De la healthtech jusqu’à la fintech en passant par l’e-commerce, la tech africaine a progressé rapidement ces dernières années. Le fonds lancé par AfricInvest et Cathay Innovation rassure sur le futur de la tech africaine et son écosystème.

La plateforme d’investissement AfricInvest et la société mondiale de capital-risque Cathay Innovation ont annoncé, mardi 19 juillet, la clôture finale de leur fonds de capital-risque panafricain Cathay AfricInvest Innovation Fund (CAIF) à 110 millions d’euros. Les fonds seront investis dans des start-up prometteuses en phase de démarrage et de croissance en Afrique.

« Alors que la technologie évolue et apporte des mises à niveau massives aux populations mondiales, les start-up sont essentielles pour construire la nouvelle infrastructure numérique nécessaire aux régions émergentes comme l'Afrique pour redéfinir les industries et la société au 21e siècle. Nous sommes fiers de nous associer à l'équipe AfricInvest », a déclaré Mingpo Cai, fondateur et président de Cathay capital et Cathay innovation.

Le fonds est soutenu par des sociétés en commandite, des institutions de financement du développement, des multinationales de premier plan, des entreprises et des particuliers fortunés en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient.

Le CAIF prévoit d’investir entre 1 et 10 millions d’euros dans des start-up en phase de démarrage et jusqu’à 1 million d’euros dans des entreprises technologiques en phase de croissance. Il s’intéressera aux fintech, agritech, healthtech et edtech. Le CAIF profitera de l’expérience d'AfricInvest pour réaliser ses objectifs, qui sont entre autres la contribution au développement et à la montée en puissance d'entreprises innovantes affichant une forte croissance en Afrique, tout en étant ouvert sur les marchés internationaux.  

Lancé en 2019, le CAIF a déjà soutenu dix entreprises de premier plan sur le continent. Les sociétés intégrées dans son portefeuille étendent leur empreinte à plus de 21 marchés à travers l’Afrique. Ces entreprises ont touché plus de 136 millions d'Africains avec des solutions inclusives et numériques.  

Samira Njoya 

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Posted On mercredi, 20 juillet 2022 14:51 Written by

Les pays africains se sont lancés dans la transformation numérique de la majorité de leurs services. La nécessité pour l'enseignement supérieur de s'adapter aux changements technologiques fait l'objet d'une forte poussée.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Moncef Boukthir, a annoncé le mardi 19 juillet qu’un budget de 30 millions de dinars (10 millions $) sera consacré à la réalisation de deux projets portant sur la digitalisation et la sécurité informatique. C’était à l’occasion de l’ouverture du forum national sur la science ouverte « Open Science » qui se tient à Tunis les 19 et 20 juillet.

Le premier projet portera sur l’élaboration d’un système informatique spécifique à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique. Moncef Boukthir a indiqué qu’un appel d’offres a déjà été lancé à cet effet. « Le nouveau système informatique permettra de regrouper toutes les données relatives aux étudiants, chercheurs, enseignants et autres établissements d’enseignement et de recherche », a-t-il expliqué.

Le second projet évoqué par le ministre portera sur la création d’un serveur cloud pour protéger toutes les données du secteur en ligne. Il permettra également de renforcer le partenariat entre les chercheurs tunisiens et sera une plateforme unique d’échange des données au niveau régional et national.

Selon le ministre Moncef Boukthir, les deux plateformes sont créées dans le but de soutenir le centre de calcul El-Khawarizmi, qui depuis 1976 gère tout seul les systèmes informatiques des universités tunisiennes.

Ce premier pas de digitalisation de l’enseignement supérieur s’inscrit dans le cadre de la transformation numérique des services initiée par l’État il y a quelques mois. La Tunisie ambitionne de devenir une référence en Afrique et dans le monde en matière de développement numérique. 

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 20 juillet 2022 10:53 Written by

De nos jours, l'Internet est un outil indispensable pour les étudiants. Les autorités font le nécessaire pour améliorer la qualité de ce service au sein des établissements universitaires.

Abdelbaki Benziane, ministre algérien de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a annoncé le samedi 16 juillet, lors des travaux de la Conférence nationale des universités à Annaba, le renforcement du processus de numérisation des campus. Il se manifestera par la multiplication par 10 du débit Internet dans les établissements de l'enseignement supérieur et de recherche à compter de janvier 2023.

