Avec les difficultés des agriculteurs d’acheminer leurs produits en ville, les startupers, dans différents pays africains, mettent en place des solutions numériques où ils proposent des produits frais aux populations citadines à des tarifs intéressants.
Soutramarket est une plateforme numérique développée par la start-up ivoirienne JAL Holding. Elle permet d’un côté, aux agriculteurs, de céder rapidement leurs stocks et de l’autre, aux consommateurs, d’accéder à des produits frais à des tarifs intéressants. La start-up a été fondée en 2019 par Josiane Asso Lobar.
C’est donc depuis sa plateforme web, en attendant que les applications mobiles en développement soient accessibles, que l’utilisateur va s’inscrire pour accéder aux divers produits alimentaires. Des fruits, des légumes, des céréales ou encore de la viande sont autant de denrées alimentaires disponibles sur Soutramarket. A défaut de passer par la plateforme, un lien vers l’application de messagerie instantanée WhatsApp est disponible pour effectuer ses divers achats.
Il faut signaler que Soutramarket reçoit les produits frais des agriculteurs tous les jours de la semaine. Quant à la livraison, elle est possible partout dans la ville d’Abidjan, et la place de marché propose de nombreuses réductions pour rendre les tarifs encore plus abordables. La start-up propose également des abonnements aux clients. En fonction de celui-ci, le client reçoit un pack de produits de son choix pour un montant donné. Il a le droit d’ajouter ou de retirer des produits de son pack.
En 2022, la jeune pousse affirme avoir fait économiser 500 000 FCFA (787 $) à ses clients. La promotrice Josiane Asso Lobar a reçu cette année le prix de distinction des jeunes femmes africaines de la Fondation Yakin ; elle était devenue, quelques mois plus tôt, lauréate du concours TotalEnergies. En 2020, sa solution Soutramarket a été incubée par Orange Corners.
Adoni Conrad Quenum
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De nombreuses personnes se sont retrouvées dans des situations dantesques à cause des problèmes liés à l’immobilier. Dans le but d’aider les populations à acquérir des biens immobiliers, une tech entrepreneure sénégalo-libanaise propose une solution numérique pour faciliter le processus.
Alpha Digicrédit est une plateforme numérique développée par une start-up sénégalaise du même nom. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des crédits pour acheter un bien immobilier. La fintech basée à Dakar a été fondée en 2020 par Dina El Kadry. Elle a pour mission de démocratiser l’accès au logement sur le continent, en l’occurrence aux résidents et aux membres de la diaspora.
« Avoir un interlocuteur unique et transparent comme Alpha, permet non seulement d’avoir une idée claire dès le départ de tous les frais liés à une acquisition immobilière et éviter des coûts additionnels, mais surtout de négocier les meilleures conditions pour le compte du client sur toute la chaîne de valeur, où plusieurs experts interviennent pour réduire au mieux les frais liés à cet achat », a indiqué Dina El Kadry.
C’est donc ce rôle que joue la fintech dans le processus d’acquisition de biens immobiliers par un client potentiel. Elle a également recours à son application mobile accessible sur Android et sur iOS pour, entre autres, fournir les informations nécessaires aux clients lorsqu’ils s’engagent dans le processus. En effet, la plupart des acquéreurs manquent d’informations pour non seulement évaluer la qualité du bien immobilier, mais aussi pour faire le choix idoine en ce qui concerne le mode de financement.
La plateforme propose également des biens immobiliers, mais pour accéder à toutes les fonctionnalités, il faut créer un compte puis se connecter avec celui-ci. Alpha Digicrédit propose même un simulateur où il est possible de renseigner le montant du prêt souhaité, la durée et le taux. En fonction de ces informations, vous aurez une idée de la mensualité et savoir si éventuellement votre projet est viable.
