Dans le but de faciliter la livraison dans les villes du Togo, une autre start-up émerge pour concurrencer les acteurs déjà en place sur le marché. Entre autres, on peut citer Gozem et Kaba Delivery.
ChapChap est une solution numérique développée par la jeune pousse togolaise GLC Services. Elle permet à ses utilisateurs de faire livrer des colis en passant par sa plateforme web ou son application mobile. La start-up a été fondée en 2021 par Alao Lawal et l'un de ses amis.
« Nous sommes heureux de pouvoir mettre à disposition de nos clients un service aussi abouti que ChapChap, qui a été conçu par des Togolais. ChapChap répond avant tout à une demande des organisations qui ont besoin d’un service de coursiers combinant fiabilité et rapidité », a indiqué Alao Lawal.
Depuis un ordinateur ou un smartphone, l’utilisateur, grâce à l’application mobile accessible sur Android, peut passer des commandes de livraison. Il doit au préalable disposer d’un compte pour accéder à l’espace client depuis lequel toute opération est possible. Si vous avez éventuellement lancé une livraison, il est possible de suivre en temps réel le parcours du colis grâce à la géolocalisation.
ChapChap offre également la possibilité de planifier la livraison. En fonction de la disponibilité du destinataire, il est donc possible de planifier la livraison depuis l’espace client de la plateforme web ou de l’application mobile. Pour les e-commerces, ChapChap facilite la livraison aux clients, car il est possible de l'intégrer gratuitement à une plateforme grâce à l’interface de programmation de la solution de livraison.
Vous avez un site ou une application e-commerce ? Vous pouvez désormais intégrer gratuitement nos API pour automatiser la livraison pour vos clients.
— ChapChap (@chapchap_tg) June 10, 2022
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Depuis son lancement, la version Android de l’application a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois par les internautes. La jeune pousse continue son ascension, mais il faut rappeler que la dernière start-up ayant eu autant d’impact dans le secteur de la livraison au Togo a été rachetée par le géant du secteur, Gozem.
Adoni Conrad Quenum
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Malgré le caractère embryonnaire du secteur des assurances en Afrique, les compagnies se retrouvent en difficultés à cause des diverses formes de fraudes à l’assurance. Pour réduire voire décourager ces actes, une start-up nigériane a mis en place une solution intéressante.
Curacel est une plateforme numérique développée par une start-up nigériane éponyme. Elle permet aux entreprises de distribuer des produits d'assurance et de traiter plus rapidement les réclamations. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2019 par Henry Mascot et John Dada. Depuis son lancement, la jeune pousse a déjà levé au moins 450 000 $ pour entre autres soutenir sa croissance.
« Nous avons réalisé qu'il y avait beaucoup de problèmes. Les compagnies d'assurance perdaient beaucoup d'argent à cause de la fraude. Et nous avons donc construit le système pour eux », a déclaré Henry Mascot.
La solution dispose d’une application mobile, accessible sur iOS et Android, pour atteindre un plus grand nombre de clients potentiels. Cette tactique n’est pas encore fructueuse pour l’instant puisque seulement peu plus de 50 personnes ont téléchargé la version Android de l’application mobile.
C’est donc en sachant développer son interface de programmation et d’autres outils technologiques pour accélérer l'évaluation des polices d'assurance et des sinistres et permettre la distribution des produits d’assurance à plus grande échelle que Curacel impacte le milieu des assurances. L’insurtech a également numérisé et automatisé le processus de réclamation. Selon Henry Mascot, environ 4 000 hôpitaux et 15 compagnies d'assurance partenaires ont déjà utilisé leur plateforme pour traiter des réclamations à hauteur de 25 millions de dollars.
We are currently backed by @ycombinator to develop insurance infrastructure for emerging markets.
— Curacel (YC W22) (@curacel) March 14, 2022
Curacel's APIs enable companies to distribute insurance products and process claims 10x faster.
Read more on TechCrunch: https://t.co/Ny0BirMSbk pic.twitter.com/KextX1s0nW
Curacel a mis en place sur ses plateformes un formulaire pour permettre aux chefs d’entreprises de prendre contact avec eux. Il faudra fournir des informations telles que le nom, le prénom, l’e-mail, le numéro, sélectionner l’intérêt pour le produit et le pays. Il faut signaler que l’insurtech est présente dans 8 pays. Elle revendique des transactions d’une valeur de plus de 2 millions $ et dispose de plus de 15 assureurs.
