Le Sénégal, à travers sa stratégie numérique, ambitionne de devenir un leader innovant en Afrique en 2025. Cependant, plusieurs projets sont encore à la traîne à deux ans de l’échéance. Il devient donc important de multiplier les partenariats pour accélérer leurs réalisations.

Le ministre sénégalais en charge de la Communication, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Moussa Bocar Thiam (photo, à gauche), a annoncé le samedi 8 avril, la signature d’un protocole d’entente avec l'émirati Presight ai LTD.

Sur Twitter, Moussa Bocar Thiam a fait savoir que le nouveau partenariat vise à accompagner le Sénégal dans l’implémentation de différents projets, à savoir la réalisation de l'identité numérique, de l'adressage numérique et de la digitalisation des taxes.

Le protocole d’entente nouvellement signé permettra d’appuyer financièrement le Sénégal dans ces différents projets déjà lancés dans le pays. Le projet d’adressage numérique initié en février 2021 au Sénégal vise à cartographier l’ensemble du territoire national et attribuer une adresse numérique à chaque emplacement géographique.

Le projet d’identité numérique lancé le 24 juin dernier vise quant à lui à fournir une identité numérique opérationnelle, fiable, sécurisée et accessible aux usagers sénégalais d’ici 2024. En ce qui concerne la digitalisation des taxes, le projet, lancé depuis plusieurs années, permet aux usagers de déclarer et de payer les taxes en ligne.

Il faut noter que Moussa Bocar Thiam a également signé à Dubaï, le lundi 10 avril, un protocole d’entente avec la société PANAMAX pour le financement du développement d'une solution de poste-digitale et pour la participation à la semaine du numérique « SENEGALCONNECT » organisée par le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l'Economie numérique du 16 au 20 mai à Dakar au Sénégal.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 11 avril 2023 11:04 Written by

A l’instar de plusieurs pays africains, le Cameroun a officiellement adopté l'émission du visa en ligne. Après plusieurs mois d'attente, les autorités du pays ont annoncé la date de l’effectivité de l’e-visa.

A partir du 30 avril, les demandes de visas à destination du Cameroun se feront exclusivement en ligne, a annoncé le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, à travers un communiqué publié le jeudi 6 avril.

Selon le communiqué, l’obtention du visa électronique requiert au préalable l'introduction d'une demande de visa à partir de la plateforme www.evisacam.cm, et ce, peu importe la zone géographique, du demandeur, selon les modalités administratives établies. La demande en ligne est suivie du paiement des frais du visa qui se fera en ligne via divers modes (Mastercard, Visa, Paypal, Mobile Money, Orange Money, Moov, Wave, Safaricom, Airtel, Vodacom, Africell).

Une autorisation de visa en ligne sera ensuite délivrée au demandeur qui pourra se rendre soit dans une mission diplomatique, soit à un poste frontière, pour obtenir véritablement le visa. Cette phase finale sera achevée par un enrôlement du demandeur consistant au prélèvement de ses empreintes digitales, de la photographie du visage et autres. Selon le communiqué, le visa est délivré dans un délai de trois jours à compter de la date de la demande en ligne.

Rappelons que c’est en juin dernier que le gouvernement camerounais avait réceptionné les équipements informatiques dédiés à ce projet confié à l’entreprise Impact Palmarès R&D SAS basé à Abidjan en Côte d’ivoire. Le projet de loi actualisant le cadre juridique avait quant à lui été déposé à l’Assemblée nationale le 2 juillet. Le décret qui actualise les conditions d’entrée, de séjour et de sortie des étrangers qui séjournent au Cameroun avait été signé le mois dernier par le président de la République, Paul Biya.

Cette réforme prescrite par le président de la République constitue la première étape vers la transformation numérique de l’appareil diplomatique du Cameroun. A en croire le ministre des Relations extérieures, « le système e-visa au Cameroun répond au souci de rendre la destination Cameroun plus attentive, de répondre aux doléances de la diaspora camerounaise d’arrimer notre système consulaire aux standards internationaux en la matière ».

