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Le commerce informel occupe une place de choix dans l’économie africaine. Les solutions numériques émergent pour offrir aux acteurs du secteur des alternatives intéressantes pour développer leurs activités.

Wasoko est une solution numérique mise en place en 2016 par une start-up kényane dans le but de permettre aux commerçants de s'approvisionner en marchandises auprès de fournisseurs par SMS ou via une application mobile, pour une livraison le jour même grâce à son réseau de chauffeurs. La start-up, fondée en 2013 par Daniel Yu, David Jaress, Josh Raine, propose une alternative intéressante aux acteurs du commerce informel qui peuvent non seulement bénéficier du service de livraison de l’application, mais aussi du service de paiement différé (BNPL). La start-up a d’ailleurs réussi un tour de table de série B d’un montant de 125 millions $ pour soutenir sa croissance en Afrique.

« Tout marché que nous étudions présente une énorme demande pour nos services. Nous voyons une opportunité de tirer parti de notre modèle pour qu'il soit vraiment efficace à travers l'Afrique et nous espérons pouvoir tirer parti de notre expérience déjà intégrée à notre feuille de route pour lancer et développer avec succès nos services actuellement dans six pays à travers le continent », a affirmé Daniel Yu, cofondateur et président-directeur général de Wasoko. La start-up est déjà présente sur six marchés africains en l’occurrence le Kenya, la Tanzanie, le Rwanda, l’Ouganda, la Côte d’Ivoire et le Sénégal.

Outre le SMS, les commerçants peuvent accéder à la solution en téléchargeant l’application sur Play Store. Le paiement de la commande de marchandises peut être effectué à crédit ou cash en fonction des moyens à disposition. La fonction crédit, achetez maintenant, payez plus tard, est une façon de contribuer au fonds de roulement des commerçants, notamment ceux de l’informel, pour qu’ils commandent davantage chez les fournisseurs de la plateforme.

Selon la start-up, plus de 2,5 millions de commandes ont été livrées à plus de 50 000 clients détaillants actifs depuis son lancement en 2016. Ses revenus ont augmenté de plus de 500 % au cours de l'année 2021 et de 1 000 % depuis 2019. La start-up veut soutenir son expansion en Afrique de l’Ouest et en Afrique australe afin de permettre aux acteurs du secteur informel (très développé et laissé pour compte sur le continent) de profiter de solutions numériques africaines.

Avec son dernier tour de table, Wasoko, qui signifie littéralement « les gens du marché » et autrefois connu sous le nom Sokowatch, a une valeur de 625 millions $ et aspire à devenir une licorne du continent. D’ailleurs, la jeune pousse partage les mêmes investisseurs que la licorne Flutterwave, et selon son président-directeur général, c’était stratégique.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 25 avril 2022 13:23 Written by

Le potentiel de bancarisation du continent, combiné à l’essor de la digitalisation, offre un terrain de développement idéal à l’éclosion des fintech.

Yoco est une application lancée en 2017 par la fintech sud-africaine éponyme dans le but d’élargir son offre produit sur le marché local. La start-up, fondée en 2013 par Katlego Maphai, Carl Wazen, Bradley Wattrus et Lungisa Matshoba, a réussi plusieurs tours de table, dont le dernier en juillet 2021 d’un montant de 83 millions $, pour soutenir sa croissance. Elle a attiré de nouveaux investisseurs tels que Dragoneer Investment Group, Partech ou encore Orange Ventures.

C’est via son application que la start-up a mis en place Yoco Capital, une offre qui s’adresse aux petites et moyennes entreprises (PME) du pays utilisant Yoco, et qui rencontrent des difficultés à accéder aux prêts des institutions financières. Le but est de permettre aux entrepreneurs de développer leurs entreprises avec une avance de fonds sans se soucier des délais de paiement, des taux d’intérêt ou encore des risques de perdre leur entreprise.

