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Après des études en informatique à l'American International University-West Africa, il a décidé de se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat numérique en mettant en place une application mobile.

Chopser est une application mobile développée par une jeune pousse gambienne éponyme. Elle permet aux utilisateurs de commander dans des restaurants et à des fast-food depuis l’application et de se faire livrer dans les meilleurs délais. Basée à Serrekunda, la start-up a été fondée en 2021 par Omar Baldeh.

« Chopser est né de la passion d'utiliser une technologie innovante pour aider à résoudre deux problèmes clés et stimuler le secteur économique local. Le premier problème est de savoir comment construire rapidement une infrastructure résiliente pour aider les petites et moyennes entreprises à se débarrasser des effets de la Covid et mettre en place des mécanismes à l'épreuve du temps pour adopter une économie numérique permettant aux entreprises d'opérer en ligne, d'ajouter de la valeur et de continuer à servir encore plus de clients de manière intelligente, sûre et sécurisée », a indiqué Omar Baldeh.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement de l’application, devra s’inscrire pour accéder aux divers restaurants et fast-foods partenaires de la jeune pousse. En fonction de ses goûts et de ses moyens, il peut passer commande de la nourriture de son choix. Chopser intègre les menus numériques des différentes enseignes, ce qui facilite le choix de l’utilisateur.

« Les utilisateurs n'auront plus à se tracasser ou à passer des heures sur la pause déjeuner en raison du trafic et d'autres facteurs. En outre, Chopser offre des points de fidélité, un suivi GPS en direct et des promotions régulières, le tout à portée de main », ajoute Omar Baldeh.

Depuis son lancement, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 500 fois. La jeune pousse revendique plus de 37 restaurants sur sa plateforme et plus de 500 menus. Présent lors du Gitex Africa 2023 à Marrakech, au Maroc, Chopser n’a pas encore de plans d’expansion. Elle veut conquérir le marché gambien en proie à divers problèmes dans le secteur.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 06 juin 2023 17:09 Written by

Après avoir suivi plusieurs programmes d’incubation, en l’occurrence Plug and Play et 212 Founders, la fintech marocaine est en pleine croissance et rêve d’investir d’autres pays africains.

Hsabati est une solution fintech développée par une jeune pousse marocaine. Elle permet entre autres aux propriétaires de très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) de suivre la prospection commerciale, le niveau de stock produit, la facturation ou encore les finances de l’entreprise. Basée à Casablanca, la start-up a été fondée en 2019 par Saad Kemmou. Depuis sa création, elle a levé 600 000 $ m, pour soutenir sa croissance, dans une opération menée par CDG Invest.

« J’ai géré plusieurs TPME, j’ai fait du conseil et du freelance avec des TPME, elles avaient toutes la même problématique : on avait pas des outils adaptés. Soit ils étaient faciles à utiliser mais trop simples et pas du tout extensibles ou ce sont des outils très complexes et il fallait avoir un développeur sous la main. Ce qui fait qu’après quelques mois, on revenait sur Excel », a déclaré Saad Kemou à We Are Tech Africa lors du Gitex Africa à Marrakech, au Maroc.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Après inscription, il est possible d’accéder aux diverses fonctionnalités qui facilitent la gestion quotidienne de l’entreprise. Entre la fonction « CRM » qui permet de gérer et d’organiser les clients et leurs contacts avec toutes les informations nécessaires, ainsi que l'historique des interactions et « Finance » qui permet de garder un oeil sur la trésorerie, Hsabati propose une solution sur mesure.

De plus, bien que ce soit un logiciel, son utilisation ne requiert aucune installation. L’utilisateur n’aura donc besoin de disposer d’aucune compétence particulière en informatique pour utiliser la plateforme. Un abonnement est requis pour utiliser la solution : la jeune pousse propose une offre basique de 149 dirhams (environ 14,62 $) par mois et par utilisateur et la premium à 249 dirhams.

En ce qui concerne son plan d’expansion, Saad Kemmou veut commencer par l’Afrique de l’Ouest. « Les connexions les plus simples et les plus historiques sont la Côte d’Ivoire et le Sénégal et après on peut s’étendre aux autres pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine », ajoute-il.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 06 juin 2023 13:58 Written by

Depuis la pandémie de la Covid-19, les edtech se sont multipliées sur le continent. Au Tchad, un analyste programmeur et développeur d’applications a décidé de mettre en place une solution pour faciliter les formations en ligne.

