Motivée par sa volonté de révolutionner la télémédecine en Afrique centrale, une ancienne banquière s’est lancée dans le monde entrepreneurial en mettant en place une solution d’e-santé.
AfriWell Health est une solution healthtech développée par une jeune pousse congolaise. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les patients, de se mettre en relation avec des professionnels de la santé pour des soins. La start-up, basée dans la ville de Pointe-Noire, a été fondée en 2022 par Joelle Itoua Owona. En mars 2023, AfriWell Health a levé un montant non dévoilé auprès de Google for Startups pour soutenir sa croissance.
La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. L’utilisateur pourra ainsi la télécharger dans Play Store et puis s’inscrire avec ses informations personnelles. Il aura ainsi accès aux divers services de la healthtech tels que la prise de rendez-vous en ligne avec un médecin généraliste ou un spécialiste, la consultation en ligne...
Les médecins d’AfriWell Health se situent partout dans le monde, d’où la consultation en ligne est indispensable pour faciliter l’utilisation de la solution. L’objectif de Joelle Itoua Owona avec sa healthtech est de combler le déficit de médecins en Afrique, en particulier au Congo. Le patient dispose ainsi d’un dossier médical numérique, ce qui permet aux médecins, du généraliste aux spécialistes, d’avoir une idée de son historique médical.
Il faut souligner que la jeune pousse permet également aux Congolais de la diaspora de faire bénéficier des soins de santé à leurs proches au Congo. AfriWell Health permet également d’avoir la liste des pharmacies de garde de la ville de Pointe-Noire. La liste est mise à jour tous les lundis ce qui permet aux patients de ne pas perdre du temps pour l’achat de leurs médicaments.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’aider les populations à avoir les meilleurs prix dans les magasins en ligne, un tech entrepreneur a mis au point une solution sur mesure.
ComparoShop est une solution numérique développée par une jeune pousse camerounaise. Elle permet aux utilisateurs de comparer les prix de nombreux articles en ligne avant éventuellement de commander sur les boutiques en ligne. La start-up, basée à Douala, a été fondée en 2022 par Didier Tagne.
ComparoShop utilise l’intelligence artificielle pour affiner les recherches. Elle ne dispose pas d’une application mobile donc il faut se rendre sur la plateforme via un navigateur. La création d’un compte n’est pas obligatoire puisqu’il est possible d’accéder à plusieurs informations sur la plateforme.
L’utilisateur peut ainsi renseigner le nom du produit dans la barre de recherches pour voir les diverses propositions. Il retrouvera, en fonction de sa situation géographique, les boutiques en ligne qui commercialisent l’article recherché, leurs tarifs et les avis des clients sur ladite boutique. Il peut ainsi comparer le prix de revient, analyser les avis et prendre une décision.
Si l’utilisateur décide d’acheter l’article, il pourra le faire depuis l’interface de ComparoShop. « Alors que les utilisateurs sélectionnent l'offre de leur choix sur ComparoShop, l'achat est effectué via les boutiques en ligne (qui sont liées à notre site). En cliquant sur le bouton "Voir l'offre" sur ComparoShop, vous serez redirigé vers un site externe pour compléter votre achat. Toutefois, si la boutique en ligne n'a pas de site web mais plutôt une page sur un réseau social, ComparoShop en informera la boutique afin qu'elle puisse vous contacter pour la livraison », explique la start-up, accessible uniquement au Cameroun et en Algérie.
Adoni Conrad Quenum
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Disponible dans plusieurs pays du continent dont la République démocratique du Congo (RDC), la Côte d’Ivoire, les Seychelles, le Kenya, le Nigeria ou encore le Bénin, la jeune pousse veut conquérir le continent avec ses solutions et son kit éducatif.
Schoolap est une solution numérique développée par la jeune pousse congolaise Labes Key. Elle permet aux gestionnaires des écoles de centraliser la gestion de leurs établissements scolaires, aux élèves et aux enseignants d’accéder aux manuels et livres pédagogiques en ligne et aux parents d’être au courant de l’évolution de leurs enfants et d’autres informations importantes.
