Dans son plan de développement de l’économie numérique, le Nigeria a inscrit la numérisation des services au sein de l'administration. Chaque Etat du pays s’active pour offrir aux citoyens les services publics numériques.

Edo est devenu le premier Etat nigérian à numériser complètement son administration. Godwin Obaseki (photo), le gouverneur dudit Etat a révélé que la transition numérique en cours devrait être entièrement opérationnelle dès le 1er septembre.

S'adressant aux membres de l'Assemblée de l'Etat d'Edo (EDHA), Godwin Obaseki, a appelé la branche législative de l’Etat à suivre le mouvement de transformation engagée.

« Environ six millions de documents ont été archivés numériquement et l'objectif est que les opérations de l'Etat, y compris l'interface avec le public, soient lancées et achevées en ligne », a déclaré Godwin Obaseki.

« Dans le domaine de la numérisation, l'une des conversations que nous aurons avec vous dans quelques semaines consistera à vous demander ce que fait le bras législatif de cette administration en matière de numérisation du corps législatif. La branche exécutive est déjà en train de conclure le processus de numérisation » a-t-il ajouté.

La stratégie sans papier dans l’administration nigériane a été lancée il y a quelques années par le gouvernement fédéral. En janvier 2022, l’ancien ministre des Communications et de l'Economie numérique, Isa Ali Pantami, a déclaré que le gouvernement avait pris des mesures par le biais de la politique nationale pour un Nigeria numérique visant à assurer la migration vers un gouvernement sans papier d'ici 2030.

L’Etat d’Edo en prenant ainsi de l’avance sur les autres Etats du Nigeria ambitionne de devenir le centre numérique du pays. Pour cela, la fonction publique a été dotée de plus de 5 000 ordinateurs et des connexions à fibre optique ont été installées dans tous les bureaux du gouvernement. L’Etat a également prévu de former ses cadres en compétences numériques.

Avec la transition vers une approche sans papier, la communication dans la fonction publique de l'Etat d'Edo devrait devenir plus rapide, réduisant la charge administrative et permettant une prise de décision et des temps de réponse plus rapides.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 01 septembre 2023 14:26 Written by

Les jeunes pousses qui révolutionnent l’agriculture, l'éducation et d’autres secteurs importants pour le développement du continent africain attirent de plus en plus d’investisseurs. Les levées de fonds demeurent néanmoins concentrées sur une poignée de pays.

Black Ostrich Ventures, une société de capital-risque basée à Los Angeles, a annoncé le lancement d’un fonds de démarrage de 20 millions de dollars spécialement axé sur l'Afrique. Il sera dédié à l'augmentation des revenus des fondateurs africains visant à les aider à développer leurs entreprises dans les secteurs des technologies propres, de la chaîne d'approvisionnement, de l'agritech et de l'edtech.

Le fonds, soutenu par des investisseurs basés à New York et des personnes fortunées de Los Angeles, se concentrera sur les start-up de Tanzanie, de Zambie, du Maroc et de l'Ouganda.

« Si l'on considère les entrées de capitaux dans le secteur du capital-risque en Afrique, quatre grands pays (le Nigeria, l'Afrique du Sud, l'Egypte et le Kenya) attirent tous les capitaux. Mais la plupart des sorties n'ont pas lieu sur ces marchés », a déclaré Ajani Windsor-Areago, partenaire général de Black Ostrich Ventures.

A travers le fonds, Black Ostrich Ventures soutiendra des start-up avec des chèques allant de 50 000 à 200 000 dollars. La société offrira également un investissement de suivi pouvant aller jusqu'à 1 million de dollars si l'entreprise atteint la série A.

En décidant d’accompagner certaines start-up au détriment d’autres, les responsables du fonds ambitionnent soutenir les marchés qui reçoivent très peu de financement. Un rapport publié le 11 juillet par le cabinet de recherche Magnitt indique que les « big four » ont accaparé 94,5 % du total des financements mobilisés par les pépites africaines de la tech durant les six premiers mois de 2023.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 31 août 2023 14:29 Written by

Afin d’assurer l’accès aux nouvelles technologies à tous les écoliers et élèves du Malawi, le gouvernement a mis en place le projet « Connect-a-School ». Lancée en août, sa première phase vise la construction de 500 laboratoires TIC dans les écoles secondaires d’ici 5 ans.

