A l’origine, la start-up opérait dans la livraison puis elle a noué des partenariats pour faciliter l’achat puis la livraison des produits de certaines enseignes.
Quench est une application mobile développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs de se faire livrer des articles achetés chez leurs partenaires. La start-up, basée à Stellenbosch, a été fondée en 2016 par Liam McCreedy. Le but est de « créer une expérience d'achat pratique, vous donnant plus de temps à la maison et moins de temps dans les magasins ».
L’application mobile est disponible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra s’inscrire pour accéder aux services tels que les produits d'épicerie et de première nécessité des enseignes Woolworths et Dis-Chem, les boissons alcoolisées d’Ultra Liquor ou encore des plats de restaurants.
Pour passer une commande, il faudrait, dans un premier temps, renseigner son adresse en cliquant sur le bouton « Account » puis sur « My Delivery Adresses ». Cette action permettra à l’utilisateur de savoir si la jeune pousse livre dans la zone.
Si c’est le cas, il peut ajouter des articles à son panier puis sur l’icône du sac de provisions pour afficher tous les produits et le montant total de la course. L’utilisateur peut toujours modifier le contenu en ajoutant ou en retirant des produits de son panier. Il clique sur « Checkout » pour valider sa commande. Il faut signaler qu' en cas de rupture de stocks d’un produit de la commande, Quench vous contacte pour vous demander de remplacer le produit.
Depuis son lancement, la version Android de son application mobile a déjà été téléchargée plus de de 50 000 fois, selon les données de Play Store. Elle veut devenir une super application et en avril 2021, elle a levé un montant non dévoilé pour amorcer ce projet en renforçant ses partenariats et en améliorant sa technologie.
Adoni Conrad Quenum
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L’accès aux médicaments n’est pas une sinécure dans certaines régions du continent. Les start-up opérant dans la distribution des produits pharmaceutiques sont des alternatives intéressantes pour les populations qui vivent dans ces régions.
Afia Pharma est une solution numérique développée par la firme rwandaise Afia Group Ltd. Elle permet aux utilisateurs de se procurer des produits pharmaceutiques en ligne depuis le confort de leur maison. La start-up, basée à Kigali, a été fondée en 2020 par Biganza Papy.
« Notre mission est de rendre les médicaments de qualité accessibles, disponibles et abordables pour des milliards de personnes à travers l'Afrique et de s'assurer que tout le monde a accès aux médicaments à tout moment et partout », peut-on lire sur la plateforme.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android depuis laquelle l’utilisateur peut effectuer ses transactions commerciales. Après téléchargement et création de son compte, il peut surfer sur la plateforme mobile pour découvrir les produits disponibles. Entre autres, on peut citer les antiviraux, les vitamines, les antipaludiques ou encore des anti-inflammatoires.
Pour commander sur Afia Pharma, il suffit de trouver le produit recherché, de l'ajouter au panier, de sélectionner l'option de livraison et de valider l'achat. Dans le cas où une ordonnance est obligatoire, il est possible de la téléverser sur la plateforme. Afia Pharma accepte la plupart des méthodes électroniques de paiement, telles que les cartes bancaires.
Pour aider les utilisateurs à ne pas oublier de prendre leurs médicaments, l'application propose une fonction de rappel. En 2023, la healthtech a été sélectionnée pour rejoindre la deuxième cohorte du programme panafricain Investing in Innovation (i3), entre autres soutenu par la Fondation Bill et Melinda Gates ou encore Microsoft. Toutes les start-up de la cohorte recevront 50 000 $ pour accélérer leur croissance sur le continent.
Adoni Conrad Quenum
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Après plusieurs années dans des entreprises d’envergure mondiale, Richmond Ogigai s’est allié à un ami pour se lancer dans le secteur de la fintech. Cette nouvelle aventure est une continuation de son parcours entrepreneurial.
