Annoncé depuis juillet 2022, le lancement de la procédure dématérialisée d'obtention du titre de voyage a connu du retard. Sa mise en œuvre semble se préciser.

A l’instar de plusieurs pays africains, le Cameroun a officiellement adopté l'émission du visa en ligne. Le président de la République du Cameroun, Paul Biya (photo), a signé à cet effet le jeudi 2 mars le décret qui actualise les conditions d’entrée, de séjour et de sortie des étrangers qui séjournent au Cameroun.

Selon ledit décret, l’obtention du visa électronique requiert au préalable l'introduction d'une demande de visa effectuée sur le site web dédié qui sera lancé bientôt à cet effet. La demande se fait peu importe la zone géographique, du demandeur, selon les modalités administratives et financières établies.

Une autorisation de visa en ligne sera ensuite délivrée au demandeur qui pourra ensuite se rendre soit dans une mission diplomatique, soit à un poste frontière, pour obtenir véritablement le visa. Cette phase finale sera achevée par un enrôlement du demandeur consistant au prélèvement de ses empreintes digitales, de la photographie du visage et autres. Selon le décret, le visa est délivré dans un délai de trois jours à compter de la date de la demande en ligne.

Le projet e-visa rentre dans le cadre du plan stratégique Cameroun numérique. En juin 2022, le gouvernement avait réceptionné les équipements informatiques dédiés à ce projet confié à l’entreprise Impact Palmarès R&D SAS basé à Abidjan en Côte d’ivoire. Le projet de loi actualisant le cadre juridique avait quant à lui été déposé à l’Assemblée nationale le 2 juillet.

La mise en œuvre du visa électronique permettra la centralisation et la protection des données enregistrées sur la plateforme numérique ; le contrôle des flux des entrées et des sorties sur le territoire, le contrôle des recettes de l’Etat grâce au paiement qui se fera désormais par voie électronique.

L’e-visa permettra également « la réduction des distances à parcourir et les files d’attente dans les ambassades. Ces problèmes font partie des griefs dénoncés notamment par la diaspora et les étrangers désireux de séjourner au Cameroun », avait déclaré en juillet le ministre camerounais des Relations extérieures Lejeune Mbella Mbella.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 03 mars 2023 14:31 Written by

L’université nigériane forme chaque année des milliers de jeunes talents. Cependant, la plupart d’entre eux ne possèdent pas d’expérience et de connaissances précieuses pour se lancer dans l'entrepreneuriat technologique après l’université. 

The Nest Innovation Technology Park, une communauté basée à Lagos au Nigeria qui favorise l'innovation des start-up technologiques, s’est associée mercredi 1er mars au projet Campus Innovation Circles (CIC) pour lancer « The Nestlings Playbook », un programme conçu pour relever les défis auxquels sont confrontés les fondateurs dans les universités du Nigeria.

Ce programme pionnier, vise à offrir aux étudiants de premier cycle l'accès aux ressources et au soutien dont ils ont besoin pour explorer l'économie numérique, leur permettant ainsi d'acquérir une expérience et des connaissances précieuses sans prendre de risques importants.

« Nous pensons que les étudiants entrepreneurs ont le potentiel de créer des solutions révolutionnaires aux problèmes quotidiens. Avec le programme innovant The Nestlings Playbook, nous leur donnons les moyens de libérer tout leur potentiel et d'avoir un impact réel sur l'écosystème entrepreneurial africain », a déclaré Joba Oloba (photo, à droite), un cofondateur de The Nest Innovation Technology Park.

Au Nigeria, l’écosystème des étudiants est riche en talents. Il est donc nécessaire de fournir à ces jeunes les outils et les ressources nécessaires à une transition vers l'économie numérique en tant qu'entrepreneurs et non en tant que principalement des talents ouvriers. L’objectif est de contribuer à la transition de l'Afrique vers une économie numérique grâce à l'engagement des jeunes.