L'Autorité de Régulation des Communications du Malawi (Macra), en collaboration avec le ministère de l'Education, a annoncé la construction prochaine de 75 laboratoires TIC dans des écoles secondaires sélectionnées à travers le pays. L’initiative vise selon la Macra à remédier au manque d'infrastructures technologiques et physiques dans les écoles et à promouvoir l'inclusion numérique. 

« Actuellement, seules 241 écoles secondaires sur 1 610 proposent des cours d'informatique en raison du manque d'infrastructures technologiques et physiques. La Macra, par l'intermédiaire du Fonds de service universel (USF), construira 100 laboratoires TIC par an au cours des cinq prochaines années dans le cadre de la phase 1 du projet "Connect-a-School" du ministère », a déclaré Chomora Mikeka, directeur de la science, de la technologie et de l'innovation au ministère de l'Education.

Dans le cadre du même projet, les instituts de formation des enseignants seront dotés d’équipements TIC et de compétences numériques afin qu'ils puissent utiliser et entretenir les technologies qui seront installées dans les laboratoires TIC.

L'initiative Connect-a-School dont il est question est un projet de cinq ans en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), Airtel Malawi, et le ministère de l'Education. Elle vise à doter les écoles d'une technologie de pointe et à les équiper d'une télévision intelligente, de tablettes et d'une connexion Internet gratuite.

Il s’inscrit dans le cadre des interventions prioritaires en matière de numérisation de l'éducation du ministère, comme indiqué dans la Stratégie de développement national Malawi 2063 (MW2063).

La construction de ces laboratoires TIC permettra à long terme de réduire la fracture numérique dans le pays. Les laboratoires fourniront aux étudiants un accès aux technologies modernes, améliorant ainsi leurs possibilités d'éducation en les préparant à l'ère numérique.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 31 août 2023 13:17 Written by

Huawei multiplie les partenariats avec les pays africains dans le secteur de la technologie. Après la livraison d’un réseau national de fibre optique en Sierra Leone le 17 août, la société se tourne vers l’Afrique du Sud.

Le ministère sud-africain de la Communication et des Technologies numériques et la filiale locale de Huawei (Huawei SA) ont lancé, le vendredi 25 août, une initiative de développement de l’Internet à haut débit dans la nation arc-en-ciel. L’objectif, selon Will Meng, président-directeur général de Huawei SA, est d’améliorer la connectivité sociale, d’encourager la transformation industrielle et de favoriser le développement de l’économie numérique.

« Pour répondre aux fortes demandes de l'économie numérique, nous devons accélérer le développement de la fibre à large bande en Afrique du Sud, sensibiliser le public et l'industrie à la valeur et à l'importance du développement de la fibre à large bande, et encourager les partenaires de l'industrie à investir davantage dans la fibre à large bande », a déclaré Will Meng.

Malgré un taux de pénétration d’Internet de 72,3 % en 2021, le pays est à la traîne en ce qui concerne le haut débit. Celui-ci s’élève à 3 %, ce qui est insuffisant pour amorcer une véritable révolution économique en misant sur le numérique. D’ailleurs, en se référant à un rapport de la Banque mondiale, Will Meng explique que chaque augmentation de 10 % de la pénétration de l’Internet à haut débit entraînera une croissance de 1,5 % du produit intérieur brut (PIB) d'un pays.

Mondli Gungubele, ministre de la Communication et des Technologies numériques, affirme que l'Afrique du Sud doit tirer parti des avancées technologiques pour libérer le potentiel caché de l'économie et du capital humain. Outre les secteurs suscités, l’accord porte également sur le développement des données, du cloud, de l'administration numérique, des talents et de l'innovation.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 30 août 2023 17:35 Written by

Le continent africain dispose de nombreux atouts, comme la jeunesse de sa population, pour devenir leader dans le domaine de l'intelligence artificielle. Si certains pays traînent à l’adopter, d’autres multiplient les efforts pour profiter pleinement de ses bénéfices dans le futur.