La start-up, basée à Dubaï, aux Emirats arabes unis, a été fondée en 2017 par Pascal Kanik et Guy-José Leta. En 2019, elle a levé un montant de 500 000 $ pour accélérer sa croissance.
La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, remplit le formulaire de création de compte pour accéder aux contenus de la plateforme. En fonction du niveau d’étude de l’apprenant, il peut accéder aux cours en ligne, disponibles en vidéo et en documents texte. Les contenus sont pour les apprenants et les enseignants du primaire et du secondaire.
Schoolap intègre aussi des contenus en langage des signes pour aider les apprenants sourds-muets. Pour les plus jeunes, l’edtech dispose également de dessins animés pour faciliter leur apprentissage. Il faut souligner néanmoins que les contenus peuvent être également consultés hors ligne. La jeune pousse propose un kit complet pour permettre aux utilisateurs d'accéder aux contenus éducatifs en tout lieu et en tout temps dans les meilleures conditions.
D’après les données de Schoolap, plus de 23 361 contenus éducatifs sont accessibles sur les plateformes web et mobile et elles ont enregistré plus de 7 612 109 visites depuis leur lancement. Par ailleurs, Play Store indique plus d’un millier de téléchargements de l’application mobile. En avril 2019, l’edtech congolaise a remporté le prix de la meilleure plateforme d'éducation en ligne aux Seedstars, un concours de création d'entreprise axé sur les marchés émergents.
Adoni Conrad Quenum
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Après un voyage en Guinée, ce tech entrepreneur a mis en place une solution numérique avec un de ses amis pour aider les Africains de la diaspora à faire des cadeaux à leurs proches sur le continent.
Senditoo est une solution numérique qui permet aux utilisateurs, en l’occurrence les Africains de la diaspora, d’envoyer de l’argent et des crédits téléphoniques dans environ 117 pays dans le monde, dont 36 en Afrique. La start-up a été fondée en 2016 par Ibrahima Soumano et Takwana Tyaranini sous le nom d’Ozaremit. Elle a déjà levé 10,7 millions $ pour, entre autres, développer sa technologie et accélérer sa croissance.
« L’idée est venue dans un premier temps par une expérience personnelle. Tout a commencé depuis mon voyage en Guinée. J’y ai été plusieurs fois avant mais celui-ci était un peu spécial car j’ai été visiter notre village avec mon père. Il est de coutume dans notre tradition d’apporter des cadeaux à ses frères et sœurs lors des visites au village, surtout quand vous venez de la capitale Conakry », indique Ibrahima Soumano.
Et il poursuit : « Acheter des cadeaux pour tout le monde n’était pas vraiment pratique, nous avons décidé d’acheter 2 millions de francs guinéen de recharge mobile que j’ai distribué à toute notre famille et aux voisins. J’ai senti l’impact qu’un petit cadeau de quelques minutes de communication pouvaient avoir sur ces personnes. J’ai été profondément marqué et je me suis dit qu’il y avait certainement des millions de personnes qui vivent à l’étranger qui souhaiteraient faire de tels gestes à leurs proches ».
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte pour accéder aux divers services qu’offre la jeune pousse. Senditoo a noué des partenariats avec plus de 500 opérateurs télécoms dans le monde pour faciliter l’envoi des crédits téléphoniques et d’argent via mobile money dans de nombreux pays, en l’occurrence en Afrique, en Asie et en Amérique latine.
Outre ces deux services, la jeune pousse s’est également tournée vers le commerce électronique. Les utilisateurs peuvent ainsi faire des courses sur des places du marché du monde et faire livrer leurs proches dans les pays où elle est présente. En ce qui concerne les moyens de paiement, la start-up intègre diverses solutions comme les cartes bancaires telles que Visa, Mastercard ou encore American Express, et PayPal. Il faut souligner qu’après chaque opération, Senditoo envoie un message à l’utilisateur pour confirmer que la transaction s’est déroulée sans problème.
La version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois, selon les statistiques de Play Store.
Adoni Conrad Quenum
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Après des études supérieures à l’Institut supérieur de technologie d’Antananarivo, il se lance dans l’entrepreneuriat numérique avec la mise en place d’un réseau social éducatif qui a évolué pour devenir une edtech.
