Le manioc est l’un des aliments les plus consommés en Afrique subsaharienne du fait de sa diversité de transformation et de sa culture aisée sur divers types de sols. Cette culture est cependant confrontée à des menaces qui peuvent être maîtrisées par l’utilisation des nouvelles technologies.

Le fournisseur de logiciels de gestion agricole intelligente FarmERP a annoncé, le mardi 6 juin, le déploiement de sa plateforme FarmGyan basée sur l'IA, le machine learning (ML) et la vision par ordinateur au Nigeria.

Selon le communiqué de la société, la plateforme vise à stimuler la culture du manioc dans le pays afin d'améliorer la productivité, la rentabilité et la prévisibilité.

« FarmERP a mis l'accent sur l'aide aux agriculteurs de manioc en prolongeant la durée de vie des cultures et en augmentant de 40 % la mortalité des plantes dans les plantations de manioc grâce à sa plateforme technologique », indique le communiqué.

Au Nigeria, la filière manioc est la plus importante d’Afrique. Le pays est depuis plusieurs années le premier producteur mondial de manioc comptant pour 21 % de la production mondiale. Cependant, les plantations de manioc sont confrontées à plusieurs défis, à savoir la prolifération des ravageurs, la présence des maladies et les conditions météorologiques extrêmes.

Pour résoudre ces problèmes, la plateforme FarmGyan développée par FarmERP numérisera le parcours de croissance du manioc.  A l'aide d'images de drones, un modèle intelligent alimenté par l’IA, la société pourra mieux contrôler les plantes et identifier l'infestation de mauvaises herbes.

La plateforme permettra également de détecter l'humidité des cultures et du sol, les besoins en eau des cultures et l’irrigation, gérer les maladies par des outils satellitaires de surveillance de la santé des cultures. Dans l'ensemble, FarmGyan contribuera à une gestion efficace et efficiente des cultures.

Après le Nigeria, l’entreprise étendra ses services à d'autres pays africains notamment l'Angola et le Ghana. L’objectif est d’aider un maximum de parties prenantes à pratiquer l'agriculture numérique 4.0 pour réaliser une agro-industrie rentable et durable.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 09 juin 2023 08:13 Written by

Après le rétablissement de l’Internet mobile le mardi 6 juin, les autorités sénégalaises ont pris une autre décision importante concernant les médias sociaux.

Les autorités sénégalaises ont rétabli l’accès aux plateformes de réseaux sociaux tels que Facebook, Youtube, WhatsApp ou encore TikTok. Les Sénégalais peuvent ainsi accéder à leurs comptes sur ces plateformes sans forcément passer par des réseaux privés virtuels comme c’est le cas depuis la nuit du jeudi 1er juin.

Cette restriction des réseaux sociaux, confirmée par l’organisation de surveillance de la gouvernance d’Internet NetBlocks, via son compte Twitter, est intervenu dans le cadre des manifestations qui ont suivi la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse », alors qu’il était poursuivi depuis 2020 pour viols et menaces de mort à l’encontre d'Adji Sarr, une jeune femme sénagalaise travaillant dans un salon de massage dakarois.

Les réseaux sociaux ont pris une importance capitale ces dernières années dans les pays africains. De nombreux commerçants utilisent ces canaux à des fins publicitaires ; ils facilitent la prospection, la prise de contact et les échanges avec les clients potentiels. Ces plateformes permettent en effet d’optimiser la visibilité des commerces. Elles se sont imposées au fil des années comme des outils indispensables dans l’appareil commercial de nombreux acteurs du secteur informel. Selon DataReportal, le Sénégal comptait 3,05 millions d'utilisateurs de médias sociaux en janvier 2023, soit 17,4 % de la population totale.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 08 juin 2023 14:34 Written by

Le géant africain du commerce électronique Jumia a récemment fêté ses 11 ans d’activités en Ouganda. Pour l’occasion, les responsables ont dévoilé les plans d'extension de l’entreprise pour les prochaines années.