Le Nigeria est en voie d’élaborer une stratégie nationale d’intelligence artificielle. Le ministre nigérian des Communications, de l'Innovation et de l'Economie numérique, Bosun Tijani (photo), a invité à cet effet des chercheurs de haut niveau, nationaux ou internationaux ayant une expérience du marché nigérian, à accompagner le gouvernement dans cet énorme projet.

« Nous dressons une liste des meilleurs chercheurs d'origine nigériane et du monde entier pour qu'ils nous rejoignent dans l'élaboration d'une stratégie nationale en matière d'intelligence artificielle. Cette stratégie contribuera à définir notre approche de l'élaboration de solutions technologiques innovantes à nos problèmes nationaux les plus urgents », a souligné le ministre sur X.

Dans un document partagé sur le même réseau social, le gouvernement fédéral du pays indique que l’IA est devenue une technologie polyvalente transformant la production et la prestation de services avec le potentiel d'avoir un impact significatif sur la croissance économique et le progrès social.

Le document affirme également que l’IA pourrait contribuer jusqu'à 15,7 mille milliards de dollars à l'économie mondiale d'ici 2030, avec 3 mille milliards de dollars provenant de l'augmentation de la productivité et 9,1 mille milliards de dollars provenant de nouveaux produits et services.

La stratégie nationale de l’IA que le Nigeria s’apprête ainsi à élaborer vise à encourager l'innovation technologique et profiter des bienfaits de cette nouvelle technologie dans les prochaines années. En invitant les experts internationaux à participer au projet, l'objectif est selon le ministre d'améliorer le paysage technologique en intégrant les idées de ceux qui ont déjà travaillé sur le marché nigérian, ce qui conduira à des innovations plus efficaces et plus percutantes dans le domaine de la technologie.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 30 août 2023 17:07 Written by

Les progrès des technologies numériques ont entraîné l'apparition de nouveaux risques cybernétiques. Cependant, les lois qui régissent l’utilisation des nouvelles technologies sont pour la plupart obsolètes. Il devient donc urgent d’y apporter des modifications.

Le ministère kényan de l'intérieur et de l'administration nationale (MINA) a lancé, le mardi 29 août, un appel à contributions adressés aux institutions, organisations et individus visant à recueillir leurs commentaires sur le nouveau projet de règlement relatif aux abus informatiques et à la cybercriminalité.

Le projet soumis à l’attention du public a été rédigé par un groupe de travail sur l'élaboration des réglementations nommé par le ministre de l'Intérieur Kithure Kindiki (photo, au centre) en mai.

Sur X, le ministère a fait savoir que les contributions sont acceptées entre le 29 août et le 19 septembre. « Les commentaires et les soumissions peuvent être remis en main propre ou envoyés par courrier recommandé à l'adresse physique/postale du ministère de l'Intérieur et de l'Administration nationale dans les heures ouvrables, ou envoyés à l'adresse électronique (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) », a déclaré le MINA.

Soulignons que le projet dont il est question apporte des amendements à la loi de 2018 sur l'utilisation abusive des ordinateurs et les cybercrimes. Il vise à combler les lacunes sécuritaires dans un cyberespace en constante évolution. Les amendements chercheront à freiner les menaces émergentes telles que la fraude, le piratage, les escroqueries et l'usurpation d'identité.

La loi sur l'utilisation abusive des ordinateurs et la cybercriminalité adoptée en 2018 vise à protéger la confidentialité, l'intégrité et la sécurité des systèmes informatiques ainsi que des données. En outre, cette loi devrait permettre de réduire la cybercriminalité et les infractions liées à l'informatique.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 30 août 2023 15:14 Written by

La société basée à Dubaï souligne que l’investissement servira à renforcer l'infrastructure des systèmes de paiement, l'inclusion financière et à contribuer à la transformation numérique engagée par le gouvernement egyptien.