Isikaray est une solution edtech développée par une jeune pousse malgache. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les élèves des collèges et lycées, d’accéder à des formations et des cours vidéo. La start-up, basée à Antananarivo, a été lancée en 2022 par Louis Venceslas Tsira.
La solution ne dispose pas d’une version web. Elle est seulement disponible sous la forme d’une application mobile accessible uniquement sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, peut se créer un compte et accéder aux divers services de l’application. La bibliothèque des cours et des formations est disponible en streaming et en téléchargement, ce qui permet de visualiser les contenus hors connexion.
L’application dispose d’un mode gratuit et d’un mode payant. Pour passer à celui-ci, il faut appuyer sur le bouton éponyme ce qui permettra d’accéder à toute la palette de fonctionnalités qu’offre l’edtech. En effet, outre les cours et les formations, Isikaray intègre un réseau social où les utilisateurs peuvent interagir. Il est accessible lorsque le mode payant est activé.
L’utilisateur peut ainsi acheter des forfaits exclusifs pour accéder aux contenus de la plateforme, notamment avec l’opérateur Orange. Si le forfait est activé, l’on peut voir la date d’expiration du forfait dans un cadre noir situé en haut de l’écran d’affichage. Avant qu’il n’expire, l’utilisateur peut télécharger les vidéos de cours et de formations de son choix, discuter via le réseau avec d’autres lycéens, etc.
Par ailleurs, il faut souligner que les formations d’Isikaray ne disposent pas encore de certification et ne sont pas diplômantes, mais selon la start-up, cela fait partie de leurs objectifs.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de faciliter les courses pour les populations de Kinshasa, un tech entrepreneur a mis en place une start-up spécialisée dans la vente en ligne.
eMart.cd est une plateforme de commerce en ligne développée par une jeune pousse congolaise. Elle permet aux utilisateurs de faire leurs courses en ligne. La start-up, basée à Kinshasa, a été fondée en 2016 par Bonny Maya.
« Nous permettons aux producteurs locaux d’exposer leurs produits et d’avoir de nouveaux débouchés. La diaspora congolaise peut approvisionner sa famille en denrées alimentaires, chaque mois, en réglant sa commande sur notre site web. Nous encourageons et assurons la promotion des produits made in Congo, afin d’inciter à consommer local. Et commercialisons aussi des produits importés », a indiqué Bonny Maya.
La solution est seulement accessible sur le web donc il faut passer par un navigateur pour accéder au site Internet. Sans disposer d’un compte, l’utilisateur peut surfer sur la plateforme et découvrir les divers produits en vente, en l’occurrence les produits locaux. Entre autres on retrouve sur eMart.cd des fruits et légumes, des boissons et des jus ou encore divers types de farine (semoule, blé, maïs, etc.).
Pour valider une commande, l’utilisateur est tenu de fournir un certain nombre d’informations telles que le nom, le prénom, le pays ou encore la ville de facturation. Ces informations sont nécessaires puisque la jeune pousse donne la possibilité aux membres de la diaspora d’effectuer les commandes depuis leur situation géographique pour faire livrer à leur famille au Congo. Il faut souligner qu’en fonction de la disponibilité des produits et de la zone de livraison, le délai et le tarif de la livraison peuvent varier. En ce qui concerne les paiements, la jeune pousse intègre des solutions de paiements mobiles, les cartes bancaires et les paiements en espèces à la livraison.
Bonny Maya a également créé une start-up qui opère dans la livraison pour gérer les commandes sur eMart.cd. Néanmoins, cette jeune pousse n’est pas uniquement dédiée à sa plateforme en ligne. Elle collabore également avec d’autres entreprises dans le cadre de la livraison des colis. Par ailleurs, outre la vente en ligne, eMart.cd développe d’autres sources de revenus pour soutenir sa croissance. La plateforme se tourne vers la publicité pour différentes entreprises pour augmenter ses marges.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de mettre en lumière les artistes gabonais, un tech entrepreneur a décidé de mettre en place un annuaire numérique accessible à tous. C’est ainsi que Dengui, qui signifie « trouver » en langue simba, a été lancé.
