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Dans le but d’aider les entrepreneurs africains à développer leurs affaires sur le continent sur les plans juridique et administratif, deux tech entrepreneurs ont mis en place une solution sur mesure.

Legafrik est une solution legaltech développée par une jeune pousse ivoirienne. Elle permet aux utilisateurs de plusieurs pays du continent d’accéder à des services juridiques depuis sa plateforme web. La start-up, basée à Abidjan, a été fondée en 2017 par Youssouf Ballo et Daouda Diallo.

« Notre but est de rendre les services juridiques de base accessibles au plus grand nombre dans les pays de l’OHADA [Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires]. Aujourd’hui, on parle beaucoup d’inclusion financière, mais je pense qu’il est aussi important de parler d’inclusion juridique. Notre mission est donc de permettre à tous d’accéder à n’importe quel service juridique à des frais très abordables », explique la jeune pousse.

La solution ne dispose pas d’une application mobile. L’utilisateur devra passer par le navigateur pour accéder au site de la start-up. Il faudra ensuite appuyer sur le bouton « accès client » dans le coin supérieur droit pour accéder à la page de connexion puis cliquer sur « inscrivez-vous ». L’utilisateur devra remplir le formulaire avec son nom, son prénom, son numéro de téléphone puis créer un mot de passe.

Le compte créé, il a accès à un espace de travail depuis lequel il pourra lancer divers services et suivre leur évolution. Entre autres, Legafrik propose des services de création d’entreprise dans plusieurs pays africains, d’assistance pour l'ouverture de comptes bancaires, de recouvrement de créances impayées, de domiciliation d’entreprise ou encore d’obtention de licences ou agréments administratifs.

Depuis son lancement, la jeune pousse a soutenu plus de 7 000 entrepreneurs et a rempli plus de 20 000 formalités juridiques et administratives. En plus de la Côte d’Ivoire, elle est présente au Bénin, au Maroc, au Sénégal, en RDC, au Burkina Faso, en Guinée, au Togo ou encore au Cameroun.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 27 mai 2024 16:39 Written by

L’e-santé révolutionne le secteur de la santé en Afrique. Elle permet aux patients d’accéder plus aisément aux professionnels de la santé et à ceux-ci de se rendre disponibles plus facilement grâce aux technologies de l’information et de la communication.

Beesiha est une solution d’e-santé développée par une jeune pousse algérienne. Elle permet aux utilisateurs de prendre des rendez-vous médicaux en quelques clics depuis leurs plateformes web et mobile. La start-up, basée dans le quartier de Said Hamdine à Alger, a été fondée en 2019 par Said Admane et Amine Babou.

L’application mobile est accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les statistiques de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, s’inscrit avec son compte Facebook ou fournit des informations telles que son nom, son prénom et son numéro de téléphone. Après cette étape, il pourra se connecter et avoir accès aux divers services de la jeune pousse.

Grâce à la barre de recherche dans laquelle l'utilisateur peut renseigner la spécialité du médecin qu’il recherche, un établissement médical ou encore la ville dans laquelle il souhaite opérer sa recherche, Beesiha propose les résultats les plus pertinents. Il pourra prendre gratuitement rendez-vous en fonction de la disponibilité du médecin choisi pour la consultation. Il faut souligner qu’il est possible de prendre rendez-vous pour un tiers, un ami ou un membre de sa famille par exemple.

Des notifications sont envoyées de façon fréquente pour aider l’utilisateur à se souvenir de son rendez-vous. De plus, il est possible de se faire consulter à distance puisqu’avec Beesiha, le patient dispose d’un dossier numérique avec les différents résultats des examens médicaux, les différentes ordonnances prescrites par les médecins ou encore l’historique de toutes les consultations. Par ailleurs, c’est au patient de lui donner accès à son dossier médical, car ses informations sont strictement privées.

En ce qui concerne les médecins, ils disposent d’un agenda numérique et peuvent planifier leurs heures de travail à leur guise. On retrouve sur la plateforme la plupart des spécialités médicales, ce qui facilite l’adoption de la solution. Depuis son lancement, Beesiha revendique sur ses plateformes web et mobile plus de 800 professionnels de la santé disponibles et plus de 215 000 rendez-vous pris.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 24 mai 2024 17:17 Written by

Les commerçants du secteur informel sont exclus du système financier traditionnel en Afrique. Des tech entrepreneurs, conscients de ce problème, ont mis en place une solution qui permet de proposer des alternatives aux institutions financières traditionnelles.