Network International, un acteur majeur du commerce numérique dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique (MEA), a annoncé le lundi 28 août un investissement de 1 milliard EGP (32,3 millions $) pour soutenir la croissance économique de l'Egypte grâce à des solutions de paiement innovantes.

Selon le communiqué de la société, une « part importante » des capitaux sera injectée dans l'acquisition, le déploiement et la maintenance d'environ 100 000 machines de point de vente (POS) dans plusieurs régions d'Egypte. Le reste de l'investissement sera consacré à la mise en œuvre et au bon fonctionnement de Network One, la plateforme technologique de pointe de la société en matière de paiements.

« Cet investissement souligne notre engagement continu à fournir des solutions de paiement innovantes aux entreprises égyptiennes. Notre présence dans l'économie égyptienne s'étend sur plus de deux décennies, au cours desquelles nous avons servi de nombreuses banques et institutions financières », a déclaré Nandan Mer, PDG de Network International.

Le nouvel investissement de Network International en Egypte s’inscrit dans le cadre des efforts consentis par le gouvernement dans le cadre de la réalisation de la stratégie nationale de transformation numérique du pays dénommée « Digital Egypt 2030 ». Elle vise à « réaliser l’économie numérique grâce aux TIC, afin de garantir la prospérité, la liberté et l’équité sociale pour tous ».

Ainsi, la présence de Network International en Egypte contribuera aux progrès remarquables du pays en matière d'inclusion financière et de croissance du PIB. L’objectif est de moderniser la technologie financière afin de faciliter le passage des paiements en espèces aux paiements numériques.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 30 août 2023 12:14 Written by

Le Sénégal travaille durement pour numériser totalement son système de santé. Pour atteindre les objectifs escomptés, le gouvernement reçoit le soutien des organisations locales spécialisées dans le domaine.

Le secteur de la santé du Sénégal connaîtra de profondes mutations dans les prochains mois. Vingt organisations de jeunes, de femmes et de la société civile, sous la conduite d’ENDA Santé, ont lancé le vendredi 25 août à Dakar, la coalition « Transform Health Sénégal ».

La plateforme a pour but de faciliter, mutualiser et fédérer les initiatives visant à participer à la transformation numérique du secteur sanitaire au Sénégal.

« Il y a beaucoup de défis sur la question de la digitalisation et de la gouvernance des données sanitaires et nous, acteurs de la société civile, en partenariat avec tous les secteurs, nous allons travailler sur ces aspects qui sont par ailleurs des questions de droits humains et de souveraineté pour notre pays pour trouver des solutions ensemble », a déclaré Abdou Aziz Mandiang, chargé de projet à ENDA Santé.

Dans le cadre de ses activités, la coalition Transform Health Sénégal réalisera la couverture sanitaire universelle du pays en développant l'utilisation de la technologie numérique et en améliorant l'accès aux donnés sanitaires. Elle va toucher les 14 régions du Sénégal.

Pour y parvenir, Transform Health Sénégal travaillera aux côtés de l’Etat qui a mené jusqu’ici de multiples actions pour moderniser le secteur de la santé. En juin, le ministère de la Santé et de l'Action sociale avait annoncé à cet effet une subvention de 30 milliards FCFA (49,8 millions USD), de la Banque mondiale pour la réalisation du programme national de digitalisation du système de santé (PDSS).

Notons que la nouvelle coalition est soutenue par Transform Health, un mouvement mondial qui rassemble des organisations et institutions de différents secteurs. Ces dernières s’engagent à réaliser la couverture sanitaire universelle en développant l’utilisation de la technologie numérique. Transform Health Sénégal est la 6e coalition mise en place dans le monde.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 29 août 2023 19:30 Written by

Selon la BAD, la production agricole de l’Afrique pourrait passer de 280 milliards $ par an à 1 000 milliards $ d’ici 2030. Pour cela, les acteurs publics et privés sont appelés à travailler ensemble pour lever les obstacles au développement de l’agriculture.