Selon le ministre, « la numérisation constitue un choix stratégique et l’université est en voie de gagner ce pari en vue d’en faire un outil pour la gestion, l’évaluation et la concrétisation de la performance à l’université ». Il a également rappelé que cette action fait suite à la mise en place du système d'information intégré « Progrès » et des plateformes numériques, dont l’objectif est de renforcer la gouvernance dans la gestion pédagogique, la recherche, les ressources humaines et la vie des étudiants.

Cette accélération du processus de numérisation s’inscrit dans le cadre des instructions du président algérien sur la numérisation de tous les établissements sous tutelle des différents ministères. Bien que l’Algérie ait commencé la numérisation de plusieurs secteurs depuis plusieurs années, la pandémie a en effet donné un coup d’accélérateur à la transformation numérique partout dans le monde. Les pays africains ne sont pas restés en marge de cette révolution et continuent leur marche en avant avec divers projets de numérisations.

L’augmentation du débit de l’Internet va entre autres permettre aux étudiants de gagner du temps pour les recherches avec la réduction considérable de la latence, d’améliorer l’accès à un plus grand nombre ou encore d’impacter de façon positive la qualité de leurs travaux.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 19 juillet 2022 17:53 Written by

Depuis l’année dernière, le segment du Mobile Money est en proie à une rude concurrence en Côte d’Ivoire. L’entrée sur le marché d’un nouvel acteur, qui a lancé une agressive guerre des prix, a suscité divers ajustements stratégiques des uns et des autres. Au grand bonheur des consommateurs.

Les abonnés Orange de Côte d’Ivoire ne sont plus les seuls consommateurs qui peuvent installer et utiliser l’application Orange Money Afrique sur leur téléphone. La société télécoms l’a rendue accessible à tous, indépendamment du réseau utilisé, dans un souci d’inclusion financière. Elle a ainsi unifié sur une seule interface la réalisation des différentes transactions financières que sont amenées à réaliser les millions d’Ivoiriens détenteurs de plusieurs cartes SIM.

Mariame Diaby Touré, la directrice générale d’Orange Money Côte d’Ivoire, explique que « la souscription au service est autonome, pas besoin de se rendre en agence ». Le consommateur affilié à un autre réseau télécoms télécharge l’application sur son mobile et suit les étapes jusqu’à la validation de son compte Mobile Money. Dès lors que c’est fait, il peut effectuer des dépôts et des retraits d’argent, transférer des fonds, effectuer des paiements marchands, régler des factures directement depuis l’application.

À travers cette ouverture de l’application Orange Money Afrique à tous les consommateurs, Orange Côte d’Ivoire matérialise l’interopérabilité des services Mobile Money prônée par le gouvernement ivoirien depuis 2020. « C’est un pas de plus vers l’inclusion financière », soutient Mariame Diaby Touré.

Actuellement présent sur un marché de la finance mobile âprement disputé avec trois concurrents que sont Wave, MTN Money et Moov Money, Orange Côte d’Ivoire multiplie les innovations pour demeurer leader. Avec ses 41 000 kiosques à travers le territoire national, la société a réussi à se rapprocher au plus près des clients. Elle a aussi investi davantage dans le réseau pour garantir un service de qualité partout. L’application Orange Money Afrique est de ce fait accessible même dans les zones éloignées.

« Nous avons la chance d’appartenir au groupe Orange qui a une vision sur le réseau. La 3G et 4G est quasiment partout dans le pays », déclare la directrice générale d’Orange Money Côte d’Ivoire.

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Posted On mardi, 19 juillet 2022 15:15 Written by

Les marchés virtuels sont en plein essor et connaissent une vive concurrence en Afrique. Communément appelés e-market, ils jouent un rôle de plus en plus important dans l’économie nationale. Ils mettent en rapport les acheteurs et fournisseurs de plusieurs secteurs d’activités.

Dans un communiqué publié le vendredi 15 juillet, la Poste tunisienne a annoncé son intention de créer une place de marché virtuelle (VMP) d'ici début 2023. Elle a par la même occasion lancé un appel à manifestation pour le recrutement d’un partenaire stratégique. À travers cette VMP, la Poste ambitionne d’être leader sur le marché local, étendre ses activités en Afrique et établir un hub entre l’Afrique et l’Europe.