Curacel est soutenu par l’accélérateur californien Y Combinator et elle espère poursuivre sa politique de conquête des pays du continent.
Adoni Conrad Quenum
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Depuis la crise de la Covid-19, l’edtech est en pleine croissance sur le continent. De nombreux Africains commencent à se tourner vers cette option.
Sweetch est une plateforme d’e-learning développée par une start-up camerounaise du même nom. Elle permet à ses utilisateurs d’accéder à des contenus éducatifs, payants ou non, depuis son ordinateur ou son smartphone. La start-up a été fondée en 2020 par Kouekam Maxime. L’objectif est de créer de nouvelles opportunités pour les personnes et les entreprises du continent grâce à l’utilisation des technologies émergentes.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Il est possible de surfer sur l’interface de la plateforme, mais pour accéder aux cours, il est nécessaire de disposer d’un compte.
L’edtech propose une multitude de formations académiques, professionnelles, des certificats ou encore des masterclass dans divers domaines. L’utilisateur a le choix de se former à son rythme en définissant son emploi du temps. Il pourra accéder à des vidéos de haute qualité, des diapositives et des PDF pour un apprentissage adapté aux réalités d’aujourd’hui. En cas de problèmes dans une matière, il est possible de recourir à des coachs.
Par ailleurs, la plateforme propose également des cours en direct, des formations ou encore des ateliers. Les apprenants ont la possibilité d’interagir avec les formateurs ce qui facilite la compréhension des cours. Outre ces volets, les apprenants participent aussi à des événements en direct comme des webinaires, des foires, des conventions, des forums, des salons, etc.
En juin 2022, le club revendique plus de 2 500 membres. Elle vise 10 000 membres et 200 formateurs en janvier 2023. De plus, dans le but d’accélérer sa croissance, elle espère s’étendre à 15 pays dans les 24 prochains mois.
Adoni Conrad Quenum
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Dans la foulée de la croissance du commerce électronique, les solutions de logistique et de livraison au dernier kilomètre se sont également multipliées. Au Nigeria, des tech entrepreneurs ont mis en place une solution intéressante dans le secteur de la livraison.
Messenger est une plateforme numérique développée par une jeune pousse nigériane du même nom. Elle permet aux utilisateurs, des particuliers ou des petites et moyennes entreprises, de faire livrer des marchandises à travers le Nigeria.
Elle fournit « également des services de transport haut de gamme et de livraison sous chaîne du froid pour les clients à grande échelle, en plus des services de livraison du dernier kilomètre pour le commerce électronique et les propriétaires de petites entreprises ». La start-up a été fondée en 2018 par Amanda Etuk et Essien Etuk.
Avec plus de 40 vélos, des motos… et une cinquantaine d’employés, la start-up dessert plus de 25 villes nigérianes. Que ce soit les services d’expédition à la demande, de transport et solutions de la chaîne du froid, d’entreposage ou encore de livraison au dernier kilomètre, la start-up dispose de tous les outils pour exécuter ces diverses commandes. Elle ambitionne de « devenir une entreprise de logistique et d'expédition mondialement reconnue et réputée pour la livraison et le transport de colis au Nigeria ».
Grâce son système, la start-up a signé des partenariats avec des entreprises telles que Jumia Foods ou encore DHL Express Nigeria. En 2022, la cofondatrice Amanda Etuk a été sélectionnée parmi les 50 finalistes pour le concours Africa's Business Heroes. Chaque année, cette initiative soutenue par la Fondation Jack Ma octroie un montant de 1,5 million $ pour les meilleurs entrepreneurs du continent.
Adoni Conrad Quenum
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Avec l’émergence des plateformes de lecture numérique, il est devenu plus facile de vendre des contenus en ligne. En Egypte, un tech entrepreneur propose une solution pour les populations du monde arabe.
Kotobna est une plateforme numérique développée par une jeune pousse égyptienne du même nom. Elle permet aux écrivains de publier leurs créations en ligne afin de se faire connaître par les utilisateurs de la plateforme. La start-up a été fondée en 2014 par Mohammed Gamal (photo).
En plus de sa plateforme web, la solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Les internautes, depuis leur smartphone, peuvent ainsi accéder à une multitude de livres en ligne. Que ce soit un roman, une nouvelle, un recueil de poèmes, une bande dessinée, une biographie ou encore un livre spécialisé, l’œuvre est la bienvenue sur Kotobna.