Genoskul est une solution d’edtech développée par une jeune pousse tchadienne. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à divers formations à distance, de recourir à des répétiteurs ou encore d’obtenir des réponses plus ou moins pertinentes de son assistant intelligent depuis sa plateforme web. La start-up a été fondée en 2020 par Valery Kagro. Elle a pour but de démocratiser l’éducation et de permettre à chaque individu d’accéder à des formations sans aucune autre contrainte.

La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. Après téléchargement, il est indispensable de s’enregistrer avant d’avoir accès aux divers services. Cette étape est plutôt aisée puisqu’avec Genoskul, il faut juste une adresse mail ou un numéro de téléphone pour effectuer l’enregistrement. L’utilisateur peut accéder à des salles virtuelles où il peut discuter avec d’autres apprenants de l’edtech.

« Les salles virtuelles interconnectent les apprenants de différents horizons pour un brassage intellectuel ; elles sont supervisées par des enseignants qualifiés pour la préparation efficaces aux examens et concours nationaux et internationaux du secondaire et du supérieur », indique la start-up.

En ce qui concerne les formations, Genoskul propose aussi bien des cours en fabrication de chaussures en pagne, en transformation de karité ou encore en élevage de lapins que des cours en gestion publique ou en développement durable et action citoyenne. Selon Valery Kagro, tout le monde devrait pouvoir accéder à l’éducation et aux formations de son choix, peu importe son âge ou le type de formation auquel il aspire.

Pour soutenir sa croissance, Genoskul a réalisé des collectes de fonds à hauteur de 5 millions FCFA (environ 8 149 $). Elle bénéficie également de l’accompagnement de Chad Innovation, un incubateur qui a permis à la jeune pousse de disposer d’un stand lors du Gitex Africa 2023 à Marrakech, au Maroc.

Valery Kagro a des rêves d’expansion. « Notre plateforme est utilisée par plus de 17 000 utilisateurs dans plusieurs pays d’Afrique francophone. Nous sommes en train de vouloir intégrer la version anglaise et arabe pour nous étendre dans d’autres pays du continent », déclare-t-il à We Are Tech Africa.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 05 juin 2023 14:20 Written by

Avec le développement du commerce électronique, les start-up de livraison sont de plus en plus sollicitées. Elles prolifèrent sur le continent avec des solutions adaptées aux réalités de chaque pays.

Zmall Delivery est une solution numérique développée par la firme éthiopienne Etta Solutions. Elle permet de se faire livrer, via son application mobile, de la nourriture, des produits d'épicerie, des boissons, des fleurs ou encore des médicaments avec une flotte de 150 vélos. La solution a été lancée en 2021 par Temesgen Geberehiwot et Ambaye Michael Tesfay.

Disposant d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS, l’utilisateur devra se créer un compte pour accéder à la solution. Après cette étape, il pourra directement effectuer ses courses ou commander de la nourriture dans les différentes enseignes partenaires de Zmall Delivery. On y retrouve des restaurants, boutiques ou encore des supermarchés, et des détails comme la distance par rapport à votre position sont affichés sur la plateforme, ce qui vous permettra d’avoir une idée du temps et du tarif de la livraison. La jeune pousse affiche également « ouvert » et « fermé » en fonction des heures d’ouverture et de fermeture des différentes enseignes.

Après votre commande, un des livreurs de Zmall Delivery prend votre colis en charge pour l’apporter à l’adresse indiquée. Que ce soit à votre domicile, au bureau ou ailleurs, les livreurs pourront rallier votre position dans les meilleurs délais. Il est également possible de suivre en temps réel depuis l’application mobile la position du livreur. La version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les informations de Play Store.

Uniquement présente à Addis-Abeba, la start-up veut se déployer au quatrième trimestre de cette année à Awasa, Adama, Mekele, Bahir Dar et Gondar, d’après Temesgen Geberehiwot. « Au niveau international, nous venons de lancer Zmall au Soudan du Sud et nous travaillons sur Djibouti et le Somaliland pour le premier trimestre de l'année prochaine », ajoute-il lors du Gitex Africa à Marrakech, au Maroc.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 05 juin 2023 13:24 Written by

Dans le but de permettre aux populations africaines d’accéder à des soins de santé abordables à domicile, un médecin camerounais a décidé de mettre en place une solution sur mesure, adaptée aux réalités de son pays, le Cameroun.

Clinic Home est une solution d’e-santé développée par l'entreprise E-santé Cameroun. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les patients et/ou les parents d’une personne indisposée, de prendre des rendez-vous en ligne pour une consultation à domicile ou à distance avec un médecin, généraliste ou spécialiste, en fonction de l’affection. Elle offre également des services de laboratoire à domicile et de pharmacie en ligne. Basée à Douala, E-santé Cameroun a été fondée en 2021 par Philippe Ohandja.