Katlego Maphai, un des cofondateurs de Yoco, explique que « l’accès au capital est l’un des défis les plus complexes auxquels sont confrontées les PME. C’est aussi l’une des principales raisons pour lesquelles les petites entreprises restent petites. Nous offrons donc une solution qui tire parti de la technologie intelligente pour aider les petites entreprises à se développer ».

Pour bénéficier de l’offre, il faudra se rendre sur l’application puis, une fois éligible, les fonds seront disponibles en un jour ouvrable. Néanmoins, il faut savoir que les montants avancés sont compris entre 2500 rands (160 $) et 75 000 rands (4 800 $). La jeune pousse affirmait en 2021 desservir 150 000 entreprises et ajouter plus de 500 commerçants par jour à son portefeuille.

La fintech travaille pour s’exporter vers d’autres marchés africains. 90 % des PME du continent sont de petites entreprises et les offres de Yoco seront très appréciées par les entrepreneurs africains. En 2017, Yoco a été sélectionnée par CB Insights comme l’une des 250 meilleures entreprises de technologie financière au monde.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 22 avril 2022 11:23 Written by

Les leaders mondiaux du transport à la demande ont investi le marché africain depuis quelques années. Bolt, Yango ou encore Uber sont présents sur le continent, mais les solutions locales essaient aussi de s'y frayer un chemin.

Moja Ride est une plateforme de paiement et de gestion de services de transport mise en place en Côte d’Ivoire par une start-up éponyme. L’objectif est de faciliter la vie aux Ivoiriens grâce aux solutions numériques, en particulier dans le secteur des transports. La start-up, lancée en 2017 par Jean Claude Gouesse (photo, au centre), a réussi en mars 2021 un tour de table d’un montant non divulgué auprès de mobility 54, un fonds de capital-risque de la firme japonaise Toyota.

Cette solution est une alternative aux géants du transport à la demande opérant dans la capitale économique ivoirienne. Moja Ride veut apporter non seulement de la mobilité urbaine, mais également une ascension sociale aux consommateurs en fournissant une solution simple, abordable et efficace.

Du minibus propre et fiable à la berline haut de gamme, l’application propose d’effectuer des trajets entre amis, voisins et collègues de service pour économiser sur les montants dépensés au quotidien pour les déplacements. Les opérateurs de transport, quant à eux, peuvent aisément gérer leur flotte et leur itinéraire depuis l’application.

En ce qui concerne le paiement, elle a développé une solution interne et a signé des partenariats avec des entreprises comme la multinationale californienne Visa ou encore la solution innovante de perception automatique des tarifs O-CITY. L’application est disponible sur l’App Store pour les utilisateurs d'iOS et dans le Play Store pour ceux d’Android. Il faudra juste la télécharger et créer un compte avec certaines informations personnelles.

Il faut souligner qu’une assurance individuelle accidents est disponible pour tous les déplacements lorsqu’on opte pour Moja Ride. Chaque voyage est assuré jusqu’à 2 millions FCFA pour les accidents individuels et 300 000 FCFA pour les frais médicaux. Par ailleurs, Moja Ride revendiquait en 2021 plus de 1 200 taxis et bus disponibles dans la capitale économique ivoirienne.

Le modèle économique de la start-up repose sur les revenus engrangés, à la fois sur le traitement des paiements des chauffeurs et sur les commissions sur les réservations. En octobre 2020, la start-up a été sélectionnée pour participer à l’Africa Tech Summit Connects, une compétition dont le but est d’offrir aux jeunes pousses la possibilité de lever des fonds de préamorçage, d’amorçage ou de série A.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 21 avril 2022 14:45 Written by

Les fintech se multiplient en Afrique dans le but de proposer aux populations des alternatives aux solutions financières traditionnelles. En Égypte, des entrepreneurs proposent une solution intéressante pour ne pas se sentir exclus du système financier.