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 07 avril 2023 13:38 Written by

Comme la plupart des pays africains, le Sénégal a entrepris depuis quelques années son projet d’accélération numérique. Pour mener à bien ce projet, le pays peut compter sur des partenaires de choix à l’instar de la Banque mondiale.

La Banque mondiale a octroyé un financement de 91 milliards FCFA (150 millions $) à l’Etat du Sénégal pour la mise en œuvre du Projet d'accélération de l'économie numérique (PAEN). Un accord de financement a été signé à cet effet le jeudi 6 avril entre Mamadou Moustapha Bâ (photo, à droite), le ministre sénégalais des Finances et du Budget, et Keiko Miwa (photo, à gauche), la directrice du Bureau régional de la Banque mondiale pour le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal.

« Il est essentiel de tirer parti des technologies numériques au profit de la population, dans des secteurs critiques tels que la santé où les solutions numériques, notamment les dossiers médicaux électroniques, la télémédecine et la gestion des campagnes de vaccination peuvent avoir un impact tangible », a déclaré Keiko Miwa à l’issue de la signature.

Selon le ministre des Finances et du Budget, le financement permettra d’améliorer l'environnement juridique, réglementaire et institutionnel favorable à l'économie numérique. Il soutiendra la transformation numérique du secteur public en renforçant les bases techniques et les services de l’administration en ligne. Il pemettra également de favoriser l’adoption du numérique par une amélioration de l’alphabétisation et des compétences numériques, en particulier chez les femmes et les jeunes et l’accroissement de l’accès aux informations de santé pour améliorer la prestation des services de santé.

Il faut signaler que le PAEN constitue le premier axe du Plan Sénégal Emergent (PSE) adopté en 2014 par le gouvernement avec pour objectif de conduire le Sénégal sur la voie de l’émergence à l’horizon 2035.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 07 avril 2023 12:00 Written by

Le Nigeria occupe une place centrale dans l'écosystème entrepreneurial africain. Pour consolider cette place, le pays met des moyens en jeu pour stimuler davantage l'innovation, créer des emplois et promouvoir la croissance économique.

Le président sortant de la République fédérale du Nigeria, Muhammadu Buhari (photo, à gauche) a inauguré le mercredi 5 avril le Conseil national du Nigeria pour l'innovation numérique et l’entrepreneuriat (NCDIE).

Le NCDIE, présidé par le président de la République fédérale, compte 13 autres membres et sa mission est de promouvoir le développement de l'économie numérique du pays et de créer un environnement favorable à l'épanouissement des entrepreneurs.

Le Conseil devra également veiller à la mise en œuvre de la « Nigeria Startup Act 2022 », une loi promulguée en décembre dernier avec pour but de stimuler la croissance des start-up innovantes et des petites et moyennes entreprises (PME) dans le pays.

« La loi, qui a été élaborée dans le cadre d'une approche collaborative entre le bureau du président et le ministère des communications et de l'économie numérique, avec le soutien de l'écosystème technique, fournit des incitations et un soutien aux start-up, tels que des allègements fiscaux, l'accès au financement, la facilité de faire des affaires, la protection de la propriété intellectuelle et la participation aux marchés publics », a déclaré Muhammadu Buhari.

L'écosystème des start-up du Nigeria est toujours confronté à des défis importants tels que l'accès au financement et le coût élevé de création des produits originaux. Malgré ces obstacles, le Nigeria a été à l'avant-garde de la croissance des start-up en Afrique ces dernières années avec plus de 4 milliards de dollars levés entre 2019 et 2022, rapporte le président.

Ainsi, la mise en œuvre de la « Nigeria Startup Act » constituera une étape importante pour relever ces défis et promouvoir la croissance et l'écosystème inclusif des start-up dans le pays. A en croire le président Muhammadu Buhari, cela conduira à la consolidation et au développement des gains enregistrés dans l'économie numérique.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 06 avril 2023 15:50 Written by

Pour sa sixième académie sur le continent, Smart Africa Alliance a choisi la Sierra Leone. En partenariat avec le gouvernement local, le groupe de réflexion va contribuer à accroître les compétences numériques dans le pays.

