Solutions

Solutions (790)

Le transport urbain à Djibouti se modernise avec l’émergence de solutions numériques. C’est dans cette dynamique qu’une jeune pousse a lancé une application mobile de VTC, à l’image des plateformes internationales de mobilité, mais adaptée au contexte local.

Sahaal Ride est une solution numérique développée par une start-up djiboutienne. Elle permet aux usagers de réserver un trajet en quelques clics, de géolocaliser leur chauffeur, et de suivre le parcours en temps réel. Elle propose aussi un système de paiement flexible, incluant espèces et mobile money, afin de s’adapter aux habitudes locales. La jeune pousse a été lancée en 2024 par Abdi Djama Waberi.

L’application mobile est accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, selon Play Store. Du côté des chauffeurs, Sahaal offre une plateforme qui facilite la gestion des courses, améliore la visibilité des revenus et sécurise les transactions. L’outil contribue aussi à réduire les temps d’attente et à optimiser les déplacements dans une capitale marquée par une croissance démographique rapide et des besoins de mobilité croissants.

Au-delà de la simple mise en relation, Sahaal ambitionne de structurer progressivement le marché des taxis à Djibouti. En apportant plus de transparence sur les tarifs et en améliorant la qualité de service, l’application cherche à instaurer un climat de confiance entre usagers et conducteurs.

La jeune pousse s’inscrit dans une dynamique d’innovation locale qui valorise l’entrepreneuriat et les compétences technologiques djiboutiennes. Elle encourage la participation des femmes, contribuant ainsi à élargir les opportunités professionnelles dans un secteur encore largement masculin.

Dans un pays où la transformation numérique est en plein essor, Sahaal illustre comment une start-up locale peut répondre à un besoin de la population. L’entreprise espère élargir sa base d’utilisateurs et s’imposer comme un acteur clé de la mobilité urbaine à Djibouti et dans la sous-région.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

Lire aussi:

Rafiki démocratise la sous-traitance en ligne grâce à sa plateforme logicielle

Posted On jeudi, 18 septembre 2025 13:00 Written by

Dans un contexte où la mondialisation des compétences et le travail virtuel s’accélèrent, cette start-up se positionne pour rendre la sous-traitance plus fluide, sécurisée et efficace. Une initiative de bon augure pour les freelances africains.

Rafiki est une solution numérique spécialisée dans les paiements transfrontaliers et la collaboration de talents indépendants. Elle propose une solution logicielle qui simplifie la sous-traitance, la facturation et la conformité pour les freelances, agences et entreprises, particulièrement en Afrique. La jeune pousse a été fondée en 2023 par Greg Cooke et Nicolas Boswell.

« Contrairement à d'autres plateformes financières ou de facturation intégrées, nous nous sommes concentrés sur la facturation collaborative multipartite et les flux financiers associés, ce qui nous a permis de réaliser d'importants gains de temps et d'argent par rapport aux processus de travail et de facturation obsolètes que nous acceptions auparavant » indique Greg Cooke.

La solution met à disposition de ses utilisateurs un ensemble de logiciels et services permettant aux freelances, agences et petites entreprises de collaborer facilement au-delà des frontières. Elle embarque Rafiki OS, une plateforme SaaS intégrée à des modules de technologies financières (Open Banking, stablecoins, mobile money) qui permet la gestion automatisée des paiements, factures et vérifications légales (KYC, KYB) dans plus de 130 pays.

Les utilisateurs peuvent émettre des factures multi-parties, regrouper des contributions de plusieurs sous-traitants en une seule facture, et exécuter des paiements transfrontaliers rapides et peu coûteux. D’un autre côté, il y a Rafiki Talent Services qui soutient les freelances et agences avec un réseau de talents senior (Afrique, UK, Pays-Bas), vérifiés via un processus rigoureux d’entretien et de test, avec un taux d’admission faible, garant de qualité.

Ce service propose aussi des options de Contractor of Record (CoR) ou Employer of Record (EoR), ce qui permet aux structures clientes de déléguer la gestion administrative et légale des sous-traitants. Grâce à Rafiki, une entreprise ou un projet ainsi peut externaliser des tâches en les confiant à des spécialistes, compiler les contributions, puis payer chaque sous-traitant via la plateforme.

