Njoya
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Investisseurs, incubateurs, accélérateurs, startupers constituent la galerie de portraits réalisée par We Are Tech. Le travail de sélection et d’information est signé de l’équipe Télécom de l’Agence Ecofin, notamment Isaac K. Kassouwi et Melchior Koba, sous la direction de Muriel Edjo.
LE TOP 50 DE LA TECH AFRICAINE
« Ce Top 50 rassemble les tech entrepreneurs africains dont la crédibilité s'est consolidée en 2021- 2022 à travers l'intérêt suscité auprès d'investisseurs » précise Muriel Edjo, ajoutant : « La sélection intègre également des personnalités de l'écosystème tech mondial dont les actions ont grandement contribué au développement de l'entrepreneuriat technologique en Afrique ».
On constate ainsi, avec plaisir, que dans le secteur de la tech africaine, la majorité des leaders sont africains et qu’une classe d’investisseurs continentaux est en train de se développer. On note également une prédominance des régions nord-africaine et anglophone.
Du côté des internationaux, on remarquera la percée des Etats-Unis, confirmant ainsi ce qu’Arun Venkataraman, Secrétaire d’Etat adjoint américain au commerce pour les marchés mondiaux, confiait récemment à l’Agence Ecofin : « Nous sommes ici pour aider les entreprises américaines à maximiser ces opportunités sur tout le continent ».
We Are Tech réalisera désormais ce Top 50 chaque année.
Les start-up émergent considérablement au Nigeria et font de ce pays un moteur de la transition numérique en Afrique. Des partenariats se multiplient avec l’objectif de diversifier l’économie et l’espoir de créer des opportunités d’emplois pour la jeunesse.
Le gouverneur de l'État d'Ogun, Dapo Abioduna, a conclu un partenariat stratégique avec la plateforme panafricaine de services de capital-risque GetFundedAfrica. Dans une déclaration faite le vendredi 26 août par le chef de presse du gouverneur, Kunle Somorin, le partenariat va permettre d'augmenter le nombre de start-up technologiques dans le domaine des TIC, et d'exploiter une économie de l'innovation représentant 34 milliards de dollars pour construire la première « Silicon Valley » du Nigeria.
Poised to increase the number of Technology startups in the Information and Communication Technology (ICT), in the state and taping into the $34b innovation economy, the Ogun State government, has entered into a strategic partnership with GetFundedAfrica.
— Ogun State Government - OGSG (@OGSG_Official) August 27, 2022
Le partenariat devrait au cours des 3 prochaines années, développer pas moins de 400 start-up en Afrique pour aider Ogun à débloquer des millions de dollars en innovation. « Le premier lot de 20 start-up couvre les technologies Fintech, Agritech, Healthtech, le développement de logiciels, la formation et le recrutement de talents du Nigeria, de l'Ouganda, des Émirats arabes unis (EAU), du Kenya et de l'Allemagne », a déclaré Dapo Okubadejo le commissaire aux finances et conseiller économique en chef du gouverneur.
Ainsi, « GetFundedAfrica mettra à disposition la collecte de fonds, le mentorat, entre autres, tandis que l'État d'Ogun apportera son soutien en matière de visa, d'assurance, d'espaces de bureaux, de services publics, etc. », a ajouté Dapo Okubadejo.
À en croire le commissaire aux finances, le partenariat porte déjà ses fruits. Vingt start-up sont en train de déménager à Ogun TechHub dans la ville d’Abeokuta ce qui stimulerait d’ici peu le système socio-économique de l’Etat. À travers ce partenariat, l’Etat d’Ogun compte bénéficier d’énormes flux de capital-risque en Afrique.
La plateforme panafricaine GetFundedAfrica n’est pas à son premier partenariat en Afrique. En 2021, elle a aidé les start-up africaines à lever plus de 150 millions de dollars.
Samira Njoya
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Un an après le lancement de ses activités, la plateforme Grey obtient des capitaux supplémentaires qui serviront à étendre ses activités en Afrique de l’Est.
La start-up nigériane Grey, spécialisée dans les services bancaires numériques, a annoncé le lundi 29 août son premier tour de table d’un montant de 2 millions de dollars.
