Entre les mastodontes Uber, Bolt ou encore InDriver, les solutions locales d’e-mobilité réussissent tant bien que mal à se frayer un chemin dans le secteur pour concurrencer ces start-up étrangères.
Yookoo Ride est une solution numérique développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs de faire appel à des taxis depuis son application mobile pour effectuer les courses en ville. La start-up, basée à Johannesburg, a été fondée en 2014 par Temesgen Tesfay.
L’application mobile est accessible sur Android et sur iOS. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte en renseignant ses informations. Après cette étape, il peut accéder au service de transport. Comme la plupart des applications de transport à la demande, lorsque l’utilisateur veut effectuer une course, Yookoo Ride utilise sa position géographique pour proposer des chauffeurs. Il faut noter qu’hormis la distance, le type de voiture est également fonction du tarif de la course.
En ce qui concerne les tarifs, Yookoo Ride a intégré une fonction pour les passagers étudiants. En effet, ceux-ci bénéficient de réductions à cause de leur statut. La start-up accorde également une grande importance à la sécurité. Elle intègre un bouton d’urgence qui envoie une notification dans leurs locaux en cas de menace. De plus, les chauffeurs et les passagers sont soumis à la reconnaissance facile avant chaque course. C’est un moyen de garantir leur sécurité.
L’application intègre un portefeuille numérique « The Ybank » pour le paiement des courses. Il facilite les paiements à plusieurs si vous devez vous partager les frais de la course. Néanmoins, il est possible de payer en espèces après la course ou par carte bancaire. Depuis son lancement, la version Android de l’application mobile a été téléchargée plus de 10 000 fois.
Adoni Conrad Quenum
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De nombreux cas d’harcèlements ont été rapportés par des femmes pendant leur trajet à bord d’un VTC. Une tech entrepreneur a décidé de mettre en place une solution pour faciliter le quotidien des femmes, non seulement en tant que conductrice mais aussi en tant que passagère.
An Nisa Taxi est une solution numérique développée par une start-up kényane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les femmes, de se déplacer aisément sans avoir à subir des cas de harcèlement lors de leur trajet ou pendant leur temps de travail. La start-up, basée à Nairobi, a été fondée en 2018 par Mehnaz Sarwar.
« Nous avons une équipe de conductrices et nous prenons en charge les femmes et les enfants. Nous faisons également des forfaits mensuels pour les parents et pour les femmes qui travaillent. Nous responsabilisons nos conductrices en leur offrant de meilleurs tarifs tout en travaillant dans un environnement sûr pour nos conductrices et nos clients », a indiqué Mehnaz Sarwar.
Disposant d’une application mobile accessible uniquement sur Android (la version iOS est en cours de développement, d’après les infos de la start-up), l’utilisatrice peut naviguer dans l’application après la création de son compte. Elle choisit un type de véhicule et en fonction de son trajet et de sa position, l’application lui suggère les conductrices les plus proches géographiquement. Depuis l’application mobile, il est donc possible de réserver des trajets, de suivre l'arrivée de la conductrice et de payer avec le smartphone. La politique d’An Nisa Taxi est si rigide qu’une femme ne peut prendre le taxi avec son compagnon, sauf en cas d’urgence.
En ce qui concerne le modèle économique, An Nisa fait des marges grâce aux abonnements des clients, aux partenariats avec des entreprises et aussi avec les trajets quotidiens. La jeune pousse perçoit 15 % de commission sur les courses de ses conductrices et celles-ci sont des « travailleuses indépendantes ». Elles doivent disposer de leur véhicule avant de rejoindre la firme de VTC et elles sont maitresses de leur temps de travail. Néanmoins, elles passent par la case vérification après leur inscription sur une plateforme dédiée avant de devenir des conductrices estampillées An Nisa.
Depuis son lancement, la start-up kényane est toujours autofinancée. Elle n’a pu attirer des investisseurs malgré une bonne croissance ces dernières années. D’après ses données, elle a franchi cette année la barre des 10 000 utilisateurs et elle espère s’étendre en Arabie saoudite où elle dispose de nombreux partenaires.
Adoni Conrad Quenum
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Serial entrepreneur, il est à l’origine de plus de cinq entreprises au Maroc et à Dubaï. Avec Ezzal, il veut faciliter les activités de transport de marchandises en Afrique et au Moyen-Orient.
Mohamed Badr (photo) est un serial entrepreneur égyptien. Il est titulaire d’une licence en arts, spécialité études classiques et anciennes, obtenue en 2013 à l’université d’Alexandrie. Il est un des cofondateurs d’Ezzal, une start-up qui a pour mission de faciliter le transport de biens et de marchandises, dont il est le responsable de la supervision de la planification, du développement et de l’exécution des initiatives marketing et publicitaires.
