Google et la SFI estiment que l’économie numérique pourrait générer 180 milliards $ à l’économie africaine d’ici 2025. Cependant, de nombreux pays risquent de rater cette opportunité du fait de leur retard dans la transformation numérique. L’entraide entre États peut toutefois l’éviter.
La Côte d’Ivoire et le Cap-Vert songent à collaborer dans le secteur du numérique. La question a été abordée par le ministre ivoirien de la Communication et de l’Économie numérique, Amadou Coulibaly (photo, à droite), et le secrétaire d'État à l'Innovation et à la Formation technique du Cap-Vert, Pédro Fernándes Lopes (photo, à gauche), lors d’une rencontre entre les deux hommes le jeudi 15 septembre à Abidjan.
Amadou Coulibaly, a déclaré que la Côte d’Ivoire a beaucoup à apprendre du Cap-Vert. Le pays est classé parmi les meilleurs d’Afrique en matière d’indice de développement du e-gouvernement (EGDI). À la huitième place selon les dernières données des Nations unies, le Cap-Vert affiche de bons résultats que ce soit en termes de service en ligne, d’infrastructures de télécommunications, de capital humain.
Selon le 12e rapport de la Banque mondiale, la contribution totale de l’économie numérique en Côte d’Ivoire pourrait s’élever à plus de 20 milliards de dollars d’ici 2050, soit 10 % du PIB. Le secteur de l’économie numérique aurait déjà généré 3 000 emplois directs et 5,5 milliards $ de contribution totale dans l’économie équivalant à 3 % du PIB.
Pédro Fernándes Lopes a souligné pour le compte du Cap-Vert que la Côte d’Ivoire, peut lui apporter beaucoup. « Nous sommes certes un petit pays, mais avec de grands objectifs, et nous pensons que la Côte d’Ivoire est un partenaire fort qui peut nous aider dans ce sens ».
Le secrétaire d'Etat à l'Innovation et à la Formation technique du Cap-Vert a profité de l’audience que lui a accordée le ministre ivoirien de la Communication et de l’Economie numérique pour l’inviter « à découvrir bientôt, le Parc technologique du Cap-Vert ». L’infrastructure de soutien à l’innovation et à l’entrepreneuriat numérique, réalisée grâce à un financement de la Banque africaine de développement (BAD), devrait être achevée d’ici la fin de l’année.
Samira Njoya
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