Jumia veut étendre ses opérations ougandaises dans les zones rurales du pays pour fournir des produits de qualité à des prix compétitifs. Vinod Goel (photo, à droite), le PDG de Jumia Uganda, a fait savoir que l’entreprise utilisera à cet effet son modèle de vente hors ligne, connu sous le nom de « JForce » pour atteindre les clients non connectés dans les zones rurales.

« L'Ouganda, avec sa distribution et sa démographie uniques, présente une opportunité significative pour la croissance du commerce électronique. Le consommateur rural, qui est souvent confronté à des difficultés d'accès à des produits de qualité à des prix compétitifs, est au cœur de cette opportunité. En tant que Jumia, nous sommes ravis de nous lancer dans cette mission et nous invitons nos partenaires à nous rejoindre dans ce voyage transformateur », a commenté M. Goel.

L’initiative Jforce que Jumia s’apprête à lancer est un programme destiné à toutes les personnes qui souhaitent être agent autonome en s’appuyant sur le réseau Jumia. Elle vise à renforcer l’adoption de l’e-commerce dans tout le territoire et ainsi permettre l’émergence de futurs entrepreneurs, avec le soutien de Jumia pour la formation, en leur permettant de collecter une commission sur chaque vente.

Le programme J-Force existe actuellement dans plusieurs pays où Jumia opère, avec près de 100 000 agents commerciaux sur le continent.

A travers l’expansion du programme en Ouganda, l’entreprise espère que la population jeune du pays et le nombre d'Ougandais vivant dans zones rurales stimuleront sa croissance. Seulement 26,2 % de la population vit en milieu urbain dans le pays, selon le site spécialisé knoema.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 08 juin 2023 13:49 Written by

Depuis la mise en place d’un ministère en charge du Numérique en 2021, les autorités mauritaniennes mènent des actions pour développer l'infrastructure numérique ou encore les services d'administration en ligne.

Moctar Ahmed Yedaly, ministre mauritanien de la Transformation numérique, de l'Innovation et de la Modernisation de l'administration, et Thomas Pramotedham, président-directeur général de Presight, une filiale de la holding émiratie G42, ont signé le 31 mai un protocole d’accord à Marrakech, au Maroc lors du Gitex Africa, apprend-on d’un communiqué de presse publié le mercredi 7 juin.

L’objectif de cet accord est de développer les infrastructures numériques en misant sur le cloud et de favoriser l’éclosion des talents locaux. « La construction d'un cloud national renforcera certainement notre souveraineté nationale », affirme Moctar Ahmed Yedaly.

Comme la plupart des pays africains, la Mauritanie s’est engagée sur la voie de la transformation numérique. Elle multiplie les accords pour la mise en place d’un écosystème technologique idoine dans le but de favoriser la prolifération des start-up et de dynamiser le secteur technologique local. Les services publics sont également en cours de numérisation avec divers protocoles d’accords signés avec la France et les Emirats arabes unis en 2022.

Ce partenariat avec G42 et ses filiales G42 Cloud et Presight sera axé sur des domaines tels que le centre de données national, le cloud souverain national ou encore les initiatives globales de transformation numérique. Elle vise aussi à former des professionnels qualifiés sur le plan technologique au sein de l'écosystème numérique mauritanien et à responsabiliser les citoyens.

Rappelons que, d’après le Digital Report 2022 de Hootsuite et We Are Social, le taux de pénétration d’Internet en Mauritanie est encore de 35,8 % et l’Union internationale des télécommunications (UIT) classe la Mauritanie à la 38e place sur 54 pays africains dans son dernier rapport sur le développement de l’e-gouvernement (EGDI).

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 08 juin 2023 12:48 Written by

La numérisation constitue un enjeu majeur de développement des pays de l’UEMOA. Malgré les ambitions des stratégies nationales, suscitant d’indéniables progrès, la transformation numérique des pays de la zone enregistre encore des faiblesses et des retards, en comparaison des performances mondiales.

