L’immobilier est l’un des secteurs porteurs du continent. Pour profiter des opportunités du secteur, des tech entrepreneurs ont mis en place une solution numérique pour faciliter les investissements.
AlphabloQ est une solution numérique développée par une jeune pousse kényane du même nom. Elle permet aux utilisateurs d’acquérir et de vendre des biens immobiliers. La start-up, basée à Nairobi, a été fondée en 2022 par Trevor Kimani et John Mbui.
« Nous rendons les investissements immobiliers accessibles et rentables pour les investisseurs comme vous. En quelques étapes simples, vous pouvez vous aussi commencer à créer un patrimoine à long terme et générer des flux de trésorerie passifs mensuellement », indique la plateforme.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faudrait passer par un navigateur pour y accéder puis s’inscrire avec ses données personnelles. Après ça, l’utilisateur peut accéder aux différentes fonctionnalités intégrées à la solution. Il est possible de configurer votre compte en tant qu’investisseur ou comme vendeur. L’un ou l’autre vous donne des avantages intéressants.
Alors que l’investisseur cherche à acquérir des biens immobiliers ou une partie de ces biens, le vendeur met ses biens à la disposition de la start-up pour exploitation. A la fin du mois, chacun d’eux gagnera des revenus et si un investisseur veut se retirer, « notre fonction de négociation facile à utiliser facilite l'entrée et la sortie de tout investissement immobilier simplement en achetant ou en vendant votre part », peut-on lire sur la plateforme.
En janvier 2023, AlphabloQ a été sélectionnée avec onze autres start-up technologiques africaines pour participer au programme de l'accélérateur ARM Labs Lagos Techstars. L’initiative donne accès jusqu'à 120 000 $ en financement par actions et à d'autres types de soutien.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’aider les étudiants en médecine et les jeunes médecins à mieux apprendre leurs cours, des tech entrepreneurs ont mis en place une solution numérique sur-mesure pour les aider au quotidien.
FourMinuteMedicine (4MM) est une solution numérique développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux étudiants en médecine d’accéder à des résumés de cours, des documents et des vidéos interactifs pour mieux préparer leurs compositions. La start-up, basée au Cap, a été fondée en 2019 par Phina Njisane, Vela Njisane et Ashley Francis.
« Pour les facultés de médecine, 4MM constitue une solution clé en main pour leurs besoins d'enseignement en ligne. Pour les étudiants en médecine, nous fournissons un contenu médical de haute qualité en petits morceaux digestibles », indique la plateforme.
Pour accéder aux diverses fonctions de la jeune pousse, il faudrait se rendre sur l’adresse web via le navigateur. Que ce soit depuis votre smartphone ou votre ordinateur, il est possible de s’inscrire en créant un compte. Après cette étape, il faudrait souscrire à un abonnement pour accéder aux contenus. La plateforme offre des jours d’essai, mais facture 40 résumés, 10 vidéos et cours d'introduction aux principes de base de la fracture à 150 rands (8,77 USD). Outre cela, 4MM propose plusieurs forfaits pour les étudiants.
La jeune pousse améliore constamment la qualité des contenus. Pour ce faire, elle a mis en place un programme d’étudiant ambassadeur. Son réseau de cliniciens travaille avec les étudiants pour créer ensemble un contenu éducatif qui répond au mieux aux besoins des étudiants. Bien qu’elle priorise les étudiants en médecine de la nation arc-en-ciel, tous les étudiants au moins en troisième année de médecine dans une université africaine peuvent y participer.
En février 2023, 4MM a été sélectionnée avec neuf autres start-up sud-africaines pour participer au programme d'accélération GrindstoneX. C’est un accélérateur axé sur les femmes lancé par Naspers et ayant pour but d’autonomiser les femmes entrepreneures tout en créant des emplois.
