A la base, l’objectif était de monter une plateforme de création de sites web, mais avec la montée en puissance du secteur du commerce électronique pendant et après la pandémie de la Covid-19, ces tech entrepreneurs ont décidé de résoudre les problèmes de livraison.
Swoove est une solution numérique développée par une jeune pousse ghanéenne. Elle permet aux entreprises et aux particuliers de livrer et de se faire livrer partout dans le pays. La start-up, basée à Accra, a été fondée en 2020 par Kingsley Amponsah, Kevin Blankson et Kwaku Tabiri.
« A la suite de la pandémie, le segment du commerce électronique est devenu de plus en plus compétitif, propageant le besoin de logistique. De plus en plus de personnes se sont tournées vers le commerce en ligne et c'est là que nous avons vu l'opportunité. Personne ne résolvait le problème de livraison. En Afrique, le coût de livraison représente 35 à 55 % du coût du produit, sous la pression de problèmes tels que la faiblesse des infrastructures, les options de livraison limitées et la mauvaise analyse de la chaîne d'approvisionnement », a indiqué Kwaku Tabiri.
Et il poursuit : « au Ghana, les services de livraison tiers disponibles sont décentralisés et fonctionnent donc de manière inefficace en raison du manque de connaissances et de technologie. Cela peut être prohibitif lorsque vous essayez de réaliser des ventes en ligne, ce qui entraîne des pertes de ventes. Voilà où nous intervenons ».
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement de l’application (téléchargée plus de 5 000 fois selon Play Store), peut accéder à un tableau de bord depuis lequel il peut lancer des livraisons. Swoove offre plusieurs options de livraison et la plus accessible est facturée à 15 cedis (environ 1,22 $). Elle a également mis en place une option qui permet de livrer dans les 48 heures à un prix fixe de 20 cedis partout dans les villes d’Accra, de Tema et de Weija.
En 2021, Swoove a revendiqué plus de 15 000 colis livrés et plus de 1 500 entreprises satisfaites. Cette même année, elle a été sélectionnée pour participer à la deuxième cohorte de l’accélérateur Catalyst Fund. Elle a empoché un chèque de 120 000 $ pour l’occasion. Ce montant a servi a soutenu son plan d’expansion au Ghana avant de songer à la sous-région.
Adoni Conrad Quenum
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Les petits détaillants ne bénéficient généralement pas d’avantages pour faire évoluer leurs affaires. La plupart étant dans l’informel, il est difficile d’accéder à des prix compétitifs encore moins à des crédits financiers. En Egypte, une start up s’est lancée sur ce segment.
Mazaya est une plateforme de commerce électronique business-to-business développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux détaillants d’articles électroniques et d’appareils électroménagers de s’approvisionner en ligne. La start-up, fondée en 2021 par Amir Aboul Fotouh, a déjà levé environ 5 millions $ pour accélérer sa croissance dans le pays.
« Mazaya sert de guichet unique pratique pour les détaillants où ils peuvent passer des commandes, demander une livraison et accéder à des services financiers », indique la plateforme.
C’est via son application mobile accessible sur iOS et sur Android que les utilisateurs peuvent accéder aux services de la start-up. Il faut, dans un premier temps, la télécharger puis y créer un compte. Après cette étape, il est possible de commander des produits en gros depuis la plateforme et être livré. Mazaya privilégie les petits commerçants qui ne reçoivent pas les services adéquats. Ils accèdent, grâce à la jeune pousse, à une large gamme d’appareils électroniques de toutes les marques, internationales et locales.
De plus, outre le commerce électronique, la plateforme veut offrir à ses détaillants des services financiers dans le but de développer leur activité. Elle facilitera l’accès aux crédits et appliquera des conditions de paiement flexibles en fonction de leur historique de paiement. La start-up revendique, depuis son lancement, plus de 25 000 commandes remplies et la valeur brute des marchandises a atteint plus de 10 millions $.
Par ailleurs, la version Android de son application mobile a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les données de Play Store. Sa levée de fonds de septembre 2022 lui aurait permis, selon les mots d’Amir Aboul Fotouh, « d'étendre rapidement leurs opérations et de s’étendre à d'autres marchés au-delà de l'Egypte. Nous prévoyons de lancer nos services au Nigeria avant la fin de cette année ».
Adoni Conrad Quenum
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Pour diverses raisons, les agriculteurs africains ont souvent du mal à écouler leurs productions. Pour résoudre ce problème dans leur pays, des tech entrepreneurs nigérians ont mis en place une solution viable.