Dengui est une solution numérique développée par une jeune pousse gabonaise. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence le grand public, de se mettre en relation avec les artistes locaux dans toutes les provinces du pays. La start-up a été lancée en 2024 par Franck Stéphane Dibault.
« Dengui veut dire trouver en simba, langue du Gabon. C’est donc une plateforme qui permet de trouver plus facilement les acteurs culturels gabonais en fonction des besoins exprimés par celui qui les cherche, et même en fonction de la région où l’on se trouve. Par exemple, si vous cherchez cadreur Mouila, le site vous affichera tous les cadreurs répertoriés dans cette ville, originaire ou simplement résident », a indiqué Franck Stéphane Dibault.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut se rendre sur le site web depuis un navigateur pour y surfer. L’utilisateur n’est pas tenu de créer un compte pour accéder aux coordonnées de l’artiste qu’il recherche. Cette fonction est réservée aux artistes tels que les musiciens, les sculpteurs, les peintres, les photographes, les créateurs de mode ou encore les architectes.
Ceux-ci, pour s’enregistrer, devront fournir des informations telles que leur adresse e-mail, leur province d’origine ou celle de résidence, leur nom d’artiste, leurs nom et prénom, leurs numéros ou encore une description de leur profil. Toutes ces dispositions facilitent les recherches aux utilisateurs pour prendre contact avec un artiste inscrit sur Dengui. La plateforme est donc une forme d’annuaire numérique qui regroupe les professionnels et amateurs d’arts.
L’utilisateur, en fonction de ses recherches, peut accéder à la fiche d'un artiste enregistré sur l’annuaire. Il y trouvera toutes les informations nécessaires pour prendre contact avec lui en dehors de la plateforme, de ses médias sociaux à son adresse e-mail en passant par son numéro de téléphone professionnel.
Adoni Conrad Quenum
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Après des études en France et des stages et postes à Goldman Sachs, Rothschild & Co ou encore à Deloitte, ce tech entrepreneur sénégalais a décidé de rentrer en Afrique pour mettre en place sa start-up.
Socium est une solution numérique développée par une jeune pousse sénégalaise. Elle permet aux utilisateurs de rechercher et de trouver de l’emploi, et aux entreprises de dénicher les talents en quête d’emploi ou de nouveaux challenges. La start-up, basée à Dakar, a été fondée en 2021 par Samba Lo.
En 2022, Socium a levé un montant de 1 million d’euros pour développer sa technologie et accélérer sa croissance sur le continent. Elle dispose de hubs à Abidjan, en Côte d’Ivoire, et à Douala, au Cameroun, où la start-up s’est implantée en novembre 2023 pour mieux se déployer dans la région Afrique centrale.
« Socium vient d’une expérience personnelle. Quand je vivais encore à Paris, j’ai eu envie de revenir en Afrique et très rapidement, l'expérience a été très pénible parce que c'était très difficile de trouver des offres d'emploi en ligne. Je me suis rendu compte qu'il y avait un problème autour de l'accès à l'emploi, même pour quelqu'un qui a peut-être un background assez intéressant », a indiqué Samba Lo à We Are Tech Africa.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut se rendre sur le site web pour accéder aux diverses offres d’emploi disponibles. L’utilisateur n’a pas besoin de disposer d’un compte au préalable sur la plateforme. S’il trouve une offre d’emploi qui l’intéresse, il clique sur le post et fournit son adresse e-mail et son curriculum vitae.
Avant de poursuivre la procédure, Socium met à la disposition de l'utilisateur des contenus vidéos qui permettent de s’informer sur l’entreprise dans laquelle l’on postule. Entre autres, il pourra découvrir le secteur dans lequel exerce l’entreprise, sa culture, les valeurs qu’elle prône ou encore les avantages à y travailler.
La jeune pousse sénégalaise se positionne également sur le segment de la digitalisation des processus de ressources humaines pour les entreprises. L’objectif est de permettre aux entreprises qui opèrent sur le continent d’être plus efficientes dans leur fonctionnement, la gestion de leurs ressources humaines, c’est-à-dire la gestion de leurs bulletins de paie, de leurs demandes de congés, de leur performance, etc.
