Dans le but d’aider les victimes de violences, en l’occurrence les femmes et les enfants, une ONG a créé une application mobile embarquant diverses fonctionnalités pour lutter contre ce fléau.
Zonza/Loba est une application mobile lancée le mardi 25 novembre 2024 par l’ONG congolaise Azur Développement, dans le cadre de la Journée internationale de la lutte pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Disponible en français, lingala et kituba, elle vise à sensibiliser aux diverses formes de violences basées sur le genre, à leurs manifestations et conséquences.
« C’est à la suite des demandes d’accompagnement des femmes et filles survivantes de violences reçues par e-mail aux guichets uniques d’assistance de l’association Azur Développement. Nous recevons également beaucoup de demandes d’animation des sensibilisations aux violences faites aux femmes et aux enfants » explique la directrice d’Azur Développement, Sylvie Niombo.
L’application, accessible uniquement sur Android, présente différentes sections pour informer sur les violences basées sur le genre, connaître les ressources disponibles et apprendre comment réagir en cas de besoin. Elle guide les utilisateurs sur les démarches à suivre en cas de violence et les oriente vers les services d'assistance appropriés, tels que les guichets uniques d’assistance aux femmes et enfants. En situation de danger, Zonza/Loba permet d'alerter rapidement la police ou des proches grâce à une fonctionnalité d'alerte.
« L’application permet également d’appeler la police, d’envoyer des messages d’alerte prédéfinis à des proches. Il est aussi possible de contacter les guichets uniques pour demander un accompagnement pour les victimes de violence, ou de signaler une violence faite à la femme et à l’enfant » détaille Sylvie Niombo.
Adoni Conrad Quenum
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L'Afrique se dote d'une marketplace pour les solutions de santé innovantes
Pour aider les MPME à s’adapter à la révolution numérique en Afrique, 2 tech entrepreneurs ont mis en place une solution sur mesure. Depuis son lancement, Leja revendique plus de 1,4 million d’entreprises utilisant sa plateforme.
Leja est une solution fintech qui aide les micro, petites et moyennes entreprises à numériser leur gestion. Elle facilite le passage des registres papier au numérique, et encourage l’adoption de services financiers. La start-up basée à Nairobi au Kenya a été fondée en 2018 par Tekwane Mwendwa et Morgane Kablan.
« Nous sommes fiers de relever les défis auxquels les MPME sont confrontées, notamment l'accès limité à des options de paiement abordables et au financement du fonds de roulement. De nombreuses MPME dépendaient auparavant de méthodes coûteuses et peu pratiques comme les espèces, ce qui avait un impact négatif sur leurs activités » explique Tekwane Mwendwa.
Leja propose aussi comme services la tenue automatisée de registres, des solutions de paiement 360 degrés ou encore des prêts. « Nous prévoyons de faire passer notre portée de 5% à 20% en établissant des partenariats avec des institutions financières et des ONG, afin de combler le déficit de crédit des MPME » ajoute-t-il.
Il y a également des services de transaction monétaire entre ses utilisateurs. Selon Tekwane Mwendwa, seuls 10% de ces derniers utilisent pour l’instant cette fonction. La fintech cherche a porter ce chiffre à 50%, ce qui permettra selon elle de débloquer un volume de transactions et un potentiel de revenus considérables.
La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. Un représentant de l’entreprise doit y ouvrir un compte en renseignant les données demandées (numéro de téléphone, nom et prénom, numéro de carte nationale d'identité et adresse mail), pour pouvoir accéder aux divers services proposés.
Adoni Conrad Quenum
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myRunner optimise le transport interurbain grâce à la technologie
5 tech entrepreneurs zimbabwéens ont lancé un service pour faciliter la réservation de billets de bus aux usagers. L’idée a germé dans l’esprit de l’un d’entre eux, alors qu’il faisait du commerce dans une gare routière.
myRunner est une start-up tech zimbabwéenne lancée en 2017 par Vusumuzi Mkhwananzi, Josiah Mahachi, Millcent Mkhwananzi, Gift Chirinda et Mandla Ncube avec pour but d’améliorer les services de transport routier en Afrique. Via ses plateformes web et mobile tout-en-un, elle permet aux utilisateurs d’accéder à de la billetterie en ligne et de suivre les bus en temps réel. Pour les compagnies de transport, elle facilite la gestion des parcs automobile.
« J’ai grandi en vendant des friandises et des gelées dans une gare routière [...] Tous les jours, je voyais les défis auxquels étaient confrontés les passagers et les opérateurs d’autobus, les voyageurs harcelés par les rabatteurs, l’attente de longues heures pour les bus, et les compagnies d’autobus, qui perdaient beaucoup de revenus en raison de systèmes de billetterie inefficaces et de systèmes de gestion des bus largement manuels » explique Vusumuzi Mkhwananzi.
Plusieurs processus sont ainsi simplifiés avec myRunner. Le voyageur inscrit peut par exemple acheter son billet en ligne chez la compagnie de son choix grâce à divers moyens de paiement digitaux. Il peut choisir en fonction de sa destination, du jour et de l’heure de son voyage entre autres.
Présente dans plusieurs pays africains, notamment le Botswana, l’Afrique du Sud, la Zambie, le Malawi et le Zimbabwe, la jeune pousse cherche à transformer l’industrie du transport interurbain en Afrique en alliant innovation et accessibilité. Elle ambitionne d’accélérer sa croissance en développant davantage ses fonctionnalités pour répondre aux besoins croissants du marché.
En juillet 2024, elle a été sélectionnée avec 41 autres start-up africaines pour faire partie de la première cohorte Timbuktoo Fintech Hub. L’initiative mise en place par les pays africains et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), vise à soutenir le développement de l’écosystème technologique africain.
Adoni Conrad Quenum
Édité par : Feriol Bewa
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Pour aider les entreprises à dénicher des talents dans les pays africains et leurs diasporas, et ces derniers à trouver des emplois, le tech entrepreneur sénégalais Kémo Touré a monté une solution sur mesure.
Wutiko est une plateforme web qui propose aux Africains, y compris ceux des diasporas, de découvrir les meilleures opportunités disponibles en matière d'emploi, de financements ou encore d’évènements. Elle a été conçue par l’agence Wutiko Senegal SAS de Kémo Touré, basée à Dakar, mais aussi à Lagos (Nigeria) et à Ébène (République de Maurice).
La solution numérique utilise l’intelligence artificielle pour proposer les profils les plus intéressants en fonctions des critères de recherche. On peut ainsi postuler à des offres ponctuelles ou recruter un demandeur d’emploi. La plateforme propose aussi divers services comme la gestion de petites annonces, des outils de collaboration, ainsi que des solutions pour mesurer la performance.
Il y a par exemple le Wutiko Wealth Index qui évalue les interactions au sein de la communauté de la plateforme. Cette initiative vise à mieux répondre aux besoins du marché de l'emploi en Afrique, tout en favorisant l'accès à des ressources adaptées aux spécificités locales et régionales.
« Wutiko est aujourd’hui une plateforme adaptée pour répondre aux besoins du marché de l’emploi au Sénégal, en Afrique, mais également dans la diaspora. Un jeune, au lieu d’avoir un CV papier et d’envoyer des messages à des entreprises non avérées, en venant chez nous, pourra donner plus de visibilité à son profil qui sera vu par l’ensemble des entreprises présentes sur la plateforme. Également, les entreprises ont la possibilité de recruter sur la base de CV bien structurés et certifiés » explique Kémo Touré.
Adoni Conrad Quenum
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Avec l’IA, Enakl numérise le transport urbain et interurbain au Maroc
Pour aider les populations à choisir les polices d’assurance qui leur conviennent le mieux, des entrepreneurs tech égyptiens ont mis en place une solution de comparaison.
Amanleek est un comparateur en ligne d’offres de compagnies d’assurance, notamment sur les segments de l’automobile et de la santé. Cette solution numérique a été développée par une start-up égyptienne basée au Caire et fondée en 2019 par Ahmad Baracat, Ihab El Sokary, Mohab Aboueita et Mohamed Mansour.
La jeune pousse collabore avec 18 compagnies d’assurance opérant dans le pays. Son algorithme compare leurs offres disponibles pour déterminer les meilleures. Elle a également intégré des solutions basées sur les données et l'intelligence artificielle (Data and AI-Driven Insurance) pour optimiser son service en fonction des besoins des utilisateurs. La numérisation du processus de souscription à une police d’assurance, avec la fourniture en ligne des documents requis, réduit le délai de plusieurs semaines à quelques minutes.
Amanleek a aussi noué des partenariats stratégiques avec diverses entreprises, dont des acteurs des télécommunications, du paiement différé (BNPL) et des réseaux de paiement, afin de faciliter les transactions financières sur sa plateforme. Présente dans plus d’une vingtaine de gouvernorats en Égypte, elle revendique plus de 300 entreprises clientes. En juillet 2024, elle a été sélectionnée pour figurer dans la première cohorte du Timbuktoo Fintech Hub.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et Android. L’utilisateur crée un compte en renseignant ses informations personnelles. Ensuite, il lui suffit de fournir les détails requis pour permettre à l’algorithme de proposer les meilleures offres correspondant à sa demande.
Adoni Conrad Quenum
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Avec ses plateformes web et mobile, Waychit numérise les paiements en Gambie
Dans le but de faciliter l’assimilation de divers concepts scolaires par les enfants et les adolescents, une entrepreneure tech a mis en place une plateforme d’apprentissage en ligne qui révolutionne la façon d’apprendre avec des contenus innovants.
Sikul est une plateforme d’apprentissage en ligne développée par une start-up gabonaise. Elle permet principalement aux enfants et aux adolescents d’accéder à des contenus éducatifs, pédagogiques et ludiques. La start-up a été lancée en septembre 2020 par Lynda Hernandez Moibouey.
La plateforme ne dispose pas d’une application mobile. Les utilisateurs doivent utiliser un navigateur pour accéder directement au site Internet. En créant un compte et en renseignant leurs informations personnelles, ils peuvent explorer les contenus de Sikul. La plateforme propose des vidéos et des ouvrages numériques, souvent développés en collaboration avec des enseignants et des conseillers pédagogiques.
La grammaire, les mathématiques, la conjugaison, l’orthographe, le vocabulaire, l’anglais et les langues locales figurent parmi les divers contenus éducatifs disponibles. « Nous apprenons aux enfants tout en les amusant, et nous les aidons à développer des aptitudes de base leur permettant de devenir des adultes bien formés. […] Nous proposons des DVD vidéo, Ma maternelle en poche (volume 1), Mon premier syllabaire (volumes 1 et 2), L’écriture des mots, Je sais conjuguer, ainsi qu’un DVD spécial Mots mêlés », a indiqué Lynda Hernandez Moibouey. Elle ajoute, à propos des ouvrages numériques : « mon super alphabet illustré, L’abécédaire des animaux, L’abécédaire des fruits et des légumes et Animal Alphabet ».
La plateforme Sikul revendique 161 comptes actifs, 77 vidéos et 30 jeux éducatifs. L’accès aux différents contenus est soumis à un abonnement. Les tarifs proposés sont de 7 000 FCFA (environ 11,2 dollars) pour un abonnement d’un mois pour un compte parent et un compte enfant, 15 000 FCFA pour un abonnement trimestriel donnant droit à un compte parent et deux comptes enfants, et 48 000 FCFA pour l’année avec deux comptes parents et cinq comptes enfants.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de faciliter les transactions financières et commerciales pour les populations gambiennes, un entrepreneur tech a décidé de numériser plusieurs services financiers en développant une solution sur mesure.
Waychit est une solution numérique développée par une jeune pousse gambienne. Elle permet aux utilisateurs de payer le carburant, le temps d’antenne et les données mobiles, chez les commerçants, les factures d’Internet, ou encore l’assurance depuis son application mobile. La start-up, basée dans la ville de Brufut, a été fondée en 2022 par Hassan Y. Jallow.
L’application mobile est accessible sur iOS et Android, où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, selon les données du Google Play Store. Après le téléchargement, l’utilisateur crée un compte en renseignant ses informations personnelles. Il peut ensuite accéder à tous les services qu’offre la fintech. L’utilisateur dispose d’un portefeuille numérique qu’il peut recharger pour effectuer divers achats en ligne dans les boutiques affiliées à la fintech.
Waychit propose également ses services aux entreprises. Par exemple, si une entreprise veut offrir des bons de carburant à ses employés, la start-up dispose de « coupons de carburant numériques qui permettent de faire le plein dans plusieurs stations-service partenaires sans tracas ». C’est une alternative aux bons de carburant physiques, qui peuvent être perdus ou oubliés à la maison en cas de précipitation.
« Waychit est un agrégateur de paiements en Gambie qui offre des solutions de paiement sur mesure pour les entreprises. Notre objectif est de rendre les paiements faciles et pratiques, qu’il s’agisse de payer, d’être payé ou de faire des achats », explique la jeune pousse.
En juillet 2024, la fintech gambienne a été sélectionnée pour figurer dans la première cohorte de Timbuktoo Fintech Hub. Quarante et une autres fintech africaines font partie de l’aventure de ce projet soutenu par les pays africains et le Programme des Nations unies pour le développement.
Adoni Conrad Quenum
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Dans le but d’aider les jeunes Marocains, diplômés ou non, à trouver un emploi, un entrepreneur tech a développé une solution sur mesure.
JobUp est une solution numérique développée par une jeune pousse marocaine. Elle permet de trouver, partout au Maroc, le prestataire idéal pour tous les services du quotidien. La start-up, basée dans la ville de Casablanca, a été fondée en 2020 par Mohamed Ennamli.
« JobUp est un accélérateur de carrière pour les jeunes diplômés qui souhaitent intégrer le marché d’emploi. L’idée de créer JobUp est née juste après la crise sanitaire de la Covid-19. C’est en effet avec le confinement et ses conséquences sur le marché du travail que la présence de l’application va devenir une nécessité étant donné qu’elle va servir tous les chercheurs d’emplois et améliorer leur situation financière », explique Mohamed Ennamli.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et Android, où elle a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois, selon les données du Play Store. Après avoir téléchargé l’application, l’utilisateur crée un compte et configure son profil. S’il est demandeur de service, il publie une annonce avec un maximum de détails, et les prestataires intéressés postulent. En fonction des offres reçues, il sélectionne un prestataire qui interviendra sur le lieu du projet à la date et au prix convenus.
Le processus est sensiblement similaire pour les prestataires de services. En créant leur compte, ils fournissent suffisamment de détails sur les services qu’ils proposent afin que, en postulant aux diverses annonces, les clients privilégient leur profil plutôt qu’un autre. Des coiffeurs, cuisiniers, plombiers, maçons ou encore aides-ménagers sont disponibles sur la plateforme. Depuis son lancement, JobUp revendique plus de 10 000 profils et plus de 15 000 utilisateurs. Elle est présente dans plus d’une vingtaine de villes à travers le royaume chérifien.
Adoni Conrad Quenum
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Dans le but de permettre aux entreprises algériennes de postuler aisément pour les appels d’offres dans le pays, un tech entrepreneur a mis en place une solution sur mesure.
Rhinotenders est une solution numérique développée par une jeune pousse algérienne. Elle permet aux entreprises de trouver les meilleurs fournisseurs pour répondre à leurs appels d’offres. La start-up, basée à Alger, a été fondée en 2016 par Saïd Hamdani.
La solution dispose d’une application mobile uniquement accessible sur Android, où elle a déjà été téléchargée plus de 5000 fois, d’après les données du Play Store. L’utilisateur, s’il est un fournisseur, s’inscrit sur la plateforme en renseignant les informations demandées. Il pourra ensuite découvrir les diverses opportunités correspondant à son profil.
Rhinotenders permet de recevoir une notification (par e-mail et sur l’application) dès qu’une nouvelle opportunité est postée, d’envoyer des offres et devis en ligne accompagnés des documents de support, de suivre les projets et les entreprises de votre choix, de consulter les profils des acheteurs avec l’historique de leurs projets lancés pour améliorer l’efficacité de votre prospection commerciale ou encore d’accéder à la liste quotidienne complète des appels d’offres en Algérie (sans limitation de catégorie) avec des fonctions de recherche avancées.
En ce qui concerne les entreprises, il faudra créer une annonce sur la plateforme en renseignant tous les détails requis, ce qui permettra à Rhinotenders de sélectionner les fournisseurs adéquats. Après cette étape, les fournisseurs envoient leurs devis et l’entreprise, depuis son tableau de bord sur l’application ou la plateforme web, choisit celui qui répond le mieux à ses exigences.
Par ailleurs, il faut souligner que la start-up, outre les appels d’offres publiés directement sur la plateforme, partage les informations sur les appels d’offres disponibles sur les sites web des institutions publiques et privées et des acheteurs, ainsi que sur la presse nationale, régionale, spécialisée et les bulletins officiels. Elle revendique 40 000 utilisateurs et 350 000 publications depuis son lancement.
Adoni Conrad Quenum
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Avec sa solution, ce tech entrepreneur veut révolutionner le secteur des assurances en Afrique. Il a levé 1,5 million de dollars en 2022 en pré-amorçage pour développer sa technologie et soutenir sa croissance sur le continent.
ETAP est une solution numérique développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs d’acheter des polices d’assurance en 90 secondes, de déposer une demande d’indemnisation, de traiter les demandes dûment remplies en 3 minutes et de verser des indemnités rapidement en quelques clics. La start-up, basée dans la ville de Lagos, a été fondée en 2022 par Ibraheem Babalola.
Dans la foulée de son lancement, ETAP a réussi un tour de table d’un montant de 1,5 million de dollars. Elle a utilisé les fonds pour développer son application mobile et soutenir sa croissance. Dans un communiqué de presse publié le jeudi 30 octobre, ETAP a annoncé son expansion vers le Ghana en partenariat avec la filiale locale de l’assureur sud-africain Hollard Insurance.
L’application mobile est accessible sur iOS et sur Android, où elle a déjà été téléchargée plus de 5000 fois, selon les statistiques du Play Store. L’utilisateur se crée un compte après téléchargement et accède aux divers services proposés par la jeune pousse. ETAP propose des couvertures annuelles et de courte durée, allant d’une journée à 28 jours. Depuis l’application mobile, l’utilisateur gère ses polices d’assurance et leurs renouvellements, et peut également consulter l’historique des réclamations.
L’insurtech offre des points de conduite sécuritaire aux conducteurs n’ayant pas eu d’accidents. Il est possible de les échanger contre des bons d'achat, du carburant, des billets de cinéma, des accès à des concerts et d'autres récompenses intéressantes dans des points de vente au détail. « Vous pouvez accumuler ces points pour obtenir des récompenses auprès de plus de 500 magasins, ou pour battre vos amis et collègues sur le tableau de classement ETAP », indique la jeune pousse.
Adoni Conrad Quenum
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre et les embouteillages, deux entrepreneurs tech ont mis en place une solution sur mesure pour faciliter les déplacements urbains et interurbains.
Enakl est une solution numérique développée par une jeune pousse marocaine. Elle permet de mettre en relation des personnes allant vers la même destination avec des transporteurs semi-collectifs (minibus), ce qui permet de réduire les embouteillages et les émissions de carbone. La start-up, basée à Casablanca, a été fondée en 2022 par Samir Bennani et Charles Pommarede.
Disposant également de bureaux à Paris, elle a annoncé le mardi 3 décembre la réussite d’un tour de table d’un montant de 1,4 million de dollars. Les fonds seront utilisés pour développer des solutions de transport collectif intelligentes pour les trajets quotidiens à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
« Ce financement nous permet d’approfondir notre impact à Casablanca, d’étendre notre portée et d’accélérer le développement de notre technologie, en tirant parti de l’IA pour optimiser les itinéraires, améliorer les expériences des navetteurs et proposer des solutions de mobilité urbaine durable », ont indiqué les deux fondateurs à Disrupt Africa.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et Android, où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les données du Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte en renseignant ses informations personnelles. Il peut ensuite accéder aux services de la jeune pousse et planifier une course ou un voyage en quelques clics. Il doit indiquer son lieu de départ, sa destination et l’heure d’arrivée souhaitée.
En fonction de ces détails, Enakl proposera la meilleure option pour effectuer sa course dans les meilleures conditions. L’utilisateur recevra ainsi les détails du moyen de transport, en l’occurrence un minibus, avec l’heure et le lieu de passage, à quelques minutes à pied de la situation géographique préalablement renseignée. La start-up gère plus de 15 000 réservations par mois et veut s’étendre dans d’autres villes du Maroc, puis à d’autres marchés du continent.
Adoni Conrad Quenum
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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L’idée de mettre en place une jeune pousse opérant sur ce segment a germé pendant le confinement. Ensuite, les trois tech entrepreneurs, amis d’enfance, ont su transformer cette idée en une start-up.
Jobop est une solution numérique développée par une jeune pousse marocaine. Elle permet aux entreprises de recruter des travailleurs intérimaires via sa plateforme web. La start-up, basée à Casablanca, a été fondée en 2021 par Salim El Merrassi, Adil Zghaoui et Mehdi Berrahou. En avril 2022, elle a levé 10 millions de dirhams (environ 1 million de dollars) pour soutenir sa croissance sur le continent.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut passer par le navigateur et accéder au site web de Jobop. « Les demandeurs d’emploi peuvent s’inscrire sur la plateforme et remplir leur CV en trois étapes très simples. Ils sont ensuite contactés pour un entretien individuel. Une fois l’entretien validé, notre plateforme leur propose les missions d’intérim les plus adaptées à leurs profils », explique Adil Zghaoui.
Selon les données publiées sur le site de la solution, Jobop est 30 % moins cher que les agences d’intérim traditionnelles et met en moyenne trois heures pour trouver le profil d’intérimaire recherché par une entreprise. La start-up a connu du succès à ses débuts car, en période post-pandémie de la Covid-19, de plus en plus d’entreprises se sont tournées vers le recrutement d’intérimaires pour avoir plus de flexibilité et mieux réagir aux changements éventuels du marché.
« Le drame de l’intérim, c’est le manque de formation des travailleurs. À terme, nous voulons créer des écoles de formation par secteur pour les accompagner à se sédentariser en entreprise et les sortir de la précarité », a indiqué Adil Zghaoui. La jeune pousse a des envies d’expansion sur le continent. Outre l’Afrique du Nord, elle vise les villes de Johannesburg en Afrique du Sud, de Lagos au Nigeria et de Nairobi au Kenya.
Adoni Conrad Quenum
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Dans le but d’aider les jeunes à saisir les opportunités professionnelles, une organisation a décidé de mettre en place une solution sur mesure.