WallX est une solution fintech développée par une start-up nigériane éponyme. Elle permet aux utilisateurs, les personnes physiques et morales, d’envoyer et de recevoir de l’argent, de recevoir des paiements ou encore d’effectuer des dépenses en ligne. La start-up, basée à Lekki dans l’Etat de Lagos et à New York aux Etats-Unis, a été fondée en 2020 par Richmond Ogigai et Subomi Jegunmah.
« J'ai vu de mes propres yeux les expériences des propriétaires de petites entreprises en matière de paiements et la façon dont leurs entreprises finissent par mettre la clé sous la porte parce qu'ils n'ont pas eu les outils ou les connaissances de base pour les développer. [...] Des éléments tels que les outils de paiement numériques intelligents, la tenue des dossiers, l'embauche et la gestion des ventes sont encore réalisés de manière très manuelle, ce qui finit par nuire à l'activité de l'entreprise », indique Richmond Ogigai.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra créer un compte pour avoir accès aux divers services. Que ce soit un particulier ou une entreprise, il pourra entre autres générer des liens de paiements, générer un code NIP (numéro d’identification personnel) pour encaisser plus aisément des paiements marchands ou encore des chèques cadeaux, payer des factures d’électricité, acheter du temps d’antenne ou encore effectuer des contributions monétaires comme les financements participatifs.
Depuis son lancement, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois. WallX a été sélectionnée pour la cohorte Printemps 2023 de l’accélérateur new-yorkais Starta. Pour la même année, elle figure parmi les 12 start-up de l’accélérateur Fast soutenu par Microsoft.
Adoni Conrad Quenum
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L’accès aux pharmacies et aux hôpitaux est difficile dans certaines parties du continent. Pour pallier ce problème, des solutions d’e-santé ont émergé.
Zendawa est une plateforme d’e-santé développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des produits pharmaceutiques en ligne ou encore de prendre rendez-vous avec des médecins. La start-up, basée à Nakuru, a été fondée en 2022 par Wilfred Chege. L’objectif est de mettre en place des solutions durables dans le secteur des technologies de la santé.
La solution ne dispose pas d’une application mobile, il faut donc passer par un navigateur pour accéder à la plateforme web de Zendawa. L’utilisateur pourra ensuite découvrir tous les services proposés sans être obligé de créer un compte. Outre les services sus-cités, elle propose aux pharmaciens un service de gestion de la trésorerie et des stocks et un accès au fonds de roulement.
« Nous nous appuyons sur l'intelligence artificielle, basée sur les données de la suite numérique de nos pharmacies, pour établir des scores de crédit qui débloquent l'accès au capital pour nos pharmacies auprès de nos partenaires prêteurs », peut-on lire sur la plateforme.
Quant aux médecins, la healthtech a déployé une fonction qui leur permet de partager les dossiers médicaux des patients. « Nous fournissons à nos médecins une suite numérique intégrée à partir de laquelle ils peuvent partager les dossiers médicaux des patients et tirer parti de l'intelligence artificielle pour prendre des décisions éclairées en matière de soins », indique la plateforme.
En outre, la prise de rendez-vous aussi ne requiert pas la création d’un compte. Il suffit de cliquer sur le bouton « Make an appointment » et renseigner son nom, son adresse e-mail, son numéro, la date de rendez-vous ; puis rédiger un message pour expliquer son état de santé.
Par ailleurs, Zendawa a lancé un service de paiement différé pour faciliter les approvisionnements des pharmacies en cas de rupture de stocks. En 2023, elle est sélectionnée parmi les 29 start-up africaines qui participent à la deuxième cohorte d'Investing in Innovation (i3).
Adoni Conrad Quenum
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Avec l’accélération de la transformation numérique en Afrique, les entreprises privées et publiques et l’administration publique sont en quête de compétences numériques. Cette start-up propose une approche de solution avec une plateforme edtech.
Stutern est une plateforme edtech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des cours en ligne, en l’occurrence dans le secteur de l’informatique. Basée à Lagos, la start-up a été fondée en 2015 par Kehinde Ayanleye (photo, à droite) et Taiwo Ayanleye (photo, à gauche).