Avec pour principal objectif de faciliter le parcours de soins du patient, la solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur passe par la case inscription ou alors prend directement rendez-vous en cliquant sur le bouton dédié. Il remplit un formulaire en fournissant des informations telles que le type de médecin qu’il souhaite rencontrer, la plage horaire, l’affection dont il souffre et opte pour une téléconsultation ou une consultation à domicile.

« Une fois le paiement effectué, quelques minutes après, une télé opératrice l’appellera et le mettra ensuite en relation avec un médecin, qui l’évaluera au téléphone avant de venir à son domicile. Après l’avoir examiné, si c’est nécessaire, le médecin demandera à une infirmière à travers la plateforme, de se rendre à son domicile pour effectuer des prélèvements d’examens ou des soins infirmiers », déclare Philippe Ohandja à We Are Tech Africa lors du Gitex Africa au Maroc. S’il veut plutôt faire des analyses ou s’acheter des médicaments, ces services sont également disponibles.

En ce qui concerne les tarifs, il faudra débourser 10 000 FCFA (environ 16,41 $) pour la consultation avec un médecin généraliste. Les frais montent à 15 000 FCFA pour une consultation nocturne et pendant les week-ends. Pour un médecin spécialiste, les frais sont de 15 000 FCFA et passent à 20 000 FCFA en nocturne et en week-end. Par contre, la téléconsultation est facturée à 3 000 FCFA.

La jeune pousse revendique environ 25 000 utilisateurs. En 2022, elle a intégré un programme d’accélération au Sahel par le biais de l’entreprise I&P (investisseurs et partenaires). Bien qu’elle n’ait pas encore réalisé de cycle de financement, E-santé Cameroun à des projets d’expansion pour sa solution Clinic Home ; la Côte d’Ivoire sera éventuellement le point de départ, d’après Philippe Ohandja.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 02 juin 2023 14:18 Written by

Le common law est pratiqué dans environ 80 pays dans le monde. Les hommes de droit peuvent donc se référer à des décisions de justice dans ces pays pour défendre plus efficacement leurs clients. Mais accéder à toutes ces informations s'avère fastidieux.

Judy Legal est une solution numérique développée par une start-up nigériane. Elle permet aux hommes de droit d’accéder plus aisément à la jurisprudence des pays de common law (environ 80 pays), et principalement celle du Nigeria, du Kenya et du Ghana, afin de faciliter la défense de leurs affaires devant les tribunaux. La jeune pousse, basée à Lagos, a été fondée en 2018 par Bright Oleka, Charles Thompson et Sadiq Okocha.

 Judy Legal veut « être la base de données de jugements la plus complète et la plus utilisée au monde ». « Notre mission est de soutenir la profession juridique et l'administration de la justice en fournissant un service de rédaction de rapports juridiques sous une forme pratique et à un prix modéré », indique la plateforme.

Avec son application mobile accessible sur iOS et Android, l’utilisateur ne peut accéder aux divers services sans la création d’un compte et la souscription à un abonnement. Avec l’accès basique, on peut avoir accès à la base de données juridiques de la jeune pousse ; affiner les résultats de la recherche par tribunal, par date, par pays et également par sujet ou encore travailler en partageant des documents avec ses collaborateurs.

L’abonnement premium, par contre, permet d’effectuer des recherches assistées avec l’intelligence artificielle, donne accès à la codification de la législation avec modifications et abrogations… Il faut débourser jusqu’à 150 $ par mois pour cette option. Quant à l’option basique, elle est facturée à 25 $ par mois.

Depuis son lancement, la version Android de son application mobile a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois. En 2018, elle a figuré parmi les lauréats du programme du Meltwater entrepreneurial school of technology (MEST). Elle a reçu à cette occasion un chèque d’un montant de 100 000 $. Deux ans plus tard, elle a été sélectionnée parmi 20 start-up pour prendre part à la cinquième cohorte du Google for Startups Accelerator Africa.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 26 mai 2023 17:05 Written by

Après avoir travaillé pendant cinq ans dans des firmes américaines telles que Yahoo, Bassem Bouguerra a décidé de rentrer dans son pays, la Tunisie. Il y lance une jeune pousse peu avant la pandémie de Covid-19.

IntiGo est une solution numérique d’e-mobilité développée par une start-up tunisienne. Elle permet aux utilisateurs de se déplacer dans les villes du pays en taxi-scooter et en VTC, et de faire livrer des colis au dernier kilomètre. La start-up, basée à Tunis, a été fondée en 2019 par Bassem Bouguerra et Nebil Jridet. Depuis son lancement, elle a déjà levé 1,6 million $ pour entre autres développer sa technologie, élargir ses offres et accélérer sa croissance en Tunisie.