Fondée en 2020, Ezzal est une application mobile qui permet aux propriétaires de véhicules de proposer leurs services à tous ceux qui ont besoin de transporter des objets, qu’il s’agisse de biens électroménagers, de meubles, de machines ou de matériaux. Ainsi, que vous soyez des particuliers ou des entreprises, Ezzal vous aide à trouver le transporteur adéquat et fiable pour vos besoins en vous évitant toutes surprises relatives aux prix et à la qualité de service.
Né et ayant grandi en Egypte, Mohamed Badr a lancé l’application au Maroc au lieu de son pays « en raison des conditions économiques en Egypte, telles que l’inflation et la faiblesse de la monnaie locale, en plus des autorités qui imposent beaucoup de frais supplémentaires et de petites caisses qui n’existaient pas dans le passé, comme les permis de sécurité », a-t-il déclaré à Disrupt Africa en mars 2023.
Aujourd’hui, l’application est disponible dans toutes les villes du Maroc et est opérationnelle dans les pays voisins comme l’Espagne, Gibraltar, le Portugal, la Mauritanie et le Sénégal. L’entreprise prévoit également de s’étendre dans d’autres pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, mais n’envisage pas encore de s’implanter en Egypte.
En 2017, il a cofondé LarusDubai, une start-up sise à Dubaï qui fournit des services d’expédition de fret, de dédouanement, de transport et de messagerie. En 2021, il a lancé Megamaa, un matériau naturel qui résout le problème des inondations : il faut le jeter avant les pluies autour des endroits qui seront submergés, puis en le retirer après les pluies pour l’acheminer vers les zones de sécheresse où il est utilisé pour l’irrigation et l’agriculture.
En 2022, il a fondé Murabetsport, une entreprise de gestion de foule et d’événements au Maroc, Nazyef, une entreprise de fabrication de chargeurs pour véhicules électriques, et Neque contumelia, une technologie d’intelligence artificielle qui a pour but de réduire les blessures dans le football.
Sa carrière professionnelle a commencé en 2014 à Engineers Club of Alexandria où il était le superviseur du contrôle des stocks. En 2015, il a été embauché par IEREK (International Experts for Research Enrichment and Knowledge Exchange), une institution internationale qui se consacre à l’échange de connaissances et à l’amélioration de la recherche, en tant que coordinateur d’événements. Il y a travaillé jusqu’au lancement de LarusDubai.
Melchior Koba
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Alors que les firmes de transport à la demande prolifèrent sur le continent, le covoiturage ne connaît pas le même succès. Pourtant, ce segment de l’e-mobilité peut être une solution efficace contre les bouchons dans les grandes villes africaines.
Wabeyi est une solution de covoiturage développée par une jeune pousse ivoirienne. Elle permet aux utilisateurs de mettre les passagers en relation avec les conducteurs fréquentant le même itinéraire. La start-up a été fondée en 2017 par Emmanuel Bilé.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. Il faut donc créer un compte après téléchargement de l’application et fournir vos informations personnelles. Après l’inscription, il est commode d’enregistrer vos itinéraires favoris dans l’application, ce qui facilite son utilisation au quotidien. Si vous voulez être un conducteur, Wabeyi prend quelques jours pour vérifier votre profil avant de vous accorder ou pas ce badge. La start-up met un point d’honneur à la sécurité des passagers.
Il faut signaler que la plateforme n’opère pas dans le transport à la demande dans son sens strict. Elle est dans le covoiturage donc le conducteur est peut être un fonctionnaire qui se rend au travail et prend tous les matins et tous les soirs le même trajet, ce qui arrange le passager. Il est également possible qu’un conducteur programme une virée à l’intérieur du pays et qu'un passager se rende au même endroit.
C’est pour cette raison que l’option Wabeyi peut être très avantageuse en matière de prix. « Soyez rémunéré en aidant des personnes à se déplacer. Transportez les personnes ayant le même itinéraire que vous », peut-on lire sur la plateforme. Selon les statistiques de Play Store, la version Android de l’application a déjà été téléchargée plus de 1 000 fois.
Adoni Conrad Quenum
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BuuPass, une plateforme qui permet aux voyageurs de réserver en ligne des places et d'effectuer des paiements, a procédé à la levée d’un financement de pré-amorçage de 1,3 million $.
Selon les responsables de la start-up, les capitaux obtenus permettront à l'entreprise d'investir dans des activités de croissance, en augmentant sa part de marché en Afrique de l'Est tout en mettant l'accent sur le Kenya et l'Ouganda.
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La Fédération Internationale de l'Automobile (FIA) Region I vient de lancer la 3e édition de son challenge destiné aux start-up innovantes proposant des solutions de mobilité et d'assistance prometteuses.
