Dans le but d’aider les petits exploitants à commercialiser efficacement leurs produits, un tech entrepreneur a mis en place une solution sur mesure.
Fudlink est une solution agritech développée par une start-up namibienne. Elle permet aux agriculteurs et aux acheteurs de se connecter à des services logistiques via ses plateformes web et mobile. La jeune pousse, basée dans la ville de Windhoek, a été fondée en 2021 par Twama Nghidinwa.
Fudlink a annoncé le lancement officiel de son application mobile pour le samedi 28 septembre. Elle sera uniquement disponible sur Android et embarquera toutes les fonctionnalités de la plateforme web. « Notre objectif est d'autonomiser les petits agriculteurs en leur donnant accès aux marchés formels et en construisant un écosystème logistique qui soutient le secteur agricole namibien », a indiqué Twama Nghidinwa.
Depuis son lancement en 2021, c’est grâce à la plateforme web que la jeune pousse mène à bien sa mission. Elle dispose d’une place de marché en ligne sur laquelle tous les petits exploitants agricoles peuvent s’inscrire et commercialiser leurs produits. Elle a également mis en place un système de livraison. « Les personnes et les entreprises qui possèdent des véhicules s'inscrivent en tant que prestataires de services logistiques sur notre site web, utilisent leurs véhicules pour livrer des denrées alimentaires et sont rémunérées pour leurs services », explique Fudlink. Cette méthode permet à la jeune pousse de créer des emplois et de couvrir toutes les régions du pays.
Par ailleurs, il faut souligner que Fudlink se positionne contre le gaspillage des denrées alimentaires. Elle a mis en place un programme d’aide alimentaire pour redistribuer aux communautés vulnérables et aux organisations à but non lucratif les excédents de produits qui seraient autrement gaspillés ou jetés dans les poubelles.
Adoni Conrad Quenum
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La révolution technologique suit son cours en Afrique. Elle affecte tous les secteurs d’activité et offre divers avantages. Dans le secteur de l’éducation, deux tech entrepreneurs proposent une solution sur mesure pour les écoles.
Tespire une solution edtech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux écoles de numériser tout le système administratif et aux parents d’élèves de suivre tout ce qui se rapporte à la scolarité de leurs enfants. La jeune pousse, basée à Abuja, a été fondée en 2022 par Abdulkadir Suleiman Lapai et Umar Madugu. En septembre 2024, elle a annoncé la réussite d’un cycle de financement d’un montant non dévoilé pour soutenir sa croissance.
« La vision de Tespire va au-delà de la simple résolution de problèmes administratifs. Nous nous sommes engagés à utiliser la puissance des données pour améliorer l'accès à une éducation de qualité au Nigeria et dans d'autres pays d'Afrique subsaharienne, en commençant par les écoles locales et en nous étendant à un marché national et international plus large », a indiqué Abdulkadir Suleiman Lapai.
L’edtech se positionne comme un portail web depuis lequel les parents d’élèves peuvent directement accéder à toutes les informations se rapportant aux écoles, des frais de scolarité aux emplois du temps en passant par la procédure d’inscription de leurs enfants. S’il opte pour l’une des écoles de Tespire, il accède à sa page web depuis son ordinateur, sélectionne le portail d’application et clique sur « Go ».
A gauche, il clique sur « Nouveaux candidats » puis il remplit les champs obligatoires et soumet le dossier. Si la candidature est acceptée, le parent voit apparaître un numéro de candidature pour son enfant. Après cette étape, il peut accéder à son tableau de bord pour compléter le processus de candidature.
L’accès aux services de Tespire est payant. La jeune pousse propose aux écoles divers types d’abonnement pour faire partir de sa base de données d’écoles partenaires. Entre autres, un abonnement à 2000 nairas (environ 1,21 $), un autre à 2500 nairas, etc. La jeune pousse rêve de s'étendre au Nigeria et dans les autres pays de la sous-région.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de parfaire l’éducation des jeunes, un tech entrepreneur a mis en place une solution sur mesure. Sa plateforme revendique plus de 5000 utilisateurs et il a pour objectif, dans les deux années à venir, d’atteindre la barre des 20 000.