Pour mieux gérer ces volets, Socium s’est tournée vers l’utilisation de l’intelligence artificielle générative pour automatiser un certain nombre de tâches. « Aujourd’hui, quand je régis une fiche de poste sur Socium, c'est fait automatiquement. Quand j'ai des candidats qui postulent chez moi, j'ai des algorithmes de scoring qui me disent qui sont les candidats les plus adaptés, etc. », explique Samba Lo.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’aider les agriculteurs à améliorer leur quotidien, des tech entrepreneurs ont développé une solution complète pour optimiser la production et faciliter la commercialisation.
CF Grower est une solution agritech développée par la jeune pousse ghanéenne Complete Farmer. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les agriculteurs, d’optimiser leur productivité, d’accéder aux marchés mondiaux et d’améliorer leurs moyens de subsistance grâce aux instruments agricoles et aux techniques de production basées sur les données.
La start-up, basée à Accra, a été fondée en 2017 par Charles Ofosuhene, Desmond Koney, Zoussi Ley. Depuis son lancement, Complete Farmer a déjà levé plus de 20 millions $ pour développer sa technologie et soutenir sa croissance.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. L’utilisateur doit se rendre directement sur la plateforme et créer un compte avec son adresse e-mail et un mot de passe. Après cette étape, il a accès aux divers services de la plateforme et peut mettre en place une ferme en quelques jours. CF Grower propose aux utilisateurs des terres agricoles à louer, des gestionnaires agricoles qualifiés à louer et des intrants et services agricoles à acheter pour optimiser la production de la ferme.
Si l’utilisateur dispose déjà de terres agricoles, il ajoute cela sur la plateforme avec toutes les informations dont aura besoin un expert agricole pour l’accompagner dans la réalisation de son projet. Il faut souligner que, s’il opte pour un expert agricole de la start-up, celui-ci le suivra en ligne et sur site tout au long de la saison agricole. Grâce aux différentes données collectées sur le site de la ferme et aux informations fournies, l’agritech aidera à obtenir des rendements et des bénéfices élevés et constants dans diverses familles de cultures.
Après la récolte, l’utilisateur peut écouler sa production grâce au réseau de Complete Farmer. La jeune pousse facilite la connexion entre les agriculteurs et les acheteurs locaux et internationaux. Elle dispose d’une autre solution, CF Buyer, qui permet aux acheteurs d’accéder à son réseau de producteurs et de suivre en toute transparence l’évolution de leurs commandes.
Adoni Conrad Quenum
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Au fil des années, le mobile money est devenu un moyen de paiement incontournable sur le continent. Les plateformes d’e-commerce, également en pleine croissance en Afrique, intègrent les solutions de paiement mobile pour faciliter les transactions sur leurs sites.
TillPaid est une solution fintech développée par une jeune pousse béninoise. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les propriétaires de plateformes de commerce en ligne fonctionnant sous Woocommerce et WordPress, d’intégrer les paiements par mobile money sur leur site. La start-up, basée à Cotonou, a été lancée en 2022 par Bilal Enangnon.
« Le développement du commerce électronique en Afrique ne peut se faire en passant outre le paiement par mobile money. Cette vision fait de TillPaid une jeune start-up dont le but est d’apporter aux e-commerçants des modules de paiement simple et facile à configurer pour leur boutique sur Internet [...] Le service a comme objectif d’aider les petites et moyennes entreprises en les accompagnant sur leurs sites e-commerce avec des méthodes de paiement par mobile money », a indiqué Bilal Enangnon en 2023.
La fintech dispose de plusieurs interfaces de programmation qui permettent aux plateformes de commerce en ligne d’accepter les paiements par mobile money de divers opérateurs télécoms. Elle ne perçoit pas de commissions sur les ventes des boutiques en ligne où ses solutions sont installées, mais il faut souligner que lesdites solutions sont payantes. Elle les propose dans des packs en lot de deux ou de trois solutions.