Le président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), Serge Ekue (photo, à droite), et le directeur général de l’Alliance Smart Africa, Lacina Koné (photo, à gauche), ont signé le mercredi 7 juin à Lomé au Togo un accord-cadre dans le but d'accélérer la transformation numérique des Etats de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Le nouvel accord vise à appuyer le développement du commerce électronique dans l’espace UEMOA et soutenir la mise en œuvre des projets d’inclusion financière dans le cadre de l’intégration sous régionale, conformément aux orientations de l’axe 1 de Djoliba, un plan stratégique de la BOAD sur la période 2021-2025, indique l’Agence togolaise de presse.

« La vision est de transformer notre Afrique, de faire en sorte que l’ensemble de nos populations puissent se projeter dans l’avenir de manière très concrète en utilisant la technologie numérique dans les divers domaines, notamment l’agriculture et l’énergie », a déclaré M. Ekue.

Depuis sa création en 2014 jusqu’à ce jour, Alliance Smart Africa, qui regroupe actuellement 35 pays sur les 54 d'Afrique, s'est fixée plusieurs objectifs, notamment de mettre la transformation numérique au cœur du développement économique du continent, en faisant travailler le secteur privé et les Etats membres autour d’initiatives concrètes.

A travers ce partenariat, la BOAD adhère à une alliance dont la vision est le développement de l’Afrique à travers la technologie numérique. Ainsi plusieurs projets seront mis à œuvre pour soutenir l'écosystème de l'innovation à travers la vulgarisation du « toolkit startups » au profit des Etats membres, et renforcer les capacités et le développement des compétences des acteurs de la zone dans le cadre de la mise à l’échelle de la Smart Africa Digital Academy (SADA).

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 08 juin 2023 10:37 Written by

Après la condamnation d’Ousmane Sonko, les autorités sénégalaises avaient décidé de bloquer Internet et les réseaux sociaux pour limiter la diffusion des messages de haine. La situation a évolué depuis lors.

Dans un communiqué publié le mardi 6 juin, Moussa Bocar Thiam, ministre sénégalais de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, a annoncé le rétablissement de l’Internet mobile sans distinction de plages horaires. Les réseaux sociaux, en l’occurrence Facebook, YouTube ou encore TikTok sont quant à eux toujours restreints.

« Le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l'Economie numérique informe que la connexion Internet des données mobiles est rétablie sans distinction de plages horaires. Les opérateurs de téléphonie ont été requis aux fins de mettre en œuvre la mesure », peut-on lire dans le communiqué.

Pour rappel, c’est dans l’après-midi du 4 juin que les autorités sénégalaises ont décidé de suspendre de façon temporaire Internet dans le pays. Cette décision a été justifiée par « la diffusion de message haineux et subversifs dans un contexte de trouble à l’ordre de public dans certaines localités du territoire national ».

En effet, les manifestations se sont multipliées dans les villes du pays, notamment dans la capitale Dakar, après la condamnation à deux ans de prison ferme de l’opposant Ousmane Sonko, président du parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (Pastef), pour « corruption de la jeunesse », ce qui le rend inéligible pour les prochaines élections présidentielles au Sénégal.

Par ailleurs, malgré le blocage des plateformes de réseaux sociaux, les Sénégalais ont recours à des réseaux privés virtuels pour y accéder  pour diffuser divers messages et partager la situation dans le pays.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 07 juin 2023 13:23 Written by

Le Rwanda a mis en place de nombreuses réformes ces dernières années en vue d’améliorer sa compétitivité économique. La fourniture de services de qualité et de services à la clientèle dans les secteurs public et privé est l’une des priorités de cette stratégie.

Le gouvernement rwandais va procéder à la numérisation de plus de 400 démarches administratives supplémentaires d’ici juin 2024 dans le cadre de la dématérialisation des services publics de l’Etat. La ministre des Technologies de l’information et de la communication et de l’Innovation, Paula Ingabire, l’a annoncé au cours d'une session sur le développement des TIC avec le Sénat le jeudi 1er juin.