A en croire Toyin Bamidele, le chef de projet et coordinateur, The Nestlings Playbook est l'une des plus grandes collaborations visant à soutenir les fondateurs dans les communautés universitaires qui explorent l'entrepreneuriat numérique pour créer de la prospérité. Le programme phare sera lancé avec 15 communautés universitaires, et l'appel à candidatures débutera en mars 2023.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 02 mars 2023 15:55 Written by

Le développement de la téléphonie mobile sur le continent ne cesse d’impacter des secteurs essentiels telle que la santé. En s’associant, les deux parties ambitionnent d'améliorer la vie de millions de personnes en utilisant les capacités de données mobiles pour réduire la propagation des maladies.

L’Association internationale d'opérateurs de téléphonie mobile (GSMA) et le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) ont signé, mercredi 1er mars à Barcelone, un accord visant à exploiter la puissance du mobile pour lutter contre les maladies en Afrique.

« La réunion de l'expertise et des ressources permettra d'établir une nouvelle infrastructure puissante fournissant aux travailleurs de la santé africains l'accès aux informations dont ils ont besoin en temps opportun et l'intelligence nécessaire pour aider à prévenir la propagation des maladies à travers les frontières internationales », a déclaré Angela Wamola (photo, à gauche), responsable de l'Afrique subsaharienne pour la GSMA.

Ainsi, dans le cadre de ce partenariat, la GSMA travaillera en étroite collaboration avec Africa CDC sur HealthConnekt Africa, une nouvelle initiative audacieuse visant à connecter à Internet tous les établissements et le personnel de santé en Afrique d'ici 2030.

L'initiative débutera avec un petit groupe d'Etats membres et de communautés pionniers de l'Union africaine, qui verront leurs établissements de santé connectés à Internet et leurs agents de santé équipés d'appareils intelligents, ce qui leur permettra d'améliorer la qualité des soins fournis à leurs clients grâce à l'accès à des ressources en ligne essentielles.

Il faut noter qu'en Afrique, la croissance du mobile a été phénoménale au cours des deux dernières décennies. Selon la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, l'Afrique comptait 650 millions d'utilisateurs de téléphones cellulaires en 2013, soit plus qu'aux Etats-Unis ou en Europe, alors que pour le groupe suédois de télécommunications Ericsson, le taux de pénétration des smartphones en Afrique atteindra 70 % en 2024.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 02 mars 2023 11:51 Written by

L’expansion de l’accès au numérique en Afrique fait partie des 55 milliards de dollars de nouveaux investissements annoncés par le gouvernement Biden lors du sommet États-Unis-Afrique en décembre. Deux mois après la rencontre, les premières retombées sont déjà en cours.

Cisco, un entreprise informatique américaine spécialisée dans le matériel réseau et les serveurs, a annoncé le vendredi 24 février la signature d’un protocole d’accord avec la Fondation Thabo Mbeki pour la réalisation de plusieurs projets parmi lesquels la construction d’un centre technologique et éducatif à Johannesburg en Afrique du Sud.

« Donner la priorité aux compétences numériques des jeunes est la première étape pour réaliser le potentiel de l'Afrique du Sud en tant que puissance technologique tournée vers l'avenir. Nous devons intensifier nos efforts pour donner aux apprenants les ressources et le soutien dont ils ont besoin pour maîtriser le numérique et les inciter à explorer le potentiel de la technologie qu'ils utilisent », a déclaré Smangele Nkosi, directrice générale de Cisco Afrique du Sud.

Dans le cadre de ce protocole, Cisco sera responsable de la numérisation de l'expérience de l'utilisateur final du centre, de la pérennité et de l'automatisation de l'infrastructure, des opérations du cloud, du centre de données, et de la mise en œuvre d'une stratégie technologique holistique qui positionnera le centre comme un référentiel d'informations et de formation de premier plan au monde.

Signalons que c’est en décembre dernier lors du Sommet Etats-Unis — Afrique que Cisco Systems a annoncé une contribution en nature de 200 millions de dollars en Afrique pour des ressources telles que des programmes, des outils, des écoles et des instructeurs. L’entreprise américaine avait déclaré que cette contribution permettrait entre autres d’étendre la formation aux compétences numériques et à la cybersécurité à 3 millions d'Africains.

