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Pour diverses raisons, les petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique n’arrivent pas à obtenir le soutien des institutions financières traditionnelles. Pour inverser la tendance, des tech-entrepreneurs marocains ont mis en place une solution.

Talaty est une start-up marocaine opérant dans les technologies financières. Fondée en 2022 par Soulaimane Lahrech, Simo Bernoussi, Ilyas Oudghiri et Zakaria E., elle utilise des technologies comme l'intelligence artificielle (IA) pour analyser les données des PME. Cela permet de déterminer si une entreprise est solvable, même si elle n'a pas beaucoup d'antécédents financiers.

En intégrant des technologies avancées d'intelligence artificielle et des analyses en finance comportementale, Talaty vise à optimiser les évaluations de crédit, réduisant ainsi les coûts opérationnels et les taux de défaut jusqu'à 90%. Son approche technologique a pour objectif d’améliorer l'accès au crédit pour les PME, tout en offrant aux institutions financières des outils efficaces pour la gestion des risques et la réduction des inefficacités opérationnelles.

En décembre 2024, Talaty a obtenu un financement d’un montant non divulgué pour renforcer sa présence au Maroc et explorer des opportunités d'expansion vers des marchés voisins. « Obtenir un financement reste un obstacle majeur pour les PME, responsable de 40% des faillites dues aux défauts de paiement. Notre plateforme alimentée par l’IA simplifie ce processus, offrant aux institutions partenaires les moyens d’un soutien financier efficace et rapide », a indiqué Soulaimane Lahrech.

Malgré leur importance cruciale dans le tissu économique, les PME africaines rencontrent de grosses difficultés à accéder au financement nécessaire à leur croissance. Selon Didier Acouetey d’AfricSearch, un cabinet sud-africain de conseil en ressources humaines, relayé par Forbes Afrique, « l’Afrique compte plus de 100 millions de PME qui ont besoin de 350 milliards USD par an pour assurer leur développement. Or, elles mobilisent à peine 20% de cette somme ».

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Posted On mercredi, 15 janvier 2025 20:19 Written by

Le BNPL est une solution permettant aux consommateurs d'acheter des biens ou des services tout en échelonnant leur paiement sur une période définie, souvent sans intérêt si les échéances sont respectées. Au Sénégal, une jeune pousse propose une solution similaire.

Nixacom est une plateforme de commerce en ligne développée par une start-up sénégalaise. Elle permet de se procurer des gadgets technologiques en payant en plusieurs tranches, grâce à un système BNPL (Buy Now, Pay Later, soit Achetez maintenant, payez plus tard). Elle a été fondée en 2023 par Cheikh Gueye, Elhadji Fall et Wangel Yohannes.

C’est depuis sa plateforme web que l’utilisateur peut accéder aux divers produits de Nixacom. On y retrouve entre autres des smartphones, des tablettes ou encore des ordinateurs. « Un client se connecte sur notre site Web et choisit le produit qu'il recherche, remplit un KYC, et une fois que nous avons reçu toutes les informations, nous voyons avec laquelle de nos institutions partenaires ils sont éligibles, nous les finançons directement à travers nous, et nous leur fournissons leur produit » a indiqué Cheikh Gueye à Disrupt Africa.

Nixacom collabore effectivement avec diverses institutions financières. Elle propose des paiements en 12 ou 24 mois en fonction des revenus de l’utilisateur et du produit pour lequel il a opté. Il faut souligner qu’au cours du processus, la start-up réclame des documents tels qu’une pièce d’identité et une preuve de revenu.

Elle ne procède toutefois pas à une vérification de crédit lors de l’évaluation d'admissibilité de l’utilisateur. Quant au délai de traitement des dossiers, il va de 5 à 10 jours ouvrables. « Après approbation, votre produit sera préparé pour un retrait local dans un délai de 5 à 10 jours ouvrables et vous recevrez une notification une fois que votre commande sera prête à être récupérée » explique Nixacom.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Sénégal : Wawaw promeut le cinéma africain avec son service de streaming

Posted On mardi, 14 janvier 2025 04:08 Written by

Depuis quelques années, les podcasts connaissent un succès croissant dans le monde entier. Deux entrepreneurs du domaine technologique ont décidé de lancer une plateforme pour proposer du contenu audio mieux adapté aux auditoires africains.