Les nouvelles démarches administratives seront ajoutées aux 103 services déjà numérisés et disponibles sur le portail Irembo mis en place par le gouvernement à cet effet. Selon la ministre, la prochaine étape de la numérisation sera transformationnelle. Elle constituera à numériser tous les services restants, « ce qui permettra d’optimiser le temps, d’éliminer les coûts et les processus inutiles associés aux documents papier ou aux déplacements des citoyens vers les différents bureaux du gouvernement », a-t-elle déclaré.

Pour réaliser cet objectif, le Rwanda sera accompagné par un ensemble de partenaires dont l’Agence française de développement (AFD) qui a accordé en début d'année, un prêt de 37 millions d’euros au gouvernement du pays pour numériser les services publics et soutenir l’innovation.

 A en croire Israel Bimpe, le PDG d’Irembo, le lancement de la plateforme de services publics Irembo, en décembre 2015, a permis de traiter plus de 25 millions de demandes de services jusqu’ici. Ce qui a permis d'économiser plus de 100 millions d'heures de travail, tant pour les fonctionnaires que pour les résidents rwandais.

Le portail emploie 7 700 agents dans différentes régions du pays et plus de 1 500 fonctionnaires du gouvernement l'utilisent pour approuver et offrir les services nécessaires. Le gouvernement a ainsi pu collecter 300 milliards RWF (265 millions de dollars) pour divers services offerts par la plateforme.

Notons que cette nouvelle initiative entre dans le cadre d'un projet de 13 milliards de rwandais) débuté en mars de cette année par l’identification des services concernés. Le projet est une des priorités de la Stratégie nationale de transformation du Rwanda (2017-2024). 

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 07 juin 2023 11:22 Written by

La 5G présente de nombreuses opportunités pour l’économie des pays africains. Avec la demande numérique en pleine explosion, les autorités congolaises veulent apporter une meilleure connectivité favorable aux innovations.

L'opérateur de télécommunications Orange a annoncé, le mardi 6 juin, le lancement du premier test de son réseau 5G en République démocratique du Congo (RDC).

Le pays, connecté à la fibre optique d’Orange depuis février, bénéficie déjà d’une bande passante de qualité supérieure qui sera certainement multiplié avec l'avènement de la 5G.

« En mettant le cap sur cette nouvelle technologie, Orange traduit sa volonté d’offrir à ses clients entreprises et particuliers une connexion Internet mobile très haut débit à travers la dernière génération de réseaux mobiles, et ceci pour répondre au besoin sans cesse croissant en connectivité », indique le communiqué d’Orange à cet effet.

Au-delà de l’amélioration de la vitesse de connexion, l'arrivée de la 5G en RDC devrait faciliter l’émergence d’un immense écosystème IoT (Internet des objets) dans lequel les réseaux pourront répondre aux besoins en communication de milliards d’objets connectés, grâce à un compromis équilibré entre vitesse, latence et coût.

Cette amélioration de la réactivité offrira  également de nouvelles perspectives aux utilisateurs. On peut compter parmi celles-ci l’émergence du cloud gaming en permettant d’accéder à des plateformes de jeux directement sur son smartphone avec une expérience fluide et agréable.

En RDC, l’introduction de la 5G associée à de nouvelles technologies telles que le big data, l’IA, la réalité augmentée vise à densifier la contribution du secteur des télécoms à l’économie du pays. Un secteur à fort potentiel qui a enregistré, selon l’Observatoire du marché de la téléphonie mobile de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo (ARPTC) une croissance de 7,18 % au troisième trimestre 2022.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 07 juin 2023 10:49 Written by

Le gouvernement sénégalais ambitionne de matérialiser 700 procédures administratives d’ici 2025. Pour atteindre cet objectif ambitieux, il a confié la mission à la société Sénégal Numérique SA qui travaille avec des partenaires de choix spécialisés dans le domaine.