La solution ne dispose pas d’une application mobile. L’utilisateur, par le biais de son navigateur, se rendra sur le site web de la start-up et créera son compte. Il a le choix entre plusieurs formations telles que la conception UI/UX, le développement web en front-end et en back-end, la science des données ou encore le développement mobile.
L’utilisateur n’est pas systématiquement admis au programme après son inscription. Il faut remplir un formulaire de candidature où il faudra faire part de l’intérêt et de la motivation pour le programme choisi et répondre à des questions sur ses compétences générales par écrit et sous forme vidéo. Il répondra ensuite à des questions spécifiques et techniques se rapportant au programme choisi et sur la base des réponses, il sera évalué et son statut d’admission lui sera communiqué.
La formation dure entre 16 et 24 semaines à raison deux séances par semaine. Il faut souligner que les cours se déroulent en ligne en direct, et les apprenants peuvent poser des questions pour une meilleure compréhension. L’edtech permet aux apprenants de payer les frais suivant trois modalités. On peut citer le paiement intégral, le paiement échelonné et l’accord de partage des revenus. Cette dernière modalité signifie que l’apprenant paie une partie de la scolarité pendant sa formation puis rembourse le reste après qu’il a trouvé un travail, selon un accord de partage des revenus.
Adoni Conrad Quenum
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L’agritech kényane se veut moderne et en avance sur ses concurrents. Elle utilise des mégadonnées pour améliorer sa production.
Fondée en 2015 par Joseph Rehmann et Steve Moran, Victory Farms est une agritech kényane spécialisée dans la pisciculture et dans la commercialisation de poissons, en l’occurrence les tilapias. Elle dispose d’une plateforme depuis laquelle les utilisateurs peuvent se procurer ces poissons, en vrac ou emballés. Depuis son lancement, elle a déjà levé plus de 43 millions $ pour entre autres améliorer sa technologie, développer ses activités et accélérer sa croissance au Kenya et sur le continent.
« Nous vendons aux Africains du marché de masse par le biais d'une chaîne du froid RTM très innovante qui utilise des données prédictives pour pousser le poisson vers des milliers de dames de marché chaque jour dans tout le Kenya avec moins de 1% de détérioration. [...] Cela nous permet d'innover et de créer des solutions plus rentables grâce à nos systèmes et à la puissance des données, afin de fournir un produit meilleur et plus frais à un plus grand nombre de consommateurs », explique Joseph Rehmann.
La solution ne dispose pas d’une application. Il faudra passer par la plateforme web pour effectuer les achats et pour cela, la création d’un compte est indispensable. Après cela, l’utilisateur peut passer sa commande et payer par le portefeuille électronique M-Pesa ou par carte bancaire avant ou lors de la livraison. Toutefois, la start-up a introduit un code USSD pour localiser ses nombreux points de vente. Elle en revendique plus de 54 où plus de 15 000 femmes du marché se ravitaillent.
Par ailleurs, la jeune pousse veut améliorer sa technologie et s’étendre à d’autres marchés. « Nous avons plusieurs initiatives en cours et planifiées pour construire la première plateforme de poisson à bilan carbone négatif au monde. Je pense que c'est très excitant car nous avons intégré de nombreuses dimensions tangibles et mesurables dans l'entreprise pour y parvenir », explique Joseph Rehmann.
Adoni Conrad Quenum
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Bien qu’elle ait été créée en 2014, c’est en 2021 que cette insurtech s’est retrouvée pour la première fois sur le devant de la scène, quand elle a annoncé avoir réalisé un chiffre d’affaires d’environ 4,8 millions $ à la fin de l’exercice précédent.
