Les audiences virtuelles sont très peu répandues dans le monde. Cette nouvelle pratique judiciaire adoptée par de plus en plus de pays permet au public d’assister à plusieurs audiences sans se déplacer.
Les tribunaux kenyans vont être connectés d’ici octobre 2022 à l'infrastructure nationale de fibre optique (NOFBI) financée par Google. Le projet a été lancé le vendredi 15 juillet par Martha Koome, la juge en chef et présidente de la Cour suprême du Kenya. Au total, 300 salles d'audiences de 67 cours de justice pourront être diffusées simultanément en ligne.
« C'est en reconnaissance de l'impact transformateur que ce projet aura sur l'accès à la justice et les performances du pouvoir judiciaire qu'au nom du pouvoir judiciaire, j'exprime notre sincère gratitude à Google pour avoir pensé à l'accès à la justice et au fonctionnement du pouvoir judiciaire comme un domaine de résultat clé que le gouvernement kenyan devrait cibler », a déclaré Martha Koome (photo).
Ces tribunaux électroniques bénéficieront d'un accès Internet fiable, ce qui a été un défi pour les tribunaux virtuels adoptés par le système judiciaire du pays. « Ce projet va résoudre le problème qui nous a empêchés de réaliser pleinement le plein potentiel des tribunaux virtuels, principalement la fiabilité, la vitesse et la stabilité d'Internet », a ajouté la juge en chef.
L'objectif de ce projet est d'améliorer l'accès à la justice pour les Kenyans. Il rentre dans le cadre du programme d'automatisation et de numérisation du système judiciaire au Kenya, qui consiste à tirer parti de la technologie en tant que catalyseur de l'efficacité dans la prestation de la justice.
Le Google Connectivity fait partie d'un ensemble de projets subventionnés par Google à hauteur de 500 millions de shillings (4,2 millions USD). Excepté les 67 tribunaux électroniques, 6 hôpitaux et 11 établissements d’enseignement et de formation techniques et professionnels (EFTP) bénéficieront d’une infrastructure de réseau à travers le pays.
Samira Njoya
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