Daydone est une place de marché en ligne développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet, d’une part, aux clients potentiels de se ravitailler en produits agricoles et de la ferme et, d’autre part, aux agriculteurs et aux éleveurs d’écouler plus aisément leurs productions. Basée à Ibadan, la start-up d’agro e-commerce a été fondée en 2019 par Adedayo Adeniran et Tomilayo Akano.
C’est via une plateforme web que l’utilisateur peut effectuer des achats chez Daydone. Il peut surfer sur la place de marché en ligne, découvrir les produits disponibles et leurs prix sans forcément disposer d’un compte, mais ceci devient primordial quand il voudra passer à l'action. Il faut souligner que le prix d’un même produit peut varier d’un commerçant à un autre sur la plateforme à cause de la concurrence. Les dirigeants de la jeune pousse pensent que c’est le meilleur moyen d’offrir une sélection de produits plus large et de meilleurs prix.
Daydone livre partout au Nigeria mais les délais de livraison varient en fonction de la région. Par exemple, les commandes provenant d’Ibadan sont livrées le même jour alors que celles de Lagos peuvent prendre entre 2 à 5 jours, celles d’Abuja entre 3 et 8 jours, etc. Quant à la politique de retour, la start-up se dit plutôt flexible. Le retour et le remboursement ne s'appliquent que pendant la période de grâce, le retour ne sera accepté que s'il n'y a aucun dommage infligé au produit après la livraison. Cette période est de 2 à 4 jours sans dommage pour les produits non périssables et pour les autres, un retour le jour même est plus adéquat.
En 2022, Daydone a été sélectionnée, avec onze autres jeunes pousses africaines, pour participer à la première cohorte de l'accélérateur FAST. Il a été créé par Microsoft en partenariat avec Flapmax et conçu pour renforcer et faire évoluer l'écosystème numérique africain. Les start-up bénéficieront d'un programme de douze semaines, d’un maximum de 250 000 $ en crédits cloud Microsoft Azure, d'un accès à Microsoft 365, Dynamics 365 et Microsoft for Startups Founders Hub, y compris l'accès aux interfaces de programmation OpenAI.
Adoni Conrad Quenum
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A cause de la difficulté de certaines populations à accéder aux soins de santé, les healthtech se multiplient sur le continent, proposant des solutions intéressantes pour faciliter le quotidien des populations.
CheckMe Health est une solution numérique développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des services de prélèvement sanguin dans des laboratoires partenaires. La healthtech a été fondée en 2020 par Nesma El Talawy et Adham Youssef.
« Checkme vous offre une expérience simple et fluide à partir du téléchargement de votre ordonnance, de la réalisation de vos tests de laboratoire à domicile et de la réception de vos résultats sur votre application », indique la plateforme.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Pour accéder aux divers services, il faudra créer un compte. Vous avez la possibilité de sélectionner un test médical ou de télécharger directement une ordonnance depuis la plateforme, de comparer les tarifs appliqués par les divers laboratoires partenaires puis, une fois le choix effectué, vous pouvez prendre une réservation. Un représentant viendra vous effectuer le prélèvement à domicile et les résultats seront envoyés sur l’application mobile quand ils seront disponibles.
La start-up qui revendique plus de 100 000 utilisateurs a annoncé l’acquisition, en décembre 2022, de DoctorOnline, une autre healthtech qui fournit des diagnostics à la demande.
Nesma El Talawy explique que « cette acquisition s'inscrit dans la stratégie d'expansion dans la région et dans le cadre de l'élargissement des services. Selon le McKinsey Global Institute, les coûts économisés par les technologies de la santé pour le secteur de la santé pourraient se situer entre 1 500 et 3 000 milliards de dollars américains par an d'ici 2030, ce qui rend des acquisitions comme celle-ci essentielles dans leur impact économique dans la région ».
Adoni Conrad Quenum
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Alors que le taux de bancarisation en Afrique subsaharienne est très faible, une fintech guinéenne veut développer des solutions simples et accessibles à tous les citoyens du continent, une alternative idoine aux services financiers traditionnels.
Ymo est une solution fintech développée par une jeune pousse guinéenne. Elle permet aux Africains et aux membres de la diaspora d’envoyer et de recevoir de l’argent dans plusieurs pays d’Afrique et d’Europe. La fintech a été fondée en 2019 par Barry Abdoulaye. Elle a récemment levé 3 millions d’euros pour accélérer sa croissance sur le continent noir.