Fondée en 2014 par Arun Iyer (photo), Alpha Direct est une start-up botswanaise opérant dans les technologies de l’assurance. Elle a développé une solution insurtech éponyme pour permettre aux utilisateurs d’acheter diverses polices d’assurance depuis leur smartphone. La start-up a son siège social dans la ville de Gaborone, la capitale du Botswana. En 2021, elle a réussi un tour de table d’un montant de 600 000 $ pour accélérer sa croissance.
La solution dispose d’une application mobile uniquement accessible sur Android. L’utilisateur devra le télécharger depuis le Play Store et y créer un compte. Après cette étape, il a accès aux services de la start-up et pourra opter pour une police d’assurance plutôt qu’une autre. Alpha Direct propose des assurances pour les voitures, les voyages, les smartphones, les entreprises ou les travailleurs.
Après l’obtention du devis, l’utilisateur peut suivre le processus puis souscrire à la police d’assurance choisie si le montant et les conditions sont à son avantage. Outre l’obtention des devis, il est également possible de réclamer ou obtenir des réparations après un dégât. Il faudra remplir un formulaire sur la plateforme en renseignant toutes les informations pertinentes pour la prise en charge rapide du dossier.
Depuis son lancement, l’application mobile a été téléchargée plus d’un millier de fois. La start-up a des ambitions d’expansion, en l’occurrence vers la Zambie et l’Afrique du Sud. Par ailleurs, elle veut également s’étendre à d’autres régions du Botswana.
Adoni Conrad Quenum
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Malgré sa démocratisation, l'Internet n’est toujours pas aisément accessible dans certains pays du continent. Pourtant, des tech entrepreneurs font le nécessaire pour proposer aux populations connectées des services locaux sur mesure.
Warani Shop est une application de commerce en ligne développée par une start-up centrafricaine. Elle permet aux utilisateurs d’effectuer des achats en ligne et de se faire livrer à l’adresse indiquée lors de la commande. La start-up, basée à Bangui, a été fondée en 2023 par Vianney Kanda.
« Après plusieurs réflexions sur certains problèmes que rencontrent les Centrafricains, notamment pour avoir accès aux produits de bonne qualité, ou pour se faire livrer des produits, j’ai décidé de créer cette start-up Warani qui représente un pont entre le client et le vendeur. [...] L’objectif principal de Warani est de créer des accessibilités à des services, et à des produits pour le compte des Centrafricains », indique Vianney Kanda.
L’application mobile est accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra se créer un compte pour accéder aux divers services disponibles sur la plateforme. Que ce soit les produits cosmétiques et de beauté, des articles de cuisine, de la quincaillerie, des pagnes ou encore des vêtements, Warani Shop est une boutique en ligne plutôt complète. Elle intègre plusieurs moyens de paiement tels que la carte Visa, le mobile money avec le réseau de téléphonie mobile Orange ; ou le paiement en espèces après la livraison.
Dans un pays où le taux de pénétration de l’Internet était de 10,58 % en 2021, d’après les données de l’Union internationale des télécommunications, la start-up a mis en place un numéro pour recevoir des commandes par téléphone. Depuis son lancement le samedi 9 septembre, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus d’une centaine de fois, d’après les données de Play Store.
Adoni Conrad Quenum
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Après plusieurs années de croissance en Egypte, la super application a décidé d’investir plusieurs marchés du Moyen-Orient cette année. Pour cela, elle a signé divers partenariats pour améliorer ses services.
Yalla est une super application développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs d’envoyer et de recevoir des fonds, de payer des commerçants et de commander de la nourriture dans les restaurants partenaires. La start-up, basée au Caire, a été fondée en 2021 par Waleed Sadek.
La solution dispose d’une application accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra créer un compte pour accéder aux diverses fonctionnalités. Outre les principaux services cités plus haut, il intègre également le transport à la demande, une boutique en ligne, le paiement des données et du temps d’antenne, la souscription à des assurances, etc. Yalla propose également des cartes virtuelles pour faciliter les transactions commerciales en ligne.
