De plus en plus d'entrepreneurs africains se tournent vers Internet pour trouver ou élargir leurs marchés. Pour leur faciliter la tâche, la start-up kenyane les aide à gérer plusieurs aspects du fonctionnement de leur business en ligne, et à s'y construire une véritable présence.
Tappi est une solution numérique développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les propriétaires de petites et moyennes entreprises, d’accéder à divers outils de marketing pour faciliter la gestion et la promotion de sa boutique en ligne. La start-up, basée à Nairobi, a été fondée en 2022 par Kenfield Griffith et Louis Majanja. Le mercredi 6 décembre, elle a annoncé la réussite d’un tour de table d’un montant de 1,5 million $ pour, entre autres, développer sa marque, attirer des talents et renforcer sa présence au Kenya et au Nigeria.
« Nous sommes reconnaissants d'être soutenus par d'excellents investisseurs qui partagent notre vision et notre mission, à savoir exploiter le potentiel inexploité des marchés informels des PME en Afrique, en particulier dans les secteurs de services négligés tels que la restauration, la mode, l'agriculture, la santé et les soins de beauté. Nous sommes impatients de donner aux PME africaines les moyens d'agir en leur fournissant une identité de confiance en ligne pour trouver des clients », a indiqué Kenfield Griffith dans le cadre de la levée de fonds.
La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, crée son profil et renseigne les informations relatives à son entreprise. Avec la fonctionnalité d’intelligence artificielle intégrée à l’application, il peut rédiger une description commerciale sur-mesure pour son entreprise. « Nous avons constaté que la plupart de ces entreprises n'ont pas les ressources nécessaires pour rédiger correctement leurs annonces, d'où des annonces peu performantes. L'outil leur permet donc d'entrer des détails sur leur entreprise et d'obtenir des textes publicitaires », explique Kenfield Griffith.
Avec ces données, la jeune pousse crée une plateforme web, ce qui permet à l’entreprise d’être indexée par les moteurs de recherche, en l’occurrence Google qui concentre une grande part du marché dans le secteur. Depuis son compte Tappi, l’utilisateur peut créer des publicités sur les différents réseaux sociaux, publier des annonces, trouver des clients en ligne et recevoir leurs avis ou encore bâtir une e-réputation.
Depuis son lancement, l’application mobile de la jeune pousse a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois.
Adoni Conrad Quenum
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Avec le développement de l'e-commerce sur le continent, les services de livraison sont devenus incontournables. Dans le royaume chérifien, un tech entrepreneur s’est lancé dans l’aventure de la livraison au dernier kilomètre.
Kaalix est une solution technologique développée par une start-up marocaine. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des services de livraison depuis leur smartphone ou leur ordinateur. La start-up, basée à Casablanca, a été fondée en 2019 par Ilyess Hammouda.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra s’inscrire en renseignant ses données personnelles telles que nom, prénom ou encore l’adresse e-mail. Il pourra ensuite accéder aux divers services, en l’occurrence la commande de nourritures dans les restaurants, les achats en ligne dans les boutiques (épiceries, magasins, supermarchés, etc.) ou l’accès direct à un coursier. Pour ce dernier service, l’utilisateur peut avoir besoin d’un coursier pour récupérer un colis dans la ville, indépendamment d’une livraison après une commande dans une enseigne ou un restaurant partenaire de la start-up.
En ce qui concerne les restaurants et les boutiques sur l’application, l’utilisateur accède au menu ou au catalogue de l’enseigne de son choix et effectue ses courses. Après cette étape, il renseigne sa position et se fait livrer. Il faut signaler qu’il est possible de suivre la position du livreur en temps réel depuis l’application mobile et que les tarifs appliqués par Kaalix sont fonction de la situation géographique de l’utilisateur.
En 2021, la start-up s’allie à la plateforme de commerce électronique Marjane pour agrandir sa clientèle. Depuis son lancement, Kaalix est en pleine croissance dans le royaume chérifien. D’après les données de Play Store, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de faciliter la tâche aux propriétaires de véhicules, un tech entrepreneur s’est lancé à l’assaut du marché du dépannage. Avec son équipe, ils ont mis en place une solution numérique sur-mesure.