Adoni Conrad Quenum
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Entre les embouteillages et la qualité des voies, se déplacer dans les grandes villes africaines peut être compliqué. Pour aider les étudiants à se rendre plus facilement aux cours, des tech entrepreneurs ont décidé de mettre en place une solution sur mesure.
Schoolz est une solution numérique développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les étudiants, de se rendre au campus. La start-up a été fondée en 2020 par Hosni Ahmed, Abdel Monsef Ismail et Ayman Hamza.
« Dans la première semaine de lancement, nous avons transporté le premier groupe d'élèves dans leurs écoles, puis nous avons transporté les enfants au club pendant le week-end. Rapidement, les écoles, les académies sportives et les clubs nous ont contactés pour faire appel à nos services. Nous leur avons immédiatement fourni les outils et la technologie de transport, que ce soit en utilisant notre flotte ou en utilisant le système Schoolz pour gérer le processus de transport de manière fluide et complète », a affirmé Hosni Ahmed.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. Il faut, dans un premier temps, télécharger l’application puis s’y inscrire. Après cette étape, l’utilisateur peut accéder à l’itinéraire des bus et prendre ses dispositions. Pour les enfants, ce sont les parents qui disposent du compte. Ils peuvent suivre en temps réel la position du bus.
Pour assurer la sécurité des uns et des autres, la start-up affirme utiliser des technologies modernes, des chauffeurs qualifiés, des superviseurs dans chaque véhicule et des caméras à l'intérieur de chaque bus. D’ailleurs, ces dispositions ont fait croître les téléchargements de la version Android de son application mobile. Plus de 5 000 téléchargements ont été effectués depuis le PlayStore.
Par ailleurs, il faut signaler que la jeune pousse veut se diversifier dans d’autres secteurs. Elle veut se développer dans le domaine des affaires et fournir des solutions SaaS à des entreprises en Arabie saoudite et en Egypte.
Adoni Conrad Quenum
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Jand2Gidi est une solution numérique développée par une start-up nigériane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les commerçants, d’expédier leurs colis à l’international et d’assurer les livraisons à l’intérieur du pays. La start-up, basée à Londres, a été fondée en 2013 par Ujama Akpata et Kikelomo Fola-Ogunniya.
Pour accéder aux diverses fonctionnalités de la solution, il faudra se rendre sur sa plateforme en passant par un navigateur car elle ne dispose pas d’une application mobile. Après cette étape, il faut s’inscrire et créer un compte. L’utilisateur peut ainsi accéder au tableau de bord et s’il veut savoir comment fonctionne le service d’importation de la start-up, il lui faudra effectuer un abonnement et suivre le processus.
L’utilisateur peut s’abonner avec une seule adresse. S’il en veut une seconde, il devra payer mais cette fois-ci, Jand2Gidi effectue une réduction de 50 % sur le montant. Une fois les adresses obtenues, il est possible de faire envoyer des colis partout dans le monde. Il faut signaler qu’après avoir complété tout le processus, il faudrait étiqueter le colis exactement comme indiqué afin de recevoir des notifications dès la livraison à l’adresse de la jeune pousse.
Entre autres, Jand2Gidi proposent des services tels que des exportations du Nigeria vers n'importe quel pays du monde, les livraisons locales à Lagos via son service de vélos ou de camionnettes, des livraisons depuis Lagos et Abuja vers les 36 Etats du Nigeria, des services de transport et de déménagement ou encore le fret maritime de machinerie lourde, de voitures, d'articles volumineux d'autres pays vers le Nigeria.
En janvier 2023, la jeune pousse a été sélectionnée avec dix autres start-up pour participer à la troisième édition de l'accélérateur Africa Startup Initiative Program (ASIP). Les lauréats recevront un montant de 18 000 $ en fonds propres en plus de 750 000 $ de crédits, de services et de valeur en nature.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’augmenter la visibilité de l’artisanat égyptien, des tech entrepreneurs ont décidé de mettre en place une solution pour aider les artisans du pays à mieux vendre leurs articles, non seulement en Egypte, mais aussi dans le monde entier.