« La carte Yalla (physique et virtuelle dans Yalla Super App) est le seul compte financier dont vous aurez besoin pour gérer votre argent. Il vous aidera à envoyer, recevoir, payer, retirer, économiser, investir et suivre votre argent », peut-on lire sur la plateforme. Il est également possible d’effectuer des retraits dans des distributeurs automatiques de billets, de verrouiller et de déverrouiller la carte en un clic depuis l’application mobile ou encore de fixer des limites de dépenses.
La super application revendique plus de 1,6 million d’utilisateurs et plus de 6 milliards de livres égyptiennes (environ 194 millions $) de transactions depuis son lancement. Outre l’Egypte, elle est également présente aux Emirats arabes unis, au Pakistan et en Arabie saoudite. A propos de l’expansion en Arabie saoudite, qui a été annoncée la semaine dernière, Waleed Sadek explique que sa start-up a pour objectif « d’attirer environ un million d'utilisateurs saoudiens au cours de la première année d'exploitation, en offrant les meilleurs services possibles qui répondent aux désirs et aux besoins de nos clients ».
Adoni Conrad Quenum
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Fondée en 2021, elle s’est rapidement retrouvée sous le feu des projecteurs avec sa participation à la cohorte d’été d’un programme d’accélération d’envergure. Depuis lors, la jeune pousse est en pleine croissance.
FoodCourt est une solution numérique développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs de commander de la nourriture en ligne dans plusieurs restaurants et de se faire livrer à domicile ou au bureau. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2021 par Henry Nneji et Paul Adokiye Iruene.
« Le comportement des consommateurs évolue en Afrique et, malgré l'essor d'applications de livraison de nourriture comme Jumia Foods et Glovo, l'inefficacité dans le domaine de la livraison de nourriture est encore très importante. Nous avons réalisé que tout ce que les clients voulaient vraiment, c'était de la bonne nourriture et une expérience de commande transparente », explique Henry Nneji.
L’application mobile est accessible sur iOS et sur Android, et l’utilisateur doit disposer d’un compte pour passer ses commandes. Plusieurs restaurants proposant diverses variétés de nourritures sont accessibles sur la plateforme mobile de la start-up. Il est également possible de faire des commandes groupées. FoodCourt est cashless, elle ne reçoit donc aucun paiement en espèces. Toutes les transactions sont payées via des moyens de paiement digitaux tels que le portefeuille numérique, les cartes bancaires ou encore les virements bancaires.
« Les frais de livraison sont déterminés par la distance entre vous et le restaurant. Nos frais de livraison sont actuellement compris entre 390 et 850 nairas [environ 0,5 $ et 1,08 $] et peuvent augmenter jusqu'à 1,5 fois en cas de forte hausse. Les surcharges sont causées par des facteurs irréguliers tels qu'un trafic intense, de fortes pluies, une pénurie de carburant, un volume élevé de commandes au restaurant, etc. », indique la plateforme.
D’après les données de Play Store, la version Android de son application mobile a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois. En 2022, FoodCourt a été sélectionnée pour participer à cohorte d’été de l’accélérateur californien Y Combinator. La start-up a des rêves d’expansion et veut conquérir le Nigeria, l’Afrique et d’autres continents.
Adoni Conrad Quenum
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Les plateformes de commerce en ligne se multiplient en Egypte et la concurrence pour gratter des parts de marché est féroce. Bien que basée au Caire, cette start-up a décidé de partir à la conquête des autres villes du pays des pyramides.
Kenzz est une plateforme de commerce en ligne développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs de faire leurs achats en ligne à des prix concurrentiels sans passer par des intermédiaires ou des revendeurs. La start-up, basée au Caire, a été fondée en février 2022 par Ahmed Atef, Mahmoud Al Silk et Moataz Sami. Dès octobre, elle a levé environ 3,5 millions $ pour accélérer sa croissance sur le marché domestique.