Spana est une solution numérique développée par une jeune pousse tanzanienne. Elle permet aux utilisateurs, en l'occurrence les propriétaires de véhicules, de se connecter à des mécaniciens en cas de panne ou pour l’entretien de leurs véhicules, et d’accéder à des vendeurs de pièces de rechange depuis leur smartphone via une application mobile. La start-up, basée à Dar es Salaam, a été fondée en 2023 par Julius Mbungo.
« En Tanzanie, le paysage automobile est principalement façonné par le marché des voitures d'occasion ; ce marché dépend fortement du marché des pièces détachées, dont une importante part est malheureusement contrefaite. Cet afflux de pièces contrefaites entraîne des pannes fréquentes, obligeant les propriétaires de voitures à supporter des coûts d'entretien quatre fois plus élevés que nécessaire », indique Julius Mbungo.
L’application est accessible sur Android et sur iOS. L’utilisateur doit la télécharger dans un premier temps pour accéder aux divers services de la solution. Qu’il soit à la recherche d’un mécanicien non loin de sa situation géographique ou d’un vendeur de pièces détachées, il lui suffira de renseigner les informations nécessaires et l’algorithme de Spana lui fournit une liste de professionnels pouvant régler son problème. L’utilisateur pourra, en fonction de la liste proposée, comparer les prix des différents prestataires et opter pour celui qui lui convient le mieux.
La start-up dispose d’une cinquantaine de garages et d’une centaine de mécaniciens dans sa base de données. Elle est actuellement présente à Dar es Salam et à Dodoma et veut déjà s’étendre à plusieurs pays du continent dans les prochains mois. Outre la Tanzanie, des tests ont déjà été réalisés en Namibie et au Kenya avec plus ou moins de succès. Depuis son lancement, la version Android de son application mobile a été téléchargée plus de cinquante fois.
Adoni Conrad Quenum
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Le paiement différé n’est pas démocratisé sur le continent. Les jeunes pousses de technologies financières proposent diverses solutions pour introduire ces types de services dans le quotidien des populations.
Sympl est une solution numérique développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs d’acheter en ligne et de payer plus tard ou encore d’épargner des fonds. La start-up, basée dans la ville du Caire, a été fondée en 2021 par Karim Tawfik, Mohamed El-Shabrawy El-Feky et Yasmine Mohamed Henna. Depuis son lancement, la jeune pousse a levé 6 millions $ pour entre autres accélérer sa croissance.
S’exprimant sur la levée de fonds de 6 millions $ réussis en 2021, Mohamed El-Shabrawy El-Feky indique : « cette levée de fonds et le soutien de BECO Capital, A15 et Global Ventures, qui reconnaissent la capacité de Sympl à se développer et à bouleverser le secteur des paiements différés en Egypte, témoignent de l'énorme opportunité de marché ».
La start-up est en constante progression depuis lors, et la version Android de son application mobile, également accessible sur iOS et sur l’AppGallery de Huawei, a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois, d’après les données de Play Store. Pour accéder aux différents services, il faut se rendre sur la plateforme web ou l’application mobile, et acheter dans les boutiques partenaires de Sympl.
Au moment du paiement, l’utilisateur choisit un plan de paiement. Il a le choix entre effectuer un paiement en trois, quatre ou encore cinq paiements sans intérêt sur une base hebdomadaire, bihebdomadaire ou mensuelle après le versement d’un acompte ou non. Il entre ensuite son numéro de téléphone et paye les frais du service. Après cette étape, l’utilisateur peut finaliser l’achat et accéder dans l’application mobile à son échéancier de paiements.
La start-up dispose d’une application pour les commerçants qui souhaitent rejoindre l’univers de Sympl. Ils pourront y ouvrir leur boutique en ligne et suivre l’évolution des remboursements de leurs clients sans difficulté. Plus tôt dans le mois, la fintech a été sélectionnée pour faire partie de la cohorte 2023 du programme Visa Africa Fintech Accelerator.