« L’acquisition immobilière est l’objectif de toute une vie pour nombre de Sénégalais et d’Africains, vivant sur le continent ou à l’étranger. […] En tant qu’interlocuteur unique, Alpha gère de bout en bout le processus de demande d’acquisition de crédit, la relation avec le notaire, l’assurance, le promoteur et pilote le dossier jusqu’à la remise des clés », a expliqué Dina El Kadry.
Adoni Conrad Quenum
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Malgré la multiplication des organismes de microcrédits et les fintech sur le continent, les Africains peinent à recourir aux crédits. C’est un marché encore en pleine croissance et les solutions ne cessent d’émerger au jour le jour.
Blnk est une solution fintech développée par une jeune pousse égyptienne du même nom. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des crédits de consommation en moins de trois minutes. La start-up, fondée par Amr Sultan et Tarek Elsheikh en 2021, a réussi un tour de table de 32 millions $ pour accélérer sa croissance.
Selon Amr Sultan, la fintech veut « permettre à davantage d'Egyptiens d'acheter plus facilement les produits et services qu'ils désirent en offrant un crédit à la consommation inclusif et pratique au point de vente. […] Nous pensons pouvoir favoriser l'inclusion financière en Egypte, ainsi que dans la région élargie du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord ».
Pour atteindre ses objectifs, elle dispose d’une application mobile accessible sur Android et iOS. Après téléchargement, il faudra remplir un formulaire pour la création du compte. Une fois le compte activé, l’utilisateur peut profiter des offres de la fintech dans son réseau de e-commerce. Il faut souligner que pour accéder aux divers services de Blnk, l’utilisateur a juste besoin de sa carte d’identité.
La fintech revendique plus de 20 millions $ de prêts déjà effectués sur le marché égyptien. La version Android de son application mobile a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois. Avec ses nouveaux capitaux, elle veut renforcer sa présence sur le territoire local et s’étendre aux autres pays de la région.
Adoni Conrad Quenum
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Comme les healthtech, les insurtech prolifèrent sur le continent pour aider les populations à accéder, entre autres, à des soins de santé décents. Au Rwanda, un tech entrepreneur a mis en place une solution pour les employés des entreprises.
Eden Care est une plateforme numérique développée par une start-up rwandaise du même nom. Elle permet aux utilisateurs de souscrire à une assurance maladie sans passer par des courtiers en assurance. La start-up, basée à Kigali, a été fondée par Moses Mukundi en 2021.
« Eden Care a été fondée pour créer le type d'assurance maladie que nous voulions pour nous-mêmes — une assurance abordable qui ne nécessite pas de remplir six pages de documents à l'hôpital et un temps d'attente de trois heures. Une assurance où nous pouvons facilement voir nos avantages et qui offre des outils de bien-être, une communauté et des incitations pour nous permettre d'être et de rester en bonne santé », a indiqué Moses Mukundi.
La solution propose des plans de santé personnalisables et abordables. En fonction de ses employés, l’entreprise souscrit au forfait qui l’arrange. Elle dispose d’un réseau national de fournisseurs ce qui permet de bien couvrir le territoire national. Hôpitaux, cliniques ou encore laboratoires sont disponibles dans toutes les régions du pays. Eden Care a également recours à la télémédecine pour faire soigner un patient si c’est nécessaire.
En ce qui concerne la paperasse administrative, la plateforme permet de réduire significativement ce volet. Les prestataires médicaux aussi y trouvent également leur compte avec des délais de paiement réduits et des pré-autorisations plus rapides.
« Nous considérons qu'Eden Care a ce qu'il faut pour offrir cette augmentation de valeur et de service aux consommateurs. En numérisant les processus d'assurance et en offrant une couverture d'assurance axée sur le bien-être aux employeurs, Eden Care rend accessible une assurance santé de qualité à un marché mal desservi », a affirmé Arnold Mwangi, associé dans la société néerlandaise d'investissement à impact DOB Equity.