Genti Media est une plateforme nigériane dédiée à la promotion de récits africains, proposant des histoires, des drames ou encore des supports éducatifs narrés en langues africaines par des voix africaines. La start-up basée à Lagos a été fondée en 2021 par Ojiugo Uche et Ekemezie Uche.

L’application mobile accessible sur iOS et Android a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois sur le Play Store. L’utilisateur doit y créer son compte avec son adresse e-mail, son compte Google ou Facebook. Il peut ensuite accéder au catalogue de Genti Media, qui revendique plus de 15 000 heures d'histoires audio africaines, de matériel pédagogique, de pièces radiophoniques ou encore de sermons, disponibles en une vingtaine de langues.

Le bouton « Explorez maintenant » permet de tester la plateforme sans avoir créé de compte. La création du compte devient néanmoins obligatoire pour poursuivre les écoutes au bout d’un certain moment. En outre, il faut souligner que les contenus de Genti Media ne sont pas totalement gratuits.

« Plusieurs titres sont gratuits sur l'application. De plus, les bandes-annonces et un ou deux épisodes de contenus payants sont gratuits afin que vous puissiez découvrir un titre. Une fois que vous avez confirmé que vous aimez le contenu et que vous souhaitez en écouter plus, vous pouvez le débloquer soit en regardant des publicités (aucun paiement nécessaire), soit en achetant un pack de pièces. Vous avez plusieurs options » explique la jeune pousse.

Genti Media rémunère ses créateurs. Avec cette politique, elle a attiré plusieurs conteurs de récits nigérians, notamment ceux s’exprimant dans les diverses langues véhiculaires du Nigeria telles que l’igbo, le haoussa ou encore le yoruba

Adoni Conrad Quenum

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Prime Music Store facilite l’écoute en ligne des chansons d’artistes libériens

Posted On jeudi, 09 janvier 2025 12:38 Written by

Le marché du streaming est dominé par des géants américains tels que Netflix, HBO ou encore Amazon Prime Video. Au Sénégal, Modou Lolly Sarr rêve d’une solution de cette envergure.

Wawaw est une plateforme numérique permettant d’accéder à des contenus cinématographiques africains en streaming. La start-up conceptrice basée à Dakar a été fondée en 2024 par Modou Lolly Sarr. Elle a reçu un financement de 7 millions FCFA (environ 11 000 USD) de la Délégation générale à l'entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes pour soutenir sa croissance.

« Devenir la principale plateforme de diffusion en continu de films africains, en présentant le meilleur du cinéma africain et en permettant aux cinéastes africains de partager leurs histoires avec le monde entier », tel est l’objectif affiché par la jeune pousse.

La solution ne dispose pas encore d’application mobile. Il faut se rendre directement sur la plateforme web pour créer un compte et accéder au catalogue de films. On y trouve diverses productions, des blockbusters d’Hollywood aux contenus sénégalais et africains. En 2024, la start-up a multiplié les actions pour conclure des partenariats avec des producteurs africains pour mieux promouvoir leurs œuvres.

Outre le streaming, Wawaw prévoit également d’opérer dans la réservation et la gestion de projets de films, et dans la modernisation des processus de production. À cette fin, l’entreprise mise sur la formation de 500 jeunes passionnés par le cinéma en collaboration avec le Centre Yennenga, en leur apprenant les bases de la production et l’utilisation des outils.

Elle prévoit également d’acquérir de nouveaux matériels à cette fin, et à terme, de produire ses propres films, à l’instar de grandes plateformes de streaming comme Netflix, Crunchyroll ou encore AppleTV. Pour 2025, Wawaw prévoit de déployer son application mobile Android et d’améliorer sa plateforme web.