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La sous-bancarisation des populations africaines a contribué à la prolifération des jeunes pousses dans le secteur des technologies financières. Elles proposent ainsi des solutions fintechs de plus en plus novatrices.
Konnect est une solution fintech développée par une start-up tunisienne. Elle permet aux utilisateurs d’envoyer et de recevoir de l’argent, de commander des biens et services en ligne et de payer les commerçants ou les livreurs par QR code, d’acheter du temps d’antenne ou encore de disposer des liens de paiement. La start-up, basée dans la ville de Tunis, a été fondée en 2021 par Amin Ben Abderrahman. Depuis son lancement, elle a levé environ 500 000 dinars tunisiens (environ 160 540 $) pour développer sa technologie et accélérer sa croissance.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, qu’il soit sur la plateforme web ou l’application mobile, devra se créer un compte pour accéder aux divers services de la fintech. Que ce soit pour les particuliers, les entreprises ou encore les jeunes pousses, il est possible de suivre les paiements reçus en temps réel, de suivre l’évolution des revenus, de recevoir des notifications en cas de transactions financières ou encore d’accéder à une interface d’administration privée.
Outre les cartes bancaires Visa et MasterCard, Konnect intègre également la solution tunisienne de paiement Flouci développée par Kaoun. En ce qui concerne les frais de transactions, la fintech perçoit 1,6 % sur les montants transférés. En novembre 2023, elle a été sélectionnée avec 22 autres start-up africaines pour le Visa Africa Accelerator Program.
S’exprimant sur le sujet, Amin Ben Abderrahman affirme : « notre intégration au programme Visa Accelerator témoigne de notre engagement indéfectible envers l’innovation et la transformation de la fintech en Tunisie ». La version Android de son application a été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les données de Play Store.
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Déterminés à fournir aux Africains une plateforme de réseau social conçu pour eux, trois jeunes Africains se sont lancés dans l’aventure de l’entrepreneuriat numérique. Leur solution Umojja signifie « unité » en kiswahili, une langue bantoue parlée dans plusieurs régions du continent.
Umojja est une plateforme de réseau social développée par une start-up congolaise. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à divers contenus de créateurs, aux informations et aux moments personnels partagés par d’autres utilisateurs de la plateforme. La start-up, basée dans la ville de Goma et fondée par les Congolais Charles Muleka Kitwa et Djo Kyadi et le Nigérian Temilade Oduwalo, a lancé sa solution en 2023.
« Avec les expériences de la guerre, Umojja va plus aider les jeunes à partager les informations sur une plateforme qui est sûre pour le développement non seulement de notre pays, mais aussi des autres, car notre pays se trouve déjà membre de plusieurs organisations. A travers nous, les autres aussi peuvent en profiter », indique Charles Muleka Kitwa.
La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. L’utilisateur, qu’il soit sur la plateforme web ou l’application mobile, peut s’inscrire en renseignant un certain nombre d’informations personnelles telles que le nom, l’adresse e-mail, le numéro de téléphone, le sexe ou encore le pays d’origine. Après cette étape, il pourra ensuite accéder à la plateforme et suivre les créateurs de contenus, les comptes des médias d’informations ou encore d’autres utilisateurs.
Sur Umojja, l’utilisateur peut aussi diffuser des vidéos en direct, faire des appels vidéo, passer des publicités sur la plateforme, créer une page d'entreprise et effectuer des sondages, partager des vidéos ou encore envoyer des messages texte. Toutefois, la plateforme met un point d’honneur à lutter contre la diffusion des fake news et elle a décidé de rémunérer les créateurs de contenus en fonction du nombre de vues de leurs vidéos. Depuis le lancement de son application mobile en juillet 2013, celle-ci a été téléchargée plus d’une centaine de fois, d’après les données de Play Store.
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Dans le but de faciliter les déplacements urbains et interurbains, un tech entrepreneur a mis en place une start-up opérant dans le car sharing, un concept proche de la location de voitures mais foncièrement différent.