Pour les freelances africains, c’est une opportunité de toucher des marchés internationaux, avec des outils qui allègent les contraintes administratives et financières.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

Lire aussi:

Au Cameroun, Quicky Services connecte prestataires de services et clients via son app mobile

Posted On mardi, 16 septembre 2025 15:36 Written by

Alors que les services à la demande via mobile gagnent du terrain, une jeune pousse camerounaise a mis en place diverses applications. Son succès dépendra de sa capacité à fidéliser à la fois les utilisateurs finaux et les prestataires.

Quicky Services est une application mobile développée par la jeune pousse camerounaise Quicky Africa. Elle vise à rapprocher les prestataires de services et les clients dans plusieurs secteurs. L’offre couvre à la fois les services de transport, d’entretien, de réparation, de bien-être et de style de vie. La start-up basée à Yaoundé a été lancée en 2025 par Ossoe Pierre Harisson et Liliane Mitambo.

Sa solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 500 fois, selon les données de Play Store. L’utilisateur crée son compte en renseignant ses informations personnelles, et après validation du compte, il pourra accéder aux divers prestataires dans les domaines suscités.

La jeune pousse revendique mettre l’accent sur la fiabilité en sélectionnant des professionnels dont le profil est background-vérifié, ce qui augmente la confiance des utilisateurs. Les prix des services sont présentés, sans équivoque au moment de la réservation et surtout lors du paiement. En ce qui concerne les moyens de paiement, l’application intègre le mobile money des réseaux télécoms, mais les paiements en espèces sont également autorisés.

Notons que l’expérience utilisateur inclut la géolocalisation, la sélection du prestataire selon la proximité, et des fonctionnalités pour comparer les offres. La version iOS mentionne notamment la distance entre l’adresse demandée et chaque prestataire. Les défis que la solution doit encore relever incluent néanmoins la fiabilité logistique, le contrôle de qualité, et la couverture dans les zones les moins denses.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

Lire aussi:

Justyol commercialise en ligne des articles de mode en provenance de Turquie

Posted On lundi, 15 septembre 2025 16:12 Written by

Début septembre, Justyol a annoncé la réussite d’une levée de fonds d’un montant de 1 million USD. Cette start-up marocaine opère dans le commerce en ligne, connectant en l’occurrence les marques turques à ses clients nord-africains.

Justyol est une solution de commerce en ligne développée par une jeune pousse marocaine éponyme. Elle permet aux consommateurs nord-africains d’accéder aux marques turques de vêtements, lifestyle et accessoires. La start-up basée à Casablanca a été fondée en 2022 par Ahmed Badran, Ahmed Rashed et Anas Ahmed. En septembre 2025, elle a levé 1 million USD pour soutenir sa croissance.

« Nous construisons plus qu'une simple plateforme : nous créons l'infrastructure qui définira l'avenir du commerce transfrontalier en Afrique du Nord, offrant à des centaines de milliers de clients un accès sans précédent à des produits internationaux à des prix compétitifs » a indiqué Ahmed Badran.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois, selon Play Store. Sur la plateforme, on retrouve des robes, vestes, pantalons de marques populaires. Justyol propose des promotions fréquentes avec des réductions importantes pour faciliter l’accès aux divers articles. Les livraisons sont également proposées.

« Notre plateforme est votre porte d'entrée vers la mode turque haut de gamme et une sélection toujours plus vaste de produits lifestyle. Nous sommes fiers de fournir des produits de qualité supérieure et un service exceptionnel à nos précieux clients ».

En se positionnant comme un pont entre la Turquie et l’Afrique du Nord, la start-up répond à une demande croissante de produits internationaux et à un besoin de diversité sur les marchés locaux. Son modèle pourrait inspirer d’autres jeunes pousses à explorer des niches spécifiques.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

Lire aussi:

The Invigilator utilise l’IA pour réduire la tricherie lors des évaluations en ligne

Posted On dimanche, 14 septembre 2025 16:59 Written by

En développant une technologie de surveillance des examens en ligne, cette solution montre combien l’IA peut constituer une ressource précieuse pour préserver l’intégrité académique.