Farid est une plateforme d’e-learning développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les enfants de 3 à 18 ans, de se forger une personnalité, d’en apprendre davantage sur les valeurs humaines et se bâtir une bonne santé mentale. La start-up a été fondée en 2024 par Mahmoud Hussein.
En septembre 2024, elle a annoncé la réussite d’un cycle de financement de 250 000 $. Les fonds seront utilisés pour développer la plateforme et soutenir sa croissance en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. L’utilisateur devra passer par un navigateur et se rendre sur la plateforme. Il pourra se créer un compte avec ses informations personnelles et accéder aux cours. Les parents pourront choisir les ateliers dans lesquels ils souhaitent que leurs enfants suivent des cours. Entre autres, Farid propose « des séances individuelles qui garantissent une interaction directe et efficace avec chaque enfant, leur permettant de recevoir une attention personnalisée et des conseils individuels ».
Au fur et à mesure de la formation, la jeune pousse envoie des rapports détaillés aux parents sur la progression des enfants. Ils y retrouvent les différentes notes récoltées et les axes de progression. Depuis son lancement, Farid dispose de plus de 400 ateliers, plus de 5000 utilisateurs et plus de 700 formateurs certifiés. Par ailleurs, outre la formation aux jeunes de 3 à 18 ans, la jeune pousse propose des formations aux jeunes diplômés pour devenir formateur sur la plateforme.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’aider les parents à se rappeler des dates de vaccination de leurs enfants, une solution sur mesure a été lancée. Plusieurs partenaires techniques ont participé à sa mise en place.
Mangwele est une solution d’e-santé développée par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF). Elle permet aux parents de se rappeler des rendez-vous de vaccination de leurs enfants de la naissance jusqu’à l’âge d’un an grâce à une application mobile. La solution a été déployée en juillet 2023 avec l’appui du gouvernement du Japon.
« A travers ce projet, le personnel de santé pourra entre autres suivre l’état de l’enregistrement des naissances et suivre les vaccinations de chaque enfant en enregistrant ces informations dans une base de données nationale. Ce système permettra d’effectuer un suivi individualisé et de s’assurer que tous les enfants reçoivent tous les vaccins nécessaires, même s’ils changent de région », a déclaré Satoko Morito, la première secrétaire de l’ambassade du Japon au Congo.
En effet, c’est dès la naissance de l’enfant que les sages-femmes prennent les informations nécessaires telles que le nom de l’enfant, des parents, leur numéro de téléphone, etc. A quinze jours de la date de vaccination, Mangwele envoie des SMS de rappel aux parents pour notifier la prochaine date de vaccination. Celles-ci sont connues à l’avance car elles s’inscrivent dans le calendrier du Programme élargi de vaccination (PEV).
Par ailleurs, il faut souligner que Mangwele permet aux professionnels de santé de suivre l’enregistrement des naissances et les vaccinations de chaque enfant. L’enregistrement préalablement effectué permet de constituer une base de données nationale. L’application est accessible dans les villes de Brazzaville et de Pointe-Noire. Les autorités pensent l’élargir à tout le territoire congolais dans les prochains mois.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de faciliter le partage de connaissances, de compétences et d'expériences avec les entrepreneurs et les professionnels du continent, une tech entrepreneure a décidé de mettre en place une solution sur mesure.
Entourage est une plateforme numérique développée par une jeune pousse béninoise. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les entrepreneurs et les professionnels, de réserver des sessions virtuelles payantes avec des experts de divers secteurs évoluant en Afrique. La solution a été lancée en septembre 2024 par Raodath Aminou (photo). Elle revendique déjà plus de 500 utilisateurs.
« Dans nos environnements africains, l'accès au savoir reste limité, car la culture du partage est encore peu développée. Il est essentiel de surmonter ces défis pour élargir la diffusion des connaissances et contribuer à construire une Afrique plus prospère », a indiqué Raodath Aminou.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut se rendre directement sur la plateforme web pour découvrir le profil des experts (domaines d’expertise, thématiques préférentielles, langues parlées, etc.) ainsi que leurs tarifs. Entourage regroupe les experts en trois catégories que sont le développement de business, le développement de carrière et les perspectives sectorielles. L’utilisateur n’a pas besoin de créer un compte pour naviguer sur la plateforme, mais cela s’impose s’il souhaite prendre rendez-vous avec l’un des experts.