La Sierra Leone vient de faire un pas de plus vers l'amélioration de l'espace numérique. Le gouvernement par l’intermédiaire du ministère de l'Information et de la Communication a signé le mardi 4 mars à Freetown, un protocole d’accord avec la Smart Africa Digital Academy (SADA) visant à mettre sur pied une académie numérique dans le pays et l’accompagner dans la transformation du ministère des affaires étrangères.

Comme toutes les académies numériques lancées par la Smart Africa, la SADA de la Sierra Leone proposera des formations avancées en TIC, en Intelligence artificielle et cybersécurité aux formateurs et cadres sierra-léonais. Cette approche aidera le pays à constituer des compétences numériques pour l'accompagner  dans son ambition de relever l'écosystème numérique nationale dans un environnement numérique en évolution rapide.

« Le président Julius Maada Bio a déclaré dans de nombreux cas que la Sierra Leone ne pouvait pas se permettre de passer à côté de la quatrième révolution industrielle. La Banque mondiale a soutenu le gouvernement avec un projet de transformation numérique de 50 millions de dollars pour améliorer la formation numérique et améliorer la connectivité à large bande » a déclaré Mohamed Rahman Swaray (photo, à droite), le ministre de l'Information et de la Communication.

La Sierra Leone est le sixième pays du continent à bénéficier d’une académie de ce genre, après le Rwanda, le Ghana et la République du Congo, le Bénin, la Côte d’ivoire. Le groupe panafricain prévoit d’en installer au Burkina Faso, en Tunisie, au Kenya, à Djibouti.

Ce déploiement continental s'inscrit dans le contexte d'un déficit de compétences numériques dans un monde numérique en constante évolution. Un déficit souligné par le rapport publié en novembre dernier par le cabinet de conseil Boston Consulting Group (BCG) qui pense que L’Afrique a besoin de former 650 millions de personnes aux compétences numériques d’ici 2030 pour que le continent puisse tirer pleinement profit de l’énorme potentiel de l’économie digitale.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 06 avril 2023 15:35 Written by

La course à la transformation numérique bat son plein sur le continent. Les gouvernants optent de plus en plus pour des partenariats publics-privés pour accélérer la transformation numérique de leur pays.

Liquid Intelligent Technologies, une entreprise de Cassava Technologies opérant dans le domaine de la connectivité, de l'innovation et des technologies intelligentes, a annoncé le mercredi 5 avril la signature d’un protocole d'accord avec les autorités zambiennes. L’objectif est d’accélérer la transformation numérique du pays et de fournir une connectivité fiable et abordable à la population.

« Pouvoir contribuer de manière significative à la croissance socio-économique de la Zambie et au développement de ses infrastructures en partageant nos connaissances et nos compétences, et en fournissant les infrastructures et les services nécessaires aux Zambiens dans cette phase de croissance est important pour nous », a déclaré Mark Townsend, directeur général de la filiale zambienne de Liquid Intelligent Technologies.

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Selon le Zambia Inclusive Digital Economy Status Report 2022, le pays a obtenu un score d'économie numérique de 45 % et 47 % de la population ne sont pas inclus numériquement. Pourtant, la Zambie est en pleine mutation grâce à la numérisation en cours et elle veut se positionner comme une plaque tournante solide de l'activité numérique dans la région. Pour cela, les autorités signent des partenariats stratégiques et investissent dans le secteur.

D’ailleurs, l’accord avec Liquid Intelligent prévoit également une extension de son réseau de fibre pour connecter encore plus de villes, fournir l’infrastructure nécessaire pour connecter les écoles et les cliniques le long du réseau et lancer un nouveau centre de données capable de répondre aux besoins croissants d'hébergement de données des entreprises locales et des hyperscalers établissant leur présence dans le pays. Liquid Intelligent soutiendra également le gouvernement du président Hichilema dans le processus de développement des solutions cloud public et privé et de cybersécurité pour la numérisation des services gouvernementaux.