La start-up explique que « si un livre est téléchargé 25 fois, son prix devient 5 livres [0,20 USD] ; et une fois qu'il a atteint les 100 téléchargements, son prix passe à 10 livres ». Kotobna offre ainsi une alternative aux écrivains qui ont des difficultés avec les maisons d’éditions et surtout aux écrivains en herbe qui n’ont pas encore été repérés par ces grandes entreprises.
Les démarches pour opter pour Kotobna ne sont pas difficiles. Il suffit de vous inscrire en tant que nouvel utilisateur et de cliquer sur le lien « Publier votre livre maintenant », sur la page d'accueil. Après cette étape, il faudra simplement suivre la procédure. En aout 2022, Mohammed Gamal a été sélectionné parmi les 50 finalistes pour le concours Africa's Business Heroes. Ce concours est une initiative de la Fondation Jack Ma et une somme de 1,5 million $ sera partagée aux dix finalistes.
Adoni Conrad Quenum
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Après un lancement raté en 2020 à cause de la crise de la Covid-19, la start-up Africa Goodnest change de modèle économique. Elle opte pour le commerce de gros sur sa place de marché virtuelle.
Africa Goodnest est une plateforme numérique développée par une start-up ghanéenne éponyme. Elle permet aux commerçants de se procurer des produits frais, directement venus des champs. La start-up, basée à Accra, a été fondée en 2021 par Bernice Yalley.
« Tout le monde faisait des achats en ligne et les fabricants s'y installaient aussi, et nous avons donc pensé que c'était là que nous devions être. Cependant, beaucoup de nos marques sont pratiquement inconnues et, d'un point de vue logistique, venant d'Afrique, il était plus difficile et plus coûteux de vendre aux particuliers », a indiqué Bernice Yalley.
C’est donc depuis sa plateforme web que les commerçants peuvent effectuer leurs achats en gros. On y retrouve de la nourriture, des boissons, des herbes, des épices, des produits de santé et de beauté. La jeune pousse dispose également de produits de marques africaines, peu connus du grand public, comme l’huile, le café, etc. En effet, diverses marques africaines envoient leurs produits sur la plateforme pour commercialisation.
La start-up a déjà connu une première vie en 2020 pendant la crise de la Covid-19 en tant que plateforme de vente de détails. Elle a fait long feu d’où la relance en 2021 comme plateforme de vente en gros. Pour passer ses commandes, il faut absolument créer un compte où il faut renseigner votre identité, celle de l’entreprise, le pays, l’adresse e-mail, le numéro de téléphone, etc.
Par ailleurs, il faut souligner que la start-up vise aussi les exportations vers l’Europe et l’Amérique du Nord. Bernice Yalley veut se concentrer sur le Ghana avant de songer à une expansion. Rappelons qu'Africa Goodnest a reçu le soutien de l’UNICEF et de la Fondation Tony Elumelu.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de faciliter l’organisation des événements culturels, les tickets numériques sont devenus des options intéressantes. Le risque de perte de tickets est nul et les spectateurs peuvent s’en procurer de n’importe où, sans effectuer de longues files d’attente.
Paytick est une plateforme numérique développée par la jeune pousse sénégalaise InTech Group SAS. Elle permet aux utilisateurs de créer des événements, leurs tickets d’accès et de les commercialiser en ligne. La solution a été lancée en 2022 par Abdoulaye Diop et Mohamet Mbow.
C’est via sa plateforme web que les internautes pourront se procurer les tickets. L’achat ne nécessite pas forcément la création d’un compte. Il suffit de cliquer sur le bouton « acheter un ticket » et vous serez redirigé vers une page où la solution répertorie tous les tickets d’événements disponibles (concerts, festivals, soirées, etc.).
C’est à l’internaute de choisir l’événement pour lequel il veut se procurer un ticket et remplir un formulaire où il faudra renseigner le nombre de tickets, son nom et son prénom, le type de ticket, son numéro de téléphone et son adresse mail. Il valide le formulaire puis il pourra payer via divers moyens de paiement. Entre autres, la plateforme propose de payer avec les cartes MasterCard et Visa, le mobile money, Wave, etc. Le ticket pourra être téléchargé dans votre smartphone.
Depuis son lancement, Paytick revendique plus de 25 000 tickets vendus et a été notée 4,8 sur 5 par les utilisateurs. Il faut rappeler que grâce à sa maison mère, la solution est également disponible en Côte d’Ivoire, au Mali en plus du Sénégal. InTech poursuit sa politique d’expansion dans la sous-région et rendra ses solutions disponibles en Guinée dans les prochains mois.
Adoni Conrad Quenum
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Les edtech se multiplient sur le continent depuis la crise de la Covid-19. Elles ont montré leur efficacité pendant le confinement et les tech entrepreneurs en ont vu une aubaine et proposent des solutions de plus en plus intéressantes.
Eduweb est une plateforme numérique développée par une start-up ivoirienne du même nom. Elle permet aux apprenants, en l’occurrence les élèves et les étudiants, de devenir une meilleure version d’eux-mêmes grâce aux diverses formations dispensées. La start-up, basée à Abidjan, a été fondée en 2016 par le docteur Elogne Zoro.
La solution dispose d’une application mobile sur laquelle on peut créer un compte. Après cette étape, l’utilisateur peut accéder aux contenus de l’edtech. On y retrouve les cours du CP1 au CM2, pour le primaire, et de la sixième en terminale. L’accès aux différents cours nécessite une inscription. Elle est de 5 000 FCFA (environ 8 $) par élève et par an, par cohorte d’établissement pour le primaire, et de 10 000 FCFA pour les mêmes conditions pour le secondaire.
En ce qui concerne la reprise scolaire, les frais de scolarité au primaire varient entre 35 000 FCFA pour le CP1 et 60 000 FCFA pour le CM2. Au secondaire, ils varient entre 65 000 FCFA pour la sixième et 100 000 FCFA pour la terminale.
La version Android de l’application d’Eduweb a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les statistiques de Play Store. La start-up, quant à elle, revendique plus de 33 000 abonnés et plus de 200 internautes connectés chaque jour. Plus de 1 279 cours sont disponibles sur la plateforme. Outre la Côte d’Ivoire, Eduweb est également présente au Cameroun. C’est la première étape avant une expansion dans d’autres pays d’Afrique francophone.
Adoni Conrad Quenum
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La dyslexie est un trouble de l’apprentissage qui peut poser d’énormes problèmes aux enfants. Dans le but d’aider sa sœur de sept ans à surmonter cet handicap, une tech entrepreneure tunisienne a mis en place une solution.
Sghartoon est une plateforme numérique de téléthérapie développée par une start-up tunisienne du même nom. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les parents et les thérapeutes, de détecter les difficultés d’apprentissage, notamment la dyslexie chez les enfants, et de les transformer en « super pouvoirs » grâce à des jeux éducatifs. L’edtech, basée à Tunis, a été fondée en 2018 par Hidayat Ayadi, Seifeddine Ben Achour et Oualid Khayati.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Depuis son lancement, la version Android a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois par les internautes. Après téléchargement, il faut créer un compte, soit de parent d’enfant, soit de thérapeute. Le compte permet d’accéder aux fonctions embarquées dans la solution.
Lorsque le trouble est détecté après le passage d’un examen en ligne, les parents et les thérapeutes peuvent suivre l’évolution de l’enfant grâce aux jeux proposés sur la plateforme. Il faut souligner que dans le cadre du traitement, les thérapeutes ont accès à une bibliothèque de jeu numérique, un outil de gestion des patients avec les résultats des diverses séances et un outil de gestion de calendrier.
En 2020, Sghartoon figurait parmi les huit start-up qui ont participé à la cinquième cohorte de l'accélérateur Flat6Labs. Elle a reçu pour l’occasion un chèque d’un montant de 65 000 $. En 2021, elle a été sélectionnée parmi les onze start-up africaines sur les 20 lauréats du prix de l'entrepreneuriat pour la migration. Ces distinctions ont permis à la start-up de développer sa technologie, d’accélérer sa croissance sur le marché tunisien avant une éventuelle expansion aux autres pays de la région.
Adoni Conrad Quenum
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Dans les pays africains, particulièrement en Ethiopie, les petits exploitants agricoles contribuent beaucoup à la réduction de la pauvreté. C’est dans cette optique qu’un tech entrepreneur a décidé de mettre en place une solution sur mesure pour améliorer leurs rendements.
Lersha est une solution numérique développée par jeune pousse éthiopienne éponyme. Elle permet aux agriculteurs d'accéder aux intrants agricoles, de louer des services de mécanisation et de demander des conseils agroclimatiques dynamiques à l'aide de la technologie. La start-up a été fondée en 2018 par Abrhame Endrias.
C’est donc grâce à son application mobile et son centre d’appel que les petits exploitants peuvent accéder à tout ce dont ils ont besoin pour améliorer leurs rendements. La start-up a également dépêché sur le terrain des agents pour les aider à se familiariser aux outils mis à leur disposition. L’application a déjà été téléchargée plus de 500 fois selon Play Store, le magasin numérique des applications sur Android.