« Nous visons un segment complètement différent de celui d'Amazon et des autres grandes plateformes, qui sont centralisées dans les grandes villes et s'adressent aux personnes qui sont à l'aise avec les achats en ligne. [...] Ce que nous faisons, c'est rapprocher cette expérience des masses et construire une plateforme de commerce électronique fiable et digne de confiance qui s'adresse spécifiquement au marché de masse, en résolvant les obstacles à l'achat, qu'il s'agisse de confiance, d'abordabilité et de pertinence, tout en capitalisant sur l'engagement social et les aspects d'interaction sociale du commerce électronique », explique Ahmed Atef.
La jeune pousse propose une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur y crée son compte avec son numéro de téléphone après téléchargement et peut ainsi accéder aux divers magasins en ligne de la plateforme. Que ce soit pour des produits d’épicerie, les vêtements, les articles de maison et de sport, de l’électroménager ou encore des livres, Kenzz dispose de magasins, accessibles depuis sa plateforme, spécialisés dans la commercialisation de ces différents articles.
Il est possible d’effectuer des achats collectifs avec des amis ou les membres de sa famille et de partager les frais de la commande dans le but de bénéficier de réductions allant jusqu’à 65 %. Du fait d’avoir fait le choix de se développer dans les villes secondaires du pays, la plateforme est en pleine croissance et la version Android de son application mobile a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois, d’après les statistiques de Play Store.
Adoni Conrad Quenum
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Après avoir créé la start-up sous le nom de SmartWage, les fondateurs ont décidé d’élargir leurs offres et pour cela une mise à jour du nom a été nécessaire. Elle offre aujourd’hui plusieurs autres services.
Jem est une solution numérique développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux employeurs de partager des documents et des informations avec leurs employés qui ne travaillent pas dans un bureau. La start-up, basée dans la ville du Cap, a été fondée en 2019 sous le nom de SmartWage par Alex Platt, Caroline van der Merwe, Nick Platt et Simon Ellis. Elle a levé environ 2,5 millions $ pour entre autres soutenir sa croissance et développer sa technologie.
« Les fiches de paie et les congés sont encore imprimés manuellement, tandis que la communication avec les employés se fait par le biais de tableaux d'affichage ou d'applications, dont l'utilisation diminue considérablement. Les procédures d'intégration et les procédures disciplinaires sont toujours basées sur le papier, ce qui coûte aux entreprises du temps, de l'argent et des ressources précieuses », indique Simon Ellis.
La solution est accessible via l’application de messagerie instantanée WhatsApp, donc les utilisateurs n’auront pas à télécharger une quelconque application sur le Play Store ou l'App Store. Jem permet de recevoir des communications à l'échelle de l'entreprise, d'accéder aux fiches de paie, de demander des congés ou encore d'accéder à des produits de bien-être financier, et tout ceci via la messagerie WhatsApp.
« Si nous pouvons faire gagner du temps et de l'argent aux employeurs grâce à la numérisation, nous pouvons combler le fossé entre les entreprises sud-africaines et leurs employés de première ligne, en aidant les entreprises à se connecter clairement et dynamiquement avec leurs employés, tout en offrant des outils de bien-être financier », explique Simon Ellis.
Pour partager les fiches de paie via la solution, chaque employé paie 4,90 rands (environ 0,26 $) par mois et pour recevoir toutes les communications, le tarif passe à 8,9 rands. Par ailleurs, la start-up permet d’accéder à des avances sur salaire. Celles-ci doivent être remboursées quand l’employé perçoit son salaire du mois.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’aider les populations à acquérir une discipline financière, un tech entrepreneur a mis en place une solution sur mesure. Elle se mue en gendarme de vos finances.
Alvin App est une solution fintech développée par une start-up kényane. Elle permet aux utilisateurs de gérer leur argent dans le but d’économiser et de s’offrir une certaine aisance financière. La start-up, basée à Nairobi, a été fondée par Winston Reid. En 2022, elle a levé un montant de 740 000 $ pour accélérer sa croissance.