« Ce partenariat stratégique vise la mise en place d’une place de marché virtuelle qui répond aux standards internationaux. Cette place sera dédiée aux entreprises tunisiennes et elle leur permettra une meilleure commercialisation de leurs produits à l’échelle nationale et internationale », a déclaré, Yosri Bachouch, chef division à l’unité de commerce électronique à la Poste tunisienne.

Pour la mise en place de ce partenariat stratégique et le lancement du projet, la Poste sera assistée par la Capital African Partners Bank (CAP Bank). Un appel à manifestation d’intérêts a été lancé ; le dossier d’appel à candidatures devra être complété par les potentiels partenaires et renvoyé au plus tard le 29 septembre 2022.

L'appel à manifestation d’intérêts est ouvert aux plateformes internationales de services clients et logistiques, aux entreprises de marketing digital, aux éditeurs de logiciel de plateforme de marché virtuelle, aux fonds de capital investissement, ainsi qu’à d’autres entreprises répondant à des critères bien définis (nombre d’affiliés et/ou de partenaires et/ou de filiales opérant dans la chaîne de valeur des VMP : au moins 3 / chiffre d’affaires de 2021 : plus de 5 millions de dinars / expérience : plus de 5 ans depuis le démarrage officiel de l’activité).

D’après Yosri Bachouch, si l’accord de partenariat est conclu avant la fin de l’année en cours, la plateforme sera opérationnelle en début d’année 2023. 

Samira Njoya

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Posted On mardi, 19 juillet 2022 14:38 Written by

Les audiences virtuelles sont très peu répandues dans le monde. Cette nouvelle pratique judiciaire adoptée par de plus en plus de pays permet au public d’assister à plusieurs audiences sans se déplacer.

Les tribunaux kenyans vont être connectés d’ici octobre 2022 à l'infrastructure nationale de fibre optique (NOFBI) financée par Google. Le projet a été lancé le vendredi 15 juillet par Martha Koome, la juge en chef et présidente de la Cour suprême du Kenya. Au total, 300 salles d'audiences de 67 cours de justice pourront être diffusées simultanément en ligne.

« C'est en reconnaissance de l'impact transformateur que ce projet aura sur l'accès à la justice et les performances du pouvoir judiciaire qu'au nom du pouvoir judiciaire, j'exprime notre sincère gratitude à Google pour avoir pensé à l'accès à la justice et au fonctionnement du pouvoir judiciaire comme un domaine de résultat clé que le gouvernement kenyan devrait cibler », a déclaré Martha Koome (photo).

Ces tribunaux électroniques bénéficieront d'un accès Internet fiable, ce qui a été un défi pour les tribunaux virtuels adoptés par le système judiciaire du pays. « Ce projet va résoudre le problème qui nous a empêchés de réaliser pleinement le plein potentiel des tribunaux virtuels, principalement la fiabilité, la vitesse et la stabilité d'Internet », a ajouté la juge en chef.

L'objectif de ce projet est d'améliorer l'accès à la justice pour les Kenyans. Il rentre dans le cadre du programme d'automatisation et de numérisation du système judiciaire au Kenya, qui consiste à tirer parti de la technologie en tant que catalyseur de l'efficacité dans la prestation de la justice.

Le Google Connectivity fait partie d'un ensemble de projets subventionnés par  Google à hauteur de 500 millions de shillings (4,2 millions USD). Excepté les 67 tribunaux électroniques, 6 hôpitaux et 11 établissements d’enseignement et de formation techniques et professionnels (EFTP) bénéficieront d’une infrastructure de réseau à travers le pays.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 19 juillet 2022 12:29 Written by

Dans le cadre de ses ambitions de transformation numérique, le gouvernement fédéral nigérian veut accélérer la pénétration de la connectivité dans le pays. Toutefois, cette ambition est ralentie par l’insuffisance d’infrastructures dans le secteur des TIC.

Dapo Abiodun, gouverneur de l’État d’Ogun au Nigeria, a inauguré le jeudi 14 juillet la première usine de fabrication de câbles de fibre optique d’Afrique de l’Ouest. Dénommée Coleman Wire and Cable Fibre Optic Company, l’usine a été construite par le fabricant de fils et de câbles Coleman Technical Industries Limited (CTIL), en partenariat avec la société américaine Corning Inc.