Adoni Conrad Quenum            

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Posted On jeudi, 06 avril 2023 13:37 Written by

Le numérique prend une place de plus en plus importante sur la scène internationale. Il devient donc important pour les organisations internationales de s’unir pour offrir aux pays membres un accompagnement dans leur transformation numérique.

La secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo (photo, à gauche), et la secrétaire générale de l’Union internationale des télécommunications (UIT), Doreen Bogdan-Martin (photo, à droite), ont signé, le lundi 3 avril à Paris en France, une Déclaration conjointe de coopération en vue de renforcer le partenariat entre ces deux organisations.

Selon le communiqué de presse publié par l’OIF, « les actions envisagées à travers cette déclaration visent à contribuer à une connectivité pour tous et une transformation numérique durable. Les axes de collaboration pris en compte portent sur le plaidoyer en faveur du désenclavement numérique et du respect du multilinguisme dans le cadre des concertations et travaux sur le plan international dans ce domaine ».

Ils portent également sur l’accélération de la transformation numérique dans l’espace francophone, la valorisation de l’expertise francophone, ainsi que l’appropriation des enjeux du numérique, notamment par les jeunes et les femmes.

Depuis quelques mois, l'OIF multiplie des partenariats pour le développement du numérique dans les pays francophones dont plusieurs en Afrique. En décembre, l’organisation a signé un accord-cadre de coopération avec la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), pour soutenir la transformation numérique dans les huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

Notons que cette collaboration s’inscrit dans le cadre des décisions du dernier Sommet de la Francophonie tenu à Djerba en Tunisie, les 19 et 20 novembre derniers, sur le thème « Connectivité dans la diversité : le numérique, vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone », ainsi que du Plan stratégique pour l’UIT 2024-2027 adopté lors de la Conférence des plénipotentiaires tenue à Bucarest en Roumanie en octobre 2022.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 06 avril 2023 10:54 Written by

Puissance économique de l'Afrique de l'Est, le Kenya souffre de la pire sécheresse qu'il ait connue depuis des décennies. En lançant Taifa-1, le pays pourra prévoir les catastrophes provoquées par la sécheresse et accélérer l’intervention des programmes d’urgence.

L'Agence spatiale du Kenya (KSA) s'apprête à lancer la semaine prochaine son premier satellite opérationnel d'observation de la Terre, appelé Taifa-1, a annoncé le gouvernement le lundi 3 avril.

Selon une déclaration conjointe du ministère de la Défense et de l'Agence spatiale du Kenya, « Taifa-1 », ou Nation-1 en swahili, devrait être lancé le 10 avril à bord de la fusée Falcon 9 de SpaceX depuis la base spatiale de Vandenberg en Californie.

S’exprimant sur cette nouvelle étape, Hillary Kipkosgey (photo), le directeur général de la KSA, a déclaré que : « le lancement de Taifa-1 est un moment de fierté nationale, car il jouera un rôle essentiel dans l'aide à la décision dans un certain nombre d'activités socio-économiques, notamment la surveillance de l'environnement, la gestion des ressources naturelles et l'agriculture ».

Taifa-1 a été développé conjointement par l'université de Nairobi et l'université Sapienza de Rome, avec un soutien au lancement offert par l'Agence japonaise d'exploration aérospatiale et le Bureau des affaires spatiales des Nations unies (UNOOSA).

Selon Hillary Kipkosgey, l’engin aura pour mission entre autres de faciliter le renforcement des capacités dans l'espace, l’ingénierie des systèmes, les opérations spatiales, le traitement et l'analyse des données, les services et les opérations des stations au sol.

En lançant Taifa-1, le Kenya entre dans un cercle très fermé de pays africains disposant d’un satellite au moins. Après le pionnier égyptien, une dizaine de pays africains sont également propriétaires de plus de 40 satellites au total, selon la plateforme Space In Africa.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 05 avril 2023 12:45 Written by

Avec l’essor mondial de géant comme Amazon, Facebook ou encore Netflix, les importations de services numériques ont considérablement augmenté en Afrique ces dernières années. Un accord fiscal mondial à cet effet devrait être mis en œuvre en janvier avec l’accord de certains pays.