Pendant le rendez-vous, il peut discuter de divers sujets avec l’expert préalablement choisi pour trouver des solutions rapides à son problème. Un professionnel peut aborder sa carrière, explorer les différentes possibilités qui s’offrent à lui en fonction de ses diplômes, de ses compétences, de ses aspirations ou encore de ses expériences. Les entrepreneurs, quant à eux, ont accès à des conseils pour développer leurs entreprises ou de nouveaux projets. Entourage propose des sessions de 15, 30, 45 et 60 minutes.
Il est important de souligner que pendant le processus de réservation, l’utilisateur fournit à l’expert de son choix des idées de questions, ce qui permet à celui-ci de mieux comprendre les attentes de son client. Une fois la réservation effectuée, les deux parties reçoivent un e-mail confirmant la session de coaching et tous les détails s’y rapportant. A la veille de la session, un e-mail de rappel est envoyé pour confirmer le rendez-vous virtuel aux deux parties. Elles seront également amenées à s’attribuer une note à la fin de la session.
Pour Stanislas Zézé, président-directeur général de Bloomfield Investment Corporation et l’un des experts d’Entourage, « le mentorship est essentiel pour guider les jeunes entrepreneurs, car ceux qui ont déjà entrepris comprennent mieux les défis du monde des affaires ».
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de faciliter les échanges économiques entre le Niger et ses voisins, un tech entrepreneur a mis en place une solution fintech. Elle est en pleine expansion.
MyNita est une solution fintech développée par la firme nigérienne Niger transfert d’argent (Nita). Elle permet aux utilisateurs d’effectuer des transferts de fonds, des paiements ou encore des virements. Fondée en 2017, l’entreprise a son siège social à Niamey et est dirigée par Mahatan Cheferou.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée de 100 000 fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, se crée un compte en renseignant ses informations personnelles. Cette étape est d’autant plus importante puisque l’application a été certifiée « conforme aux dispositions de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO)» en mai dernier.
« NITA a mis en place un système d'identification robuste de ses clients, ce qui est une exigence clé de la BCEAO pour tous les établissements financiers opérant dans la zone UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine). Ce système d'identification n'est pas seulement une mesure de sécurité mais aussi une façon de garantir l'intégrité et la transparence des transactions financières », peut-on lire dans le communiqué de presse.
Après cette étape, l’utilisateur peut accéder aux divers services de l’application mobile. Entre autres, il peut payer des factures, effectuer des opérations d’achat au Niger ou encore se procurer du temps d’antenne chez les opérateurs télécoms. En ce qui concerne les transferts d’argent, il est possible d’envoyer de l’argent à un autre utilisateur de MyNita mais également à une personne ne disposant pas de compte sur l’application. Il faudra se rendre dans une agence Nita pour effectuer le retrait avec les références de l’opération financière.
Depuis son tableau de bord, il est possible d’accéder à l’historique de toutes les transactions pour retracer l’utilisation des fonds préalablement rechargés sur le portefeuille numérique. les frais d’envoi varient d’un pays à un autre mais aussi d’une ville à une autre, il est possible pour un utilisateur de MyNita d’accéder à la liste des agences Nita dans l’espace de l'union économique monétaire ouest-africaine, où l’application est accessible.
Cette zone économique est composée, en plus du Niger, du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Sénégal et du Togo.
Adoni Conrad Quenum
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La télémédecine est adaptée pour des affections médicales non urgentes. Elle permet d’éviter les longues files d’attente et s’impose de plus en plus comme une alternative de choix sur le continent avec le développement de l’écosystème technologique.
Medikea est une solution d’e-santé développée par une jeune pousse tanzanienne. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des consultations en ligne depuis sa plateforme mobile. La start-up, basée à Dar es Salaam, a été fondée en 2020 par Desire Ruhinda, Elvis Silayo et John Manko.