Grâce à son application mobile accessible sur iOS et sur Android, l’utilisateur peut effectuer toutes ses opérations de transfert d’argent. Il suffit de créer un compte après téléchargement de l’application. Après cette étape, vous pouvez ajouter des bénéficiaires sur votre compte afin de faciliter les transferts au moment opportun. Il faudrait renseigner le nom et prénom de la personne et son numéro de téléphone.
« Ymo est une réponse aux attentes de nos compatriotes guinéens qui vivent dans les pays à l’étranger ou qui résident dans le pays, en Guinée. Il faut le rappeler, la diaspora africaine est le premier bailleur de fonds du continent africain. Or, pour nous encore en 2022, il est très compliqué d’envoyer de l’argent à nos parents. Voyez-vous c’est une première réponse à cette problématique que nous avons apportée avec la société Ymo », a indiqué Abdoulaye Barry en 2022.
Outre les transferts de fonds, Ymo permet de payer aisément ses courses ou encore de régler ses factures. La fintech dispose de plus de 5 000 points relais et de plus de 500 000 utilisateurs dans plus d’une trentaine de pays d’Afrique et d’Europe. La version Android de son application mobile a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois d’après les statistiques de Play Store. Elle prévoit de s’implanter sur tout le continent dans le but de favoriser l’inclusion financière de plus de 1 milliard de personnes.
Adoni Conrad Quenum
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Trouver un bien immobilier à louer ou à acheter dans les grandes villes africaines n’est pas une sinécure. Au Nigeria, un tech entrepreneur veut s’imposer sur le marché avec sa solution.
BuyLetLive est une solution numérique développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs, à la recherche d’appartements ou de maisons, de trouver le bien recherché dans les petites annonces publiées sur la plateforme. La proptech a été fondée en 2021 par Ola Daramola.
« Nous sommes bien conscients du processus décourageant qu’il faut suivre pour trouver un foyer. Nous constatons une grande opacité sur le marché et un manque de confiance. Notre solution à Buyletlive est très simple. Notre objectif est de faire en sorte que nos utilisateurs entrent en contact avec des agents vérifiés et que nos agents obtiennent directement des pistes de qualité », a indiqué Ola Daramola.
La solution ne dispose pas encore d’application mobile. Néanmoins, on peut se rendre sur la plateforme via un navigateur. L’utilisateur peut surfer sur le site et checker la liste des biens immobiliers disponibles pour la vente et pour la location, mais pour passer à l'action, la création d’un compte est indispensable.
L’utilisateur peut ainsi renseigner certaines informations dans la barre de recherche comme l’emplacement où il voudrait la propriété ; le type c’est-à-dire un appartement, une maison, un duplex ou autre ; l’intervalle de prix ou encore le nombre de chambres à coucher. Ces informations permettront à l’algorithme de filtrer les propriétés ne correspondant pas aux critères du potentiel acheteur ou locataire.
Outre ce volet, les agents immobiliers peuvent également utiliser BuyLetLive pour trouver des biens pour leurs clients ou trouver des clients pour leurs biens. Le bouton « publier une propriété » est accessible sur la plateforme pour mettre en ligne un bien immobilier. En 2022, la proptech a été élue « meilleur portail immobilier » de l’année à l’Africa Housing Awards.
Adoni Conrad Quenum
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Dans tous les secteurs d’activité, les jeunes pousses locales se heurtent à la concurrence des licornes de l’Occident. Mais, malgré leurs moyens limités, les tech entrepreneurs du continent continuent de proposer des solutions intéressantes pour les populations.
Ahoko est une plateforme numérique développée par une jeune pousse ivoirienne. Elle permet aux particuliers de louer des voitures, allant des véhicules de luxe aux véhicules fonctionnels. Autrement dit, Ahoko met en relation les propriétaires de voitures désireux de générer des revenus additionnels et les utilisateurs recherchant la disponibilité, la sécurité, la fiabilité à un coût compétitif. La start-up a été fondée par Eric Adangba en 2017.
La solution ne dispose pas encore d’une application. Il faut donc visiter la plateforme en passant par un navigateur et s’inscrire. Néanmoins, il est possible de surfer sur le site sans disposer d’un compte mais pour passer à l'action, ce paramètre devient indispensable. La start-up dispose d’un parc de véhicules intéressants.