Adoni Conrad Quenum

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Bénin : DingaStream, un Spotify plus adapté aux réalités africaines

Posted On mercredi, 08 janvier 2025 15:36 Written by

Ces dernières années ont vu la naissance de quelques réseaux sociaux africains comme Ushahidi, Blueworld ou encore Eskimi, avec un succès relatif. Au Togo, Bienvenu Fanagnon a mis en place un réseau social made in Africa pour mettre en avant les talents et les richesses culturelles du continent.

Afrolook est un réseau social développé par une jeune pousse togolaise basée à Lomé. Il permet de capturer des moments uniques à travers des photos et vidéos, et de communiquer par messages. Il a été lancé en 2024 par Bienvenu Fanagnon. « Afrolook est un réseau social africain développé par un groupe d'étudiants, basé sur les fonctionnalités des modèles IA nommés XILO et la culture africaine. [...] Nous visons à créer une expérience engageante et authentique pour promouvoir la culture africaine à l'échelle mondiale » indique ce dernier.

L’application est uniquement disponible sur Android, où elle a déjà été téléchargée plus d’une centaine de fois selon les données de Play Store. L’utilisateur crée un compte pour accéder aux fonctionnalités. Avec l’agent conversationnel XILO, l’utilisateur peut discuter de divers sujets pour passer le temps. Il faut néanmoins souligner qu’il est encore en phase de test.

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Le réseau social reprend de nombreux concepts des plateformes comme Facebook ou Instagram. En effet, l’utilisateur peut publier divers contenus (photos, vidéos, textes) pour exprimer sa créativité et partager ses idées sur des sujets donnés, accéder à des contenus inspirants créés par d’autres utilisateurs africains du monde entier, ou encore suivre d’autres utilisateurs pour avoir fréquemment accès aux contenus qu’ils partagent.

Afrolook permet également d’interagir avec sa communauté en réagissant aux contenus publiés. Il est possible de liker les posts, de les commenter ou encore de les partager. Par ailleurs, la start-up a mis en place un programme de monétisation pour rémunérer les créateurs de contenus les plus impactants de la plateforme.

Adoni Conrad Quenum

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En RDC, Umojja utilise ses plateformes web et mobile pour promouvoir la paix

Posted On mardi, 07 janvier 2025 20:34 Written by

Pour accompagner la croissance des petites et moyennes entreprises en Égypte, 2 tech entrepreneurs ont mis en place une solution de financement pour les factures numériques. La start-up a récemment obtenu le soutien de l’autorité égyptienne de régulation financière.

Oliv est une plateforme numérique égyptienne qui offre aux petites et moyennes entreprises des services d’affacturage. Elle permet en effet de transformer instantanément les factures en liquidités. Basée au Caire, la start-up a été fondée en 2024 par Ziad Mokhtar et Hatem M. Sabry.

« Notre objectif est d'aider des milliers de petites entreprises à obtenir un financement à court terme pour maintenir des opérations fluides et soutenir la croissance. Nous nous appuyons sur la technologie pour exdtraire et analyser des données, et prendre des décisions de financement en quelques minutes ».

Oliv ne dispose pas encore d’application mobile. Pour accéder à ses services, il faut donc se rendre sur son site Internet et créer un compte. En fonction des informations fournies lors du processus d’inscription, la fintech fixe une limite de crédit pour l’entreprise. L’éligibilité au financement d’Oliv se résume à offrir un service business-to-business et à disposer d’un historique de factures électroniques de plus d’un an.

Ces conditions remplies, il faut sélectionner les factures éligibles à l’affacturage, consulter les tarifs de remise attribués, et le signataire autorisé de l’entreprise sera invité à signer un contrat numérique avec Oliv. Les fonds sont versés sur le compte bancaire de l’entreprise dans les 48 heures. Le plafond de financement que propose Oliv est de 4 millions de livres égyptiennes (environ 79 000 USD). En ce qui concerne la durée des échéances, elle est de 30, 45 ou 60 jours sur une base renouvelable.