L’utilisation de la solution requiert une inscription. Après téléchargement, il faudrait créer un compte grâce aux informations personnelles de l’agriculteur. Créé, c’est de là que les données seront entrées dans la base et elles seront minutieusement suivies. Lersha a recensé plus de de 44 160 exploitants agricoles, a déployé plus de 88 agents pour gérer ces agriculteurs et plus de 172 prestataires de services de mécanisation.
En 2022, huit start-up africaines dont Lersha ont été nommées parmi les bénéficiaires de subventions du Fonds d'innovation de la Global System for Mobile Communications (GSMA) qui représente les intérêts des opérateurs mobiles pour la résilience et l'adaptation au climat. L'objectif est de soutenir les solutions qui peuvent accroître la capacité des communautés à faible revenu et vulnérables à s'adapter, à anticiper ou à absorber les chocs ou les stress liés au climat.
Adoni Conrad Quenum
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Avec la révolution technologique en cours, il est devenu urgent pour la jeunesse africaine de s’initier aux métiers de l’informatique. L’apprentissage du code s’impose comme une étape importante de ce processus.
EaziCode est une plateforme numérique développée par une jeune pousse sud-africaine du même nom. Elle permet de connecter les jeunes désireux d’apprendre le code à des tuteurs expérimentés. La start-up a été fondée en 2021 par Ngoni Mujuru, Tshegofatso Isaac et Thato Tshukudu.
Thato Tshukudu explique que « leurs recherches ont permis d'identifier que la plupart des programmes locaux d'enseignement primaire et secondaire en Afrique du Sud ne font pas de la programmation une compétence fondamentale. Dans un monde de plus en plus numérique, l’objectif de la start-up est de combler cette lacune et de permettre aux élèves d'apprendre la programmation et de construire des produits créatifs à un âge beaucoup plus jeune ».
La plupart des cours proposent diverses activités de programmation amusantes conçues pour stimuler la créativité. Les tuteurs sont des étudiants en informatique des meilleures universités d’Afrique du Sud formés pour dispenser les cours en respectant les règles de la pédagogie. Il est possible pour un apprenant de prendre un tuteur personnel pour atteindre ses objectifs.
Il faut également souligner que l’edtech s’inspire du programme de cours de Google pour mettre en place le sien. A la fin de leur formation les étudiants reçoivent un certificat. Par ailleurs, il existe des sessions payantes et des sessions gratuites. EaziCode déclare compter environ 20 étudiants par mois pour ses cours payants tandis qu’elle en rassemble une trentaine pour ses cours gratuits.
« Nous nous concentrons principalement sur l'Afrique du Sud, mais comme nous offrons des services de tutorat en ligne, nous prévoyons de nous étendre à d'autres pays d'Afrique également », a indiqué Thato Tshukudu.
Et il ajoute : « nous avons actuellement deux cours payants, une introduction au développement web et un cours Scratch, avec lesquels nous avons connu un grand succès financier. Grâce à notre modèle économique, nous avons très peu de frais de fonctionnement et il nous est donc facile de faire des bénéfices ».
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’aider la population mauricienne à accéder aux crédits, un tech entrepreneur a mis en place une solution fintech qui permet aux personnes plus ou moins aisées d’aider leurs compatriotes dans le besoin en se faisant une petite plus-value dans le processus.
FinClub est une solution fintech développée par une start-up mauricienne éponyme. Elle permet à ses utilisateurs d’emprunter de l’argent entre eux sans aucun intermédiaire pour plus de stabilité. La start-up a été fondée en 2018 par Sanjay Mungur.
« FinClub agit en tant que facilitateur pour connecter directement les prêteurs aux emprunteurs. En utilisant une plateforme en ligne transparente et entièrement automatisée, avec des frais généraux minimes, nous transmettons les économies aux emprunteurs qui obtiennent des prêts compétitifs et aux prêteurs qui obtiennent des taux d'intérêt plus élevés », indique la plateforme.
C’est donc depuis leur application mobile accessible sur iOS et Android que les utilisateurs s’inscrivent pour être éligible aux prêts. La version Android de l’application de la fintech a déjà été téléchargée plus de mille fois sur le Play Store.
Après l’enregistrement des détails personnels et le téléchargement des documents nécessaires, l’emprunteur suit un processus préalablement défini. Il en est de même pour un utilisateur présent sur la plateforme en tant qu’investisseur. Les investisseurs pourront faire travailler leur argent puisque la fintech « offre la possibilité d'obtenir des rendements attractifs en investissant directement auprès d'emprunteurs solvables ».
En 2022, FinClub a été sélectionnée avec sept autres start-up mauriciennes pour prendre part à Viva Technology à Versailles en France. C’est l’un des plus importants événements de technologie en Europe et cette participation a aidé la fintech à gagner en visibilité, non seulement sur son île mais aussi à l’international.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’aider les populations à se maintenir en forme, un tech entrepreneur tunisien a lancé une solution numérique axée sur le bien-être.
Eat & Fit est une plateforme numérique développée par une start-up tunisienne du même nom. Elle permet aux utilisateurs d’acheter et de se faire livrer des nourritures diététiques. La start-up a été fondée en 2019 par Skander Ben Sassi. Son objectif est d’aider ses utilisateurs à avoir un bon suivi nutritionnel.
Via sa plateforme, elle propose des repas équilibrés et variés qui respectent les proportions nutritives nécessaires à votre corps dans des menus qui changent chaque semaine. Que ce soit pour la prise ou la perte de poids ou encore la sèche musculaire, la start-up concocte des repas sur mesure pour que ces objectifs soient atteints dans les meilleurs délais.
Pour bénéficier des services qu’elle offre, il faudra, après inscription sur la plateforme, souscrire à un abonnement. Vous vous rendrez après à un rendez où vous aurez à consulter un nutritionniste pour un bilan complet. En fonction des résultats, des consignes sont données au chef cuisinier et vous pouvez commencer à recevoir vos repas chez vous tous les soirs. Vous allez ainsi bénéficier des services d’accompagnement nutritionnel et d’un programme sportif. L’accompagnement nutritionnel consistera à recevoir des bilans personnalisés à une fréquence donnée, avec un suivi régulier chez le nutritionniste.
Eat & Fit revendique lutter pour un environnement plus sain et essaye de trouver les meilleurs moyens pour réduire son empreinte écologique. Elle est également adepte du « zéro gaspillage » puisque toutes les quantités de nourriture préparée sont au préalable calculées. La start-up est uniquement présente en Tunisie et espère s’étendre à d’autres pays de la région.
Adoni Conrad Quenum
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L’absence de banques agricoles dans de nombreux pays africains empêchent ce secteur, pourtant moteur de l’économie de ces pays, de prendre réellement son envol. Les jeunes pousses émergent pour combler ce vide laissé par les autorités.
Emata est une solution numérique développée par une jeune pousse ougandaise du même nom. Elle permet aux agriculteurs d’obtenir des prêts afin d’investir dans leurs fermes. Elle embarque également les outils nécessaires pour la mise en place d’un commerce en ligne des divers produits cultivés sur la ferme. La start-up, basée à Kampala et Mbarara, a été fondée en 2017 par Marius Andreas Koestler.
« Nous installons Emata sur l'ordinateur et le téléphone de votre coopérative ou agrégateur. Notre équipe d'impact local forme votre personnel à son utilisation. La coopérative ou l'agrégateur utilise Emata pour enregistrer les livraisons des agriculteurs, mettre à jour les prix, créer des calendriers de paiement et partager des mises à jour quotidiennes par SMS avec les agriculteurs », indique la plateforme.
Il est possible de recueillir diverses données sur le fonctionnement de la nouvelle entreprise. En fonction de ces données, des décisions seront prises pour éventuellement ajuster les résultats. Il faut aussi signaler que la start-up a recours à des algorithmes de notation de crédits pour identifier les bons agriculteurs et proposer des prêts qu'ils peuvent se permettre. Selon Emata, ce sont « des prêts numériques instantanés et abordables pour investir dans la productivité de leurs exploitations ».
#DidYouKnow that we offer our loans through @WhatsApp?
— Emata (@Emata_UG) April 22, 2021
Instead of creating yet another app for people to download, we use a platform our customers are already familiar with. Win-win!#fintech #agritech #finclusion pic.twitter.com/PJx73Nj6kM
A ce jour, la start-up dispose de 8 091 agriculteurs et a déjà émis des prêts pour 1 429. En 2021, elle a été sélectionnée avec onze autres start-up pour participer à la troisième édition de CATAPULT : Inclusion Africa. Cette expérience a permis à Emata de gagner en visibilité et de renforcer sa présence sur le marché ougandais.
Adoni Conrad Quenum
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