Carmine est une solution numérique développée par une jeune pousse marocaine. Elle permet aux utilisateurs de se déplacer avec un des véhicules de la start-up où ils disposent au préalable d’un abonnement. La start-up, basée à Casablanca, a été fondée en 2014 par Mohammed Mrani Alaoui (photo).
« L’utilisateur commence par faire sa demande d’adhésion à travers notre plateforme web www.carmine.ma. Une fois sa demande acceptée, son compte est activé et son badge personnel lui est remis. Le membre devient alors autonome et peut faire une réservation directement sur l’application à chaque fois que le besoin se présente », explique Mohammed Mrani Alaoui.
L’application mobile est accessible sur iOS et sur Android. Les voitures, disponibles dans divers emplacements de la ville, peuvent être déverrouillées avec un bouton dédié depuis l’application mobile. Il est également possible de voir la disponibilité des voitures en temps réel, le temps et les km parcourus et facturés, l’historique de ses réservations et son état de compte. En fonction de la réservation, la start-up facture à l’heure, à la journée ou encore au kilomètre. La tarification prend en compte le temps d’utilisation, le carburant, l’assurance tout risque et un parking initial réservé.
Carmine propose divers types d’abonnements sur ses plateformes web et mobile. En ce qui concerne les moyens de paiement, ils sont tout aussi variés. « Nous proposons trois modes de paiement, soit directement en ligne sur notre site web avec la carte bancaire, ou bien en cash via les agences Cash Plus partenaires, ou encore directement auprès de notre service clientèle dans nos locaux situés à Casablanca », explique Mohammed Mrani Alaoui.
La version Android de l’application a été téléchargée plus de 10 000 fois. Après une extension à Rabat en septembre 2020, la start-up rêve de s’étendre dans les autres grandes villes du royaume.
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L'Internet a révolutionné divers domaines dont celui de la recherche d’emploi. Des tech entrepreneurs proposent des solutions novatrices qui permettent de postuler à des emplois depuis le confort de sa maison.
Jobjack est une solution numérique mise en place par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux chercheurs d’emploi de tomber sur des opportunités de travail intéressantes et aux employeurs de trouver des talents pour leurs entreprises. La start-up, basée dans la ville du Cap, a été fondée en 2018 par Christiaan van den Berg et Heine Bellingan. Elle a annoncé, mardi 7 novembre, la réussite d’un tour de table d’un montant de 45 millions de rands (environ 2,4 millions $) pour accélérer sa croissance.
« Ces fonds nous permettent de poursuivre notre dynamique d'intégration des employeurs et non seulement de rationaliser leur recrutement de débutants, mais aussi de favoriser l'accessibilité et l'abordabilité pour les demandeurs d'emploi qui en ont le plus besoin », a déclaré Christiaan van den Berg, cofondateur de la start-up.
We are proud to officially announce that we have received the support and investment of R45 million from @NEXT_176 and the @DellFdn, South Africa to further our vision to help Employ the World.#JOBJACK #EmploytheWorld https://t.co/EIphxzXM5r
— JOBJACK | Employ the World (@JOBJACKApp) November 8, 2023
La solution ne dispose pas d’une application mobile. L’utilisateur devra passer par un navigateur pour accéder au site web. Il faudra ensuite s’inscrire avec votre adresse e-mail puis remplir votre profil à 100% avec toutes les informations demandées. A partir de là, la start-up crée un curriculum vitae en fonction des données renseignées et l’utilisateur peut accéder aux opportunités depuis sa page d’accueil.
« Si vous êtes invité pour un entretien, vous recevrez un SMS de notification et une demande d'entretien sur la plateforme. Il vous suffit de vous connecter à votre profil Jobjack et vous devriez voir apparaître une notification contextuelle qui vous conduira à votre entretien. Dans la section consacrée à l'entretien, vous pourrez consulter tous les détails et sélectionner votre créneau horaire », peut-on lire sur la plateforme.
