Après le ralentissement dû à la pandémie de la Covid-19, le continent africain attire à nouveau d’important flux de touristes. Ceux-ci recherchent des hébergements de qualité, et des entrepreneurs tech ont mis en place une solution pour répondre efficacement à la demande.
Conservio est une plateforme sud-africaine de réservation en ligne pour des séjours en pleine nature en Afrique australe. La start-up basée à Cape Town a été fondée en 2020 par Lara Dendy Young et Justin Rijnberg. Le jeudi 16 janvier, elle a annoncé la réussite d’un tour de table d’un montant de 1 million de dollars pour « atteindre plus de 2000 fournisseurs et propriétés d'Afrique australe dans son portefeuille et élargir sa base de clients ».
La solution ne dispose pas d’application mobile, et il faut donc directement se rendre sur la plateforme et créer un compte pour accéder aux services. Dans la barre de recherche, l’utilisateur peut renseigner la période de son voyage, le nombre de personnes, le pays où il recherche l’hébergement et la région concernée (en Afrique du Sud, au Mozambique ou en Namibie). L’algorithme de Conservio lui propose alors une liste d’hébergements correspondant à sa demande : des cabanes, des cottages, des camps, des lodges ou encore des villas situées dans des environnements naturels.
En fonction de ses préférences, de son budget et de la disponibilité du logement, il effectue un choix, puis valide sa réservation. Il peut ensuite payer en toute sécurité pour un séjour. « La demande de voyages indépendants en Afrique augmente rapidement. [...] Nous constatons une hausse du nombre de voyageurs qui recherchent des séjours uniques en dehors des centres-villes. Ces voyageurs veulent pouvoir réserver et payer en ligne, de manière transparente et en un seul endroit » a expliqué Justin Rijnberg, cofondateur de Conservio.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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A cause de mauvaises expériences en matière de vente en ligne, ce tech entrepreneur a eu l’idée de créer une plateforme d’e-commerce qui résout ces problèmes.
Ajé est une plateforme nigériane de commerce social alimentée par la blockchain. Elle a été mise en place en 2022 par Ifeoluwa Wole-Osho pour répondre au manque de confiance dans les transactions en ligne. Le siège social de la start-up se trouve à Lagos.
« Je me souviens d'un ami qui avait payé un ordinateur portable pour découvrir qu'il ne fonctionnait pas, sans aucun recours pour récupérer son argent. Ces problèmes ne se limitaient pas aux étudiants : les petites entreprises et les gens ordinaires de tout le Nigeria étaient confrontés aux mêmes difficultés lorsqu'ils effectuaient des transactions en ligne. Le manque de confiance dans ces transactions n'était pas seulement une nuisance, c'était un obstacle aux opportunités économiques » a indiqué Ifeoluwa Wole-Osho à Disrupt Africa.
Ajé dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 5000 fois selon les données de Play Store. L’utilisateur crée un compte avec ses informations personnelles, puis accède au marché sécurisé où acheteurs et vendeurs peuvent se connecter de manière transparente, grâce à des paiements sous séquestre, des outils de résolution des litiges et des portefeuilles multi-devises.
Depuis son lancement en 2022, la plateforme a enregistré plus de 7500 utilisateurs et facilité plus de 4000 transactions sécurisées. Elle connaît une croissance rapide, avec une augmentation de 50% du nombre d'inscriptions mensuelles et une hausse de 32% des transactions répétées.
« Les listes de produits continuent de croître, avec plus de 17 000 listes au total, dont 1700 ont été ajoutées au cours du mois de décembre 2024, Ndlr. Ces chiffres témoignent de l'expansion de l'écosystème de la plateforme, et de sa capacité à répondre efficacement aux besoins des acheteurs et des vendeurs » ajoute Ifeoluwa Wole-Osho.
Ajé se distingue de ses concurrents en combinant le commerce social, des services d'entiercement basés sur la blockchain et un support transfrontalier, répondant ainsi aux besoins des marchés insuffisamment desservis. La plateforme vise à étendre ses opérations et à renforcer son offre de produits pour continuer à répondre efficacement aux besoins des acheteurs et des vendeurs.
« D'ici le 3e trimestre 2025, nous souhaitons cibler les communautés de la diaspora au Royaume-Uni et au Canada, en tirant parti des connaissances acquises grâce à notre succès en Turquie pour servir efficacement ces publics plus larges ».
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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L’inclusion financière a encore des progrès à faire en Afrique. Depuis quelques années, des start-up opérant dans les technologies financières proposent des solutions plus adaptées au quotidien des populations du continent.
CLIKPAY Money est une néo-banque mise en place par une jeune pousse gabonaise et offrant aux particuliers et aux entreprises des services de paiement mobile et de transfert d’argent. La start-up basée à Libreville (Gabon) et à Dubaï (Émirats arabes unis) a été fondée en 2020 par Mark Doumba.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur crée son compte en renseignant ses informations personnelles, puis il accède aux diverses fonctionnalités de CLIKPAY.
Entre autres, il est possible en quelques clics d’envoyer et de recevoir des fonds avec des alertes en temps réel, de régler des achats en scannant des codes QR chez les commerçants, d’acheter du crédit téléphonique et des forfaits Internet de divers opérateurs télécoms, ou encore d’accéder à un réseau de points d'agents répartis dans les 9 provinces du Gabon pour effectuer des opérations de dépôt et de retrait d'argent.
Pour les entreprises, la fintech gabonaise a mis en place CLIKPAY Business. Il leur est possible de payer les salaires, régler les fournisseurs, générer des relevés de transactions, évaluer la performance, gérer les facturations et assurer la gestion comptable depuis l’application mobile ou web. Selon CLIKPAY, chaque transaction est cryptée et protégée par un code personnel (Mpin), avec des systèmes de détection de fraudes en place pour assurer la sécurité des utilisateurs.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Pour diverses raisons, les petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique n’arrivent pas à obtenir le soutien des institutions financières traditionnelles. Pour inverser la tendance, des tech-entrepreneurs marocains ont mis en place une solution.
Talaty est une start-up marocaine opérant dans les technologies financières. Fondée en 2022 par Soulaimane Lahrech, Simo Bernoussi, Ilyas Oudghiri et Zakaria E., elle utilise des technologies comme l'intelligence artificielle (IA) pour analyser les données des PME. Cela permet de déterminer si une entreprise est solvable, même si elle n'a pas beaucoup d'antécédents financiers.
En intégrant des technologies avancées d'intelligence artificielle et des analyses en finance comportementale, Talaty vise à optimiser les évaluations de crédit, réduisant ainsi les coûts opérationnels et les taux de défaut jusqu'à 90%. Son approche technologique a pour objectif d’améliorer l'accès au crédit pour les PME, tout en offrant aux institutions financières des outils efficaces pour la gestion des risques et la réduction des inefficacités opérationnelles.
En décembre 2024, Talaty a obtenu un financement d’un montant non divulgué pour renforcer sa présence au Maroc et explorer des opportunités d'expansion vers des marchés voisins. « Obtenir un financement reste un obstacle majeur pour les PME, responsable de 40% des faillites dues aux défauts de paiement. Notre plateforme alimentée par l’IA simplifie ce processus, offrant aux institutions partenaires les moyens d’un soutien financier efficace et rapide », a indiqué Soulaimane Lahrech.
Malgré leur importance cruciale dans le tissu économique, les PME africaines rencontrent de grosses difficultés à accéder au financement nécessaire à leur croissance. Selon Didier Acouetey d’AfricSearch, un cabinet sud-africain de conseil en ressources humaines, relayé par Forbes Afrique, « l’Afrique compte plus de 100 millions de PME qui ont besoin de 350 milliards USD par an pour assurer leur développement. Or, elles mobilisent à peine 20% de cette somme ».
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Le BNPL est une solution permettant aux consommateurs d'acheter des biens ou des services tout en échelonnant leur paiement sur une période définie, souvent sans intérêt si les échéances sont respectées. Au Sénégal, une jeune pousse propose une solution similaire.
Nixacom est une plateforme de commerce en ligne développée par une start-up sénégalaise. Elle permet de se procurer des gadgets technologiques en payant en plusieurs tranches, grâce à un système BNPL (Buy Now, Pay Later, soit Achetez maintenant, payez plus tard). Elle a été fondée en 2023 par Cheikh Gueye, Elhadji Fall et Wangel Yohannes.
C’est depuis sa plateforme web que l’utilisateur peut accéder aux divers produits de Nixacom. On y retrouve entre autres des smartphones, des tablettes ou encore des ordinateurs. « Un client se connecte sur notre site Web et choisit le produit qu'il recherche, remplit un KYC, et une fois que nous avons reçu toutes les informations, nous voyons avec laquelle de nos institutions partenaires ils sont éligibles, nous les finançons directement à travers nous, et nous leur fournissons leur produit » a indiqué Cheikh Gueye à Disrupt Africa.
Nixacom collabore effectivement avec diverses institutions financières. Elle propose des paiements en 12 ou 24 mois en fonction des revenus de l’utilisateur et du produit pour lequel il a opté. Il faut souligner qu’au cours du processus, la start-up réclame des documents tels qu’une pièce d’identité et une preuve de revenu.
Elle ne procède toutefois pas à une vérification de crédit lors de l’évaluation d'admissibilité de l’utilisateur. Quant au délai de traitement des dossiers, il va de 5 à 10 jours ouvrables. « Après approbation, votre produit sera préparé pour un retrait local dans un délai de 5 à 10 jours ouvrables et vous recevrez une notification une fois que votre commande sera prête à être récupérée » explique Nixacom.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Sénégal : Wawaw promeut le cinéma africain avec son service de streaming
Depuis quelques années, les podcasts connaissent un succès croissant dans le monde entier. Deux entrepreneurs du domaine technologique ont décidé de lancer une plateforme pour proposer du contenu audio mieux adapté aux auditoires africains.
Genti Media est une plateforme nigériane dédiée à la promotion de récits africains, proposant des histoires, des drames ou encore des supports éducatifs narrés en langues africaines par des voix africaines. La start-up basée à Lagos a été fondée en 2021 par Ojiugo Uche et Ekemezie Uche.
L’application mobile accessible sur iOS et Android a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois sur le Play Store. L’utilisateur doit y créer son compte avec son adresse e-mail, son compte Google ou Facebook. Il peut ensuite accéder au catalogue de Genti Media, qui revendique plus de 15 000 heures d'histoires audio africaines, de matériel pédagogique, de pièces radiophoniques ou encore de sermons, disponibles en une vingtaine de langues.
Le bouton « Explorez maintenant » permet de tester la plateforme sans avoir créé de compte. La création du compte devient néanmoins obligatoire pour poursuivre les écoutes au bout d’un certain moment. En outre, il faut souligner que les contenus de Genti Media ne sont pas totalement gratuits.
« Plusieurs titres sont gratuits sur l'application. De plus, les bandes-annonces et un ou deux épisodes de contenus payants sont gratuits afin que vous puissiez découvrir un titre. Une fois que vous avez confirmé que vous aimez le contenu et que vous souhaitez en écouter plus, vous pouvez le débloquer soit en regardant des publicités (aucun paiement nécessaire), soit en achetant un pack de pièces. Vous avez plusieurs options » explique la jeune pousse.
Genti Media rémunère ses créateurs. Avec cette politique, elle a attiré plusieurs conteurs de récits nigérians, notamment ceux s’exprimant dans les diverses langues véhiculaires du Nigeria telles que l’igbo, le haoussa ou encore le yoruba
Adoni Conrad Quenum
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Le marché du streaming est dominé par des géants américains tels que Netflix, HBO ou encore Amazon Prime Video. Au Sénégal, Modou Lolly Sarr rêve d’une solution de cette envergure.
Wawaw est une plateforme numérique permettant d’accéder à des contenus cinématographiques africains en streaming. La start-up conceptrice basée à Dakar a été fondée en 2024 par Modou Lolly Sarr. Elle a reçu un financement de 7 millions FCFA (environ 11 000 USD) de la Délégation générale à l'entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes pour soutenir sa croissance.
« Devenir la principale plateforme de diffusion en continu de films africains, en présentant le meilleur du cinéma africain et en permettant aux cinéastes africains de partager leurs histoires avec le monde entier », tel est l’objectif affiché par la jeune pousse.
La solution ne dispose pas encore d’application mobile. Il faut se rendre directement sur la plateforme web pour créer un compte et accéder au catalogue de films. On y trouve diverses productions, des blockbusters d’Hollywood aux contenus sénégalais et africains. En 2024, la start-up a multiplié les actions pour conclure des partenariats avec des producteurs africains pour mieux promouvoir leurs œuvres.
Outre le streaming, Wawaw prévoit également d’opérer dans la réservation et la gestion de projets de films, et dans la modernisation des processus de production. À cette fin, l’entreprise mise sur la formation de 500 jeunes passionnés par le cinéma en collaboration avec le Centre Yennenga, en leur apprenant les bases de la production et l’utilisation des outils.
Elle prévoit également d’acquérir de nouveaux matériels à cette fin, et à terme, de produire ses propres films, à l’instar de grandes plateformes de streaming comme Netflix, Crunchyroll ou encore AppleTV. Pour 2025, Wawaw prévoit de déployer son application mobile Android et d’améliorer sa plateforme web.
Adoni Conrad Quenum
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Ces dernières années ont vu la naissance de quelques réseaux sociaux africains comme Ushahidi, Blueworld ou encore Eskimi, avec un succès relatif. Au Togo, Bienvenu Fanagnon a mis en place un réseau social made in Africa pour mettre en avant les talents et les richesses culturelles du continent.
Afrolook est un réseau social développé par une jeune pousse togolaise basée à Lomé. Il permet de capturer des moments uniques à travers des photos et vidéos, et de communiquer par messages. Il a été lancé en 2024 par Bienvenu Fanagnon. « Afrolook est un réseau social africain développé par un groupe d'étudiants, basé sur les fonctionnalités des modèles IA nommés XILO et la culture africaine. [...] Nous visons à créer une expérience engageante et authentique pour promouvoir la culture africaine à l'échelle mondiale » indique ce dernier.
L’application est uniquement disponible sur Android, où elle a déjà été téléchargée plus d’une centaine de fois selon les données de Play Store. L’utilisateur crée un compte pour accéder aux fonctionnalités. Avec l’agent conversationnel XILO, l’utilisateur peut discuter de divers sujets pour passer le temps. Il faut néanmoins souligner qu’il est encore en phase de test.
Le réseau social reprend de nombreux concepts des plateformes comme Facebook ou Instagram. En effet, l’utilisateur peut publier divers contenus (photos, vidéos, textes) pour exprimer sa créativité et partager ses idées sur des sujets donnés, accéder à des contenus inspirants créés par d’autres utilisateurs africains du monde entier, ou encore suivre d’autres utilisateurs pour avoir fréquemment accès aux contenus qu’ils partagent.
Afrolook permet également d’interagir avec sa communauté en réagissant aux contenus publiés. Il est possible de liker les posts, de les commenter ou encore de les partager. Par ailleurs, la start-up a mis en place un programme de monétisation pour rémunérer les créateurs de contenus les plus impactants de la plateforme.
Adoni Conrad Quenum
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Pour accompagner la croissance des petites et moyennes entreprises en Égypte, 2 tech entrepreneurs ont mis en place une solution de financement pour les factures numériques. La start-up a récemment obtenu le soutien de l’autorité égyptienne de régulation financière.
Oliv est une plateforme numérique égyptienne qui offre aux petites et moyennes entreprises des services d’affacturage. Elle permet en effet de transformer instantanément les factures en liquidités. Basée au Caire, la start-up a été fondée en 2024 par Ziad Mokhtar et Hatem M. Sabry.
« Notre objectif est d'aider des milliers de petites entreprises à obtenir un financement à court terme pour maintenir des opérations fluides et soutenir la croissance. Nous nous appuyons sur la technologie pour exdtraire et analyser des données, et prendre des décisions de financement en quelques minutes ».
Oliv ne dispose pas encore d’application mobile. Pour accéder à ses services, il faut donc se rendre sur son site Internet et créer un compte. En fonction des informations fournies lors du processus d’inscription, la fintech fixe une limite de crédit pour l’entreprise. L’éligibilité au financement d’Oliv se résume à offrir un service business-to-business et à disposer d’un historique de factures électroniques de plus d’un an.
Ces conditions remplies, il faut sélectionner les factures éligibles à l’affacturage, consulter les tarifs de remise attribués, et le signataire autorisé de l’entreprise sera invité à signer un contrat numérique avec Oliv. Les fonds sont versés sur le compte bancaire de l’entreprise dans les 48 heures. Le plafond de financement que propose Oliv est de 4 millions de livres égyptiennes (environ 79 000 USD). En ce qui concerne la durée des échéances, elle est de 30, 45 ou 60 jours sur une base renouvelable.
Adoni Conrad Quenum
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Tunzaa propose des paiements échelonnés pour les achats en ligne
Depuis la pandémie de la Covid-19, le commerce en ligne est en pleine croissance en Afrique. En Tanzanie, Ng’winula Kingamkono a mis en place une solution pour booster les flux dans ce secteur.