Le Syndicat des industries de Madagascar (SIM) a procédé, le mercredi 27 novembre, au lancement de la plateforme Pôle Stage. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les jeunes Malgaches en fin de formation, de se connecter aux entreprises afin de saisir les opportunités de stages.
« Cette initiative concrétise la démarche du SIM de mettre en place une adéquation formation-emploi », a expliqué le président du SIM, Tiana Rasamimanana.
La plateforme n'est pas dotée d'une application mobile. Il faut passer par un navigateur pour accéder directement au site web. L'utilisateur doit cliquer sur « Se connecter » s'il possède déjà un compte, ou sur « S’inscrire » pour en créer un. Il remplit ensuite les informations demandées et télécharge son curriculum vitae au format PDF. Une fois le compte activé, il peut naviguer sur la plateforme à la recherche d'opportunités de stages correspondant à son domaine d'études.
Pôle Stage permet d’affiner les recherches grâce à divers filtres, tels que la ville, le secteur ou l’entreprise. Lorsqu’une offre retient son attention, l’utilisateur clique sur « Postulez maintenant ». La plateforme l’informera par e-mail lorsque l’entreprise téléchargera son CV depuis le tableau de bord. Le reste du processus se déroulera ensuite directement entre l’utilisateur et l’entreprise.
Le SIM propose également des formations « Pôle Stage », offrant un avantage aux participants. Ils peuvent en effet téléverser la photo de leur certificat sur la plateforme pour obtenir une certification, ce qui augmente leurs chances de décrocher un stage. De plus, Pôle Stage intègre un blog où sont partagés astuces et conseils pratiques, couvrant divers sujets tels que la rédaction de CV et de lettres de motivation, la préparation aux entretiens d’embauche, et les bonnes pratiques à adopter en milieu professionnel.
Adoni Conrad Quenum
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Dans le but d’aider les hôpitaux à s’approvisionner en produits sanguins, deux tech entrepreneurs ont mis en place une solution sur mesure.
Wala Digital Health est une solution d’e-santé développée par une jeune pousse ghanéenne. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les hôpitaux et les banques de sang, de commander, recevoir et gérer facilement les stocks de sang et de produits sanguins. La start-up, basée dans les villes d’Accra (Ghana) et de Cambridge (Etats-Unis), a été fondée en 2019 par Dennis Addo et Kanyisola Oyeyinka.
« Nous exploitons la puissance des réseaux sociaux pour augmenter l'offre de produits sanguins et de solutions numériques innovantes pour le traitement, le partage et la livraison, afin de lutter contre les conséquences fatales des pénuries de sang », explique la plateforme.
La solution dispose d’une application mobile, accessible sur iOS et Android, sur laquelle les donateurs peuvent prendre contact avec la jeune pousse pour effectuer des dons. Wala Digital Health a mis en place une communauté de donneurs de sang (environ un millier) avec l’aide de toutes les plateformes numériques, notamment les réseaux sociaux. Après chaque don de sang, ils reçoivent des jetons numériques qui peuvent être échangés contre des services médicaux.
Il faut souligner que tous les dons de sang effectués par la healthtech sont traités et disponibles entre 24 et 48 heures après le prélèvement. « Le sang total est transformé en composants (globules rouges, plaquettes, plasma). Après traitement, les globules rouges peuvent être conservés jusqu'à 42 jours. Le plasma peut être congelé et conservé jusqu'à 12 mois. Les plaquettes (provenant du sang total ou d'une aphérèse) doivent être utilisées dans les cinq jours », ajoute la plateforme.
Les hôpitaux et les banques de sang peuvent ensuite entrer en contact avec la plateforme pour s’approvisionner. En 2022, Wala Digital Health a été retenue parmi 36 start-up pour prendre part aux sélections régionales du MEST Africa Challenge.
Adoni Conrad Quenum
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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