Ainsi, outre le centre technologique, Cisco construira une plateforme de compétences numériques qui complétera les programmes d'éducation de la Fondation Thabo Mbeki et offrira des certifications internationales en cybersécurité, une compétence très demandée et essentielle pour la transformation numérique de l'Afrique du Sud.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 01 mars 2023 13:46 Written by

Les femmes entrepreneurs continuent de se heurter à d'importants obstacles pour accéder au financement de leur entreprise. En lançant ce nouveau fonds, les responsables ambitionnent de soutenir les femmes dans leurs efforts pour contribuer à l'évolution de la technologie.

Women in Innovation Fund (WiNFUND), un accélérateur à but non lucratif conçu pour soutenir les entreprises dirigées par des femmes et axées sur les femmes, a annoncé le lundi 27 février le lancement public de la collection WiNFUND NFT Africa, un ensemble d'œuvres d'art numériques uniques conçues par l'artiste rwandaise Christella Bijou.

« WiNFUND est un modèle innovant qui aidera les entrepreneures à se développer en créant une communauté mondiale engagée qui fournira un soutien commercial et un financement par la vente de NFT uniques », a déclaré Patricia O'Hayer, cofondatrice de WiNFUND.

Cofondé par la société de biens de consommation Reckitt et le Health Innovation and Investment Exchange (HIEx), en partenariat avec la Fondation Kofi Annan et la Fondation Ecobank, le nouveau Fonds vise à s'attaquer à deux domaines importants d'inégalité, à savoir l’accès aux soins de santé essentiels, et l’accès aux financements par les femmes 

Ainsi, WiNFUND sera en partie financé par la vente des WiNFUND NFT. Les détenteurs de WiNFUND NFT auront accès à des événements, sur invitation seulement, sur les objectifs de développement durable et seront invités à rejoindre un programme de mentorat pour soutenir directement les femmes entrepreneurs qui réussissent.

Signalons que depuis l'ouverture des candidatures en septembre, WiNFUND en a reçu plus de 300 de femmes entrepreneurs dans sept pays africains. Les candidates présélectionnées recevront un soutien commercial pour les aider à se développer, tandis que les meilleures recevront un financement direct de WiNFUND.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 28 février 2023 15:53 Written by

Les technologies de l'information et de la communication sont en plein essor en Tanzanie. Pour cela, le gouvernement du pays a ouvert ses portes aux entrepreneurs étrangers afin de favoriser le développement rapide du secteur. 

Le vice-président tanzanien Philip Mpango invite les investisseurs du monde entier à prospecter et à investir dans le secteur des TIC et de la transformation numérique en Tanzanie. 

Jeudi 23 février, alors qu’il ouvrait le premier forum des affaires Tanzanie-Union européenne (UE) à Dar es Salaam, Philip Mpango en a profité pour vanter le secteur numérique de la Tanzanie, tout en rappelant aux investisseurs présents que la politique nationale du pays en matière de TIC préconise les investissements dans la construction d'infrastructures numériques telles que des centres de données et des instituts de technologie numérique.

« Les TIC et la transformation numérique font partie des principaux moteurs d'un développement rapide […] Cette démarche vise à améliorer les compétences et à tirer parti des innovations numériques de pointe telles que l'ingénierie robotique et l'intelligence artificielle », a-t-il déclaré avant d’ajouter que le gouvernement tanzanien se concentrait sur la construction d'une économie dynamique reposant sur quatre piliers, à savoir la réforme, la réconciliation, la résilience et la reconstruction.

Ainsi, pour ouvrir le chemin aux investisseurs nationaux et internationaux, le gouvernement a pris des mesures pour renforcer et moderniser le secteur notamment par la création du Centre d'investissement de Tanzanie et la mise en place de l'Autorité de promotion des investissements de Zanzibar. Ces centres ont pour ambition de servir efficacement de guichets uniques pour la promotion et la facilitation des investissements.

Le gouvernement en attendant les investissements étrangers continue de développer le secteur à travers ses propres actions. En octobre, le gouvernement a inauguré un ensemble d'infrastructures coûtant 3,4 millions $. Il s'agit entre autres de 11 centres TIC dans les 11 districts d’Unguja et de Pemba, les deux principales îles formant l’archipel de Zanzibar, ainsi que de 42 tours de communication sur l’archipel.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 28 février 2023 13:37 Written by

A l’instar de plusieurs pays dans le monde, la Tunisie a lancé depuis quelques mois le processus de numérisation de ses services publics. L’objectif est de rompre avec les pratiques bureaucratiques et garantir l’efficacité, la qualité et la transparence requises pendant les transactions.