Adoni Conrad Quenum
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L’envoi des fonds en Afrique est parfois compliqué à cause des tarifs appliqués par les entreprises de transferts. De plus en plus de solutions fintech proposent des solutions pour alléger la tâche à la diaspora et aux familles africaines.
Yalla Xash est une solution fintech développée par une start-up marocaine du même nom. Elle permet à ses utilisateurs d’envoyer rapidement de l’argent au Canada, au Sénégal et en Côte d’Ivoire grâce à son application mobile. La start-up a été fondée en 2017 par Cedric Tamavond et Emir Lallouche.
L’application mobile est disponible sur Android et iOS et il est impératif de disposer d’un compte avant toute opération financière. Après un transfert, les fonds sont disponibles dans les 30 secondes en cas de retrait en espèces, et dans les 48 heures maximum pour le transfert bancaire. En ce qui concerne les frais de retrait, la fintech affirme qu’ils sont jusqu’à 6 fois moins chers que la concurrence. Néanmoins, ils commencent à partir de 1,99 CAD (1,5 USD).
Il faut signaler que le receveur reçoit une notification par SMS du transfert avec toutes les informations nécessaires. Après retrait, il est également notifié via le même canal que les sous ont été retirés sans problème.
L’application Android de Yalla Xash a déjà été téléchargée plus de 5 000 fois dans le Play Store. Depuis la crise de la Covid-19 et sa fulgurante progression de 35% du volume de ses transactions, la fintech ne cesse de gagner du terrain sur le continent. Elle dispose de plus 4 300 points de retrait dans tout le royaume chérifien. Cette évolution a attiré de nouveaux investisseurs, dont Maroc Numeric Fund en juin 2021. L’entité a décidé de mettre 6 millions de dirhams (560 000 $) dans la fintech.
Adoni Conrad Quenum
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Le succès de l’e-commerce sur le continent a également entrainé celle des start-up spécialisées dans la livraison au dernier kilomètre. Malgré les problèmes d’adressage en Afrique, ces jeunes pousses prolifèrent dans la plupart des pays du continent.
Eshi Express est une solution logistique développée par une jeune pousse éthiopienne du même nom. Elle permet aux utilisateurs de faire livrer des articles dans plusieurs villes du pays. La start-up, basée à Addis-Abeba, a été fondée en 2017 par Haben N. Gebre et Tigabu Haile.
Do You Need to Send Urgent and Time Sensitive Items?
— ESHI እሺ (@EshiExpress) November 10, 2022
Well, ESHI Is What You Are Looking For.
ESHI
Delivering Possibilities#sayyes #sayESHI #reliable #fast #deliveryservice #courier #FastDelivery #DeliveringPossibliites #ESHI pic.twitter.com/iFnZtZMDrr
La solution dispose d’une application accessible sur Android et sur iOS. Après téléchargement, l’utilisateur peut lancer une course et suivre cela en temps réel depuis son compte préalablement créé. Il faut signaler que le processus de la start-up est automatisé de bout en bout. Après avoir entré l’adresse de réception, l’application affiche directement le prix à payer. Diverses méthodes de paiement sont mises à votre disposition.
Outre la livraison au sein de la même ville, Eshi propose des livraisons sur Adama et Hawassa. Ces courses seront réalisées dans un délai de 48 heures. La start-up propose également un service d’entreposage. C’est un service qui est utile pour les e-commerçants. De plus, Eshi dispose des services d’encaissement à la livraison, d’assurance pour les objets perdus ou endommagés, et les tarifs proposés sont plutôt compétitifs. Elle propose d'ailleurs une formule Express à partir de 12 birr (0,22 USD)/kg en 90 minutes. Tous ces services réunis permettent aux e-commerçants de faire du « quick commerce » grâce à cette jeune pousse.
En 2022, la start-up a été sélectionnée avec sept autres pour présenter des pitchs lors de l’Ethiopia Startup Innovation Pitch. L’événement a été organisé par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et le ministère éthiopien de l'Innovation et de la Technologie (MinT) dans le but de permettre aux jeunes pousses sélectionnées d’attirer de potentiels investisseurs.