« Tous les médecins de Medikea sont agréés et enregistrés auprès du Medical Council of Tanganyika (MCT), l'organisation responsable de la supervision des médecins en Tanzanie. Ils ont l'expérience du traitement d'un large éventail de pathologies et peuvent vous aider dans presque tous les domaines que votre médecin habituel pourrait traiter dans une clinique ou un hôpital », explique la jeune pousse.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 500 fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur se crée un compte et accède aux services de la healthtech. En ce qui concerne les consultations en ligne, l’utilisateur prend rendez-vous sur la plateforme. La consultation se fait par appel vidéo où il décrit ses symptômes aux médecins comme lors d’une consultation traditionnelle.
Si le médecin dispose d’assez d’informations pour poser le diagnostic, il prescrit le traitement adéquat. Dans le cas contraire, il dirige le patient vers une clinique pour des examens approfondis. Outre les consultations en ligne, Medikea propose la livraison des médicaments et les tests de laboratoire à domicile. Par ailleurs, il faut souligner que ces deux services sont uniquement disponibles dans la ville de Dar es Salaam.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de faciliter l’accès au crédit pour les immigrés africains dans leur nouvel environnement, notamment en Amérique du Nord, un tech entrepreneur a mis en place une solution fintech sur mesure.
Kredete est une solution fintech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence aux immigrés africains d’Amérique du Nord, d’effectuer des transferts de fonds vers une vingtaine de pays africains et de disposer d’un score de crédit.
La technologie de la fintech est basée sur la blockchain. Elle facilite et sécurise toutes les opérations financières, et pour les transferts de fonds, Kredete utilise les stablecoins pour réduire de façon considérable les frais de transfert.
La solution a été lancée en 2023 par Adeola Adedewe. En août dernier, elle a obtenu un montant de 2,25 millions $ lors d’un cycle de financement pour développer sa technologie et s’étendre à de nouveaux pays africains.
Pour Adeola Adedewe, « Kredete est plus qu'un simple service de transfert de fonds ; c'est une passerelle vers l'inclusion financière pour les immigrés africains de la diaspora. [..] Notre objectif est de permettre à nos utilisateurs de se construire un avenir financier sûr, quel que soit l'endroit où ils émigrent ».
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, se crée un compte et accède à la plateforme. Il peut ainsi recharger son portefeuille numérique multidevises pour effectuer diverses transactions financières.
Sur la plateforme mobile, il est possible d’effectuer des opérations entre deux portefeuilles numériques de la fintech, d’envoyer des fonds sur un compte mobile money dans les pays africains où opère la jeune pousse, ou encore d’effectuer des virements bancaires. Il faut souligner que chaque opération accorde des points pour constituer un score de crédit.
Kredete se charge de mettre à jour les données chaque fois qu’un utilisateur effectue des transactions sur la plateforme mobile. Par ailleurs, la jeune pousse a également mis en place un système de parrainage qui permet aux utilisateurs de gagner jusqu’à 20 $ par personne parrainée.
Adoni Conrad Quenum
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Les super-applications fournissent plusieurs services, en l’occurrence des services de paiement, de messagerie instantanée et de divertissement.
MoyaApp est une solution numérique développée par la firme sud-africaine Datafree Africa. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à plusieurs services depuis son application mobile. La solution a été lancée en 2019 par Gour Lentell.
La super-application est accessible sur iOS et sur Android où elle a été téléchargée plus de 10 millions de fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, se crée un compte. Il peut ainsi accéder aux divers services offerts par l’application. Entre autres, il est possible de chatter avec des amis, d’accéder aux scores des matchs de football en direct, de suivre les actualités ou encore de payer en ligne.
Sur MoyaApp, l’utilisateur n’a pas besoin de disposer de données mobiles pour envoyer des textes et des messages vocaux. Par contre, l’envoi des pièces jointes nécessite des données mobiles. La start-up justifie cela par le fait que « les pièces jointes requièrent beaucoup plus de données que les messages texte, et si tous les messages média étaient gratuits, MoyaApp n'aurait pas la capacité de garder les lumières allumées ».
En ce qui concerne les autres fonctionnalités de la super application, la start-up a signé des partenariats avec diverses entreprises. C’est le cas avec Flashscore qui fournit les scores des matchs de football en direct. Néanmoins, MoyaApp a mis en place des accès prépayés sur ces applications tierces.