« Nous mettons à la disposition de notre clientèle des voitures confortables et des modèles récents. Nous proposons également des réductions par le biais de codes promos et nous n’augmentons pas les prix lors des heures de pointe », a expliqué Bassem Bouguerra.

Disposant d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS, l’utilisateur devra se créer un compte pour accéder à IntiGo. S’il veut effectuer une course, il renseigne l’adresse dans l’application et lance la recherche. Les résultats affichent les tarifs et les divers moyens de transport. L’utilisateur opte pour l’un ou l’autre et si éventuellement pour le même moyen de transport il a plusieurs choix, il peut choisir un conducteur en fonction du nombre d’étoiles (qui est la note sur l’application attribuée par les précédents clients) ou de la proximité de sa position géographique.

Outre le transport urbain, la jeune pousse s’occupe de la livraison de colis, de nourriture et des produits d’épicerie. Elle dispose de sept entrepôts où éventuellement stocker les articles. Il faut signaler que la jeune pousse a connu un boom de la livraison pendant la période de la pandémie de Covid-19. D’après la start-up, elle atteignait 2 000 livraisons par semaine, mais ces chiffres sont retombés à 600 après le retour à la normale.

En 2023, IntiGo revendique plus de 200 000 courses et 60 000 téléchargements de son application mobile. D’après les statistiques de Play Store, la version Android a été téléchargée plus de 50 000 fois ce qui corrobore les chiffres avancés par la start-up. Bassem Bouguerra rêve d’expansion mais, « il faut juste choisir le bon timing, la bonne destination et surtout un bon produit qui puisse concurrencer à l’international. Toutes les options sont ouvertes », ajoute-il.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 24 mai 2023 11:32 Written by

Après avoir suivi un programme d’incubation en 2022, l’agritech kényane a lancé sa phase pilote en février 2023 puis, avec ses partenaires, a décidé d’effectuer un lancement officiel ce mois.

Tawi est une place de marché agritech développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux cuisines commerciales, telles que les hôtels, les restaurants, les traiteurs, les écoles ou encore les hôpitaux, d’accéder directement aux produits frais des petits exploitants agricoles via sa plateforme web. La start-up, fondée par Cherotich Rutto, a lancé sa plateforme en 2023 après une incubation auprès de SC Ventures, une filiale de la banque britannique Standard Chartered.

« Tawi connectera nos agriculteurs à une opportunité de marché estimée à 200 milliards de shillings kenyans [1,47 milliard $]. Grâce à cette plateforme, les agriculteurs gagneront plus pour leurs produits tout en améliorant l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement en produits de haute qualité pour les clients commerciaux. Nous y parvenons en agrégeant la demande et en simplifiant le processus de vente et d'achat de produits frais à l'échelle commerciale », a déclaré Cherotich Rutto.

La solution ne dispose pas encore d’application mobile. Il faut donc passer par un navigateur pour y accéder depuis un smartphone ou un ordinateur. L’utilisateur peut accéder aux diverses fonctionnalités de Tawi après avoir cliqué sur le bouton « Commencer », puis  « Vendeur » ou « Acheteur » sur la page d’accueil en fonction de son statut. Après, il faudra suivre le processus en remplissant les formulaires et soumettre la demande pour approbation par la start-up.

Entre février 2023 où elle a commencé le test de la plateforme et mai 2023 où elle a officiellement été lancée, Tawi a enregistré plus de 1 000 agriculteurs, 250 cuisines commerciales et a effectué plus de 1 000 livraisons. En ce qui concerne les livraisons, elles sont gérées par l’équipe logistique de la jeune pousse et s’effectuent dans les 12 à 18 heures après la commande. Il faut commander pour au moins 2 000 shillings kényans (14,71 $) sur Tawi.

L’agritech veille à ce qu'au moins 25 % des agriculteurs avec lesquels elle s'associe soient des femmes et des jeunes et que 90 % des produits proviennent directement des agriculteurs. Elle prévoit également d’intégrer des services financiers, en l’occurrence des prêts et des microassurances, mais aussi une assistance agronomique pour soutenir l’adoption de bonnes pratiques agricoles. Officiellement lancée le mardi 9 mai, aucun plan d’expansion n’est à l’ordre du jour.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 23 mai 2023 14:00 Written by

Le secteur du commerce électronique a connu une explosion en Afrique pendant la pandémie. Les services de livraison ont également bénéficié de ce boom et se sont multipliés partout sur le continent.