Adoni Conrad Quenum
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Après s’être solidement implantée au Mali, la fintech Sama Money veut s’étendre à d’autres pays du continent. Elle a déjà fait les premiers pas cette année en rejoignant deux pays africains.
Sama Money est une solution fintech développée par une start-up malienne du même nom. Elle permet à ses utilisateurs d’envoyer de l’argent partout au Mali à des tarifs 60% moins cher que la concurrence. La fintech, basée à Bamako, a été fondée en 2018 par Daouda Coulibaly.
« La fintech se donne pour mission de participer à l’inclusion financière des populations africaines. A cet effet, elle a mis au point un système innovant et accessible qui propose non seulement des tarifs très compétitifs mais également une solution multicanale utilisable avec ou sans connexion Internet ainsi qu’une diversité de services payables sans frais depuis le porte-monnaie électronique Sama », a-t-elle indiqué sur sa plateforme.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et iOS. Les utilisateurs pourront, depuis leur smartphone, s’inscrire et accéder aux diverses fonctionnalités. Les transferts et les retraits d’argent, les paiements de factures d’électricité et d’eau, les recharges téléphoniques… sont autant de services qu’embarque la solution. La plupart de ces services sont gratuits.
Outre ces services, de nombreuses institutions optent pour Sama Money au Mali comme moyen de paiement. Entre autres, on peut citer le paiement des bourses des étudiants, les fonds Covid, les assurances, les paiements des salaires ou encore les pensions de retraite. Il faut signaler qu’en plus de ses plateformes mobile et web, la fintech dispose d’un code USSD ce qui permet aux populations des zones rurales d’accéder à leurs services.
Néanmoins, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois, d’après les statistiques du marché numérique des applications Play Store. Cette année, elle s’est étendue à la Côte d’Ivoire et au Burundi en attendant de se déployer dans le reste du continent.
Adoni Conrad Quenum
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De nombreux pays africains ont pour activité principale l’agriculture. Les acteurs du secteur multiplient les efforts pour fournir des solutions intéressantes afin de relever ce secteur primordial de l’économie des pays africains.
Famunera est une place de marché développée par une jeune pousse du même nom. Elle permet à ses utilisateurs d'acheter en ligne des denrées alimentaires, notamment les produits agricoles. La start-up, basée à Kampala, a été fondée par Joel Barnabas Ojema, Naika Enock Julius et Nammanda Lydia en 2016.
C’est depuis sa plateforme web que la solution permet de surfer sur les divers articles disponibles sur la place de marché. Il faut néanmoins disposer d’un compte et fournir certaines informations personnelles avant d’effectuer ces actions. Des produits agricoles aux intrants, la place de marché est un véritable fourre-tout en ligne. Les utilisateurs ont la possibilité d’évaluer la qualité des divers produits en leur attribuant des notes. Les articles les mieux notés se retrouvent mis en avant par l’algorithme de Famunera.
Outre la plateforme web, les tech entrepreneurs ont pensé à l’achat via un code USSD (*284*77#). N’utilisant pas Internet, cette technologie permet de couvrir la plupart des zones rurales où l’accès à l’Internet est compliqué.
En 2022, la start-up a été sélectionnée avec 42 autres par le programme Social & Inclusive Business Camp. Ce programme est l’œuvre de l’Agence française de développement et inclut formation, mentorat, échanges entre pairs ou encore rencontres avec des investisseurs dans le but de permettre aux jeunes pousses du continent d’atteindre leurs objectifs.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de se procurer des biens immobiliers, des tech entrepreneurs ont mis en place une solution efficace depuis 2012. Elle grandit et s’étend à d’autres pays du continent.