Ces fonds de démarrage permettront à la fintech de se lancer sur de nouveaux marchés et d'étendre sa gamme de produits aux envois de fonds, aux paiements de personne à personne et d'entreprise à entreprise, pour les paiements transfrontaliers africains avec des frais réduits.
Grey raises $2M to simplify cross-border payments across Africa @greyfinance #Africa #PaymentTechnology #Technology #Business #Finance #CrossBorderPayments #SeedFunding
— APO Group English (@APO_source) August 29, 2022
Read more: https://t.co/9pPIRFY2fp pic.twitter.com/H5D8MaZXi4
« Nous voulons faire un travail d'impact pour améliorer la façon dont l'Afrique en tant que continent interagit avec l'argent à travers ses frontières. Je suis ravi que nous ayons acquis une base d'utilisateurs étendue et farouchement fidèle », a indiqué Idorenyin Obong (photo, à gauche), cofondateur de Grey.
Lancée en 2021 sous le nom d'Aboki Africa, la start-up permet à ses utilisateurs de créer gratuitement un compte bancaire étranger en dollars américains, en livres sterling et en euros, d'envoyer de l'argent au Royaume-Uni et en Europe et de recevoir des paiements de plus de 88 pays.
« Nous porterons également à six le nombre total de devises locales prises en charge sur notre application. Cet ajout signifie que les clients de Grey au Nigeria et au Kenya peuvent envoyer de l'argent vers des comptes mobile money en Ouganda », a déclaré la structure.
Sur sa plateforme, Grey revendique environ 100 000 utilisateurs individuels. La société fait savoir que le volume de ses transactions a augmenté de 200 % depuis le début de l'année, ce qui l'a encouragée à créer Grey Business pour compléter cette croissance axée sur les consommateurs et étendre ses services au-delà des transferts de fonds et des paiements de personne à personne.
Notons que le tour de table d'amorçage a été mené par Y Combinator, Soma Capital, Heirloom Fund, True Culture Fund et plusieurs autres investisseurs de renom.
Samira Njoya
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Les relations quelque peu tendues des derniers mois entre la France et l’Algérie reviennent progressivement au beau fixe. Au-delà de la question mémorielle source de friction, les deux pays capitalisent sur les sujets de développement.
En visite de travail et d’amitié en Algérie du jeudi 25 au vendredi 26 août, le président de la République française, Emmanuel Macron (photo, au centre), a annoncé plusieurs projets de coopération entre les deux pays. Dans le segment du numérique en particulier, il a dévoilé le projet de création d’un incubateur franco-algérien. L’objectif selon le chef de l’Etat français est de mettre en commun le savoir et l’innovation des deux pays.
« Vous avez énormément de talents, nous en avons aussi ; beaucoup de nos binationaux ont ces talents. C'est pourquoi je souhaite que nous puissions développer ensemble […] des passerelles, la possibilité d'avoir des formations ici, de les développer, mais aussi de faciliter les échanges et les créations communes entre nos deux pays, mais dans toute la région ».
Hormis le cadre de formation des tech entrepreneurs et de maturation de leurs projets numériques innovants, le président Emmanuel Macron qui est conscient de l’importance du financement dans la croissance des entreprises numériques a aussi évoqué la création d’un fonds spécifique de soutien de 100 millions d’euros.
Il a indiqué que « la BPI [Banque publique d’investissement] aura ce rôle clé qui a été annoncé il y a quelques mois mais qui permettra à beaucoup, en particulier, de jeunes ou de moins jeunes de la diaspora, de pouvoir promouvoir des projets, les porter sur cette rive de la Méditerranée ».
Dans la coopération numérique entre la France et l’Algérie, l’homme d’affaires et patron de Free Xavier Niel, qui faisait partie de la délégation du chef de l’Etat français, apportera aussi sa contribution. Il a annoncé l’ouverture prochaine de l’école 42. L’école de codage informatique gratuite et accessible sans diplôme avait d’abord été annoncée il y a cinq ans. Cette nouvelle déclaration pourrait signifier une levée des obstacles qui entravaient sa mise en place depuis 2017.