Le FIA start-up challenge donne aux start-up une chance particulière de tester leurs idées, d'obtenir un retour d'information valable et d'accéder à de grands marchés. La Région I de la FIA comprend l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique, ce qui donne aux start-up ambitieuses un large espace pour se développer.
Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 31 mars à l’adresse : https://www.fiastartup.eu/
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Comme tous les autres secteurs, le transport est en pleine transformation numérique. Des tech entrepreneurs multiplient les solutions pour faire gagner du temps aux voyageurs.
BuuPass est une solution technologique développée par une start-up kényane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les voyageurs, d’acheter les billets de bus, de trains ou encore d’avions et de les comparer quand plusieurs compagnies opèrent sur la ligne. La start-up, basée à Nairobi, a été fondée en 2017 par Wyclife Omondi (photo, à droite) et Sonia Kabra (photo, à gauche).
« Les voyageurs perdent du temps et de l'argent à comparer les plateformes lorsqu'ils essaient de réserver des billets. Avec la numérisation de BuuPass, ces deux défis sont pris en charge car nous ne réduisons pas seulement les coûts pour les utilisateurs ou les navetteurs, nous réduisons également les frais administratifs pour les exploitants de bus en offrant une solution de gestion de la flotte et des colis », a indiqué Wyclife Omondi.
La solution dispose d’une application mobile uniquement accessible sur Android. Après téléchargement, les utilisateurs vont s’inscrire avec leurs informations personnelles. Ils pourront ensuite surfer dans l’application et accéder aux diverses fonctionnalités qu’elle embarque. Les paiements des divers billets de transport peuvent se faire via mobile money, ce qui permet de ne pas forcément se rendre dans les kiosques de vente. L’application a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois sur Play Store.
En ce qui concerne les compagnies, BuuPass met à leur disposition son interface de programmation. Elles peuvent ainsi rejoindre la liste des compagnies qui opèrent déjà avec la start-up. La start-up revendique plus de 9 millions de billets de bus vendus depuis l’application mobile. Il faut souligner qu’avant de devenir BuupPass, la start-up a remporté l’édition 2016 du Hult Prize Challenge sous le nom de Magic Bus Ticketing. Ce prix leur a permis d’empocher un chèque d’une valeur de 1 million $ des mains de l’ancien président américain Bill Clinton.
Adoni Conrad Quenum
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Pour être plus efficace dans la livraison de colis, la plateforme de petites annonces CoinAfrique s’allie à cette solution ivoirienne qui livre dans plus de 50 villes à l’intérieur du territoire national.
Nundi est une plateforme numérique développée par une jeune pousse ivoirienne du même nom, filiale de KeyOpsTech. Elle permet aux utilisateurs d’envoyer des colis dans différentes villes du pays. La start-up est présente dans plus d’une cinquantaine de villes et dispose de plus de 200 points relais dans tout le pays pour satisfaire sa clientèle. Lancée fin 2020, elle est dirigée par Cynthia Adediran Aïssy.
« En plus de l’accès à nos produits via notre site Internet et notre plateau téléphonique, nous avons développé d’une application android pour des envois de colis de particulier à particulier et d’e-commerçant à particulier. Sur l’application ou sur notre site, l’envoyeur peut suivre le trajet du colis. Un code PIN est envoyé par SMS, au destinataire, dès que le colis arrive, pour lui signaler qu’il peut le récupérer. Le paiement se fait à la livraison, en cash ou par mobile money, et le retour de marchandise est gratuit pour l’expéditeur », indique la start-up.
Depuis son lancement, l’application connaît du succès. Elle a déjà été téléchargée plus de dix mille fois selon les statistiques de Play Store. Outre ces points, l’instauration d’une assurance et les tarifs appliqués par la start-up jouent un rôle dans son succès. « Une assurance couvre les aléas. Cependant, nous avons défini une valeur et un poids à ne pas dépasser pour les colis ; en moyenne 10 kg pour une valeur maximale d’environ 200 000 francs CFA (environ 320 $). Enfin, nous avons établi un tarif unique de livraison, quelle que soit la destination, de 2 000 francs CFA », précise la start-up.
En novembre 2021, Nundi signe un partenariat avec CoinAfrique, une plateforme de petites annonces, pour permettre aux e-commerçants présents sur la plateforme de profiter d’un service de livraison efficace qui couvre une bonne partie du territoire ivoirien. Ce partenariat a permis d’instaurer un tarif préférentiel de 1 500 francs CFA (2,4 $) au lieu des 2 000 francs CFA appliqués par la start-up.
