Le transport des marchandises entre l’Europe et l’Afrique n’est pas une sinécure pour les commerçants africains. Face à ces difficultés, un tech entrepreneur ayant des attaches sur les deux rives de la méditerranée, a décidé de lancer une solution pour régler le problème.
Cloudfret est une solution numérique développée par une jeune pousse marocaine. Elle permet aux expéditeurs, en l’occurrence les commerçants, de prendre rapidement contact avec des transporteurs pour le déplacement de leurs marchandises d’Europe en Afrique et vice versa. La start-up, basée à Casablanca et à Marseille, a été fondée en 2021 par Driss Jabar.
« Cloudfret est une solution qui lie les deux rives de la méditerranée en connectant les expéditeurs à un réseau étendu et fiable de transporteurs d’Europe et d'Afrique », indique la plateforme.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. Il faut créer un compte après téléchargement de l’application puis il sera possible de lancer une commande de transport de marchandise depuis votre tableau de bord. Vous pouvez ainsi réserver vos camions en quelques clics et suivre vos marchandises en temps réel.
La jeune pousse veut faciliter la vie aux commerçants et aux transporteurs en facilitant la réservation des expéditions en toute confiance et au meilleur tarif pour les uns et permet, pour les autres, d’augmenter leur chiffre d'affaires en optimisant les retours à vide avec un paiement garanti et rapide.
Outre le transport routier, elle propose également la voie maritime à la demande. Cloudfret utilise un algorithme qui vous permet de dénicher les bonnes affaires puisqu’il aide à détecter les transporteurs à vide sur le chemin de retour. Néanmoins, il est important que tous vos documents de transport soient disponibles en format numérique pour faciliter le voyage.
Malgré ces atouts, Cloudfret a du mal à s’imposer sur le marché. Selon les statistiques de Play Store, la version Android de l’application a été téléchargée un peu plus de 100 fois. Un chiffre très faible même si elle peut compter sur la confiance de ses investisseurs pour continuer son développement. La start-up a en effet levé 1 million $ en mai 2022 pour soutenir sa croissance en Afrique et en Europe. Par ailleurs, elle a auparavant figuré parmi les 16 start-up nommées finalistes pour le Venture Showcase en 2021.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi : En Afrique du Sud, Droppa facilite les livraisons par la route et par les airs
Le secteur du commerce en ligne est en plein boom en Afrique. Les plateformes se multiplient pour proposer aux populations des services de plus en plus intéressants.
Copia est une plateforme de commerce électronique business-to-customer (B2C) développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux commerçants de détail et aux particuliers de se ravitailler en produits alimentaires, de beauté, électroniques, etc. La start-up a été fondée en 2013 par Crispin Murira, Tracey Turner et Jonathan Lewis. Elle a déjà levé plus de 100 millions $ pour accélérer sa croissance au Kenya et en Ouganda.
« Copia est conçu spécifiquement pour servir cette clientèle à forte croissance mais mal desservie qui souhaite accéder à des produits de haute qualité aux meilleurs prix », a indiqué Tracey Turner en 2021.
Naivasha na Nakuru mpo? Special offers every day, only for you! Buy tanks, mabati, tvs, dishes, school supplies, cooking fat, #CopiaGrains and much more! To get your discount, order at your nearest Copia Agent or call 0709 339 000. *Ts&CsApply #CopiaKenya #MaishaRahisi pic.twitter.com/rhv39YSf7o
— Copia Kenya (@CopiaKenya) March 6, 2023
La solution dispose d’une application mobile uniquement accessible sur Android. Que ce soit sur la plateforme web ou l’application, il n’est pas indispensable de créer un compte avant d’effectuer des achats sur Copia. « Vous pouvez faire vos achats sans compte. Il vous suffit de nous fournir votre e-mail et votre numéro de téléphone au moment de la commande. Vous avez par contre besoin d'un compte pour voir l'historique de vos commandes », peut-on lire sur la plateforme.
