Dans le but d’aider les entreprises africaines dans la gestion de leurs finances et améliorer l’inclusion financière, les fintech se multiplient sur le continent. C’est le secteur qui attire le plus de capitaux et les tech entrepreneurs y proposent des solutions de plus en plus innovantes.
Waza est une solution fintech développée par une start-up nigériane du même nom. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les commerçants et les chefs d’entreprises, d’effectuer des paiements business-to-business (B2B) entre les pays africains et dans le monde entier. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2022 par Maxwell Obi et Emmanuel Igbodudu.
« Nous aidons les entreprises africaines, les start-up et le commerce des marchés émergents à gérer leurs problèmes de liquidité, leurs factures et leurs besoins de paiement mondiaux via nos API et notre plateforme web. […] Nous résumons en quelques clics les complexités liées au respect de vos obligations de paiement et à la gestion de vos liquidités sur divers marchés », peut-on lire sur la plateforme.
La solution ne dispose pas d’applications mobiles. Elle se repose sur sa plateforme web, accessible via un navigateur, et sur ses interfaces de programmation pour permettre au commerçant de payer et de recevoir des fonds dans la devise mondiale de son choix, d’envoyer des fonds vers des portefeuilles mobiles et des banques du monde entier, ou encore de créer des factures et de demander aux fournisseurs de payer.
La fintech facilite l’accès aux diverses devises mondiales en aidant à résoudre les besoins de paiement et de liquidité, de manière efficace, abordable et en temps réel. La création d’un compte sur la plateforme permet d’accéder à un tableau de bord depuis lequel il est possible d’avoir une idée de toutes les opérations financières engagées et en cours. Cette inscription donne droit aux clés de l’interface de programmation, indispensable aux développeurs pour la mise en place du système.
Waza a été sélectionné pour figurer dans la cohorte Hiver 2023 de l’accélérateur californien Y Combinator. Cette sélection permet à la fintech de toucher 500 000 $ et d’accéder à du mentorat et aux investisseurs potentiels à la recherche de projets intéressants parmi les jeunes pousses sélectionnées.
Adoni Conrad Quenum
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