Muriel Edjo
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Le futur projet de loi va propulser la RDC et son administration dans une ère numérique qui tranchera radicalement avec les réalités actuelles.
La République démocratique du Congo (RDC) aura dans les prochains jours un code numérique qui régira la transformation numérique des services du pays. C’est l’un des points instruits par le président de république Félix Tshisekedi (photo) lors du Conseil des ministres qui s’est déroulé le vendredi 26 août à Kinshasa.
Le président dans sa communication a donné l’ordre à son gouvernement d’adopter dans des délais courts un projet de loi portant sur la numérisation de tous les secteurs de l’administration publique. « Saluant les efforts notables déjà enregistrés dans ce domaine au sein de certains ministères, notamment la sécurisation des titres fonciers et immobiliers et la numérisation du Cadastre foncier, le président de la République a insisté sur la nécessité de couvrir tout le champ de l'administration publique », informe le compte rendu.
Le chef du gouvernement devra donc dans les prochains jours accélérer la mise en place d’un cadre légal pour assurer l’encadrement approprié de ce secteur. Il devra également veiller à ce qu’un projet de loi soit déposé à l’Assemblée nationale au courant de la session de septembre pour examen et adoption.
À travers cette nouvelle instruction du chef de l'État, la RDC renouvelle son engagement de mettre à jour son système de travail. Au début du mois d'août, le ministre des Affaires foncières, Aimé Molendo Sakombi, avait signé un contrat avec la société luxembourgeoise « eProseed » pour la mise en œuvre du projet « e-Foncier » relatif à la sécurisation du cadastre et la modernisation des services fonciers en RDC. Le projet de loi permettra de repenser en profondeur l'action publique à l'aune de la révolution industrielle et sociétale pour faire de la RDC une République numérique.
Toutes ces actions s’inscrivent dans le cadre du plan national du numérique « Horizon 2025 » qui a pour vocation de faire du numérique congolais un levier d'intégration, de bonne de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social.
Samira Njoya
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Le projet African Digital Hub veut profiter du positionnement géographique et géo-numérique de la Tunisie, au centre de la Méditerranée, pour créer un hub numérique mondial.
L’association Tunisian Smart Cities (TSC) a présenté le projet African Digital Hub dont l’objectif est de connecter l’Afrique au reste du monde. Le projet retenu et intégré dans le livre blanc élaboré par la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-japonaise (CCITJ) a été présenté lors de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD 8) qui s’est déroulée les 27 et 28 août en Tunisie.
Selon Akil Sadkaoui, le responsable du projet, cette infrastructure digitale africaine sera basée sur l’interconnexion des cardinaux numériques de l’Afrique avec les autres pays du monde à travers un maillage souverain des câbles sous-marins. Elle sera en mesure « d’irriguer en connectivité nos territoires et catalyser toutes les nouvelles chaînes de valeur qui s’offrent à nous […] Ceci est encore vrai à l’heure où l'e-commerce et le paiement mobile explosent, à l’heure où on ne cesse de parler d’I.A, de cryptomonnaie, et bientôt de quantique ».
African Digital Hub est un partenariat public-privé d’un coût d’investissement de 307 millions de dollars pour la première phase. Il reposera sur la construction des Green’s Data Cities. L’ensemble constituera une épine dorsale d’un vaste backbone, et d’autres villes alliées pourront plus facilement tirer parti de ces nouvelles autoroutes de l’information.
Le projet capable de créer 500 emplois s’inscrit dans une volonté de Green Deal sur la voie d’un numérique vert décarboné faisant appel à un couplage avec les productions d’énergies renouvelables adossé à un programme de recherche académique. La ville de Bizerte avec la Banque africaine de développement (BAD) a lancé une étude de faisabilité pour la première phase opérationnelle du projet.
Pour l’expert en connectivité Damien Bertrand « à l’échelle internationale, la Tunisie, à travers "African Digital Hub", devrait jouer un rôle de Gateway Nord de l’Afrique du futur souveraine et autonome, et Bizerte devrait être la première pierre de l’édifice ».
Samira Njoya
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