Entre autres, TillPaid intègre Orange Money via sa solution OrangePaid, Celtiis avec sa solution CashPaid, etc. Plusieurs réseaux télécoms opérant dans la plupart des pays francophones d’Afrique sont supportés par TillPaid. De fait, la jeune pousse est présente au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Cameroun, au Congo ou encore au Togo.
Adoni Conrad Quenum
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Après des études au Canada, ce tech entrepreneur a occupé divers postes depuis 1992 et a lancé une entreprise en 2012. Il s’est lancé dans l’aventure de TooShare en 2020.
TooShare est une plateforme de réseau social développée par une jeune pousse sénégalaise. Elle permet aux utilisateurs de partager divers contenus tels que des photos, des vidéos, des documents et de créer ou d’accéder à des cours en ligne. La solution a été lancée en 2021 par Abdoulaye Mbengue.
La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte avec ses informations personnelles. Après cette étape, il faudra cocher des cases où la plateforme propose de fournir des informations relatives aux centres d’intérêt. L’utilisateur pourra ensuite accéder à son fil d’actualité où il ne verra que les comptes des personnes partageant les mêmes centres d’intérêt que lui. Il pourra partager un texte, une photo, une vidéo, un document ou encore accéder à Eduspace.
C’est via cet espace qu’il pourra découvrir les classes en ligne où diverses matières sont enseignées. En fonction des centres d’intérêt, l’utilisateur pourra retrouver des classes dispensant des cours en codage, en marketing, en mathématiques ou encore en graphisme. En 2023, le réseau social a permis aux élèves sénégalais de mieux réviser pour les examens de fin d’année à cause du contexte politique dû aux manifestations pro-Sonko qui ont perturbé le déroulement de l’année scolaire.
Il faut souligner qu’en cliquant sur le bouton « Créer » dans le coin supérieur droit, l’utilisateur peut créer des quiz, partager des astuces et des cours, créer un groupe de discussion ou encore une classe en ligne. Il pourra ajouter des contenus de son choix pour enrichir sa classe en ligne, ce qui pourra attirer d’autres utilisateurs cherchant à s’instruire. Depuis le lancement de TooShare, la version Android de l’application mobile a été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les statistiques de Play Store.
Adoni Conrad Quenum
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Avec pour objectif de contribuer à l’essor de l’économie numérique sur le continent, un tech entrepreneur a mis en place une solution edtech. Il veut atteindre 10 millions d’Africains dans les 10 prochaines années.
GetBundi est une solution edtech développée par la firme nigériane Wings of Justice Limited. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des contenus éducatifs dans le domaine des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques (STEM) et des compétences numériques. La plateforme a été lancée en juin 2022 par Osita Oparaugo.
« GetBundi ne remplace pas la méthode traditionnelle d'enseignement ou l'école secondaire physique. Il s'agit plutôt d'un complément qui peut être utilisé comme aide à l'enseignement, pour soutenir l'apprentissage continu des élèves scolarisés et comme guide d'étude pour les élèves non scolarisés ou scolarisés à domicile », indique le fondateur de l’edtech lors du lancement de la solution.
GetBundi, en plus de sa plateforme web, dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra se créer un compte pour accéder aux différents contenus disponibles sur la plateforme. Il peut opter, en fonction de ses besoins, pour les STEM ou pour les compétences numériques telles que l’intelligence artificielle, le codage, le marketing digital ou encore la cybersécurité. L’edtech met gratuitement à la disposition de ses utilisateurs certains cours.
Osita Oparaugo a mis en place la stratégie The GetBundi Vision 2032 pour atteindre dix millions d’Africains dans les dix prochaines années. L’edtech dispose de 107 instructeurs et de 2 733 étudiants. Elle dispense 21 cours en direct et 117 vidéos de cours sont accessible sur ses plateformes web et mobile. Depuis son lancement, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les données de Play Store.
Adoni Conrad Quenum
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Après des études dans le sud de la France, ce tech entrepreneur revient dans son pays natal pour participer à la révolution technologique en cours sur le continent. Il met en place une start-up pour rendre divers services accessibles.