Muqbis est une solution de commerce électronique développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les artisans locaux, d’attirer de nouveaux clients. La start-up a été fondée en 2021 par Iman El Wasifi, Mohamed Nasser et Kareem Hussein.
Pour accéder aux services de Muqbis, il faut se rendre directement sur l’adresse web de la boutique en ligne via un navigateur. Il est possible de surfer sur les diverses pages sans s’inscrire mais pour effectuer des achats, une inscription s’impose. Que ce soit de la poterie, de la broderie, des bijoux, des accessoires, des peintures d’art ou encore du travail de laiton, le commerce en ligne propose des produits de toutes sortes. Les artisans locaux proposant les articles dans ces diverses catégories disposent d'un espace numérique où ils peuvent vendre leurs produits dans toute l’Egypte et aussi à l’international.
Il faut signaler que l’algorithme de la plateforme met en valeur certains produits comme les meilleures ventes, les articles les mieux notés ou encore les articles en solde. Cette action permet d’augmenter la visibilité de certains articles, ce qui peut booster les ventes. En ce qui concerne les moyens de paiement, la boutique en ligne a préféré miser sur les cartes bancaires. Aucune solution de paiement mobile n’est disponible sur la plateforme.
Muqbis a mis en place une politique de retour en cas de défaillance. La start-up donne 30 jours pour retourner tout article défectueux à compter de la date à laquelle vous l'avez reçu. Aussi, pour être admissible à un retour, votre article doit être inutilisé et dans le même état que vous l'aviez reçu. Par ailleurs, Muqbis prévoit un plan d’expansion et elle a levé des fonds en décembre 2022 pour soutenir ce projet.
Adoni Conrad Quenum
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Depuis quelques années, certaines maladies comme l’obésité, le diabète, l’asthme prennent de l’ampleur dans les sociétés africaines. Dans le but d’aider à se maintenir en bonne santé et éviter ces maux, une start-up rwandaise a mis en place une solution.
Lifesten Health est une solution numérique développée par une jeune pousse rwandaise. Elle permet à ses utilisateurs de mener une vie saine en mettant en place des programmes sportifs et un régime alimentaire à suivre rigoureusement pour chacun. La start-up a été fondée en 2021 par Peace Ndoli et Stephen Ogweno.
L’utilisateur a la possibilité de s’inscrire depuis la plateforme web ou de recourir à l’application mobile sur iOS ou sur Android. Lors de l’inscription, Lifesten pose un certain nombre de questions dans le but de concocter un programme sur mesure au moment opportun. Après cette étape, la solution propose « des défis quotidiens personnalisés qui impliquent des activités pour améliorer l’alimentation, l’activité physique et le bien-être mental ».
Il faut beaucoup de discipline pour réussir à tenir le rythme, mais la start-up a pensé à un système de motivation sous forme de points qui pourront être échangés auprès de ses partenaires contre des biens et services tels que des médicaments, des consultations, des abonnements et même des soins de spa. Lifesten a développé un programme pour inciter les employeurs à y inscrire leurs employés afin de booster leur productivité.
Par ailleurs, Lifesten dispose d’un blog alimenté de façon fréquente sur lequel l'on parle entre autres du bien-être, des exercices pour se maintenir en forme, des maladies liées au mode de vie et aussi des actualités liées à la start-up et à son développement.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’aider les entreprises africaines dans la gestion de leurs finances et améliorer l’inclusion financière, les fintech se multiplient sur le continent. C’est le secteur qui attire le plus de capitaux et les tech entrepreneurs y proposent des solutions de plus en plus innovantes.
Waza est une solution fintech développée par une start-up nigériane du même nom. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les commerçants et les chefs d’entreprises, d’effectuer des paiements business-to-business (B2B) entre les pays africains et dans le monde entier. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2022 par Maxwell Obi et Emmanuel Igbodudu.