Proboutik est une solution fintech développée par la start-up sénégalaise ProXalys. Elle permet aux commerçants de proximité, opérant généralement dans le secteur informel, de numériser leurs opérations financières. La solution a été lancée en 2021 et Thierno Sacko et Abdoulaye Faye. En janvier 2024, ProXalys a levé 500 000 $ pour, entre autres, soutenir la croissance de Proboutik.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois. L’utilisateur, après téléchargement, s’inscrit avec son numéro de téléphone. Il peut accéder aux services que propose la fintech que sont la gestion de la trésorerie, la gestion du portefeuille des clients, le suivi en temps réel des créances et des dettes, le rappel automatisé des paiements via SMS ou la production de rapports et de relevés de compte.

« L'application enregistre toutes vos transactions à paiement différé, garantissant une traçabilité transparente et une meilleure gestion de vos opérations commerciales », explique la jeune pousse. Outre ces services cités supra, Proboutik offre un financement aux utilisateurs en fonction des crédits qu’ils ont eux-mêmes accordés à leurs clients. Le but est de faciliter la croissance du commerce de l’utilisateur et d’éviter qu’il soit confronté à des tensions financières.

La fintech propose deux types d’abonnements à ses utilisateurs : un abonnement mensuel facturé à 990 FCFA (environ 1,63 $) et un autre annuel à 10 000 FCFA. Le jeudi 23 mai, Proboutik a été sélectionnée avec 19 autres fintech africaines pour la deuxième cohorte du programme d’accélération de Visa, une entreprise américaine spécialisée dans les paiements numériques.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 24 mai 2024 12:19 Written by

Dans le but de faciliter le quotidien des populations, en l’occurrence pour la prise en charge des maladies ou des sinistres, un tech entrepreneur a mis en place une solution insurtech.

Casava est une solution insurtech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des polices d’assurance en ligne. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2016 par Bode Pedro. En février 2022, elle a levé un montant de 4 millions pour améliorer sa technologie et développer ses activités dans le but de fournir une assurance abordable aux Nigérians et aux autres Africains.

S’exprimant en 2022 sur les raisons qui ont poussé son entreprise de capital-risque à investir dans l’insurtech nigériane, Avi Eyal, associé général chez Entrée Capital, a indiqué : « l'équipe de Casava a développé un produit unique et perturbateur qui, selon nous, a le potentiel de transformer le marché de l'assurance en Afrique. Nous avons confiance en l'équipe de Casava qui a tout ce qu'il faut pour devenir des leaders dans ce domaine ».

La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut passer par le navigateur et se rendre sur la plateforme web de Casava pour accéder aux différents services. La jeune pousse dispose de deux services pour les particuliers que sont Health Insurance et Health Cash. Le premier est une assurance maladie qui permet d’avoir des soins dans plus de 400 hôpitaux partenaires de Casava. Des soins dentaires aux opérations chirurgicales, Health Insurance prend en charge une large variété de maladies. Quant à Health Cash, c’est un service qui permet à l’utilisateur de se faire rembourser les frais de santé à chaque fois qu’il reçoit des soins de santé en raison d'un accident.

En ce qui concerne les entreprises, l’insurtech propose également deux principaux services que sont Credit Life et Business Gro. Le premier « couvre votre entreprise contre le fardeau financier d'une tragédie soudaine à laquelle sont confrontés les emprunteurs. Nous vous remboursons ce qu'ils doivent ». Business Gro, par contre, permet d’accéder aux prêts commerciaux ou encore aux diverses assurances pour entreprises.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 22 mai 2024 13:46 Written by

Dans le but d’aider les populations à disposer d’un dossier médical numérique, trois tech entrepreneurs ont mis en place une solution en ayant recours à la blockchain et l’intelligence artificielle (IA).

Myrekod est une solution d’e-santé développée par la jeune pousse kényane Afya Rekod. Elle permet aux utilisateurs de stocker leurs dossiers médicaux personnels et permet d’accéder à des services de santé. La start-up, basée à Nairobi, a été fondée en 2020 par Ronald Harris, John Kamara et Irene Kiwia.