« L'accès prépayé signifie que vous, en tant qu'utilisateur, payez pour le contenu que vous voulez voir et pour la durée que vous souhaitez. Les applications de contenu prépayé sont exemptes de données. Vous n'avez donc pas besoin de données pour ouvrir Flash Score ou les applications prépayées, car vous ne payez que pour le contenu que vous voulez voir », explique la jeune pousse.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de faciliter la tâche aux populations dans les procédures administratives, une entreprise congolaise a mis en place un portail numérique.
Mokanda est une solution numérique développée par l’entreprise congolaise Afrique Digital. Elle permet aux utilisateurs d’effectuer des procédures d’état civil en ligne dans plusieurs provinces du pays. La solution, lancée en avril 2024, a pour objectif de « simplifier la vie de chaque Congolais en mettant la technologie au service de l'accessibilité ».
La solution ne dispose pas d’une application mobile. L’utilisateur se rend directement sur la plateforme web et se crée un compte. Pour cela, il clique sur le bouton « se connecter » puis « inscrivez-vous ». À cette étape, il fournit les informations requises puis valide le formulaire. L’utilisateur recevra ensuite un code de confirmation par mail ou par SMS pour finaliser son inscription.
Depuis son tableau de bord, il pourra accéder à tous les services de la start-up. Mokanda délivre les documents d’état civil tels que l’attestation de naissance, l’attestation de bonne vie et mœurs, attestation de résidence ou encore l’attestation de composition de famille. Il permet également de suivre l’évolution des dossiers à distance et pour les paiements, la solution intègre les cartes bancaires et le mobile money.
Après la procédure, l’utilisateur se rend à la maison communale avec son reçu pour récupérer ses documents. Il a également la possibilité de se faire livrer les documents. Pour cela, il clique sur « sélectionner un ou plusieurs frais » puis « livraison à domicile ». Il suit la procédure et reçoit le document à son domicile.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’aider les chefs d’entreprises à investir d’autres marchés africains, ces tech entrepreneurs ont mis en place une solution sur mesure.
Sidebrief est une solution numérique développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs de créer des entreprises en ligne dans 16 pays du continent. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2021 par Eunice Olopade (photo, au centre), Usman Sotunde et Abdulwaheed Yusuf (photo, à gauche).
« Il n'existait pas de plateforme unique permettant d'obtenir des informations sur l'accès au marché africain. Si vous voulez pénétrer le marché africain aujourd'hui et que vous avez l'intention d'entrer dans cinq pays, vous devrez vous adresser à plusieurs avocats, plusieurs conseillers, plusieurs organismes de réglementation pour pouvoir vous implanter », a déclaré Eunice Olopade.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. L’utilisateur se rend sur la plateforme et crée un compte en renseignant ses informations personnelles. Il pourra ensuite accéder aux services de la jeune pousse. En quelques clics, il sélectionne le pays dans lequel l’entreprise sera basée, pour remplir le formulaire en fournissant les informations et les documents nécessaires et s’acquitter des frais.
Les frais varient d’un pays à un autre. Alors qu’il faut débourser 800 $ pour un délai de 7 jours pour créer son entreprise au Rwanda, les frais s’établissent à 5 000 $ pour un délai de 14 jours au Ghana. Outre la création d’entreprise, Sidebrief peut aider à l’obtention de licences, au recrutement d’employés, à la gestion des impôts ou encore à la protection des actifs.
Depuis son lancement, la start-up revendique l’enregistrement de plus d’un millier d’entreprises chaque mois. En janvier 2023, elle a été sélectionnée pour participer à la cohorte inaugurale de l’ARM Labs Lagos Techstars Accelerator.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de faciliter l’organisation d’événements aux promoteurs, quatre tech entrepreneurs ont mis en place une solution de billetterie en ligne. Elle embarque diverses fonctionnalités de gestion et de marketing.
Howler est une solution numérique développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les organisateurs d’événements, de mettre en place une billetterie en ligne sécurisée pour leurs divers événements. La jeune pousse, basée dans la ville de Johannesburg, a été fondée en 2014 par Scott Witters, Shai Evian, Simon Powell-Jackson et Steven Cuzen.
La solution dispose d’une application accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois. Elle permet de vérifier les tickets sur le lieu des événements sinon tout se passe sur la plateforme web en scannant les codes QR des tickets ou en recherchant le nom des participants par e-mail, nom ou numéro d'identification.