Elle permet également aux clients de faire livrer divers produits à leurs familles vivant dans des zones reculées. La plateforme dessert en effet plusieurs petites villes et grâce à cette desserte, les habitants de ces zones ne sont pas obligés de se rendre dans les grandes villes pour se procurer certains produits. A ce jour, Copia fait payer ses clients uniquement via M-Pesa et elle ne prend pas de frais de livraison. Elle dispose de points relais à plusieurs endroits dans les villes mais elle prévoit de se lancer dans les livraisons à domicile qui elles seront payantes.
Copia revendique un réseau de plus de 40 000 agents numériques, près de 2 millions de clients et plus de 13 millions de commandes à ce jour. D’après les statistiques de Play Store, son application mobile a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois. Elle a aussi mis en place un code USSD pour permettre aux populations n’ayant pas accès à Internet de pouvoir commander des produits sur la plateforme. Copia Global s’est implanté en Ouganda en 2021 et veut s’étendre à d’autres pays du continent dans les années à venir.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
Au Ghana, Tiny Reusers veut devenir l’Amazon des vêtements pour bébés et enfants
Le problème de la sous bancarisation est inhérent au continent. Dans les marchés, de nombreux commerçants souffrent de cette situation et les firmes de technologies financières sont des alternatives crédibles pour régler ce problème.
Rouzo est une solution fintech développée par la jeune pousse nigériane Owafara Fintech Services. Elle permet aux petites entreprises d’accéder à des prêts via des portefeuilles numériques alimentés par des investisseurs individuels. La start-up, spécialisée dans le développement des solutions financières, a été fondée en 2019 par Tale Alimi. L'objectif de Rouzo est de donner à plus d'un million de petites entreprises en Afrique les moyens de financement et de soutien pour se développer, devenir autonome et ajouter de la valeur à l'économie.
« Rouzo est un marché de prêt qui permet aux particuliers et aux entreprises intelligents d'investir dans des portefeuilles qui prêtent aux micro et petites entreprises. Ils génèrent des rendements sains tout en contribuant à l'autonomisation des petites entreprises et à la promotion du développement économique », indique la plateforme.
La solution ne dispose pas d’application mobile. Il faudra se rendre sur son adresse web via un navigateur et s’inscrire pour avoir accès aux divers services proposés. Un particulier peut devenir investisseur en confiant ses fonds à la fintech. Celle-ci se chargera de les prêter à des taux intéressants aux micro et petites entreprises qui remplissent les conditions nécessaires d’obtention. Les fonds générés par ces prêts seront partagés entre la fintech et les particuliers ayant déposé leur argent.
Grâce à l’expertise d’Owafara, Rouzo peut faire aisément évaluer les entreprises qui souhaitent travailler avec elle. La fintech traite les entreprises créées par des femmes de façon particulière car a été elle-même fondée par une femme. « En tant qu'entreprise fondée par une femme, nous comprenons également comment les femmes se rapportent à la finance et nous nous engageons particulièrement à aider les femmes qui sont largement mal desservies à accéder à des prêts et à un soutien commercial pour se développer », peut-on lire sur la plateforme.
« Quatre-vingt pour cent de notre portefeuille de prêts actuel sont destinés à des femmes micro-entrepreneurs non bancarisés », a affirmé Tale Alimi en 2022. Rouzo revendique plus de 150 000 transactions effectuées et près de 5 milliards de nairas (environ 10,9 millions $) prêtés. En 2021, elle a fait partie des 16 entreprises ayant été sélectionnées dans la première cohorte du ShEquity Business Accelerator (SHEBA). En 2022, l’institution a aidé la jeune pousse à lever des fonds pour ses objectifs. Le montant de l’opération n’a pas été divulgué.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
C’est au détour d’une discussion avec son fils de 4 ans que John Nyongesa, un tech entrepreneur kényan, a eu l’idée de mettre en place cette solution numérique. Il a été rejoint plus tard par deux autres personnes convaincues par son idée.