Lucky est une application qui permet aux utilisateurs de bénéficier des remises et des offres intéressantes dans plusieurs magasins en Afrique du Nord et Moyen-Orient (MENA). Le processus consiste à accumuler des points puis à les échanger contre des réductions lors des achats auprès de plus de 20 000 marques locales et internationales. Fondée en 2018 par Momtaz Moussa et Ayman Essawy (photo), la jeune pousse a réussi, en mars 2022, un tour de table de série A d’un montant de 25 millions $ pour soutenir sa croissance dans la région.

L’application apporte une flexibilité financière transparente et un pouvoir d’achat accru dans une région où de nombreux consommateurs n’ont traditionnellement pas accès au crédit. Momtaz Moussa explique que « la population jeune et non bancarisée de la région MENA et son économie dominée par l'argent liquide représentent pour nous une opportunité de marché importante ».

Disponible sur App Store et sur Play Store, il suffit à l’utilisateur de télécharger l’application et de s’inscrire pour avoir accès aux diverses offres. Lucky dispose de nombreux partenariats avec des plateformes de commerces en ligne et il suffit de se rendre sur ces sites via l’application pour bénéficier de nombreuses remises et bons plans.

Il est important de souligner que les offres proviennent la plupart du temps de ces mêmes plateformes à cause de leur quête de visibilité. Elles paient ainsi une commission à Lucky qui se charge de rediriger son trafic vers les différentes plateformes avec des récompenses qui ne sont autres qu’une partie des frais perçus chez elles.

L’application revendique plus de 8 millions d’utilisateurs égyptiens et un réseau de marchands de plus de 30 000 magasins.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 20 avril 2022 16:42 Written by

La cybersécurité et la protection des données sont des thématiques importantes à l’ère de la quatrième révolution industrielle. Des start-up se penchent sur le sujet et offrent des solutions numériques pour mieux gérer ce problème.

YouID est une solution numérique mise en place par la start-up nigériane Youverify qui permet de stocker des informations personnelles et des identifiants physiques dans un format numérique et crypté. L’objectif est de partager le moins d’informations possible sur la toile. Pour cette solution, la start-up, fondée par Gbenga Odegbami et Suru Avoseh en 2017, a réussi plusieurs tours de table, dont un d’un montant de 1,5 million $ mené par Orange Digital Ventures.

Selon Gbenga Odegbami, président-directeur général de la jeune pousse, cette solution « constitue une opportunité unique de pousser plus loin notre ambition de simplifier et de sécuriser les processus internes de nos clients, que ce soit dans le recrutement du personnel, l’intégration des clients, etc. Notre ambition est d’être le premier acteur africain de la vérification de l’identité des personnes et des entreprises en faisant de la protection et de la sécurité des données le cœur de notre proposition ».

L’accès aux services en ligne, des réseaux sociaux aux diverses plateformes de commerce ou de streaming, requiert la collecte d’un certain nombre d’informations sur l’internaute. YouID permet d'anticiper cette étape fastidieuse en remplissant automatiquement ces informations préalablement stockées sur l’application.

Disponible sur App Store et sur Play Store, l’utilisateur lambda peut télécharger l’application et créer un compte afin d’y stocker ses informations personnelles. En cas de problèmes, l’application envoie une notification pour avertir l’utilisateur. Pour utiliser YouID, la première étape consiste à s’inscrire et à sécuriser son compte en utilisant un code PIN à 4 chiffres et/ou la biométrie.

Pour la deuxième étape, l’utilisateur devra faire un scan de son visage afin que la start-up ait la preuve que c’est une personne et non un algorithme ou un programme informatique qui tente de le pirater. Une dernière étape consiste à scanner un document prouvant l’identité de l’utilisateur puis ajouter ses coordonnées. Depuis son lancement, la start-up revendique plus de 300 000 enregistrements et vérifications d’identité de clients.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 20 avril 2022 10:41 Written by

Depuis quelques décennies, la gestion des points de vente des entreprises évolue de façon constante. L’ère des comptoirs avec une caisse enregistreuse est passée pour laisser place à des solutions numériques telles que TallOrder.