George Onafowokan, directeur général de CTIL, a expliqué que cette initiative est une réponse à l’appel du gouvernement fédéral pour un développement rapide de la pénétration de la numérisation dans l’économie nigériane. La société ambitionne de devenir la plus grande usine de câbles à fibres optiques d’Afrique d’ici septembre 2023. À cet effet, elle envisage de renforcer les capacités du pays, de l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique centrale et d’environ 50 % du continent.

La construction de cette usine s’inscrit dans le cadre du « Nigerian National Broadband Plan (NNBP) 2020-2025 » dévoilé par le gouvernement fédéral en mars 2020. Ce programme vise notamment une pénétration de la large bande de 70 % et une couverture de 90 % de la population d’ici 2025. L’augmentation de la pénétration de la large bande est nécessaire au regard des ambitions nigérianes d’e-gouvernement, de transformation numérique et d’économie numérique.

Selon la Nigerian Communications Commission (NCC), plus de 35 millions de personnes n’ont actuellement pas accès aux services de télécommunications au Nigeria, malgré les investissements croissants dans le secteur des TIC. Une situation qui est notamment due « à l’insuffisance de l’infrastructure de connectivité sans fil et par fibre optique » dans le secteur.

Selon M. Abiodun, la fabrication locale de câbles à fibres optiques facilitera la transformation numérique des différents secteurs de l’économie nigériane. « Elle stimulera l’innovation technologique, l’avancement des processus d’enseignement et d’apprentissage dans nos institutions académiques, améliorera les soins médicaux, facilitera l’accès aux données et améliorera la connexion Internet. Cela va sans aucun doute donner un coup de pouce à l’innovation de notre administration en matière d’infrastructure de l’économie numérique », a déclaré le gouverneur. 

Isaac K. Kassouwi

Posted On mardi, 19 juillet 2022 08:08 Written by

Les programmes de formation basés sur le codage sont en plein essor en Afrique. L’objectif est de fournir aux jeunes Africains un accès aux technologies de l'information et de la communication afin de les rendre compétitifs dans l'économie numérique.

La Banque africaine de développement (BAD) et son partenaire technique Microsoft ont sélectionné, le 15 juillet dernier, 500 « ambassadeurs du numérique » à l’occasion de la Journée mondiale des compétences des jeunes.

« Nous sommes ravis de l’enthousiasme et de la passion des candidats pour ce programme. Nous avons passé au crible toutes les candidatures pour identifier les postulants dont le parcours et les qualifications correspondent étroitement aux critères de sélection. Les 500 candidats acquerront non seulement des compétences qui pourront les aider à trouver du travail, mais ils pourront également créer leurs propres emplois tout en formant d’autres personnes », a déclaré Hendrina Doroba, chargée de l'éducation et du développement des compétences à la BAD.

Pour cette première édition, les examinateurs ont reçu 21 000 candidatures venant de toute l’Afrique. Au final, ce sont 500 jeunes issus de quatre pays où le programme Codage pour l’emploi de la BAD est opérationnel qui ont été sélectionnés. Il s’agit de la Côte d’Ivoire (75 sélectionnés), le Kenya (100), le Nigeria (150) et le Sénégal (175).

Les ambassadeurs du numérique récemment sélectionnés suivront trois mois de formation sur les compétences numériques telles que le développement de logiciels, la résolution de problèmes, la gestion de projets, la communication et d’autres modules. À la fin de la formation, cette première cohorte déjà outillée, dispensera ensuite le modèle de formation à des pairs afin d’étendre les compétences numériques à un plus grand nombre de jeunes Africains, en particulier dans les communautés rurales disposant d’une connexion Internet limitée.

Lancé en 2018, le programme Codage pour l’emploi rentre dans le cadre de la stratégie pour l’emploi des jeunes en Afrique de la Banque africaine de développement. Il vise à propulser la jeunesse africaine sur la voie de la prospérité.  D’ici 2025, la stratégie « Des emplois pour les jeunes en Afrique » de la Banque envisage de doter 50 millions de jeunes de compétences professionnelles et de créer 25 millions d’emplois dans l’agriculture, les technologies de l’information et de la communication et d’autres secteurs clés en Afrique. 