SafiriSalama est une plateforme numérique développée par une start-up kényane. Elle permet aux familles éplorées de trouver des prestataires de services funéraires qualifiés, de rédiger des avis de décès en ligne et de mieux gérer le processus funéraire d’un être cher. La jeune pousse a été fondée en 2018 par Steve Lelei (photo, à gauche), John Nyongesa (photo, au centre) et Edith Orwako (photo, à droite).
John Nyongesa explique que « l'inspiration est venue par hasard. Mon fils, Jason, qui a eu 18 ans en 2018, l'a fournie. La perte d'un oncle avec qui il partageait un nom de clan, a inspiré des questions sur notre famille, notre clan et plus particulièrement, son grand-père (mon père). Il ne pouvait pas se rappeler grand-chose de lui, et sa curiosité a généré question après question. Pourquoi grand-père n'est- il pas en ligne ? J'ai tâtonné pour répondre. Si ce n'était pas en ligne, ça n'existait pas. C'était clair. Mon père a été oublié car, au-delà de quelques photos, il était introuvable. Je me sentais coupable ».
Ne disposant pas d’une application mobile, il faut se rendre directement à l’adresse web de la jeune pousse pour découvrir ce qu’elle propose. Il est possible de surfer sur la plateforme mais sans inscription, l’utilisateur ne peut souscrire aux divers services. On retrouve ainsi « Death Note », « Memorials » et « The Redbook ».
Death Note, qui peut être traduit par avis de décès, permet de créer des annonces numériques qui peuvent être partagées sur les réseaux sociaux. Memorials propose un abonnement à un guichet unique qui comprend un tableau d'affichage convivial pour gérer le processus funéraire d'un être cher, préserver les souvenirs. Quant à The Redbook, c’est l’onglet sur lequel il faut cliquer pour accéder aux contacts des différents prestataires de services dans l’industrie funéraire. Il se présente comme un mini-site web pour présenter les produits, les prix et la disponibilité des stocks et pour être visible par les moteurs de recherche.
Deathcare start-up https://t.co/ttQLrmQ8no raises Sh12.4 million to digitize the funeral industry. https://t.co/K3DMmsD1Qz
— SafiriSalama (@SafiriSalamaCom) February 17, 2023
SafiriSalama revendique près de 68 200 visiteurs, 175 avis de décès, 478 hommages écrits et environ 2 100 photos téléchargées. La jeune pousse propose des forfaits à des prix situés entre 1 950 shillings kényans (environ 15 $) et 5 950 shillings kényans. Les fondateurs ont des rêves d’expansion sur d’autres marchés mais ils veulent mieux s’implanter dans leur pays d’origine avant de se lancer dans cette aventure. D’ailleurs, la start-up a levé 100 000 $ d’un investisseur providentiel pour soutenir sa croissance.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
Kenya : Tripitaca permet aux touristes de trouver des logements
L’immobilier est un secteur en pleine croissance sur le continent. Les investisseurs font de plus en plus confiance aux différents projets du secteur et les tech entrepreneurs proposent des solutions intéressantes pour faciliter les transactions immobilières.
Sakneen est une solution proptech développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs d’acheter ou de vendre une maison ou un 0. La proptech, basée au Caire, a été fondée en 2019 par Hussein El Kheshen, Ramy Khorshed et Dana Khater. Elle a déjà levé environ 1,3 million $ pour accélérer sa croissance.
Ne disposant pas d’une application mobile, l’utilisateur devra passer par un navigateur pour accéder à la plateforme. Il faudra ensuite créer un compte en remplissant un formulaire puis vous aurez le droit de surfer sur Sakneen. La proptech montre chaque maison sur une carte et fournit une évaluation précise pour réduire le stress lié à l'achat ou à la vente.
« Sakneen Valuation est basé sur un algorithme de tarification unique que nous avons conçu pour apporter information et transparence au secteur immobilier en Egypte. Nous recueillons plus de 30 points de données uniques par maison pour nous assurer que nos repères sont un point de départ pertinent pour les conversations entre vendeurs et acheteurs », indique la plateforme.