Adoni Conrad Quenum

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Tunzaa propose des paiements échelonnés pour les achats en ligne

Posted On lundi, 06 janvier 2025 16:41 Written by

Depuis la pandémie de la Covid-19, le commerce en ligne est en pleine croissance en Afrique. En Tanzanie, Ng’winula Kingamkono a mis en place une solution pour booster les flux dans ce secteur.

Tunzaa est une plateforme numérique tanzanienne qui combine une place de marché et des solutions de paiement. Elle a été fondée en 2020 par Ng’winula Kingamkono. Basée à Dar es Salaam, la fintech met en relation les entreprises avec un réseau d'acheteurs qui bénéficient de plans de paiement échelonnés, ce qui facilite l’achat des différents biens et services. Récemment, elle a réussi un tour de table d’un montant non divulgué pour soutenir sa croissance.

L’application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les données du Play Store. La marketplace propose un large éventail de produits, grâce à divers partenariats avec des marques d’envergure internationale pour proposer des offres exclusives.

Après un achat, diverses solutions de paiement sont proposées aux utilisateurs. Les cartes bancaires, le mobile money (M-Pesa en l’occurrence) et le paiement via le portefeuille de la jeune pousse. Si la transaction est conclue, l’utilisateur reçoit un message ou un e-mail de la part de la jeune pousse, puis un appel pour convenir des modalités de livraison.

À défaut de se faire livrer, il est possible de passer récupérer le colis auprès du vendeur ou du service client de Tunzaa. En ce qui concerne le paiement échelonné, il faut préciser que l’utilisateur entre en possession de son achat après avoir soldé la totalité du montant.

Adoni Conrad Quenum

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Jemla connecte les commerces informels aux grandes enseignes de distribution

Posted On lundi, 23 décembre 2024 12:40 Written by

Dans le but d’aider les victimes de violences, en l’occurrence les femmes et les enfants, une ONG a créé une application mobile embarquant diverses fonctionnalités pour lutter contre ce fléau.

Zonza/Loba est une application mobile lancée le mardi 25 novembre 2024 par l’ONG congolaise Azur Développement, dans le cadre de la Journée internationale de la lutte pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Disponible en français, lingala et kituba, elle vise à sensibiliser aux diverses formes de violences basées sur le genre, à leurs manifestations et conséquences.

« C’est à la suite des demandes d’accompagnement des femmes et filles survivantes de violences reçues par e-mail aux guichets uniques d’assistance de l’association Azur Développement. Nous recevons également beaucoup de demandes d’animation des sensibilisations aux violences faites aux femmes et aux enfants » explique la directrice d’Azur Développement, Sylvie Niombo.

L’application, accessible uniquement sur Android, présente différentes sections pour informer sur les violences basées sur le genre, connaître les ressources disponibles et apprendre comment réagir en cas de besoin. Elle guide les utilisateurs sur les démarches à suivre en cas de violence et les oriente vers les services d'assistance appropriés, tels que les guichets uniques d’assistance aux femmes et enfants. En situation de danger, Zonza/Loba permet d'alerter rapidement la police ou des proches grâce à une fonctionnalité d'alerte.

« L’application permet également d’appeler la police, d’envoyer des messages d’alerte prédéfinis à des proches. Il est aussi possible de contacter les guichets uniques pour demander un accompagnement pour les victimes de violence, ou de signaler une violence faite à la femme et à l’enfant » détaille Sylvie Niombo.

Adoni Conrad Quenum

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L'Afrique se dote d'une marketplace pour les solutions de santé innovantes

Posted On jeudi, 19 décembre 2024 19:55 Written by

Pour aider les MPME à s’adapter à la révolution numérique en Afrique, 2 tech entrepreneurs ont mis en place une solution sur mesure. Depuis son lancement, Leja revendique plus de 1,4 million d’entreprises utilisant sa plateforme.