TallOrder est une solution numérique basée sur le cloud qui aide à la gestion des ventes et des achats des petites et moyennes entreprises. Elle peut être déployée sur des appareils fonctionnant sous Windows, iOS et Android. La start-up, lancée en 2014 par Anna Groenewald et Dana Buys (photo), a réussi un tour de table, en janvier 2022, d’un montant de 3,1 millions $ pour compléter les 2,2 millions $ préalablement levés pour accélérer sa croissance sur le marché africain.

La firme sud-africaine, grâce à sa solution, permet d’éviter de perdre des fichiers, d’avoir des doublons ou de renseigner de mauvaises données comme lors de l’utilisation d’un classeur Excel. « Le développement d’une solution cloud POS robuste, riche en fonctionnalités et largement adaptable demande beaucoup d’efforts de développement, tant en termes d’argent que de temps », a affirmé Dana Buys, président-directeur général et cofondateur de TallOrder.

Que ce soit les entreprises de commerce de détail, de services ou du secteur hôtelier, la solution TallOrder peut se substituer à un service informatique pour gérer la sécurité Internet, les sauvegardes sur site et hors site, la reprise après sinistre, ainsi que la mise à jour logiciel, des bases de données et des intégrations. Les employés pourront aisément faire les devis, les factures clients, accéder aux informations sur les produits (stock, nomenclature, prix) ou encore aux données du client.

En plus de l’Afrique du Sud, TallOrder est disponible en Ouganda, au Ghana, au Kenya, en Tanzanie, au Malawi, en Zambie, au Zimbabwe, au Mozambique, au Botswana et aux Seychelles. La solution a également pu se déployer sur le marché asiatique notamment en Indonésie. Elle a d’ailleurs développé une offre pour le marché des hôtels et des pensions de famille pour le marché international.

Par ailleurs, la plateforme permet également à l’entreprise de se faire payer via des plateformes de paiement populaires telles que SnapScan, Zapper, MasterPass, Yoco, ThumbzUp, MTN MoMo, Innervation, African Resonance, NetCash, DPO et PayFast. En ce qui concerne son modèle économique, la jeune pousse propose des forfaits aux entreprises pour accéder à la solution. Ils varient de 24,95 $ à 119,95 $ avec diverses conditions.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 19 avril 2022 11:34 Written by

Depuis quelques années, les entrepreneurs africains mettent en place des solutions pour profiter des richesses du continent. En Tunisie, la plateforme Tabaani propose une alternative pour les inconditionnels du tourisme.

Tabaani est une plateforme qui permet aux habitants d’une ville, d’un village ou d’une région potentiellement touristique d’organiser des visites privées ou des excursions pour des étrangers. C’est une façon de faire vivre aux visiteurs une expérience particulière et de leur éviter de tomber dans les pièges à touristes. La start-up, fondée par Hamza Moussi (photo), Moukim Hfaidh et Wiem Ben Mahmoud en 2020, a réussi un tour de table d’un montant de 120 000 $ en début d’année pour soutenir son expansion.

Wiem Ben Mahmoud, cofondatrice de la jeune pousse, explique que « Tabaani permet de voyager hors des sentiers battus, de connaître de nouvelles personnes, de découvrir en profondeur la culture locale. C’est bien plus qu’un simple voyage, c’est une immersion dans la culture locale. C’est une expérience riche en émotions ».

La plateforme permet ainsi à ses utilisateurs de monétiser leur temps libre en concoctant des projets de visite. Que ce soit des virées à vélo, des voyages en voiture, des visites gastronomiques ou encore des visites à pied de lieux historiques, l’hôte a la liberté de proposer ce qui le passionne. C’est une façon de créer des souvenirs pour toute une vie et de rencontrer des personnes venues d’autres horizons et qui partagent la même passion.