Que vous soyez acheteurs ou vendeurs, Sakneen fait le nécessaire pour fournir toutes les informations indispensables pour finaliser toutes les transactions immobilières. Par ailleurs, si l’utilisateur recherche un bien spécifique, il peut se servir de la barre de recherche en fournissant des informations telles que le lieu et son budget maximum. L’algorithme se chargera de filtrer les biens qui ne remplissent pas les critères.
Selon Omar Khashaba, directeur chez le fond de capital risque égyptien Algebra Ventures, « Sakneen peut se différencier de manière significative en réinventant l'expérience de recherche et en gérant l'offre de manière innovante ». En 2020, la proptech égyptienne a participé au programme de l’accélérateur californien Y Combinator.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi : Au Nigeria, Spleet réinvente la location et l’achat des biens immobiliers en ligne
Depuis 2020, la transformation numérique s’est accélérée en Afrique. Le numérique a commencé à s’imposer comme une option incontournable et les populations ne rechignent plus pour se tourner vers les alternatives qu’offre ce secteur.
Tupuca est une solution numérique développée par une jeune pousse angolaise. Elle permet aux utilisateurs de commander des repas et de se faire livrer à domicile. La start-up, basée à Luanda, a été fondée en 2015 par Erickson Mvezi, Patrice Espírito Santo, Sydney Texeira et Wilson Ganga.
« Nous avons réalisé que les habitants de Luanda avaient du mal à se déplacer pour aller chercher de la nourriture et d'autres produits de première nécessité… Luanda compte plus de deux millions de personnes ayant le pouvoir d'achat pour utiliser notre service. Notre objectif est de continuer à ajouter des raisons pour que les gens utilisent nos services », avait indiqué Erickson Mvezi en 2017.
Disposant d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android, l’utilisateur devra se créer un compte avant d’avoir accès aux divers services. La jeune pousse a signé des partenariats avec des milliers de restaurants pour permettre aux utilisateurs de retrouver leurs restaurants favoris sur la plateforme.
Depuis quelques années, Tupuca a ajouté d’autres services comme les commandes dans les épiceries, les petits commerces, ou encore les services postaux. Les livreurs de la firme peuvent ainsi également effectuer des courses dans certaines enseignes de la ville pour le compte des clients. Le succès de la solution a été immédiat dans le pays. Depuis son lancement, la version Android de l'application a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois, selon les statistiques de Play Store.
En 2017, Tupuca a remporté l’étape angolaise du concours Seedstars puis en 2018, elle a réussi un tour de table d’un montant de 340 000 $ pour soutenir sa croissance. En 2022, elle commence son expansion en se lançant en République démocratique du Congo.
Bonne nouvelle chers kinois.
— Tupuca RDC (@TupucaRdc) May 28, 2022
Tupuca vous livre du carburant⛽ en urgence avec notre partenaire Limba solution Express.
N'attendez pas la pénurie, commandez maintenant et vous l'avez. pic.twitter.com/pfS6tWZHjE
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
Libye : Presto Eat effectue des livraisons de nourritures et de produits d’épicerie
Après la création d’une entreprise spécialisée dans le tourisme en France, Jean-fabrice Gnohi a décidé de mettre en place une solution tech dans son pays d’origine la Côte d’Ivoire. C’est ainsi qu’il s’est lancé dans le secteur de la mobilité.
Monbolide est une solution numérique développée par une jeune pousse ivoirienne. Elle permet aux utilisateurs de louer des voitures de luxe en un temps record. La start-up, basée à Abidjan, a été fondée en 2022 par Jean-Fabrice Gnohi.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. Il faut créer un compte après téléchargement de l’application pour avoir accès aux diverses voitures présentes sur la plateforme. L’utilisateur n’a pas besoin de souscrire à un abonnement ou d’effectuer toute autre démarche pour avoir le droit de louer un véhicule sur Monbolide.