Le nouveau système de l'identité numérique mis en place par le gouvernement tunisien ciblera plus de 100 000 Tunisiens durant l'année 2023. C’est ce qu’a annoncé Nizar Ben Néji, le ministre des Technologies de la communication, le vendredi 24 février.

Alors qu’il dirigeait la campagne nationale pour l'acquisition de l'identité numérique via les mobiles des citoyens à Baja, Nizar Ben Néji a déclaré que le ministère dont il a la charge « va œuvrer, durant l'année 2023, à généraliser l'identité numérique à plus de 100 000 Tunisiens, pour atteindre des milliers de personnes durant les prochaines années ».

« Le ministère opère avec les banques pour introduire l'identité numérique dans les services bancaires », a-t-il poursuivi avant d’ajouter l’instauration prochaine des contrats électroniques de vente et d'achat d'automobiles.

C’est le 3 août dernier que le gouvernement a lancé le service de l’identification numérique sur mobile (Mobile ID). A l’instar des pays développés en matière de gouvernement électronique, le Mobile ID a été mis en place comme un service d’authentification universelle et unique pour accomplir certaines démarches administratives à distance comme l’obtention des documents de l’état civil en ligne, la signature des contrats électroniques de location ou de cession de propriété, les procurations et la signature des contrats de travail. Et ce, dans le but de remplacer progressivement les lourdes démarches administratives par des procédures numérisées, simples et assez sécurisées.

En janvier, le site officiel consacré à l’identité numérique en Tunisie avait annoncé qu’à la date du lundi 2 janvier 2023, le nombre des demandes d’identité numérique non activées avait atteint 86 000 tandis que le nombre des identités numériques activées est passé à 36 474. Des chiffres jugés « bons » par le ministre des Technologies de la communication qui ambitionne à travers des campagnes nationales de généraliser l'identité numérique à tous les citoyens et d'introduire d'autres services en ligne, en coopération avec plusieurs ministères.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 27 février 2023 15:40 Written by

Le gouvernement égyptien a fait de la transformation numérique centrée sur le citoyen un facteur clé de son développement. Depuis, Le Caire multiplie les investissements dans le secteur des TIC pour atteindre cet objectif. 

Le président de la République arabe d'Egypte Abdel Fattah al-Sissi (photo, au centre) appelle son gouvernement à fournir tout le soutien nécessaire pour construire et développer les capacités de la jeunesse égyptienne, soutenir les start-up et encourager leur expansion dans le secteur des TIC.

Lors de sa rencontre, le samedi 25 février, avec le Premier ministre Mostafa Madbouli et le ministre des Communications et des Technologies de l'information Amr Talaat, le président égyptien a donné « des directives pour poursuivre les efforts de l'Etat en faveur de la transformation numérique, et de l'automatisation des procédures administratives et gouvernementales afin d'aider les citoyens et de réduire le temps, les efforts et les coûts. Et ce, tout en suivant l'évolution des applications technologiques de pointe dans le domaine de l'intelligence artificielle, dont l'importance et la valeur ajoutée ne cessent d'augmenter au niveau mondial », lit-on sur le portail web du gouvernement égyptien.

Ces dernières années par le biais de sa stratégie « Egypte numérique », le pays a considérablement progressé dans le domaine du numérique. Un certain nombre d'initiatives et de projets ont été mis sur pieds dans le pays, notamment les « cubs numériques de l'Egypte », les centres d'innovation numérique, ainsi que le développement des bureaux de la poste égyptienne, des bureaux d'enregistrement des biens immobiliers, des parcs technologiques et des écoles de technologie appliquée dans tout le pays.

En juillet 2022, le gouvernement avait annoncé qu’il allouerait 6 025 milliards de livres égyptiennes (319,1 millions USD) dans le budget de l’exercice 2022-2023 pour mettre en œuvre des projets de transformation numérique et de cybersécurité. Ainsi 5 400 milliards EGP seront consacrées à des projets de transformation numérique et au développement des compétences numériques.