Sénégal Numérique SA (SENUM SA), la société publique en charge de la gestion des infrastructures numériques de l'Etat du Sénégal, et Elm, une société spécialisée dans les solutions numériques, ont signé le jeudi 1er juin un protocole d’accord à Marrakech au Maroc en marge du Gitex Africa.

L’accord signé entre les deux parties vise à accompagner SENUM SA dans l'utilisation de la technologie pour stimuler la croissance économique, améliorer les services publics, autonomiser les citoyens du Sénégal et par conséquent favoriser l'inclusion numérique.

« Nous avons hâte de développer les services numériques en Afrique ; cela permettra d'ouvrir des opportunités d'expansion, de fournir des services et des solutions innovantes pour renforcer l'infrastructure numérique et répondre aux besoins des parties prenantes », a déclaré Majed bin Saad Al-Arifi (photo, à gauche), porte-parole et vice-président exécutif du département marketing à Elm.

Dans le cadre du partenariat, Elm créera des plateformes numériques avancées offrant une gamme variée de services de conseil. Les parties concernées, en vertu de l’accord, élaboreront des plans stratégiques à court et long terme pour exploiter les opportunités disponibles sur le marché. Elles définiront également les initiatives et les projets communs visant à renforcer leur coopération pendant la période spécifiée.

Cet accord s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par Sénégal numérique SA visant à multiplier les partenariats pour développer davantage la plateforme de services publics. Pour Elm, le protocole est une aubaine pour la réalisation de ses objectifs, notamment la création d’opportunités d'affaires en Afrique et l'élargissement de sa présence régionale et internationale.

Rappelons que depuis le début de l’année, SENUM SA a signé plusieurs partenariats, dont l'un avec le Comité national de promotion de l’eSport au Sénégal (CONAPES), un autre avec l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) et encore deux autres avec Transnumerik - Sénégal et Microsoft Africa Transformation Office.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 06 juin 2023 15:38 Written by

Le Maroc est en quête de nouveaux partenaires internationaux à travers lesquels il pourra créer davantage de valeur pour son économie. A l’occasion du Gitex Africa, le salon technologique organisé dans le pays, plusieurs partenariats ont été signés.

Le ministère marocain de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, l'Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE) et le cabinet français d'audit, de conseil et de fiscalité Mazars ont signé le vendredi 2 juin un mémorandum d'entente.

L'accord signé en marge du Gitex Africa est centré sur un projet d’investissement de 7,5 millions $ (76 millions de dirhams) visant à établir un centre d’expertise spécialisé dans la data analytics, la cybersécurité, l’audit IT, les partenariats public-privé, l’intelligence artificielle et la RSE (responsabilité sociale des entreprises).

« Cet investissement conforte non seulement la volonté de Mazars de contribuer au développement d’activités à forte valeur ajoutée, mais constitue aussi un levier important d’accélération de l’insertion des jeunes diplômés émanant des universités ou des écoles de commerce et d’ingénieurs », a déclaré Abdou Diop, Managing Partner de Mazars au Maroc.

La mise en œuvre du centre entre dans le cadre de la stratégie d’expansion mondiale du groupe Mazars. A ce jour, le groupe est présent dans plus de 95 pays et territoires.

Selon le communiqué de l’entreprise, le centre permettra d’employer plus de 200 personnes qualifiées d’ici 5 ans et renforcera ainsi l’écosystème du Buisness Process Outsourcing (BPO) au Maroc. L’objectif est de répondre aux besoins des bureaux de Mazars en particulier en Europe.

A en croire les responsables du groupe, le choix du Maroc s’explique par son large potentiel en matière de ressources humaines qualifiées, du climat favorable des affaires et des mécanismes proposés dans sa nouvelle charte d’investissement.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 06 juin 2023 14:43 Written by
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