The Invigilator est une edtech développée par une jeune pousse sud-africaine éponyme. Elle propose une solution innovante de surveillance des examens en ligne, reposant sur l’intelligence artificielle pour détecter automatiquement les comportements frauduleux. La start-up a été lancée en 2020 par Nicholas Riemer.

Elle a récemment levé 195 millions de rands (environ 11,1 millions USD) lors d’un tour de financement mené par Kaltroco, une firme d’investissement familiale basée aux Iles Anglo-Normandes. L’objectif est d’accélérer son déploiement global, d’enrichir ses modèles IA, d’ajouter des fonctionnalités multilingues et de nouer des partenariats internationaux dans des régions comme l’Amérique du Nord, l’Europe, l’Asie et le Moyen-Orient.

« Cet investissement nous permet d'accélérer le développement de l'IA, ce qui facilite l'accès à l'éducation tout en préservant la crédibilité des évaluations. La création de notre technologie de surveillance IA en direct signifie que The Invigilator passe à une surveillance constante des évaluations grâce à l'IA » a indiqué Nicholas Riemer.

The Invigilator intègre diverses technologies telles que la reconnaissance faciale à partir de selfies aléatoires comparés à une photo pré-enregistrée, le traçage GPS pour identifier des collusions potentielles quand plusieurs étudiants se trouvent géographiquement proches, la capture d’écran intermittente pour identifier l’usage de ressources non autorisées, l’enregistrement audio pour repérer des conversations suspectes et vérification anti-plagiat via OCR. Les alertes générées sont ensuite présentées sur un tableau de bord centralisé pour examen par les enseignants, alliant automatisation et jugement humain.

Conçue pour être accessible, l'application est compatible avec les smartphones d'entrée de gamme et les PC modestes. Elle se distingue par sa légèreté en consommation de données et sa capacité à fonctionner hors ligne, ce qui en fait une solution idéale pour les environnements où la connectivité est limitée. Pour rappel, The Invigilator est accessible sur iOS, sur l’AppGallery de Huawei et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 500 000 fois d’après les données de Play Store.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

Lire aussi:

Urban Ubuntu se spécialise dans l’assurance obsèques pour la diaspora africaine

Posted On mercredi, 10 septembre 2025 11:20 Written by

Au Togo, cette jeune pousse ambitionne de transformer la mobilité urbaine et interurbaine grâce à son application mobile, qu’elle a voulue adaptée au contexte local.

Good’Trip est une solution de covoiturage développée par la jeune pousse togolaise Anaxar. Disponible sur iOS et sur Android, l’application connecte conducteurs et passagers autour d’itinéraires communs, en offrant une alternative flexible et économique aux solutions de transport traditionnelles. La start-up basée à Lomé a été fondée en 2020 par Arnold Amouzou et de Marc Biegniebe.

Dans les faits, les conducteurs peuvent publier leurs trajets en indiquant les places disponibles, tandis que les passagers consultent les offres en temps réel et réservent directement via l’app. Le paiement s’effectue par mobile money, ce qui garantit une expérience fluide et sécurisée. Le remboursement au conducteur intervient automatiquement une fois le trajet effectué.

Au-delà de la mise en relation, Good’Trip mise sur la confiance et la sécurité. Chaque conducteur doit fournir ses pièces justificatives (permis, documents du véhicule) avant d’être validé. L’app intègre également un système de notation et de feedback, permettant aux passagers comme aux conducteurs d’évaluer leur expérience.

L’initiative se veut une réponse à plusieurs défis locaux tels que la hausse du coût des déplacements, la congestion urbaine et le besoin croissant de solutions de transport partagées. En facilitant le covoiturage, Good’Trip vise à réduire les frais individuels, optimiser l’utilisation des véhicules et limiter l’impact environnemental lié aux trajets quotidiens.