« Nous aidons les entreprises africaines, les start-up et le commerce des marchés émergents à gérer leurs problèmes de liquidité, leurs factures et leurs besoins de paiement mondiaux via nos API et notre plateforme web. […] Nous résumons en quelques clics les complexités liées au respect de vos obligations de paiement et à la gestion de vos liquidités sur divers marchés », peut-on lire sur la plateforme.
La solution ne dispose pas d’applications mobiles. Elle se repose sur sa plateforme web, accessible via un navigateur, et sur ses interfaces de programmation pour permettre au commerçant de payer et de recevoir des fonds dans la devise mondiale de son choix, d’envoyer des fonds vers des portefeuilles mobiles et des banques du monde entier, ou encore de créer des factures et de demander aux fournisseurs de payer.
La fintech facilite l’accès aux diverses devises mondiales en aidant à résoudre les besoins de paiement et de liquidité, de manière efficace, abordable et en temps réel. La création d’un compte sur la plateforme permet d’accéder à un tableau de bord depuis lequel il est possible d’avoir une idée de toutes les opérations financières engagées et en cours. Cette inscription donne droit aux clés de l’interface de programmation, indispensable aux développeurs pour la mise en place du système.
Waza a été sélectionné pour figurer dans la cohorte Hiver 2023 de l’accélérateur californien Y Combinator. Cette sélection permet à la fintech de toucher 500 000 $ et d’accéder à du mentorat et aux investisseurs potentiels à la recherche de projets intéressants parmi les jeunes pousses sélectionnées.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’aider les agriculteurs et les producteurs de produits frais, un tech entrepreneur a mis en place une solution pour connecter ces lieux de cultures avec des vendeurs locaux et du monde entier.
Mahaseel Masr est une solution numérique développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet de mettre les propriétaires de fermes en relation avec les acheteurs afin qu’ils puissent s’approvisionner en produits frais. La start-up a été fondée en 2019 par Mohamed Abdel Rahman.
« La demande de fruits et légumes de premier ordre à des prix compétitifs affiche une forte croissance, tirée par une augmentation rapide de la population mondiale et une sensibilisation accrue au numérique, en plus d'un besoin exigeant de stabilité de la chaîne d'approvisionnement mondiale », indique Mohamed Abdel Rahman.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android. De là, les deux parties peuvent, après téléchargement et création d’un compte, faire des affaires. Il faut entrer le produit recherché dans la barre de recherches et la plateforme fournit les résultats. Autrement dit, elle fournit les fermes qui disposent des produits et leur position par rapport au votre. Ainsi, c’est en fonction des prix et de la localisation des fermes que l’acheteur prendra sa décision d’achat ou non.
Il faut signaler que la start-up s'appuie également sur la technologie de profilage géospatial des fermes (GPS) qui optimise la traçabilité des fermes enregistrées sur la plateforme pour améliorer son efficacité. A ce jour, elle revendique plus de 28 000 fermes et plus du million de tonnes de récoltes. Elle dispose d'acheteurs locaux mais aussi internationaux, ce qui facilite l’écoulement des produits. Selon le Play Store, la version Android de la solution a été téléchargée plus d’une centaine de fois.
Adoni Conrad Quenum
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Se déplacer dans les grandes villes africaines n’est pas une sinécure. Les solutions de mobilité se multiplient pour faciliter la tâche aux populations. Des tech entrepreneurs ont mis en place une solution et y ont intégré le problème du réchauffement climatique pour le bien-être de la planète.