On retrouve des véhicules pour tous les budgets comme une Mercedes de 2016 à 150 000 FCFA (environ 244 $) par jour, une Range Rover Sport à 250 000 FCFA par jour, ou encore une Peugeot de 2011 à 30 000 FCFA par jour. Il est également possible d’effectuer des réservations, notamment quand on voudrait louer une marque spécifique de véhicule. Pour cela, vous fournirez des informations telles que votre localisation, la date du début de la location et la date de fin.
Par ailleurs, des particuliers peuvent décider de faire louer des voitures via la jeune pousse. Il suffit d’appuyer sur le bouton « ajouter une annonce » et suivre le processus. Grâce à un partenaire de Monbolide, un tracker peut être installé sur votre véhicule pour que vous puissiez connaître sa position à tout instant. Selon la start-up, il est possible de gagner jusqu’à 500 000 FCFA en louant votre véhicule. Monbolide est uniquement présent en Côte d’Ivoire mais elle prévoit une expansion en Afrique de l’Ouest.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
Les edtech prolifèrent sur le continent depuis la crise de la Covid 19. C’est une alternative aux formations traditionnelles et leur succès s’explique, entre autres, par le fait qu’elles permettent aux apprenants d’apprendre autrement et de mieux disposer de leur temps.
Mara Academy est une plateforme numérique développée par une jeune pousse béninoise. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des formations en ligne dans diverses filières d’étude, en l’occurrence le marketing digital, le social media manager... L’edtech, basée à Cotonou, a été fondée en 2021 par Hadjara Ahouantchede. Mara Academy veut offrir à chaque Africain une expérience d'apprentissage unique.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut passer par un navigateur et se rendre directement sur l’adresse web de la start-up. L’utilisateur devra soumettre sa candidature à l’une des formations proposées en remplissant un formulaire. Cette première étape passée, il faudra passer un test d’entrée si éventuellement la candidature est retenue. Il faudra absolument remplir un certain nombre de conditions pour passer cette étape.
Il faudrait entre autres avoir entre 18 et 30 ans ; vivre au Bénin, au Togo, au Niger ou en Côte d'ivoire ; être sans emploi, être disponible pour la formation et pour l'emploi ou encore avoir au minimum un niveau Bac +2. La troisième étape consiste à effectuer des interviews en ligne avec l’équipe de la jeune pousse puis passer à la signature des documents d’inscription.
Mara Academy veut donner une éducation de qualité à chaque Africain et leur servir de passerelle vers le monde de l'emploi en mettant en place le programme Youth Employment Accelerator YEA. « Pas de prêts, pas de frais cachés. Nous serons payés quand vous le serez. Après l'obtention de votre emploi vous nous payerez 30 % de votre salaire sur 12 à 24 mois », peut-on lire sur la plateforme.
Grâce aux entreprises partenaires, elle aide les apprenants à décrocher un emploi décent après une formation de 52 semaines. De plus, tout au long de la formation, les apprenants passent du temps en entreprise où ils ont chacun des mentors qui suivent leur évolution.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
Alors que les firmes de transport à la demande prolifèrent sur le continent, le covoiturage ne connaît pas le même succès. Pourtant, ce segment de l’e-mobilité peut être une solution efficace contre les bouchons dans les grandes villes africaines.
Wabeyi est une solution de covoiturage développée par une jeune pousse ivoirienne. Elle permet aux utilisateurs de mettre les passagers en relation avec les conducteurs fréquentant le même itinéraire. La start-up a été fondée en 2017 par Emmanuel Bilé.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. Il faut donc créer un compte après téléchargement de l’application et fournir vos informations personnelles. Après l’inscription, il est commode d’enregistrer vos itinéraires favoris dans l’application, ce qui facilite son utilisation au quotidien. Si vous voulez être un conducteur, Wabeyi prend quelques jours pour vérifier votre profil avant de vous accorder ou pas ce badge. La start-up met un point d’honneur à la sécurité des passagers.