Jobbers.ma est une solution numérique développée par une jeune pousse marocaine. Elle permet aux utilisateurs d’accéder aux professionnels et aux freelances de plusieurs secteurs d’activité via ses plateformes web et mobile. La jeune pousse, basée à Fès, a été fondée en 2020 par Driss Bennis.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS, sur Android et sur Huawei. L’utilisateur, après téléchargement, crée son compte et fournit ses informations personnelles. Dès l’inscription, il renseigne s’il veut vendre des services comme un professionnel ou s’il recherche des professionnels dans des domaines donnés. Jobbers.ma couvre plusieurs catégories, allant des artistes aux dresseurs d’animaux en passant par les professeurs en soutien scolaire, les développeurs web, etc.
Pour rechercher les professionnels sur la plateforme, la start-up a mis en place une barre de recherche où il faut renseigner, entre autres, la ville de la recherche et la catégorie de professionnels recherchés ; si la demande est complexe, l’utilisateur peut poster un texte dans lequel il explique toutes les subtilités de sa demande avec toutes ses exigences. Les professionnels qui ont les qualificatifs nécessaires peuvent postuler à l’offre directement sur la plateforme web ou mobile. Il pourra ensuite les contacter pour éventuellement conclure l’affaire avec celui qui lui convient le mieux.
Avec pour objectif principal d’améliorer le quotidien des gens en rendant les services accessibles par l’usage et par le prix, Jobbers.ma est présente dans de nombreuses villes du Maroc. Depuis son lancement, la version Android de l’application a été téléchargée plus d’un millier fois.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’aider les populations à accéder à diverses activités avec un professionnel, deux tech entrepreneurs ont décidé de mettre en place une solution sur mesure.
Artybe est une solution numérique développée par une jeune pousse togolaise. Elle permet aux utilisateurs de réserver des activités sportives, urbaines et culturelles avec un coach spécialisé. La solution a été officiellement lancée par Laura Nouhova Kpegli et Yawovi David Senyo en 2022.
« Artybe permet de faire se rencontrer des mondes qui se rencontraient peu jusqu'ici mais qui se cherchent : créatifs et sportifs précaires et utilisateurs ayant "un budget loisirs", diasporas et populations locales, jeunes et seniors », explique Laura Nouhova Kpegli à We Are Tech Africa.
L’application mobile de la solution n’est pas encore disponible mais selon la cofondatrice, les versions Android et iOS seront accessibles dès mars 2024 respectivement sur Play Store et sur App Store. Pour l’instant, l’utilisateur peut se rendre sur la plateforme web pour accéder aux services qu’offre Artybe. Il devra créer un profil en fournissant ses informations personnelles puis parcourir les diverses activités disponibles. Il pourra ensuite réserver et payer via mobile money.
« Il y a une adoption de notre solution par notre cible car le besoin existait avant qu’il n’y ait de solution digitale pour y répondre. La solution digitale nous a permis d’accélérer et de faciliter la rencontre. Souvent le problème dans le sport et les loisirs c’est "comment trouver la bonne personne ?" Pourtant il y a des gens qui ont les moyens d'investir dans leur développement personnel, face à cela il y a des talents, des personnes qui ne demandent qu’à transmettre l’étendue de leur connaissance », explique Laura Nouhova Kpegli.
La jeune pousse a des rêves d’expansion. Elle veut partir des capitales des pays de l’Afrique de l’Ouest francophone pour s’étendre au reste du continent. Avant ça, il faudra effectuer une levée de fonds qui permettrait, entre autres, de développer des systèmes de données, de financer l’étude de marché dans d’autres régions du continent ou encore de recruter du personnel pour renforcer son équipe.
Par ailleurs, Artybe a déjà reçu plusieurs distinctions. En 2022, la start-up a été sélectionnée parmi les 10 projets phares de l'incubateur PAPRICAI (Tech & ICC), élue parmi les 5 « Meilleurs Médias/Outils »aux Togo Digital Awards 2022, et a figuré parmi les 10 meilleures start-up en intelligence artificielle du continent au World Africa Startup Summit en 2021.
Adoni Conrad Quenum
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