Que ce soit pour un mariage, une mission à l’intérieur du pays, une balade entre amis ou encore le transport de personnalités, Ahoko saura vous satisfaire. Une barre de recherche est disponible où il faut renseigner le type de voiture recherché, les dates du début et de la fin de la location. La plateforme propose une liste de voitures disponibles et vous effectuez un choix.
Soulignons que pour louer une voiture sans chauffeur sur Ahoko, il faut entre autres être âgé de plus de 25 ans a la date du début de la location, être titulaire du permis de conduire depuis au minimum 2 ans ou encore fournir des garanties suffisantes de solvabilité ou les coordonnées (numéro de téléphone et adresse) d'une tierce personne se portant garant en cas de sinistre.
En 2021, la start-up a fait partie des 6 lauréats d’Orange Fab. Elle a ainsi bénéficié d’un accompagnement technique et financier de la part de la filiale ivoirienne du réseau Orange. Présent à Abidjan et San Pedro, Ahoko veut s’étendre au reste du pays avant de songer à un plan d’expansion sous régionale.
Adoni Conrad Quenum
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Le transport des marchandises entre l’Europe et l’Afrique n’est pas une sinécure pour les commerçants africains. Face à ces difficultés, un tech entrepreneur ayant des attaches sur les deux rives de la méditerranée, a décidé de lancer une solution pour régler le problème.
Cloudfret est une solution numérique développée par une jeune pousse marocaine. Elle permet aux expéditeurs, en l’occurrence les commerçants, de prendre rapidement contact avec des transporteurs pour le déplacement de leurs marchandises d’Europe en Afrique et vice versa. La start-up, basée à Casablanca et à Marseille, a été fondée en 2021 par Driss Jabar.
« Cloudfret est une solution qui lie les deux rives de la méditerranée en connectant les expéditeurs à un réseau étendu et fiable de transporteurs d’Europe et d'Afrique », indique la plateforme.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. Il faut créer un compte après téléchargement de l’application puis il sera possible de lancer une commande de transport de marchandise depuis votre tableau de bord. Vous pouvez ainsi réserver vos camions en quelques clics et suivre vos marchandises en temps réel.
La jeune pousse veut faciliter la vie aux commerçants et aux transporteurs en facilitant la réservation des expéditions en toute confiance et au meilleur tarif pour les uns et permet, pour les autres, d’augmenter leur chiffre d'affaires en optimisant les retours à vide avec un paiement garanti et rapide.
Outre le transport routier, elle propose également la voie maritime à la demande. Cloudfret utilise un algorithme qui vous permet de dénicher les bonnes affaires puisqu’il aide à détecter les transporteurs à vide sur le chemin de retour. Néanmoins, il est important que tous vos documents de transport soient disponibles en format numérique pour faciliter le voyage.
Malgré ces atouts, Cloudfret a du mal à s’imposer sur le marché. Selon les statistiques de Play Store, la version Android de l’application a été téléchargée un peu plus de 100 fois. Un chiffre très faible même si elle peut compter sur la confiance de ses investisseurs pour continuer son développement. La start-up a en effet levé 1 million $ en mai 2022 pour soutenir sa croissance en Afrique et en Europe. Par ailleurs, elle a auparavant figuré parmi les 16 start-up nommées finalistes pour le Venture Showcase en 2021.
Adoni Conrad Quenum
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Le secteur du commerce en ligne est en plein boom en Afrique. Les plateformes se multiplient pour proposer aux populations des services de plus en plus intéressants.
Copia est une plateforme de commerce électronique business-to-customer (B2C) développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux commerçants de détail et aux particuliers de se ravitailler en produits alimentaires, de beauté, électroniques, etc. La start-up a été fondée en 2013 par Crispin Murira, Tracey Turner et Jonathan Lewis. Elle a déjà levé plus de 100 millions $ pour accélérer sa croissance au Kenya et en Ouganda.
« Copia est conçu spécifiquement pour servir cette clientèle à forte croissance mais mal desservie qui souhaite accéder à des produits de haute qualité aux meilleurs prix », a indiqué Tracey Turner en 2021.