Metro Africa Xpress est une solution numérique de mobilité développée par une start-up nigériane du même nom. Elle permet à ses utilisateurs de se mettre en contact avec des conducteurs de motos-taxis et de véhicules à énergie propre. La start-up a été lancée en 2015 par Adetayo Bamiduro et Chinedu Azodoh. Depuis son lancement, la start-up a déjà levé plus de 64 millions $ pour soutenir sa croissance dans la sous-région.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. Il faudra s’inscrire après téléchargement pour accéder aux fonctionnalités. « L'application MAX offre tout ce dont les opérateurs de transport auraient besoin pour se connecter aux clients ayant besoin d'un trajet (MAX Go), et aux entreprises ayant besoin de services de livraison (MAX Now) », peut-on lire sur la plateforme.
La start-up est également tournée vers la protection de la planète. C’est pour cette raison qu'elle fournit à ses chauffeurs des engins et des automobiles électriques. « Nous fournissons un accès au financement, à la propriété d'un véhicule, à un permis et à des forfaits d'assurance pour aider nos chauffeurs afin qu'ils puissent se concentrer sur l'acheminement de nos clients et de nos marchandises en toute sécurité vers leurs destinations », indique la plateforme.
MAX revendique plus de 18 000 chauffeurs, plus de 17 millions de trajets et plus de 150 millions de kilomètres parcourus. Par ailleurs, la start-up affirme que ses conducteurs ont des revenus moyens avoisinant les 12 $ par jour et jusqu'à 15 $ par jour une fois qu'ils acquièrent la pleine propriété de leur véhicule électrique. Actuellement présente dans sept villes africaines, elle veut passer à une dizaine de villes courant 2023.
Adoni Conrad Quenum
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La croissance économique et démographique dans les grandes villes africaines ont entre autres conduit à des difficultés de stationnement des véhicules. Pour aider les automobilistes de la ville de Lagos, un tech entrepreneur nigérian a mis en place une solution numérique.
Parkwell est une solution numérique développée par une start-up nigériane. Elle permet aux conducteurs de trouver aisément des places de parking dans la ville de Lagos. La start-up a été fondée en 2020 par Philip Ogunnaike.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. Il faudrait dans un premier temps télécharger l’application sur le Play Store ou l'App Store puis créer un compte avec son numéro de téléphone. Après cette étape, l'utilisateur peut surfer dans l’application et rechercher avec le GPS une place de parking. Effectuer une réservation puis profiter de votre place de parking en toute quiétude.
En ce qui concerne le paiement, la plateforme explique que « le prix total d'une réservation sur Parkwell est basé sur le tarif horaire ou journalier fixé par l'hôte, plus l'ajout d'autres frais ou coûts déterminés par le propriétaire du parking ou Parkwell, qui peuvent inclure une assurance de stationnement ». Il faut signaler que l’utilisateur notifie dans l’application la période ou le temps pour lequel il loue la place de parking. Néanmoins, il est possible de prolonger la location de la place en se rendant sur l’application. Notez que sa version Android a déjà été téléchargée plus de 500 fois.
Par ailleurs, les prestations sur Parkwell ne peuvent être payées en espèces. La start-up a intégré un portefeuille via lequel il est possible de payer, mais l’utilisateur peut opter pour les cartes de crédit ou de débit. Cette année, la start-up a été sélectionnée avec dix autres pour participer à la troisième édition de l'accélérateur Africa Startup Initiative Program (ASIP) qui se déroulera à Dakar au Sénégal. Les jeunes pousses sélectionnées recevront un montant de 18 000 $ en fonds propres et 750 000 $ de crédits, de services et de valeur en nature.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de faciliter la vie aux populations, des tech entrepreneurs égyptiens ont mis en place une solution numérique qui fait office de supermarché en ligne.
Breadfast est une solution numérique développée par une start-up égyptienne. Elle permet à ses utilisateurs d’effectuer les courses, en l’occurrence les produits alimentaires, sur sa plateforme de commerce électronique. La solution a été lancée en 2017 par Mostafa Amin, Muhammad Habib et Abdallah Nofal. La jeune pousse a déjà levé 29 millions $ pour accélérer sa croissance.