Il faut signaler que la plateforme n’opère pas dans le transport à la demande dans son sens strict. Elle est dans le covoiturage donc le conducteur est peut être un fonctionnaire qui se rend au travail et prend tous les matins et tous les soirs le même trajet, ce qui arrange le passager. Il est également possible qu’un conducteur programme une virée à l’intérieur du pays et qu'un passager se rende au même endroit.
C’est pour cette raison que l’option Wabeyi peut être très avantageuse en matière de prix. « Soyez rémunéré en aidant des personnes à se déplacer. Transportez les personnes ayant le même itinéraire que vous », peut-on lire sur la plateforme. Selon les statistiques de Play Store, la version Android de l’application a déjà été téléchargée plus de 1 000 fois.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
Tunisie : l'application de covoiturage Amigo met en relation taxi et client
Après des études au Royaume-Uni, ce tech entrepreneur a décidé de rentrer dans son pays pour lancer une start-up. Quelques années plus tard, malgré les difficultés, il a mis en place une solution utile à la population de la capitale de la Libye.
Presto Eat est une solution numérique développée par une jeune pousse libyenne. Elle permet à ses utilisateurs de se faire livrer de la nourriture et des produits d’épicerie. La start-up, basée à Tripoli, a été fondée en 2020 par Ammar Hmid.
« Nous voulons être l'application de tout pour les Libyens. Malgré la croissance, les fonds de capital-risque et autres investisseurs ne souhaitent pas investir dans l'entreprise. Ceux qui ont répondu voulaient que je fasse pour eux une analyse des risques sur le marché libyen. Mais ce n'est pas mon travail, mon travail en tant que fondateur est de développer mon entreprise », a indiqué Ammar Hmid.
La solution dispose d’une application accessible sur iOS et sur Android. Après téléchargement, il faut créer un compte ce qui donne accès aux restaurants partenaires de la jeune pousse. L’utilisateur peut ainsi passer sa commande et être livré n’importe où dans la ville de Tripoli et ses alentours. Depuis le lancement de ses services, Presto Eat a déjà livré plus de 250 000 commandes.
La jeune pousse emploie plus de 500 employés libyens ; elle a un partenariat avec plus 380 structures qui ont recours à ses divers services et dispose de plus 13 magasins et points de départ dans la ville de Tripoli. Ce dernier point permet d’être rapide dans l’exécution des livraisons. Une fonction permet au client de suivre en temps réel le parcours de sa commande.
Selon les statistiques de Play Store, la version Android de l’application a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois. Malgré ce succès, Presto Eat a du mal à attirer des investisseurs. Les raisons évoquées sont entre autres l’instabilité politique qui règne en Libye depuis 2011 et aussi l’absence d’un écosystème technologique dans le pays. Pourtant, la jeune pousse rêve d’étendre ses services à d’autres villes du pays en l’occurrence à Benghazi et à Misrata.
Cette extension est pour le moment un rêve de son fondateur qui déplore également le manque d’intérêt des riches libyens pour le secteur technologique. « Les Libyens n'ont pas une forte mentalité de start-up car il existe d'autres secteurs rentables dans lesquels travailler et investir, comme l'importation et les produits de grande consommation, ou même la fonction publique », a affirmé Ammar Hmid.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
Nigeria : Gokada assure la livraison de colis et de repas
En Afrique du Sud, Droppa facilite les livraisons par la route et par les airs
Après que l’un de ses fondateurs a convaincu deux camarades de classe et son meilleur ami de se lancer dans l’aventure, cette fintech est bien en place et aide les particuliers et les entreprises dans la résolution quotidienne des situations relatives aux finances.
Paydunya est une solution fintech développée par une jeune pousse sénégalaise. Elle permet aux particuliers et aux entreprises de se faire payer en ligne ou à distance facilement, rapidement et en toute sécurité grâce à une large gamme de moyens de paiement incluant les porte-monnaie électroniques et les cartes bancaires. La fintech, basée à Dakar, a été fondée en 2015 par Aziz Yérima, Christian Palouki et Youma Fall.
« Paydunya propose aux entreprises et institutions financières une suite de solutions digitales multicanales qui facilite l’émission et la réception de paiements sur site Internet ou application mobile ainsi que la collecte et le déboursement de paiements de masse », indique la plateforme.
Le Savez-vous?
— PayDunya (@PayDunya) February 24, 2023
C'est possible avec PayDunya de faire supporter les frais par les payeurs.
Voir documentation: https://t.co/yXCIEujGD1#PayDunya #NewsDeveloppers pic.twitter.com/TQKT1ezVgc
Depuis son site web ou son application mobile, accessible sur iOS et sur Android, les utilisateurs peuvent avoir accès à divers services financiers. Il faut néanmoins s’inscrire après téléchargement de l’application pour utiliser les fonctionnalités de la solution. Il est possible d’envoyer et de recevoir des fonds via Mobile Money ou encore les cartes bancaires Visa et MasterCard.
La fintech revendique aujourd’hui plus de 50 000 transactions par jour, dispose de plus de 1 000 entreprises comme clients et est présente dans six pays de la sous-région. La version Android de l’application mobile a été téléchargée, d’après les statistiques de Play Store, plus de 100 000 fois. PayDunya perçoit entre 1,5 % et 2,5 % de commission en fonction du pays pour un flux mensuel de 200 (0,32 $) à 9 999 999 FCFA et entre 1,4 % et 2,4 % pour un flux mensuel entre 10 000 000 FCFA et 99 999 999 FCFA.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
Nigeria : FairMoney accorde des crédits instantanés sans aucune garantie
La justice est réservée aux personnes nantis et aux grosses entreprises. Ce point de vue est ancré dans l’imaginaire collectif, et pour aider toutes les couches de la population et les petites et moyennes entreprises dans ce secteur, une tech entrepreneure togolaise a décidé de lancer une solution.
Miabéloya est une solution numérique développée par une jeune pousse togolaise. Elle permet aux particuliers et aux entreprises d’accéder à des services juridiques en cas de situation nécessitant l’accompagnement de professionnels du droit. La start-up, basée à Lomé, a été fondée en février 2021 par Nadia Anwone.
La solution ne dispose pas d’application mobile. Il faut passer par un navigateur pour se rendre sur l’adresse web de la jeune pousse. De là, il est possible de prendre contact avec les professionnels du droit de cette legaltech et soumettre vos problèmes. Vous avez le choix entre remplir un formulaire dans lequel vous exposerez votre situation après avoir renseigné vos informations personnelles ou cliquer sur l’icône de WhatsApp pour discuter éventuellement de façon instantanée avec un employé de la jeune pousse.
La start up vous apporte son soutien dans la lutte pour la protection des intérêts des petites et moyennes entreprises, met en place une bonne stratégie de sécurisation des biens immobiliers, etc. Elle est spécialisée en droit commercial, en droit des sociétés, en droit immobilier, en droit du travail et en droit fiscal. Pour des situations juridiques dans ces secteurs, la legaltech peut être un allié de poids pour trouver des solutions viables.
Miabéloya offre la première consultation aux clients et les juristes du cabinet, lorsqu'ils s’occupent d’un dossier, agissent rapidement pour que tout rentre dans l’ordre dans les plus brefs délais. Si vous souhaitez recourir à leur service, la jeune pousse propose des forfaits. Pour l’assistance juridique, il y a un forfait basique qui coûte 10 000 FCFA (environ 16 $) et un forfait premium à 50 000 FCFA. En cas de création d’entreprise, la legaltech facture 80 000 FCFA pour une Société à responsabilité limitée et 200 000 FCFA pour une Société par actions simplifiées ou une Société anonyme.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
En RDC, Eve Justicebot fournit une aide juridique gratuite aux personnes dans le besoin
Après s’être lancée dans le secteur du covoiturage, Gokada s’est tournée vers la logistique pendant la période de la Covid-19, précisément en mars 2020. Malgré la disparition de son fondateur en juillet 2020, la start-up connaît depuis lors le succès sur ce segment.