Naivasha na Nakuru mpo? Special offers every day, only for you! Buy tanks, mabati, tvs, dishes, school supplies, cooking fat, #CopiaGrains and much more! To get your discount, order at your nearest Copia Agent or call 0709 339 000. *Ts&CsApply #CopiaKenya #MaishaRahisi pic.twitter.com/rhv39YSf7o
— Copia Kenya (@CopiaKenya) March 6, 2023
La solution dispose d’une application mobile uniquement accessible sur Android. Que ce soit sur la plateforme web ou l’application, il n’est pas indispensable de créer un compte avant d’effectuer des achats sur Copia. « Vous pouvez faire vos achats sans compte. Il vous suffit de nous fournir votre e-mail et votre numéro de téléphone au moment de la commande. Vous avez par contre besoin d'un compte pour voir l'historique de vos commandes », peut-on lire sur la plateforme.
Elle permet également aux clients de faire livrer divers produits à leurs familles vivant dans des zones reculées. La plateforme dessert en effet plusieurs petites villes et grâce à cette desserte, les habitants de ces zones ne sont pas obligés de se rendre dans les grandes villes pour se procurer certains produits. A ce jour, Copia fait payer ses clients uniquement via M-Pesa et elle ne prend pas de frais de livraison. Elle dispose de points relais à plusieurs endroits dans les villes mais elle prévoit de se lancer dans les livraisons à domicile qui elles seront payantes.
Copia revendique un réseau de plus de 40 000 agents numériques, près de 2 millions de clients et plus de 13 millions de commandes à ce jour. D’après les statistiques de Play Store, son application mobile a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois. Elle a aussi mis en place un code USSD pour permettre aux populations n’ayant pas accès à Internet de pouvoir commander des produits sur la plateforme. Copia Global s’est implanté en Ouganda en 2021 et veut s’étendre à d’autres pays du continent dans les années à venir.
Adoni Conrad Quenum
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Le problème de la sous bancarisation est inhérent au continent. Dans les marchés, de nombreux commerçants souffrent de cette situation et les firmes de technologies financières sont des alternatives crédibles pour régler ce problème.
Rouzo est une solution fintech développée par la jeune pousse nigériane Owafara Fintech Services. Elle permet aux petites entreprises d’accéder à des prêts via des portefeuilles numériques alimentés par des investisseurs individuels. La start-up, spécialisée dans le développement des solutions financières, a été fondée en 2019 par Tale Alimi. L'objectif de Rouzo est de donner à plus d'un million de petites entreprises en Afrique les moyens de financement et de soutien pour se développer, devenir autonome et ajouter de la valeur à l'économie.
« Rouzo est un marché de prêt qui permet aux particuliers et aux entreprises intelligents d'investir dans des portefeuilles qui prêtent aux micro et petites entreprises. Ils génèrent des rendements sains tout en contribuant à l'autonomisation des petites entreprises et à la promotion du développement économique », indique la plateforme.
La solution ne dispose pas d’application mobile. Il faudra se rendre sur son adresse web via un navigateur et s’inscrire pour avoir accès aux divers services proposés. Un particulier peut devenir investisseur en confiant ses fonds à la fintech. Celle-ci se chargera de les prêter à des taux intéressants aux micro et petites entreprises qui remplissent les conditions nécessaires d’obtention. Les fonds générés par ces prêts seront partagés entre la fintech et les particuliers ayant déposé leur argent.
Grâce à l’expertise d’Owafara, Rouzo peut faire aisément évaluer les entreprises qui souhaitent travailler avec elle. La fintech traite les entreprises créées par des femmes de façon particulière car a été elle-même fondée par une femme. « En tant qu'entreprise fondée par une femme, nous comprenons également comment les femmes se rapportent à la finance et nous nous engageons particulièrement à aider les femmes qui sont largement mal desservies à accéder à des prêts et à un soutien commercial pour se développer », peut-on lire sur la plateforme.
« Quatre-vingt pour cent de notre portefeuille de prêts actuel sont destinés à des femmes micro-entrepreneurs non bancarisés », a affirmé Tale Alimi en 2022. Rouzo revendique plus de 150 000 transactions effectuées et près de 5 milliards de nairas (environ 10,9 millions $) prêtés. En 2021, elle a fait partie des 16 entreprises ayant été sélectionnées dans la première cohorte du ShEquity Business Accelerator (SHEBA). En 2022, l’institution a aidé la jeune pousse à lever des fonds pour ses objectifs. Le montant de l’opération n’a pas été divulgué.
Adoni Conrad Quenum
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C’est au détour d’une discussion avec son fils de 4 ans que John Nyongesa, un tech entrepreneur kényan, a eu l’idée de mettre en place cette solution numérique. Il a été rejoint plus tard par deux autres personnes convaincues par son idée.