« Nous avons commencé par fabriquer et livrer du pain frais, et aujourd'hui, nous sommes en mesure de donner aux Egyptiens l'accès à des milliers d'articles de leurs fournitures de supermarché de base en un clic. Notre mission est de changer la façon dont les gens consomment leurs produits essentiels quotidiens en Afrique et au Moyen-Orient et, grâce à notre technologie dynamique et à notre compréhension approfondie du processus de chaîne d'approvisionnement de bout en bout dans la région, nous transformons une idée simple en un produit qui, nous en sommes convaincus, peut bénéficier à des millions de personnes dans les régions MENA et subsaharienne », a déclaré Mostafa Amin.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Il faut s’inscrire, après téléchargement de l’application, avant de commencer à commander les divers produits que propose ce supermarché en ligne. La start-up réussit à livrer ses clients dans l’heure mais elle met en place une politique pour ramener ce temps de livraison à 20 minutes. Elle compte multiplier son réseau de magasins pour atteindre cet objectif.
Breadfast connaît un franc succès dans son pays d’origine. La version Android de l’application a déjà été téléchargée plus d’un million de fois et environ 20 000 personnes, sur PlayStore, ont donné leur avis, pour la plupart positif, sur les services de la jeune pousse. En 2019, elle a rejoint le programme Eté 2019 de l’accélérateur américain Y Combinator. Après cette aventure, la start-up a pu attirer des investisseurs pour améliorer sa technologie et s’imposer sur son marché domestique.
Adoni Conrad Quenum
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En Afrique, les transports en commun comme le métro ou le tramway ne sont pas développés. Les moyens de déplacement comme la voiture, la moto ou encore le vélo sont encore privilégiés. Au Nigeria, des tech entrepreneurs favorisent le commerce de voitures en mettant en place une solution numérique.
Shekel Mobility est une solution numérique développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet, d’une part, aux entreprises émergentes du secteur automobile de se développer de manière durable et optimale en leur fournissant les outils et les ressources dont elles ont besoin et, d’autre part, aux revendeurs de la start-up d’envoyer et de recevoir de l’argent et de payer les factures plus facilement. La start-up a été fondée en 2021 par Sanmi Olukanmi et Ben Oladokun.
« Dans le but d'autonomiser les entreprises du monde entier, Shekel fournit des services financiers aux revendeurs locaux ainsi qu'aux revendeurs virtuels, permettant des transactions et des connexions transfrontalières facilitées par un écosystème construit avec une sécurité de bout en bout », peut-on lire sur la plateforme.
La plateforme ne dispose pas encore d’applications mobiles. Pour profiter de ses services, que ce soit sur un ordinateur ou sur un smartphone, il faut se rendre sur le site via un navigateur. Il faudrait, dans un premier temps, ouvrir un compte sur la plateforme. Si l’utilisateur veut se lancer dans la vente de véhicules, la start-up lui permet d’accéder à un prêt allant jusqu’à 200 000 $ sans aucune garantie requise.
Il faut signaler que les intérêts sont calculés sur une base hebdomadaire et le remboursement est sous 45 jours après la vente des voitures. Il est possible de renouveler le processus, ce qui dynamise votre entreprise et permet d'augmenter votre chiffre d’affaires. Shekel allie les activités de néobanque et de plateforme de trading pour les concessionnaires automobiles.
La jeune pousse revendique 1 102 revendeurs sur sa plateforme, 3 400 véhicules échangés et plus de 19 millions $ de transactions effectuées. Shekel a été sélectionné pour participer à la cohorte Hiver 2023 de l’accélérateur Y Combinator. En plus de la participation au programme et l’accès à des investisseurs potentiels, la firme américaine a également investi 500 000 $ dans la start-up pour soutenir sa croissance.
Adoni Conrad Quenum
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Les applications de covoiturage ont bonne presse depuis les succès d’Uber, de Yango ou encore de Bolt. En Afrique, ces géants essaient de pénétrer le marché mais ils sont confrontés à la concurrence des start-up locales du secteur en pleine expansion dans différentes régions du continent.