Le promoteur d’événement, de son côté, se crée un compte sur la plateforme web de Howler et fournit toutes ses informations personnelles. De là, il pourra créer des événements sur mesure et mettre les tickets de ceux-ci à la vente sur la plateforme. La start-up peut s’occuper de divers types d’événements, allant des concerts aux festivals en passant par les événements sportifs ou encore les expositions.
Avec Howler, il peut effectuer la promotion de son événement, proposer diverses options de paiement aux clients, accéder à des outils de gestion depuis son tableau de bord pour ajuster ses stratégies marketing en conséquence, etc. La jeune pousse dispose également d’une équipe pour s’occuper de la livraison de tickets, entre autres.
Depuis son lancement, Howler revendique plus de 2,5 millions de tickets émis, plus de 10 millions de transactions sans numéraire traitées et plus de 1,5 milliard de rands générés (environ 83,2 millions $).
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’aider les salariés à gérer les urgences et les imprévus, ces tech entrepreneurs ont décidé de mettre en place une solution sur mesure.
Zofi Cash est une solution fintech développée par une jeune pousse ougandaise. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les salariés d’entreprise, de recevoir des avances sur salaire pour résoudre des urgences financières avant le jour de paie.
La start-up, basée à Kampala, a été fondée en 2021 par Paul Kirungi et Gordon Turibamwe. En mai 2023, elle a levé 1 million $ auprès d’Advancly, une société de financement interentreprises présente dans six pays d'Afrique, pour soutenir sa croissance.
S’exprimant sur le tour de table, Lotanna Julian, cofondatrice d'Advancly a indiqué : « la gestion des flux de trésorerie est aussi importante que le fait de gagner de l'argent. Le travail effectué par Zofi Cash est lié à notre objectif ultime qui est de construire les rails d'un écosystème financier plus robuste qui apporte la prospérité à tous ».
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois, d’après les statistiques de Play Store. L’utilisateur se crée un compte avec ses informations personnelles. Il peut ainsi accéder aux services de la fintech. Il faut signaler que l’entreprise pour laquelle l’utilisateur travaille doit être en partenariat avec Zofi Cash. Elle peut offrir jusqu’à 50 % de son salaire en avance sur salaire au demandeur.
« Le cycle de paie traditionnel de 30 jours peut laisser les gens sans argent en cas de dépenses imprévues et d'urgences. Zofi Cash résout ce problème en offrant un accès anticipé aux salaires, permettant aux employés de répondre à leurs besoins immédiats sans attendre la fin du mois pour le jour de paie », explique la jeune pousse.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’aider les populations à accéder aux meilleures propositions de polices d’assurance, trois tech entrepreneurs ont numérisé les services de courtage d’assurance.
Amenli est une solution numérique développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs de se procurer les polices d’assurances les plus avantageuses en fonction de leurs besoins. La start-up, basée dans la ville du Caire, a été fondée en 2020 par Adham Nauman, Omar Ezz El Din et Shady El Tohfa.
Amenli s’est donnée pour mission de protéger les particuliers et les entreprises contre les coûts et les incidents imprévus. En octobre 2023, elle a levé un montant de 1 million $ pour financer sa croissance.
S’exprimant sur ce tour de table, Shady El Tohfa indique : « le soutien de ces investisseurs de premier plan, qui possèdent tous une vaste expérience dans les secteurs de la technologie et de l'assurance à l'échelle régionale et mondiale, a renforcé notre conviction dans la force de notre vision et dans la poursuite de nos plans d'expansion et de croissance d'Amenli ».
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur se crée un compte pour accéder aux services de la jeune pousse. Elle propose divers types de polices tels que l'assurance médicale, l'assurance automobile, l'assurance habitation et l'assurance des entreprises.
L’utilisateur peut obtenir un devis ou souscrire à une des polices, en fonction de ses besoins, depuis la plateforme web ou mobile en quelques clics. Les différentes polices d’assurance sont, selon la start-up, les meilleures propositions des compagnies d’assurance partenaires. Il faut souligner qu’Amenli s’occupe également des réclamations auprès des compagnies pour le compte de ses clients.
Adoni Conrad Quenum
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