 

 

 

 

 

 

 

we are tech Africa

Pour avoir accès aux services de Tabaani, il faut s’inscrire et aussi soumettre une candidature si c’est pour devenir hôte. En fonction des endroits qu’ils veulent faire découvrir, la plateforme dispose de plusieurs ambassadeurs qui sont notés par les visiteurs. Il faut noter que ce sont les hôtes qui fixent les prix de leurs services.

En 2020, la solution a été primée par le ministère de la Fonction publique, de la Modernisation de l’administration et des Politiques publiques, en partenariat avec la Banque mondiale, lors du 1er hackathon national « OpenGovDataHack2020 » dans la catégorie « solutions destinées à l’usage externe ». Tabaani remporte le premier prix et une enveloppe de 3 000 dinars, soit environ 1 000 $.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 15 avril 2022 12:23 Written by

La jeune pousse Trella a investi le marché égyptien en 2019. Depuis elle est présente en Arabie saoudite et au Pakistan, et elle espère se développer dans les autres pays de la région en attirant de puissants investisseurs.

Trella est une plateforme qui met en relation les expéditeurs de marchandises et les transporteurs en s’appuyant sur son réseau de camionneurs. La particularité de la solution, lancée en Égypte en 2019, est qu’elle aide à résoudre les problèmes rencontrés par les deux parties. Grâce à son modèle d’entreprise, entre autres, Trella a réussi un tour de table d’un montant de 42 millions $ en juin 2021.

Fondée par Muhammad El Garem, Ali El Atrash et Omar Hagrass, la jeune pousse dispose d’une application mobile disponible sur Play Store qui facilite le quotidien à ses utilisateurs (transporteurs et expéditeurs). Omar Hagrass, président-directeur général de la firme, explique que « c'est trois fois plus cher de transporter des marchandises en Égypte qu'aux États-Unis. Grâce à cette plateforme, je peux faire quelque chose de bien pour le pays ».

L’objectif est donc de réduire les coûts pour les expéditeurs ou encore d’introduire une structure tarifaire transparente. La plateforme permet également de suivre les diverses expéditions en temps réel et d'apporter des informations clés sur leurs tendances et leurs performances en matière de transport.

Pour accéder aux services de la start-up, il faut disposer d’un compte ou s’inscrire directement lorsqu’on accède à l’application. Après avoir renseigné un certain nombre d’informations, l’utilisateur peut avoir accès à tout ce qu’il lui faut sur son expédition ou encore la position exacte du transporteur.

En 2021, Trella employait 100 personnes, revendiquait plus de 350 partenaires d’expédition et plus de 15 000 transporteurs utilisaient la plateforme. Avec des tableaux de bord automatisés, un support client 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, la plateforme tient la concurrence et espère soutenir sa croissance dans tous les pays de la région Afrique du Nord Moyen-Orient.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : Égypte : ShipBlu relève le défi de la livraison au dernier kilomètre en quelques clics

Posted On jeudi, 14 avril 2022 13:19 Written by

En Égypte, 40 % des livraisons échouent alors que la référence mondiale est d'environ 8 %. Des entrepreneurs égyptiens se sont lancés dans l’aventure pour améliorer ce secteur qui pèse environ 3,1 milliards $ dans la région Moyen-Orient Afrique du Nord (MENA).

ShipBlu est une plateforme digitale qui fournit des services de livraison au dernier kilomètre en Égypte. Elle exécute des commandes non seulement des particuliers, mais aussi des plateformes de commerce en ligne et des magasins locaux. En octobre 2021, la start-up, fondée par Ali Nasser (photo au centre), Ahmed ElKawass (photo, à droite) et Abdelrahman Hosny (photo, à gauche) en 2020, a réussi un tour de table d’un montant de 2,4 millions $ avec des investisseurs comme Nama Ventures et Orange Ventures pour améliorer son service de traitement des commandes et soutenir son expansion.