Mubawab est une plateforme numérique développée par une jeune pousse marocaine du même nom. Elle permet de mettre en contact les détenteurs ou les propriétaires de biens immobiliers avec de potentiels acheteurs ou locataires. La start-up, basée à Casablanca, a été fondée en 2010 par Kevin Gormand, Shadi el-Hajj et Toni Puig. A ce jour, Mubawab a déjà levé plus de 17,9 millions $ pour accélérer sa croissance sur le continent.
« L'immobilier a encore beaucoup à donner dans la région du Maghreb et la technologie est notre maillon fort dans ce marché à fort potentiel », indique Kevin Gormand.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Il faudrait créer un compte pour accéder aux informations disponibles sur la place de marché immobilière. On y retrouve des biens à vendre, des biens à louer ou encore des locations de vacances dans diverses villes du Maroc et de la Tunisie. La plateforme propose une barre de recherche où il faut renseigner les informations de base du bien recherché pour avoir des propositions. Le bien choisi, vous pouvez le sélectionner et enclencher la procédure d’achat, de vente ou de location.
En 2021, Mubawab a revendiqué plus de 2 millions de visites de ses plateformes et comptait jusqu’à 150 000 biens immobiliers. Selon Play Store, la version Android de l’application a déjà été téléchargée plus d’un million de fois. Après la Tunisie, elle veut continuer son expansion dans les pays d’Afrique du Nord avant de songer aux restes des régions du continent.
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Les solutions fintech se multiplient sur le continent, non seulement à cause des défis sur le terrain, mais aussi des capitaux qu’attire le secteur. Un tech entrepreneur rwandais a développé une solution intéressante.
Quiqpay est une solution fintech développée par une start-up rwandaise du même nom. Elle permet d’effectuer des paiements sans contact, d’épargner et d’investir en quelques clics depuis une application mobile. La start-up, basée à Kigali, a été fondée en 2021 par Ndipowa Titsa’a.
C’est grâce à une application mobile accessible sur iOS et Android que l’utilisateur peut accéder à la solution fintech. Elle embarque plusieurs fonctionnalités et offre la possibilité d’ouvrir un compte entreprise si vous êtes une personne morale. Une personne physique se contentera d’un compte personnel. En fonction de ses objectifs, il peut commencer à effectuer des épargnes à chaque paiement ou encore investir dans les cryptomonnaies ou profiter des intérêts qu’offre Quiqpay.
Des cartes de débit et de crédit sont aussi disponibles pour les diverses dépenses. Elles sont sécurisées et vous pouvez y transférer le solde de votre compte en cas de déplacement à l’extérieur. Vous avez également la possibilité de demander un prêt. La fintech met en place un plan tarifaire pour aider à solder aisément vos prêts sans encombre.
Quiqpay revendique plus de 22 000 personnes dans sa communauté. En avril 2022, elle a été sélectionnée parmi les neuf start-up pour le premier programme d'incubation Fintech organisé par Co-Creation Hub (CcHub), en collaboration avec Google, le ministère rwandais des TIC et de l'Innovation et la Fondation Mojaloop.
Adoni Conrad Quenum
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Malgré les efforts des autorités, l’éducation pour tous n’est pas encore une réalité en Afrique. Plusieurs initiatives sont mises en place et les solutions numériques s’avèrent également être des alternatives intéressantes.
Foondamate est une start-up sud-africaine spécialisée dans l’edtech. Elle a mis au point un agent conversationnel qui permet à ses utilisateurs de suivre des cours à distance dans divers secteurs. La jeune pousse a été fondée par Dacod Magagula et Tao Boyle en 2020, dans le but d’aider les étudiants à accéder aux divers manuels pédagogiques. Plus tôt dans l’année, elle a levé 2 millions de dollars pour accélérer sa croissance.
« Chez FoondaMate, nous pensons que le talent est distribué de manière égale, mais que les opportunités ne le sont pas. Il existe souvent des facteurs concurrents qui contribuent à l'inégalité en matière d'éducation — pas seulement en Afrique, mais dans le monde entier — et notre technologie aide à les résoudre de manière universelle », a indiqué Dacod Magagula.