Adoni Conrad Quenum
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Le réchauffement climatique est toujours au cœur d’importants débats économiques. Bien que le continent soit celui qui émet le moins de gaz à effet de serre, des pays comme le Kenya prennent des dispositions en opérant des choix intéressants avec l’adoption progressive des énergies renouvelables.
BasiGo, start-up kényane spécialisée dans les transports, a annoncé mardi 15 novembre la réussite d’un tour de financement d’un montant de 6,6 millions $. L’objectif de la firme est de lancer la livraison des bus électriques fabriqués localement et de mettre en place les infrastructures de recharge.
Y ont participé Mobility54, la branche de capital-risque d'entreprise de Toyota Tsusho ; Trucks VC, un fonds de capital-risque axé sur les transports dans la Silicon Valley ; Novastar Ventures, un fond de capital-risque mondial soutenant les entrepreneurs qui transforment les marchés en Afrique ; Moxxie Ventures ; My Climate Journey (MCJ) ; Susquehanna Foundation ; Keiki Capital et OnCapital.
Selon Jit Bhattacharya, PDG de BasiGo, « plus de 90 % de l'électricité du Kenya provient déjà des énergies renouvelables. Pourtant, le secteur des transports kenyan dépend entièrement des carburants pétroliers importés. En électrifiant les transports publics kenyans, nous pouvons réduire immédiatement les émissions de gaz à effet de serre, assainir l'air de nos villes et soulager les propriétaires de bus du coût croissant du diesel ».
La start-up a été lancée en 2021 dans le but de fournir aux populations kényanes des bus électriques fabriqués dans le pays. Ce sont des alternatives aux bus diesel, un carburant qui voit son prix augmenter jour après jour dans le pays. D’ailleurs les bus de BasiGo ont déjà fait leurs preuves en transportant 140 000 passagers et parcourant 110 000 kilomètres dans le cadre d’une opération de séduction avec deux compagnies de transport de la ville de Nairobi.
Cette opération a impacté positivement le quotidien des Kényans puisque selon les chiffres de la jeune pousse, elle a évité l’émission de 53,2 tonnes de dioxyde de carbone et l’utilisation de 22 000 tonnes de diesel. De plus, des compagnies de bus ont lancé une réservation de 100 bus, et pour cela la start-up a signé des partenariats avec deux banques du pays, KCB Bank et Family Bank.
Adoni Conrad Quenum
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En Afrique subsaharienne, le marché de l’automobile est encore relativement petit. Mais il est en forte croissance avec l’augmentation de la population et du niveau de vie moyen.
Stellantis se lance dans la conquête du marché de l’automobile en Afrique. Le groupe aux 14 marques, né de la fusion de Peugeot-Citroën avec Fiat-Chrysler, a indiqué le lundi 12 septembre qu'il avait conclu un partenariat avec Africar Group, une société australienne spécialisée dans les annonces automobiles en Afrique. Les deux sociétés se sont associées pour lancer à Abidjan en Côte d’ivoire Auto24, une start-up africaine de vente de véhicules d’occasion.
Dans le communiqué, Xavier Duchemin, vice-président senior de l'unité commerciale des véhicules d'occasion chez Stellantis, a indiqué que cet investissement rentre dans le cadre de la stratégie de l’entreprise qui « vise à développer notre activité de véhicules d'occasion à l'échelle mondiale de manière audacieuse, pragmatique et agile. L'opération suivra le même schéma que les autres investissements de Stellantis dans l'écosystème des véhicules d'occasion. Les fondateurs vont accélérer le développement de leurs activités tout en capitalisant sur Stellantis mais en conservant l'inventivité, l'énergie et l'agilité qui caractérisent les start-up ».
Selon le rapport de l’Organisation internationale des constructeurs d'automobiles (OICA), le marché des véhicules d’occasion est prometteur en Afrique. Avec une population sans cesse croissante estimée à 1,7 milliard d'habitants d'ici 2030 et un parc automobile estimé à 50 millions d'unités, l’Afrique est la nouvelle cible des sociétés d’automobiles.
Stellantis veut à travers ce partenariat devenir le leader en parts de marché au Moyen-Orient et en Afrique avec plus d'un million de véhicules neufs vendus par an d'ici à 2030. Il pourra donc compter sur la notoriété du groupe Africar qui a permis à plus de 25 millions d'acheteurs et de vendeurs de voitures de négocier des voitures d'occasion par le biais de ses canaux en ligne dans plus de 40 pays d'Afrique subsaharienne.
Pour Axel Peyriere, le cofondateur et PDG d’Africar Group, Auto24 a été lancé dans le but de « renforcer la confiance des clients africains dans le marché des véhicules d’occasion. Un beau défi qui nous permettra d’avoir une expérience d’achat ou de vente de véhicule d’occasion sécuritaire, pratique, digne de confiance et agréable ».
Samira Njoya
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