« Alvin est conçu pour être votre compagnon de poche quotidien qui vous donne l'impression de maîtriser votre situation financière et de vous engager chaque jour sur la voie de l'achat d'un terrain ou d'une maison. [...] Les seules applications de finances personnelles que nous avons pu trouver au Kenya n'étaient pas optimisées pour le contexte local, n'offraient pas de conseils pour nous aider à acquérir les actifs pour lesquels nous voulions épargner, et offraient seulement la possibilité d'épargner mais sans soutien quotidien pour nous aider à épargner pour des objectifs qui nécessitent de la constance sur de longues périodes de temps », explique Winston Reid.
L’application mobile est accessible uniquement sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra se créer un compte puis définir ses objectifs de dépenses et d’épargne pour permettre à l’application de suivre son budget. Alvin définit des seuils journaliers, hebdomadaires ou encore mensuels de dépenses dans le but de vous permettre de suivre l’évolution de votre épargne.
Outre la mise en place du budget, Alvin assiste l’utilisateur au quotidien en envoyant des alertes budgétaires sans que vous ayez besoin d’accéder à l’application. Elle effectue également des analyses comparant les dépenses actuelles à celles des mois précédents. L’objectif est de mettre en place une routine de dépenses et de s’y tenir pour atteindre plus aisément les objectifs préalablement définis.
« Pour qu'une personne puisse acquérir des habitudes d'épargne durables, il faut qu'elle ait des habitudes de consommation durables. Et pour ce faire, il faut offrir aux gens plus de soutien que des rappels pour effectuer des dépôts », indique Winston Reid.
Adoni Conrad Quenum
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Dans divers secteurs, l’IA ne cesse de repousser les limites de la connaissance. En Afrique et ailleurs, les tech entrepreneurs y ont recours pour proposer des solutions sur mesure, les unes aussi innovantes que les autres.
Baby Cry Insights est une application mobile développée par la start-up nigériane Ubenwa. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les parents de nouveau-nés, de décoder le langage de leur bébé en traduisant leurs pleurs. La start-up, basée à Lagos et à Montréal, a été fondée en 2017 par Charles Onu, Innocent Udeogu et Samantha Latremouille. Elle a déjà levé environ 2,3 millions $ pour entre autres développer sa technologie et soutenir sa croissance.
« Ubenwa construit un outil de diagnostic qui comprend quand les pleurs d'un bébé sont en fait un appel à l'attention médicale. [...] A terme, notre objectif est d'être un traducteur des pleurs de bébé, offrant un moyen non invasif de surveiller les conditions médicales partout où se trouve un bébé : salles d'accouchement, unités de soins intensifs néonatals et pédiatriques, pouponnières, et à la maison », explique Charles Onu.
L’application mobile est accessible sur Android et iOS. L’utilisateur va créer un profil et enregistrer les pleurs de son bébé. Grâce à l’intelligence artificielle intégrée dans l’application, les pleurs du bébé seront analysés et leurs déclencheurs potentiels seront identifiés au bout d’un moment. Que ce soit la peur, la douleur, l’inconfort ou encore la faim, l’utilisateur connaîtra le profil de son bébé et agira selon les situations.
Baby Cry Insights envoie « un rapport pour mieux comprendre les marqueurs acoustiques tels que la fréquence et l'intensité de la tonalité, et savoir quelle technique d'apaisement a le mieux fonctionné pour votre petit ».
Il est possible de partager le profil de votre bébé avec son second parent ou sa nounou pour faciliter son babysitting. En outre, l’application embarque des fonctionnalités telles que le suivi de routine et d’informations sur la santé. On peut ainsi suivre la routine quotidienne du bébé comme son sommeil, son alimentation, l'allaitement et d’éventuelles perturbations de son état de santé. L’utilisateur pourra donc anticiper une aide médicale et mieux gérer l’état de santé de son bébé.
Depuis son lancement, la version Android de l'application mobile a été téléchargée plus d'un millier de fois.
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