Toutes les initiatives et efforts instruits par le président de la République rentrent dans le cadre de la Vision 2030 de l'Egypte et de sa stratégie de transformation numérique, qui visent à renforcer le développement économique et social dans tous les secteurs et à faire du pays un pôle numérique d'excellence en Afrique.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 27 février 2023 10:28 Written by

L'absentéisme chronique des fonctionnaires est un mal qui mine beaucoup d'institutions en Afrique subsaharienne. Pour contrer ce phénomène qui prend de l’ampleur, les gouvernements se tournent vers le numérique qui propose des solutions adéquates.

Le gouvernement gambien a récemment institué la mise en place d’un système biométrique de pointage visant à confirmer la présence des fonctionnaires au travail.  Une note publiée par le ministère gambien de la Fonction publique, des Réformes administratives, de la Coordination des politiques et de l’Exécution, informe que la décision fait référence à une note de service antérieure émise par le secrétaire général et au chef de la fonction publique en février 2021.

« Tous les ministères, départements et agences (MDA) doivent se procurer, d'ici la fin février 2023 au plus tard, et installer un système biométrique de gestion du temps et des présences conformément aux spécifications fournies précédemment par ce bureau », lit-on dans la note.

La décision prise par le gouvernement gambien rejoint celle du gouvernement du comté de Nairobi au Kenya qui a annoncé, il y a peu, qu'il mettait en place un système d'enregistrement numérique du personnel et des cartes d'identité biométriques afin d'identifier les employés « fantômes » de la mairie.

Johnson Sakaja, le gouverneur de Nairobi, a déclaré que le comté a prévu un budget de 10 millions de shillings kényans (79 000 dollars) pour réaliser ce projet, qui permettra d'identifier les travailleurs irréguliers parmi les quelque 13 000 employés de la mairie.

En Gambie, le gouvernement quant à lui prévoit, à la place des cartes d’identités, d’installer un système de pointage électronique biométrique dont les données devront être imprimées chaque semaine et transmises mensuellement au secrétaire général et chef de la fonction publique.

Ainsi, ces nouvelles réformes permettront de lutter contre les maux qui minent le secteur, parmi lesquels l’absentéisme. Il permettra également de moderniser l'administration par l'usage des nouvelles technologies et réduire l'énorme masse salariale que ces travailleurs fantômes font peser sur le gouvernement.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 24 février 2023 14:41 Written by

De nombreux projets numériques sont en cours au Kenya. Le gouvernement s’est donné dix ans pour les réaliser, et ce, en partenariat avec le secteur privé et la Banque mondiale.

Le Kenya veut lancer dans les prochains mois, son projet de déploiement de 100 000 km de fibre optique dans le pays. Le ministre de l'information et de la technologie, Eliud Owalo (photo), a annoncé à cet effet que le pays a sollicité l’aide financière de la Banque mondiale pour l’accompagner partiellement dans la réalisation de ce vaste projet.

S’exprimant le jeudi 23 février lors de la troisième édition du sommet numérique organisé par le Nation Media Group à Mombasa, Eliud Owalo a déclaré « qu'avec l'approbation du gouvernement déjà en place, nous sommes maintenant prêts à déployer une première tranche de 5 000 kilomètres d'ici juin 2023 ».

 

« Nous sommes également en pourparlers avec la Banque mondiale, par l'intermédiaire du Trésor national, pour obtenir une partie du financement de l'autoroute numérique, par le biais du projet d'accélération de l'économie numérique du Kenya (KDEAP) », a ajouté Eliud Owalo.

Le projet de fibre optique dont il est question fait partie d’un ensemble de projets prévus dans le Plan national de digitalisation (2022-2032). Il avait été annoncé pour la première fois en octobre par le président William Ruto et approuvé le 30 janvier dernier.

D’autres projets numérique tout aussi importants pour le pays ont également été annoncés par le ministre de l'information et de la technologie, notamment la mise en place d’un système d'identité nationale pour l'identification numérique des Kényans d'ici juin, la numérisation de 5000 services gouvernementaux sur le portail e-citoyen, et la numérisation du registre foncier qui pourrait permettre de débloquer potentiellement 100 millions de shillings de revenus (environ 790 000 dollars) provenant du secteur foncier.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 24 février 2023 12:10 Written by
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