Avant la mise en place de cette solution, Ali Nasser, cofondateur et président-directeur général de ShipBlu, a observé le fonctionnement des services de livraison après achats sur une plateforme de commerce en ligne. « Environ 56 % du temps, lorsqu'une personne en Égypte passe une commande en ligne, elle n'a même pas de date de livraison. Après avoir passé votre commande et reçu un e-mail de confirmation, c'est le silence complet jusqu'à ce que, un jour au hasard, vous receviez un appel de l'agent qui est en route et qui vous demande si vous êtes disponible pour récupérer le colis. Nous sommes en train de changer cela », a-t-il déclaré.

Les fondateurs de ShipBlu ont ainsi décidé de révolutionner la livraison au dernier kilomètre dans leur pays. Ils ont mis en place une plateforme d’où on peut accéder aux places de marché et boutiques en ligne des marques partenaires opérant en Égypte. Ces partenaires disposent de stocks de marchandises dans les entrepôts de ShipBlu qui peut faire livrer directement le colis après un achat depuis sa plateforme. ShipBlu peut aussi se connecter directement aux magasins en ligne des marchands et surveiller les commandes depuis un tableau de bord. En cas de commandes, la start-up sélectionne et emballe les commandes de l'entrepôt et les envoie aux clients.

Cette méthode permet d’améliorer la qualité des services des plateformes de commerce en ligne dans le pays et des services de livraison, malgré le problème d’adressage lié aux codes postaux non précis ou carrément inexistants. La start-up, accélérée par Y Combinator, propose ainsi une fenêtre de livraison de trois heures à une date précise.

En ce qui concerne le modèle économique, la start-up facture son service en fonction de la taille, de la destination et de la vitesse d’expédition. Elle dit avoir développé des algorithmes basés sur l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique pour « réduire les coûts, répondre aux contraintes de livraison et affiner ses hypothèses de fonctionnement ».

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 13 avril 2022 12:33 Written by

À cause des infrastructures routières généralement en mauvais état, la liaison producteurs-commerçants n’est pas une sinécure. Un digital entrepreneur sénégalais a décidé de mettre en place une solution numérique pour régler ce problème.

Afrikamart est une plateforme sénégalaise de distribution de produits frais qui offre ses services de mise en marché aux producteurs agroalimentaires d’une part et d’autre part, elle opère comme une centrale d’achat digitale pour les commerçants, les hôtels, les restaurants et les supermarchés. Fondée en 2018 par Mignane Diouf, Afrikamart a vu le jour après que son fondateur a remarqué qu’il était plus facile d’importer des fruits et légumes du Maroc que de s’en procurer au Sénégal.

Depuis sa création, Afrikamart collecte des produits chez des milliers de producteurs dans les zones rurales pour servir les commerçants des zones urbaines. La plateforme essaye de garantir de meilleurs revenus aux producteurs, de meilleurs prix aux commerçants et de meilleures qualités de produits aux consommateurs.

Pour devenir un fournisseur de la plateforme, il faut renseigner un certain nombre d’informations qui vont permettre à la start-up de reprendre contact pour en savoir davantage sur les productions et dans quelle mesure elles peuvent être vendues grâce au réseau d’Afrikamart.

En ce qui concerne le client, il doit également suivre une procédure où il fournit des informations utiles pour le catégoriser en fonction de la quantité de produits qu’il peut acheter chaque semaine. Par ailleurs, par un simple coup de fil aux numéros de téléphone de la plateforme, l’utilisateur peut en apprendre davantage s’il veut devenir client ou fournisseur de la start-up.

En 2021, Afrikamart revendique 8 000 kilogrammes de produits livrés par jour ; plus de 600 producteurs travaillent avec elle et plus de 200 emplois indirects ont été créés. À terme, elle espère soutenir son expansion en Afrique de l’Ouest grâce à son savoir-faire dans la supply chain, forte de son succès au Sénégal.

Adoni Conrad Quenum 

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Posted On mardi, 12 avril 2022 15:31 Written by
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