Gokada est une solution numérique développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs d’accéder au service de livraison de colis et de nourriture. La start-up, basée dans l’Etat de Lagos et lancée à la base comme un service de covoiturage, a été fondée en 2017 par le bangladais-américain Fahim Saleh. Il est mort en 2020 et c’est Olutosin Oni qui occupe actuellement le poste de président-directeur général de la firme. Depuis son lancement, Gokada a levé environ 12,4 millions $ pour soutenir sa croissance.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. Il faut s’inscrire sur la plateforme après téléchargement de l’application mobile pour avoir accès aux divers services. Que vous soyez un particulier ou une entreprise, la jeune pousse peut être la solution pour vos problèmes de livraison. Que ce soit pour le ramassage de colis, la livraison à plusieurs endroits ou encore la commande de nourriture, Gokada dispose de la main-d'œuvre nécessaire pour remplir ces tâches.
Il faut signaler que la solution embarque la fonction de suivi en temps réel. Elle permet de connaître la position du livreur, par la même occasion celle de votre colis ou de votre nourriture, à tout instant. Aussi, le service « ramassage de colis » peut être planifié à l’heure près. En ce qui concerne les tarifs, Gokada ne facture que la livraison. Peu importe le poids du colis, s’il peut être livré en une fois, l’utilisateur paiera pour la seule course.
La start-up revendique plus de 1 200 livreurs et affirme avoir effectué plus d’un million de livraisons avec sa flotte en moins d’un an. La version Android de son application a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois et elle prévoit de s’étendre à d’autres Etats du Nigeria, dans les mois à venir, après Ibadan dans l’Etat d’Oyo en septembre 2021.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
Nigeria : Omnibiz permet aux détaillants informels de se ravitailler en toute quiétude
Depuis la crise de la Covid-19, les plateformes d’éducation en ligne connaissent un succès florissant. Les start-up du secteur attirent de plus en plus de capitaux et de nouvelles entreprises se lancent.
Almentor est une plateforme d’apprentissage en ligne développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux internautes de s’instruire en ligne grâce à des vidéos dans divers secteurs. La start-up a été fondée en 2016 par Ihab Fikry (photo, au centre). L’edtech a déjà levé environ 14,5 millions $ pour soutenir sa croissance en Afrique du Nord et au Moyen Orient.
« Almentor propose une multitude de cours et de conférences capables de nourrir les jeunes Arabes, d'améliorer leurs expériences personnelles et de servir leur cheminement de carrière en leur fournissant ce qu'ils méritent pour faire avancer leur carrière sur tous les fronts », a indiqué Ihab Fikry.
La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. Pour avoir accès aux formations, il faut impérativement créer un compte sur l’application ou se rendre à son adresse web via un navigateur. L’utilisateur peut ainsi opter pour la classe d’un professeur plutôt que d’un autre. Il faut rappeler que les contenus sont en arabe et la plupart des visiteurs et des professeurs sont arabophones.
L’accès aux classes nécessite le paiement de frais mensuels. Ils sont fixés à 7,5 $ et les catégories sont : arts et conception ; photographie et cinéma ; les ressources humaines ; la gestion ; l'art de vivre ; le théâtre ; le sport ; les affaires ; la communication d'entreprise ; les médias numériques ; ventes et marketing ou encore la technologie. Almentor propose donc plusieurs choix à l’utilisateur s’il désire se faire former dans un domaine.
En plus des contenus vidéo, l’edtech dispose d’une docuthèque où les utilisateurs peuvent enrichir leurs connaissances. Par ailleurs, la solution connait du succès auprès de son public, l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois d’après les statistiques de Play Store.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
Afrique du Sud : FourMinuteMedicine, une solution edtech pour les étudiants en médecine