Avec son approche 100% numérique dans un contexte d’accélération de la transformation digitale en Afrique, Good’Trip a pour objectif de séduire une large communauté d’utilisateurs. Si l’adoption suit, la plateforme pourrait s’imposer comme un acteur incontournable de la mobilité connectée au Togo, y démocratisant une nouvelle approche des déplacements urbains et interurbains.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

Lire aussi:

Au Nigeria, Zepay agrège divers services financiers en ligne

Posted On lundi, 08 septembre 2025 15:12 Written by

En Afrique du Sud, une jeune pousse se positionne comme une insurtech combinant sensibilité culturelle, accessibilité mobile et technologie blockchain pour répondre à un véritable besoin financier et social.

Urban Ubuntu est une solution numérique développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle se spécialise dans l’assurance obsèques et rapatriements pour la diaspora africaine, en commençant par la communauté kényane résidant en Afrique du Sud. La start-up basée à Pretoria a été fondée en 2019 par Shingie Maramba.

« Les funérailles représentent souvent la dépense la plus importante pour les familles de la diaspora, avec un coût compris entre 7000 et 10 000 USD par cas. Les familles dépendent fortement des transferts de fonds, ce qui peut épuiser leurs économies et retarder les enterrements. Les assureurs traditionnels manquent de sensibilité culturelle, de rapidité de paiement et de commodité mobile » a déclaré Shingie Maramba.

La plateforme propose une combinaison de technologies innovantes telles qu’une IA de prise en compte des rites culturels permettant de proposer des services funéraires en adéquation avec les traditions, une transparence fondée sur la blockchain ou encore des paiements adaptés à la diaspora, compatbiles avec M-Pesa, services de change ou applications bancaires.

Pour faciliter encore plus le processus, Urban Ubuntu s’appuie sur des partenaires comme Old Mutual pour la souscription des contrats, AVBOB pour la logistique de rapatriement, Kenbright pour un service client 24/7, et KEDASA SACCO pour la distribution des produits.

Après le Kenya, la start-up entend s’étendre vers les marchés de la diaspora aux USA, en Europe et en Australie, puis déployer ses services sur les 14 marchés africains couverts par son partenaire Old Mutual, où les flux de remises dépassent 30 milliards USD  par an.

« Avec 5 milliards USD de transferts de fonds vers le Kenya chaque année, les fondateurs ont vu une opportunité de réorienter une partie de ces fonds vers une couverture funéraire structurée, abordable, personnalisable et numérique » ajoute Shingie Maramba.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

Lire aussi:

Au Nigeria, Zepay agrège divers services financiers en ligne

Posted On vendredi, 05 septembre 2025 09:52 Written by

Au Nigeria, une fintech a mis en place une plateforme financière tout-en-un offrant des services de paiement, d’épargne et un programme fidélité pour les utilisateurs. Elle a pour but de résoudre les problèmes de fragmentation des services financiers, de lenteur des transactions et de limites mensuelles de paiements.

Zepay est une solution fintech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet de régler des factures, d’effectuer des virements bancaires et de collecter des points de fidélité convertibles en cashbacks ou réductions, sans aucune limite de transaction. La start-up a été lancée en 2025 par Daniel Charles-Iyoha.

« Notre différence réside dans l'absence de limites de transaction, l'engagement basé sur les récompenses et une couche d'investissement prête pour l'avenir », a indiqué Daniel Charles-Iyoha, fondateur de Zepay.

La plateforme intègre des fonctionnalités de core banking, en partenariat avec une banque nigériane et un acteur fintech local, tout en préparant le lancement prochain d’offres d’épargne et d’investissement (actions, fonds mutuels).

« Les premiers résultats positifs comprennent le déploiement réussi du MVP, l'intégration des fonctionnalités bancaires de base et l'activation de partenariats. Bien que le nombre exact d'utilisateurs ne soit pas encore public, nous constatons un engagement croissant grâce à notre écosystème d'applications ».

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

Lire aussi:

Au Nigeria, Zippcart automatise les paiements dans les commerces

Posted On mercredi, 03 septembre 2025 15:39 Written by

Cette fintech égyptienne ambitionne de devenir une plateforme de référence dans la région MENA. Basée sur la blockchain, elle intègre les approches business-to-business et business-to-customer.