Basée sur la blockchain, l’application intègre également l’IA dans le but d'autonomiser les patients en leur donnant accès à leurs données de santé et en leur permettant de se connecter à l'écosystème de la santé, y compris les hôpitaux, les pharmacies, les assurances. En février 2022, la start-up a levé un montant de 2 millions $ pour soutenir sa croissance sur le continent.

S’exprimant lors de la levée de fonds, John Kamara affirme : « les patients disposeront ainsi de ressources et d'outils pour stocker et gérer leurs données de santé, une fonction essentielle pour les patients atteints de maladies chroniques et pour leurs médecins. [...] Depuis un an et demi, nous nous sommes concentrés sur la construction d'une plateforme dynamique qui rationalise les dossiers médicaux grâce à l'analyse et donne accès à des cliniques spécialisées et à des experts. Cela permet de fournir des soins de santé de haute qualité d'une manière qui est essentielle à l'heure actuelle ».

L’application mobile est accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte avec ses informations personnelles. Il pourra ensuite créer son propre dossier médical, y ajouter les résultats de ses différents examens, ses rendez-vous médicaux passés et à venir, les informations sur ses pathologies dans les hôpitaux, etc.

L’utilisateur peut partager, en l’occurrence s’il change de médecin ou d’hôpital, avec un tiers les documents présents sur son compte. La healthtech « incite les patients à s'impliquer davantage dans leur santé et à prendre des mesures positives pour l'améliorer, en tenant un registre quotidien de leur état de santé et en s'engageant auprès de médecins, d'experts en santé et d'autres prestataires de services de santé ».

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 21 mai 2024 10:45 Written by

Le succès des plateformes Airbnb et Booking ont inspiré les tech entrepreneurs africains. Le secteur touristique est en pleine croissance et le besoin de se loger pour des courts séjours, pour les vacances ou les affaires, est devenu indispensable.

Camansa est une solution numérique développée par une jeune pousse ivoirienne. Elle permet aux utilisateurs de trouver des hébergements pour un court séjour, en l’occurrence pour les vacances ou les voyages d’affaires, dans plusieurs villes ivoiriennes. La start-up, basée dans la ville d’Abidjan, a été fondée par Aziz Doumbia, Khalifa Bayoko et Yann Akoun.

« Chez Camansa, notre mission est de connecter les voyageurs, les touristes, les hôtels et les propriétaires à travers notre plateforme de réservation. [...] Nous avons créé une plateforme de réservation dédiée aux hôtes et aux voyageurs afin de faciliter le processus de réservation et d'éliminer les problèmes couramment rencontrés », indique la jeune pousse.

La solution ne dispose pas encore d’une application mobile. Il faut donc passer par un navigateur et accéder à la plateforme web de Camansa. Bien qu’il soit possible de surfer sur le site à la découverte des biens immobiliers disponibles, il est indispensable de créer un compte pour effectuer une quelconque réservation. Que ce soit pour réserver ou pour héberger, Camansa collecte les informations nécessaires pour vérifier l’identité de la personne créant un compte. Son identité validée, elle peut effectuer ses affaires sur la plateforme.

Des établissements hôteliers aux villas et/ou appartements détenus par des particuliers, la jeune pousse ivoirienne offre tout type de logement et de différents standings aux clients. Outre les biens immobiliers mis en avant sur la homepage, l’utilisateur peut effectuer des recherches plus personnalisées. Pour cela, le site Internet embarque une barre de recherche dans laquelle il faut renseigner la ville où l’on veut effectuer la recherche, la date d’arrivée, la date de départ et le nombre de voyageurs. Pour ce dernier point, il faudra préciser le nombre d’adultes, d’enfants et de bébés.

L’utilisation de la plateforme est gratuite mais la réservation est payante. Il faudra débourser 2 000 FCFA (environ 3,3 $) pour effectuer une réservation. La start-up perçoit une commission de 10% chez les établissements hôteliers et de 15% chez les particuliers. Les paiements se font par cartes bancaires ou par mobile money. Par ailleurs, les politiques de remboursement en cas d’annulation de la réservation sont fonction du choix du propriétaire du bien immobilier, que ce soit un établissement hôtelier ou un particulier.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 17 mai 2024 12:24 Written by

L’e-commerce continue de gagner du terrain en Afrique. Les tech entrepreneurs proposent diverses solutions pour faciliter le quotidien des commerçants.