Samira Njoya

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Posted On lundi, 18 juillet 2022 10:38 Written by

L’enseignement supérieur en Afrique fait face à de multiples problèmes à l’aube du nouveau millénaire. Parmi ces problèmes, l’accès aux connaissances en un lieu matériel unique. Des centres multifonctionnels sont créés pour pallier ce manque.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de procéder au lancement de son centre virtuel d’informations et de documentation à Brazzaville. Il a été inauguré le vendredi 15 juillet par le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, en présence du représentant résident de l’OMS au Congo, le Dr Lucien Alexis Manga.

L’objectif du centre virtuel est de faciliter l’accès aux ressources documentaires fournies par l’OMS à travers les différentes plateformes d’informations. « Le centre numérique d’informations va faciliter l’accès aux échanges entre les professionnels en santé. Il est composé de plusieurs salles dont celles réservées aux équipes de l’OMS et leurs partenaires, ainsi que la salle polyvalente qui a une capacité de vingt postes de travail aidant ainsi à la formation en ligne », a déclaré le Dr Lucien Alexis Manga.   

Cette infrastructure nouvellement construite contribuera à la promotion de la recherche et de l’enseignement supérieur au Congo. Elle servira également de bibliothèque numérique disposant d’une collection de documents audios et vidéos pouvant être consultés à distance via Internet. « Avant on avait des bibliothèques immenses et difficiles à consulter. Mais avec cette initiative tout est condensé, facile et rapide pour la lecture. L’initiative doit être partagée comme souhaité pour que cela fasse école », a commenté Gilbert Mokoki.

Le centre numérique doté d’une connexion Internet haut débit vient s’ajouter à ARCAI, le centre de recherche dédié à l’intelligence artificielle inauguré en février 2022 à Brazzaville et financé par la Commission économique pour l’Afrique et ses partenaires.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 18 juillet 2022 09:44 Written by

La pénurie d’eau touche 40 % de la population mondiale. Pour remédier à ces problèmes d’eau, le bureau des affaires spatiales des Nations unies a conçu le système mondial d’observation du cycle hydrologique qui fonctionne avec des satellites. Il améliore l’usage de l’eau.

Le Ghana utilisera la technologie spatiale pour surveiller et protéger ses ressources en eau afin de maintenir leur valeur et leur quantité. Le vice-président de la République du Ghana, Mahamudu Bawumia, l’a affirmé le jeudi 14 juillet lors de la 5e conférence internationale des Nations unies sur l’utilisation des technologies spatiales pour la gestion des ressources en eau. La rencontre se tient à Accra.

« La gestion des ressources en eau fait partie intégrante du développement national et il existe une possibilité d’utiliser les technologies spatiales pour surveiller et évaluer les ressources en eau », a déclaré le vice-président. Selon lui, la question devient urgente, car l’abondante ressource hydrique qu’enregistre le pays est de plus en plus mise à mal par diverses activités humaines dangereuses pour le futur.

Pour parvenir à ses fins de surveillance et de protection de son potentiel hydrique, le gouvernement ghanéen a prévu de soumettre bientôt au Parlement un projet de loi sur la politique spatiale. Il élargira les missions de l’Institut ghanéen de sciences et technologies spatiales et le transformera en véritable agence de surveillance. Le gouvernement compte beaucoup sur la technologie spatiale pour combattre plus efficacement l’exploitation sauvage des ressources en eau qui nuisent à leur qualité.

Selon l'USAID et Sustainable Water Partnership, le Ghana est riche en ressources hydriques. Le pays est au-dessus du stress hydrique. Mais ce capital est de plus en plus mis en danger. Plusieurs menaces s’intensifient parmi lesquelles les « galamsey », des mines aurifères illégales qui contaminent les sources d'eau municipales avec des métaux lourds, en particulier dans le bassin de Pra. Les déchets municipaux, domestiques et industriels contaminent également 60 % des eaux de surface et dégradent les écosystèmes et la biodiversité, notamment en aval de Kumasi et d'Accra.

Le gouvernement souhaite à travers la protection de ses ressources en eau garantir leur quantité, mais également leur qualité afin d’éviter aux populations des problèmes de pénuries. C’est aussi l’assurance que le gouvernement ne dépensera pas davantage pour traiter les eaux destinées à la grande consommation. 

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 15 juillet 2022 16:17 Written by
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