C’est grâce aux applications de messagerie instantanée WhatsApp et Facebook Messenger que l’utilisateur discute avec l’agent conversationnel. Il pose des questions pour en savoir davantage sur votre niveau d’études. En fonction de vos réponses, l’agent conversationnel vous fournit toutes les informations dont vous avez besoin et ceci en 13 langues. Outre l’Anglais et le Français, l’outil intègre une dizaine de langues sud-africaines comme le sesotho, l’afrikaans ou encore le setswana.
Entre autres, Foondamate permet de télécharger des documents et des mémos en ligne, de trouver des solutions à divers problèmes de mathématiques ou encore de définir des mots qui empêchent la compréhension d’un exercice.
La start-up revendique plus de 900 000 utilisateurs dans une trentaine de pays. « C'est une leçon d'humilité de penser que tant d'apprenants nous font confiance pour soutenir leur désir d'apprendre et c'est une responsabilité que nous prenons incroyablement au sérieux », a expliqué Magagula.
Adoni Conrad Quenum
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Les chaînes d’approvisionnement créent d’énormes problèmes aux commerçants. Ils sont souvent à la recherche de solutions logistiques efficaces pour l’acheminement de leurs marchandises.
Renda est une plateforme numérique développée par une start-up nigériane du même nom. Elle permet aux entreprises de commerce en ligne de simplifier et de faciliter le processus d'exécution des commandes et de distribution au détail à travers l'Afrique. La start-up, basée à Ikedja, a été fondée en 2020 par Ope Onaboye.
La solution permet d’accéder à des entrepôts de stockage, de gérer l’inventaire, de traiter les commandes ou encore de suivre, en temps réel, les livraisons. La chaine de livraison est fiable et elle permet aux commerçants de ne plus se préoccuper de ce volet de leurs commerces.
En ce qui concerne la prise de contact, il faut remplir un formulaire présent sur la première page. Il requiert des informations telles que le nom, le numéro de téléphone, l’adresse mail et la raison de la prise de contact. La solution propose des raisons et vous devez opter pour l’une d’entre elles. Le formulaire rempli, il sera envoyé pour traitement et la start-up vous contactera ultérieurement.
Renda revendique avoir réalisé des opérations d’une valeur totale de 10 millions $ dans dix différentes villes. Elle dispose de plus de 90 entrepôts à travers le continent et a déjà recouru à plus de 300 livreurs pour s'assurer que les commandes arrivent à bon port. Elle affiche un taux de réalisation de près de 96 %.
We are thrilled to announce that we've been accepted into one of the largest tech accelerators - Techstars Toronto Accelerator #TechstarsForlife #Community 💚
— Renda Fulfillment (Techstars ‘22) (@rendaafrica) October 19, 2022
Our acceptance is a further validation of our mission
1/3 pic.twitter.com/vZS9a1ORKG
En 2022, la jeune pousse est sélectionnée, avec huit autres, pour participer à la dernière édition de l'accélérateur Techstars Toronto. Les start-up vont suivre un programme de mentorat qui va durer 13 semaines et obtenir un financement d’un montant de 120 000 $ avec la possibilité d’attirer d’autres investisseurs lors des journées de démonstration.
Adoni Conrad Quenum
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Les technologies financières ont pris le pas sur les autres secteurs technologiques en Afrique. Les investisseurs accourent à cause du faible taux d’inclusion financière sur le continent et les tech entrepreneurs proposent des solutions fintech de plus en plus intéressantes.
Gwiza est une solution fintech développée par une jeune pousse rwandaise du même nom. Elle permet d'effectuer des paiements de factures de services publics, de gérer les dépenses, de faire des économies en tant qu'individu ou en groupe, de contribuer à un événement de groupe ou de faire un don à un organisme de bienfaisance. La start-up, basée à Kigali, a été fondée en 2021 par Thibaut Murengerantwari.