Maad est une solution de commerce électronique business-to-business développée par une jeune pousse sénégalaise. Elle permet aux petits détaillants de se ravitailler en biens de grande consommation directement auprès des fournisseurs partenaires.

La start-up, basée dans les villes de Dakar (Sénégal) et de San Francisco (Etats-Unis), a été fondée en 2020 par Sidy Niang et Jessica Long. Elle a annoncé le mardi 14 mai la réussite d’un tour de financement d’un montant de 3,2 millions $ pour diversifier ses services et soutenir sa croissance au Sénégal.

« Nous avons décidé de fournir toute la logistique... la raison pour laquelle nous faisons cela est simplement que c'est une activité à faible marge. Nous pensons que c'est le moyen de fournir un bon service et de répondre aux besoins de fiabilité des clients. Je ne pense pas que nous serions en mesure d'offrir un service similaire si nous dépendions d'un fournisseur tiers », a indiqué Jessica Long.

L’application mobile est accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte et accède aux divers services, notamment aux commandes. La jeune pousse estime que 75% des commandes reçues provient de l’application. Le reste s’effectue via le centre d’appel et ses agents sur le terrain. Maad dispose également d’un service de livraison qui permet d’optimiser les prix des commandes.

En ce qui concerne les diverses marques présentent sur la plateforme mobile de la jeune pousse, elles « peuvent suivre en direct les données relatives à leur présence et à leur part de marché. Elles peuvent également déployer des services de promotion et de merchandising dans des quartiers ciblés afin d'augmenter les ventes de produits clés ».

Outre les commandes, la start-up introduit divers services tels que le « achetez maintenant, payez plus tard » pour permettre aux détaillants d’accéder aux stocks à crédit. Maad revendique plus 6 500 détaillants actifs et 80 fournisseurs.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 16 mai 2024 16:44 Written by

Dans le but d’aider les agriculteurs de son pays à accéder aux consommateurs et aux entreprises, un tech entrepreneur a mis en place une solution sur mesure.

CartAgro est une place de marché virtuel développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux agriculteurs de vendre leur production en ligne à des entreprises ou des particuliers. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2017 par Idris Adeshina.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. L’utilisateur, qu’il soit agriculteur, particulier ou représentant d’une entreprise, devra se créer un compte après téléchargement. Il suivra le processus pour finaliser la création de compte en renseignant les informations demandées.

« Nous sommes convaincus qu'en mettant la technologie entre les mains des agriculteurs, nous pouvons leur donner les moyens d'optimiser leur production, d'améliorer leurs moyens de subsistance et de prendre des décisions éclairées qui profiteront à leurs entreprises et à l'ensemble de l'écosystème agricole », indique la start-up.

Les consommateurs pourront accéder à des produits frais tels que des légumes, des fruits ou encore des produits d’épicerie. Pour faciliter les opérations sur la plateforme, CartAgro embarque, outre la place de marché virtuelle, un portefeuille numérique et un système de suivi logistique. La jeune pousse fournit également des informations plus ou moins pertinentes sur le marché agricole pour permettre à toutes les parties de réaliser les meilleures affaires possibles sur la plateforme.

L’agritech est engagée en faveur du développement durable et ce paramètre sous-tend plusieurs décisions prises en son sein. Selon elle, les entreprises ont un rôle essentiel à jouer pour relever les défis mondiaux et pour cela, CartAgro aligne ses actions sur les objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies. Entre autres, la sécurité alimentaire, la bonne santé et le bien-être ou encore la consommation et la production responsables sont des lignes directrices de la firme d’Idris Adeshina.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 16 mai 2024 09:53 Written by

Les services d’e-santé sont en pleine croissance sur le continent. Ils constituent une alternative intéressante à cause du manque d’hôpitaux et de centres de santé dans certaines régions d’Afrique.

Mavimpy Care est une solution d’e-santé développée par une start-up congolaise. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à plusieurs services de santé en ligne depuis sa plateforme web. La start-up, basée à Lubumbashi, a été fondée en 2020 par Gracien Kibala (photo, à gauche), Osée Badi et Lepetit Mashini.