En cas de réussite de l’entretien, toutes les informations vous seront envoyées sur votre compte. Pour les demandeurs d’emploi, l’utilisation de la plateforme est gratuite par contre les employeurs souscrivent à un plan tarifaire pour trouver des talents. Grâce aux algorithmes de Jobjack, leurs offres d’emploi atteignent les candidats les plus pertinents.
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Les solutions d’e-santé s’imposent sur le continent comme des alternatives pour accéder plus aisément aux soins de santé. Pour cela, les tech entrepreneurs proposent des solutions de plus en plus pratiques dans le secteur pour faciliter le quotidien de leurs compatriotes.
Assista Soins est une solution d’e-santé développée par une jeune pousse algérienne. Elle permet aux patients d’accéder à des soins de santé par l’intermédiaire de professionnels de santé, partenaires de la healthtech. Basée dans la ville de Constantine, la start-up a été fondée en 2022 par Nacereddine Haddad.
La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte avec ses informations personnelles pour accéder aux divers services de la start-up. Entre autres, on peut citer la consultation médicale, les soins infirmiers, les prélèvements sanguins, le transport sanitaire, etc. Assista Soins a signé des partenariats avec plus de 185 partenaires pour mettre en place son réseau de santé.
L’utilisateur choisit donc le service dont il a besoin et en fonction de sa situation géographique, l’application lui fait des suggestions de professionnels qualifiés. Il effectue son choix et valide la prise de rendez-vous. Il faut signaler qu’il est possible de souscrire à l’un des services de la plateforme pour un tiers, par exemple un membre de la famille ou un ami indisposé.
En août 2023, la plateforme d’e-santé a revendiqué plus de 300 interventions dans toutes les communes de la wilaya de Constantine. Elle a été choisie pour représenter l’Algérie lors du Sommet mondial de l’entrepreneuriat qui aura lieu en avril 2024 au Chili. Son application mobile a déjà été téléchargée plus de 500 fois, selon les données de Play Store.
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C’est pendant la période de la pandémie de la Covid-19 que les deux frères, ayant travaillé dans l'informatique et la finance, ont voulu se lancer dans cette aventure. En effet, le besoin d’envoi de fonds à la famille s’est accru et tout s’est mis en place quelques années plus tard.
MyEasyTransfert est une solution fintech développée par une start-up tunisienne. Elle permet aux Tunisiens vivant en Europe d’envoyer de l’argent à leurs proches via une application mobile ou une plateforme web depuis un smartphone ou un ordinateur. La start-up a été fondée en 2022 par les frères Khenissi, Ismaïl et Jabrane. Elle a annoncé la semaine dernière la réussite d’un tour de table d’un montant de 500 000 euros pour améliorer sa technologie et s’étendre sur de nouveaux marchés africains.
« Nous souhaitons offrir à chaque Tunisien résidant à l'étranger la possibilité de gérer toutes ses opérations financières vers la Tunisie depuis son smartphone avec notre Super application Mobile », explique Ismaïl Khenissi.
L’application est accessible sur iOS et sur Android. Après téléchargement de l’application mobile, l’utilisateur crée un compte en renseignant des informations personnelles. Il reçoit ensuite un lien d’activation sur lequel il clique pour activer le compte nouvellement créé. Après ces différentes étapes, l’utilisateur peut créer une liste de bénéficiaires, c’est-à-dire des personnes auxquelles il envoie souvent de l’argent en Tunisie. En fonction de la situation géographique du bénéficiaire, il est possible de paramétrer l’envoi de sorte que le retrait soit possible dans le point de retrait le plus proche.
Accessible depuis l’Autriche, la Belgique, l’Allemagne, l’Espagne, la France, la Grèce, les Pays-Bas, l’Italie, le Luxembourg et le Portugal, la solution a des rêves d’expansion. Outre la diaspora tunisienne, elle veut permettre aux membres des diasporas malienne, sénégalaise ou encore marocaine d’utiliser MyEasyTransfert pour leurs envois de fonds dans leurs pays.
Depuis son lancement, la version Android de l’application a déjà été téléchargée plus d’une dizaine de milliers de fois, d’après les statistiques de Play Store.
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Jessica Boonstra a commencé l’aventure dans le garage de sa maison. Quelques années plus tard, elle a réussi plusieurs tours de table et positionne sa start-up sur un segment de niche d'e-commerce dans la nation arc-en-ciel.
Yebo Fresh est une solution d’e-commerce développée par une start-up sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les détaillants des épiceries dans les townships du Cap et de Johannesburg, de se ravitailler en produits alimentaires depuis un smartphone ou un ordinateur. La start-up, basée dans la ville du Cap, a été fondée en 2018 par Jessica Boonstra. Depuis son lancement, elle a déjà levé environ 5,5 millions $ pour accélérer sa croissance et diversifier ses offres.
« La révolution mondiale du commerce électronique ne devrait pas seulement être accessible à une poignée de Sud-Africains, Yebo Fresh vise à étendre cette révolution à la majorité et, ce faisant, à accéder à un énorme marché inexploité. Nous utilisons la technologie, des processus innovants et des partenariats pour rendre les achats alimentaires plus faciles, moins chers et plus sûrs, et nous contribuons à offrir à nos clients des options alimentaires plus saines », a déclaré Jessica Boonstra.
L’application mobile de la solution est uniquement accessible sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, crée son compte et accède aux divers services. Il pourra effectuer ses achats et se faire livrer à sa boutique dans les 24 heures. Outre la commande via l’application mobile ou plateforme web, il est possible de passer les commandes via le réseau social WhatsApp. Il faudra dans ce cas envoyer une liste des produits d’épicerie à acheter et suivre les recommandations de l'interlocuteur pour conclure l’achat.
Yebo Fresh a également mis en place le paiement différé. Les détaillants peuvent ainsi se ravitailler et échelonner les paiements jusqu’à solder le montant dû. Un tour de table de 78 millions de rands (4,2 millions $) lui permet de déployer ce service. « Le marché des townships se développe rapidement et nous sommes fiers d'être à l'avant-garde de sa révolution numérique », a déclaré Jessica Boonstra.
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L’augmentation du taux d’inclusion financière est un axe majeur de nombreux startupers africains. Les solutions de technologies financières se multiplient, les unes aussi innovantes que les autres.
Babimo est une solution fintech développée par une start-up ivoirienne. Elle permet aux utilisateurs de régler des factures en ligne sans contact grâce au code QR. La start-up, basée à Abidjan, a été fondée en 2021 par El Mehdi Messek.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte avec son numéro de téléphone et un code PIN. Il pourra après cela accéder aux divers services. Outre le règlement des factures en ligne grâce au code QR, l’utilisateur peut transférer de l’argent à ses contacts via les réseaux mobiles Moov Africa, MTN ou encore Orange. Il est également possible de payer du temps d’antenne.
Le portefeuille numérique de Babimo peut être rechargé par mobile money. En effet, pour effectuer des transactions commerciales en ligne, il est indispensable de disposer de fonds sur son compte Babimo et grâce aux opérateurs de téléphonie mobile cités plus haut, l’utilisateur peut effectuer cette opération financière. La fintech prend des commissions sur les différentes opérations. Par exemple, pour la recharge d’un montant de 25 000 FCFA (environ 40 $) sur son portefeuille, l’utilisateur paie des frais de transfert opérateur qui s’élève à 625 FCFA et des frais de rechargement de compte de 125 FCFA. Son compte sera alors crédité de 24 250 FCFA s’il effectue une telle opération.
La start-up, passée par Orange Fab, a reçu diverses distinctions depuis son lancement. En 2022, elle se place à la deuxième place et reçoit un chèque de 5 000 000 FCFA lors du Moov Start Up Challenge. Au début de l’année 2023, elle a remporté le premier prix, un chèque d’un montant de 2 millions FCFA, lors de la première édition du Hackathon IMP’HACK organisé par la plateforme de paris en ligne 1xbet et Go Impact Côte d’Ivoire. En octobre 2023, elle figure dans la cohorte de l’Africa Startup Initiative Program de Startupbootcamp Afritech.
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Mukuru permet d’envoyer de l’argent depuis l’Afrique du Sud partout dans le monde
Les technologies financières sont en pleine croissance sur le continent. De nombreux tech entrepreneurs africains veulent offrir les meilleurs services dans ce secteur à la population, d’où la prolifération des solutions fintech.
Mukuru est une solution fintech développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence ceux vivant en Afrique du Sud et au Royaume-Uni, d’envoyer de l’argent partout dans le monde. La start-up, basée dans la ville du Cap, a été fondée en 2004 par Rob Burrell.
« Avec de plus en plus de points d'accès numériques via USSD, WhatsApp et l'application Mukuru, par exemple, les clients sont de plus en plus à l'aise avec des choses comme l'auto-signature, y compris la connaissance numérique du client et l'embarquement, ce qui non seulement renforce la présence de notre marque, mais rapproche les clients de l'inclusion financière et de niveaux plus élevés de sophistication des transactions financières », a indiqué Andy Jury, président-directeur général de la fintech, en 2020.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS, sur Huawei et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra se créer un compte avec ses informations personnelles. Il pourra ensuite accéder aux divers services de la fintech. Entre autres, on peut citer l’envoi et la réception de fonds, les paiements en ligne, la carte Mukuru, la couverture funéraire et la prestation funéraire.
Pour l’envoi et la réception de fonds, la fintech propose de les faire également via WhatsApp ou via un code USSD. L’objectif est d’atteindre le plus de personnes possibles avec ce service. Outre cela, il est possible de souscrire à une couverture funéraire à cotiser pour planifier vos funérailles. Mukuru propose divers forfaits pour que l’utilisateur puisse choisir le standing de sa cérémonie de funérailles. Quant à la prestation funéraire, c’est une variante de l’assurance-vie. L’utilisateur cotise pour qu’à sa mort, ses bénéficiaires puissent recevoir d’un montant.
La fintech veut s’étendre à plus de pays, en commençant par l’Afrique australe. Depuis son lancement, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois, d’après les données de Play Store.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de lutter contre le chômage des jeunes, cette edtech a mis en place un programme pour les aider à acquérir plus de compétences pendant des ateliers et avec des cours en ligne.
Crafty Workshop est une plateforme edtech développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des cours en ligne et à divers contenus vidéos dans des domaines tels que l’artisanat, la technologie ou encore la photographie.
La start-up, basée au Caire, a été fondée en 2019 par Hadeer Shalaby et Amgad Moustafa. Elle a annoncé la semaine dernière la réussite d’un tour de table d’un montant de 400 000 $ pour entre autres améliorer sa technologie et diversifier ses offres.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut passer par un navigateur et se rendre à l’adresse web de la plateforme pour accéder aux services. Il est néanmoins indispensable de disposer d’un compte avant de souscrire à un quelconque service sur Crafty Workshop. La plateforme est accessible tous les jours de la semaine et il est possible de suivre ses cours à tout moment. La start-up propose un éventail de cours gratuits et de cours payants, accessibles uniquement après un abonnement.
L’abonnement coûte 150 livres égyptiennes (4,85 $) par mois et 500 livres par an. Il permet d’accéder à des contenus premium et il est possible de le partager avec un ami ou un membre de sa famille. Par ailleurs, la plateforme intègre une place de marché en ligne où les artisans disposent d’une boutique virtuelle où ils peuvent vendre leurs articles aux internautes. Il est également possible de s’inscrire comme formateur et de partager ses connaissances en dispensant des cours en ligne et/ou en tenant une boutique en ligne.
Crafty Workshop a des rêves d’expansion. Avec son récent tour de table, la cofondatrice Hadeer Shalaby explique que les fonds serviront à étendre la portée de la jeune pousse à la région du Golfe et à enrichir la bibliothèque de contenus.
Adoni Conrad Quenum
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