This #InternationalWomensDay, we would like to celebrate all the women breaking barriers, raising the bar and holding the door open for more women to go through. The world is better with women at the table!#GenerationEquality #IWD2021 #ChooseToChallange pic.twitter.com/ksoLRUMcsC
— Gwiza (@gwizaapp) March 8, 2021
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et Android depuis laquelle l’utilisateur peut effectuer de nombreuses opérations financières. Elle embarque également un service USSD accessible en composant *737#.
L’utilisateur, s’il est dans un groupe, n'aura qu’à composer le mot de passe du groupe pour y accéder. L’accès est en quelques clics sur les applications mobiles. Par ailleurs, si vous ne disposez pas de groupe ou si vous voulez en créer un, inscrivez-vous sur Gwiza Plus ou visitez un bureau de la start-up pour avoir de l’aide.
Gwiza permet de faire des économies de groupe, de collecter des fonds, d’effectuer des prêts et des investissements collectifs ou encore de payer des factures. Il est également possible de planifier et de payer votre assurance via la solution fintech. Elle dispose d’assez de fonctionnalités pour aisément se substituer aux services financiers traditionnels.
Malgré ses fonctionnalités, la solution a du mal à attirer des utilisateurs. Selon les statistiques du Play Store, un peu plus de 100 personnes ont téléchargé l’application sur sa plateforme. Il est vrai que grâce à la technologie USSD qu’elle embarque, elle peut avoir un impact considérable dans les zones rurales mais il faudrait attendre la publication des chiffres officiels par la start-up pour se pencher sur ce volet.
En 2022, la fintech est sélectionnée avec cinq autres pour participer à la deuxième cohorte du Fintech Incubation Programme. C’est en partenariat avec Co-Creation Hub (CcHub), le géant américain Google, le ministère rwandais des TIC et de l'Innovation et la Fondation Mojaloop que le programme se déroulera. En décembre, les start-up sélectionnées vont présenter leurs idées à de potentiels investisseurs dans le cadre d’éventuels tours de table.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de faciliter les vacances de rêve, des tech entrepreneurs égyptiens ont mis en place une solution intéressante pour devenir propriétaire de belles villas de luxe en bord de mer ou dans des quartiers chics.
Seqoon est une plateforme numérique développée par une jeune pousse égyptienne du même nom. Elle permet aux utilisateurs de payer une maison de vacances ou une partie de la maison. La start-up, basée au Caire, a été fondée en 2021 par Omar Eldessouky et Mohamed Elkhatieb. La jeune pousse a récemment levé un montant de 500 000 $ pour accélérer sa croissance dans la région.
« Seqoon vise à perturber le marché immobilier traditionnel dans la région MENA par le biais de la copropriété, en offrant le choix d'une vie de luxe mais d'une manière plus intelligente et plus durable. Nous pensons que c'est la façon moderne de posséder la maison de vacances de vos rêves », a expliqué Omar Eldessouky.
La start-up ne disposant pas encore d’application mobile, c’est uniquement depuis la plateforme web que toutes les opérations se déroulent. Il faut s’inscrire dans un premier temps puis la start-up vous contactera plus tard. Elle dispose d’une collection de maisons de vacances et le potentiel acheteur peut investir dans la maison de son choix. Les copropriétaires jouissent pleinement de la maison et Seqoon, quant à elle, s’occupe non seulement de la paperasse, mais aussi de l’ameublement et de l’entretien.
Il faut signaler qu’en fonction de l’investissement, vous disposez d’un certain nombre de nuits chaque année dans la résidence. La plus petite part, 1/8 de la maison, donne droit à 41 nuits par an. Soutenu par la banque Misr d’Egypte, Seqoon veut s’étendre de l’autre côté de la Méditerranée d’ici 2023.
Adoni Conrad Quenum
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