SafiriSalama est une plateforme numérique développée par une start-up kényane. Elle permet aux familles éplorées de trouver des prestataires de services funéraires qualifiés, de rédiger des avis de décès en ligne et de mieux gérer le processus funéraire d’un être cher. La jeune pousse a été fondée en 2018 par Steve Lelei (photo, à gauche), John Nyongesa (photo, au centre) et Edith Orwako (photo, à droite).
John Nyongesa explique que « l'inspiration est venue par hasard. Mon fils, Jason, qui a eu 18 ans en 2018, l'a fournie. La perte d'un oncle avec qui il partageait un nom de clan, a inspiré des questions sur notre famille, notre clan et plus particulièrement, son grand-père (mon père). Il ne pouvait pas se rappeler grand-chose de lui, et sa curiosité a généré question après question. Pourquoi grand-père n'est- il pas en ligne ? J'ai tâtonné pour répondre. Si ce n'était pas en ligne, ça n'existait pas. C'était clair. Mon père a été oublié car, au-delà de quelques photos, il était introuvable. Je me sentais coupable ».
Ne disposant pas d’une application mobile, il faut se rendre directement à l’adresse web de la jeune pousse pour découvrir ce qu’elle propose. Il est possible de surfer sur la plateforme mais sans inscription, l’utilisateur ne peut souscrire aux divers services. On retrouve ainsi « Death Note », « Memorials » et « The Redbook ».
Death Note, qui peut être traduit par avis de décès, permet de créer des annonces numériques qui peuvent être partagées sur les réseaux sociaux. Memorials propose un abonnement à un guichet unique qui comprend un tableau d'affichage convivial pour gérer le processus funéraire d'un être cher, préserver les souvenirs. Quant à The Redbook, c’est l’onglet sur lequel il faut cliquer pour accéder aux contacts des différents prestataires de services dans l’industrie funéraire. Il se présente comme un mini-site web pour présenter les produits, les prix et la disponibilité des stocks et pour être visible par les moteurs de recherche.
Deathcare start-up https://t.co/ttQLrmQ8no raises Sh12.4 million to digitize the funeral industry. https://t.co/K3DMmsD1Qz
— SafiriSalama (@SafiriSalamaCom) February 17, 2023
SafiriSalama revendique près de 68 200 visiteurs, 175 avis de décès, 478 hommages écrits et environ 2 100 photos téléchargées. La jeune pousse propose des forfaits à des prix situés entre 1 950 shillings kényans (environ 15 $) et 5 950 shillings kényans. Les fondateurs ont des rêves d’expansion sur d’autres marchés mais ils veulent mieux s’implanter dans leur pays d’origine avant de se lancer dans cette aventure. D’ailleurs, la start-up a levé 100 000 $ d’un investisseur providentiel pour soutenir sa croissance.
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L’immobilier est un secteur en pleine croissance sur le continent. Les investisseurs font de plus en plus confiance aux différents projets du secteur et les tech entrepreneurs proposent des solutions intéressantes pour faciliter les transactions immobilières.
Sakneen est une solution proptech développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs d’acheter ou de vendre une maison ou un 0. La proptech, basée au Caire, a été fondée en 2019 par Hussein El Kheshen, Ramy Khorshed et Dana Khater. Elle a déjà levé environ 1,3 million $ pour accélérer sa croissance.
Ne disposant pas d’une application mobile, l’utilisateur devra passer par un navigateur pour accéder à la plateforme. Il faudra ensuite créer un compte en remplissant un formulaire puis vous aurez le droit de surfer sur Sakneen. La proptech montre chaque maison sur une carte et fournit une évaluation précise pour réduire le stress lié à l'achat ou à la vente.
« Sakneen Valuation est basé sur un algorithme de tarification unique que nous avons conçu pour apporter information et transparence au secteur immobilier en Egypte. Nous recueillons plus de 30 points de données uniques par maison pour nous assurer que nos repères sont un point de départ pertinent pour les conversations entre vendeurs et acheteurs », indique la plateforme.
Que vous soyez acheteurs ou vendeurs, Sakneen fait le nécessaire pour fournir toutes les informations indispensables pour finaliser toutes les transactions immobilières. Par ailleurs, si l’utilisateur recherche un bien spécifique, il peut se servir de la barre de recherche en fournissant des informations telles que le lieu et son budget maximum. L’algorithme se chargera de filtrer les biens qui ne remplissent pas les critères.
