Au Congo, la numérisation totale des services publics sera une réalité dans quelques années. Le gouvernement et ses partenaires s’activent pour satisfaire les citoyens en matière d’infrastructures numériques, de connectivité, d’accès à l’Internet et aux transactions électroniques.
Le Projet d’Accélération de la Transformation Numérique du Congo (PATN) va débuter dès le 15 janvier prochain. C’est ce qui ressort des échanges entre le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, et la délégation de la Banque mondiale, conduite par Samia Malheme (chargée du projet), le lundi 12 décembre à Brazzaville.
« Comme vous le savez, l'accélération de la transformation numérique est l’un des secteurs majeurs pour le Plan national de développement. Ce projet va aider à accélérer les agences du secteur ainsi que les compétences des Congolais dans le numérique », a déclaré Samia Melhem.
Le projet financé par la Banque mondiale à hauteur de 100 millions de dollars vise à appuyer la transformation numérique du pays en mettant l’accent sur l’utilisation productive du haut débit dans la prestation de services publics numériques, l’amélioration de la connectivité des zones isolées, la création d’un Intranet gouvernemental sécurisé.
Avec une participation active du secteur privé, le projet se propose également d’améliorer les compétences numériques des agents publics, citoyens, résidents et entreprises, et de les préparer aux emplois du futur et à l’économie numérique.
Annoncé en juin, le projet est aligné sur les stratégies clés du gouvernement, à savoir le Plan national de développement du Congo (2022-2026), la stratégie nationale de transformation numérique Vision Congo Digital 2025, ainsi que l'initiative Economie numérique pour l'Afrique (DE4A) de la Banque mondiale qui soutient la mise en œuvre de la Stratégie de transformation numérique de l'Union africaine pour l'Afrique (2020-2030) et les priorités de la Banque mondiale.
Selon le ministre, le projet est d’une importance capitale pour le pays car « plusieurs autres ministères sont concernés, notamment ceux de l’Intérieur, des Finances, des Petites et moyennes entreprises, du Plan, de la Justice, de l’Education, de la Jeunesse… ».
Samira Njoya
Lire aussi: