Solutions

Solutions (635)

L’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique sont des outils qui contribuent à la l'efficacité des solutions numériques. De plus en plus de start-up africaines intègrent ces technologies à leurs outils.

Intella est une plateforme en tant que service (PaaS) développée par une start-up égyptienne éponyme qui permet d’effectuer des études de marché. Elle utilise l’intelligence artificielle (IA), l’apprentissage automatique et le big data pour améliorer la qualité de ses études. La start-up, fondée en 2021 par Nour Altaher et Omar Mansour, a réussi son premier tour de table, en mars 2022, d’un montant de 1 million $ pour attirer de nouveaux talents, améliorer les capacités de sa plateforme et développer de nouveaux outils d'analyse prédictive.

Selon Omar Mansour, cofondateur et directeur technique de la start-up, « Intella est une véritable innovation technologique, offrant un apprentissage automatique prédictif et des modèles analytiques basés sur la découverte de nouveaux modèles et le big data, qui s'est avéré être d'une valeur inégalée pour les entreprises visant à prendre des décisions éclairées et à répondre rapidement aux besoins de leurs clients ».

C’est donc un outil qui peut être utile pour les entités gouvernementales, les institutions financières, les start-up ou encore les petites et moyennes entreprises de divers secteurs d’activité, en l’occurrence lorsqu’ils vont à l’assaut du marché avec de nouveaux produits. Les informations sont collectées en temps réel au sein de la communauté en ligne d’Intella qui est composée d’étudiants, de technophiles, de milléniaux ou encore de mères célibataires. Cette diversité de personnes participe à la qualité des enquêtes réalisées avec la solution, mais la jeune pousse intègre également des algorithmes pour évaluer la qualité des réponses données par le panel.

Pour avoir accès à ce service, il faut se rendre sur la plateforme web d’Intella puisque la solution ne dispose pas d’une application mobile. Un bouton « launch a project » (littéralement : lancer un projet) est accessible dans le coin supérieur droit de la page d’accueil. Il renvoie sur une page où des informations comme la nature de l’étude (par exemple un sondage ou un test de produit), le pays où l’étude doit se réaliser ou encore le secteur d’activité doivent être renseignées. À la fin du processus, la plateforme dispose de toutes les informations nécessaires pour concocter une bonne enquête.

En ce qui concerne les tarifs, le prix d’une étude sur le terrain est fonction de plusieurs paramètres : entre autres le type d'audience, la durée de l'enquête et la taille d'échantillon. Il est donc possible d’agir sur l’un ou l’autre de ces paramètres pour ajuster le résultat final.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi :  Cameroun : Waspito, une solution e-santé pour accéder aux soins en quelques clics

Posted On jeudi, 28 avril 2022 13:01 Written by

Des solutions numériques émergent sur le continent dans le but de faciliter le quotidien des populations. En Afrique du Sud, une start-up s’attaque au secteur de l’éducation.

Sticitt Pay est une application de paiement mobile développée par une start-up sud-africaine éponyme. Elle permet de faciliter les paiements dans le secteur éducatif. La start-up, fondée en 2017 par Dennis Wevell (photo, au centre), Mitch Dart (photo, à droite), Theo Kitshoff (photo, à gauche), a réussi un tour de table en mars 2022, dont le montant n’a pas été dévoilé, pour soutenir sa croissance sur le marché local.

Theo Kitshoff, président-directeur général de Sticitt, explique que « Sticitt Pay offre aux écoles un système de paiement intelligent intégré, sûr et facile à utiliser et constitue la première étape importante du parcours visant à simplifier les paiements liés à l'éducation et à construire une alternative bancaire pour les jeunes ».

La jeune pousse s’est alliée à d6 Group, une entreprise spécialisée dans le domaine des technologies de l'éducation, qui lui a donné accès à plus de 2 000 clients potentiels. Ce partenariat a permis à Sticitt de signer des contrats avec 400 écoles et de traiter 616 000 $ de transaction au cours du premier trimestre de l’année 2020. Que ce soit les frais de scolarité, les sorties pédagogiques ou encore les collectes de fonds, toutes les dépenses liées aux écoles peuvent être gérées depuis la solution numérique.

L’application, disponible sur iOS et sur Android, enregistre à ce jour 97 650 comptes et 791 écoles sous contrat. La start-up recherche d’autres opportunités pour améliorer ses services et offrir un panel plus important aux utilisateurs de la plateforme.

En ce qui concerne les perspectives, la jeune pousse compte étendre son offre marchande Sticitt Pay aux petites et moyennes entreprises opérant au sein de l'écosystème scolaire. D’ailleurs, la solution est déjà en post-revenu d’après ses dirigeants, mais il est impératif qu’elle s’installe durablement dans l’écosystème éducatif sud-africain.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi :  Côte d’Ivoire : Alexandre N’Djore veut faire de l’insurtech une norme

 

Posted On jeudi, 28 avril 2022 07:51 Written by

De plus en plus, les solutions numériques africaines se transforment en portail qui concentre un ensemble de services qui prennent la forme de mini-applications.

Kwik est une solution numérique lancée en 2019 par une start-up franco-nigériane. Elle permet aux utilisateurs d’effectuer des achats et des ventes en ligne, de payer en ligne et de se faire livrer dans des délais raisonnables. La start-up éponyme, fondée en 2018 par Olivier Decrock, Romain Poirot Lellig et Yinka Olayanju, a réussi plusieurs tours de table d’un montant total de 4,2 millions $ pour s’étendre dans d’autres villes du pays.

Selon Romain Poirot Lellig, cofondateurs et président-directeur général de la jeune pousse, « l’objectif est que Kwik devienne le premier choix d’application pour les fournisseurs sociaux africains et les marchands traditionnels qui passent au numérique. L’intégration transparente des outils de livraison, de paiement et de commerce électronique dans une seule application mobile facile à utiliser est une proposition accrocheuse ».

L’application, disponible sur iOS et sur Android, intègre plusieurs fonctionnalités qui permettent aux détenteurs de boutiques en ligne de gérer facilement leurs affaires. Plus de 100 000 commerçants, offrant divers produits, utilisent la solution pour les besoins logistiques, commerciaux et financiers de leurs entreprises.

En ce qui concerne le service de livraison, Kwik propose des motos, des vans ou encore des camions en fonction de la quantité de marchandises à livrer. Elle perçoit 20 % sur chacune des livraisons, et les livreurs utilisant les motos de la firme peuvent transporter jusqu’à 25 kilos de marchandises. Si la quantité est comprise entre 1,5 et 2 tonnes, les vans seront de service et au-delà les camions sont disponibles. Avec cette flotte, les livraisons au dernier kilomètre sont plus faciles, plus rapides et moins chères, selon la jeune pousse.

Pour avoir accès aux divers services de Kwik, il est impératif de s’inscrire sur l’application en renseignant certaines informations personnelles. La start-up prévoit de lancer un service de prêt d’ici la fin de l’année et de multiplier par 8 le nombre de commerçants sur sa plateforme, qui passeront de 100 000 à 800 000 commerçants.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : Avec l’application tunisienne WattNow, fini le gaspillage d’électricité

Posted On mercredi, 27 avril 2022 10:48 Written by

Les solutions numériques émergent dans les pays africains dans le but de faire connaître aux touristes et de faire profiter aux populations locales les richesses du continent dans divers secteurs d’activité.

Elemenus est une solution lancée en 2018 par une start-up égyptienne pour faire découvrir les spécialités locales et les restaurants qui les proposent. La start-up, fondée en 2011 par Amir Allam, a réussi plusieurs tours de table, entre février 2012 et février 2022, d’un montant total de 19,5 millions $ pour soutenir son extension sur le marché local. Elle a pu attirer des investisseurs comme la licorne égyptienne Fawry, Careem ou encore le new-yorkais Luxor Capital Group.

Selon Amir Allam (photo, au centre), président-directeur général et fondateur de la jeune pousse, « attirer de nouveaux investissements de Fawry, Luxor Capital et Marakez — suite à l'approbation du vétéran de l'industrie, David Buttress, plus tôt cette année — valide la stratégie unique d'Elmenus ».

L’application, disponible sur Play Store, App Store et App Gallery (le marché d’applications du chinois Huawei), permet à l’utilisateur de commander ses plats plus facilement, plus rapidement et sans appels téléphoniques. Il peut également savoir où se trouve sa commande tout au long du processus de livraison. Plus de 6 000 restaurants et des menus scannés sont disponibles pour faciliter l'expérience utilisateur.

L’application intègre également un mini réseau social où de nombreuses photos de plats commandés depuis Elmenus sont partagées par des internautes, avec la possibilité de « yum » qui correspond à « j’aime ». La communauté de gourmets de la plateforme est dynamique et en pleine croissance, réunie par leur passion de partager leurs expériences culinaires à travers des photos et des critiques.

En ce qui concerne le paiement, il peut se faire en espèces à la livraison ou par carte de crédit. Néanmoins, il faut s’inscrire en renseignant son nom, son mail et un mot de passe sécurisé pour profiter de tous les services qu’offre Elmenus.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : Cameroun : Waspito, une solution e-santé pour accéder aux soins en quelques clics

Posted On mardi, 26 avril 2022 10:51 Written by

En Afrique, la densité médicale est en dessous des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé. Pour pallier ce problème, les solutions e-santé s’imposent comme l’alternative idoine pour les populations.

Waspito est une plateforme d’e-santé mise en place par une start-up camerounaise qui met en relation les patients avec des médecins pour des consultations vidéo instantanées depuis leurs smartphones. La start-up, fondée en 2020 par Jean Lobé Lobé (photo), a réussi un tour de table d’un montant de 2,7 millions $ pour soutenir sa croissance au Cameroun et s’étendre en Côte d’Ivoire. Elle a pu attirer des investisseurs tels que Launch Africa Ventures, Newtown Partners ou encore Orange Ventures.

Jean Lobé Lobé, président-directeur général et fondateur de la jeune pousse, a dit être « fier du groupe d'investisseurs lors de la levée de fonds et que leur expérience et leur réseau ajouteront de la valeur à l’équipe pendant qu’elle poursuit le voyage pour résoudre le problème d'accessibilité et d'abordabilité des soins de santé en Afrique ». La start-up envisage une expansion dans une dizaine de pays dans les quatre prochaines années.

La plateforme dispose d’une application, disponible sur Play Store et App Store, où les utilisateurs peuvent retrouver, en plus de médecins de diverses spécialités, une base de données de pharmacies et de laboratoires médicaux. L’objectif est de permettre aux patients de se procurer rapidement les médicaments ou d’effectuer les tests sanguins après leur consultation en ligne. Une option qui leur permet de se faire livrer les médicaments à leur domicile est également accessible depuis l’application.

Avant d’accéder aux services de Waspito, il est nécessaire de disposer d’un compte sur la plateforme. Si l’utilisateur veut devenir l’un des médecins de la start-up, un bouton « inscription médecin » est accessible depuis la page d’accueil. Il faut remplir un formulaire et suivre le processus. En 2022, Waspito revendique plus de 15 000 patients servis.

La solution intègre un réseau social de santé géré par des médecins, qui permet d’obtenir des réponses en temps réel aux questions posées par les utilisateurs de façon anonyme. En 2020, Waspito est l’un des sept lauréats du MEA Seed Challenge d’Orange Ventures.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : Kenya : Wasoko, une solution d'e-commerce B2B déjà présente sur plusieurs marchés africains

Posted On mardi, 26 avril 2022 07:34 Written by

Le commerce informel occupe une place de choix dans l’économie africaine. Les solutions numériques émergent pour offrir aux acteurs du secteur des alternatives intéressantes pour développer leurs activités.

Wasoko est une solution numérique mise en place en 2016 par une start-up kényane dans le but de permettre aux commerçants de s'approvisionner en marchandises auprès de fournisseurs par SMS ou via une application mobile, pour une livraison le jour même grâce à son réseau de chauffeurs. La start-up, fondée en 2013 par Daniel Yu, David Jaress, Josh Raine, propose une alternative intéressante aux acteurs du commerce informel qui peuvent non seulement bénéficier du service de livraison de l’application, mais aussi du service de paiement différé (BNPL). La start-up a d’ailleurs réussi un tour de table de série B d’un montant de 125 millions $ pour soutenir sa croissance en Afrique.

« Tout marché que nous étudions présente une énorme demande pour nos services. Nous voyons une opportunité de tirer parti de notre modèle pour qu'il soit vraiment efficace à travers l'Afrique et nous espérons pouvoir tirer parti de notre expérience déjà intégrée à notre feuille de route pour lancer et développer avec succès nos services actuellement dans six pays à travers le continent », a affirmé Daniel Yu, cofondateur et président-directeur général de Wasoko. La start-up est déjà présente sur six marchés africains en l’occurrence le Kenya, la Tanzanie, le Rwanda, l’Ouganda, la Côte d’Ivoire et le Sénégal.

Outre le SMS, les commerçants peuvent accéder à la solution en téléchargeant l’application sur Play Store. Le paiement de la commande de marchandises peut être effectué à crédit ou cash en fonction des moyens à disposition. La fonction crédit, achetez maintenant, payez plus tard, est une façon de contribuer au fonds de roulement des commerçants, notamment ceux de l’informel, pour qu’ils commandent davantage chez les fournisseurs de la plateforme.

Selon la start-up, plus de 2,5 millions de commandes ont été livrées à plus de 50 000 clients détaillants actifs depuis son lancement en 2016. Ses revenus ont augmenté de plus de 500 % au cours de l'année 2021 et de 1 000 % depuis 2019. La start-up veut soutenir son expansion en Afrique de l’Ouest et en Afrique australe afin de permettre aux acteurs du secteur informel (très développé et laissé pour compte sur le continent) de profiter de solutions numériques africaines.

Avec son dernier tour de table, Wasoko, qui signifie littéralement « les gens du marché » et autrefois connu sous le nom Sokowatch, a une valeur de 625 millions $ et aspire à devenir une licorne du continent. D’ailleurs, la jeune pousse partage les mêmes investisseurs que la licorne Flutterwave, et selon son président-directeur général, c’était stratégique.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi :  Cameroun : d'anciens employés de Jumia lancent Kuruba, une plateforme électronique de vente en gros

Posted On lundi, 25 avril 2022 13:23 Written by

Le potentiel de bancarisation du continent, combiné à l’essor de la digitalisation, offre un terrain de développement idéal à l’éclosion des fintech.

Yoco est une application lancée en 2017 par la fintech sud-africaine éponyme dans le but d’élargir son offre produit sur le marché local. La start-up, fondée en 2013 par Katlego Maphai, Carl Wazen, Bradley Wattrus et Lungisa Matshoba, a réussi plusieurs tours de table, dont le dernier en juillet 2021 d’un montant de 83 millions $, pour soutenir sa croissance. Elle a attiré de nouveaux investisseurs tels que Dragoneer Investment Group, Partech ou encore Orange Ventures.

C’est via son application que la start-up a mis en place Yoco Capital, une offre qui s’adresse aux petites et moyennes entreprises (PME) du pays utilisant Yoco, et qui rencontrent des difficultés à accéder aux prêts des institutions financières. Le but est de permettre aux entrepreneurs de développer leurs entreprises avec une avance de fonds sans se soucier des délais de paiement, des taux d’intérêt ou encore des risques de perdre leur entreprise.

Katlego Maphai, un des cofondateurs de Yoco, explique que « l’accès au capital est l’un des défis les plus complexes auxquels sont confrontées les PME. C’est aussi l’une des principales raisons pour lesquelles les petites entreprises restent petites. Nous offrons donc une solution qui tire parti de la technologie intelligente pour aider les petites entreprises à se développer ».

Pour bénéficier de l’offre, il faudra se rendre sur l’application puis, une fois éligible, les fonds seront disponibles en un jour ouvrable. Néanmoins, il faut savoir que les montants avancés sont compris entre 2500 rands (160 $) et 75 000 rands (4 800 $). La jeune pousse affirmait en 2021 desservir 150 000 entreprises et ajouter plus de 500 commerçants par jour à son portefeuille.

La fintech travaille pour s’exporter vers d’autres marchés africains. 90 % des PME du continent sont de petites entreprises et les offres de Yoco seront très appréciées par les entrepreneurs africains. En 2017, Yoco a été sélectionnée par CB Insights comme l’une des 250 meilleures entreprises de technologie financière au monde.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi :  

Égypte : Lucky, l’application qui offre remises et bons plans

Posted On vendredi, 22 avril 2022 11:23 Written by

Les leaders mondiaux du transport à la demande ont investi le marché africain depuis quelques années. Bolt, Yango ou encore Uber sont présents sur le continent, mais les solutions locales essaient aussi de s'y frayer un chemin.

Moja Ride est une plateforme de paiement et de gestion de services de transport mise en place en Côte d’Ivoire par une start-up éponyme. L’objectif est de faciliter la vie aux Ivoiriens grâce aux solutions numériques, en particulier dans le secteur des transports. La start-up, lancée en 2017 par Jean Claude Gouesse (photo, au centre), a réussi en mars 2021 un tour de table d’un montant non divulgué auprès de mobility 54, un fonds de capital-risque de la firme japonaise Toyota.

Cette solution est une alternative aux géants du transport à la demande opérant dans la capitale économique ivoirienne. Moja Ride veut apporter non seulement de la mobilité urbaine, mais également une ascension sociale aux consommateurs en fournissant une solution simple, abordable et efficace.

Du minibus propre et fiable à la berline haut de gamme, l’application propose d’effectuer des trajets entre amis, voisins et collègues de service pour économiser sur les montants dépensés au quotidien pour les déplacements. Les opérateurs de transport, quant à eux, peuvent aisément gérer leur flotte et leur itinéraire depuis l’application.

En ce qui concerne le paiement, elle a développé une solution interne et a signé des partenariats avec des entreprises comme la multinationale californienne Visa ou encore la solution innovante de perception automatique des tarifs O-CITY. L’application est disponible sur l’App Store pour les utilisateurs d'iOS et dans le Play Store pour ceux d’Android. Il faudra juste la télécharger et créer un compte avec certaines informations personnelles.

Il faut souligner qu’une assurance individuelle accidents est disponible pour tous les déplacements lorsqu’on opte pour Moja Ride. Chaque voyage est assuré jusqu’à 2 millions FCFA pour les accidents individuels et 300 000 FCFA pour les frais médicaux. Par ailleurs, Moja Ride revendiquait en 2021 plus de 1 200 taxis et bus disponibles dans la capitale économique ivoirienne.

Le modèle économique de la start-up repose sur les revenus engrangés, à la fois sur le traitement des paiements des chauffeurs et sur les commissions sur les réservations. En octobre 2020, la start-up a été sélectionnée pour participer à l’Africa Tech Summit Connects, une compétition dont le but est d’offrir aux jeunes pousses la possibilité de lever des fonds de préamorçage, d’amorçage ou de série A.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : La Côte d’Ivoire lance une plateforme numérique dédiée aux services agricoles

 

Posted On jeudi, 21 avril 2022 14:45 Written by

Les fintech se multiplient en Afrique dans le but de proposer aux populations des alternatives aux solutions financières traditionnelles. En Égypte, des entrepreneurs proposent une solution intéressante pour ne pas se sentir exclus du système financier.

Lucky est une application qui permet aux utilisateurs de bénéficier des remises et des offres intéressantes dans plusieurs magasins en Afrique du Nord et Moyen-Orient (MENA). Le processus consiste à accumuler des points puis à les échanger contre des réductions lors des achats auprès de plus de 20 000 marques locales et internationales. Fondée en 2018 par Momtaz Moussa et Ayman Essawy (photo), la jeune pousse a réussi, en mars 2022, un tour de table de série A d’un montant de 25 millions $ pour soutenir sa croissance dans la région.

L’application apporte une flexibilité financière transparente et un pouvoir d’achat accru dans une région où de nombreux consommateurs n’ont traditionnellement pas accès au crédit. Momtaz Moussa explique que « la population jeune et non bancarisée de la région MENA et son économie dominée par l'argent liquide représentent pour nous une opportunité de marché importante ».

Disponible sur App Store et sur Play Store, il suffit à l’utilisateur de télécharger l’application et de s’inscrire pour avoir accès aux diverses offres. Lucky dispose de nombreux partenariats avec des plateformes de commerces en ligne et il suffit de se rendre sur ces sites via l’application pour bénéficier de nombreuses remises et bons plans.

Il est important de souligner que les offres proviennent la plupart du temps de ces mêmes plateformes à cause de leur quête de visibilité. Elles paient ainsi une commission à Lucky qui se charge de rediriger son trafic vers les différentes plateformes avec des récompenses qui ne sont autres qu’une partie des frais perçus chez elles.

L’application revendique plus de 8 millions d’utilisateurs égyptiens et un réseau de marchands de plus de 30 000 magasins.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : Nigeria : YouID, une solution numérique pour mieux protéger les données personnelles en ligne

Posted On mercredi, 20 avril 2022 16:42 Written by

La cybersécurité et la protection des données sont des thématiques importantes à l’ère de la quatrième révolution industrielle. Des start-up se penchent sur le sujet et offrent des solutions numériques pour mieux gérer ce problème.

YouID est une solution numérique mise en place par la start-up nigériane Youverify qui permet de stocker des informations personnelles et des identifiants physiques dans un format numérique et crypté. L’objectif est de partager le moins d’informations possible sur la toile. Pour cette solution, la start-up, fondée par Gbenga Odegbami et Suru Avoseh en 2017, a réussi plusieurs tours de table, dont un d’un montant de 1,5 million $ mené par Orange Digital Ventures.

Selon Gbenga Odegbami, président-directeur général de la jeune pousse, cette solution « constitue une opportunité unique de pousser plus loin notre ambition de simplifier et de sécuriser les processus internes de nos clients, que ce soit dans le recrutement du personnel, l’intégration des clients, etc. Notre ambition est d’être le premier acteur africain de la vérification de l’identité des personnes et des entreprises en faisant de la protection et de la sécurité des données le cœur de notre proposition ».

L’accès aux services en ligne, des réseaux sociaux aux diverses plateformes de commerce ou de streaming, requiert la collecte d’un certain nombre d’informations sur l’internaute. YouID permet d'anticiper cette étape fastidieuse en remplissant automatiquement ces informations préalablement stockées sur l’application.

Disponible sur App Store et sur Play Store, l’utilisateur lambda peut télécharger l’application et créer un compte afin d’y stocker ses informations personnelles. En cas de problèmes, l’application envoie une notification pour avertir l’utilisateur. Pour utiliser YouID, la première étape consiste à s’inscrire et à sécuriser son compte en utilisant un code PIN à 4 chiffres et/ou la biométrie.

Pour la deuxième étape, l’utilisateur devra faire un scan de son visage afin que la start-up ait la preuve que c’est une personne et non un algorithme ou un programme informatique qui tente de le pirater. Une dernière étape consiste à scanner un document prouvant l’identité de l’utilisateur puis ajouter ses coordonnées. Depuis son lancement, la start-up revendique plus de 300 000 enregistrements et vérifications d’identité de clients.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : Ismail Bargach introduit la fintech dans la grande distribution au sein des épiceries du Maroc

Posted On mercredi, 20 avril 2022 10:41 Written by
Page 42 sur 46

Please publish modules in offcanvas position.