Selon Omar Khashaba, directeur chez le fond de capital risque égyptien Algebra Ventures, « Sakneen peut se différencier de manière significative en réinventant l'expérience de recherche et en gérant l'offre de manière innovante ». En 2020, la proptech égyptienne a participé au programme de l’accélérateur californien Y Combinator.
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Depuis 2020, la transformation numérique s’est accélérée en Afrique. Le numérique a commencé à s’imposer comme une option incontournable et les populations ne rechignent plus pour se tourner vers les alternatives qu’offre ce secteur.
Tupuca est une solution numérique développée par une jeune pousse angolaise. Elle permet aux utilisateurs de commander des repas et de se faire livrer à domicile. La start-up, basée à Luanda, a été fondée en 2015 par Erickson Mvezi, Patrice Espírito Santo, Sydney Texeira et Wilson Ganga.
« Nous avons réalisé que les habitants de Luanda avaient du mal à se déplacer pour aller chercher de la nourriture et d'autres produits de première nécessité… Luanda compte plus de deux millions de personnes ayant le pouvoir d'achat pour utiliser notre service. Notre objectif est de continuer à ajouter des raisons pour que les gens utilisent nos services », avait indiqué Erickson Mvezi en 2017.
Disposant d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android, l’utilisateur devra se créer un compte avant d’avoir accès aux divers services. La jeune pousse a signé des partenariats avec des milliers de restaurants pour permettre aux utilisateurs de retrouver leurs restaurants favoris sur la plateforme.
Depuis quelques années, Tupuca a ajouté d’autres services comme les commandes dans les épiceries, les petits commerces, ou encore les services postaux. Les livreurs de la firme peuvent ainsi également effectuer des courses dans certaines enseignes de la ville pour le compte des clients. Le succès de la solution a été immédiat dans le pays. Depuis son lancement, la version Android de l'application a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois, selon les statistiques de Play Store.
En 2017, Tupuca a remporté l’étape angolaise du concours Seedstars puis en 2018, elle a réussi un tour de table d’un montant de 340 000 $ pour soutenir sa croissance. En 2022, elle commence son expansion en se lançant en République démocratique du Congo.
Bonne nouvelle chers kinois.
— Tupuca RDC (@TupucaRdc) May 28, 2022
Tupuca vous livre du carburant⛽ en urgence avec notre partenaire Limba solution Express.
N'attendez pas la pénurie, commandez maintenant et vous l'avez. pic.twitter.com/pfS6tWZHjE
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Après la création d’une entreprise spécialisée dans le tourisme en France, Jean-fabrice Gnohi a décidé de mettre en place une solution tech dans son pays d’origine la Côte d’Ivoire. C’est ainsi qu’il s’est lancé dans le secteur de la mobilité.
Monbolide est une solution numérique développée par une jeune pousse ivoirienne. Elle permet aux utilisateurs de louer des voitures de luxe en un temps record. La start-up, basée à Abidjan, a été fondée en 2022 par Jean-Fabrice Gnohi.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. Il faut créer un compte après téléchargement de l’application pour avoir accès aux diverses voitures présentes sur la plateforme. L’utilisateur n’a pas besoin de souscrire à un abonnement ou d’effectuer toute autre démarche pour avoir le droit de louer un véhicule sur Monbolide.
On retrouve des véhicules pour tous les budgets comme une Mercedes de 2016 à 150 000 FCFA (environ 244 $) par jour, une Range Rover Sport à 250 000 FCFA par jour, ou encore une Peugeot de 2011 à 30 000 FCFA par jour. Il est également possible d’effectuer des réservations, notamment quand on voudrait louer une marque spécifique de véhicule. Pour cela, vous fournirez des informations telles que votre localisation, la date du début de la location et la date de fin.
Par ailleurs, des particuliers peuvent décider de faire louer des voitures via la jeune pousse. Il suffit d’appuyer sur le bouton « ajouter une annonce » et suivre le processus. Grâce à un partenaire de Monbolide, un tracker peut être installé sur votre véhicule pour que vous puissiez connaître sa position à tout instant. Selon la start-up, il est possible de gagner jusqu’à 500 000 FCFA en louant votre véhicule. Monbolide est uniquement présent en Côte d’Ivoire mais elle prévoit une expansion en Afrique de l’Ouest.
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