Wiikko est une place de marché numérique développée par une start-up congolaise. Elle permet de connecter les consommateurs à divers commerces et assure la livraison de colis en cas de transactions commerciales. La start-up, basée à Kinshasa, a été fondée en 2019 par Eric Bemba.

Disposant d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS, l’utilisateur devra se créer un compte après téléchargement de l’application. Il pourra directement accéder aux boutiques en ligne des enseignes présentes sur Wiikko. Que ce soit pour l’achat de nourritures dans un restaurant ou dans un fast-food, ou encore de produits dans un supermarché, la jeune pousse congolaise dispose des partenaires commerciaux pour assurer ces services.

Après l’achat, ce sera à sa flotte de livreurs de s’occuper de la livraison au dernier kilomètre. Depuis l’application, le client fournit donc toutes les informations nécessaires pour que tout se déroule convenablement. Wiikko s’engage pour que les livraisons soient effectuées dans l’heure par des professionnels formés à cette fin. « Nous avons aidé plus de 50 chauffeurs à fournir un meilleur service de livraison grâce à la formation. Avant Wiikko, la plupart d'entre eux étaient des chauffeurs de taxi-moto non enregistrés », indique la plateforme.

La jeune pousse d’Eric Bemba revendique plus d’un millier de marchands sur sa plateforme, plus de 50 000 commandes livrées, plus de 25 000 utilisateurs et plus de 16 000 clients actifs. Les données de Play Store corrobore les chiffres relatifs au nombre d’utilisateurs puisque la version Android de l’application a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois.

Par ailleurs, Wiikko a des rêves d’extension et d’expansion. Dans un premier temps, elle veut s’implanter dans toutes les grandes villes de la République démocratique du Congo. Actuellement, elle est présente uniquement à Kinshasa, la capitale et plus grande ville du pays avec ses 16 millions d’habitants. « Jusqu’à 5 millions de personnes sont actives sur les réseaux sociaux ici. Et leur nombre croît chaque année. C’est ce public-là que nous visons », a déclaré Eric Bemba.

Après cette étape, la start-up veut aller à l’assaut du continent noir. « Notre vision est de devenir le service de livraison panafricain détenant l’un des plus grands réseaux de partenaires marchands et livreurs sur le continent pour promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous », peut-on lire sur la plateforme.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 23 mai 2023 10:01 Written by

L’idée de la création de cette healthtech est venue à l’une des cofondatrices quand il n’y avait personne pour prendre soin de sa grand-mère, victime de brûlures corporelles et hospitalisée, pendant que ses parents souffraient dans le même temps de maladies chroniques.

Mbombo Home Care est une solution d’e-santé développée par une jeune pousse camerounaise. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les personnes âgées et les personnes dépendantes, d’avoir recours à des services de soins de santé à domicile. La healthtech, basée à Douala, a été fondée en septembre 2019 par Peguy Nanfack et Laurence Mengue ; 90% du personnel de Mbombo Home Care est composée de femmes.

« Mbombo Home Care accompagne chaque jour des personnes âgées et des personnes dépendantes au Cameroun. Nous avons une approche personnalisée de l’aide à domicile et choisissons les meilleures options correspondant au mieux à vos attentes », indique la plateforme.

Elle ne dispose pas encore d’une application mobile, c’est donc via sa plateforme web qu’il faut impérativement passer pour accéder aux divers services. Depuis un smartphone et un ordinateur, il faudrait se rendre sur l’adresse web via un navigateur pour avoir accès au site de Mbombo Home Care. En cliquant sur le bouton « prendre rendez-vous », le potentiel patient (ou son proche qui veut recourir aux services pour lui) est dirigé directement vers un compte WhatsApp. C’est donc via ce réseau social que les premiers contacts sont effectués.

Entre autres, elle propose des consultations gériatriques et généralistes, des services de soins infirmiers et d’auxiliaires de vie, de la kinésithérapie ou encore des services de garde-malade. En fonction de ses besoins, l’utilisateur recourt à l’un ou l’autre des services. La healthtech propose également des services de location et de vente de fauteuils roulants, de matelas anti-escarres, de cannes, de déambulateurs ou encore de béquilles.

En 2021, l’équipe de Mbombo Home Care était composée d’une vingtaine de personnes. On y retrouve entre autres des médecins, des aide-soignants ou encore des infirmiers répartis dans les villes de Douala et de Yaoundé. Bien que la Covid-19 ait eu un impact sur sa progression, la jeune pousse camerounaise poursuit sa croissance.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 22 mai 2023 15:55 Written by
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