Le gouvernement kényan veut adopter le cadre mondial de taxation des multinationales défendu par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Le président de la République William Ruto (photo, au centre) l’a annoncé le jeudi 30 mars aux investisseurs lors du Sommet régional des entreprises de la Chambre de commerce américaine.

« Suite à des discussions avec les acteurs de ce secteur, nous nous sommes engagés à revoir ce régime fiscal et à l'aligner sur la solution à deux piliers actuellement développée par le cadre inclusif de l'OCDE. Ce cadre guidera l'imposition des transactions de commerce numérique », a déclaré le président de la République.

C’est en 2021 que l’OCDE a finalisé la réforme du système fiscal international visant à résoudre les problèmes d'érosion de la base d'imposition et de transfert de bénéfices par les multinationales. Le cadre repose sur deux piliers dont le premier consiste à aligner plus étroitement les droits d'imposition sur l'engagement du marché local. A ce jour, 138 juridictions membres l’ont acceptée.

Sous l'ancienne administration du président Uhuru Kenyatta, le Kenya avait suspendu son soutien au taux d'imposition minimum mondial, ce qui aurait vu le gouvernement suspendre la collecte de la taxe sur les services numériques auprès de géants de la technologie tels que Google, Facebook et Amazon.

Le pays avait alors exprimé son malaise quant aux clauses de l'accord qui auraient vu la fin de la taxe sur les services numériques qui est actuellement facturée au taux de 1,5% des ventes réalisées par des étrangers dans le pays. Après plusieurs négociations, le Kenya a finalement décidé de s’aligner et signer le pacte avant sa mise en œuvre au 1er janvier 2024.

Selon les estimations de l'OCDE, en cas d'adhésion, l'administration fiscale kényane pourrait percevoir entre 3,3 milliards de shillings (25 millions de dollars) et 5,3 milliards de shillings de taxes, plus de 10 fois les 400 à 500 millions de shillings que le fisc perçoit actuellement chaque année au titre de la taxe sur les services numériques.

Rappelons qu'en dehors du Kenya, trois autres pays à savoir le Nigeria, le Pakistan et le Sri Lanka n’ont pas encore adhéré à la Déclaration.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 05 avril 2023 08:25 Written by

La Poste a toujours joué un rôle dans le développement en Afrique. Dans plusieurs pays, cette administration publique a tout de même perdu de son caractère au fil du temps, à cause d’un manque de projection. Avec les TIC, plusieurs pays ont décidé de la réinventer.

Le gouvernement fédéral du Nigeria introduira un système de code postal numérique dans le pays d’ici juin. Le ministre des Postes de la Fédération et PDG du service postal nigérian (NIPOST), Adeyemi Sunday Adepoju, l’a récemment annoncé lors d’un atelier portant sur la question.

Il a expliqué que la numérisation du système de codes postaux facilitera la distribution efficace du courrier, améliorera la réponse des agences de sécurité aux situations d'urgence, réduisant ainsi le banditisme, les enlèvements et les escroqueries sur Internet, et fournira un système efficace de prestation de soins de santé, des recettes adéquates et des collectes d'impôts, ainsi qu'une distribution des factures de services publics.

« Dans le cadre de notre processus d'amélioration du code postal en tirant parti de la technologie, nous élaborons des entités pour garantir que chaque partie du pays est effectivement saisie, en utilisant un cadre systématique de caractères alphanumériques provenant de l'Etat, des zones de gouvernement local, des districts de code postal, des zones de code postal et des unités de code postal », a déclaré M. Adepoju

C’est en mai dernier que le code postal numérique a été annoncé dans le pays. A cet effet, l’opérateur public du service postal nigérian (Nipost) avait signé un protocole d’accord avec la Commission nationale de la population (NPC) pour la mise en place de ce projet, qui selon le gouvernement boosterait l’économie nationale et contribuerait à réduire l'insécurité dans le pays.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 04 avril 2023 16:05 Written by
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