Munify est une solution fintech développée par une jeune pousse égyptienne. Elle se positionne comme une néo-banque ciblant la diaspora et les professionnels égyptiens évoluant à l’international. Fondée en 2024 par Khalid Ashmawy, elle permet des paiements transfrontaliers instantanés, sécurisés et peu coûteux, tout en facilitant l’accès aux services bancaires américains à partir d’une simple pièce d’identité locale.

La semaine dernière, elle a annoncé un tour de table d’un montant de 3 millions USD pour accélérer le développement de ses équipes d’ingénierie, renforcer sa conformité réglementaire et préparer son expansion régionale. « Le système bancaire n'a pas été conçu pour des gens comme moi. Il est très coûteux, prend beaucoup de temps et est fragmenté. C'est un problème que j'ai personnellement rencontré et qui touche beaucoup de gens souhaitant envoyer de l'argent chez eux rapidement et efficacement » a indiqué Khalid Ashmawy.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’une centaine de fois selon les données de Play Store. Elle propose une suite complète d’outils financiers dont des comptes multi-devises (USD, bientôt EUR et GBP), des portefeuilles non-custodial, des cartes virtuelles en USDC pour des paiements sécurisés, envois et réceptions de fonds globalisés, et émission de factures.

Munify construit ses propres rails bancaires, connectant directement les systèmes financiers entre différents pays au lieu de s’appuyer sur les circuits traditionnels comme Western Union ou MoneyGram. Cette architecture native lui permet d’offrir des transactions plus rapides avec des frais réduits.

La fintech égyptienne fait partie de la cohorte Été 2025 de l’accélérateur californien Y Combinator. Celui-ci s’est d’ailleurs impliqué dans sa levée de fonds avec la participation de BYLD et Digital Currency Group.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

Lire aussi:

Au Maroc, Hypeo AI aide les marques dans leurs campagnes marketing en ligne

Posted On mercredi, 03 septembre 2025 08:10 Written by

Dans un contexte où le tourisme africain se numérise rapidement, une jeune pousse sud-africaine compte renforcer la compétitivité des opérateurs locaux tout en rendant les voyages plus abordables. Le but est de contribuer à améliorer l’attractivité du continent pour les visiteurs internationaux.

Turnstay est une solution numérique originaire d’Afrique du Sud visant à réduire les frais de services dans le secteur du voyage en Afrique. Elle a mis au point une plateforme pour aider les acteurs locaux à mieux gérer les réservations internationales et les flux financiers. Basée à Cape Town, la jeune pousse fondée en 2021 par Alon Stern et James Hedley a réussi début août un tour de table d’un montant de 2 millions USD pour soutenir sa croissance.

« Depuis notre tour de table préliminaire l'année dernière, nous avons traité plus de 250 millions de rands sud-africains de transactions et conclu des partenariats avec des leaders du secteur. Cela valide notre approche et démontre la valeur substantielle que nous créons pour le secteur. Nous ne nous contentons pas de réduire les coûts, nous permettons aux entreprises de voyage africaines de rivaliser à armes égales avec les plateformes internationales » a indiqué Alon Stern.

La solution s’appuie sur un modèle combinant un « marchand de référence » et une orchestration des paiements. En traitant les transactions par carte dans le pays d’origine du voyageur et en réglant les fonds localement via des stablecoins, la fintech parvient à diminuer les frais de traitement des paiements jusqu’à 70%. Ce mécanisme profite indirectement aux touristes, car il réduit le risque de surcoûts liés aux taux de conversion et aux commissions bancaires élevées.

Pour compléter son offre, la start-up a lancé TurnStay Explore, une plateforme d’agence de voyage en ligne gratuite où les établissements d’hébergement peuvent s’inscrire afin d’attirer des réservations à moindre coût. Ce dispositif vise à contourner les commissions importantes facturées par les grandes agences de voyage en ligne, ce qui pourrait se traduire par des tarifs plus compétitifs pour les voyageurs.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

Lire aussi:

Au Nigeria, Zippcart automatise les paiements dans les commerces

Posted On lundi, 01 septembre 2025 12:33 Written by
Page 2 sur 57

Please publish modules in offcanvas position.