Amigo est une solution numérique développée par une start-up tunisienne. Elle permet aux utilisateurs d’effectuer leurs courses en taxi en leur proposant de réduire le coût grâce au covoiturage. La start-up a été fondée par de jeunes ingénieurs tunisiens.
« L’application Amigo est un service de taxi basé sur le modèle de partage de course. Amigo vous permet de réduire le temps d’attente passé à trouver un taxi et de passer des moments de convivialité avec des passagers ayant le même itinéraire que vous », indique la plateforme.
Ladite application mobile est disponible sur Android et sur iOS. Après téléchargement, il faut créer un compte en s’inscrivant sur la plateforme. En cas de course, il suffit de rechercher votre destination et de cliquer là-dessus. Une carte apparaît et le chauffeur le plus proche vient vous chercher. S’il y a un client dans un rayon de 2 kilomètres qui a le même trajet que vous, il est possible de vous faire partager la course en le prenant à bord.
Amigo propose souvent des réductions avec des codes promos. Il faut souligner que l’objectif de la start-up est d’optimiser les coûts de transport et de réduire le temps d'attente des clients. C’est également un moyen de diminuer la pollution par l’optimisation du nombre de véhicules circulants. La start-up revendique plus de 500 véhicules en circulation, plus de 10 000 trajets effectués pour plus de 6 000 utilisateurs actifs. Il faut souligner que la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 5 000 fois, selon le Play Store. Cette statistique confirme les chiffres de la start-up qui veut pour l’instant se développer dans son pays d’origine, la Tunisie.
Adoni Conrad Quenum
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Depuis la révolution technologique, les proptech ont du mal à se frayer un véritable chemin en Afrique. Les start-up du secteur ont du mal à avoir du succès comme dans les domaines des finances, de l’agriculture ou encore de la santé.
Spleet est une solution proptech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les personnes à la recherche d’un appartement ou d’une maison à louer ou à acheter, de trouver le bien immobilier à leur convenance. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2018 par Akintola Adesanmi, Dolapo Adebayo et Daniella Ajala. La proptech a déjà levé plus de 3,5 millions $ pour accélérer sa croissance au Ghana et au Kenya.
« Notre solution du côté des locataires était une évidence. Ce sont les propriétaires qui avaient besoin d'être convaincus, mais cela a aidé que nous disposions déjà d'un réseau de propriétaires. […] Ainsi, au lieu de sortir et de lever du capital-risque, nous avons décidé que nous allions démarrer parce que nous pouvions convaincre certains propriétaires d'inscrire leurs maisons sur cette plateforme que nous avions construite et de résoudre certains de leurs problèmes », a expliqué Akintola Adesanmi.
La solution ne dispose pas d’application mobile. Il faudra passer par le navigateur et se rendre sur l’adresse web. La première étape consistera à s’inscrire puis vous pouvez accéder au catalogue de biens immobiliers de Spleet. Vous y trouverez des options d'abonnement journalier, mensuel, trimestriel et semestriel.
Pour louer un bien, l’utilisateur devra simplement créer une réservation en fournissant un certain nombre d'informations personnelles. La demande est ensuite traitée en quelques heures. Il faut signaler qu’aucun paiement n'est prélevé tant que la réservation n'est pas acceptée. La start-up propose également l’option de colocation.
Outre cette option, Spleet propose d’autres services à ses utilisateurs. Entre autres, on peut citer : « Louer maintenant, payer plus tard », « Collect » qui consiste à recevoir automatiquement les paiements de loyer au nom des propriétaires, ou encore « Verify » qui permet aux propriétaires et aux agents immobiliers d'effectuer les vérifications adéquates des antécédents des locataires avant de proposer des contrats de location.
Adoni Conrad Quenum
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