Le directeur exécutif de l'Institut éthiopien de Transformation agricole (ATI), Mandrefo Nigussie (photo, à droite), et Abraham Endrias (photo, à gauche), fondateur et PDG de Lersha, une plateforme agricole numérique privée, ont procédé le lundi 28 août à la signature d’un protocole d’accord visant à numériser l'agriculture en Ethiopie.

Selon un communiqué de presse conjoint, le protocole d'accord permettra de mettre en œuvre des profils numériques complets pour 1,05 million de petits agriculteurs leur permettant de bénéficier de divers services d'agriculture numérique.

« Lersha a de solides antécédents en matière d'innovation dans le secteur privé et nous sommes convaincus qu'ensemble, nous pouvons apporter une contribution importante à l'économie mondiale d'innovation en tant que secteur privé, et nous pensons qu'ensemble nous pouvons avoir un impact sur la vie des petits exploitants agricoles en Ethiopie », a déclaré Mandefro Nigussie.

Selon les responsables de Lersha, le partenariat entre dans le cadre des efforts mis sur pied par la plateforme pour promouvoir les services numériques à guichet unique et créer des emplois pour les jeunes dans les zones rurales. Pour l’ATI, l’accord souligne l’engagement du gouvernement à travailler avec le secteur privé pour le développement agricole durable et inclusif dans le pays.

Selon le communiqué, le partenariat se déroulera sur une période de 3 ans allant de septembre 2023 à août 2026. Outre les profils numériques, les partenaires fourniront des services agroalimentaires et des services d'assistance technique aux agriculteurs. Le but est d'autonomiser et former 82 500 jeunes en devenir (dont 70 % de femmes) en proposant un programme de formation contextualisé.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 29 août 2023 15:36 Written by

A l’ère de l’économie numérique, l'impact de l’entrepreneuriat tech dans la création de richesse et d’emplois grandit en Afrique. Mais les innovateurs restent confrontés à plusieurs défis. Encourager les talents locaux et favoriser davantage l'accès à certaines ressources deviennent urgents. 

L'Autorité tanzanienne de régulation des communications (TCRA) et la Commission tanzanienne pour la science et la technologie (COSTECH) ont récemment signé un partenariat visant à fournir des ressources de communication gratuites aux entreprises émergentes du secteur TIC. L’initiative a pour but de créer un meilleur environnement pour attirer l’innovation numérique dans le pays et garantir à ces entreprises une chance de se développer et de réussir.

« L'effort de collaboration vise à nourrir le paysage florissant de l'innovation numérique dans le pays, en veillant à ce que les start-up disposent des outils nécessaires pour prospérer et contribuer positivement à la société grâce à leurs avancées technologiques », a déclaré le directeur général de la TCRA, le Dr Jabiri Bakari (photo, à droite).

« La répartition de ces ressources permet d'offrir des services Internet à haut débit, un facteur important de l'économie numérique », a-t-il ajouté.

Le partenariat entre les deux parties intervient deux mois après que la TCRA a alloué des ressources à quatre start-up innovantes afin que ces dernières puissent soumettre leurs idées révolutionnaires à la COSTECH pour un développement plus poussé. Il s’inscrit dans le cadre de l'objectif ambitieux du gouvernement tanzanien visant à faire en sorte que 80 % de la population ait accès à des services Internet à haut débit d'ici 2025, en insistant sur le besoin pressant d'esprits novateurs qui fournissent des solutions dans des domaines tels que l'entrepreneuriat, l'agriculture et les transports.

Ainsi, l’accompagnement de la TCRA et de la COSTECH permettront aux start-up tanzaniennes d’assurer gratuitement la communication autour de leurs projets. La TCRA fournit entre autres les ressources de numérotation, le spectre de fréquences, les codes postaux, les adresses résidentielles, les services d'argent mobile.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 29 août 2023 11:42 Written by
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