Tunzaa est une plateforme numérique tanzanienne qui combine une place de marché et des solutions de paiement. Elle a été fondée en 2020 par Ng’winula Kingamkono. Basée à Dar es Salaam, la fintech met en relation les entreprises avec un réseau d'acheteurs qui bénéficient de plans de paiement échelonnés, ce qui facilite l’achat des différents biens et services. Récemment, elle a réussi un tour de table d’un montant non divulgué pour soutenir sa croissance.
L’application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les données du Play Store. La marketplace propose un large éventail de produits, grâce à divers partenariats avec des marques d’envergure internationale pour proposer des offres exclusives.
Après un achat, diverses solutions de paiement sont proposées aux utilisateurs. Les cartes bancaires, le mobile money (M-Pesa en l’occurrence) et le paiement via le portefeuille de la jeune pousse. Si la transaction est conclue, l’utilisateur reçoit un message ou un e-mail de la part de la jeune pousse, puis un appel pour convenir des modalités de livraison.
À défaut de se faire livrer, il est possible de passer récupérer le colis auprès du vendeur ou du service client de Tunzaa. En ce qui concerne le paiement échelonné, il faut préciser que l’utilisateur entre en possession de son achat après avoir soldé la totalité du montant.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’aider les victimes de violences, en l’occurrence les femmes et les enfants, une ONG a créé une application mobile embarquant diverses fonctionnalités pour lutter contre ce fléau.
Zonza/Loba est une application mobile lancée le mardi 25 novembre 2024 par l’ONG congolaise Azur Développement, dans le cadre de la Journée internationale de la lutte pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Disponible en français, lingala et kituba, elle vise à sensibiliser aux diverses formes de violences basées sur le genre, à leurs manifestations et conséquences.
« C’est à la suite des demandes d’accompagnement des femmes et filles survivantes de violences reçues par e-mail aux guichets uniques d’assistance de l’association Azur Développement. Nous recevons également beaucoup de demandes d’animation des sensibilisations aux violences faites aux femmes et aux enfants » explique la directrice d’Azur Développement, Sylvie Niombo.
L’application, accessible uniquement sur Android, présente différentes sections pour informer sur les violences basées sur le genre, connaître les ressources disponibles et apprendre comment réagir en cas de besoin. Elle guide les utilisateurs sur les démarches à suivre en cas de violence et les oriente vers les services d'assistance appropriés, tels que les guichets uniques d’assistance aux femmes et enfants. En situation de danger, Zonza/Loba permet d'alerter rapidement la police ou des proches grâce à une fonctionnalité d'alerte.
« L’application permet également d’appeler la police, d’envoyer des messages d’alerte prédéfinis à des proches. Il est aussi possible de contacter les guichets uniques pour demander un accompagnement pour les victimes de violence, ou de signaler une violence faite à la femme et à l’enfant » détaille Sylvie Niombo.
Adoni Conrad Quenum
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Pour aider les MPME à s’adapter à la révolution numérique en Afrique, 2 tech entrepreneurs ont mis en place une solution sur mesure. Depuis son lancement, Leja revendique plus de 1,4 million d’entreprises utilisant sa plateforme.
Leja est une solution fintech qui aide les micro, petites et moyennes entreprises à numériser leur gestion. Elle facilite le passage des registres papier au numérique, et encourage l’adoption de services financiers. La start-up basée à Nairobi au Kenya a été fondée en 2018 par Tekwane Mwendwa et Morgane Kablan.
« Nous sommes fiers de relever les défis auxquels les MPME sont confrontées, notamment l'accès limité à des options de paiement abordables et au financement du fonds de roulement. De nombreuses MPME dépendaient auparavant de méthodes coûteuses et peu pratiques comme les espèces, ce qui avait un impact négatif sur leurs activités » explique Tekwane Mwendwa.
Leja propose aussi comme services la tenue automatisée de registres, des solutions de paiement 360 degrés ou encore des prêts. « Nous prévoyons de faire passer notre portée de 5% à 20% en établissant des partenariats avec des institutions financières et des ONG, afin de combler le déficit de crédit des MPME » ajoute-t-il.
Il y a également des services de transaction monétaire entre ses utilisateurs. Selon Tekwane Mwendwa, seuls 10% de ces derniers utilisent pour l’instant cette fonction. La fintech cherche a porter ce chiffre à 50%, ce qui permettra selon elle de débloquer un volume de transactions et un potentiel de revenus considérables.
La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. Un représentant de l’entreprise doit y ouvrir un compte en renseignant les données demandées (numéro de téléphone, nom et prénom, numéro de carte nationale d'identité et adresse mail), pour pouvoir accéder aux divers services proposés.
Adoni Conrad Quenum
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myRunner optimise le transport interurbain grâce à la technologie
5 tech entrepreneurs zimbabwéens ont lancé un service pour faciliter la réservation de billets de bus aux usagers. L’idée a germé dans l’esprit de l’un d’entre eux, alors qu’il faisait du commerce dans une gare routière.
myRunner est une start-up tech zimbabwéenne lancée en 2017 par Vusumuzi Mkhwananzi, Josiah Mahachi, Millcent Mkhwananzi, Gift Chirinda et Mandla Ncube avec pour but d’améliorer les services de transport routier en Afrique. Via ses plateformes web et mobile tout-en-un, elle permet aux utilisateurs d’accéder à de la billetterie en ligne et de suivre les bus en temps réel. Pour les compagnies de transport, elle facilite la gestion des parcs automobile.
« J’ai grandi en vendant des friandises et des gelées dans une gare routière [...] Tous les jours, je voyais les défis auxquels étaient confrontés les passagers et les opérateurs d’autobus, les voyageurs harcelés par les rabatteurs, l’attente de longues heures pour les bus, et les compagnies d’autobus, qui perdaient beaucoup de revenus en raison de systèmes de billetterie inefficaces et de systèmes de gestion des bus largement manuels » explique Vusumuzi Mkhwananzi.
Plusieurs processus sont ainsi simplifiés avec myRunner. Le voyageur inscrit peut par exemple acheter son billet en ligne chez la compagnie de son choix grâce à divers moyens de paiement digitaux. Il peut choisir en fonction de sa destination, du jour et de l’heure de son voyage entre autres.
Présente dans plusieurs pays africains, notamment le Botswana, l’Afrique du Sud, la Zambie, le Malawi et le Zimbabwe, la jeune pousse cherche à transformer l’industrie du transport interurbain en Afrique en alliant innovation et accessibilité. Elle ambitionne d’accélérer sa croissance en développant davantage ses fonctionnalités pour répondre aux besoins croissants du marché.
En juillet 2024, elle a été sélectionnée avec 41 autres start-up africaines pour faire partie de la première cohorte Timbuktoo Fintech Hub. L’initiative mise en place par les pays africains et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), vise à soutenir le développement de l’écosystème technologique africain.
Adoni Conrad Quenum
Édité par : Feriol Bewa
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Pour aider les entreprises à dénicher des talents dans les pays africains et leurs diasporas, et ces derniers à trouver des emplois, le tech entrepreneur sénégalais Kémo Touré a monté une solution sur mesure.
Wutiko est une plateforme web qui propose aux Africains, y compris ceux des diasporas, de découvrir les meilleures opportunités disponibles en matière d'emploi, de financements ou encore d’évènements. Elle a été conçue par l’agence Wutiko Senegal SAS de Kémo Touré, basée à Dakar, mais aussi à Lagos (Nigeria) et à Ébène (République de Maurice).
La solution numérique utilise l’intelligence artificielle pour proposer les profils les plus intéressants en fonctions des critères de recherche. On peut ainsi postuler à des offres ponctuelles ou recruter un demandeur d’emploi. La plateforme propose aussi divers services comme la gestion de petites annonces, des outils de collaboration, ainsi que des solutions pour mesurer la performance.
Il y a par exemple le Wutiko Wealth Index qui évalue les interactions au sein de la communauté de la plateforme. Cette initiative vise à mieux répondre aux besoins du marché de l'emploi en Afrique, tout en favorisant l'accès à des ressources adaptées aux spécificités locales et régionales.
« Wutiko est aujourd’hui une plateforme adaptée pour répondre aux besoins du marché de l’emploi au Sénégal, en Afrique, mais également dans la diaspora. Un jeune, au lieu d’avoir un CV papier et d’envoyer des messages à des entreprises non avérées, en venant chez nous, pourra donner plus de visibilité à son profil qui sera vu par l’ensemble des entreprises présentes sur la plateforme. Également, les entreprises ont la possibilité de recruter sur la base de CV bien structurés et certifiés » explique Kémo Touré.
Adoni Conrad Quenum
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