Leja est une solution fintech qui aide les micro, petites et moyennes entreprises à numériser leur gestion. Elle facilite le passage des registres papier au numérique, et encourage l’adoption de services financiers. La start-up basée à Nairobi au Kenya a été fondée en 2018 par Tekwane Mwendwa et Morgane Kablan.

« Nous sommes fiers de relever les défis auxquels les MPME sont confrontées, notamment l'accès limité à des options de paiement abordables et au financement du fonds de roulement. De nombreuses MPME dépendaient auparavant de méthodes coûteuses et peu pratiques comme les espèces, ce qui avait un impact négatif sur leurs activités » explique Tekwane Mwendwa.

Leja propose aussi comme services la tenue automatisée de registres, des solutions de paiement 360 degrés ou encore des prêts. « Nous prévoyons de faire passer notre portée de 5% à 20% en établissant des partenariats avec des institutions financières et des ONG, afin de combler le déficit de crédit des MPME » ajoute-t-il.

Il y a également des services de transaction monétaire entre ses utilisateurs. Selon Tekwane Mwendwa, seuls 10% de ces derniers utilisent pour l’instant cette fonction. La fintech cherche a porter ce chiffre à 50%, ce qui permettra selon elle de débloquer un volume de transactions et un potentiel de revenus considérables.

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La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. Un représentant de l’entreprise doit y ouvrir un compte en renseignant les données demandées (numéro de téléphone, nom et prénom, numéro de carte nationale d'identité et adresse mail), pour pouvoir accéder aux divers services proposés.

Adoni Conrad Quenum

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myRunner optimise le transport interurbain grâce à la technologie

Posted On mercredi, 18 décembre 2024 19:05 Written by

5 tech entrepreneurs zimbabwéens ont lancé un service pour faciliter la réservation de billets de bus aux usagers. L’idée a germé dans l’esprit de l’un d’entre eux, alors qu’il faisait du commerce dans une gare routière.

myRunner est une start-up tech zimbabwéenne lancée en 2017 par Vusumuzi Mkhwananzi, Josiah Mahachi, Millcent Mkhwananzi, Gift Chirinda et Mandla Ncube avec pour but d’améliorer les services de transport routier en Afrique. Via ses plateformes web et mobile tout-en-un, elle permet aux utilisateurs d’accéder à de la billetterie en ligne et de suivre les bus en temps réel. Pour les compagnies de transport, elle facilite la gestion des parcs automobile.

« J’ai grandi en vendant des friandises et des gelées dans une gare routière [...] Tous les jours, je voyais les défis auxquels étaient confrontés les passagers et les opérateurs d’autobus, les voyageurs harcelés par les rabatteurs, l’attente de longues heures pour les bus, et les compagnies d’autobus, qui perdaient beaucoup de revenus en raison de systèmes de billetterie inefficaces et de systèmes de gestion des bus largement manuels » explique Vusumuzi Mkhwananzi.

Plusieurs processus sont ainsi simplifiés avec myRunner. Le voyageur inscrit peut par exemple acheter son billet en ligne chez la compagnie de son choix grâce à divers moyens de paiement digitaux. Il peut choisir en fonction de sa destination, du jour et de l’heure de son voyage entre autres.

Présente dans plusieurs pays africains, notamment le Botswana, l’Afrique du Sud, la Zambie, le Malawi et le Zimbabwe, la jeune pousse cherche à transformer l’industrie du transport interurbain en Afrique en alliant innovation et accessibilité. Elle ambitionne d’accélérer sa croissance en développant davantage ses fonctionnalités pour répondre aux besoins croissants du marché.

En juillet 2024, elle a été sélectionnée avec 41 autres start-up africaines pour faire partie de la première cohorte Timbuktoo Fintech Hub. L’initiative mise en place par les pays africains et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), vise à soutenir le développement de l’écosystème technologique africain.

Adoni Conrad Quenum

Édité par : Feriol Bewa

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Nick Joshi utilise l’IA pour optimiser les processus logistiques des entreprises

Posted On mardi, 17 décembre 2024 14:04 Written by
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