« La genèse de mon entreprise et ce désir ardent d'entreprendre ont vu le jour, il y a quelques années. Lors de la recherche d'un médecin dentiste, pour me faire soigner. Un jour, par réflexe, je suis passé sur Google avec le mot-clé : dentiste RDC. A ma grande surprise, j'ai trouvé des résultats pour les médecins d'Amérique, d'Europe et d'ailleurs. Google m'a fait aussi sortir les noms des dentistes de l'Europe et d'autres pays. Mais aucun résultat pour la RDC », indique Gracien Kibala au média PataTech en février 2024.

Depuis sa plateforme web, il est possible de consulter un médecin en ligne, de chercher un hôpital ou un médecin dans une ville donnée. Pour accéder à l’un ou l’autre des services de la healthtech, il est indispensable de disposer d’un compte. Ainsi, il faudra fournir des informations telles que nom, prénom, adresse e-mail, numéro de téléphone et créer un mot de passe. Après cette étape, l’utilisateur peut utiliser les divers services de la healthtech dans les villes congolaises où c’est disponible.

La healthetch s’est également tourné vers l’intelligence artificielle pour améliorer ses services. Gracien Kibala affirme : « nous faisons notre entrée dans l'intelligence artificielle avec le bracelet connecté qui numérise le dossier médical. Nous personnalisons votre fiche santé. Nos bracelets connectés permettent de donner les informations sur votre santé, il suffit d'avoir un QR code, pour trouver les informations sur votre parcours médical ».

Par ailleurs, l’utilisateur peut retrouver sur la plateforme des articles partageant des astuces et des conseils pour mieux gérer différentes situations sanitaires et prévenir certains maux.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 14 mai 2024 12:45 Written by

Avec plus de 150 000 utilisateurs en quatre ans d’existence, selon les données de la start-up, Axa Zara offre plusieurs solutions fintech aux populations africaines. La start-up veut s’imposer sur ce segment en Afrique.

Zeyow est une solution fintech développée par la jeune pousse béninoise Axa Zara. Elle permet aux utilisateurs de créer des cartes bancaires virtuelles en vue d’effectuer des transactions financières en ligne. La start-up, basée dans les villes d’Abomey-Calavi (Bénin) et d’Abidjan (Côte d’Ivoire), a été fondée en 2019 par Elias Mahugnon Missihoun.

« La mission d'Axa Zara c’est de créer des opportunités infinies grâce à la technologie. En tirant parti du potentiel de la technologie, notre objectif est de donner accès à de nouvelles possibilités, de franchir des barrières et de permettre à des personnes de tous horizons de réaliser leurs objectifs professionnels », explique la jeune pousse à We Are Tech Africa. Et elle poursuit : « nous nous concentrons sur le développement de solutions numériques qui sont non seulement efficaces, mais aussi inclusives, en veillant à ce que personne ne soit laissée pour compte dans la révolution numérique ».

La solution ne dispose pas d’une application mobile. L’utilisateur devra passer par son navigateur et se rendre sur le site Internet d’Axa Zara pour accéder à la solution Zeyow. Il faudra ensuite cliquer sur le bouton « créer un compte » et fournir les informations telles que le nom, le prénom, l’adresse e-mail ou encore le numéro de téléphone.

Après cette étape, l’utilisateur pourra créer sa carte bancaire virtuelle puis effectuer des opérations en ligne telles que des achats sur des plateformes d’e-commerce ou encore souscrire à des abonnements. En ce qui concerne la recharge de la carte, la fintech dispose de plusieurs moyens dont le mobile money très prisé par les populations africaines.

Axa Zara a des ambitions d’expansion sur le continent. S’exprimant sur le sujet, la jeune pousse affirme : « nous envisageons activement de nous étendre à d'autres pays. Ce processus implique une analyse rigoureuse du marché afin d'identifier exactement où se situent les besoins. Nous prenons en compte l'écosystème local et toutes les opportunités disponibles pour nous assurer que notre intervention est non seulement pertinente mais aussi bénéfique pour les communautés que nous visons à servir ».

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 13 mai 2024 16:58 Written by
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